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lUG-VÉDA - Notes du mont Royal

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LECTURE V. 24c)(**} C'est-à-dire <strong>du</strong> Ciel et de la Terre.( a 9) Voy. tome I, page 27*4, note 57, et pages 119 et a44. Jerestitue de cette manière la légende d'Étasa, que, surtout page2 44 ^ je crois avoir défigurée. Swaswa avait obtenu que le Soleil(SoCtrya) s'incarnât et devint son fils. Le Ricbi Étasa eut undémêlé avec Soûrya, et il pria Indra de le secourir. Dans uneomfeat Étasa, devenu prisonnier, se trouvait emporté sur lechajr de Soûrya : Indra brisa une roue de ce char, et arrêtaai**si le ravisseur d'Étasa. Le deuxième vers de cette strophesertibie indiquer le sens de cette légende. Étasa serait le nuage«l^e m^ele Soleil paraît emporter dans sa course. Indra brise laou le disque <strong>du</strong> Soleil, c'est-à-dire obscurcit ses rayons;le nuage s'arrête, se condense et arrose la terre.(3o) Il y a une cérémonie que l'on nomme asiAnt, et qui sembledevoir être une libation. Elle a lieu le matin quand la nuitr ègne encore, ou le soir quand la nuit commence : car le mot^sfikni signifie noire. Le vers ici tra<strong>du</strong>it est ce qu'on appelleécapadt. Il n'a qu'un pada, ou le quart d'une stance.(3i) Je suis loin d'être d'accord avec le commentateur surtous les détails de cet hymne. Il serait très-long de m'expliquersur ce dissentiment. Je ne citerai qu'un seul exemple, qui ferasentir la profonde différence qui existe dans nos deux manièresde voir. Il pense que par le mot mère il faut entendre ici Aditi,la mère des dieux. Je crois que la mère dont parle le poète,c'est la vache <strong>du</strong> sacrifice, la flamme, qui risque de s'éteindresous les libations multipliées. Il y a dans ce passage un mot quin'est pas ren<strong>du</strong> exactement, et sur lequel je vais m'expliquer.€e mot est amoujd, pronom féminin au troisième cas. Voicicomme je conçois l'esprit de cette strophe : le sacrifice <strong>du</strong> matin,qui est la matrice oà naissent les dieux, se poursuit. La flammeest allumée, mais il est à craindre qu'elle ne soit étouffée parla libation qui sort de la cuiller sacrée, djouhoû. C'est ce motdjouhoû qui me semble sous-enten<strong>du</strong>, et qui est désigné par lepronom amouyâ. Md métaram amoujâ pattavé cah ; ne fais pastomber ia mère avec cette cuiller, c'est-à-dire n'abats point laflamme avec la libation.(3a) On se souvient que c'est par la force que le feu est extrait

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