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Connaissance pour la santé/Evaluation des besoins en informations ...

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D’autres obstacles à l’utilisation de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale au Sénégal inclu<strong>en</strong>t : le manqued’information sur <strong>la</strong> PF parmi <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, les problèmes d’accès aux métho<strong>des</strong>, et le coût <strong>des</strong>métho<strong>des</strong>.b) Proposition <strong>pour</strong> améliorer l’utilisation de <strong>la</strong> PFPour améliorer l’utilisation de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale, plusieurs actions doiv<strong>en</strong>t être m<strong>en</strong>ées à <strong>des</strong>niveaux différ<strong>en</strong>ts. Il s’agit, <strong>en</strong>tre autres solutions, de :- R<strong>en</strong>forcer <strong>la</strong> s<strong>en</strong>sibilisation sur l’utilité de <strong>la</strong> PF ;- Vaincre les tabous de tous ordres ;- Impliquer les hommes ;- Assurer un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t fort et sout<strong>en</strong>u <strong>des</strong> autorités administratives, sanitaires et locales ;- Eduquer les leaders religieux ;- R<strong>en</strong>forcer les capacités <strong>des</strong> prestataires de services ;- R<strong>en</strong>forcer <strong>la</strong> participation communautaire ;- Améliorer les stratégies de communication ;- Lever les obstacles juridiques ;- Améliorer <strong>la</strong> disponibilité <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de PF.Ces solutions sort<strong>en</strong>t aussi <strong>des</strong> propos de <strong>la</strong> plupart <strong>des</strong> <strong>en</strong>quêteurs :« Développer l’aspect juridique, de sorte que les femmes ai<strong>en</strong>t plus de pouvoir dans <strong>la</strong> prise dedécision. Pour les autres solutions, il est important de faire de <strong>la</strong> communication et nous avons ici unbureau qui s’occupe de faire de <strong>la</strong> promotion de <strong>la</strong> SR <strong>en</strong> général. On met <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce un p<strong>la</strong>n decommunication, on le partage avec les acteurs au niveau opérationnel et on le déroule, parfois avecl’aide de certains part<strong>en</strong>aires. »— Un gestionnaire de programme, MSP« Les médias peuv<strong>en</strong>t nous aider à augm<strong>en</strong>ter l’utilisation de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification familiale <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tant<strong>des</strong> sketch ou <strong>des</strong> pièces de théâtre à <strong>la</strong> télé et à <strong>la</strong> radio. Ces émissions peuv<strong>en</strong>t permettre d’avoir <strong>des</strong>connaissances sur <strong>la</strong> PF et d’adhérer au système. »— Un prestataire, District de Pikine, Dakar« Je p<strong>en</strong>se qu’avec <strong>la</strong> PF, on peut faire <strong>la</strong> même chose que ce que l’on a fait avec le VIH. Il faut faireune grande campagne qui <strong>en</strong>gage un <strong>la</strong>rge débat au niveau national sur comm<strong>en</strong>t l’Is<strong>la</strong>m perçoit etquelles sont ses ori<strong>en</strong>tations vis-à-vis de <strong>la</strong> PF. »— Un responsable ONG, District de Dakar« Saisir surtout les leaders d’opinions, les chefs religieux et leur faire compr<strong>en</strong>dre le message. Euxaussi, ils ont <strong>des</strong> connaissances sur le domaine. …Echanger et arriver à leur faire compr<strong>en</strong>dre que c<strong>en</strong>’est pas un phénomène <strong>pour</strong> limiter les naissances, et qu’il n’y a aucun problème si les femmesveul<strong>en</strong>t repr<strong>en</strong>dre <strong>la</strong> procréation. …Communiquer avec les leaders d’opinions, car eux. quand ilsparl<strong>en</strong>t, les popu<strong>la</strong>tions adhèr<strong>en</strong>t. Si le personnel de <strong>santé</strong> n’a pas <strong>la</strong> maîtrise par rapport à ce que <strong>la</strong>religion a dit par rapport à ça [<strong>la</strong> PF], il faut y associer les chefs religieux, les leaders d’opinions etaussi les hommes. »— Infirmier-Chef de Poste, District de DakarPlusieurs <strong>des</strong> organisations représ<strong>en</strong>tées par les <strong>en</strong>quêtés peuv<strong>en</strong>t jouer un rôle dans l’augm<strong>en</strong>tation del’utilisation de <strong>la</strong> PF. Plus de <strong>la</strong> moitié <strong>des</strong> <strong>en</strong>quêtés ont dit que leur organisation peut communiquer del’information ou faire de <strong>la</strong> s<strong>en</strong>sibilisation sur <strong>la</strong> PF. Des part<strong>en</strong>aires au développem<strong>en</strong>t et <strong>des</strong> autoritésministérielles ont dit que leurs organisations fourniss<strong>en</strong>t de l’équipem<strong>en</strong>t et <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> <strong>pour</strong> lesprogrammes, form<strong>en</strong>t les prestataires <strong>en</strong> PF, et cré<strong>en</strong>t <strong>des</strong> politiques nationales sur <strong>la</strong> PF.46

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