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Les transformations en géométrie, introduction à une approche ...

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REPERES - IREM. N° 63 - avril 2006LES TRANSFORMATIONSEN GEOMETRIE …géométries de Bolyai et Lobatchevski.41 De façon précise l’élaboration de géométriesniant l’axiome des parallèles appelé Postulatd’Euclide.42 Dont un équival<strong>en</strong>t est l’exist<strong>en</strong>ce d’<strong>une</strong>unique parallèle passant par un point donnéà <strong>une</strong> droite donnée.43 Se reporter à l’article IV pour les détails.44 Lettre à Olhers 1817.45 <strong>Les</strong> premiers mémoires sont de 1829. Ilsseront suivis par celui de Bolyai (1832). Ilsemble que ce dernier possédait déjà sesrésultats <strong>en</strong> 1823.46 Terme par lequel on désignait l’<strong>en</strong>sembledes sci<strong>en</strong>ces d’observation dans lesquelles<strong>en</strong>trait la physique.47 Lobatchevski - Géométrie (1835). L’énoncé: « la somme des angles d’un triangle estégale à deux droits » est un équival<strong>en</strong>t duPostulat d’Euclide. Dans la géométrie deLobatchevski, la somme des angles d’un triangleest inférieure à deux droits et cettesomme croît avec les dim<strong>en</strong>sions du triangle.La différ<strong>en</strong>ce de cette somme à deux droits nepeut donc être mise expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>évid<strong>en</strong>ce, qu’<strong>en</strong> considérant des trianglesastronomiques.48 Dans cette conception les vérités géométriquess’ordonn<strong>en</strong>t <strong>en</strong> deux catégories :1) celles qui nous sont révélées par les s<strong>en</strong>sau travers des expéri<strong>en</strong>ces les plus ordinairesde la vie. Certaines (théorèmes) peuv<strong>en</strong>tapparaître comme conséqu<strong>en</strong>ces logiqued’autres (axiomes) et la limite <strong>en</strong>tre axiomeset théorèmes est arbitraire,2) celles plus cadrées qui apparaîtront àl’issue d’<strong>une</strong> démarche déductive et qui a posterioriseront confirmées (ou non infirmées)par l’expéri<strong>en</strong>ce.49 J. Hoüel affirme qu’Euclide a recours aumouvem<strong>en</strong>t de façon tacite. Ce point est longuem<strong>en</strong>tanalysé dans l’article V.50 Newton affirmait déjà que « la géométrieest fille de la méchanique... ».51 Voir article IV.52 Cette distinction hiérarchique faite dansEuclide a toujours été reconduite dans lesouvrages didactiques.53 L’œuvre de Méray fait l’objet d’<strong>une</strong> étudedétaillée dans l’article IV. On pourra notamm<strong>en</strong>ty voir comm<strong>en</strong>t Méray r<strong>en</strong>d compte dela deuxième grande problématique de la géométrieélém<strong>en</strong>taire, celle de la similitude desfigures par l’homothétie (la première étant cellede la congru<strong>en</strong>ce des figures traitée par les déplacem<strong>en</strong>ts).54 Voir article VII pour <strong>une</strong> étude détaillée.55 Rappelons que pour Méray, par exemple,les énoncés de la géométrie élém<strong>en</strong>tairesont factuels et qu’<strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce leur véritéultime résulte moins du raisonnem<strong>en</strong>tqui les produit que de l’adéquation à certainesexpéri<strong>en</strong>ces. Dans la dialectique de l’interneet de l’externe, l’externe est primordial. Ily a r<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>t des termes de cette dialectiquedans l’optique de Klein.56 Voir article VII.57 Même si la construction faite par Hilbertdans les « Fondem<strong>en</strong>ts de la géométrie » comm<strong>en</strong>cepar énoncer les axiomes de congru<strong>en</strong>ceindép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de la notion de déplacem<strong>en</strong>t.Voir article VI.58 Se reporter à l’article VI pour <strong>une</strong> étudedétaillée.59 La méthode des <strong>transformations</strong> a « donnélieu aux méthodes qui constituait la géométrieréc<strong>en</strong>te »... « Ces modes de <strong>transformations</strong>sont autant de moy<strong>en</strong>s sûrs, de moules,pour ainsi dire qui serv<strong>en</strong>t à créer à volontédes vérités géométriques sans nombre ».51

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