Dépense <strong>pour</strong> l’emploiDépense <strong>pour</strong> l’emploi, évolution, en <strong>pour</strong>centage du PIB% du PIB1997 1998 1999 2000 2001 2002Dépenses "actives" 1,95 1,89 1,95 1,86 1,83 NdDépenses "passives" 1,91 1,88 1,84 1,73 1,72 NdTotal Dépense <strong>pour</strong> <strong>l'emploi</strong> 3,85 3,77 3,79 3,59 3,55 NdAllégements généraux de cotisations sociales 0,58 0,60 0,52 0,82 0,98 1,01sur les bas salaires et <strong>pour</strong> l'aménagement & laréduction du temps de travailTotal Dépense <strong>pour</strong> <strong>l'emploi</strong> et allégements 4,44 4,37 4,30 4,41 4,54 NdChamp : dépenses publiques, y compris dépenses des entreprises <strong>pour</strong> la formation continue de leurs salariés (dépensesdéfiscalisées, dans le cadre de l'obligation légale).Source : Comptes de <strong>l'emploi</strong>, Dares.De 1997 à 2001, l’importance des dépenses « passives » rapportées au PIB a reculé de 0,2 point.Les dépenses « actives » ciblées sur des publics ou des emplois particuliers ont également décrumais de façon moins sensible. En revanche, et cela est confirmé en 2002, les allégementsgénéraux de cotisations sociales employeurs ont vivement progressé.Ce décompte n’intègre pas les « dépenses fiscales » dont l’objectif affirmé est l’emploi (commeles avantages attachés aux emplois familiaux).Taux de couverture des demandeurs d’emploi par le dispositif d’indemnisationTaux de couverture des demandeurs d’emploi par les allocations chômage enfin d’annéeen <strong>pour</strong>centage1998 1999 2000 2001 2002Taux de couverture total 53,6 53,8 55,7 60,1 63,4dont :régime d’assurance 42,2 42,1 43,8 49,0 53,1régime de solidarité 11,4 11,7 11,9 11,0 10,3Définition : le taux de couverture rapporte, <strong>pour</strong> une date donnée, le nombre d’allocataires indemnisés au titre de la perted’emploi, au « potentiel indemnisable » qui se définit comme le total des demandeurs d’emploi inscrits (DEFM de catégories1,2,3,6,7 ou 8) ou personnes dispensées de recherche d’emploi (DRE)Lecture : en décembre 2002, 63,4% du potentiel indemnisable perçoit une allocation chômage, dont 53,1% au titre du régimed’assuranceSource : Unédic, ANPE, traitement Dares. Données brutes.Le taux de couverture de la population privée d’emploi par les systèmes d’allocation chômage(assurance payée par les Assédic, organismes paritaires prélevant les cotisations des salariés dusecteur privé <strong>pour</strong> les redistribuer sous forme de prestations ; allocations de solidarité payées parl’État <strong>pour</strong> les salariés ayant épuisé leurs droits à l’assurance chômage) a décliné au cours desannées 90, avant de se stabiliser, puis de croître fortement en 2001 et 2002 <strong>pour</strong> retrouver leniveau affiché dix ans plus tôt. La forte baisse du chômage de longue durée a permis de réduirela proportion de demandeurs d’emploi ayant atteint la fin des droits assurantiels. Parallèlement,la croissance de l’emploi a permis aux salariés d’accumuler des droits à allocation, qu’ils ont dûfaire valoir lorsque la situation du marché du travail s’est retournée à leur détriment. Le nombrede personnes indemnisées par le régime d’assurance a ainsi crû nettement plus vite que lapopulation potentiellement indemnisable. Dans le même temps, la part du régime de solidarité alégèrement décru, dans la mesure où l’assurance chômage prend en charge davantage dedemandeurs d’emploi.22
LIGNE DIRECTRICE 2 - CREATION D’EMPLOIS ET ESPRIT D’ENTREPRISECroissance de l’emploi totalÉvolution de l’emploi par secteurs de 1998 à 2002Effectifs brutsen fin d'annéeVariations annuelles brutesVariations annuelles brutes(en milliers) (en milliers) (en %)2002 1998 1999 2000 2001 2002 1998 1999 2000 2001 2002Salariés...........................................……………. 22 474 490 570 651 289 123 2,4 2,7 3,0 1,3 0,6Agriculture.....................................…………………….. 338 16 -9 -8 -12 -5 4,6 -2,3 -2,2 -3,3 -1,5Secteur privé(1) non agricole………………. 15 410 334 434 569 238 63 2,4 3,1 3,9 1,6 0,4Industrie...........………………………….............................. 4 050 5 -4 79 -15 -88 0,1 -0,1 1,9 -0,4 -2,1Construction......................………………………................ 1 258 11 39 51 24 3 1,0 3,4 4,3 2,0 0,3Tertiaire marchand(1)(2)..........……………………......................... 10 101 318 399 439 229 147 3,7 4,5 4,7 2,4 1,5dont intérim………………………………………………… 560 12 106 86 -49 7 3,0 26,0 16,8 -8,1 1,4Tertiaire non marchand(3)...................................... 6 727 141 145 90 62 65 2,3 2,3 1,4 0,9 1,0dont CES, CEC, CEV et emplois jeunes (4)….. 478 48 52 4 -18 -5 11,6 11,3 0,8 -3,5 -0,9Non-salariés...................................………… 2 132 -38 8 -31 -6 -26 -1,7 0,3 -1,4 -0,3 -1,2EMPLOI TOTAL (yc. contingent) 24 606 398 541 579 258 97 1,8 2,3 2,4 1,1 0,4(1) - Hors administration, éducation, santé et action sociale.(1) - Hors administration, éducation, santé et action sociale.(2) - Les intérimaires sont comptabilisés dans ce secteur.(3) - Administration, éducation, santé et action sociale.(4) - Contrat emploi solidarité, contrat emploi consolidé et contrat emploi ville.Sources : Dares, Insee, UnédicL’emploi n’a progressé en 2002 que de 97 000 postes du fait du fort ralentissement de laprogression des effectifs salariés du secteur privé non agricole (ensemble des secteurs horsagriculture, administration, éducation, santé et action sociale). Il faut cependant noter qu’en2002, malgré la faible croissance du PIB (+ 1,2 %) l’emploi a continué à augmenter.23