Âge moyen de sortie du marché du travailÂges moyens de sortie vers l’inactivité (de l’activité et de l’emploi) par sexeEnsemble Hommes FemmesAnnée Activité Emploi Activité Emploi Activité Emploid’enquête1996 59,2 59,4 59,5 59,7 58,9 58,92000 58,5 58,7 58,5 58,6 58,6 58,72001 58,2 58,4 58,4 58,5 57,9 58,32002 58,1 58,2 58,2 58,2 58,0 58,2Concept : activité et emploi au sens du BIT, âge en années révolues au 1 er mars de l’année de l’enquêteLecture : en mars 2002, les sortants d’activité (de 50 ans ou plus) entre mars 2001et mars 2002 ont en moyenne 58,1 ansSource : Enquêtes Emploi, années 1996-2002, Insee, traitement DaresEn mars 2002, l’âge moyen de sortie de l’activité est légèrement supérieur à 58 ans. Il en est demême si l’on se restreint aux sorties d’emploi. Depuis mars 1996, cet âge moyen a baissé d’unan.Évolution du nombre des retraits anticipés d’activitéÉvolution du nombre des retraits anticipés d’activitéEntrées annuellesEffectifs fin d’année1998 1999 2000 2001 2002 1998 1999 2000 2001 2002Total78 827 70 535 61 716 43 780 32 808 219 683 202 605 193 782 168 322 137 494préretraites*Dispensés de - - - - - 283 547 325 164 348 824 364 647 377 897recherched’emploi(DRE)*** Champ : Préretraites totales (ASFNE, ARPE, CATS) ; préretraites progressives (PRP)** Définition : Les demandeurs d’emploi âgés de plus de 57 ans et demi (ou 55 ans s’ils sont chômeurs indemnisés par lerégime de solidarité) peuvent, à leur demande, être « dispensés de recherche d’emploi » ; ils ne sont alors plus demandeursd’emploi actifs, mais peuvent continuer à percevoir une allocation chômage.Source : Unédic, traitement DaresLe nombre d’entrées dans les dispositifs d’aide au retrait d’activité des travailleurs en fin decarrière a connu ces dernières années une baisse régulière. Les dispositifs publics liés auxrestructurations économiques (préretraites du Fonds National <strong>pour</strong> l’Emploi) ont fait l’objet d’undésengagement volontariste de l’État. L’allocation de remplacement <strong>pour</strong> l’emploi (ARPE),dispositif créé par les partenaires sociaux afin de ménager une transition vers la retraite desalariés ayant cotisé 40 ans au régime vieillesse, a partiellement compensé le déclin despréretraites jusqu’en 2001 mais a, depuis été supprimé.Le nombre de personnes bénéficiant d’une dispense de recherche d’emploi est, en revanche, enhausse depuis cinq ans. Cette évolution coïncide avec l’arrivée dans la tranche d’âge concernée(les plus de 55 ans) des générations nées durant le baby-boom. Elle est aussi manifestement liéeà la baisse des entrées en préretraite.40
LIGNE DIRECTRICE 6 - EGALITE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMESÉcart des taux d’emploiÉcart entre les taux d’emploi masculins etféminins <strong>pour</strong> les 15-64 ans (en points)Année d’enquêteÉcart F/H1998 -14,41999 -14,02000 -13,92001 -14,02002 -13,1Concept : emploi au sens du BIT (contingent inclus), âge en années révolues au 1 er mars de l’année de l’enquêteLecture : en mars 2002, l’écart entre le taux d’emploi des femmes et des hommes de 15 à 64 ans est de 13,1 points (56,1% contre69,2%)Source : Enquêtes Emploi, années 1998-2002, Insee, traitement DaresLe taux d’emploi des femmes adultes reste inférieur de plus de 13 points à celui des hommes,mais cet écart, qui s’élevait à près de 20 points en 1990, tend à se réduire régulièrement.Écart de taux de chômageTaux de chômage par sexe depuis 1998en <strong>pour</strong>centage mars 1998 mars 1999 mars 2000 mars 2001 mars 2002Hommes 10,1 10,2 8,4 7,1 7,9Femmes 13,8 13,6 11,9 10,7 10,1Écart (F-H) 3,6 3,4 3,4 3,4 2,2Écart relatif (F/H) 1,4 1,3 1,4 1,5 1,3Chômage au sens du BITSource : Enquêtes Emploi, Insee, traitement DaresL’écart entre les taux de chômage des femmes et des hommes, traditionnellement proche de 4points, s’est stabilisé à la fin des années 90 autour de 3,5 points, dans un contexte de baissegénérale du chômage (le chômage des hommes étant plus réactif aux inflexions conjoncturelles,on aurait pu s’attendre à un accroissement de cet écart). Cet écart s’est ensuitefranchement réduit : la hausse récente du chômage a, en effet, reposé essentiellement sur lacomposante masculine de la demande d’emploi, alors que les femmes bénéficient, relativement,du dynamisme persistant des emplois tertiaires.41