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Février 11 - BECI

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dossierimmobilier & BâtimentsECONOMIE D’éNERGIEFocus sur l’efficacité énergétique© Lehtikuva / ReportersLe patrimoine Bruxellois,plutôt ancien, est énergétiquementpeu performant.Un employé du tertiaire émettrait environ 7 tonnes de CO2par an. En laissant une telle facture à la planète, qui peutrester indifférent ? Détrompez-vous : seule une entreprisesur 8 serait occupée à agir sur son empreinte. Pourquoice retard ? La crise a bon dos et pourtant… Les 1ers gestescoûtent zéro euro et rapportent gros. Retour aux basesd’une bonne gestion énergétique avec quelques experts enla matière.32n° 2 - Février 20<strong>11</strong> - EntrEprEndrELa Belgique a perdu une place auClimate Change PerformanceIndex (CCPI), où elle occupe le17ème rang. Toutefois, depuis 2004,la consommation énergétique parhabitant serait descendue de 16% àBruxelles et les efforts du gouvernement,dans la foulée des premiersbâtiments exemplaires, encourageraientles quartiers durables, de façonà « passifier » Bruxelles en 2015.le vert coûte cher : info ou intox ?Le patrimoine Bruxellois, plutôt ancien,est énergétiquement peu performant.Pour de nouvelles constructions,des normes plus strictes sonten cours de définition. « Le chauffagepar géothermie, par ex., requiert degros investissements, rentables sur10 à 15 ans. Cela semble impayable», répond Jean Delobel, responsablesupport du service à l’énergie de CO-FELY Services, une filiale du groupeGDF SUEZ. Toutefois, on peut aisémentréaliser des gains énergétiquesimportants en aménageant l’existantavant d’investir et en modifiantnos comportements. « En baissantla température d’1 degré, on peutréduire la note de 5 à 6% », illustreEtienne Helleputte du Service Exploitationde COFELY Services.«Un employé conscient se sent coresponsable»,renchérit Antoine Geerinckxde CO2logic qui a co-lancé àBruxelles en 2006 l’approche « calculer,réduire et compenser ». Les premièrestonnes sont les plus faciles àéliminer. En revisitant nos gestes aujour le jour, en apprenant la conduiteéconome, en préférant la proximitéd’une gare à la périphérie.agir dans l’ordre« Si l’on respecte la chronologie, celadevient rentable. Exemple : je diminued’abord ma consommation et je réduismes coûts récurrents. J’investis cetteéconomie dans l’énergie renouvelable,j’installe des panneaux solaires PV surmon toit, qui couvrent ma consommation», détaille Antoine Geerinckx (CO-2logic). « Et ensuite, ce que je n’ai pu réduire,je le compense en soutenant desréductions de CO2 produites ailleurs »,poursuit-il pour compléter le processusde neutralité en CO2. Notre bilancarbone étant influencé par l’attitudede nos fournisseurs, l’empreinte CO2aura bientôt sa place dans les cahiersdes charges, comme aux Pays-Bas etcréera un effet boule de neige entrepartenaires.Un bâtiment passif n’est pas unegarantie absolue que l’on adopte lesbonnes pratiques. L’heure n’est plusà se demander s’il faut investir maisbien comment performer dans sagestion énergétique. Modifier les paramètresde conduite d’installationsmême anciennes permet de réaliserdes économies substantielles. La gestiontechnique se transforme en gestionénergétique, déclare-t-on chezCOFELY Services.Le site www.eco-responsibility.be desCimenteries CBR propose un modèlepour réduire les impacts CO2 à chacunedes phases du cycle de vie d’uneconstruction ou d’une rénovation.Des entreprises plus compétitivesDouble raison d’investir dans cetteapproche : l’entreprise diminue saconsommation et produit une énergierenouvelable, ce qui l’aide à neutraliserson empreinte carbone. Maiselle devient aussi indépendante dessources énergétiques et de la fluctuationdes coûts externes. Elle peut baisserses tarifs et accroître sa compétitivité.A deux produits comparables, lequelsera choisi demain ? Le plus ami dumilieu, n’est-ce pas ?Sylvie CousinLes économies d’énergie de demainun réseau du chaudLa rentabilisation des investissements en milieu urbain passe, selon COFELY Services,par la centralisation des productions énergétiques, par ex. en créant des réseaux urbainssouterrains alimentant les maisons du quartier. La ville de Paris recourt déjà àce type de chauffage urbain, ce qui facilite l’évolution vers une production verte. Uneexpérience pilote est menée actuellement dans un quartier passif.Compteurs intelligentsLes « Smart Grid » sont des compteurs intelligents dont le gestionnaire calibreraitles demandes des consommateurs et piloterait les appareils selon les volumes deconsommation. Les machines tourneraient aux heures les plus économes pour améliorerl’efficacité et réduire les pertes. Des tests sont en cours dans la région de Malines.

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