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Dynamisme 208 xp - Union Wallonne des Entreprises

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RUBRIQUE || RECHERCHEL'e<strong>xp</strong>érience de NanocylUne porte ouverte sur l'internationalSpécialisée dans la production de nanotubes de carbone, la société Nanocyl, installée àSambreville, occupe 26 personnes et a réalisé, en 2004, un chiffre d’affaires de 580.000euros. Elle est particulièrement active dans le secteur de la recherche puisqu’elleparticipe à six projets du 6e Programme-cadre de Recherche et Développement (6PCRD).Par Isabelle TREUTTENS<strong>Dynamisme</strong> wallon Octobre 200756La participation au 6PCRD s’inscritdans une volonté de Nanocyl de développerau maximum son poste R&D."Si on regarde la structure de coût classiqued’une entreprise qui fonctionneavec un poste de R&D, celui-ci représente10 à 20% et pas plus, constateFrédéric Luizi, Directeur de la R&Dchez Nanocyl. Or, dans un secteur encroissance et avec autant de concurrenceque le nôtre, on ne pouvait passe limiter à ça. Il nous faut une R&Dqui pèse lourd et qui puisse atteindre40% <strong>des</strong> ressources de l’entreprisedans sa phase de développement".Autre constat ayant poussé l’entrepriseà se tourner vers les projets derecherche européens : l’impossibilitéde réaliser tout le travail en interne."Nous avons eu un partenariat avecl’Université de Namur qui nous aappris la méthode de fabrication <strong>des</strong>nanotubes de carbone. Nous avonsensuite été associés à <strong>des</strong> ingénieursde Liège qui nous ont aidés à développerl’outil puis nous avonscollaboré avec l’Universitéde Mons-Hainaut etMateria Nova pour l’utilisation<strong>des</strong> produits dansles matrices polymères.La complémentarité esttrès intense. Mais pourles produits à vocationinternationale, on ne peutpas se contenter de partenariatsrégionaux".Un bilan positifSi le nombre de projets auxquels participela société entraîne quelques lourdeursadministratives, le bilan, aprèsun an et demi de participation à <strong>des</strong>projets européens, s’avère positif.Nanocyl a en effet atteint son objectifavec une recherche qui représente45% de ses ressources. Elle bénéficieen outre d’une validation indirecte <strong>des</strong>es produits de développement via lespublications de ses partenaires univer-sitaires et son image de marque enEurope a été renforcée, notammentgrâce à une collaboration avec leFraunhofer-Institut (Allemagne), uncentre de recherche qui jouit d’uneexcellente reconnaissance auprès <strong>des</strong>industries alleman<strong>des</strong>. "Si l’on intègreun projet de recherche européen dansune volonté de croissance et de développement,on n’est pas déçu, estimeFrédéric Luizi. Pour nous, tout ce quiest trouvé dans le cadre d’un projetest un bonus. Un projet moins appliqué,comme «CARBonCHIP», en partenariatavec Intel, ne va certainementpas déboucher sur un marché pournous, mais le degré de qualité recherchédans ce projet est l’objectif ultimeen terme de qualité de nos produits".Quelques conseils pour ceux quiveulent «se lancer»Avec ses six participations européenneset son e<strong>xp</strong>érience d’évaluateurauprès de laGrâce aux programmeseuropéens, Nanocyl a pudévelopper son posteR&D jusqu'à 45% de sesressources.Commission européenne,qui lui permetde bienconnaître lesrouages interneset d’anticiper lesprojets qui sontretenus ou non,Frédéric Luizi porteun avis éclairé surles différents types de projets auxquelsune société est susceptible departiciper. Pour lui, les STREP (projetsde recherche spécifiques ciblés) sontles plus abordables, les IP (projetsintégrés), avec leur nombre importantde partenaires, sont «un véritablecasse-tête» et les «CollectiveResearch» sont moins stratégiques."Dans ces projets-là, il y a deux typesde partenaires, e<strong>xp</strong>lique-t-il. Ceux quifont la recherche et les utilisateurs.Ces derniers ne sont pratiquement passubsidiés. Dans les CollectiveNCP-WallonieFrédéric Luizi : "Pour les produits àvocation internationale, on ne peutpas se contenter de partenariatsrégionaux".Research, c’est une association quibénéficie de la propriété intellectuelle.Il ne faut donc pas se dénuder dansces projets car cela peut s’avérer dangereux".Autres conseils avancés par FrédéricLuizi : bien gérer la communicationavec les différents partenaires afind’éviter les malentendus, prendre letemps d’identifier le travail et les ressourcesnécessaires au sein de l’entreprisepour mener le projet à bien et nepas hésiter à faire appel aux ai<strong>des</strong>régionales qui minimisent largementle risque financier.Délai trop long entre la soumissionet le démarrage d’un projetEnfin, s’il s’avère satisfait de son parcourseuropéen, Frédéric Luizi espèreque certaines améliorations serontapportées au 7 e PCRD. "Le délai entrela soumission et le démarrage estbeaucoup trop long pour être intéressantpour une PME. En ce quiconcerne le projet dont nous allonsêtre coordinateurs, nous avons soumisun premier document en mars 2005 etnous n’avons toujours pas terminé laphase de négociation. Il était avantgardisteau moment où on l’a soumis,mais il se sera écoulé presque deuxans quand on y affectera les ressources.Technologiquement, le projetrisque d’être partiellement dépasséavant même qu’il ne commence". ||• Tél. : 010/48.50.39• E-mail : ncp-wallonie@uwe.be• www.ncpwallonie.be

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