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UIL Nexus - UNESCO Institute for Lifelong Learning

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<strong>UIL</strong> <strong>Nexus</strong>Série 7, n° 4 (octobre - décembre 2012)Bienvenue à ce nouveau numéro d’<strong>UIL</strong> <strong>Nexus</strong>, la lettre d’in<strong>for</strong>mation électronique de l’Institutde l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie (<strong>UIL</strong>), basé à Hambourg(Allemagne). <strong>UIL</strong> <strong>Nexus</strong> diffuse chaque trimestre des nouvelles condensées sur le travail del’<strong>UIL</strong>. Il complète les in<strong>for</strong>mations figurant sur le site de l’<strong>UIL</strong> (http://www.unesco.org/uil) etdans son rapport annuel.Si vous désirez vous désabonner d’<strong>UIL</strong> <strong>Nexus</strong>, veuillez nous en in<strong>for</strong>mer par courriel àl’adresse : uil-nexus@unesco.orgAvant-propos :Le quatrième et dernier numéro de NEXUS, la lettre d’in<strong>for</strong>mation de l’<strong>UIL</strong>, pour 2012énumère un grand nombre d’activités importantes qui ont été menées au sein de lacommunauté internationale de l’éducation des adultes et dans le domaine del’apprentissage tout au long de la vie.À partir de ce numéro, l’<strong>UIL</strong> se démarquera de son approche descriptive habituelle pour privilégier le voletrésultats et impact. De nombreuses activités possèdent, bien évidemment, une valeur intrinsèque. Lesindividus se rencontrent, échanges des idées, font connaissance et constituent des réseaux. Nous affirmonsparfois que ce ne sont ni le contenu, ni l’ordre du jour d’une réunion, d’un séminaire ou d’une conférence quirevêtent la plus grande importance mais bien les connaissances, expériences, points de vue et convictionséchangés pendant les pauses-café. Cela dit, il est essentiel que nous accordions une attention sans relâche auxrésultats souhaités et aux effets escomptés de nos activités. En conséquence, c’est ce que l’<strong>UIL</strong> va, à l’avenir,s’ef<strong>for</strong>cer de faire lors de ses activités de plaidoyer, recherche, ren<strong>for</strong>cement des capacités et mise en réseau.Cela signifie qu’un changement de mentalité devra s’opérer dès l’étape de planification d’une activité et quesuivi et évaluation feront également l’objet d’une attention accrue à ce moment-là. Nous sommes convaincusque ce changement de priorité nous aidera à atteindre notre objectif à long-terme, c’est-à-dire à soutenir lesEtats membres lors du processus de trans<strong>for</strong>mation menant à des sociétés d’apprentissage inclusives etdurables.La fonction de l’<strong>UIL</strong> en tant que laboratoire d’idées, organisme normatif, centre d’échange d’in<strong>for</strong>mation et deren<strong>for</strong>cement des capacités et agent de mise en réseau se reflète dans les nombreuses activités qui ont eulieu au dernier trimestre de l’année 2012.Concernant un avenir proche, Le Rapport mondial sur l’apprentissage et l’éducation des adultes (GRALE) est enpréparation et son lancement dans différentes régions avec le concours du Conseil international d’éducationdes adultes (CIEA) est prévu pour 2013. Ce rapport viendra en complément du Rapport mondial de suivi surl’initiative de l’Éducation pour tous (EPT) et sera essentiellement consacré à l’éducation des adultes et la<strong>for</strong>mation continue, en particulier dans le secteur non <strong>for</strong>mel.Le Réseau <strong>UNESCO</strong> mondial des villes apprenantes (GLCN) se trouve actuellement dans sa phase finale depréparation qui voit l’élaboration d’indicateurs pour les villes apprenantes ; il sera lancé en octobre 2013 lorsde la première Conférence mondiale sur les villes apprenantes qui se tiendra à Beijing.Les Lignes directrices pour la reconnaissance, validation et accréditation (RVA) des résultats de l’apprentissagenon <strong>for</strong>mel et in<strong>for</strong>mel ont été lancées dans plusieurs pays, et un Observatoire de l’<strong>UIL</strong> pour la RVA estactuellement mis en place afin d’aider les Etats membres à utiliser cet instrument normatif pour l’élaborationde systèmes de RVA.La recherche-action pour la mesure des apprentissages des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation(RAMAA) dans cinq pays francophones d’Afrique de l’Ouest s’apprête à effectuer des tests pilotes à l’aide dematériel contextualisé utilisé auprès de 3 000 à 5 000 participants dans chacun de ces pays. En outre elledéveloppera un outil de plaidoyer et de ren<strong>for</strong>cement des capacités s’appuyant sur des données quantitativeset statistiques, et susceptible de servir de modèle à d’autres pays africains.1


En 2013, l’<strong>UIL</strong> impliquera un grand nombre de ses parties prenantes dans les consultations qu’il engagera sursa stratégie à moyen terme 2014-2021 tout en veillant à fonder cette stratégie sur le soutien à fournir auxEtats membres pour qu’ils élaborent des sociétés apprenantes.Arne CarlsenDirecteur, <strong>UIL</strong>Activités, résultats et impacts majeursLa seconde réunion du Comité de rédaction du Rapport mondial sur l’apprentissage et l’éducation desadultes (GRALE) s’est tenue à l’<strong>UIL</strong>.Tous les trois ans, l’<strong>UIL</strong> élabore un rapport complet sur les progrès accomplis par lesEtats membres dans la mise en œuvre du Cadre d’action de Belém, document qui aété adopté en 2009 lors de la Sixième Conférence internationale sur l’éducation desadultes (CONFINTEA VI). La première édition de ce Rapport mondial surl’apprentissage et l’éducation des adultes (GRALE) a été publiée pendant CONFINTEAVI et la préparation de la seconde édition était prévue pour 2012. Le Comité derédaction du GRALE s’est réuni les 1er et 2 octobre 2012 à l’<strong>UIL</strong> afin de discuter des six chapitres préliminairesdu prochain rapport et d’obtenir un retour d’in<strong>for</strong>mation sur la façon de les améliorer.À travers le suivi effectué avec les Etats membres et la diffusion des progrès accomplis, GRALE cherche àconsolider la mise en œuvre du Cadre d’action de Belém. La structure du rapport reflète les recommandationsémises dans le Cadre d’action, qui s’articule autour des chapitres suivants : Alphabétisation des adultes ;politique ; gouvernance ; financement ; qualité ; et participation, inclusion et équité.Le Comité de rédaction se compose de sept participants externes représentant d’une part les Etats membreset d’autre part les organisations de la société civile. Parmi eux figurent Mme Cheryl Keenan (directrice del’Alphabétisation et l’Éducation des adultes, département de l’Éducation, Etats-Unis d’Amérique), M. AlanTuckett (président du Conseil international de l’éducation des adultes, CIEA), Mme Veronica McKay(Vice-doyenne exécutive de l’Éducation à l’université d’Afrique du Sud) et Mme Ella Yulaelawati (directrice dudéveloppement de l’Éducation communautaire auprès du ministère de l’Éducation de l’Indonésie). En outre,l’équipe de l’<strong>UIL</strong> a bénéficié du soutien de deux consultants, M. César Guadalupe (chercheur associé au Centrode Investigación de la Universidad del Pacífico) et M. Kjell Rubenson (professeur à l’université deColombie-Britannique). Le pilotage du Cadre d’action de Belém relevant de la responsabilité commune de l’<strong>UIL</strong>et de l’Institut de statistique de l’<strong>UNESCO</strong> (ISU), M. Manuel Cardoso a assisté à la réunion en tant quereprésentant de l’ISU. Vingt-et-un collègues du programme de l’Institut ont également participé à la réunion,étant donné que la plupart d’entre eux sont impliqués dans la rédaction des différents chapitres du rapport.Après l’évaluation des chapitres préliminaires, le Comité a énuméré des stratégies pour la dissémination del’édition du GRALE à paraître et a discuté de thèmes qui pourraient être abordés dans la troisième édition duRapport en 2015.La préparation de la 1ère Conférence mondiale des villes apprenantes avance à grands pas !L’<strong>UIL</strong> a organisé, en étroite collaboration avec la Commission nationalechinoise pour l’<strong>UNESCO</strong> et la Commission éducative municipale dePékin, une réunion de préparation pour la 1ère Conférence mondialedes villes apprenantes. À l’occasion de cette réunion qui a eu lieu le1er décembre 2012 à Pékin, en Chine, des représentants de l’<strong>UIL</strong>, lespartenaires fondateurs de l’<strong>UNESCO</strong> GLCN et les autorités nationaleschinoises ont réfléchi sur les principaux thèmes à aborder pendant la conférence (prévue à l’automne 2013) etont conçu un plan directeur afin de préparer au mieux la conférence. Ils ont notamment eu une discussionouverte sur l’étendue des invitations, les principaux animateurs, le niveau des experts, le programme annotéet la feuille de route générale. La conférence devrait rassembler environ 500 maires, présidents de conseilsmunicipaux, directeurs des services éducatifs municipaux et experts/ressources provenant des cinq régions del’<strong>UNESCO</strong>.Lors de son discours d’ouverture de la réunion, Jiang Peimin, directeur général de la Commission éducativemunicipale de Pékin, a salué l’engagement généreux prix par la municipalité de Pékin d’organiser laconférence. Arne Carlsen, directeur de l’<strong>UIL</strong>, a indiqué que son institut, en étroite collaboration avec le Siègede l’<strong>UNESCO</strong>, le bureau régional de l’<strong>UNESCO</strong> à Bangkok, le bureau de l’<strong>UNESCO</strong> à Pékin et l’ensemble despartenaires fondateurs, s’associera à la Commission nationale chinoise pour l’<strong>UNESCO</strong> et à la Commissionéducative municipale de Pékin afin de garantir la réussite de la conférence. Dans son discours de conclusion,2


Du Yue, secrétaire général de la Commission nationale chinoise pour l’<strong>UNESCO</strong>, a souligné que l’ensemble desdocuments fondamentaux devraient être prêts au début de l’année 2013 afin d’organiser une conférence detrès haut niveau qui restera dans les mémoires. Tandis que les partenaires chinois se consacrent pleinement àleurs tâches d’organisation, l’<strong>UIL</strong> constituera un groupe de travail afin d’accélerer les préparations du contenude la conférence.Organisation en Allemagne d’une réunion de mise en réseau pour les chercheurs spécialisés dans l’éducationdes adultesLe 10 décembre 2012, l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de lavie (<strong>UIL</strong>) et l’université de Hambourg ont invité 10 professeurs de la nouvellegénération en Allemagne spécialisés dans l’éducation des adultes et l’apprentissagetout au long de la vie à participer à une réunion de mise en réseau. Cette réunionavait pour objectif de rassembler des professeurs désireux de conférer unedimension internationale à leur recherche en collaborant avec l’<strong>UIL</strong> et d’hébergeravec l’université de Hambourg un futur réseau.Cette première réunion de mise en réseau a suscité un vif intérêt chez les participants. Au terme desdiscussions portant d’une part sur les derniers développements intervenus dans la recherche en éducation desadultes et apprentissage tout au long de la vie en Allemagne et d’autre part sur les travaux de l’<strong>UIL</strong> en lamatière, la décision a été prise d’élaborer un plan de travail commun pour l’avenir. Une réunion de suivi seraorganisée dans le cadre de la conférence triennale de l’ESREA (European Society <strong>for</strong> Research on the Educationof Adults).Les régionsAfriqueRéunion régionale de suivi CONFINTEA VI en AfriqueUne réunion régionale d’experts pour le suivi de CONFINTEA VI en Afriquea rassemblé du 5 au 8 novembre dernier à Praia (Cap-Vert) unecinquantaine de directeurs de programmes d’éducation et de <strong>for</strong>mationdes adultes, de délégués d’ONG ainsi qu’un représentant de la jeunesse.Elle a été inaugurée par Mme Fernanda Maria de Brito Marques, ministrede l’Éducation du Cap-Vert, et organisée conjointement par son ministère, le Bureau régional de l’<strong>UNESCO</strong>pour l’éducation en Afrique à Dakar (BREDA) et l’<strong>UIL</strong>. La réunion s’est attachée à identifier, échanger et tirerles enseignements des réalisations et exemples concluants en matière de politiques et de pratiquesd’éducation des adultes, et à élaborer une stratégie régionale efficace pour traduire dans la pratique le Cadred’action de Belém.Trois délégués de l’<strong>UIL</strong> se sont rendus au Cap-Vert pour organiser et participer à cette réunion : Mme CarolynMedel-Añonuevo, directrice adjointe, Mme Bettina Bochynek, spécialiste principale du programme et MmeAngela Owusu-Boampong, spécialiste du programme.ParticipantsTrois messages clés sont ressortis de cette rencontre :1. Les pays de la région doivent faire la distinction entre les simples déclarations d’intention politique, etla véritable volonté transposée en action et reflétée dans des mécanismes de financement et de miseen œuvre.2. S’il existe un large consensus sur la direction à prendre, des stratégies opérationnelles et desrecommandations concrètes de politiques font défaut.3. Deux facteurs de réussite identifiés : la mobilisation de ressources financières et matérielles, et uneapproche intersectorielle.Un résultat décisif de cette réunion consiste en un cadre de lignes d’action pour la région. Tous les participantssont unanimes sur l’importance de mesures de suivi concrètes et solides pour piloter la concrétisation de cecadre au niveau des pays.Pour les dernières in<strong>for</strong>mations relatives aux activités CONFINTEA, prière de consulter notre PortailCONFINTEA3


Revitalisation de l’alphabétisation des adultes et des jeunes au NigériaDans le but d’analyser la mise en œuvre d’activités menées dans le cadre deprojets au cours de l’année 2012 et de développer un plan de travail pour 2013,l’<strong>UNESCO</strong> Abuja et la commission nigériane nationale pour l’alphabétisation àgrande échelle, l’enseignement aux adultes et l’éducation non <strong>for</strong>melle (NationalCommission <strong>for</strong> Mass Literacy, Adult and Non-Formal Education ou NMEC) ontorganisé une réunion les 27 et 28 novembre 2012 à Abuja, au Nigéria. Cetévénement a réuni environ 30 participants, notamment des responsables dugouvernement travaillant pour différentes entités comme le ministère de l’Éducation, la Commissiond’éducation de base universelle (Universal Basic Education Commission), la Commission nationale pourl’éducation nomadique (National Commission <strong>for</strong> Nomadic Education) et la commission nationale de l’<strong>UNESCO</strong>mais aussi des organisations non gouvernementales et des partenaires internationaux de développement.Outre la participation à cet ef<strong>for</strong>t de collaboration, l’<strong>UIL</strong> accueillera en 2013 dix chercheurs nigérians àHambourg, en Allemagne, afin de les aider à développer des projets et de rechercher des preuves visant àenrichir le projet général de revitalisation de l’alphabétisation des adultes et des jeunes. Cette initiative serafinancée par une subvention spéciale d’un montant de 50 000 euros accordée à l’<strong>UIL</strong> par l’ambassadeur duNigéria. Grâce à cette somme, les érudits nigérians pourront se pencher sur les défis à relever en matièred’alphabétisation.L’équipe de l’<strong>UNESCO</strong> en charge de l’organisation technique de la réunion menée par le directeur du bureaude l’<strong>UNESCO</strong> à Abuja était composée de spécialistes responsables du programme provenant du Siège del’<strong>UNESCO</strong>, de l’<strong>UNESCO</strong> BREDA, du Bureau de l’<strong>UNESCO</strong> à Abuja et de l’<strong>UIL</strong>. La réunion a été inaugurée par lesecrétaire d’État nigérian à l’Éducation, Nyesom Wike. Après la rencontre, il a également reçu les équipes del’<strong>UNESCO</strong> et de la NMEC afin de leur présenter les résultats obtenus et l’engagement du gouvernementnigérian pour relever les importants défis nationaux en matière d’alphabétisation. Au Nigéria, qui compteparmi les pays les plus peuplés au monde (E-9), 40 millions de jeunes et d’adultes sont analphabètes, selon lesestimations, et environ 10 millions d’enfants sont déscolarisés.En mai 2011, le gouvernement nigérian et l’<strong>UNESCO</strong> ont conclu un protocole d’accord dans le but de lancer unprojet de trois ans intitulé « Revitalisation de l’alphabétisation des adultes et des jeunes au Nigéria ».Ce projetest financé par un fonds-en-dépôt auto-bénéficiaire de 6,5 millions de dollars américains. Son principal objectifest de revitaliser l’alphabétisation des adultes et des jeunes au Nigéria tout en ren<strong>for</strong>çant l’engagement et lescapacités permettant d’optimiser et d’accélérer les ef<strong>for</strong>ts nationaux en matière d’alphabétisation. Suite à laréunion, un plan d’action a été développé pour l’année 2013 afin de fournir à l’ensemble des acteurs du projetune feuille de route précise en vue de revitaliser l’alphabétisation au Nigéria. La mise en œuvre des activitésplanifiées bénéficiera d’une aide technique de la part de l’équipe de l’<strong>UNESCO</strong>.Atelier sur les programmes pour l’emploi des jeunes AfricainsL’<strong>UIL</strong> a été invité à présenter son programme d’alphabétisation et de <strong>for</strong>mation auxcompétences pour la vie courante des jeunes vulnérables à l’Atelier régional 2012Développer les capacités à réaliser des programmes pour l’emploi des jeunesAfricains (2012 Regional Workshop on Enhancing Delivery Capacities of YouthEmployment Schemes in African countries). Répondant à l’appel du Cadre d’actionde Belém à traiter les besoins éducatifs des jeunes et des adultes dans un systèmeholistique et général d’apprentissage et d’éducation tout au long de la vie, l’<strong>UIL</strong> a entamé une démarche derecherche et de dialogue stratégique, en vue de perfectionner les capacités des États membres de l’<strong>UNESCO</strong> àréduire les obstacles à l’éducation de base rencontrés par les jeunes.L’Institut Africain de Développement, qui fait partie du Groupe de la Banque africaine de développement(BAfD), a organisé cet atelier de cinq jours à Lagos (Nigéria) pour un partage d’expériences dans le domaine del’emploi des jeunes en Afrique. Il a rassemblé une quarantaine de participants venus de divers pays ducontinent, tels que l’Égypte, le Ghana, le Kenya, le Libéria, le Nigéria et la Tanzanie, ainsi que des délégués duRéseau pour l’emploi des jeunes (YEN), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de la Fondationinternationale pour la jeunesse (IYF).Du 15 au 19 octobre 2012 ont été exposés des programmes et projets mis en place par des organismes privéset publics, organisations de la société civile et agences internationales, qui ont suscité des débats fructueux etdes perspectives de coopération. Les initiatives présentées visent toutes à améliorer de manière généralel’emploi des jeunes, mais traitent la question sous différentes perspectives et dans des contextes variés. MmeAnna Bernhardt de l’<strong>UIL</strong> a souligné la nécessité d’aborder les besoins éducatifs des jeunes et des adultes àpartir d’un système holistique et global d’apprentissage tout au long de la vie. Lors d’une session interactive detravail en groupes, les participants ont été éclairés sur les notions de l’alphabétisation entendue comme4


continuum d’apprentissage, des compétences pour la vie courante, et de l’apprentissage tout au long de la vie.L’atelier a donné lieu à une publication qui développe les principales questions relatives à la programmation età la réalisation d’initiatives de création d’emplois pour les jeunes en Afrique. L’<strong>UIL</strong> y a contribué par un articlequi propose différentes options pour aborder les besoins des jeunes vulnérables.Pour plus d’in<strong>for</strong>mations :Prospectus sur le travail de l’<strong>UIL</strong> dans le domaine de la jeunesse9e conférence annuelle Julius Nyerere sur l’éducation fondée sur le respect des droits fondamentaux etl’apprentissage tout au long de la vieCarolyn Medel-Anonuevo, directrice adjointe de l’<strong>UIL</strong>, expose la relation entreéducation et développement et le rôle des universités dans l’apprentissage tout aulong de la vie.L’équité et l’égalité dans l’éducation étaient au centre de la conférence annuelleJulius Nyerere donnée par Mme Medel-Anonuevo, directrice adjointe de l’<strong>UIL</strong>, le 10octobre à l’université du Cap Ouest (UWC, Afrique du Sud). Cet exposé a suscité undébat sur le rôle des universités dans l’apprentissage tout au long de la vie avec les étudiants et autresmembres de l’auditoire, auxquels s’est joint le président de l’université.Il s’agit de la neuvième conférence de ce type en mémoire de Julius Nyerere, ancien président de la Tanzanie.L’intervenante y a également abordé le rôle de l’éducation des adultes dans l’instauration de la démocratie, ens’inspirant des publications du président Nyerere.Un atelier d’une journée intitulé « Au-delà de Freire : dialogue féministe sur le pouvoir, la politique et lepossible » a précédé la conférence pour les participants de l’université et des organisations de la société civile.Plusieurs brèves présentations y ont alterné avec des discussions de groupe. Un fascicule résumant lesenseignements tirés de l’atelier sera publié ultérieurement.Article (en anglais) dans la revue du Cap Ouest The New AgeLa région arabeDéveloppement d’une culture d’apprentissage tout au long de la vie au Moyen-OrientLe Moyen-Orient adopte progressivement l’éducationdes adultes en tant qu’élément fondamental del’apprentissage tout au long de la vie. Afin d’améliorerl’éducation des adultes dans cette partie du monde,une conférence ayant pour thème « Réduction desécarts et création d’opportunités : l’éducation desadultes et l’apprentissage tout au long de la vie au Moyen-Orient » (Closing Gaps, Opening Opportunities:Adult Education and <strong>Lifelong</strong> <strong>Learning</strong> in the Middle East) a été organisée à Amman, en Jordanie, par lebureau régional du Moyen-Orient de l’Institut de coopération internationale de la Confédération allemandepour l’éducation des adultes (dvv international) du 27 au 29 novembre 2012.Cette conférence visait à utiliser l’éducation des adultes pour optimiser les opportunités d’emploi et dedéveloppement social, reconnaître les résultats obtenus en matière d’apprentissage des adultes et soutenir lesprestataires de services d’éducation pour les adultes.La conférence a réuni plus de 80 participants, notamment des responsables politiques jordaniens, syriens,libanais, palestiniens et égyptiens mais aussi des experts provenant des plus importants réseaux et institutionsà l’échelle internationale, régionale et nationale. La princesse Basma`Bint Talal, fondatrice du Fonds hachémitejordanien pour le développement humain, a inauguré la conférence.Lors de son discours, Madhu Singh, spécialiste responsable de programme à l’<strong>UIL</strong>, a émis la recommandationsuivante: « le développement de cadres de qualité permettant de reconnaître les résultats obtenus en matièred’éducation des adultes » doit être un élément fondamental des environnements de soutien à l’éducation desadultes. Par ailleurs, elle a présenté un bref historique des Lignes directrices de l’<strong>UNESCO</strong> pour lareconnaissance, la validation et l’accréditation de l’apprentissage in<strong>for</strong>mel et non <strong>for</strong>mel.L’<strong>UIL</strong> et le bureau régional de dvv au Moyen-Orient se sont engagés à poursuivre leur étroite collaboration àl’avenir. L’<strong>UIL</strong> planifiera d’autres réunions dans les pays arabes afin de mettre en œuvre les Lignes directricesde l’<strong>UNESCO</strong> pour la reconnaissance, la validation et l’accréditation de l'apprentissage in<strong>for</strong>mel et non <strong>for</strong>mel.5


Asie et PacifiqueRéunion consultative internationale pour l’établissement du Réseau <strong>UNESCO</strong> mondial des villes apprenantesà Hangzhou, en ChineDans le cadre de la conférence internationale sur les innovations en matièred’éducation qui s’est tenue en 2012 à Hangzhou, en Chine, l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pourl’apprentissage tout au long de la vie (<strong>UIL</strong>) a organisé, en étroite collaboration avec laCommission nationale chinoise pour l’<strong>UNESCO</strong> et la commission éducative du districtde Xiacheng de la ville d’Hangzhou, une réunion consultative internationale pourl’établissement du Réseau <strong>UNESCO</strong> mondial des villes apprenantes (<strong>UNESCO</strong> GLCN)les 28 et 29 novembre à Hangzhou. Parmi les participants à cette réunion figuraientdes représentants des partenaires fondateurs ou des partenaires susceptibles de financer la création del’<strong>UNESCO</strong> GLCN. L’<strong>UIL</strong> était également présent à la conférence par l’intermédiaire de son directeur, ArneCarlsen, qui a pris la parole afin d’exposer les objectifs et les opportunités des villes apprenantes et del’apprentissage tout au long de la vie.La réunion a permis de passer en revue les progrès réalisés au cours de la phase préparatoire de la création del’<strong>UNESCO</strong> GLCN, de clarifier les objectifs et les fonctions de l’<strong>UNESCO</strong> GLCN mais aussi de développer unefeuille de route et une stratégie de communication permettant de mettre en place l’<strong>UNESCO</strong> GLCN. Une largepart de cette réunion a été consacrée à des discussions sur l’ébauche d’un index pour l’<strong>UNESCO</strong> GLCNcontenant des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Ces discussions ont porté principalement sur la facilité degestion et d’application de l’index à l’ensemble des villes quel que soit leur degré de développement. Suite àces discussions, l’<strong>UIL</strong> affinera les indicateurs et organisera le pilotage de l’index dans un échantillon de villesréparties dans les différentes régions de l’<strong>UNESCO</strong>.Organisation d’une conférence sur l’apprentissage sans limites et le monde du travail en République deCoréeLa quatrième conférence internationale sur l’apprentissage tout au long de lavie, organisée par le National <strong>Institute</strong> <strong>for</strong> <strong>Lifelong</strong> Education (NILE), a eu lieu le22 novembre 2012 à Daejeon, en République de Corée. Cet événement s’esttenu la veille de la première Exposition sur l’apprentissage tout au long de la vie(<strong>Lifelong</strong> <strong>Learning</strong> Expo) organisée dans la même ville du 23 au 25 novembre.Après s’être occupé pendant les dix dernières années de l’organisation dufestival annuel de l’apprentissage tout au long de la vie (<strong>Lifelong</strong> <strong>Learning</strong>Festival), le NILE a décidé de changer la <strong>for</strong>mule. Cette année, il a donc mis sur pied une exposition afin decélébrer l’apprentissage tout au long de la vie et d’y sensibiliser l’opinion publique d’une manière plus <strong>for</strong>melleet à plus grande échelle. En effet, plus de 50 000 visiteurs sont venus découvrir l’exposition.Cette conférence avait pour objectif de discuter des méthodes permettant d’établir des liens significatifs entrel’apprentissage et le monde du travail. En écho au thème de la conférence « <strong>Learning</strong> Unlimited: <strong>Learning</strong> &the World of Work » (Apprendre sans limites : l’apprentissage et le monde du travail), l’<strong>UIL</strong> a donné uneprésentation sur les tendances identifiées dans ce domaine en Europe. D’autres experts ont égalementprésenté les tendances enregistrées en Amérique latine, en Scandinavie, en Chine, en Corée et au Japon.Pour en savoir plus sur la conférence, lisez les articles publiés à ce sujet dans le journal The Korea Herald :http://nwww.koreaherald.com/view.php?ud=20121122000827http://nwww.koreaherald.com/view.php?ud=20121121000720Indonésie : séminaire international sur les bonnes pratiques d’alphabétisation en langue maternelle etbasée sur les TICLe ministère indonésien de l’éducation et de la culture a invité deuxexperts en alphabétisation de l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pourl’apprentissage tout au long de la vie, ainsi que deux autres spécialistesdu siège de l’<strong>UNESCO</strong> et du bureau régional de l’<strong>UNESCO</strong> à Bangkok, àtitre de personnes ressources pour un séminaire international surl’amélioration de l’alphabétisation basée sur la langue maternelle et lesTIC, qui a eu lieu du 31 octobre au 3 novembre 2012 à Djakarta(Indonésie).Intitulé « Accroître l’inclusion et l’équité de l’alphabétisation numérique pour tous », ce séminaire était unemesure de suivi de la huitième réunion ministérielle d’examen de l’E-9 sur l’Éducation pour tous tenue en juin2010 à Abuja (Nigéria). Il a rassemblé une centaine de participants issus des pays suivants : Bangladesh,6


Cambodge, Égypte, Indonésie, Malaisie, Nigéria, Philippines, Thaïlande et Timor oriental, pour leur proposerun <strong>for</strong>um d’échange sur les expériences et pratiques innovantes.L’apport de l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie sur la mesure des compétencesdes apprenants adultes et celle de l’alphabétisme des adultes dans les contextes multilingues a préparé leterrain pour les discussions en groupes. Ces débats ont débouché sur des recommandations relatives à1. l’amélioration de la qualité de l’alphabétisation des adultes au moyen de programmes fondés sur lalangue maternelle,2. un accès élargi et équitable aux programmes d’alphabétisation basés sur les TIC pour les populationsdéfavorisées habitant des régions isolées, et3. l’amélioration de la qualité de l’alphabétisation des adultes à travers le perfectionnement descapacités et l’accréditation des prestataires d’alphabétisation.Les participants ont eu en outre plusieurs occasions de visiter des institutions communautairesd’apprentissage et d’autonomisation, telles que les centres communautaires de lecture, les structures « SmartHouse » (différentes activités sous un seul toit) et les salons éducatifs situés dans les grands centrescommerciaux du centre-ville de Djakarta, financés par le secteur privé au nom de la responsabilité sociale del’entreprise. Toutes ces structures éducatives accessibles au grand public sont équipées de bibliothèques, desalles de réunion, d’ordinateurs et d’accès gratuits à Internet. Les participants au séminaire international ontpar ailleurs assisté au festival annuel des centres communautaires de lecture, « Les Indonésiens lisent :accroître l’alphabétisme et développer le caractère », qui comptait cette année 74 stands d’exposition.Lors de plusieurs conférences de presse et d’un débat télévisé, les personnes ressources de l’<strong>UNESCO</strong> ont puexprimer leurs réflexions sur le thème du séminaire, et illustrer les résultats impressionnants que l’Indonésie aobtenus au cours des dernières années dans ses ef<strong>for</strong>ts pour rehausser ses taux d’alphabétisme.Universités ouvertes et ressources éducatives libres en AsieLa conférence annuelle de l’Association asiatique des universités ouvertes(AAOU) s’est déroulée du 16 au 18 octobre à Chiba (Japon), pour une assistancede plus de 300 présidents, administrateurs, enseignants et chercheursd’universités ouvertes. Ces dernières figurent parmi les plus importantsprestataires au monde d’opportunités d’apprentissage en éducation des adulteset <strong>for</strong>mation permanente. Un grand nombre de leurs apprenants adultes sontdes enseignants qualifiés à la recherche d’une <strong>for</strong>mation continue et deconnaissances dans un nouveau domaine, dans le but d’améliorer leursperspectives de carrière ou la qualité de leur enseignement. Les 52 universités ouvertes membres de l’AAOUdesservent une clientèle de plus de 12 millions d’apprenants, trois d’entre elles enregistrent plus de deuxmillions d’inscriptions chacune.La conférence portait cette année sur la question des ressources éducatives libres (REL). De nombreusesuniversités ouvertes d’Asie se sont déjà engagées dans cette voie, en plaçant des matériels d’apprentissagegratuitement en ligne, ainsi qu’en collectant et compilant les matériels d’accès gratuit en ligne. Ces pratiquesréduisent considérablement les frais pour les apprenants.Dans son discours d’orientation, M. Arne Carlsen, directeur de l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage toutau long de la vie (<strong>UIL</strong>), a abordé le rôle des universités ouvertes dans l’apprentissage tout au long de la vie pourtous, notamment en liaison avec l’inclusion et le développement durable. Il a mentionné la déclaration deParis sur les ressources éducatives libres, qui a été adoptée lors de la conférence mondiale sur ce thèmeorganisée en juin 2012 par l’<strong>UNESCO</strong> et le Commonwealth of <strong>Learning</strong>. Lors d’un autre discours-programme,Mme Asha Kanwar, présidente et directrice générale du Commonwealth of <strong>Learning</strong>, a signalé de nombreuxcas de ressources éducatives libres de diffusion mondiale. Elle a également évoqué les cours en ligne de masseen accès libre (Mass Online Open Courses, MOOCs), et présenté un exemple de ces cours impliquant plus de160 000 participants.En Chine, l’apprentissage tout au long de la vie met l’accent sur la <strong>for</strong>mation continue et les compétencesprofessionnellesLa Semaine nationale d’activités d’apprentissage tout au long de la vie pourtous, organisée sous le patronage du ministère chinois de l’Éducation, del’Association chinoise pour l’éducation des adultes et de la Commissionnationale chinoise pour l’<strong>UNESCO</strong> a été inaugurée le 11 octobre 2012 àChengdu, la capitale de la province du Sichuan dans l’ouest de la Chine. Lorsd’une cérémonie d’ouverture impressionnante à la salle de conférencesDacheng de Chengdu, organisée par le centre universitaire de Chengdu, une7


série d’initiatives des autorités chinoises pour soutenir l’apprentissage tout au long de la vie ont été lancées etdes récompenses ont été décernées à des individus et des institutions pour saluer leurs ef<strong>for</strong>ts de soutien à lapratique de l’apprentissage tout au long de la vie à l’échelle locale, provinciale et nationale. Les initiativesmentionnées étaient <strong>for</strong>tement orientées sur l’amélioration de la coopération entre les villes et les institutionsd’enseignement supérieur afin de donner accès à la <strong>for</strong>mation continue à un plus grand nombre d’apprenantspotentiels.Lors de son discours, Mme Lu Xin, ministre déléguée à l’Éducation du gouvernement chinois, a souligné que la<strong>for</strong>mation continue est un élément extrêmement important dans l’apprentissage tout au long de la vie, et joueun rôle crucial pour faire évoluer l’éducation vers un système moderne. Elle a également mis en reliefl’importance d’une mise en commun efficace des ressources des universités et des municipalités pouratteindre cet objectif. Elle a conclu en réitérant que la demande de <strong>for</strong>mation continue est évidente etlargement partagée, mais que les offres concrètes d’apprentissage doivent être ren<strong>for</strong>cées, et doiventrépondre à la demande avec créativité et en jetant un pont entre la <strong>for</strong>mation professionnelle initiale etl’enseignement supérieur.M. Werner Mauch, spécialiste de programmes de l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de lavie, a transmis à la Chine les félicitations de l’<strong>UNESCO</strong> pour les progrès réalisés avec la Semaine d’activitésd’apprentissage tout au long de la vie. Cette initiative, organisée en 2012 pour la huitième année consécutivedéjà, concerne plus de 530 villes, districts et départements dans 23 provinces chinoises. De plus, M. Mauch aapplaudi les ef<strong>for</strong>ts louables du gouvernement chinois pour la création d’une société apprenante en Chine.Apprentissage tout au long de la vie et migrationLe Gouvernement des Philippines avait invité en septembre2011 à Manille des concitoyens émigrés dans le monde entier.Cette réunion avait débouché sur la création du Conseilmondial de la diaspora philippine (Global Filipino DiasporaCouncil, GFDC) et sur la recommandation d’organiser desréunions régionales. Dans cet esprit, la première conférencedes Philippins d’Europe, Diaspora-to-Dialogue (D2D) Conference (La diaspora en dialogue) a été organisée du27 au 29 septembre 2012 conjointement par le Gouvernement des Philippines (ambassade des Philippines àRome et Commission des Philippins de l’étranger), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), laVille de Rome et plusieurs associations de migrants.Cette conférence tenue pour quelque 200 participants avait pour objectifs :1. fournir aux migrants les capacités de se développer à travers un <strong>for</strong>um des associations européennesd’immigrés philippins pour un échange sur les questions politiques, socioéconomiques, d’intégrationculturelle et de réintégration dans les pays d’accueil et aux Philippines ;2. organiser un processus permettant d’identifier au mieux les thèmes généraux et spécifiques deniveau local, régional et mondial, en vue de contribuer au programme thématique du Conseil mondial2013 de la diaspora philippine.L’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie (<strong>UIL</strong>) y a été représenté par sa directriceadjointe, Mme Carolyn Medel-Anonuevo, qui est intervenue en plénière sur le thème de la migrationinternationale et de l’apprentissage tout au long de la vie, et a animé un atelier sur l’identification des besoinséducatifs des migrants et de leurs familles.La conférence s’est clôturée par l’adoption d’une déclaration qui sera soumise au président de la Républiquedes Philippines (anglais). De nombreux éléments dans ces recommandations soulignent la nécessité de créerdes opportunités variées d’éducation et d’apprentissage pour les migrants.In<strong>for</strong>mations plus détaillées sur le site D2DEurope et Amérique du NordReconnaître les acquis de l’expérience au niveau paneuropéenL’Europe connaît actuellement des bouleversements démographiques ettechnologiques, et devra en conséquence adapter son système d’enseignementsupérieur. Les méthodes de reconnaissance des acquis de l’expérience revêtent uneimportance croissante, et devront être compatibles entre les différents payseuropéens.Dans ce contexte, l’association européenne des institutions d’enseignement supérieur(European Association of Institutions in Higher Education, EURASHE), en coopération avec le réseau européende RAE (European RPL Network, ERPLN), le ministère tchèque de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports8


(MŠMT) et l’association tchèque des établissements d’enseignement supérieur (CASPHE), ont organisé àPrague les 13 et 14 décembre 2012 le séminaire annuel d’apprentissage tout au long de la vie EURASHE en leconsacrant à la RAE. Il était intitulé « La RAE : passerelles flexibles au sein de l’enseignement supérieur » et aattiré plus de 50 participants issus d’universités étrangères ainsi que d’organisations tchèques et européennes.M. Jin Yang, spécialiste principal du programme à l’<strong>UIL</strong>, est intervenu sur l’intérêt pour l’enseignementsupérieur des Lignes directrices de l’<strong>UNESCO</strong> pour la reconnaissance, la validation et l’accréditation (RVA) desacquis de l’apprentissage non <strong>for</strong>mel et in<strong>for</strong>mel. M. Yang a concentré son discours sur les principes et lesmécanismes concrets nécessaires pour intégrer la RVA dans les politiques d’enseignement supérieur.Ce séminaire avait pour objectifs de conscientiser les parties prenantes à l’importance de la RAE, d’échangersur les méthodes permettant d’intégrer la RAE dans les politiques et de créer des partenariats au sein del’association EURASHE et du réseau européen ERPLNEn résumé, cette rencontre a démontré que la RAE est largement acceptée dans les systèmes d’enseignementsupérieur d’Europe, mais que des défis subsistent. Parmi les questions centrales débattues sur la qualitéfigurent la définition de critères appropriés d’évaluation pour intégrer la très grande variété d’apprentissagesantérieurs, l’in<strong>for</strong>mation et l’orientation des apprenants permanents, ainsi que l’imputabilité des autoritéschargées de la reconnaissance.Adéquation entre les besoins et les compétences sur le marché du travailEn vue de sensibiliser à l’importance des Lignes directrices de l’<strong>UNESCO</strong> pour lareconnaissance, la validation et l’accréditation (RVA) des acquis de l’apprentissagenon <strong>for</strong>mel et in<strong>for</strong>mel, les coordinateurs du projet Back to Work (Retour au travail)ont invité l’<strong>UIL</strong> à participer à la conférence internationale tenue les 7 et 8 décembredernier à Thessalonique (Grèce), intitulée Le rôle de la validation des compétencesdans l’orientation professionnelle des adultes. Elle a eu lieu dans le contexte duprojet européen sur les services d’orientation des migrants, financé dans le cadre des projets de transfertd’innovation de Leonardo da Vinci. Sept organismes de pays européens (Allemagne, Bulgarie, Danemark,Grèce, Roumanie et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) ont organisé cette conférencedans le but de faciliter une meilleure adéquation entre les besoins et les compétences sur le marché du travail.Elle a réuni une soixantaine de participants, dont des représentants d’établissements d’enseignementsupérieur, d’organisations œuvrant pour les migrants, des conseillers en emploi et des praticiens del’éducation des adultes, avec l’objectif de partager des techniques et des bonnes pratiques, et de ren<strong>for</strong>cer lescapacités des praticiens à appliquer les systèmes de RVA. Après l’allocution de bienvenue de Mme SimonaSava, Raúl Valdés-Cotera, spécialiste du programme à l’<strong>UIL</strong>, est intervenu sur les Lignes directrices de l’<strong>UNESCO</strong>pour la RVA et sur les tendances mondiales de l’emploi au XXIe siècle. Les autres présentations comprenaientune étude de cas sur les enjeux et défis lors de l’application des cadres de validation en Grèce, exposée parMagda Trantallidi du secrétariat général grec pour l’apprentissage tout au long de la vie.L’assemblée a tiré les principales conclusions suivantes : La crise de la dette en Europe a des conséquences significatives sur les marchés du travail, lavalidation et la reconnaissance n’aident pas toujours à trouver un emploi.1. La somme facturée actuellement aux apprenants pour une certification (environ 250 euros) doit êtrerévisée et débattue, compte tenu notamment des conditions économiques et politiques actuelles.2. La reconnaissance, la validation et l’accréditation des acquis de l’apprentissage dans toutes lessituations et selon toutes les modalités constituent des atouts décisifs pour réduire la pauvreté, créerdes emplois et garantir l’inclusion sociale.Pour plus d’in<strong>for</strong>mations :Site de la conférence Back to Work (en anglais)Présentation de M. Valdes (PDF en anglais) :Lignes directrices de l’<strong>UNESCO</strong> pour la reconnaissance, la validation et l’accréditation des acquis del’apprentissage non <strong>for</strong>mel et in<strong>for</strong>melUne éducation à impact durableIl est notoire que l’éducation est difficile à mesurer, car de nombreux processus etrésultats ne sont guère quantifiables. Les évaluations quantitatives se limitent souventà la question de l’accès, excluant l’aspect qualitatif de l’apprentissage réel. Dans le butannoncé d’accroître l’efficacité de l’éducation en soutenant les objectifs dedéveloppement, le ministère fédéral allemand pour la Coopération économique et leDéveloppement (BMZ, Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit undEntwicklung) a accueilli le 5 décembre 2012 à Berlin une conférence internationale9


intitulée Education with Impact (une éducation à impact durable). Les participants étaient issus d’une grandevariété d’organismes allemands et étrangers du domaine du développement et de l’éducation.Cette conférence a été inaugurée en plénière par Hans-Jürgen Beerfeltz, secrétaire d’État au ministère BMZ,qui a souligné l’importance de l’éducation pour le développement, et mentionné que pour l’Allemagne, « il estparticulièrement important non seulement d’étendre son soutien en faveur de l’éducation, mais aussi degarantir que ce soutien soit aussi efficace que possible ».Les participants se sont ensuite répartis en quatre ateliers pour examiner les questions suivantes : Dans quelle mesure pouvons-nous garantir l’efficacité dans l’éducation de la petite enfance,l’enseignement primaire et secondaire, dans l’éducation et la <strong>for</strong>mation des adultes ? Mme CarolynMedel-Añonuevo, directrice adjointe de l’<strong>UIL</strong>, a participé à ce <strong>for</strong>um et est intervenue sur l’éducationdes adultes et sur l’importance de documenter les résultats de l’apprentissage. Elle s’est référée àCONFINTEA VI et aux points prioritaires énoncés dans le Cadre d’action de Belém, notammentl’importance de considérer l’alphabétisation comme un cadre pour l’apprentissage ultérieur, et lanécessité de reconnaissance, de validation et d’accréditation. Dans quelle mesure pouvons-nous garantir l’efficacité dans la <strong>for</strong>mation professionnelle etl’enseignement universitaire ? Un groupe de travail inter-agences comptant des délégués de laFondation européenne pour la <strong>for</strong>mation (ETF), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et del’<strong>UNESCO</strong> ont donné une présentation sur l’analyse factuelle des indicateurs de l’enseignement et dela <strong>for</strong>mation techniques et professionnels (EFTP). Dans quelle mesure les objectifs et indicateurs actuels permettent-ils de ren<strong>for</strong>cer l’efficacité dans lesecteur éducatif ? Albert Motivans de l’Institut de statistique de l’<strong>UNESCO</strong> a développé lesenseignements tirés du suivi des progrès éducatifs ainsi que l’importance d’indicateurs au niveaunational. Comment utiliser les résultats des évaluations de sorte à accroître l’efficacité pour soutenirl’éducation ? Mme Karen Langer de dvv international a rendu compte de l’évaluation desprogrammes d’éducation des adultes en Afghanistan.Pour plus d’in<strong>for</strong>mations sur la conférence Education with Impact, et des liens vers toutes les présentationsdes ateliers : http://www.education-with-impact.de/site/en/Conférence internationale pour la promotion de l’enseignement du calcul à BerlinUne conférence internationale sur l’enseignement du calcul a été organisée parl’Association allemande de coopération (Deutsche Gesellschaft für InternationaleZusammenarbeit, GIZ) et accueillie par le Partenariat mondial pour l’Éducation(PME) et le ministère fédéral allemand pour la Coopération économique et leDéveloppement (BMZ) les 3 et 4 décembre à Berlin. Cet événement a été conçupour explorer l’enseignement du calcul en tant que sujet montant dans leprogramme de l’Éducation pour tous (EPT) et pour débattre des possibilités decréation d’un mouvement en faveur de l’enseignement du calcul. Cette conférence a rassemblé quelque 60spécialistes et chercheurs, donateurs bilatéraux et multilatéraux, organismes de mise en œuvre, représentantsde ministères de l’Éducation, organisations non gouvernementales et de la société civile ainsi que du secteurprivé.Le débat s’est avant tout intéressé au calcul dans les niveaux préscolaires et les premières années del’éducation <strong>for</strong>melle, mais l’intervenant principal, M. Chavan (Pratham, Inde), lauréat du prix WISE 2012, aégalement souligné l’importance de l’enseignement du calcul pour les jeunes et les adultes. Des panélistesprovenant du Département pour le développement international (DFID) du Royaume-Uni, de l’Agencejaponaise de coopération internationale (JICA), de l’Agence canadienne de développement international(ACDI), de la GIZ, Save the Children et de plusieurs institutions universitaires ont partagé leurs idées sur lesactivités en cours, sur les leçons apprises et sur les bonnes pratiques en matière d’enseignement du calculdans différents contextes, notamment dans le cadre de l’école et en-dehors de l’école, ainsi que dans lessituations de fragilité.La conférence a constitué des groupes pour plusieurs séances approfondies sur1. le développement dans les petites classes et le calcul2. l’évaluation des résultats d’apprentissage et le calcul3. l’apprentissage mobile et le calcul, et4. les synergies et leçons apprises de l’alphabétisation : comment accélérer l’enseignement du calcul.L’<strong>UIL</strong> a participé au quatrième groupe de travail, qui a élaboré un ensemble de recommandations concernantla définition d’objectifs, la mise en route d’actions et la création d’une communauté de pratique pour10


promouvoir l’enseignement du calcul. La conférence a eu pour résultat plusieurs recommandations concrètespour les prochaines étapes qui contribueront à ren<strong>for</strong>cer l’importance du calcul dans le programme de l’EPT.L’éducation des adultes : une professionLe quinzième <strong>for</strong>um DIE sur la profession d’éducateur pour adultes(Fifteenth DIE Forum on Adult Education as a Profession) s’est tenu les 3 et 4décembre 2012 à Bonn, en Allemagne. Il a été organisé par l’Institutallemand pour l’éducation des adultes – centre de Leibniz pourl’apprentissage tout au long de la vie, appelé en allemand DIE (Deutsches Institut für Erwachsenenbildung –Leibniz-Zentrum für Lebenslanges Lernen). Pendant deux jours, cette conférence a réuni plus de 150participants, notamment des experts internationaux provenant de l’Afrique du Sud, de l’ancienne républiqueyougoslave de Macédoine, de Biélorussie, de Bosnie-et-Herzégovine, de l’Équateur, de l’Inde, du Maroc et deSerbie et qui travaillent dans le domaine de l’éducation des adultes.Le <strong>for</strong>um a essentiellement consisté en sept ateliers qui ont abordé les problèmes rencontrés par leséducateurs pour adultes en Allemagne et en Autriche dans les domaines suivants :1. les conditions de travail ;2. la <strong>for</strong>mation professionnelle continue ;3. les qualifications requises ;4. les cadres des compétences clés ;5. la gestion de la qualité ;6. les défis rencontrés par la nouvelle génération d’éducateurs pour adultes;7. l’apprentissage <strong>for</strong>mel et in<strong>for</strong>mel.Par ailleurs, la DIE, la confédération allemande pour l’éducation des adultes (dvv international) et l’<strong>UIL</strong> ontorganisé un atelier spécial intitulé « Curriculum GlobALE » (programme d’études GlobALE). (L’acronyme ALEsignifie « Adult <strong>Learning</strong> and Education » ou apprentissage et éducation des adultes.) Au cours de cet atelier, leprogramme d’études GlobALE a été présenté aux experts internationaux provenant de pays émergents et endéveloppement. Ensuite, ces derniers ont été invités à faire part de leurs commentaires.Le cadre de référence commun vise à aider les prestataires de services d’éducation pour les adultes et leséducateurs pour adultes du monde entier à concevoir et à mettre en œuvre leurs programmes de <strong>for</strong>mation.Ce cadre a également pour objectif de favoriser un échange des connaissances et une compréhensionmutuelle entre les éducateurs pour adultes du monde entier.Il comprend une introduction, un programme d’études composé de cinq modules, des éléments dedéveloppement d’un cours, un concept de <strong>for</strong>mation et une présentation générale des meilleures pratiquesprovenant d’Autriche et de Suisse.Une deuxième ébauche du programme d’études GlobALE devrait être rédigée en 2013. Elle intègrera lescommentaires des participants au <strong>for</strong>um. Le programme d’études GlobALE fera l’objet d’un projet pilote en2013. À cette fin, une équipe éditoriale a déjà été constituée. Une conférence de suivi devrait être organiséeen 2014 afin d'analyser les leçons tirées du projet.Pour en savoir plus sur le <strong>for</strong>um, consultez le site Web suivant (disponible en allemand)Ébauche du programme d’études GlobALEPromouvoir l’apprentissage communautaire en TurquieLa Turquie a réalisé d’importants progrès en vue de ses objectifs nationaux dedéveloppement pour 2023, qui comprennent la réduction des inégalités entre lessexes face à l’éducation et la desserte des groupes défavorisés de la population. Lesactivités d’éducation non <strong>for</strong>melle en particulier sont insuffisamment reflétées dansles statistiques officielles. Pour remédier à cette lacune, le ministère turc de la Familleet des Politiques sociales a organisé les 19 et 20 novembre 2012 à Ankara un ateliersur les indicateurs et les statistiques de l’éducation, avec le concours de la Divisionpour l’égalité des genres de l’<strong>UNESCO</strong>, l’Institut de statistique de l’<strong>UNESCO</strong> et l’Institutde l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie.Cet atelier a étudié les progrès réalisés en Turquie en vue de réduire le fossé desinégalités éducatives entre les sexes et d’accès à l’éducation, ainsi que l’importance de mesurer la qualité del’éducation, notamment le rôle des données et des indicateurs afférents. La rencontre a été une excellenteoccasion tant pour l’<strong>UNESCO</strong> que pour les fonctionnaires turcs d’expliquer leurs systèmes respectifs decollecte, d’interprétation et de classement des données. M. Jin Yang, spécialiste principal du programme àl’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie, a prononcé le premier jour une interventionintitulée « Un cadre pour le répertoire mondial des villes apprenantes », en signalant les caractéristiques11


communes aux indicateurs de réussite (ambitieux mais réalisable, essentiel, facile à mesurer, pertinent,explicite et compréhensible, valable et fiable). M. Yang a par ailleurs énuméré les étapes préparatoires à lacréation d’une ville apprenante, ainsi que les bienfaits pour les apprenants et pour l’ensemble de la société.La Division pour l’égalité des genres de l’<strong>UNESCO</strong> et l’<strong>UIL</strong> se sont engagés à coopérer ultérieurement avec leministère turc de la Famille et des Politiques sociales, pour contribuer à organiser un atelier de ren<strong>for</strong>cementdes capacités à établir des systèmes d’apprentissage tout au long de la vie en Turquie.Promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie en TurquieAvec le soutien financier de l’Union européenne, la Turquie réalise actuellementun projet d’assistance technique pour la promotion de l’apprentissage tout aulong de la vie. Les objectifs de ce projet sont ambitieux. Il s’agit en effetd’instaurer un cadre institutionnel d’apprentissage tout au long de la vie dans lepays, aligné sur les pratiques de l’UE, en valorisant toutes les <strong>for</strong>mesd’apprentissage, pour améliorer l’accès des individus à l’éducation, ce qui parricochet engendrera une main-d’œuvre plus qualifiée.Une conférence internationale sur l’apprentissage tout au long de la vie a été organisée du 13 au 15 novembre2012 à Istanbul avec les objectifs suivants : conscientiser le public à ce projet, ren<strong>for</strong>cer les capacités desinstitutions concernées, promouvoir l’approche d’apprentissage tout au long de la vie sur la base des pratiquesde l’UE, enfin fournir l’opportunité d’échanger sur les méthodes innovantes d’apprentissage, les économies dusavoir, l’approche de la reconnaissance des acquis de l’expérience, ainsi que sur les services d’in<strong>for</strong>mation etd’orientation.Quatre sessions plénières <strong>for</strong>maient le cœur de cette conférence et portaient sur les approchesd’apprentissage tout au long de la vie, la reconnaissance des acquis de l’expérience, l’orientation etl’employabilité tout au long de la vie, enfin les techniques et méthodes innovantes d’apprentissage. M. JinYang, spécialiste principal du programme à l’<strong>UIL</strong>, y a prononcé un discours sur « Les villes apprenantes etl’apprentissage tout au long de la vie », partant des concepts d’éducation permanente et de sociétéapprenante, tels qu’ils furent introduits dans Apprendre à être (Faure) et dans L’apprentissage : un trésor estcaché dedans (Delors).M. Mustafa Kemal Biçerli, directeur général de l’apprentissage tout au long de la vie au ministère turc del’Éducation nationale, a affirmé son soutien à l’initiative de l’<strong>UNESCO</strong> concernant un réseau mondial des villesapprenantes, et s’est engagé à inclure la création de villes apprenantes dans la stratégie nationaled’apprentissage tout au long de la vie.Financement de l’éducation des adultes en EuropeUne équipe d’experts a présenté le 7 novembre au groupe de travail thématique de laCommission européenne sur le financement de l’éducation des adultes, dont font partiedes spécialistes de l’<strong>UIL</strong>, les résultats intermédiaires de son étude.L’équipe se trouve encore dans la phase d’analyse des données et des principauxrésultats, qui porte sur l’hétérogénéité du secteur de l’éducation et de la <strong>for</strong>mation desadultes, la disponibilité des chiffres sur la participation et la taille des populations, ainsi que sur lacomparabilité des données et résultats. Ces résultats intermédiaires peuvent se résumer en quatre points :1. Presque tous les pays qui enregistrent des taux faibles de participation ont des structures pluscentralisées.2. Les pays à revenus élevés semblent appliquer davantage de mécanismes financiers et enregistrer destaux de participation plus élevés.3. Les instruments de financement individuel semblent plus concluants que ceux mis en œuvre enentreprise.4. Les aides fiscales ont un effet positif sur la participation.Les délégués de l’<strong>UIL</strong> et les représentants de pays ont entamé l’analyse de ces résultats provisoires. Ils en ontconclu qu’il importe de différencier programmes professionnels et non professionnels, tout en soulignant queles bénéfices de l’éducation et de la <strong>for</strong>mation des adultes ne s’expriment pas seulement en avantageséconomiques, mais aussi en termes de démocratie, de paix et de santé. Ils ont en outre constaté qu’il estdécisif de mieux identifier les groupes cibles et d’améliorer les mécanismes permettant d’inclure les personnesles plus vulnérables.Les conclusions de cette étude seront présentées en décembre 2012.12


Apprentissage et éducation des adultes : pleins feux sur les investissementsIl est essentiel que les Etats membres de l’UE coopèrent pour développer dessystèmes efficaces d’éducation et de <strong>for</strong>mation. Depuis 2009, l’instrumentdont dispose la Commission européenne pour réaliser cette coopération est leCadre stratégique pour la coopération européenne dans le domaine del'éducation et de la <strong>for</strong>mation («Éducation et <strong>for</strong>mation 2020»), qui inscritl’apprentissage tout au long de la vie au cœur de sa stratégie avec commeélément central l’éducation des adultes.Du 11 au 13 décembre, la Commission européenne et le Centre européen pour le développement de la<strong>for</strong>mation professionnelle (CEDEFOP) ont organisé une conférence sur le financement de l’éducation desadultes intitulée « Apprentissage et éducation des adultes : pleins feux sur les investissements ». Cetteconférence a rassemblé 150 participants de toute l’Europe, qui ont débattu des questions et méthodes definancement de l’éducation des adultes. Alors que les présentations et discussions en panels se sontconcentrées sur l’économie pratique de l’éducation des adultes, et en particulier sur l’enseignement et la<strong>for</strong>mation professionnels, la directrice adjointe de l’<strong>UIL</strong>, Mme Carolyn Medel-Añonuevo a présenté uneperspective holistique de l’apprentissage et de l’éducation des adultes éclairant l’approche fondée sur lesdroits de l’homme que l’<strong>UNESCO</strong> adopte en matière d’éducation.Pour un accès équitable à l’enseignement supérieur – un défi à l’apprentissage tout au long de la vieLe projet EquNET est une initiative indépendante de recherche et de réseautage,qui avait pour but de recenser l’accès à l’enseignement supérieur pour lesgroupes d’apprenants marginalisés et non traditionnels selon le principed’équité. Financée par la Commission européenne, cette initiative a été menéepar le réseau MENON basé à Bruxelles et sept autres organisationsinternationales et instituts de recherche.La conférence de clôture du projet s’est tenue le 7 novembre 2012 à Bruxellespour une cinquantaine de chercheurs, décideurs et praticiens, dont un déléguéde l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie, actifs dans le domaine de la recherche etdes politiques en matière d’équité dans l’enseignement supérieur. À partir d’études réalisées au cours destrois dernières années, le groupe de recherche a présenté les principaux résultats de leur analyse sur l’accès decertains groupes à l’enseignement supérieur. Ces résultats seront publiés dans une série de trois rapports sousle titre Evolving diversity (1-3) (Diversité en mutation). Les deux premiers rapports exposent l’accès et laparticipation des apprenants en fonction de leurs conditions socioéconomiques et de leur statut de migrants,le troisième approfondit l’accès à l’enseignement supérieur dans une perspective d’apprentissage tout au longde la vie, en particulier des apprenants adultes. Ce rapport final sera disponible fin 2012.Les débats ont fait clairement ressortir la nécessité d’œuvrer en faveur d’une élaboration plus générale duconcept d’apprentissage tout au long de la vie dans l’optique de l’enseignement supérieur, et d’aider lesuniversités à s’ouvrir aux apprenants non traditionnels, en vue de combler le fossé existant entre politiques etpratiques institutionnelles.Pour plus d’in<strong>for</strong>mations sur le projet EquNet et le séminaire de clôture, consulter le site :http://www.equnet.info/final-semina/Reconnaissance des acquis au CanadaL’Association canadienne pour la reconnaissance des acquis (CAPLA) a organisédu 22 au 24 octobre à Halifax (Canada) une conférence décisive : «Reconnaissons l’apprentissage et les compétences : Fortifions la main-d’oeuvred’aujourd’hui pour évoluer vers des lendemains meilleurs ».Ce congrès a attiré 250 participants, en majorité intervenants dans des domainesvariés : politiques publiques, développement des ressources humaines,intégration des immigrants, certification professionnelle et réglementaire,évolution de carrière, aiguillage professionnel et évaluation des titres étrangers.Après son allocution de bienvenue, Marilyn More, ministre de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse, a remis lesprix de reconnaissance des acquis aux lauréats de 2012. Dans son discours d’introduction, elle a plaidéénergiquement en faveur de la reconnaissance, la validation et l’accréditation (RVA) des acquis. Lors de sonintervention, Len Jillard, vice-président principal responsable des restaurants McDonald’s chez Canada Limited,a lui aussi <strong>for</strong>tement recommandé la RVA, en se référant à la politique en matière de ressources humaines13


chez McDonald’s, grande entreprise multinationale comptant un effectif de plus d’un million de personnesdans le monde.Arne Carlsen, directeur de l’<strong>UIL</strong>, a présenté les nouvelles Lignes directrices de l’<strong>UNESCO</strong> pour lareconnaissance, la validation et l’accréditation des acquis de l’apprentissage non <strong>for</strong>mel et in<strong>for</strong>mel, qui ontété particulièrement bien accueillies par les praticiens nord-américains présents. M. Carlsen a développé endétail « L’éducation avant tout », la nouvelle initiative éducative lancée par le Secrétaire général des NationsUnies, ainsi que la disparité entre l’acquisition de compétences et les besoins de subsistance. Des études decas tirées d’Afrique du Sud, du Canada et d’Irlande ont été débattues lors d’une conférence en ligne sur lescadres nationaux de qualifications et les systèmes d’apprentissage tout au long de la vie en rapport aux Lignesdirectrices de l’<strong>UNESCO</strong>.Anticiper l’apprentissage des adultes pour remédier à l’inadéquation des compétencesL’<strong>UIL</strong> a été invité à participer à la Réunion européenne de haut niveau surl’anticipation des compétences dans l’apprentissage des adultes (EMSAAL),tenue du 12 au 14 septembre 2012 à Turin (Italie). Le projet EMSAAL vise àcréer un <strong>for</strong>um pour échanger les connaissances et découvriréventuellement de nouvelles approches. Cette réunion avait pour butd’identifier les mécanismes qui permettent une anticipation efficace descompétences nécessaires chez la main-d’œuvre adulte, ainsi que lesmoyens de faire remonter l’in<strong>for</strong>mation pertinente vers la conception dessystèmes d’apprentissage des adultes.Cette réunion de trois jours a débouché sur une série de recommandations que chaque pays reprendra à soncompte et qui consistent à coordonner de manière efficace l’implication des divers intervenants, adapter lessystèmes d’apprentissage des adultes pour les aligner sur les besoins en main-d’œuvre et créer des banquesde données nationales sur la recherche en apprentissage des adultes.Les discussions qui ont eu lieu pendant la réunion, donneront lieu à un rapport succinct qui systématisera lestravaux de recherche présentés, restituera l’essentiel des débats et exposera les approches préconisées et lesrecommandations émises. Mme Angela Owusu-Boampong a représenté l’<strong>UIL</strong> à cette réunion et y a coordonnéune séance de travail sur « l’analyse coûts-bénéfices dans l’éducation des adultes ».La réunion EMSAAL a été organisée par le Centre international de <strong>for</strong>mation (CIF) de l’OrganisationInternationale du Travail (OIT) et parrainée dans le cadre des mesures d’accompagnement du programmeGrundtvig. Elle a rassemblé plus de 85 participants venus de 27 pays d’Europe, dont des décideurs et desreprésentants d’institutions nationales de <strong>for</strong>mation professionnelle, d’établissements publics et privés del’éducation des adultes, d’observatoires du marché du travail et d’universités.Pour plus d’in<strong>for</strong>mations : http://emsaal.itcilo.org/Amérique latine et CaraïbesInauguration prochaine de l’Observatoire de l’éducation des jeunes et des adultes en Amériquelatine/CaraïbesL’<strong>UIL</strong> ainsi que l’Institut national mexicain pour l’éducation desadultes (INEA), le bureau de l’<strong>UNESCO</strong> du Mexique et le bureaumexicain de l’Organisation des États ibéro-américains pourl’Éducation, la Science et la Culture (OEI) ont participé du 14 au 16novembre 2012 à Mexico à une session de travail, en vue préparerle lancement du site Internet de l’Observatoire. Ce dernier s’inscritdans le suivi de CONFINTEA VI pour la région Amérique latine/Caraïbes.Les principales fonctions de l’Observatoire ont été définies lors de cette session :1. Collecter et diffuser l’in<strong>for</strong>mation objective, fiable et pertinente sur la situation et les progrès del’éducation des jeunes et des adultes dans la région.2. Procéder au suivi des politiques publiques en matière d’éducation des jeunes et des adultes dans larégion.3. Élaborer un réservoir de données en vue d’études comparatives.L’Observatoire contribuera en outreà instaurer et ren<strong>for</strong>cer les liens entre les divers systèmes d’in<strong>for</strong>mation sur l’éducation des jeunes et14


des adultes dans la région, et à promouvoir les échanges entre pays, chercheurs, universitaires etparticipants concernés.Les semaines à venir seront consacrées à rassembler les données qui seront téléchargées sur le site par lespartenaires. L’inauguration est prévue pour janvier 2013, date qui coïncide avec la réunion du Projet éducatifrégional en Amérique latine/Caraïbes (PRELAC).TransrégionalPrésentation du Rapport mondial de suivi à OsloChaque année est publiée une édition du Rapport mondial de suivi surl’Éducation pour tous (EFA GMR), qui est consacrée à un aspect spécifique dudomaine éducatif. Chacun de ces rapports est l’occasion de recenser lesprogrès réalisés, tout en approfondissant les perspectives sur un thèmeprioritaire. Les conclusions tirées sont présentées dans le cadre d’événementsorganisés à travers le monde, qui attirent l’attention internationale surl’importance du programme de l’Éducation pour tous, en diffusant le messageà des publics variés et à des partenaires potentiels. Le thème du Rapport 2012 s’intitule « Jeunes etcompétences : l’éducation au travail ».Le Rapport 2012 a été présenté officiellement du 17 au 19 octobre dernier à Oslo (Norvège) lors d’unséminaire international portant sur « les jeunes, les compétences et le travail », organisé conjointement par leministère norvégien de l’Éducation, l’agence norvégienne pour la coopération au développement, laCommission nationale norvégienne pour l’<strong>UNESCO</strong>, l’université d’Oslo et le conseil norvégien pour les réfugiés.Madame Carolyn Medel-Añonuevo, directrice adjointe de l’<strong>UIL</strong>, a assisté à ce séminaire et y est intervenue surles moyens de « Garantir des opportunités d’apprentissage aux jeunes marginalisés », à partir d’une étuderéalisée avec l’agence canadienne de développement international.Ce dernier Rapport mondial de suivi sur l’Éducation pour tous attire l’attention sur les nombreux jeunesdéfavorisés, qui dans le monde entier quittent l’école sans avoir acquis les compétences nécessaires pourtrouver un emploi approprié et s’adapter à la société. Au-delà du malaise chez chacun de ces jeunes, cet échecà les desservir a des conséquences négatives sur la croissance économique et sur la société dans sonensemble. Outre la présentation des conclusions du Rapport, la réunion Jeunes, Compétences et Travail d’Osloa proposé des interventions sur les partenariats publics-privés dans le domaine de l’éducation et de la<strong>for</strong>mation, sur le développement durable relié à l’éducation des jeunes, ainsi que des études de cas duBangladesh et de l’Ouganda.Plus d’in<strong>for</strong>mations sur le Rapport mondial de suivi sur l’Éducation pour tousPlus d’in<strong>for</strong>mations sur la présentation officielle du Rapport à Oslo (PDF, en anglais)Éducation : Trans<strong>for</strong>mer les problèmes des jeunes en solutionsL’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie a participéau Forum des politiques éducatives « Les jeunes, acteurs du changementsocial : ensemble, planifions l’éducation », coorganisé par l’Institutinternational de planification de l’éducation de l’<strong>UNESCO</strong> et diverspartenaires. Ce <strong>for</strong>um a eu lieu du 16 au 18 octobre 2012 au siège del’<strong>UNESCO</strong> à Paris.Des personnes de tous horizons – ministres, chercheurs, représentants desjeunes et spécialistes en développement de l’éducation – ont participé auxdébats gravitant autour de trois thèmes principaux :1. Les jeunes, l’éducation et la consolidation de la paix2. L’engagement civique des jeunes dans l’éducation non <strong>for</strong>melle3. La transition des jeunes de l’école vers le monde du travail dans le bassin méditerranéenL’enseignement principal que l’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au long de la vie a tiré de cetterencontre réside dans la réaffirmation du rôle crucial de l’éducation non <strong>for</strong>melle proposée dans lesétablissements scolaires pour les jeunes, mais bien plus encore pour les jeunes adultes hommes et femmes quin’ont pu terminer leur éducation de base. Ces derniers doivent accéder d’urgence à l’alphabétisation et àl’acquisition de compétences pour accroître leurs chances dans un avenir viable. Un autre élément à intégrerdans la prochaine stratégie à moyen terme de l’<strong>UIL</strong> consiste à engager les jeunes dans des voies plus efficacesafin de trans<strong>for</strong>mer leurs problèmes en solutions.Si vous êtes intéressé/e par les futures activités de l’<strong>UNESCO</strong> relatives à l’éducation pour les jeunes, nous vousinvitons à participer à la plate<strong>for</strong>me en ligne créée à cet effet.15


Le programme d’action : premiers résultats du ForumLa conférence internationale LitCam 2012La septième conférence internationale LitCam (Campagne d’alphabétisation) aeu lieu les 8 et 9 octobre 2012 dans le cadre de la foire du Livre de Franc<strong>for</strong>t. Laconférence était consacrée cette année au thème « Alphabétisation etcitoyenneté active ». L’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au longde la vie (<strong>UIL</strong>) est un partenaire de LitCam depuis sa création en 2006.Plus de 75 participants venus de 20 pays ont assisté à ce congrès annuel.Discours d’orientation, présentations stratégiques et exemples concrets tirés dedivers contextes politiques, sociaux et culturels ont mis en évidencel’importance de l’alphabétisation pour une participation active à la société. Dans son allocution de bienvenue,Ulrike Hanemann de l’<strong>UIL</strong> a fourni certains résultats de recherches internationales concernant les effetspositifs de l’alphabétisation sur la citoyenneté active, et a présenté des expériences en Amérique latine et enEurope démontrant le pouvoir autonomisant et trans<strong>for</strong>mateur de l’alphabétisation.L’intervenante principale était Karen Margaret Sewell, ancienne secrétaire à l’éducation du ministère del’éducation de la Nouvelle-Zélande. Elle a partagé son expérience avec la récente ré<strong>for</strong>me en faveur d’uneéducation holistique dans son pays, qui valorise la citoyenneté et l’apprentissage tout au long de la vie. LaNouvelle-Zélande, invitée d’honneur cette année de la foire du Livre de Franc<strong>for</strong>t, a concentré l’attentiondurant cette conférence ; des participants représentant l’Inde, la Namibie, le Nigéria, la Norvège, leRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, la Tunisie et la Turquie ont également communiquéleurs conclusions lors d’ateliers et d’autres rencontres.Les débats ont gravité autour des questions suivantes : l’influence de l’alphabétisation sur les mouvements démocratiques, l’importance d’intégrer les principes de citoyenneté dans les systèmes éducatifs, le rôle de l’alphabétisation, du langage, de la culture et de l’autonomisation.Pour en savoir plus sur cet événement, veuillez consulter le site LitCam http://www.litcam.org/. Certainsprojets présentés à la conférence figureront prochainement dans la banque de données sur les bonnespratiques d’alphabétisation de l’<strong>UIL</strong> : http://www.unesco.org/uil/litbase.Réunion sur les indicateurs relatifs aux enseignants et à l’enseignementLe succès des environnements de l’apprentissage <strong>for</strong>mel dépend de laqualité des enseignants, mais les indicateurs tirés des données existantessont actuellement insuffisants. Pour remédier à cette lacune, l’Institut destatistique de l’<strong>UNESCO</strong>, la Division de l’<strong>UNESCO</strong> du Développement desenseignants et de l’enseignement supérieur ainsi que l’Équipe spécialeinternationale sur les Enseignants pour l’EPT ont organisé une réuniond’experts sur les indicateurs relatifs aux enseignants et à l’enseignement.L’<strong>UIL</strong> y a apporté son expertise dans les domaines de l’éducation non<strong>for</strong>melle et de l’alphabétisation.Cette réunion s’est tenue en trois parties : Panorama des initiatives existantes qui recensent les données relatives aux enseignants Brève discussion de groupes sur les défis stratégiques et la possibilité de les traiter avec les donnéesexistantes Séance plénière sur la collaboration et l’échange ultérieurs des données entre les organismes.La rencontre a abouti à l’engagement d’adopter une conception élargie des enseignants de l’éducation non<strong>for</strong>melle. L’<strong>UIL</strong> s’est engagé pour sa part à affiner et à enrichir lors de ses futures activités la collecte desdonnées sur les <strong>for</strong>mateurs et facilitateurs en éducation des adultes.In<strong>for</strong>mation sur les initiatives existantesLes bourses CONFINTEA de l’<strong>UIL</strong> soutiennent la recherche individuelle sur les projets éducatifsEn novembre 2012, deux boursiers ont mené des recherches en profondeur à labibliothèque de l’<strong>UIL</strong>. Mme Bulelwa Keke (Afrique du Sud) et M. Sanjeev Roy (Inde)ont passé un mois à l’<strong>UIL</strong> dans le cadre des bourses CONFINTEA 2012 de l’<strong>UIL</strong>.Les recherches que Mme Keke a effectuées pendant son séjour serviront àrestructurer le programme d’enseignement pour la prochaine rentrée de <strong>for</strong>mationcontinue des enseignants à travers les programmes <strong>for</strong>mels et non <strong>for</strong>mels. Ces16


in<strong>for</strong>mations seront probablement consultées et utilisées par le secteur sud-africain de l’enseignement debase et supérieur une fois que les résultats auront été publiés.M. Roy a rédigé l’ébauche d’un document d’orientation destiné à la Mission nationale pour l’alphabétisationdu gouvernement indien sur la réintégration des non-alphabètes dans la société grâce à la Reconnaissance, laValidation et l’Accréditation (RVA) des résultats de leurs apprentissages <strong>for</strong>mels et in<strong>for</strong>mels antérieurs.Mme Keke et M. Roy constituent la deuxième promotion de boursiers cette année ; ils suivent les traces de M.Mohammed Gul Wahidi et de M. Taj Ali Sabir (tous les deux provenant d’Afghanistan) en juillet.Actualités dans la banque de données de l’<strong>UIL</strong> sur les pratiques efficaces d’alphabétisationLe site pratiques efficaces d’alphabétisation propose une sélection de programmesefficaces en matière d’alphabétisation et de numératie des adultes, issus de toutesles régions du monde, afin d’encourager tous les acteurs-clés à partager lesexpériences qu’ils ont faites et les leçons qu’ils en ont tirées et à s’inspirer desapproches innovantes dans le domaine de l’alphabétisation. Le site Internet surlequel figurent les pratiques efficaces d’alphabétisation est continuellementactualisé.Prière de cliquer http://www.unesco.org/uil/litbase pour les consulter ainsi que d’autres pratiquesd’alphabétisation innovantes et efficaces. Matériels et in<strong>for</strong>mations sur les programmes d’alphabétisationauxquels vous participez ainsi que tout matériel relatif à des programmes efficaces dont vous auriezconnaissance seraient les bienvenus. Prière de contacter uil-litbase@unesco.org pour nous faire part de vossuggestions et nous soumettre votre matériel.Célébration de la Journée des Nations Unies à BonnLa Journée des Nations Unies 2012, qui marque le 67e anniversaire de l’Organisation lejour de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies le 24 octobre 1945, a étécélébrée le 20 octobre à Bonn par un festival grand public en plein air sur la place dumarché de l’ancienne capitale. L’Institut de l’<strong>UNESCO</strong> pour l’apprentissage tout au longde la vie a participé aux cérémonies de cette année en coopération étroite avecl’UNEVOC.Les festivités ont été précédées des entretiens de l’ONU (UN Talks) au musée « Haus derGeschichte », organisés et inaugurés conjointement par la Ville de Bonn et l’Association allemande pour lesNations Unies, DGVN. Cette année, la Journée allemande des Nations Unies avait pour devise « Marquer unbut à chaque achat : 8-0 pour le développement », en vue d’inciter les visiteurs à une réflexion critique surleur comportement de consommation et de les encourager à contribuer au développement durable aumoment de chaque acte d’achat.L’événement principal du 20 octobre 2012 a été inauguré par Jürgen Nimptsch, maire de Bonn, et par JakobRhyner, vice-recteur de l’Université des Nations Unies en Europe et président intérimaire du groupe desdirigeants des agences des Nations Unies en Allemagne. Dans la grande salle d’exposition se sont présentés augrand public et aux universitaires présents quelque 18 organismes de l’ONU basés en Allemagne, dont l’<strong>UIL</strong> etl’UNEVOC à un stand commun.Pour plus d’in<strong>for</strong>mationsVisiteurs15 octobre, Prof. Vincenz Timmermann, université de Hambourg, Allemagne15 octobre, Prof. Christine Garbe et M. Martin Groß, université de Cologne, Allemagne22 octobre, Mme Gabriele Rabkin, Institut d'Etat pour la <strong>for</strong>mation des enseignants et le développementscolaire de Hambourg, Allemagne22–24 octobre, Mme Othilie du Souich, <strong>UNESCO</strong>, équipe pour les questions de gestion des connaissances etdes programmes et le soutien, dans le cadre d’une <strong>for</strong>mation du personnel de l’<strong>UIL</strong> concernant SISTER et unsystème de gestion axé sur les résultats (RBM)25 octobre, Mme Yoka Janssen, Springer Science + Business Media, Pays-Bas8 novembre, Mme Sachiko Tamura, Centre pour l’éducation des adultes, l’alphabétisation et le japonaiscomme seconde langue, Osaka, Japon9 novembre, M. Nayelabadi, Consul général adjoint, République islamique d’Iran13 novembre, M. Satonobu Matsunaga, Gouvernement du Japon, et M. Hiromi Sasai, Institut national japonaisde recherche sur les politiques de l’éducation (NIER), Japon17


15–19 novembre, Mme Mami Kawachi, université de Tsukuba, Japon16 novembre, Mme Camilla Mehling, université de Aarhus, Danemark18–20 novembre, M. Sobhi Tawil, équipe de recherche et de prospective en éducation, <strong>UNESCO</strong>, dans le cadred’un séminaire/retraite du personnel concernant la stratégie à moyen-terme de l’<strong>UIL</strong>26 novembre, Prof. Hermann Held, université de Hambourg, Allemagne28 novembre, visite d’un groupe d’environ 20 étudiants (sciences de l’éducation), université de Hambourg,Allemagne, pour une rencontre d’in<strong>for</strong>mation sur l’<strong>UIL</strong>3 décembre, M. Hans-Jürgen Fink, Hamburger Abendblatt (quotidien hambourgeois)3 décembre, Mme Katrin Heeren, Commission nationale allemande pour l’<strong>UNESCO</strong>, Allemagne5 décembre, groupe d’environ 20 étudiants (sciences de l’éducation), université de Hambourg, Allemagne,visite du Centre de documentation-bibliothèque6 décembre, visite d’un groupe d’environ 20 étudiants (sciences de l’éducation), université d’Osnabrück,Allemagne, pour une rencontre d’in<strong>for</strong>mation sur l’<strong>UIL</strong>17–21 décembre, Mme Laia Caballé, Mme Marlies Spronk, M. Lionel Chabeau, Mme Bilyana Grujic, <strong>UNESCO</strong>,dans le cadre d’une <strong>for</strong>mation du personnel concernant le système financier et budgétaire FABS18 décembre, M. Balász Németh, M. Zsolt Nemeskéri, Faculté de l’éducation des adultes et dudéveloppement des ressources humaines, Institut de l’éducation des adultes, université de Pécs, Hongrie.Ressources humainesMme Jennifer Musyimi, réceptionniste/secrétaire à l’<strong>UIL</strong> a quitté l’Institut le 31 décembre 2012 après huitannées de service. L’<strong>UIL</strong> lui transmet ses meilleurs vœux pour son avenir personnel et professionnel.<strong>UIL</strong> <strong>Nexus</strong>Feldbrunnenstr. 5820148 HamburgAllemagneTel. ++49 (0)40 44 80 41 0Fax ++49 (0) 40 410 77 23www.unesco.org/uiluil-nexus@unesco.org18

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