141.2.2. Biologie et écologieOreoehromis nilotieus est un poisson eurythenne qui peut tolérer unegamme de températures allant de 8 à 42°C (Welcomme, 1972; Balarin et Hatton,1979). Cette espèce est peu ewyhaline mais peut vivre dans des milieux ou lasalinité atteint 30%0, comme c'est le cas dans le lac Quarun (lI à 29%0 Fryer etIles, 1972). Cette espèce tolère de faibles taux d'oxygène dissous allant jusqu'à0,1 ppm (Magid et Babiker, 1975; Medard et Philippart, 1980).Les différents travaux consacrés au régime alimentaire de Oreoehromisnilotieus (Daget, 1954; Lowe-McConnell, 1958; 1975... ) montrent qu'avantd'atteindre 5 cm, ce poisson est omnivore et se nourrit d'insectes aquatiques, decopépodes, de larves d'insectes aquatiques ou terrestres tombés à l'eau mais ausside détritus et d'algues vertes et bleues. A partir de 5 cm, il consommeessentiellement du phytoplancton, des algues benthiques et des épiphytes. Il peutà l'occasion ingérer des macrophytes, des détritus organiques et deschironomides.De nombreux travaux menés au laboratoire ou dans d'autres systèmesd'élevage ont été également consacrés à la reproduction de Oreoehromis nilotieus(Lowe-McConnell, 1958; El-Zarka et al., 1970; Peters et Bems, 1978, 1979 a etb, 1982; Babiker et Ibrahim 1979...). En raison de sa grande répartitiongéographique, la période de reproduction de Oreoehromis nilotieus est variableet dépend de la latitude. La reproduction a généralement lieu pendant la saisondes pluies mais peut cependant s'étendre sur toute l'année (Oreoehromis nilotieuseduardianus dans le lac George; Trewavas, 1983). Différentes tailles de premièrematurité ont été mesurées. Elles varient de 8 à 39 cm dans le lac Turkana(Trewavas, 1. e.). Le nombre d'ovocytes produits par la femelle est également trèsvariable, Lowe-McConnell (I.e.) en a compté 340 chez une femelle de 17 cm et3706 chez une autre de 57 cm.Au moment de la reproduction, le mâle délimite et défend un territoireoù il construit un nid qui est une dépression circulaire de plus d'un mètre dediamètre et d'un demi-mètre de profondeur. Ce nid est construit avec du sédimentcompact dans l'eau de 0,6 à 2 m de profondeur. Les oeufs expulsés, au dessus dunid, par petits groupes sont immédiatement fertilisés par le mâle. La femelle lesreprend dans sa cavité buccale au moment où ils se déposent dans le nid soitavant, pendant ou après la fécondation. L'opération est très rapide et peut êtrerépétée soit avec le même mâle soit avec le mâle du territoire voisin.\B. ADEPO-GOURENE Mémoire de Thèse
15La polyandrie et la polygynie sont pratiquées chez cette espèce. Finalement lafemelle avec plusieurs centaines d'oeufs dans la cavité buccale se retire sous uncouvert végétal pour incuber. Les larves ne possèdent pas de réseauxsuffisamment vascularisés sur leur caudale pour pouvoir s'oxygéner, leurrespiration dépend donc des mouvements respiratoires de la femelle. Lorsque lesac vitellin est résorbé, les alevins sont libérés par la femelle. Ceux-ci rassemblésderrière elle s'orientent constamment à son contact. Ils prennent refuge dans labouche de la mère au moindre signe de danger signalé par cette dernière. La basegénétique de ce comportement de réaction de contact a été démontré par Peters etBrestowski (1961). Les alevins deviennent un peu plus tard complètementindépendants et vivent en cohortes dans les eaux peu profondes où ils continuentleur croissance. La croissance dans les cohortes de jeunes issues de lareproduction, est rapide jusqu'à 10 cm, taille à partir de laquelle elle ralentit.Oreochromis niloticus atteint la taille de 16 cm en 1 an, 24 cm en 2 ans puis 30cm en 3 ans. La taille maximale observée est de 64 cm dans le lac Turkana(Worthinton et Ricardo, 1936; Lowe-McConnell, 1958).L'incubation buccale est un caractère dérivé de l'incubation sur substrat.C'est une remarquable spécialisation qui confère aux espèces qui la pratiquent unegrande indépendance vis à vis du milieu. Elles ont une grande capacitéd'adaptation et une grande résistance vis à vis des milieux aquatiques soumis àdes changements rapides.Le nombre de chromosome de Oreochromis niloticus est 2 n = 40 (Bardet al., 1977).2 - PRINCIPE DE L'ELECTROPHORESELa migration des molécules protéiques sous l'action d'un champélectrique ou électrophorèse des protéines permet de séparer des molécules ensolution. L'électrophorèse de zone est caractérisée par le fait que la migration desprotéines ne s'effectue plus directement dans une phase liquide seule mais dansune phase liquide circulant dans un véritable support perméable réalisé par unpapier filtre, un gel ou une pâte (Fine, 1981). A la fin de la migration, lesprotéines occupent des emplacements variés ou zones.Une protéine enzymatique ou non est formée d'acides aminés et présenteà la fois des groupements acides (COOH) et des groupements basiques (NH2).B. ADEPO-GOURENE Mémoire de Thèse
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