46De ce lieu d'origine, certaines populations auraient colonisé les bassins àl'ouest allant jusqu'au Niger et au Sénégal (P95%=0.00 (DAG) et P95%=10.5 (SEL);1 allèle en commun avec Chrysichthys maurus pour l'échantillon de Dagana (DAG),2 pour l'échantillon de Sélingué (SEL)). Indépendamment, d'autres populationsauraient colonisé les bassins à l'est jusqu'au Congo (polymorphisme égal à 0.00%, 2allèles en commun avec Chrysichthys maurus pour l'échantillon de Bas-Kouilou(KOU}La répartit~ondes espèces, leur structuration génétique, dépendent nonseulement des facteurs biologiques et environnementaux, mais aussi de facteurshistoriques. Il est, en effet, difficile d'expliquer la répartition dans l'espace despopulations formant ensemble une espèce, sans tenir compte de ces derniers facteurs.De nombreux travaux ont montré que l'Afrique a connu, du Pléistocène à nos jours,des alternances de phases climatiques sèches et humides qui ont eu une profondeinfluence sur les phénomènes d'expansion et de régression de populations comme despéciation (Haffer, 1982). L'existence de zones refuges paraît établie (Mayr etO'Hara, 1986; Livingstone, 1982), même si certains les contestent (Endler, 1982), etsi leurs délimitations varient d'un auteur à l'autre. Ces différences sont sans doute lereflet de la diversité des organismes étudiés, les oiseaux (Crowe et Crowe, 1982), lesmammifères (Grubb, 1982), ou les amphibiens (Duellman, 1982), n'ayant pasnécessairement réagi de la même manière aux contraintes climatiques. Tous lesauteurs s'accordent sur le fait que les variations climatiques qui ont laissé l'empreintela plus forte sur la répartition actuelle des espèces sont celles des vingt derniersmillénaires BP. Les évèments qui se sont succédés sont relativement bien connus ence qui concerne l'Afrique (Hamilton, 1976; Maley, 1987a, 1987b, Maley et al.,1990)...................................................................................................................... a .B. GOURENE-ADEPO Mémoire de thèse
47Entre 30 000 et 9 000 ans BP, la température est inférieure à la températureactuelle de quelques degrés, et l'évaporation est plus faible. On a une végétationtropicale montagnarde à basse altitude. Au cours de cette période, c'est vers 19 ooaans BP que la phase aride atteint son maximum. Cette aridité régresse à partir de 15000 ans BP et entre 9 000 et 8 500 ans BP, on voit alors brusquement réapparaître laforêt tropicale qui occupe une surface plus étendue qu'aujourd'hui.D'autres travaux (Martin, 1972) nous renseignent sur les fluctuations duniveau de la mer p~ndant cette période. Vers 18 000 ou 17 000 ans BP, la mer atteintun niveau très bas (environ -115 m), puis une période de transgression l'amène a unniveau très légèrement supérieur au niveau actuel vers 4 000 ans BP et elle pénètresur le continent (Crowe, 1985). Beaucoup de fleuves sédimentent alors et formentdes deltas.Vers 20 000 ans BP, les espèces ou populations actuelles et/ou leursancêtres, ont donc vu leur répartition réduite à des zones refuges. Pour la plupart desgroupes, il y a concordance entre ces zones refuges, et les zones probables où la forêta persisté (Mayr et O'Hara, 1986). Pour certains auteurs, ces zones de forêtspersistantes sont exclusivement montagnardes (Maley, 1987b), ou à la fois en plaineet en montagne (Hamilton, 1976). En ce qui concerne les poissons, il paraît difficilede corréler étroitement une éventuelle zone refuge avec la répartition de lavégétation, comme on peut le faire pour les mammifères ou les insectes. En effet, lespoissons d'eau douce ne peuvent se déplacer aussi facilement que les autres animauxterrestres, et sont sans doute moins étroitement affectés par la végétationenvironnante que par le débit des fleuves et les conditions physico-chimiques del'eau.B. GOURENE-ADEPO Mémoire de thèse
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