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Quelle est la contribution des milieux semi-naturels - Les thèses en ...

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Chapitre 7hivern<strong>en</strong>t moins dans les cultures que dans d'autres <strong>milieux</strong> <strong>en</strong>vironnants, lesaccotem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong> cultures ou les <strong>milieux</strong> <strong>semi</strong>‐<strong>naturels</strong> (comme indiqué sur <strong>la</strong> Figure58a), (ii) les Carabidae circul<strong>en</strong>t plus dans les cultures (lorsque celles‐ci sont <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce)que ce qu'ils y hivern<strong>en</strong>t et doiv<strong>en</strong>t donc, réciproquem<strong>en</strong>t, hiverner davantage dansd'autres <strong>milieux</strong> que ce qu'ils y circul<strong>en</strong>t, et (iii) les espèces les plus mobiles et les pluss<strong>en</strong>sibles aux perturbations sont les plus abondantes dans les cultures re<strong>la</strong>tivem<strong>en</strong>t àleur hivernation dans ces <strong>milieux</strong> puisque, respectivem<strong>en</strong>t, elles peuv<strong>en</strong>t recoloniser lesparcelles le plus facilem<strong>en</strong>t et y subiss<strong>en</strong>t <strong>la</strong> mortalité hivernale <strong>la</strong> plus élevée.(i) La première de ces prédictions n'<strong>est</strong> pas vérifiée, puisque c'<strong>est</strong> égalem<strong>en</strong>t dans lesmarges <strong>des</strong> cultures que <strong>la</strong> plus grande abondance et <strong>la</strong> plus grande richesse spécifiquede Carabidae hivernants ont été observées. En particulier, les haies et les <strong>milieux</strong> <strong>semi</strong><strong>naturels</strong>adjac<strong>en</strong>ts aux cultures, qui sont pourtant décrits dans de nombreuses étu<strong>des</strong>comme <strong>des</strong> refuges ess<strong>en</strong>tiels pour une majorité d'auxiliaires <strong>des</strong> cultures (Sotherton,1984; Anders<strong>en</strong>, 1997; Pfiffner et Luka, 2000; Geiger et al., 2009), ont été <strong>des</strong> lieuxd'hivernation moins fréqu<strong>en</strong>tés que ne l'ont été les marges <strong>des</strong> cultures échantillonnées.(ii) La deuxième prédiction n'<strong>est</strong> pas non plus vérifiée puisque nous avonssystématiquem<strong>en</strong>t observé que les Carabidae de milieu ouvert et généralistes hivern<strong>en</strong>t<strong>en</strong> culture dans les mêmes proportions que ce qu'ils y circul<strong>en</strong>t.(iii) Il <strong>en</strong> va de même pour <strong>la</strong> troisième prédiction puisque nous avons observé que lesespèces les plus mobiles ou les plus s<strong>en</strong>sibles aux perturbations agraires hivern<strong>en</strong>tautant dans les cultures que ce qu'elles y circul<strong>en</strong>t.Figure 58. Patrons de répartition spatiale <strong>des</strong> insectes auxiliaires hivernants au niveaud'une bordure <strong>en</strong>tre une culture et une haie.a. Patron att<strong>en</strong>du d'après le modèle de colonisation cyclique c<strong>la</strong>ssique. b. Patron att<strong>en</strong>du dans unmodèle de colonisation cyclique si l'habitat préféré pour l'hivernation <strong>est</strong> <strong>la</strong> marge <strong>des</strong> cultures. c.Patron att<strong>en</strong>du s'il n'y a pas de colonisation cyclique et pas de dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> espèces vis‐à‐vis del'accotem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> cultures.126

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