Quelle est la contribution des milieux semi-naturels - Les thèses en ...
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Matériels et métho<strong>des</strong>2.4. Analyses statistiquesLa stratégie générale d'analyse a consisté <strong>en</strong> une première caractérisation <strong>des</strong>assemb<strong>la</strong>ges de Carabidae par leur abondance et leur richesse spécifique afin d'avoirune idée de l'importance re<strong>la</strong>tive <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong> ou modalités t<strong>est</strong>ées pour lesCarabidae. Nous avons <strong>en</strong>suite étudié <strong>la</strong> composition de l'assemb<strong>la</strong>ge de Carabidae dansson <strong>en</strong>semble grâce à <strong>des</strong> ordinations <strong>des</strong> tableaux espèces‐relevés, analyses qui ontégalem<strong>en</strong>t permis de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte l'effet <strong>des</strong> variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales. Enfin,les traits <strong>des</strong> Carabidae ont permis de constituer <strong>des</strong> groupes écologiques dont nousavons <strong>en</strong>suite comparé l'abondance dans les différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong> ou modalitéséchantillonnés, au sein <strong>des</strong> assemb<strong>la</strong>ges de Carabidae circu<strong>la</strong>nts comme hivernants.2.4.1. Abondance et richesse spécifiques <strong>des</strong> assemb<strong>la</strong>ges de Carabidaedans les différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong> ou modalités t<strong>est</strong>ésAfin de caractériser les assemb<strong>la</strong>ges de Carabidae trouvés dans les différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong> oules différ<strong>en</strong>tes parties <strong>des</strong> <strong>milieux</strong> échantillonnés, les premières analyses prés<strong>en</strong>téesdans chacun <strong>des</strong> chapitres de <strong>la</strong> partie Résultats font apparaître <strong>des</strong> comparaisonsd'abondance et de richesse spécifique. <strong>Les</strong> résidus de ces variables ne suivant pas unedistribution normale dans les cas prés<strong>en</strong>tés, les t<strong>est</strong>s effectués sont non paramétriques(Scherrer, 1984). Le t<strong>est</strong> utilisé a donc été celui de <strong>la</strong> somme <strong>des</strong> rangs de Wilcoxon, quipermet de t<strong>est</strong>er l'hypothèse nulle selon <strong>la</strong>quelle les valeurs prises par une variabledonnée (l'abondance ou <strong>la</strong> richesse spécifique par exemple) dans deux groupes t<strong>est</strong>és(par exemple deux <strong>milieux</strong> différ<strong>en</strong>ts) ne sont pas différ<strong>en</strong>tes. Ce t<strong>est</strong>, basé sur les rangs<strong>des</strong> individus statistiques (les relevés écologiques) ordonnés selon <strong>la</strong> variableconsidérée, s'illustre le plus naturellem<strong>en</strong>t par <strong>des</strong> graphes montrant <strong>des</strong> boîtes àmoustaches (boxplot) puisque cette représ<strong>en</strong>tation <strong>est</strong> elle aussi basée sur les rangs <strong>des</strong>relevés (représ<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> quantiles). Lorsque plus de deux groupes étai<strong>en</strong>t comparéset que, par conséqu<strong>en</strong>t, plusieurs t<strong>est</strong>s étai<strong>en</strong>t effectués, une correction limitantl'augm<strong>en</strong>tation du nombre de fausses découvertes (rejets de l'hypothèse nulle alorsqu'elle <strong>est</strong> vraie) due à <strong>la</strong> multiplicité <strong>des</strong> t<strong>est</strong>s a été appliquée. La méthode initiale decorrection de Bonferroni consiste à multiplier les p‐valeurs obt<strong>en</strong>ues grâce aux t<strong>est</strong>spratiqués par le nombre de comparaisons effectuées et fait perdre beaucoup depuissance statistique (capacité à rejeter l'hypothèse nulle quand elle <strong>est</strong> fausse). Laméthode utilisée ici <strong>est</strong> celle décrite par B<strong>en</strong>jamini et Hochberg (1995), qui contrôle letaux de fausses découvertes parmi l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> comparaisons effectuées, ce quipermet de conserver une puissance statistique plus importante qu'avec les autresmétho<strong>des</strong>.2.4.2. Analyse <strong>des</strong> re<strong>la</strong>tions <strong>en</strong>tre assemb<strong>la</strong>ges de Carabidae et variables<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talesDes approches différ<strong>en</strong>tes ont été utilisées pour analyser <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion <strong>en</strong>tre lesassemb<strong>la</strong>ges de Carabidae et les variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales selon le niveau de37