Quelle est la contribution des milieux semi-naturels - Les thèses en ...
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Influ<strong>en</strong>ce du milieu, <strong>des</strong> conditions locales et du paysage sur les Carabidae hivernants<strong>des</strong> groupes écologiques d'espèces prés<strong>en</strong>tant un trait donné, afin d'étudier les choix dechacun de ces groupes d'espèces. En pratique, les effectifs de Carabidae récoltés dans lespièges à fosse externes ont été comparés avec ceux récoltés dans les pièges à fosseinternes <strong>des</strong> t<strong>en</strong>tes à émerg<strong>en</strong>ce. <strong>Les</strong> individus récoltés dans les pots supérieurs d<strong>est</strong><strong>en</strong>tes à émerg<strong>en</strong>ce ont été exclus car ils correspond<strong>en</strong>t à d'autres espèces que cellesrécoltées dans les pièges à fosse. L'inclusion de ces individus aurait donc <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dré unbiais de représ<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> traits de ces espèces dans les assemb<strong>la</strong>ges de Carabidaehivernants par rapport aux assemb<strong>la</strong>ges de Carabidae circu<strong>la</strong>nts. D'autre part, il existeune différ<strong>en</strong>ce de piégeabilité <strong>des</strong> espèces dans les deux types de pièges à fosse(internes et externes), liées à <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce ou à l'abs<strong>en</strong>ce d'un <strong>en</strong>clos ainsi qu'à <strong>la</strong> duréede piégeage différ<strong>en</strong>te. Par exemple, les plus grosses espèces, qui se dép<strong>la</strong>c<strong>en</strong>t beaucoupau sol, montr<strong>en</strong>t <strong>des</strong> effectifs très supérieurs dans les pièges à fosse externes par rapportaux pièges à fosse internes du fait de cette forte activité (Sp<strong>en</strong>ce et Niemelä, 1994). Afinde pallier cet inconvéni<strong>en</strong>t, qui peut gêner <strong>la</strong> comparaison <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> individushivernants vs. circu<strong>la</strong>nts de telles espèces dans les différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong>, nous avonsprocédé à une re<strong>la</strong>tivisation <strong>des</strong> effectifs observés: si nous appelons Hi,j le nombred'individus hivernants de l'espèce (ou du groupe d'espèces) i au point d'échantillonnagej (<strong>en</strong> ne pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte que les pièges à fosse internes) et Ci,j le nombre d'individuscircu<strong>la</strong>nts de cette même espèce (ou de ce même groupe d'espèces) à ce même pointd'échantillonnage, <strong>la</strong> comparaison a porté sur les proportions H’i,j et C’i,j définies de <strong>la</strong>manière suivante:Hi,jCi , jH 'i,jet C 'i , jHC 32j 1i,j 32j 1Nous avons <strong>en</strong>suite comparé les proportions H’i,j et C’i,j grâce à un t<strong>est</strong> de Wilcoxonapparié effectué pour chaque type de milieu afin de savoir si l'espèce ou le grouped'espèces i circule ou hiverne davantage dans un type de milieu donné. Cettecomparaison a été faite de manière appariée car les pièges à fosse internes et externesétai<strong>en</strong>t eux‐mêmes appariés au niveau <strong>des</strong> points d'échantillonnage. De telles analysesont été effectuées tout d'abord sur les groupes d'espèces constitués d'après leurpréfér<strong>en</strong>ces d'habitat (celui dans lequel elles circul<strong>en</strong>t), puis, pour les espèces nonfor<strong>est</strong>ières, sur les groupes constitués d'après leur taille, leur type a<strong>la</strong>ire, leur formehivernante et leur régime alim<strong>en</strong>taire, et <strong>en</strong>fin, sur chacune <strong>des</strong> espèces les plusabondantes dans les deux types de pièges. Ces résultats sont prés<strong>en</strong>tés sous <strong>la</strong> forme degraphes montrant, pour chaque espèce ou groupe d'espèces, les proportions d'individushivernants (H’i,j) et celles d'individus circu<strong>la</strong>nts (C’i,j) trouvées dans chacun de 32 pointsd'échantillonnage selon leur appart<strong>en</strong>ance aux quatre types de milieu échantillonnés.Une dernière analyse a été conduite sur les espèces hivernant dans plusieurs <strong>milieux</strong>afin de déterminer si leur phénologie d'émerg<strong>en</strong>ce était différ<strong>en</strong>te dans ces <strong>milieux</strong>(l'analyse a donc porté sur les seuls effectifs récoltés dans les t<strong>en</strong>tes à émerg<strong>en</strong>ce, lesdeux types de collecteurs à insectes, inférieur et supérieur, étant inclus).i , j81