Chapitre 3Figure 11. Nombre d'espèces de Carabidae par piège danschaque milieu.Pour chaque boîte à moustaches, le trait épais représ<strong>en</strong>te <strong>la</strong>médiane de l'échantillon, les limites inférieure et supérieure de<strong>la</strong> boîte sont le premier et le troisième quartile, les traitshorizontaux inférieur et supérieur reliés à <strong>la</strong> boîte par <strong>des</strong>pointillés sont le premier et le neuvième décile et les pointssont les év<strong>en</strong>tuels outliers.Bo, bois; Ha, haie; Fr, friche; PP, prairie perman<strong>en</strong>te; PT, prairietemporaire; CH, culture d'hiver; CP, culture de printemps.capturés dans les haies, lesprairies perman<strong>en</strong>tes et lesfriches, avec <strong>des</strong> médianesinférieures à 10 individus parpiège.<strong>Les</strong> cultures d'hiver, les culturesde printemps et les prairi<strong>est</strong>emporaires montr<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>tles plus fortes richessesspécifiques, avec <strong>des</strong> médianesrespectives de 9, de 8 et de 7Tableau 6. Valeur de <strong>la</strong> statistique <strong>des</strong> t<strong>est</strong>s de Wilcoxon(W) associés aux comparaisons de <strong>la</strong> richesse spécifique<strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong>.Bo Ha Fr PP PT CHHa 48,5Fr 78 ** 67,5 'PP 85 84,5 32 *PT 12 12 6,5 * 18 'CH 1 *** 2 *** 0 *** 6,5 *** 11,5CP 10,5 * 9,5 * 6,5 * 17,5 * 12 28,5<strong>Les</strong> symboles <strong>en</strong> exposant indiqu<strong>en</strong>t le degré <strong>des</strong>ignificativité. *** p
Influ<strong>en</strong>ce du milieu, <strong>des</strong> conditions locales et du paysage sur les Carabidae circu<strong>la</strong>ntsFigure 12. Premier p<strong>la</strong>n de <strong>la</strong> RDA portant surle tableau espècesrelevés sous contrainte de <strong>la</strong>variable type de milieu.<strong>Les</strong> pièges <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong> sont représ<strong>en</strong>tésavec <strong>des</strong> couleurs différ<strong>en</strong>tes et regroupés par <strong>des</strong>ellipses de <strong>la</strong> même couleur. <strong>Les</strong> espèces les plusabondantes sont indiquées: abapar, Abaxparallelepipedus; ancdor, Anchom<strong>en</strong>us dorsalis;caraur, Carabus auratus; carcan, Carabuscancel<strong>la</strong>tus; carpur, Carabus vio<strong>la</strong>ceuspurpurasc<strong>en</strong>s; chlchr, Ch<strong>la</strong><strong>en</strong>ius chrysocephalus;poecup, Poecilus cupreus; pseruf, Pseudoophonusrufipes; ptecri, Pterostichus cristatus; ptemad,Pterostichus madidus; trequa, Trechusquadristriatus; zabt<strong>en</strong>, Zabrus t<strong>en</strong>ebrioi<strong>des</strong>.compte ses effets conjoints avec les autres variables (Figures 12 et 14). Le premier axede cette analyse, qui résume 14,5% de <strong>la</strong> variance du jeu de données, oppose les bois aux<strong>milieux</strong> temporaires, les haies et les <strong>milieux</strong> herbacés perman<strong>en</strong>ts ayant <strong>des</strong> scoresintermédiaires et ét<strong>en</strong>dus sur cet axe (Figure 12). Le second axe, avec à peine plus de4% de variance expliquée, exprime <strong>la</strong> variabilité <strong>des</strong> <strong>milieux</strong> herbacés perman<strong>en</strong>ts. Parailleurs, les bois occup<strong>en</strong>t un faible espace dans ce premier p<strong>la</strong>n de <strong>la</strong> RDA, ce qui révèleune faible hétérogénéité <strong>des</strong> assemb<strong>la</strong>ges de Carabidae dans ce milieu. Nous pouvonségalem<strong>en</strong>t noter que l'espèce A. parallelepipedus, prés<strong>en</strong>te uniquem<strong>en</strong>t dans les bois, <strong>est</strong>pourtant représ<strong>en</strong>tée à l'extérieur de l'ellipse qui <strong>en</strong> regroupe les relevés. Ce<strong>la</strong> <strong>est</strong> dû à <strong>la</strong>RDA qui ne fait pas apparaître les espèces au c<strong>en</strong>troïde de leurs relevés (comme le feraitune ACC) car <strong>la</strong> distance <strong>en</strong>tre le c<strong>en</strong>tre du p<strong>la</strong>n et le point où sont représ<strong>en</strong>tées lesespèces <strong>est</strong> corrélée positivem<strong>en</strong>t au poids <strong>des</strong> espèces dans l'analyse (c'<strong>est</strong>‐à‐dire leurabondance dans le tableau espèces‐relevés). Cette représ<strong>en</strong>tation traduit donc le fait quel’espèce A. parallelepipedus <strong>est</strong> ici peu abondante par rapport aux autres espèces.Figure 13. Premier p<strong>la</strong>n de <strong>la</strong> RDA portant surle tableau espècesrelevés, orthogonale à <strong>la</strong>variable type de milieu et sous contrainte <strong>des</strong>variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales locales et paysagères.<strong>Les</strong> flèches et les inscriptions <strong>en</strong> rougesreprés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taleslocales et paysagères: humidité, humidité du sol;mousse, pourc<strong>en</strong>tage de recouvrem<strong>en</strong>t du sol par <strong>la</strong>mousse; solnu, proportion de sol nu; Div.100,diversité <strong>des</strong> occupations du sol dans un rayon de100 m; Temp.500, pourc<strong>en</strong>tage d'occupation du solpar les <strong>milieux</strong> temporaires dans un rayon de500 m. <strong>Les</strong> espèces les plus abondantes sontindiquées (voir Figure 12 pour <strong>la</strong> signification <strong>des</strong>co<strong>des</strong> <strong>des</strong> espèces).49