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Quelle est la contribution des milieux semi-naturels - Les thèses en ...

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Chapitre 5(Tableau 12). Ces variables ont toutes un impact avéré sur les Carabidae, notamm<strong>en</strong>tcircu<strong>la</strong>nts (Baker et Dunning, 1975; Sanderson et al., 1995; Holopain<strong>en</strong> et al., 1995) etl'on peut p<strong>en</strong>ser que leur influ<strong>en</strong>ce <strong>est</strong> <strong>en</strong>core plus grande sur le choix du sited'hivernation et/ou <strong>la</strong> survie <strong>des</strong> hivernants (Lövei et Sunder<strong>la</strong>nd, 1996; Hol<strong>la</strong>nd et Luff,2000; Hol<strong>la</strong>nd et al., 2007). L'étude de <strong>la</strong> composition granulométrique du sol a consisté<strong>en</strong> <strong>la</strong> détermination de <strong>la</strong> proportion massique <strong>des</strong> particules dont les limites de taillesont indiquées dans le tableau 12. <strong>Les</strong> variables locales biotiques qui ont été relevéessont le pourc<strong>en</strong>tage de sol couvert par <strong>la</strong> végétation et <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse de hauteur (< 40 cm,40 – 90 cm ou > 90 cm) de <strong>la</strong> végétation dominante <strong>en</strong> termes de recouvrem<strong>en</strong>t (horsstrate arborée). La variable ainsi obt<strong>en</strong>ue pour <strong>la</strong> hauteur de <strong>la</strong> végétation <strong>est</strong> unevariable plus synthétique que les pourc<strong>en</strong>tages de recouvrem<strong>en</strong>t par <strong>la</strong> végétation dansces différ<strong>en</strong>tes strates puisque l'on a ici seulem<strong>en</strong>t une variable (quantitative discrète) etnon trois variables (continues). Ceci semb<strong>la</strong>it donc plus adapté dans le cadre de cetteétude afin de réduire le nombre de variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales, le nombre de pointsd'échantillonnage étant ici plus faible que dans les autres campagnes de piégeage.<strong>Les</strong> variables paysagères ret<strong>en</strong>ues sont les mêmes que celles étudiées dans le chapitre 3(pourc<strong>en</strong>tages et diversité d’occupation <strong>des</strong> sols) mais concern<strong>en</strong>t <strong>des</strong> rayons de 50, 100et 200 m autour <strong>des</strong> points d'échantillonnage. Le rayon de 500 m n'a pas été ret<strong>en</strong>u icicar les emprises spatiales <strong>des</strong> 32 disques ainsi constitués étai<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>t superposéesdu fait de <strong>la</strong> proximité de certains points <strong>en</strong>tre eux.Analyses<strong>Les</strong> données ont tout d'abord permis de comparer <strong>la</strong> d<strong>en</strong>sité <strong>des</strong> Carabidae hivernantsdans les différ<strong>en</strong>ts <strong>milieux</strong>, ainsi que <strong>la</strong> richesse spécifique de leurs assemb<strong>la</strong>ges, grâce à<strong>des</strong> t<strong>est</strong>s de Wilcoxon avec correction pour comparaisons multiples.La suite de l'analyse a consisté <strong>en</strong> <strong>la</strong> détermination <strong>des</strong> parts de variance du tableauespèces‐relevé expliquées par les différ<strong>en</strong>ts groupes de variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales(type de milieu, conditions locales, contexte paysager). Cette partition de variance a étém<strong>en</strong>ée séparém<strong>en</strong>t sur les individus hivernants et sur les individus circu<strong>la</strong>nts afin dedéterminer si le choix du lieu d'hivernation et celui du milieu de vie répond<strong>en</strong>t auxmêmes conditions. Dans <strong>la</strong> pratique, <strong>la</strong> méthode suivie <strong>est</strong> <strong>la</strong> même que celle prés<strong>en</strong>téedans le paragraphe 3.2, depuis <strong>la</strong> sélection <strong>des</strong> variables jusqu'à <strong>la</strong> réalisation <strong>des</strong> RDA etRDA partielles. La seule différ<strong>en</strong>ce concerne le nombre de variables sélectionnées, limitéici à deux par groupe pour les conditions locales et le contexte paysager, afin de garderun rapport nombre de variables explicatives/nombre de relevés le plus faible possible. Acette fin et pour chacun de ces groupes de variables, seules ont été conservées les deuxvariables sélectionnées <strong>en</strong> premier par <strong>la</strong> méthode stepwise, c'<strong>est</strong>‐à‐dire cellesexpliquant le plus de variance.<strong>Les</strong> analyses suivantes ont été consacrées à l'inv<strong>est</strong>igation d'év<strong>en</strong>tuels contrastes <strong>en</strong>tremilieu d'hivernation et milieu de circu<strong>la</strong>tion. <strong>Les</strong> espèces récoltées étant variées <strong>en</strong>termes de traits biologiques et écologiques, ces analyses ont été m<strong>en</strong>ées séparém<strong>en</strong>t sur80

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