Memberto MemberVous voulez offrir un avantage à un autre membre de Beci ? L’espace Member to Memberest maintenant à votre disposition dans la revue Entreprendre !Contactez Catherine Mertens au 02 643 78 16Faites savourer votre image de marque !Queen’s Chocolate, le spécialiste du chocolat sur mesure, propose des goûts,des produits et des emballages novateurs. La marque Queen’s conçoit une largegamme de Chocolats Belges de qualité, à base de recettes traditionnelles etd’ingrédients naturels. La société vous propose une large variété de délicieuxproduits, du ballotin aux Napolitains, conditionnés dans un packaging spécifiqueafin de valoriser votre image de marque.Les produits Queen’s Chocolate sont exportés en France, Canada, Grande-Bretagneet Italie. En 2000, Queen’s s’est vu décerner le premier prix au « CanadianFine Food Show » à Toronto. Les marchés actuellement visés sont lesEtats-Unis et la Chine ●Queen’s ChocolateParc industriel 22, 1440 Wauthier-Brainet +32 2 366 <strong>09</strong> 32M : +32 475 92 58 46F + 32 2 390 00 56www.chocolatqueens.comVotre avantage Beci90 € sur les frais de cliché pour chocolatpersonnalisé et 10 % sur les oeufs de Pâqueswww.chocolatqueens.comEt voguent les Tissus du Chien Vert20n° 4 - <strong>Avril</strong> 20<strong>09</strong> - EntreprendreIl y a 20 ans, Guy Francois jetait les bases d’un concept de commerce un brindéjanté et très «sea minded». Aujourd’hui, Les Tissus du Chien Vert, dorénavantdirigés par son fils Guy Laurent, sont devenus incontournables pour quise met en recherche d’un tissus qu il soit de confection ou de décoration; généralisteà l’origine le concept - sans renier son premier core business- c’esttourné avec bonheur vers le haut de gamme et un service de décoration/placementà Bruxelles, 2 magasins phares se partagent une clientèle cosmopolite(1500mt chacun). Les Tissus du Chien Vert qui se trouvent également àWaterloo, Gosselies, Hognoul ambitionnent cette année encore de dénicherl’emplacement rêvé à Anvers ou à Gand, sillage à suivre… ●Votre avantage Beci15 % sur les tissus sauf sur Karin Sajo, Kobe et Ado.www.chienvert.comPour un bon moment au HiltonLes Tissus Chien VertRue du Chien Vert 2, 1080 BruxellesT+32 2 411 54 39M +32 475 23 26 46F +32 2 411 62 60info@chienvert.com - www.chienvert.comLa Maison du Bœuf, le restaurant gourmet de l’hôtel Hilton Brussels, offreune qualité de service haut de gamme ainsi qu’une combinaison unique demets raffinés et de vins hors du commun. Ce cadre luxueux et intime offreune vue imprenable sur le Parc d’Egmont, un plaisir des yeux que l’on peutsavourer toute l’année. Le Café d’Egmont propose quant à lui un grand choixde spécialités belges et internationales, 24 heures sur 24. ●Pour déguster, à vous de jouer...Hilton BrusselsBoulevard de Waterloo 38, 1000 BruxellesT +32 2 504 11 11F +32 2 504 21 11www.brussels.hilton.comVotre avantage BeciLors de votre visite, recevez gratuitement votre carte de membre Taste! quivous permettra de bénéficier tout au long de l’année de réductions et depromotions spéciales au Hilton Brussels. Offre valable sur présentation del’article et de votre carte de visite. Jusqu’au 30 avril 20<strong>09</strong>, bénéficiez de20% de réduction dans les restaurants du Hilton Brussels !
eventJump 20<strong>09</strong>Et si les femmes sauvaient l’économie ?Le 23 avril prochain se déroulera au BOZAR le 3ème Forum JUMP. En ces temps particulièrementdifficiles pour les entreprises, les femmes ont peut-être un rôle important à jouer pour la relance.Et si une plus grande égalité homme-femme au niveau de la prise de décision apportait uneautre vision et d’autres méthodes de gouvernance ?Ellen Soentken (entrepreneure,consultante et auteurede «De Zeven Ongeheugdenvan Vrouwelijks Managers» - Ed.Scriptum) et Etienne Van Keer (executivemanager R&D chez Hudson)seront tous les deux orateurs lors duprochain Forum JUMP. Ils répondentà quelques interrogations.Pensez-vous que la criseactuelle aurait pu être évitées’il y avait eu un plus grandéquilibre homme/femme autop niveau des banques et desentreprises ?Etienne Van Keer : Il faut laisseraux femmes l’opportunité d’êtrefemme. Elles prennent leurs décisionsde manière plus collective, etpar conséquent avec moins de risques.Mais j’insiste sur le fait que cesfemmes doivent rester telles qu’ellessont, et ce n’est malheureusementpas toujours le cas : elles se forcenten fait à adopter des comportementsmasculins. S’il y avait plus de femmesau top, nous aurions probablementdes approches plus nuancées. Lesfemmes ont en effet un type de leadershipplus réfléchi que les hommeset prennent donc moins de risques.Une série d’études récentes montrentque les entreprises qui comptent plusde femmes au niveau de leur directionfont de meilleures prestationsen temps de crise.Ellen Soentken : Bien entendu. Leshommes aiment le risque. Les femmespréfèrent l’éviter. C’est quelquechose que les spécialistes en matièrede psychologie et biologie évolutivesavent depuis longtemps. Les hommesont toujours été des « chasseurs»et les femmes des « cueilleuses ».Aujourd’hui encore, les hommes ontplus tendance que les femmes à prendredes risques. C’est ainsi que, demanière générale, ils choisissent plusvolontiers des professions et des secteursoù la prise de risque est récompensée.Alors que les femmes vontchoisir la sécurité et les certitudes,elles préfèrent généralement éviterles risques. C’est malheureusementpour cette raison que je pense que leshommes vont continuer à dominer lemonde de la finance et du business.Non seulement parce qu’ils aimentla prise de risque, mais parce qu’enEllen Soentkenplus de cela les femmes cherchent àl’éviter. Selon moi, à moins de régulerla situation de manière interventionniste,la culture du « mâle dominant» propre au monde de la finance et ducommerce, va continuer à persister.Dans ce secteur, un comportementtéméraire sera toujours plus valoriséqu’un comportement prudent.J’estime qu’il est essentiel d’assurerun équilibre homme-femme au topniveau des banques et des entreprises.Tout simplement parce que lamultiplicité des points de vue permetde mieux prévenir et anticiper les risques,que ce soit dans le bonnes oules mauvaises conjonctures. Mais jene suis pas certaine qu’un plus grandpourcentage de femmes au « top »aurait pu permettre d’éviter la crise…En réalité, le problème n’est pas lenombre d’hommes et de femmesdans un groupe, mais plutôt de la natureprofonde et de la manière dontest composé ce groupe. Et là les tendancesdu ‘live now pay later’ et ´thebigger the better´ sont encore prépondérantes.C’est comme cela quecela fonctionne : si une famille se voitrefuser un crédit hypothécaire auprèsd’une banque prudente, alors elle sedirigera vers une autre moins regardantepar rapport au risque pris. C’estun exemple bien sûr, mais n’oublionspas que cette crise est due en grandepartie au fait que des familles ontconclu des crédits hypothécaires audessus de leurs moyens. Et on sait bienqu’à la maison, les femmes ont encoreune grande influence sur la destinationde l’argent du ménageCroyez-vous que cetterécession pourrait être uncoup de frein à l’égalitéhomme/femme, commes’il était inconsciemmentplus « acceptable » pour lesemployeurs de faire perdre sonemploi à une femme plutôtqu’à un homme ?E. V.K. : Ce que je crains c’est, qu’à causede la crise, un leadership masculinplus dominant émerge au sein desentreprises. Alors que l’on commençaità voir de plus en plus de femmesà un haut niveau, avec cette crise laplupart des entreprises risquent de semettre à adopter des règles plus dures.Et ces règles sont typiques d’unleadership masculin. Donc l’apparitionde femmes top managers ne vaprobablement pas continuer à progresser,la tendance pourrait mêmerégresser. Les hommes vont en effetse replier vers des mesures « plusclassiques » et sûrement pas vers dessolutions innovantes. Et cela signifie-21n° 4 - <strong>Avril</strong> 20<strong>09</strong> - Entreprendre