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VEKBEiNACÉES. 93les types à fleursrégulières dont la tendance vers les groupes à placentacentral-libre est manifeste, comme les Avicennia, Symphorema,Congea, etc. A part l'alternance des étamines avec les divisions de la.corolle, caractère auquel on a attaché peut-être une valeur tropabsolue, un Avicennia est plus voisin des Ardisiées que des Verbénacées,et c'est pour cela peut-être que bien des auteurs ont refusé deles comprendre parmi ces dernières. Mais, d'autre part, les Symphoréméesse rapprochent beaucoup desPhysopsidées, et la réductionconsidérable de leur cloison ovarienne les relie aux Primulacées et àcertaines Olacées, groupe dont on n'a pas entrevu l'affinité avec celuides Avicenniées, parce qu'on en a été empêché par le grand caractèredistinctif des corolles gamopétales et dialypétales. Et nous savonspourtant qu'il y a des Olacées parfaitement gamopétales. On a déjàinsisté sur les rapports des Verbénacées à corolle régulière avec lesSolanacées à ovules en nombre réduit. Mais, comme les Boraginacées,les Solanacées ont en pareil cas un androcée isostémoné et nondidyname.Cette famille par enchaînement n'a qu un caractère constant, c estque ses lobes placentaires sont uniovulés. De plus, sauf dans lesPhrymées, le micropyle est inférieur et extérieur. Quand il y a, parexception, quatre placentas, comme dans les Duranta, on comptehuit ovules. Quand un des lobes du placenta avorte, il n'y a plusqu'un ovule par placenta, mais son insertion est insymétrique. Parmiles caractères très ordinaires, citons l'opposition des feuilles, leursimplicité, la didynamie de l'androcée, la dicarpellie du gynécée;mais ces caractères ne sont pas absolus. Bien n'est plus variable quela forme de la corolle, la constitution du disque, la présence oul'absence d'un albumen, l'organisation des tissus 1USAGES 5 , — Les Verbénacées qui se rapprochent le plus desLabiées par leur organisation, en ont souvent aussi les propriétés,notamment les essences odorantes, amassées dans des glandes et poils1. Les tissus des Verbénacées ressemblentd'autant plus à ceux des Labiées qu'il s'agitdavantage de plantes odorantes, à organisationflorale analogue. Plus l'on s'éloigne de cestypes, plus, bien entendu, l'organisationhistologique devient différente. Sur la structurede VAvicennia, SCHLEID., in Wiegm. Avch.(1839Ï, III; Ann. Nat. Hist., IV, 215. Sur leTectona et le Pelrœa, GRUEC, in Bot. Zeit.(1857), 304, 305. Sur le bois des Verbénacéesen général, SOLER., Syst. Wert Ilohstr., 203.2." ENDL., Enchirid., 313. — LINDL., Veg.Kingd., 663. — ROSENTH., Syn. plant, dtaphor.,424, 1129.