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SAPOTACEES. 269fertiles et les staminodes au nombre de huit, et les loges ovariennesau nombre de huit. Leur fruit, parfois très gros, renferme une ouquelques graines, comprimées, lisses ou ternes, irrégulièrement triangulaires,à bords entiers ou parfois crénelés, à hile basilaire intérieur,concave, souvent protégé en dedans par une sorte de processus obtusdes téguments. Leur embryon albuminé a des cotylédons foliacés etlatéraux. Ce sont des espèces africaines, souvent cultivées ailleurs.Dans les Mimusops américains qui forment une section Balata,les fleurs ont un double calice trimère; et l'embryon, à cotylédonsfoliacés, est entouré d'un abondant albumen. Mais la graine comprimée,attachée par son bord ventral, a un ombilic allongé qui occupeenviron la moitié de ce bord. Dans le M. Riedeliana, des Antilles, lehile répond à presque toute la longueur du bord interne de la graine 1Dans les Mimusops africains dont on a fait le genre Semicipium' 2 ,les huit lobes de la corolle enveloppent l'étamine superposée, et lespièces accessoires extérieures aux lobes delà corolle sont plus étroites,plus longuement libres, parfois dédoublées et inégales.Dans le Mimusops albescens 3 , des Antilles, le nombre des lobes dela corolle s'élève généralement à dix-huit, disposés en six groupes detrois pièces; et les étamines étant toutes fertiles, on en compte d'ordinairedouze, toutes pourvues d'une anthère extrorse et apiculée.C'est pour nous le type d'une section Murieanthe iLe Mimusops discolor 5 , de l'Afrique australe, dont on a fait aussi ungenre, sous le nom de Mahea G , a une organisation analogue à celle dela plante précédente; mais ses fleurs sont unisexuées; les lobes accessoiresde la corolle sont réduits à de très courtes languettes ou peuventmême disparaître complètement; et dans la fleur femelle, les étamines,au nombre de douze, sont toutes réduites à des baguettes dont lesommet glanduleux représente peut-être une anthère stérile.Les Labourdonnaisia 1 , rangés d'ordinaire bien loin des Mimusops,sont cependant des plantes de ce genre, à anthères toutes fertiles,comme celles du Murieanthe. Leurs six pétales sont bisériés. Leslobes de leur corolle, principaux et accessoires, sont le plus souventL H. BN, in Bull Soc. Linn. Par., 922. Joum. (1878), 72. — Muriea discolor HART.2. PIERRE, Not. bol, 10.— Labourdonnaisia discolor SOND., in Linnœa,3. Bassia albescens GRISER., Cal pi cub., XXIU,73. — L.sericeaB. H., Gen., II, 660 (en*.164. — Labourdonnaisia albescens B. IL, Gen., typ.).—V Mahea natalensis PIERRE, Not. bot., 8.II, 660. — Eichleria albescens HART., in Trim.Joum. (1878), 72. — Muriea albescens HART.,m Trim. Joum. (1879), 356.i- H. BN, in Bull Soc Linn. Par., 916.5. HART. — Eichleria discolor H ART., in Trim.6. PIERRE, Not. bol, 10.7. BOJ., in Mém. Soc. phys. Gen., IX, 294. —A. DC, Prodr., VIII, 194. — B. H., Gen., II,659, n.17. — ENGL., Pflanzenf., Lief.ib, p. 134.— H. BN, in Bull. Soc Linn. Par., 916, 924.xi. — 18