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ÉRICACÉES.pérée, du Japon, de l'Archipel Malais et de Madère. Leurs feuillessont alternes, pétiolées, entières ou déniées, souvent persistantes.Leurs fleurs 1 sont disposées en épis ou en grappes, simples ou composés;les pédicelles pourvus de bractées caduques.U3IX. SÉRIE DES COST.EA.Le genre Costœa 2 (fig. 159, 160), ordinairement placé près desCyrilla, a des fleurs régulières et hermaphrodites, que tout rapprochede celles des Clethra, sauf les ovules qui sont solitaires. Le calice estCostœa stenopetala.Fig. 159. Fleur, coupelongitudinale.Fig. 160. Fruit, coupelongitudinale.formé de cinq sépales, imbriqués en quinconce, scarieux, veinés ; lessépales 1 et 3 plus grands; les sépales 4 et 5 plus petits que lesautres ou même beaucoup plus petits. La corolle est formée decinq pétales imbriqués; el l'androcée, de dix élamines hypogynes,bisériées, semblables à celles des Clethra; c'est-à-dire que leursanthères allongées sont d'abord extrorses, repliées sur le sommetréfléchi du filet,et qu'à l'anthèse elles subissent un mouvement debascule qui ramène en haut et en dedans leurs pores de déhiscence,bientôt prolongés en fente plus ou moins bas. L'ovaire libre est à1. Blanches, souvent odorantes. Joum., V, 250, t. 9; in Ann. se nat., sér. 4,2. A. BICH., Fl. cub., t. 53. — B. H., Gen., 11,257. Les Costœa sont, en somme, des ClethraII, 1226, n. 3. — Purdiœa PL., in Hook. Lond. à loges ovariennes uniovulécs.