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378 HISTOIRE DES PLANTES.épis allongés, simples ou composés, souvent chargés de soies. Leursbractées alternes ont dans leur aisselle une cyme pauciflore ou réduiteà une seule fleur Elle occupe l'aisselle d'une bractée antérieure etest accompagnée de deux bractéoles latérales, souvent plus grandes,indépendantes ou unies. On a décrit dans ce genre plus d'une vingtained'espèces 1Très voisins des Triplaris sont les Ruprechtia, des mêmes régions,et les Symmeria, de l'Amérique et de l'Afrique tropicales; lesderniers à étamines nombreuses; les uns et les autres à fleursdioïques.Les fleurs sont, au contraire, hermaphrodites dans le Leplogonum,de Saint-Domingue, dont l'androcée n'a plus que troisétamines, et dont l'ovule se dirige, à un certain âge, comme celuides Rrunnichia.IV. SÉRIE DES KŒNIGIA.Les Kœnigia* (fig. 452-457) ont des fleurs hermaphrodites, àréceptacle concave, en forme de coupe évasée. Sur ses bords s'insèrentgénéralement trois sépales, plus rarement deux ou quatre,imbriqués dans le bouton et persistant, comme le réceptacle, autourdu fruit. Avec eux s'insèrent, en même nombre 3 , des étamines alternes,à filetsubulé et à anthère introrse, déhiscente par deux fentes longitudinales.L'ovaire est celui des Polygonacées en général, inséré aufond du réceptacle et surmonté de deux ou trois branches stylaires,à sommet stigmatique renflé. Le fruit est comprimé ou trigone,rempli par une graine dressée, albuminée, à embryon renversé, axileou excentrique. Ce sont une ou deux* humbles herbes annuelles, desrégions arctiques des deux mondes et des montagnes de l'Asie et del'Amérique du Nord. Leurs tiges grêles portent des feuilles à courtpétiole et à petit ocrea. Leurs fleurssont groupées en petites cymes1. AIIRL., Guian., t. 347. — SCHOMB., in t. 128. — LAMK, ///., t. 51. — ENDL., Gen.,Proc. Roi Soc. lond,, t. 2. — MEISSN., in Mari n. 1985. — MEISSN., in DC. Prodr., XIV, 82. —Fl. bras., V, I, 47, t. 15, U, VI; t. 24, 25, 26, PAYER, Leç, Fam. nal, 43. — B. H., Gen.,IL WEDD., in Ann. se nal, sér. 3, XIII, III, 95, n. 9.226. — HEMSL., Rot. centr.-tuner., III, 38. 3. H peut même n'y avoir qu'une étamine2. L., Mantiss. (1767), n. 1241. — SCHREB., bien développée.Gen., I, 57. — J., Gen., 83. — GA:RTN., Frucl, 4. DCNE, in Jacquem. Voy. Bol, t. 147.