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LORANTHACEES. 447gente. Les corolles sont très parfumées. Le fruit du X. caffra SOND.est comestible. Le bois de Y Olax zeylanica L. 1 est fétide, avec unesaveur salée; on l'emploie contre les fièvresputrides, et les feuilles semangent en salade. Le bois incorruptible du Minquartia guianensis-AUBL. sert à divers usages industriels. Ses copeaux sont aussiemployés à la teinture du coton.Les Santalées sont un peu plus connues par leurs usages. La plusimportante est le Santalum album- (fig. 507-513), dont le bois odorantest sapide, aromatique, sudorifique, dépuratif, et sert à l'extractiond'une essence très usitée en médecine et dans les arts. D'autresbois de Santal, analogues à celui-ci, sont ceux des S. Yasi SEEM.,Freycinetianum GAUDICH., pyrularium A. GRAY, austro-caledonicumVIEILL., cycnorumMIQ., spicatum DC. \JOsyris japonica THUNB. a-des feuilles comestibles, et celles de l'O. nepalensis DON servent à préparerune sorte de thé. Aux États-Unis, le Pyrularia puberaMicux aun péricarpe comestible et une graine oléifère. On mange au Péroucelle du Cerventesia tomentosa R. et PAV Les feuilles du Myoschilosoblongus R. et PAV- (fig. 517-519) constituent une sorte de sénéchilien. Les fruits des Leptomeria acerba R. RR. et pungens MILL.se mangent en Australie. De même, dans l'Inde, celui du Sphœrocaryaedulis WALL. Le Scleropyrum Wallichianum ARN. a une écorceastringente, surtout celle de la racine, et des fruits résolutifs. Onapplique aussi sur les abcès et les plaies des pieds, les feuilles deYExocarpusphyllanthoides ENDL.; et le pédoncule épaissi du fruit deYE. latifolius R. BR. se mange en Australie.La plus célèbre des Styracées utiles est l'arbre au Benjoin, ouStyrax Renzoin DRY. 3 , qui croît à Java, Sumatra, Bornéo, assez souventcultivé pour l'extraction de son suc résineux, odorant, si employé enmédecine et bien plus encore en parfumerie. Une résine balsamiques'extrait, au Brésil, du tronc des S. aureum, ferrugineum POHL etreticulatum MART. Le S. officinale L. (fig. 488-493), parfois cul-1 L., Spec, 49. — VAHL, Sgmb., III, 7. — t. 72(11,102).— PLENCK, Icon., 342. — CHURCH.MAST., in Hook. f. Fl. brit. Ind., I, 576. et STEV., — Med. Bol, III, t. 112. — GUIB., Drog.BEDD., Fl. sylv., lx (Arbre puant). simpl, éd. 7, II, 602. — BERG. et SCHM., Darst.2. L,, Spec, 497. —HAYNE, Arzn. Gew., 10, off. Gew., t. 9 f. — HANB. el FLUCK., Pharmacoge,361. — H. BN, in Dicl enc se méd., sér.t. 1. — HOOK., Bot. Mag., t. 3235.— A. DC,Prodr., XIV, 683, n. 6. — GUIB., Drog. simpl, 1,UI, 10; Tr. Bol méd. phanér.,1324. — Benjuiéd. 7, II, 383. — H. BN, Tr. Bot. méd. phanér., GARC, in Clus. Exol, 155. — Belzoïnum officinarumG. BAUH., Pin., 503. — Laurus Renzoin1320, fig. 3302-3309. - N. Rem, (1888), 209.— Amer. Joum. Pharm. (1891), 449.HOUTT., in Act. Harl, XXI, 265, t. 7. — Benzoinofficinale HAYN., Arzn. Gew., XI, 243. In Phil Trans., LXXVII, 308, t. 12. -W., Spec, II, 623. — WOODV., Med. Bol, 200, (Benzoe-Sloraxbaum).