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362 HISTOIRE DES PLANTES.gence du S. caroliniana WALT, passe pour être extrême. Les Plumbagosont plutôt acres. Le P europœa 1 est vésicant et servait aux mendiantsà produire des ulcères cutanés. C'est un révulsif énergique, et à l'intérieuril est nauséeux et émétique. On l'a proposé comme remèdedes cancers et des affections des yeux. Le P rosea* (fig. 404-403)serait, croit-on, le Radix vesicatoria de RUMPHIUS, agissant à la façondes cantharides. Le P scandens 3 est aussi un vésicant puissant, vantéen Amérique contre les affections du foie, les hydropisies, les maladiesdes yeux et des oreilles. On cultive dans les jardins et les serres ungrand nombre d'Armeria, de Statice et de Plumbago ornementaux.1. L., Spec, 215. — GREN. et GODR., Fl. de 3. L., Spec, I, 215. — JACQ., Amer. IcFr., II, 753 (Bentelaire d'Europe, Herbe de la picl, t. 13. — P. occidentalis SWEET. — P.rache, H. au cancer). Le nom de Molybdène, sarmentosa LAMK (part.). —? P. mexicana K.jadis donné à celte plante, vient, dit-on, de ce {Herbe au diable, Il d'amour). Le P. zeylanicaqu'elle donne aux doigls qui l'écrasent unecouleur plombée.L. (Thela alba LOUR.) est aussi évacuant, vésicant.Le Ghebatana des Cafres est le P. toxicariaBERTOL., qui est un remède énergique et2. L., Spec, I, 215. — P. coccinea Boiss.,Prodr., XII, 693, n. 6. — Thela coccinea LOUR. un poison. Le P. lapalhifolia W. est encore— Plumbayidium roseum SPACH.indiqué comme diurétique.