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LORANTHACÉES. 415qui ont des feuilles alternes, entières, coriaces, et des fleursdisposéesen grappes terminales et axillaires, à pédicelles courts, à bractéespeu développées ou nulles.Il y a çà et là des staminodes oppositipétales dans les fleursdesHalesia tetrapiera.Fig. 495. Fleur, coupe longitudinale. Fig. 494. Fleurs. Fig. 496. Fruit.Pamphilia 1 Dans celles du Foveolaria, arbuste du Pérou, à port dePamphilia, les étamines oppositipétales sont fertiles, comme lesalternipétales, absolument comme dans certaines Heistériées.De plus, les dix étamines sont monadelphes.Halesia diptera.L'ovaire renferme trois ovules de Pamphilia. Son centreest vide, de même que celui du style. La corolle estréellement dialypétale.Dans les deux genres précédents, les organes devégétation sont les mêmes que dans un grand nombrede Styrax (fig. 488-493) des mêmes régions. Maisdans ce dernier genre, qui appartient aux portionschaudes et tempérées des deux mondes, il arrivesouvent que le réceptacle soit un peu plus concave, quel'androcée compte de plus nombreuses étamines, queles ovules soient plus nombreux, et que les cloisonsFis. 497. Fruit.ovariennes soient plus prononcées. Il n'y a cependantle plus souvent que de huit à dix étamines, commedans les Foveolaria, et le fruit, plus ou moins complètement supère,1. Qui, en somme, ne se distinguent des Heis- développement des étamines alternipétales ettériées dont elles ont le gynécée, que par le la direction ascendante de leurs ovules.