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Cancers familiaux et cancers héréditaires - Institut Jules Bordet ...

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ABORDET-IRIS — ERASME — WÉDITORIALRemboursement des nouveauxmédicaments anticancéreux:nous devrons changer de modèle!des connaissances en biologie a ouvert la voie à de nouveaux traitementsutilisant des médicaments biologiques ciblés. Citons comme exemples,L’améliorationl’Herceptine® dans le cancer du sein (voir l’article du Dr Martine Piccart), l’Erbitux®<strong>et</strong> l’Avastin® dans le cancer du côlon <strong>et</strong> du rectum (voir l’article du Dr Harry Bleiberg),le Glivec® dans la leucémie myéloide chronique <strong>et</strong> les tumeurs stromales de l’intestin(GIST), l’Iressa® <strong>et</strong> Tarceva® dans les <strong>cancers</strong> du poumon non à p<strong>et</strong>ites cellules <strong>et</strong>,finalement, les médicaments BAY43-9006 <strong>et</strong> SU11248 qui se sont avérés actifs dans lecancer du rein très peu sensible à la chimiothérapie.La découverte de ces médicaments est une bonne nouvelle pour nos patients <strong>et</strong> l’avenirproche va nous amener encore d’autres nouveautés thérapeutiques actives contre lecancer.Apparues sur une courte période de temps, ces découvertes très encourageantes nousposent le problème de faire accéder rapidement nos patients à ces nouveautés.Il est urgent que tous les partenaires impliqués dans ce domaine, à savoir les autoritésde la santé, l’industrie pharmaceutique <strong>et</strong> les oncologues cliniciens, discutent clairementd’une politique de santé pour le remboursement des nouveaux médicaments. Les autoritésde santé doivent proposer une politique pour le court terme mais aussi pour le longterme, car on peut s’attendre à ce que les nouveautés thérapeutiquesse succèdent rapidement. De son côté, l’industrie pharmaceutiquedevrait proposer des solutions de façon à réduire les coûtsà l’utilisation (par exemple s’assurer qu’une dose moindre ne seraitpas aussi efficace ou à mieux cibler les malades qui bénéficierontdu traitement). Les oncologues sont aussi invités à plus rationaliserleur prescription, aidés par des marqueurs prédictifs bien validés <strong>et</strong>à ne prescrire les traitements que s’ils jugent qu’ils offrent à leursmalades une augmentation significative de la survie <strong>et</strong>/ou de laqualité de vie.Ahmad AwadaRédacteur en chef2LLONIE — RESEAU CANCERJOURNAL DU RÉSEAU CANCER DE L’UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES N°3 – SEPTEMBRE 2005

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