Echo de la Réhab - N°14 - Décembre 2014

More documents

Recommendations

Info

LE SENTIMENT D' EXCLUSION Solitude refus marginalisation peur exclusionsociété rejet famille Un camp de la mort peur exclusion appartenanceSolitude juxtaposé au vieux port et un évadé au visage caché marginalisation société rejet famille refus pour seule défense un brouillard dense appartenanceSolitude seul alternative pour qu 'il vive exclusion rejet refus peur au loin l'Angleterre pour qu'il se terre; marginalisation appartenanceSolitude société famille Martin exclusion rejet refus peur marginalisation appartenanceSolitude société famille exclusion rejet refus peur marginalisation appartenance Solitude société famille exclusion rejet refus peur marginalisation appartenance Solitude société famille exclusion rejet refus peur marginalisation appartenance Solitude société famille exclusion rejet refus peur marginalisation appartenance Solitude société famille exclusion rejet refus peur marginalisation appartenance Solitude société famille exclusion rejet refus peur marginalisation société famille appartenanceSolitude peur exclusion marginalisationrejet société famille refus appartenanceSolitude exclusion Comme un mirage au firmament, rejet j'oserai briser refus peur les marginalisation cadenas, surpasser les barbelés appartenanceSolitude société avec courage famille et liberté... exclusion Je surmonterai seule sans rejet un souffle, ni sanglot refus peur ; marginalisation révoltée ; j'irai audelà des appartenanceSolitude société frontières, poing famille levé !.. Je quitterai désert solitude, dans l'oubli exclusion rejet refus peur des miradors vers ma planète fraîche et nouvelle dans marginalisation l'aurore, des jours étincelants appartenanceSolitude société comme des diamants; Je l'aimerai derrière moi la fracture, et l'oppression famille exclusion rejet refus peur ; ma vie sera alors délivrance et constellation dans un marginalisation rêve de appartenance Solitude société lumière et de mystères... famille Jackie peur G. Daniele in "vivre je voudrai dans la ......." Francesco Gattoni
Autour d'un café... débats d'idées... Le sentiment d'exclusion, la solitude. Ça parle du lien à l'autre. Parfois, on a peur de blesser, de fâcher celui qui est en face de soi-même. Cela a-t-il à voir avec la nécessité de devoir faire plaisir à l'autre pour qu'il nous aime en retour ? Y a-t-il un lien avec la culpabilité d'exister ? Il faudrait ne pas trop exister. A-t-on le droit de vivre ? Parfois, on se sent écrasé. On dit que l'institution écrase l'individu. Peut-être qu'on manque de confiance en soi ? Il est vrai aussi que lorsqu'on est hospitalisé en psychiatrie ou à l'hôpital général, on est pris en charge. Notre santé dépend des soins des autres qui nous soignent. Comment reprendre les rênes de notre vie quand on a dû la « laisser entre les mains » des soignants ? Comment redevenir acteur ? Comment les soignants acceptent-ils de redonner la main au patient ? Comment fait-on pour se séparer de quelqu'un qui a occupé, à un moment donné de notre vie, une place centrale ? Néanmoins, qui nous connait mieux que nous-mêmes ? Parfois, on préfère ne rien savoir de soi. C'est la passion de l'ignorance. Et on s'en sort comme ça. Mais la question c'est celle de pouvoir se passer des autres. Peut-on vivre isolé du monde ? Comment se sentir faire partie de la « communauté » ? Pour Amélie Nothomb, c'est l'écriture qui fait lien social. Elle ne peut pas se passer d'écrire. C'est sa raison d'être et cette raison d'être fait lien avec les autres. Chacun peut trouver sa manière d'être en relation, d'appartenir à une communauté. On voit des gens qui revendiquent le fait d'être toxicomane par exemple. C'est comme s’ils s'identifiaient à leur maladie. Les gens qui fument se retrouvent entre fumeurs. Il y a des groupes de paroles qui réunissent les gens en fonction de leur maladie comme la bipolarité par exemple. De ce fait, les gens se définissent en fonction de ce dont ils souffrent. L'identité crée un sentiment d'appartenance. Faire le même travail aussi ! De façon générale, exercer une profession donne une place par rapport aux autres : « je fais ceci ou cela ». Le bénévolat, de ce point de vue, permet de trouver une place dans la relation d'aide. Il semblerait qu'un français sur 6 fasse du bénévolat. A partir de là, on peut dire que le travail bénévole contribue au fonctionnement de la société et pallie à certains dysfonctionnements comme les restos du cœur. Individuellement, on se sent utile et cela peut donner du sens à sa vie. Que sa vie ait du sens nous éloigne de la condition de « survie ». Par contre, lorsqu'on est triste, déprimé, angoissé, le lien à l'autre se détériore momentanément car il peut nous persécuter. « Mais au bout du compte, on se rend compte, qu'on est toujours tout seul au monde » comme le dit la chanson de Michel Berger : une question philosophique, celle de la solitude intrinsèque à la condition humaine. Daniel P., Claude S., James F., Nathalie J, Sylvette G., Agnès P.
Page 1 and 2: Décembre 2014 L'écho de la réhab
Page 3 and 4: Sommaire Nouvelles d'ici et d'aille
Page 5 and 6: A l'heure de la transparence, la qu
Page 7 and 8: Brèves de Privas Brèves de A part
Page 9 and 10: Brèves de Privas Brèves de EDLR :
Page 11 and 12: Brèves de Privas Brèves de EDLR :
Page 13: Brèves de Privas Brèves de Pour f
Page 17 and 18: Le flétichisme Il se fait à l'âg
Page 19 and 20: La folie de la norme « toute civil
Page 21 and 22: Sartre écrivait en 1964 : « L'enf
Page 23 and 24: L'expérience en psychiatrie peut
Page 25 and 26: ATD (Dossier Grande pauvreté) Il e
Page 27 and 28: J'ai longtemps regardé ce film don
Page 29 and 30: Les moules marinères Voici la rece
Page 31 and 32: Dites-moi où va la peine quand on
Page 33 and 34: L’humeur L’humeur, l’humus. L
Page 35 and 36: DÉTENTE Direction le plateau ardé
Page 37 and 38: sûr. Avec des pioches et des pelle
Page 39 and 40: Quand le matin s’emmêle, Le ciel
Page 41 and 42: Ach, grâcefugace, accélère, fuis
Page 43 and 44: sans te trahir, sans te laisser pre
Page 45 and 46: DOSSIER SCIENCES Mathématiques Le
Page 47 and 48: Sciences occultes Un peu de magie I
Page 49 and 50: Être ou ne pas être psychologue..
Page 51 and 52: Les bateaux tanguent, les trains bo
Page 53 and 54: Je veux m’enfuir ! Fuir dès que
Page 55 and 56: COURRIER DES LECTEURS ET DES LECTRI

Echo de la Réhab - N°14 - Décembre 2014

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?