Qualité Références n°73
Le point sur le marché de la formation suite à la réforme
Le point sur le marché de la formation suite à la réforme
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DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />
Afrique et en Asie qui ont obtenu l’accès à l’énergie à l’énergie<br />
avec nos solutions.<br />
Q.R. : Pourquoi votre entreprise a-t-elle mise en place cette<br />
politique de développement durable ?<br />
G. V. D. : Il existe 3 raisons. La première raison est la compréhension<br />
des dirigeants de Schneider Electric de ces objectifs<br />
de développement durable qui constituait un ciment<br />
important de cohésion et de progrès de groupe. Cela était<br />
vrai avec Henri Lachmann bien connu pour ses positions sur<br />
la responsabilité sociale de l’entreprise et Jean Tricoire avec<br />
une expérience internationale très importante en Afrique,<br />
en Asie, aux Etats-Unis et en Europe avant de devenir le<br />
président de Schneider Electric.<br />
Concernant le deuxième enjeu, à la fin du XX siècle, Schneider<br />
Electric s’était recentré sur son activité de la distribution<br />
électrique et les automates industriels. Ce sujet est intimement<br />
lié à la transition numérique et énergétique. Donc<br />
au cœur de la réflexion de la stratégie de Schneider Electric<br />
et de l’innovation, il y a souvent ces enjeux de développement<br />
durable, de solutions de réduction d’émissions de<br />
carbone attendues pour les clients et des problèmes énergétiques<br />
de la planète. Cela était donc une grande opportunité<br />
pour notre groupe de rafraîchir son logiciel en y ajoutant<br />
ses données globales.<br />
Pour le troisième point, faire de notre groupe devenu<br />
mondial avec une répartition équilibrée sur tous les continents<br />
et plus de 160 000 collaborateurs, une marque attirante<br />
pour les nouveaux talents de la planète. Cette réflexion nous<br />
a aussi poussé à considérer comment nous voulions attirer les<br />
services intelligents de jeunes talents pour qui la contribution<br />
à cet enjeu de développement durable est très importante.<br />
Elle permet d’accroître cette démarche un peu circulaire d’engager<br />
l’entreprise dans cette logique afin d’être plus performante<br />
en attirant et en retenant les talents et de continuer<br />
cette courbe de performance qui n’est jamais parfaitement<br />
acquise. A la fin de l’année, on aura obtenu le maximum de<br />
la performance des 16 composantes du baromètre. Mais<br />
nous continuons à travailler sur un autre baromètre avec<br />
de nouvelles performances et de nouveaux engagements.<br />
Q.R. : Comment le développement durable est-il perçu dans<br />
votre groupe ?<br />
G. V. D. : Quand on se penche sur le moyen terme de notre<br />
développement et notre vision, les attentes des clients et les<br />
grandes tendances et l’activité de Schneider Electric qui a<br />
voulu s’ajuster à ces enjeux, le développement durable fournit<br />
une clé de compréhension de la nécessaire évolution de<br />
l’entreprise à la fois dans sa politique à terme. Avec ce baromètre,<br />
toutes ces données qui constituent Schneider Electric<br />
apportent une cohérence. Le développement durable est,<br />
en effet, un langage pour expliquer la cohérence de tous ces<br />
progrès. Le baromètre permet de le rendre visible. Le développement<br />
durable est bien vécu dans le groupe. Aujourd’hui,<br />
les entreprises sont dans une logique de réseau. Beaucoup de<br />
collaborateurs mêlent leurs intérêts personnels, leurs propres<br />
exigences ou engagements et leurs contributions à l’entreprise.<br />
Ils peuvent impulser de nouvelles idées pour créer de<br />
nouvelles composantes du baromètre. Nous considérons<br />
que la première partie prenante de l’entreprise pour obtenir<br />
la performance souhaitable sont, en effet, les collaborateurs<br />
en expliquant la politique de développement durable<br />
et leur faire mieux percevoir les nécessités d’évolution et de<br />
changement de certaines de nos politiques.<br />
« L’idée que Schneider Electric se fait de son<br />
avenir, passe par la prise en compte des enjeux de<br />
développement durable qui sont les outils les plus<br />
globaux pour redéfinir notre avenir au regard des<br />
grandes tendances de la planète avec l’objectif<br />
d’être une entreprise attractive. »<br />
Q.R. : Comment votre groupe peut-il mesurer les conséquences<br />
de sa politique de développement durable sur sa performance<br />
financière ?<br />
G. V. D. : Le groupe figure dans le peloton de tête dans les<br />
classements (Davos, Dow Jones et Green Business…) contribuant<br />
à la construction d’une réputation. Parmi les personnes<br />
qui souhaitent poser plus des questions sur ses enjeux et la<br />
manière d’y répondre, les investisseurs sont les premiers<br />
acteurs à vouloir disposer d’une bonne compréhension des<br />
politiques de développement durable de l’entreprise permettant<br />
une meilleure connaissance de la capacité de la société<br />
à obtenir le meilleur niveau de performance sur un temps<br />
long. Cela a donc des conséquences sur les performances<br />
financières. Les acteurs très engagés dans le développement<br />
durable investissent dans Schneider Electric parce qu’on les<br />
prend en considération sérieusement et qu’ils comprennent<br />
comment en obtenant ces résultats à court terme, l’entreprise<br />
prépare des résultats à moyen terme avec un même<br />
niveau de qualité.<br />
L’idée que Schneider Electric se fait de son avenir, passe par<br />
la prise en compte des enjeux de développement durable qui<br />
sont les outils les plus globaux pour redéfinir notre avenir<br />
au regard des grandes tendances de la planète avec l’objectif<br />
d’être une entreprise attractive.<br />
Propos recueillis par Valérie Brenugat<br />
QUALITÉ RÉFÉRENCES • N°73 • Juillet-Août-Septembre 2017 I23