AUTOINSIDE Édition 4 – Avril 2018

ÉDITION 4 – AVRIL 2018
AUTO
INSIDE
Salon de l’auto : tout sur la halle 7 et les
fournisseurs, avec les meilleures photos
Pages 10 – 51
Systèmes d’assistance : quand ils aident les
garagistes à augmenter leur chiffre d’affaires
Pages 56 – 61
Restaurateur automobile : comment le premier
examen professionnel s’est déroulé à Mobilcity
Pages 80 – 81
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses
Union professionnelle suisse de l‘automobile (UPSA)
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Salon de l’auto : tout sur la halle 7 et les
Systèmes d’assistance : quand ils aident les
Restaurateur automobile : comment le premier
Unbenannt-2 2 05.01.2018 08:51:46
SOMMAIRE
Avril 2018
5 Éditorial
6 En bref
13 Une visite de poids : au stand de
l’UPSA à Genève, le conseiller
fédéral Guy Parmelin s’informe
sur les dernières nouveautés et
la relève de la branche.
Salon de l’auto
10 Sous les projecteurs et les flashs
13 Guy Parmelin au stand de l’UPSA
14 Expo raccourcie pour la halle 7
18 Entretien avec Erhard Luginbühl
20 Paul Marty : dans la halle 7 depuis 43 ans
22 La relève au Salon
24 Les meilleures photos du Salon 2018
28 Une soirée avec la section genevoise
29 Les temps forts des fournisseurs
Électronique automobile
52 Le dossier brûlant du liquide réfrigérant
54 Charger au lieu de câbler
Systèmes d’assistance/de sécurité
56 Augmenter le chiffre d’affaires de l’atelier
60 Calibrage efficace des pare-brise
56 Le nombre de systèmes
d’assistance à la conduite dans
les véhicules modernes ne cesse
d’augmenter. Ce qui permet aux
garagistes de faire la preuve de
leurs compétences et d’augmenter
leur chiffre d’affaires.
Association
62 Entretien avec Felix Weber, chef de la Suva
64 Tournoi de golf de l’UPSA
65 Invitation à l’AD de l’UPSA à Neuchâtel
66 Les métiers de l’automobile dans « Fokus KMU »
67 Coopération avec « 20 minutes »
ÉDITION 4 – AVRIL 2018
AUTO
INSIDE
fournisseurs, avec les meilleures photos
Pages 10 – 51
garagistes à augmenter leur chiffre
Pages 56 – 61
examen professionnel s’est déroulé à Mobilcity
Pages 80 – 81
TRAINING
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AUTOINSIDE | Avril 2018
En couverture :
le programme
de formation
d’Hostettler
propose un
large éventail
d’offres en 2018.
Management et droit
68 La pression des règles contractuelles
Politique
70 Les CVM au garage
Atelier et service après-vente
71 S’y connaître en pneus, ça paie !
72 Zoom sur les données des véhicules
74 Des données pour plus de sécurité
76 Des pneus usés bien éliminés
77 Cologne devient La Mecque du pneu
Auto & savoir
78 Réduire la perte de portée
Profession et carrière
80 Une première et un brin de nostalgie
82 Robert Neuhaus à la retraite
83 Prêt pour le monde du travail numérique
84 UPSA Business Academy
86 Formations continues régionales
88 Garages/Impressum
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ÉDITORIAL
Les apprentis sont ravis, le Conseil fédéral est intéressé
et les garagistes ont un rôle à jouer
Chère lectrice, cher lecteur,
On me demande souvent ce que j’ai
pensé du 88e Salon international de
l’automobile de Genève. Je réponds
toujours d’emblée : c’était « très
satisfaisant ».
Cette année encore, les exposants
ont su séduire leur public et la presse
avec une large palette d’offres. Idées
visionnaires et concepts-cars montrent
les orientations à venir de la branche
automobile : les véhicules devraient
être bientôt capables de décoller,
les voitures sans chauffeur sont
techniquement possibles mais pas
encore autorisées, les constructeurs
offrent des carrosseries carénées
ultra-modernes et des moteurs à
meilleure efficacité énergétique.
Les sources d’énergie sont multiples :
électricité, essence, diesel, gaz et
hydrogène. Bien entendu, les véhicules
sont de plus en plus confortables et plus
sûrs grâce à l’intégration croissante des
systèmes d’assistance. L’engouement
pour les moteurs hybrides et électriques
ne se dément pas.
Par ailleurs, plus de mille apprentis
se sont rendus au stand de l’Union
professionnelle suisse de l’automobile,
ce qui m’a paru également « très
satisfaisant ». Ils se sont montrés
motivés par leur métier et ont
matérialisé leur fierté dans de
nombreuses vidéos. Les témoignages
de la relève professionnelle diffusés
sur www.metiersauto.ch constituent
la meilleure publicité en faveur des
formations de la branche automobile.
Encouragés par les maîtres d’école
professionnelle, les apprentis de
Genève ont parcouru le salon et ont
pu échanger avec les exposants sur
différents thèmes.
« J’ai pu constater au cours
des nombreux entretiens
avec nos garagistes membres
qu’ils ont bien saisi les
enjeux actuels. »
La présence de l’UPSA au salon était
également une aubaine, car cette année
encore, l’invité d’honneur, le conseiller
fédéral Guy Parmelin, qui s’intéresse
à la formation initiale et continue,
s’est entretenu directement avec les
diplômés ingénieurs automobiles de
la haute école spécialisée de Bienne,
ainsi qu’avec des apprentis de la
branche automobile. Une attitude
sympathique, qui ne coule pas de
source, et qui prouve que l’Union
professionnelle suisse de l’automobile
est entendue par le Conseil fédéral.
Enfin, je dis « très satisfaisant »
parce que j’ai pu constater au cours
des nombreux entretiens avec nos
garagistes membres qu’ils ont
bien saisi les enjeux actuels. Les
garagistes s’attendent à jouer un
rôle toujours plus crucial, du fait des
progrès technologiques galopants
dans le secteur automobile, dans un
marché extrêmement concurrentiel.
Il règne encore une relative incertitude
en fonction des votes, car des
changements sont imminents dans
la branche automobile et chacun doit
redéfinir son rôle, notamment comme
prestataire de service. Le Salon
de l’auto a prouvé une fois encore
la fascination qu’exerce la voiture et
souligne que l’avenir de l’automobile
sera assuré par la grande agilité de
la sous-traitance industrielle.
J’espère que nos garagistes
connaîtront une année prospère et
parviendront à surmonter les défis
actuels.
Meilleures salutations
Urs Wernli
Président central
AUTOINSIDE | Avril 20185

EN BREF
pilotes de course internationaux
des années 1960 et 1970 prend
tragiquement fin le 24 mai 1981
sur le Nürburgring. Son fils,
Daniel Müller, propriétaire de la
destination d’excursion prisée
Forellensee Gstaad-Zweisimmen,
est l’organisateur du Memorial
Day. Une rencontre de pilotes
de course, une exposition de
Porsche de course et un rallye
parachèvent la manifestation
commémorative. Informations
complémentaires sur
www.HerbertMuellerDay.ch.
Olivier Lourdin.
Baptisé par près de 52 000 fans : le nouveau SUV Seat Tarraco.
Tarraco : les fans de Seat se
sont prononcés
Un modèle Seat a été baptisé
pour la première fois lors d’un
vote public. C’est un fait : avec
Tarraco, le 3 e SUV de la marque
est le 14 e modèle portant le
nom d’une ville espagnole.
146 124 fans issus de 134 pays
ont participé à la dernière
phase de #SEATseekingName.
Tarraco a bénéficié de 51 903
(35,52 %) suffrages exprimés,
suivi d’Avila (28,74 %), d’Aranda
(26,91 %) et d’Alboran (8,83 %).
Le Swiss Car Event
entame sa 12 e édition
Le douzième Swiss Car Event
aura lieu le week-end des 23 et
24 juin à Palexpo à Genève.
Les quelque 12 000 visiteurs et
fans du plus important meeting
intérieur de Suisse pourront
admirer plus de 1200 véhicules
embellis et profiter d’un
programme d’animation comportant
des démonstrations de
drift, des cascades et la course
des championnats de RC-Drift du
RC Grip Zero Challenge français
auquel participeront 70 pilotes.
Plus d’informations sur swisscarevent.ch.
Carte d’autographe de Herbert
Müller datant de 1979.
Journée commémorative
pour Herbert Müller
Le Herbert Müller Memorial
Day, un hommage à
« Stumpen Herbie », l’une des
figures les plus marquantes de
l’histoire de la compétition
automobile suisse, se tiendra
le lundi de Pentecôte, le 20 mai.
La vie de la personnalité la plus
excentrique du monde des
Tom Lüthi est l’ambassadeur
de l’Automobile Club de Suisse
Tom Lüthi, le pilote de l’écurie
Honda, est le nouvel ambassadeur
de l’Automobile club de
Suisse (ACS). Le vice-champion
du monde de la classe Moto2 et
par ailleurs néophyte en MotoGP
affiche une forte affinité pour
l’automobile et la mobilité. Le
Bernois de 31 ans jouit d’une
forte notoriété auprès du public
dans toutes les régions du pays
grâce à sa sympathie. « Avec
Tom Lüthi, nous avons trouvé
le parfait ambassadeur pour
l’ACS », se réjouit le président
central Thomas Hurter.
Tom Lüthi arborant sa carte de
membre de l’ACS.
Patricia Schaufelberger.
Eurotax Suisse se renforce
dans le domaine du marketing
Eurotax Suisse optimise ses
processus, ses produits et ses
ressources dans le cadre de
la transformation numérique.
Olivier Lourdin est responsable
depuis le mois de mars de
toutes les activités de marketing
et de communication des
deux filiales nationales en tant
que nouveau Head of Marketing
& Communications Austria &
Switzerland. Il est soutenu par
Patricia Schaufelberger, qui
officie elle aussi depuis le mois
de mars en tant que Digital Marketing
Manager. Elle s’occupera
de la communication numérique,
des présences en ligne et
des campagnes en ligne.
Liberté d’entreprise
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EN BREF
Voiture électrique : ce Concept Car Honda était exposé au Salon de l’auto.
Inauguré : le centre de compétences pour l’assistance panne et accident.
Le nombre de voitures électriques
augmente fortement
Malgré une infrastructure de
charge insuffisante et un mix
électrique qui n’est pas au-dessus
de tout soupçon, le nombre
de voitures électriques est en
hausse dans le monde entier
d’après une étude récente. Selon
le Zentrum für Sonnenenergie-
und Wasserstoffforschung
Baden-Württemberg à Stuttgart,
ce parc compte 3,2 millions d’unités
début 2018, soit 55 % de plus
qu’un an plus tôt. Son président
Werner Tillmetz indique que le
nombre de nouvelles immatriculations
annuelles de voitures
électriques pourrait dépasser
les 25 millions d’ici 2025 dans le
monde si le taux de croissance se
maintient au niveau de 2017. Un
tel pronostic reflète les annonces
de nombreux constructeurs selon
lesquelles un quart de leur production
pourrait être consacrée
aux voitures électriques d’ici là.
attractive de voitures particulières
et de véhicules utilitaires
de Ford. Pour célébrer la nouvelle
représentation de marque comme
il se doit, le prestataire automobile
a organisé une grande fête de
réouverture pour le public les 24 et
25 mars 2018. L’athlète en fauteuil
roulant Marcel Hug était présent
Nouveauté Ford : Grogg à Dietlikon.
en qualité d’invité d’honneur.
Récompensé par le prix Laureus,
il a relaté ses expériences en tant
que sportif professionnel et son
engagement Laureus.
L’assistance accident et
dépannage d’Emmenbrücke
AG a été officiellement inauguré
en mars. L’installation est ultra
moderne : le véhicule accidenté
peut être photographié à 360°
sur une plate-forme rotative
et son dossier électronique de
sinistre complet peut être créé
en quelques minutes. L’installation
de mise en quarantaine
de véhicules électriques, dont
les batteries lithium-ion brûlent
encore plusieurs heures après un
accident, est unique.
Début des travaux de la
nouvelle représentation Volvo
Avec 7497 nouvelles immatriculations,
Volvo Suisse
a de nouveau enregistré une
forte croissance de 5,1 % en
2017, créant ainsi les meilleures
conditions pour de futurs investissements.
Toni Mancino et Urs
Hürlimann de la direction de
Stierli Automobile AG à
Zofingue se réjouissent du
début des travaux du nouveau
garage à Sursee : « La nouvelle
palette de modèles dotés de la
technologie la plus moderne
et d’un design exceptionnel
et la stratégie de produits et
de marque prévoyante nous
assurent des perspectives
d’avenir radieuses en tant que
partenaires Volvo. » Le chantier
durera environ six mois.
L’inauguration est prévue fin
août. Sursee était dépourvue de
concessionnaire Volvo depuis
2010. Cette lacune sur le réseau
de concessions est désormais
comblée.
Le Garage Grogg de Dietlikon
fête sa nouvelle marque
Le Garage Grogg AG, établi
de longue date à Dietlikon (ZH),
propose dès à présent la palette
Le nouveau centre de compétences
d’assistance accident et
dépannage d’Emmenbrücke est
entré en service. L’investissement
de 11 millions de francs consenti
par Autohilfe Zentralschweiz
Premier coup de pioche : Stierli Automobile AG à Sursee investit pour l’avenir.
le GARAGE,
le concept de garage
partenarial de votre ESA

EN BREF
Amag étoffe son offre sur le
site de Schlieren
De g. à dr. : Andreas Leu, directeur du Garage Martin Leu, le propriétaire et
directeur Martin Leu, Fabian Lienhard et la nouvelle Mitsubishi Eclipse Cross.
Le cycliste Fabian Lienhard
roule en Mitsubishi
En tant qu’ancien cycliste
sportif actif, Martin Leu, propriétaire
du garage éponyme
à Stadel (ZH), soutient divers
clubs sportifs dans la région.
Il n’a d’ailleurs rien perdu de son
enthousiasme pour le cyclisme.
Il y a trois ans déjà, il mettait à
la disposition du cycliste suisse
Fabian Lienhard (24 ans) une
Mitsubishi ASX pour que le
jeune sportif puisse se déplacer
en toute sécurité sans pour
autant devoir renoncer à un
espace généreux ni au confort.
F. Lienhard passe maintenant à
la nouvelle Eclipse Cross.
Salon de l’auto : le Creativity
Award est attribué à Jeep
Créé au Salon de l’auto 2004
par le « Club de publicité et de
communication de Genève »
(CPG), le Creativity Award a
été attribué pour la 15 e fois. En
2018, le trophée est décerné à
la marque Jeep. Le jury a été
impressionné par la mise en
scène. « Les motifs naturels
de la décoration attirent tous
les regards, même de loin.
L’enthousiasme vivace ainsi
suscité auprès des visiteurs
est renforcé davantage par les
clichés diffusés sur les écrans.
Les véhicules sont insérés
intelligemment au décor urbain
ou campagnard. Des collines
d’un côté, des moniteurs au sol
de l’autre. »
Cooper Tire procède au rappel
de pneus
En collaboration volontaire
avec l’Office fédéral des
routes (OFROU), Cooper Tire
rappelle certains pneus des
gammes « Cobra Radial G/T »,
aux dimensions P215/70R14,
P225/70R14 et P225/70R15, ainsi
que les « Cooper Trendsetter
SE », à la dimension P235/75R15.
Les pneus concernés sont remplacés
gratuitement.
Avec un nouveau centre
Classic pour Porsche et un
centre pour véhicules utilitaires
VW, Amag étoffe
significativement son offre
sur le site de Schlieren et crée
environ 60 nouveaux emplois.
Le centre Classic ouvert fin
mars proposera des bijoux du
passé de la marque originaire
de Stuttgart sur une surface de
400 m 2 . Outre une présentation
de toute la palette, le centre de
compétences pour véhicules
utilitaires crée les conditions
optimales permettant de
répondre au mieux aux besoins
des clients.
Brabus, « Best Brand 2018 »
Les lecteurs du magazine
spécialisé « Auto, Motor und
Sport » ont élu Brabus « Best
Brand » (meilleure marque)
pour la douzième fois dans la
catégorie Tuner à l’occasion
de l’élection « Best Cars 2018 ».
46,7 % des suffrages se sont
portés sur Brabus chez les
tuners. « Nous prouvons ainsi
une nouvelle fois que Brabus
occupe une place unique dans
la branche du tuning », se
réjouit son CEO, Bodo
Buschmann.
L’excellence récompensée : le stand de la marque Jeep au Geneva International Motor Show.
La pilote de course Rahel Frey et
Zeki Demirkaya d’Amag Zuchwil.
Nouveaux modèles Audi pour
Rahel Frey et Marcel Fässler
Rahel Frey et Marcel Fässler
font également confiance à
Audi, même lorsqu’ils ne sont
pas sur un circuit. Ils ont pris
possession de leurs nouveaux
modèles chez leur concessionnaire
à Zuchwil et à Zoug
respectivement. Dans leur
métier, Rahel Frey et Marcel
Fässler aiment la vitesse et le
dynamisme. Rahel vient d’opter
pour une Audi Q7 neuve. « Avec
le nouveau Q7, j’ai le sentiment
d’un espace généreux. J’ai toujours
assez de place pour tous
mes bagages, quelle que soit
l’aventure du moment. » Marcel
Fässler a quant à lui adopté un
Audi SQ5 3.0 TFSI : « Ce modèle
me plaît depuis longtemps. Je
trouve ses proportions géniales,
mais aussi le design dans cette
combinaison de coloris. »
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

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Les conseils pneus et roues de Pirelli
Pourquoi recommander des pneus
homologués et marqués ?
Pour AUTOINSIDE, Elio Rullo, spécialiste des pneus, répond six fois par an à des questions importantes relatives au commerce
des pneus et des roues. Les articles, conçus pour en optimiser l’utilisation, sont proposés par Pirelli, partenaire du magazine
spécialisé pour les garagistes suisses.
Tout a commencé avec Porsche dans les années 80 : le constructeur
allemand de voitures de sport a été le premier à commander des
pneus sur mesure pour ses modèles. Aujourd’hui, toutes les marques
du segment premium ont des pneus homologués et estampillés dans
leur showroom.
De quoi s’agit-il ? Un pneu homologué est fabriqué spécifiquement
selon les exigences et les caractéristiques d’un véhicule donné. Il se
distingue par un marquage supplémentaire sur le bord du pneu. Porsche
utilise la lettre N et un chiffre de 1 à 6 ; Jaguar, un J ; BMW a
choisi une étoile et Volvo, les lettres VOL. La marque suédoise ne
lance plus aucun véhicule sur le marché sans ses pneus homologués.
Les fabricants de pneus retenus pour l’homologation reçoivent
des constructeurs un cahier des charges avec les données de performance
et les caractéristiques du nouveau véhicule, comme le Track
Control, ESP ou l’ABS. Alors que certains constructeurs privilégient
une conduite sportive, d’autres misent sur le confort et l’écologie. La fabrication
du pneu a en effet un impact sur certains paramètres comme
la traction, le faible volume sonore, la résistance au roulement.
En général, plusieurs équipementiers sont invités à proposer
l’homologation de leurs pneus. Sur la base du cahier des charges, ils
conçoivent un premier pneu qui sera soumis à des tests intensifs. Les
impressions recueillies après ces tests servent à améliorer le pneu. Il
sera à nouveau testé, puis fera l’objet d’une évaluation détaillée, et
ainsi de suite. Le pneu est ainsi développé en même temps que le véhicule.
Un processus d’homologation dure en moyenne trois à quatre
ans. Autrement dit, les pneus actuellement à l’étude n’apparaitront
sur le marché qu’en 2021. Chez Pirelli, avec le « Perfect Fit », nous
proposons la plus large palette de pneus homologués : rien que pour
la taille 235/35/19, il existe 24 modèles différents. L’homologation de
Elio Rullo travaille dans la branche des pneus
depuis 28 ans. Il est un très grand connaisseur de
cette activité en Suisse. Il a occupé plusieurs fonctions
au sein de Pirelli Tyre (Suisse) SA ces trente
dernières années, dont celle de responsable du sport
automobile. Il est aujourd’hui en charge du service
client et de la technique.
ces pneus est non seulement très longue, mais également couteuse,
c’est une évidence.
J’entends parfois le reproche que les pneus marqués seraient un
artifice marketing. Je réfute entièrement cette affirmation. Avec les
pneus conçus sur mesure, le client bénéficie d’une meilleure sécurité,
d’un plus grand confort, et peut utiliser de manière optimale les
moyens techniques dont il dispose. Les garagistes aussi tirent profit
des pneus homologués : du fait de l’énorme diversité des pneus, les
magasins spécialisés en pneumatique ont du mal à offrir l’ensemble
de la vaste palette. Un garagiste peut se spécialiser sur une ou plusieurs
marques et saisir l’opportunité de se positionner efficacement
sur le marché du pneu. Grâce aux pneus homologués (modèles et
marques autorisés par le constructeur automobile) et aux pneux marqués
(pneus spécifiquement définis par les constructeurs et adaptés
au modèle de véhicule et à ses caractéristiques et ses performances),
le garagiste aussi est sûr de vendre au client le bon pneu, celui qui
convient parfaitement à son véhicule. Le garagiste peut ainsi accroître
la satisfaction de sa clientèle, garantir une expérience de conduite
constante et se référer à tout moment aux recommandations du
constructeur. Le client est informé en conséquence et il bénéficie
de conseils professionnels. D’après les enquêtes, 54 % des clients seraient
prêts à débourser un peu plus pour acquérir un pneu d’origine
avec marquage. <
Les pneus marqués sont fabriqués spécialement par rapport aux besoins
spécifiques de chaque véhicule et ils en optimisent les performances.
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AUTOINSIDE | Avril 20189

SALON DE L’AUTO
88 e édition du Geneva International Motor Show
Sous les projecteurs et les flashs
Une fois encore, le monde de l’automobile a les yeux tournés vers Genève. Avec près de 180 exposants et 660 000 visiteurs,
le Geneva International Motor Show est l’un des plus gros événements automobiles au monde. Pour la branche automobile
suisse, il représente le coup d’envoi d’une année que nous espérons prospère. Il en va de même pour cette 88 e édition.
Sandro Compagno, Tatjana Kistler et Sascha Rhyner, rédaction
La tôle polie rutilante est omniprésente. Des lignes à couper le
souffle, sous les feux des projecteurs et des flashs : le Salon de l’auto
Genève 2018 donne matière à rêver. Près de 660 000 entrées ont été
comptabilisées ; plus de 100 premières mondiales ou européennes se
sont dévoilées, ainsi qu’une multitude de prototypes et de conceptcars
fascinants. Tout s’est donc déroulé pour le mieux ? Pas tout à
fait ... L’absence de la marque traditionnelle Opel a été remarquée.
Chevrolet, Cadillac, Infinity ou DS n’étaient pas là non plus. Certes,
d’autres exposants ont bénéficié de mètres carrés supplémentaires, et
des nouveaux venus comme Applus Idiada, Corbellatti ou Lvichi ont
fait leur apparition. Le directeur du salon, André Hefti, a su résoudre
les difficultés et proposer plus de place aux restaurants, mais c’est
une maigre consolation. Quand les constructeurs absents reviendront-ils,
s’ils reviennent un jour ? Nul ne le sait.
10
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Du côté de la halle 7, les divergences étaient palpables : fallait-il privilégier
les courtes durées d’Expo SAA, les salons longs ou un mix
des deux pour endiguer la baisse des exposants et des visiteurs ? Les
partisans d’une courte durée d’exposition de six jours l’ont finalement
emporté. La branche automobile traverse une période de bouleversements.
Le Salon de l’auto doit également se demander si son modèle
commercial correspond toujours aux attentes de demain. Genève
tente de répondre à ces interrogations en collaboration avec le salon
international de la radiodiffusion (IFA) de Berlin. Un séminaire conjoint
semestriel doit étudier comment les nouvelles technologies modifient
notre manière de penser, nos modes de vie et notre mobilité.
AUTOINSIDE vous invite à découvrir le 88e Geneva International
Motor Show. Dans une quarantaine de pages, nous relatons la visite
du Conseiller fédéral Guy Parmelin au stand de l’UPSA (page 13),
sondons le moral des sous-traitants (pages 14 à 19), présentons un
habitué (pages 22/23), de nombreux nouveaux venus (pages 23/25),
ainsi que des garagistes présents au stand de l’UPSA (20/21) ; enfin,
nous vous résumons les nouveautés des sous-traitants de la halle 7
(pages 29 à 51). <
Photos: @gims.swiss
AUTOINSIDE | Avril 201811

Les automobilistes font confiance à Bosch
«auto motor
und sport»
Édition
07/2018
117’00 lecteurs de «auto motor und sport» ont voté:
le vainqueur s’appelle Bosch!
Une nouvelle fois, les automobilistes plébiscitent Bosch en ce qui concerne
les réseaux d’ateliers auto, les batteries, les filtres, les bougies d’allumage,
les essuie-glaces et les outils. Un grand merci pour votre confiance!
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SALON DE L’AUTO
Visite du conseiller fédéral Guy Parmelin à l’UPSA
Il est venu en train
L’importance du Salon de l’auto se reflète également dans la traditionnelle participation d’un conseiller fédéral à l’ouverture.
Il s’agissait cette année de Guy Parmelin, qui est venu de Berne en train. Sandro Compagno et Sascha Rhyner, rédaction
Un prestigieux visiteur sur le stand de l’UPSA : le conseiller fédéral Guy Parmelin discute avec Nelson Pilleri (à gauche), qui suit sa formation initiale dans l’entreprise
Garage Gautschi AG à Lyssach. Urs Wernli (à droite) et André Hefti, directeur du salon (masqué), écoutent eux aussi.
Le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de
la population et des sports (DDPS) avait évidemment conscience de
l’ironie du mode de transport choisi. « L’Homo mobilis est freiné par
le trafic qu’il cause lui-même », a affirmé Guy Parmelin, citant l’ancien
président de BMW Eberhard von Kuenheim : « L’automobile connaît un
tel succès qu’elle n’a qu’un seul ennemi réel, elle-même. Sa propagation
en masse constitue un défi pour l’avenir du trafic automobile. »
Le conseiller fédéral Guy Parmelin a rappelé que l’année passée, la
Suisse a connu un total de 25 000 heures d’embouteillages, un signe
que notre infrastructure routière atteint ses limites. Auparavant, le
président du Salon Maurice Turettini avait formulé une question rhétorique
à l’attention de l’assistance, lui demandant pourquoi en Suisse
« tout dure dix fois plus longtemps qu’ailleurs » et rappelant l’autoroute
Lausanne – Genève, qui attend toujours son passage à deux fois trois
voies. « En Chine, on inaugure chaque jour 40 kilomètres d’autoroute. »
Maurice Turettini s’est également projeté vers l’avenir du Salon de
l’auto. Genève reste bien entendu le plus grand salon de Suisse, d’envergure
internationale : « Mais certains constructeurs ne considèrent plus
qu’une participation au Salon est indispensable. » Internet, les salons
de l’électronique, les manifestations sportives et de mode sont de plus
en plus utilisés pour présenter les nouveautés. « Le Web va-t-il se substituer
au Salon ? » s’est interrogé Maurice Turettini avant de donner luimême
la réponse : « Nous trouverons des solutions pour atteindre de
nouveaux exposants et porter le Salon vers l’avenir. » Un premier pas
dans ce sens est la collaboration avec le Salon de l’électronique grand
public (IFA) de Berlin.
« La quintéssence du génie de l’Homme »
Le président sortant du Conseil d’État genevois François Longchamp
s’est rendu sur le Salon de l’auto, pour la dernière fois en tant que chef
du gouvernement. Le politicien PLR s’est servi de l’estrade pour partager
une déclaration d’amour enjouée. Le Salon est, pour François Longchamp,
source d’émotions les plus folles : « Et pas pour les jolies hôtesses.
L’automobile est la quintessence du génie de l’Homme. Je peux
passer une heure à admirer une Maserati. »
Et même celui qui n’aime pas l’automobile pourra se prendre
d’amour pour une voiture, pense encore François Longchamp. « De ce
point de vue, le Salon est aussi un salon du mariage… » François Longchamp
a profité de son discours pour rétorquer au conseiller fédéral
Guy Parmelin que ses chemins de fer ne généraient pas de telles émotions.
Ce dernier avait lui-même souligné que nous devions repenser
nos habitudes de travail et ainsi de circulation, pour éviter les trajets
inutiles : « Mais le choix du mode de transport doit rester libre. »
Genève constitue une vitrine des innovations en matière de sécurité
et de respect de l’environnement. « Ces véhicules exposés, dont
bon nombre sont dotés de motorisations alternatives, montrent que
les constructeurs ont conscience de leur responsabilité », a ajouté le
directeur du DDPS, alors qu’il prenait part à la traditionnelle visite parlementaire,
avec un passage tout aussi traditionnel devant le stand de
l’UPSA au cœur de la halle 2. Guy Parmelin s’y est entretenu avec des
apprentis et des étudiants. <
AUTOINSIDE | Avril 201813

SALON DE L’AUTO
SAA Expo / halle 7
Oui à l’exposition raccourcie
La décision relative à l’avenir de l’exposition professionnelle qui se tient dans la halle 7 a été prise tandis que le 88 e Salon
de l’auto battait encore son plein. AUTOINSIDE a demandé aux exposants de la halle des équipementiers comment ils
envisagent l’avenir. Sascha Rhyner, rédaction
Les exposants de la halle 7 l’attendaient,
cette décision que les organisateurs du Salon
de l’auto ont communiquée officiellement lors
de la traditionnelle séance du lundi, à l’issue
du premier week-end d’exposition. « La version
courte doit parvenir à s’imposer, sans
quoi la halle 7 disparaîtra », avait prédit sans
équivoque un exposant à AUTOINSIDE.
À partir de 2020, le salon spécialisé de la
halle 7 sera donc une exposition de courte
durée pour tous les exposants. D’après les
plans du Salon de l’auto, 2019 sera une année
de transition en ce sens que l’exposition de la
halle 7 aura lieu en version courte et longue,
comme cette année et l’année dernière. La
séparation sera à nouveau faite dans le sens
de la longueur. « Couper la salle de manière
transversale serait trop compliqué », explique
André Hefti, directeur du Salon de l’auto.
Une version courte plus abordable
Comme l’a montré un sondage réalisé par
AUTOINSIDE lors de sa visite à Genève, tous
les exposants appelaient de leurs vœux un
terrain d’entente. « La branche des équipementiers
doit mettre fin à ses tergiversations »,
avertissait un exposant, en ajoutant : « Nous
devrions nous mettre d’accord pour défendre
une exposition raccourcie forte. » Certains ont
même laissé entendre que si c’était la version
longue de l’exposition qui était choisie, ils renonceraient
complètement au Salon de l’auto.
Cette décision en faveur de l’exposition
raccourcie réjouit surtout les petits entrepreneurs.
« Cette option est abordable pour nous,
elle nous permet de nous ‹ offrir › le salon »,
a confié l’un d’entre eux à AUTOINSIDE. « Le
temps où l’on pouvait affecter du personnel
pendant deux semaines à une exposition est
révolu », notait un autre exposant. « Surtout
quand on pense au nombre restreint de garagistes
qui se rendent encore au salon, en particulier
dans notre halle. »
Un rendez-vous important de la
branche
Cependant, une chose est claire : toute la
branche profite du rayonnement du Salon
de l’auto, y compris la halle 7. « Un salon entièrement
dédié aux équipements, sans exposition
de véhicules, ne marcherait pas. À
transport-CH aussi, les voitures jouent le rôle
de locomotive », a mis en évidence un exposant.
En conséquence, le contexte de Genève,
qui est l’unique grande foire automobile internationale
se tenant sur sol neutre, est très
apprécié. « C’est un rendez-vous important de
la branche, souligne un autre exposant. Les
discussions avec les clients sont très précieuses.
De plus, le salon nous renseigne sur
les besoins du marché. « Un avis confirmé par
un autre exposant : « La halle 7 est un lieu
d’échanges interpersonnels : à l’époque du numérique
précisément, c’est important. »
14
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Les discussions avec les clients ou les concurrents dans la halle 7 sont appréciées par tous les exposants. (Photos : gims.swiss)
Un salon « maison » n’est pas une solution
Tous les exposants que nous avons interrogés
étaient également d’accord pour dire
qu’un salon « maison » ne pouvait pas remplacer
la halle 7. » Dans un salon privé, nous ne
rencontrons que nos propres clients », nous
avait confié un des grands exposants avant le
salon. Et un autre d’ajouter : « Après un certain
temps, les salons privés lassent le public. On
observe déjà ce phénomène en Allemagne. »
État d’esprit positif
Comme le montre le sondage représentatif
mené auprès des exposants de la halle 7,
l’état d’esprit général est positif, bien que la
halle des équipements ait déjà été réduite à
deux reprises. 35 % estiment que l’évolution
est plutôt positive (fig. 1), 9 % sont même très
enthousiastes. Toutefois, 35 % des personnes
interrogées considèrent que l’évolution de ces
dernières années est « plutôt négative » et 8 %
Très
9 %
Pas du tout
8 %
Non
31 %
Plutôt
plus
35 %
Plutôt
moins
35 %
Oui
52 %
Non
48 %
Oui
69 %
Plus ou
moins
13 %
Figure 1 : Êtes-vous satisfait de l’évolution de la
halle 7 / de l’Expo SAA ?
Figure 2 : L’exposition raccourcie de la halle 7
parviendra-t-elle à s’imposer ?
Figure 3 : L’exposition / l’Expo SAA de la halle 7
existera-t-elle encore dans cinq ans ?
AUTOINSIDE | Avril 201815

SALON DE L’AUTO
la jugent « très négative ». Une majorité écrasante des exposants pensaient
que l’exposition raccourcie s’imposerait (69 %), opinion confirmée
par la très récente décision du comité du Salon de l’auto (fig. 2).
Pour ce qui est de l’avenir, les exposants l’envisagent avec une bonne
dose de circonspection : seulement 52 % des personnes sondées par
AUTOINSIDE étaient d’avis que l’exposition de la halle 7 existerait encore
dans cinq ans (fig. 3). Néanmoins, en exprimant cet avis négatif,
certains exposants notaient que seule une exposition raccourcie aurait
une chance de survie.
En quête d’idées nouvelles
À présent, on sait à quoi ressemblera l’avenir, ou du moins, qu’une
exposition raccourcie se tiendra après l’année de transition. En même
temps, il faut savoir se montrer innovant, comme le revendique un
exposant : « C’est effrayant, les responsables ont raté le train du progrès
et continuent de suivre le même concept d’exposition qu’il y a
100 ans. » Aussi excessive que cette affirmation puisse paraître, elle
touche un point sensible. Ni le forum organisé en 2017, ni le driftchallenge
du SAA de cette année ne sont parvenus à attirer le public.
Un exposant a émis une idée originale pour faire venir le public professionnel
dans la halle 7 : « Nous devrions organiser un rallye financé
par un pot commun. Chaque exposant verserait une contribution
proportionnelle à sa surface d’exposition. » <
Une branche
optimiste
Pire
4 %
AUTOINSIDE a également
interrogé les exposants de la
halle 7 au sujet de leurs prévisions
pour l’exercice 2018.
69 % d’entre eux s’attendent à
ce que les affaires soient meilleures
qu’en 2017. Seuls 4 %
d’entre eux ont indiqué qu’ils
tablaient sur une baisse de leur
chiffre d’affaires en 2018.
Mieux
69 %
Égal
27 %
16
Avril 2018 | AUTOINSIDE

Commentaire
La halle 7 doit s’animer
Sascha Rhyner, rédaction
Bien sûr, l’exposant qui affirme que le Salon de l’auto et la halle 7
suivent le même concept d’exposition qu’il y a 100 ans exagère. Mais
derrière cette pique se cache une part de vérité. Si le salon n’a pas
beaucoup évolué au cours de ces dernières années, c’est parce ce
qu’il n’a pas eu à le faire. Le Geneva International Motor Show a, dans
une certaine mesure, acquis une autonomie propre et fonctionnera
toujours, quoi qu’il arrive. Son internationalisation, qui s’est accompagnée
de l’abandon officiel du terme « Salon de l’automobile », marque
néanmoins sa volonté d’évoluer. 700 000 visiteurs de Suisse et de
l’étranger ont afflué à Palexpo. Les constructeurs se sentent bien sur le
sol neutre de la Suisse.
La halle 7 a traversé une zone de turbulence au cours de ces dernières
années. Le signal qu’envoie à présent le salon est important. Peu importe
que l’on ait opté pour une exposition longue ou raccourcie : ce qui
est important, c’est que tous les exposants tirent de nouveau à la même
corde. Les temps sont suffisamment difficiles comme cela. Nul besoin
de tergiverser autour de la durée d’une exposition.
De nombreuses idées ont été énoncées pour insuffler davantage de vie
à la halle 7. Les stands des exposants ne se concentrent plus exclusivement,
depuis belle lurette, sur la présentation des nouveautés.
Les échanges entre pairs ou avec les clients, très appréciés, sont la
priorité. La branche doit également se renforcer mutuellement. Les
garagistes, de leur côté, apprécient d’avoir un contact direct avec leurs
fournisseurs, dans un cadre agréable et sans devoir se dépêcher de
plonger sous la voiture suivante.
Mais la halle 7 recèle encore davantage d’opportunités pour le secteur.
Si le Salon de l’auto, et les expositions automobiles en général, plaisent
tant, c’est parce que les voitures suscitent des émotions. Nous le
savons bien, nous qui avons choisi de travailler dans la branche. D’une
certaine manière, les voitures font battre notre cœur plus fort. Et il
serait bon que cela soit aussi le cas dans la halle 7, sans forcément
recourir à des hôtesses en tenues légères pour vanter les avantages
d’un pont élévateur aux garagistes qui passent.
La halle 7 doit être le lieu de rencontre des garagistes. Elle attirera ainsi
d’autres exposants. Le Salon de l’auto deviendra incontournable pour
tous les équipementiers, qui ne voudront manquer pour rien au monde
ces échanges précieux avec leurs clients ou avec des acheteurs potentiels,
ni les discussions autour d’un verre de vin blanc sur les petites
choses du quotidien.
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AUTOINSIDE | Avril 2018

SALON DE L’AUTO
Interview d’Erhard Luginbühl, président du SAA
« La Salon de l’auto a remarqué
qu’il devait évoluer »
Alors que c’était son premier Salon en tant que président du SAA, il peut se féliciter d’un grand succès remporté :
E. Luginbühl a réussi, avec la majorité des exposants, à contribuer à ce que l’exposition de courte durée puisse
s’imposer dans la halle 7. Il précise qu’il y a deux ans, si sa prédécesseur ne s’était battue pour ce format, la halle 7
n’existerait même plus à l’heure actuelle. Reinhard Kronenberg, rédaction
Monsieur Luginbühl, nous aimerions vous demander de dresser
deux bilans : d’abord en tant qu’exposant de l’Expo SAA.
Erhard Luginbühl : On ne peut pas dire que nous ayons été totalement
submergés sur le stand, mais je suis satisfait pour Luginbühl
AG. Si nous sommes venus, c’est uniquement parce que la
possibilité d’une exposition raccourcie était proposée depuis 2017.
Nous sommes donc de retour après près de 20 ans. À l’époque, nous
avions quitté la halle 7 parce que les deux semaines entières de
présence n’étaient pas rentables.
« L’économie tourne à plein régime, les
chiffres de vente sont au rendez-vous. Pour
la branche de la sous-traitance, ces chiffres
sont très importants. Toutefois, pas question
de nous reposer sur nos lauriers. »
Et qu’en est-il de votre bilan en tant que président du SAA ?
Tant qu’il y avait deux durées possibles de participation, je ne
pouvais pas être satisfait. Que l’exposition de courte durée ait réussi
à s’imposer marque un véritable succès pour le SAA. Le Salon de l’auto
a remarqué qu’il devait évoluer. Un concept attrayant d’exposition
spécialisée est en cours d’élaboration pour la halle 7, après quoi il
faudra le faire connaître à grand renfort de publicité.
Mais avant d’en arriver là, il a fallu faire pression…
Elle est venue des exposants. Dans un sondage que nous avions
réalisé, 80 % des exposants affirmaient qu’ils étaient uniquement favorables
à une exposition raccourcie.
C’est ESA qui a manifesté jusqu’au bout sa résistance avec force et
détermination. Comment avez-vous pu finalement la faire fléchir ?
En tant que président du SAA, j’ai eu de très nombreux entretiens
sur ce dossier au cours de ces dernières semaines, mais très peu avec
ESA. Elle a exposé dès le début sa position de manière claire et tranchée.
D’ailleurs, elle n’était pas la seule à soutenir une exposition de
longue durée. D’autres exposants étaient de son côté. Nous avons
tous eu besoin d’un délai de transition pour trouver une solution.
Donc personne, ni moi, ni quelqu’un d’autre, n’a vraiment amené les
exposants à fléchir. C’est le marché qui les a fait changer de point
de vue, tout simplement. Aujourd’hui, la baisse des marges, la pression
croissante sur les prix et le contrôle systématique des coûts nous
contraignent à opter pour des offres plus compactes. J’ignore toutefois
si ESA accepte ou non ce nouveau concept 2020.
Dans ce contexte, il n’était donc plus question d’une exposition de
longue durée…
Il y a deux ans, si le SAA alors présidé par Bernadette Langenick
ne s’était battu pour imposer la version courte, la halle 7 n’existerait
même plus à l’heure actuelle. En l’espace de quelques années, le
nombre des exposants a diminué de moitié, ce qui permet à chacun
de comprendre clairement les enjeux.
Souhaiteriez-vous que les associations partenaires, dont l’UPSA,
s’engagent davantage ?
Merci pour la proposition, mais, pour le moment, ce n’est pas
notre priorité.
Au cours des deux dernières années, deux grandes entreprises
sous-traitantes ont organisé leurs propres salons privés avec la
Swiss Automotive Group et Rhiag, avec un grand succès. Le bilan :
plus de visiteurs, plus d’entrevues et plus de conclusions, et pratiquement
les mêmes coûts qu’à Genève. Une autre option que le
Salon de l’auto est-elle ici en train de se dessiner à long terme ?
Les salons privés sont une bonne chose, aussi longtemps qu’ils
restent des évènements exceptionnels. Dans le domaine des véhicules
utilitaires, nous assistons déjà à une inflation : à la saison des
salons privés, soit en automne, les exposants et les visiteurs sont
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SALON DE L’AUTO
pratiquement invités chaque week-end à venir déguster une saucisse
quelque part. Cela devient vite lassant.
L’Expo SAA restera-t-elle à Genève ou êtes-vous en train d’examiner
d’autres options ?
Le site de Genève est important pour accueillir un salon, notamment
parce qu’il couvre la partie francophone de la Suisse, mais aussi
par son histoire, même si l’emplacement de Fribourg, par exemple,
serait préférable. Toutefois, tout reconstruire ailleurs représenterait
un travail titanesque. Il faudrait des années pour arriver là où Genève
en est aujourd’hui. La combinaison avec le Salon de l’auto est idéale,
même s’il ne faut pas perdre de vue qu’une particularité ne changera
jamais : les Rolling Stones continueront à jouer dans les halles 1 à 6,
et dans la halle 7, nous resterons le groupe qui ouvre le concert.
« Un concept attrayant d’exposition
spécialisée est en cours d’élaboration pour la
halle 7, après quoi il faudra le faire connaître
à grand renfort de publicité. »
En tant que président du SAA, quels défis majeurs vous occuperont
au cours des trois à cinq prochaines années ?
De profonds bouleversements attendent les garagistes et la
branche des équipementiers, de même que la numérisation modifie
nos processus de travail de manière parfois fondamentale. Le combat
pour un marché libre des pièces détachées et pour le libre accès
des ateliers aux données sur les véhicules sera sans doute pour
nous un défi de taille, qui exigera des efforts très importants
de notre part en tant qu’association. Pour que nous puissions
commercialiser des appareils et des ponts de levage contrôlés,
nous devons exercer notre influence au niveau national et international.
Comment évolueront selon vous les affaires pour la branche
en 2018 ?
De manière tout à fait positive. L’économie tourne à plein
régime, les chiffres de vente sont au rendez-vous, que ce soit
sur le marché des voitures neuves ou de celles d’occasion,
et les véhicules utilitaires ne sont pas en reste. Pour la
branche de la sous-traitance, ces chiffres sont très importants.
Toutefois, pas question de nous reposer sur nos
lauriers : nous devons tous gagner en efficacité si
nous ne voulons pas nous faire doubler par
les Asiatiques.
Parce qu’ils sont encore plus vifs et plus rapides ?
Absolument. J’ai pu m’en rendre compte sur place, entre autres en Chine
et à Taïwan. Ils nous étonneront toujours. Là-bas, les garages font déjà
partie intégrante de la mobilité. Ils sont très en avance sur nous. Il nous
faudra du temps pour en arriver là. D’où l’importance de ne plus en perdre.
L’UPSA enregistre un nombre croissant d’établissements faisant
état de leur difficulté à trouver un successeur. Comment se présente
la situation dans la branche de la sous-traitance ?
Ce problème concerne de plus en plus de PME, ce qui n’est pas
pour arranger la situation. Les banques sont frileuses, il n’y a pas
d’argent pour investir, bien souvent au détriment des solutions de
succession. Cela ne semble pas préoccuper particulièrement les responsables
politiques. C’est pourquoi les associations telles que l’UP-
SA joueront un rôle de plus en plus important dans ce contexte. Il
leur appartient en effet d’améliorer les conditions cadres politiques
en faveur des petites et moyennes entreprises en Suisse.
Le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une relève adéquate
constitue également une difficulté pour la branche automobile.
Est-ce aussi le cas dans votre secteur ?
Chez nous, la difficulté est encore plus grande. Notre personnel ne
doit pas seulement est très bien formé sur le plan technique, mais aussi
être disposé à accepter les conditions telles qu’elles sont : prendre
souvent la route, rendre visite aux clients,
être matinal pour échapper à la densité
du trafic, qu’il faudra subir malgré
tout pour rentrer chez soi le
soir. Il faut trouver des gens motivés
qui aiment le changement
et ne veulent pas évoluer dans
le même contexte tous les
jours. Nous essayons de garantir
de bons salaires et une
ambiance de travail agréable.
Notre branche a énormément
à offrir aux bons professionnels.
Mais il est vrai que
nous avons beaucoup de
mal à trouver du personnel
adéquat. <
Erhard Luginbühl.
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SALON DE L’AUTO
Brève histoire du Salon de l’auto
Retour vers le futur du salon
Il a derrière lui une longue carrière de vendeur, connaît l’industrie automobile suisse comme sa poche et sait que si la
branche doit faire sa mue, le Salon de l’auto de Genève aussi : Paul Marty vient de faire sa 43 e édition pour le spécialiste
des systèmes de lavage automobile Aquarama. C’est aussi la dernière, a-t-il confié à Autoinside. Tatjana Kistler, rédaction
« Il est temps de faire un virage à 180°. » Paul Marty se tient à
l’étage, près du bistrot de la halle 7, et observe l’espace du salon consacré
à la branche des équipements et des accessoires automobiles. Une
cinquantaine d’exposants, des stands joliment conçus, plein d’innovations
et un tapis rouge. Mais aucun curieux. « Il fut une époque,
surtout au début, du temps du Palais des Expositions au centre-ville de
Genève, où la branche des fournisseurs se régalait : l’exposition spécialisée
était un univers très vivant, un atelier ouvert, qui invitait à la
balade, à la discussion, à la découverte. »
Il est vrai que les stands de la halle 7 sont toujours informatifs et
diversifiés, mais le monde des consommateurs a changé. « Le comportement
des clients finaux s’est transformé de manière aussi radicale
que celui de nos clients, les garagistes », explique Paul Marty. Problème
n° 1 : la charge de travail. « Avant, les patrons d’entreprises venaient au
salon pendant les journées dédiées à la presse et aux professionnels,
qui étaient plus calmes. Nous pouvions leur consacrer du temps, discuter
avec eux, clarifier certaines choses, leur présenter nos nouveautés.
Ils revenaient ensuite une seconde fois avec une partie de leur personnel
», se souvient le vendeur. Aujourd’hui, il s’agit plutôt de réussir à
se frayer un chemin à travers le flot de nouveautés. « Les garagistes
survolent les stands en quelques heures, puis ils reprennent la route,
qui est souvent longue, pour rentrer chez eux. »
L’épreuve du feu du salon
Le problème fondamental est que « la plupart du temps, les garagistes
n’ont plus d’interlocuteur personnel dans la branche des
fournisseurs ». Un anonymat croissant que le vendeur regrette. « Pour
les exploitants des stands de la halle 7, il est aussi important que
pour les garagistes d’établir un lien avec le client et de susciter de la
confiance en tant qu’expert », note Paul Marty, qui doit l’étendue de
son réseau à une longue carrière ayant débuté... au Salon de l’auto à
Genève en 1977. Il voit cette exposition comme une expérience fondamentalement
positive : « Le salon est très formateur pour les vendeurs.
Les jeunes professionnels sont propulsés dans l’arène, ils doivent ap-
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SALON DE L’AUTO
prendre à aller au contact des garagistes, à apprécier leurs réactions
et leurs besoins et à se vendre s’ils veulent développer leur carrière. »
De l’Algérie à la Hongrie
C’est ainsi que l’ancien apprenti vendeur en quincaillerie et ex-représentant
des installations de lavage Christ est devenu un homme
d’affaires d’envergure internationale. Il a voyagé en France, en
Allemagne, en Espagne, en Hongrie et en Algérie, a découvert d’autres
technologies, a pu les comparer et a ramené quelque chose de précieux
à la maison : « Le constat que la Suisse, en matière de technique et de
qualité du service, a une bonne longueur d’avance. » Mais malgré le
progrès, Paul Marty appelle à revenir à des valeurs traditionnelles. « La
numérisation nous offre de nombreux avantages : on peut effectuer
des recherches, comparer les offres et faire des achats sur Internet, ce
qui maintient un bon niveau de concurrence entre les fournisseurs.
Mais nous devons à nouveau nous distinguer de l’immense quantité
d’offres existant sur le marché », souligne le Schwyzois. Or cela n’est
possible qu’en utilisant un marketing à visage humain. « Il est important
d’avoir des idées, que ce soit pour concevoir le stand d’un salon
ou le site web d’un garage. » Le problème, selon lui, est que l’actuelle
conception de la halle 7 est dépourvue d’idée. Il est midi et l’espace se
remplit d’une foule d’affamés qui se ruent vers la piazza d’ESA.
Unité de la branche, liberté de la concurrence, solidarité
Mais un certain nombre d’exposants font encore les cent pas devant
leur stand vide. « Les responsables du salon n’ont pas réussi à renforcer
l’attractivité de l’exposition spécialisée ; il y a quelques années, ils envisageaient
même de louer toute la halle 7 à un constructeur chinois. »
Cette décision aurait certainement entraîné l’exode du secteur des
équipements, mais elle aurait aussi, dixit Paul Marty, constitué une occasion
en or : « L’urgence aurait favorisé l’unité. La branche aurait dû se
débrouiller pour trouver une solution qui convienne à tout le monde »,
souligne non sans malice le vendeur d’Aquarama, en faisant allusion à
la halle 7, divisée cette année en une exposition spécialisée de courte
et de longue durée (cf. pp. 14-17). « De fait, Genève reste un lieu de rendez-vous
extraordinaire pour la branche. Et aussi astreignant que cela
puisse être, tout vendeur qui a son métier dans le sang se doit d’être
sur place du début à la fin du salon : qui sait, un client pourrait encore
passer au stand ! »
Pour Paul Marty, il est à présent l’heure de reprendre l’escalator qui
descend au niveau du parquet de vente de la halle 7. « Je vais peut-être
encore faire une bonne affaire. Ou tomber sur une vieille connaissance
», dit-il en disparaissant sur le tapis rouge qu’il foule pour la 43 e
et dernière fois cette année, un sourire aux lèvres. <
Il a 113 ans, a connu 88 éditions, vécu deux
déménagements et une délocalisation :
le Salon de l’auto de Genève
tki. Sous sa forme actuelle, le Geneva International Motor Show
(GIMS) accueille près de 700 000 visiteurs sur une surface couverte de
102 000 m 2 et de plus de 21 000 m 2 en plein air (avec près de 10 000 places
de parc) dans les halles de Palexpo, dans la commune genevoise du
Grand-Saconnex. Le Salon de l’auto – qui est une des foires automobiles
les plus importantes au monde avec l’IAA, le Mondial de l’Automobile
de Paris, le Tokyo Motor Show et le Detroit Auto Show – a fait ses
débuts en 1905.
Sa première édition s’est tenue dans le bâtiment électoral du boulevard
Georges-Favon, à Genève, sous le nom d’« Exposition nationale suisse
de l’automobile et du cycle ». En 1907, l’exposition est délocalisée à
Zurich, le lobby des piétons ayant réussi à créer un climat politique
hostile à l’automobile. Le salon s’interrompt de 1908 à 1922 ainsi que
pendant la Seconde Guerre mondiale et en 1946, avant de reprendre du
service à Genève.
Dans son élément : Paul Marty à côté du nouveau système de lavage « Stargate S4
Swiss Edition », présenté pour la première fois par Aquarama au Salon de l’auto.
Au moment du déménagement dans l’ancien Palais des Expositions, les
fournisseurs d’accessoires et d’équipements automobiles s’installent
sur deux étages. De cette époque, plus d’un exposant se souvient
certainement encore de la chute d’un lourd appareillage par-dessus
la balustrade, dans les années 1980, ainsi que de la présentation d’innombrables
nouveautés automobiles et techniques, qui ont contribué à
réécrire l’histoire de l’automobile.

SALON DE L’AUTO
En visite sur le stand de l’UPSA : des apprentis du centre de formation d’Emmen (bzemme), à Berthoud.
Formation professionnelle
Les métiers de l’automobile
s’invitent sur les salons
Au Salon de l’auto, plus de 1200 apprentis se sont rendus sur le stand de l’UPSA. La visite technique d’Andreas Lerch,
qui enseigne en école professionnelle, y est pour beaucoup. Mais les responsables de l’UPSA sont convaincus que
la nouvelle image conférée à la formation professionnelle et les entretiens avec les modèles de Formula Student ont
contribué à faire une publicité optimale aux métiers de l’automobile. Tatjana Kistler, rédaction
En charge de la formation professionnelle à l’UPSA, Olivier Maeder
jette un œil satisfait au stand de la halle 2 du Salon de l’auto : les
écrans des médias de l’UPSA diffusent les entretiens avec les apprentis
qui ont visité le stand au cours des deux semaines du salon et y
ont parlé de leur quotidien professionnel. Deux futurs mécatroniciens
d’automobiles ont pris place dans le lounge. Ils s’accordent une petite
pause en buvant une boisson énergétique metiersauto.ch. À la table
haute, un groupe d’apprentis remplit un quiz concernant les opportunités
de formations continues au sein de la branche automobile suisse.
Les deux voitures de course électriques « Pilatus », de l’équipe AMZ et
« Bienna », de l’équipe bernoise de Formula Student, précisent d’entrée :
la formation professionnelle est une valeur cardinale et on prend soin
de la relève.
« Dès les deux journées de la presse qui ont eu lieu avant le lancement
officiel du salon, les deux voitures de course électriques des
étudiants de bachelor de l’EPFZ et de la Haute école spécialisée bernoise
étaient au centre de l’attention du grand public, mettant notre
association sous les feux de la rampe », résume O. Maeder. Il considère
l’équipe bernoise de Formula Student comme le symbole de la pérennité
des métiers de l’automobile. « Sa réussite et l’intérêt montré par des
employeurs de renom aux étudiants prouvent que les diplômés d’un
cursus automobile-mécatronique ont une chance d’étudier le métier
d’ingénieur automobile. Toutes les portes leur sont ouvertes. »
Genève accueille près de 1200 apprentis
À l’ouverture du salon au grand public, les premiers apprentis des
écoles professionnelles de Lenzbourg, Berthoud, Thoune, Porrentruy
et Genève ont pénétré dans les halles de Palexpo. Plus que l’an passé.
Près de 50 enseignants spécialisés de la plupart des écoles professionnelles
romandes et alémaniques et environ 1200 apprentis de la
branche automobile se sont laissé guider au sein de la visite technique,
pour laquelle A. Lerch est responsable depuis plus que 20 ans. « Un
tour de force », comme O. Maeder le souligne avec reconnaissance.
« Andreas Lerch arrive pour la première journée réservée à la presse,
il s’informe, compile le catalogue de questions pour les classes et, à 2
heures du matin, après une journée de plus de 20 heures, l’envoie pour
traduction à Éric Schaer, maître d’école professionnelle à Bienne. Le
mercredi matin, les questionnaires sont envoyés par e-mail aux enseignants
qui se sont inscrits. »
Il faut dire que le questionnaire ne manquait pas d’attrait. « Les
apprentis de première année doivent faire des recherches. Pour ceux
de dernière année, il s’agit d’une bonne répétition pour le processus
22
Avril 2018 | AUTOINSIDE

À l’occasion de la visite technique, de nombreux jeunes talents ont visité le stand de l’UPSA, s’y sont informés sur les
formations continues et ont fait part de leur quotidien.
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Des représentant sde l’équipe de course AMZ avec leur voiture de course électrique « Pilatus » (à gauche) et leurs collègues
bernois de Formula Student avec leur véhicule « Bienna ».
de qualification », explique A. Lerch. Après avoir
présenté sa vision, une chose est certaine pour
A. Lerch : le 88 e Salon de l’auto a à peine fait preuve
d’innovation pour les apprentis. « Étant donné que
je m’occupe avant tout du matériel du véhicule,
c’est-à-dire du moteur, de la boîte de vitesses et
du montage, je n’ai trouvé cette année aucune innovation
technique, si ce n’est le nouveau moteur
Skyactiv-X de Mazda. » A. Lerch lance un appel général
pour l’intégration de la relève. Les fabricants
et les marques doivent montrer avec leurs concepts
de stand l’exemple en matière de fascination automobile
et technique, d’où son plaidoyer : il faut
présenter aux apprentis une coupe transversale de
moteur, des tableaux d’informations relatifs aux
particularités techniques ou des éclaircissements
des nouveautés produits, comme l’injection d’eau
BMW lancée il y a deux ans.
Un important signal
Il est donc d’autant plus important aux yeux
d’O. Maeder que l’UPSA ait placé sa présence sur le
salon sous le signe de la promotion de la relève.
« Il est crucial d’avoir pu faire une bonne publicité
aux métiers de l’automobile grâce à notre nouvelle
image professionnelle sûrement saisissante. Il reste
à espérer que nous ayons également pu atteindre et
sensibiliser les parents et leurs enfants à l’aide des
nombreux entretiens avec les apprentis actuels au
sujet des opportunités de formation continue. »
Un souhait demeure du point de vue de l’école
professionnelle : « Ce serait formidable si quelques
Romands supplémentaires faisaient le déplacement
jusqu’au salon. Géographiquement, ce serait plus
simple pour eux que pour les classes de Wetzikon
qui ont fait le trajet cette année », enjoint A. Lerch. <
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AUTOINSIDE | Avril 2018

SALON DE L’AUTO
Le 88 e Salon de l’auto en images
Les gagnants
du stand UPSA
Les nouvelles technologies et la formation professionnelle étaient les points de mire du stand de l’UPSA dans la halle 2,
ce qui n’a pas déplu au conseiller fédéral Guy Parmelin (page 13). Mais le stand a surtout été, une fois de plus, un lieu de
rendez-vous apprécié des garagistes, notamment grâce au populaire concours photo.
Christoph Schreyer, responsable Mobilité à l’OFEN,
avec Urs Wernli, président central de l’UPSA.
Un grand soutien : la Bern Formula Student.
Francesca Rampone, d’Astag TV, en plein travail.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
LES GAGNANTS
Pendant que le patron se penchait sur
les nouveautés du Salon de l’auto
de Genève, son équipe a continué de
servir les clients du garage comme
à l’accoutumée. Pour qu’il puisse
aussi lui ramener quelque chose, en
plus de son expérience personnelle et
de sa découverte du salon, l’UPSA a
organisé un jeu-concours spécial à son
stand 2141, dans la halle 2 : les membres
de l’UPSA étaient invités à prendre un
selfie, seuls ou avec des collègues. Voici
les gagnants des tirages au sort, qui ont
eu la chance de rentrer chez eux avec
un chèque de CHF 300.– de la part de
l’UPSA, valable pour l’organisation d’un
événement pour leur équipe.
Eugen Burkhard avec Mme Hanny de Garage E. Burkhard
AG à Gunzwil.
André (de dr. à g.) et Alexandra Kunz avec sa fille de
Chräbel Garage à Goldau.
(De g. à dr.) Stefan, Erika et David Schälchli de
Garage Village AG à Basadingen.
Bekaj Engj de Garage-Carrosserie Mühletal AG à
Wünnewil.
Edy Styger de Garage Styger à Steinerberg.
L’apprenti Stefan Steiner de Garage Wenger AG
à Interlaken.
Manfred Wyssen, propriétaire de
Garage St. Christophe à Naters.
Lukas Gyger de Garage Carrosserie Gyger GmbH à
Adelboden.
Riet Bulfoni (2 e à dr.) de Central-Garage Denoth AG à Scuol.
Adrian Stucki, directeur de Bilsport
Automobile AG à Gwatt/Thun.
Les Helfenstein de Garage Helfenstein AG à Hildisrieden.
Alain Lüthi de Garage Lüthi Ins GmbH.
AUTOINSIDE | Avril 2018 25

SALON DE L’AUTO
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Fotos: @gims.swiss
AUTOINSIDE | Avril 201827

SALON DE L’AUTO
De gauche à droite : MM. Nicolas Droz, secrétaire de la section Genève, Daniel Feniello, président du Salon de la Voiture d’Occasion, Charles Albert Hediger, président de
la section Valais, Georges Bovet, président de la section Fribourg, Urs Wernli, président central de l’UPSA, Denis Picard, président de la section Genève, Albert Bonelli,
ancien président de la section Genève, Jean-Luc Pirloz, secrétaire de la section Vaud, Nicolas Leuba, président de la section Vaud, Florian Vetsch, ancien président du
Salon de la Voiture d’Occasion, et Claude Membrez, directeur de Palexpo.
Soirée de la section Genève
Une tradition se doit de perdurer
Et c’est bien ce qui est arrivé à la réception des collègues de l’UPSA au Salon de Genève qui est devenue une institution.
La plupart des présidents en exercice ont répondu présents. Les anciens étaient aussi de la partie. Quant aux membres des
diverses sections romandes, ils ont été accueillis chaleureusement. L’ambiance était sereine et les échanges amicaux
entre les membres de l’UPSA et leurs partenaires et sponsors. Jean-Pierre Pasche, rédaction
Cette année, c’est l’AMZ Racing Team qui était à l’honneur à l’occasion
de la soirée de la section Genève. Déjà présente en 2017,
l’équipe est venue avec deux nouveaux bolides. Mais de qui/quoi
s’agit-il ? L’AMZ est l’Association académique de sports motorisés
de Zurich. Fondée en 2006 par des étudiants de l’ETH Zurich, elle
produit des voitures de course.
Acquérir des connaissances en environnement d’ingénierie
Construits au départ sur la base d’un moteur à combustion, les bolides
sont propulsés par des moteurs électriques depuis 2010. L’AMZ
est soutenue financièrement par de nombreux sponsors et industriels,
elle est la première équipe suisse de la Formula Student.
Les membres AMZ se répartissent en deux catégories : les actifs,
qui conçoivent la voiture de course pour la prochaine saison de
la Formula Student, et les passifs, d’« anciens » actifs ayant participé
à la compétition pendant au moins un an, qui assistent l’équipe en
apportant leurs connaissances et leur expérience.
C’est un bon moyen d’acquérir de l’expérience dans les domaines
du leadership, de l’innovation et de la gestion de la qualité, de
l’analyse des coûts, de la documentation des projets et des produits,
ainsi que du contrôle des risques.
Le modèle présenté au Salon de Genève, la Pilatus, a reçu de nombreuses
améliorations, dont la suspension hydraulique découplée.
Et n’oublions pas que ce véhicule détient le record du monde de 0 à
100 km/h en 1,513 s. Plus fort que tous les superhéros réunis !
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Abt AG
Avec Corghi depuis 50 ans
srh. C’est presque de manière anodine que
Carlo Ledermann présente sa nouveauté sur
le stand de la société Abt AG, qui fête cette
année ses 50 ans : une machine d’équilibrage
compacte avec serrage automatique, dispositif
de sonar et mesure au laser. « L’EM-9280-C de
Corghi s’adresse à tous ceux dont l’espace est
compté et offre néanmoins toutes les fonctions
nécessaires », explique C. Ledermann. Le bras
intelligent mesure le diamètre et l’intervalle et
active directement le programme d’équilibrage.
« Le serrage des roues s’effectue très rapidement
grâce au système à air comprimé. »
Cette année, Abt AG présente aussi des nouveautés
en dehors de sa gamme de produits.
Le 1 er juillet, l’entreprise quittera le centre du
village de Dietlikon, où ses locaux sont devenus
trop petits, pour s’installer à Brüttisellen.
Une journée portes ouvertes sera alors organisée.
Un voyage pour la clientèle est d’ores
et déjà programmé. « Nous voulons visiter un
garage dans le nord de l’Italie, qui fait un usage
très efficace des produits Corghi », affirme
C. Ledermann, qui n’en dévoile pas plus. <
Plus d’information sur :
www.abt-ag.ch
Le directeur Carlo Ledermann, Nikolas Zacharellis de la société Corghi, et Laurent Schlagenwarth, collaborateur du service externe, avec la EM-9280-C.
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SALON DE L’AUTO
ABT Sportsline GmbH
La Suisse peut s’améliorer
tki. « Nous nous sommes réorganisés
pour le Salon de l’auto de cette année », déclare
Hans-Jürgen Abt, CEO d’ABT Sportsline
GmbH, en regardant son stand de la halle 1
d’un air satisfait. Celui-ci sait attirer les regards
des visiteurs avec l’Audi RS5-R verte. La
pièce maîtresse venue d’Ingolstadt a été tunée
à 530 chevaux, une puissance considérable, les
experts ayant été capables d’extraire 80 ch et
90 Nm du moteur V6 biturbo de 2,9 litres.
Le point de mire du stand a ainsi été tuné
avec un quadruple pot d’échappement, dans
le domaine du son et du châssis. Alors que
l’entreprise familiale de plus de 120 ans mise
sans cesse sur les tendances et les modèles les
plus récents, elle n’oublie pas d’entretenir des
valeurs immuables : « Sur le marché suisse,
nous constatons une forte demande d’augmentations
de puissance sur des modèles VW,
Audi, Skoda et BMW », affirme M. Abt en
conseillant d’aborder le tuning pendant l’entretien
de vente pour générer des affaires supplémentaires.
Plus d’informations sur :
www.abt-sportsline.ch
Hans-Jürgen Abt, CEO d’ABT Sportsline GmbH, devant sa pièce maîtresse, l’Audi RS5-R tunée.
« La Suisse adore le tuning », ajoute le
patron allemand. Il y a de la marge d’amélioration
et les clients sont prêts à dépenser
de l’argent dans le tuning visuel. Toutes les
pièces ABT Sportsline sont homologuées et
disponibles dans le commerce. <
Apollo Vredestein Suisse SA
Les pneus, un complément d’activité
tki. « Nous avons emporté avec nous à
Genève le nouvel Apollo Aspire XP, un pneu
été ultra hautes performances pour voitures
de sport qui est en cours de lancement »,
indique Markus Brunner, Country Manager
d’Apollo Vredestein Suisse SA. Outre une distance
de freinage inférieure de 7 % sur chaussée
mouillée, le pneu conçu pour les SUV
séduit par la grande flexibilité des matériaux
de sa paroi latérale et par des blocs d’épaulement
et un centre de bande de roulement
plus rigides pour une précision accrue de
la réponse directionnelle. « Avec Apollo,
le garagiste dispose d’un produit high-tech
affichant un excellent rapport qualité-prix »,
affirme-t-il en soulignant l’importance de l’entretien
de vente. Et d’ajouter : « Nous devons
sans cesser évoquer nos compétences face
à nos concurrents, le garagiste doit en faire
autant », en appelant de ses vœux un marketing
innovant et fonctionnel et une présence
sur Internet soignée. Le site Internet doit non
seulement présenter des informations sur les
pneus proposés, mais également permettre au
client d’effectuer ses achats et de prendre rendez-vous
pour un service. « Que vous soyez un
revendeur de pneus ou un atelier, je crois qu’il
est de plus en plus difficile de s’en sortir avec
une seule activité principale. Il faut générer
Plus d’informations sur :
www.apollotyres.com /
www.vredestein.ch
des compléments d’activité par des services ou
par un hôtel à pneus. » La filiale des marques
Apollo et Vredestein implantée à Baden attend
désormais le nouveau salon du pneu Tire
Cologne qui se tiendra fin mai, où un nouveau
pneu hiver UHP sera présenté. <
Markus Brunner, Country Manager Switzerland d’Apollo Vredestein Suisse SA, fait de la publicité pour la vente de
pneus comme complément d’activité.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Aquarama Swiss AG
Économiser des ressources
tki. Des véhicules propres sont la carte
de visite de tout garagiste. Vêtu de blanc
brillant et quelque peu plus grand que l’an
dernier, le stand d’Aquarama Swiss AG
s’est également présenté avec le nouveau
portique de lavage « Stargate S4 Swiss
Edition ». « Nous voulions emmener avec
nous à Genève un compartiment de lavage
libre-service», déclare le directeur Frank
Müller pour justifier son déplacement. Les
garagistes y trouveront une source d’inspiration
pour générer des affaires supplémentaires.
« Le fonctionnement pratique autonome et
encadré par nos trois collaborateurs du service
externe d’une telle installation ne constitue
qu’une face de la médaille », ajoute M. Müller.
« Il faut aussi penser à ses propres besoins. Un
atelier affichant du passage perd du temps, de
l’argent et des ressources si les véhicules des
clients doivent être lavés ailleurs. » Comme le
souligne M. Müller, le « Stargate S4 Swiss Edition
» doit répondre à ces exigences : « Nous
avons lancé une opération au salon pour
mieux faire connaître ce modèle au rapport
qualité-prix particulièrement élevé. » <
Des véhicules impeccables avec Aquarama Swiss : avec le compartiment de lavage libre-service ou le portique
de lavage « Stargate S4 Swiss Edition ».
Plus d’information sur :
www.aquaramaswiss.ch
auto-i-dat ag
Reproduire un écosystème numérique
tki. Le spécialiste des données de véhicules
auto-i-dat ag avait une nouveauté pour accueillir
les garagistes au salon : la version 2.0 actuelle
de l’application auto-i Garagistes. « Lors
de la première journée du salon ouverte au
public, nous étions à la recherche d’un maximum
de 50 ateliers et concessionnaires prêts
à tester notre application améliorée lors de la
phase d’essai Friends and Family, qui durera
jusqu’en octobre », a indiqué le directeur,
Wolfgang Schinagl. Mais l’entreprise de données
basée à Zürich-Wollishofen souhaite tout
de même frapper un grand coup. W. Schinagl :
« Dans cet univers de la branche automobile
où tout va très vite et où la technologique est
très développée, personne ne peut se permettre
de rester les bras croisés. La relation entre le
garagiste en tant que spécialiste et le client
changera profondément. Notre objectif reste le
même : reproduire un écosystème numérique
entre les clients finaux des garages et ainsi organiser
plus efficacement les opérations dans
les ateliers. Cela passe forcément par le smartphone
de l’automobiliste, dont il ne se sépare
pratiquement jamais. » C’est ainsi que l’e-Service
4 a été optimisé et que d’autres assureurs
de renom y ont été ajoutés. Le calcul a en outre
été entièrement remanié sur SilverDAT III. « Le
produit est désormais à la disposition des carrossiers
et des garagistes en version en ligne ou
Plus d’informations sur :
www.auto-i-dat.ch
hors ligne », ajoute M. Schinagl. Le commerce
d’automobiles a également bénéficié d’une mise
à jour : il dispose désormais d’un module de
service intégré qui permet aux représentants
Renault de vendre des contrats de service sur
les pièces d’usure ainsi que sur toutes les prestations
de réparation. <
Wolfgang Schinagl, directeur d’auto-i-dat ag, était venu avec trois nouveautés à proposer.
AUTOINSIDE | Avril 201831

SALON DE L’AUTO
AutoScout24
Pour les pros par des pros
srh. Christoph Aebi est rayonnant sur le stand d’AutoScout24
de la halle 5 de Palexpo. Sa joie et sa fierté s’expliquent
par la nouvelle coopération qu’il peut présenter :
AutoScout24 et Carauktion mettent en œuvre une interface
commune pour proposer à la clientèle B2B des possibilités
élargies dans la vente en ligne. « Nous élargissons
et améliorons notre offre pour les professionnels », affirme
avec conviction le directeur d’AutoScout24. Dans la zone
réservée aux membres d’AutoScout24 et de Carauktion,
le concessionnaire pourra dès maintenant transférer rapidement
d’un simple clic d’une plate-forme à l’autre les
données d’un véhicule ayant fait l’objet d’une annonce. Et
C. Aebi de commenter : « De par notre collaboration avec
Carauktion, les distributeurs peuvent exploiter un nouveau
canal de vente et d’acquisition, et nous les aidons à
améliorer l’efficacité du processus de vente et d’achat. » Il
promet surtout que les véhicules qui mettent longtemps à
être vendus trouveront un acquéreur plus rapidement grâce
au transfert de données simplifié du magasin en ligne vers
la plate-forme d’enchères. <
Le directeur d’AutoScout24, Christoph Aebi, présente la coopération avec Carkaution, aux côtés
de l’animatrice Monika Erb.
Plus d’information sur :
www.autoscout24.ch
www.carauktion.ch
Bopp Solutions AG
La sécurité avant tout
sco. Bopp Solutions AG offre de la sécurité
pour chaque besoin. De la sécurité également
pour la gestion des débiteurs : le propriétaire,
Jean-Claude Bopp, lance des dépôts de clés
qui sont reliés à la comptabilité débiteurs
par une interface. Le clou : les dépôts de clés
ne délivrent les clés de voiture que lorsque
le client a procédé au paiement de la réparation.
Jean-Claude Bopp : « Le client reçoit
un e-mail qui l’informe que son véhicule est
prêt. L’e-mail contient un lien grâce auquel il
peut payer la facture. Lorsque le paiement est
effectué, le dépôt de clés reçoit l’autorisation
de remettre les clés en question. Les payeurs
défaillants préfèrent souvent récupérer leur
voiture en dehors des heures d’ouverture pour
éviter de payer sur-le-champ. »
Les nouveaux coffres de Bopp AG constituent
un autre poids lourd au sens premier
du terme : « Certains assureurs exigent que
le coffre-fort pèse au moins 300 kg. D’autres
se montrent satisfaits de l’euronorme. » C’est
pourquoi Bopp propose des coffres-forts de
300 kg satisfaisant à l’euronorme 1143-1 :
« Même en changeant d’assureur, la sûreté
n’est pas compromise. » <
Plus d’informations sur :
www.bopp-solutions.ch
« La sûreté n’est pas compromise » : Jean-Claude Bopp.
32
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Bridgestone/Firestone
Performance et adhérence sur sol
sco. Bridgestone est le fier partenaire du Comité international
olympique et a témoigné de cet engagement en exhibant les anneaux
olympiques à son stand de la halle 6. Divers sportifs étaient
reproduits au stand sous forme d’ambassadeurs de marque sous le
mot d’ordre « Chase your dream, no matter what » (poursuis ton
rêve à tout prix). « Tous ces sportifs ont vécu des crises et des
coups durs et ils ont rebondi. Ce sont des histoires qui marquent »,
affirme Marco Schwarzenbach, Manager Business & Operations
chez Bridgestone Europe. Chez Bridgestone, on est fier que le Turanza
T001 Evo ait à nouveau été distingué de la meilleure note
« Fortement recommandé » dans le test actuel des pneus été du
TCS. Marco Schwarzenbach : « Qu’attend le client d’un pneu ? Performance,
adhérence sur sol mouillé, stabilité. Nos pneus sont
conçus sur mesure pour délivrer ces caractéristiques. »
Des pneus Firestone ont également été exposés en guise de seconde
marque. Avec eux, l’entreprise s’adresse à un groupe cible
jeune ou resté jeune. Cela s’exprime aussi dans les activités de
sponsoring : alors que Bridgestone mise sur le sport, Firestone
s’engage en musique, par exemple lors de festivals. <
Plus d’information sur :
www.bridgestone.ch Partenaire du CIO :
Marco Schwarzenbach, Manager Business & Operations chez Bridgestone Europe.
Invitation à l’Assemblée générale ordinaire
Mercredi, 16 mai 2018 | Kursaal Interlaken
Programme du jour
Dès 13 h 30 Arrivée des copropriétaires et des hôtes dans la salle
de congrès. Cafè et friandises.
15 h précise Début de l’Assemblée générale dans la salle de
congrès selon l’ordre du jour.
Dès 17 h 30 Apéro aux foyers de la salle de congrès
ou dans le jardin du Kursaal (selon le temps).
18 h 30 Début du dîner.
21 h 30 Fin de l’événement.
* Ordre du jour présenté sous réserve de son approbation par le Comité de l’ESA lors de sa
réunion du 12 avril 2018
Ordre du jour de l’Assemblée générale de l‘ESA*
1. Ouverture de l‘Assemblée générale par le président
2. Hommage aux copropriétaires décédés
3. Procès-verbal de l‘Assemblée générale du 18. Mai 2017
4. Présentation et approbation du rapport annuel, des comptes annuels statutaires,
des comptes consolidés ainsi que des rapports de l’organe de révision
5. Affectation du résultat de l‘exercice
6. Décharge aux organes responsables
7. Mutations
7.1. Démissions
7.2. Élection du Comité de l’ESA pour 2018-2021
7.3. Élection du président de l’ESA pour 2018-2021
7.4. Élection de l’organe de révision pour l’exercice 2018
8. Révision des statuts
9. Résolution sur les propositions individuelles, selon l’art. 15 des statuts de l’ESA
10. Divers
esa.ch | esashop.ch

SALON DE L’AUTO
Bucher AG Langenthal, Technologie de lubrification Motorex
Le « laboratoire » attire le regard
« Chaque gramme de CO 2
compte » : le chef de produit Patrick Wyss et la responsable
marketing Linda Hüsemann.
pd/sco. Les lubrifiants moteur sont des produits high-tech.
Avec le « Motorex Future Lab », Bucher AG Langenthal a présenté
le travail de développement que favorise l’innovation
permanente de ses produits. Des démonstrations en direct
ont offert aux visiteurs un aperçu de l’univers fascinant de la
recherche. Le concept car wire-frame grandeur nature, créé
par l’artiste suisse Jonas Kaufmann, a attiré tous les regards
au stand. Motorex est d’ores et déjà prête à relever les défis
de demain. Seule une qualité irréprochable le permet dans le
domaine de la technique automobile. Tout comme les pièces
mécaniques du moteur, les huiles moteur jouent un rôle important
dans les économies de carburant et la pérennité.
« chaque gramme de CO 2
compte », déclare le chef de produit
Patrick Wyss. « Les huiles à faible frottement permettent
d’économiser du carburant. »
L’entretien des véhicules fut le second temps fort du salon.
La ligne innovante « Clean & Care » ainsi que l’offre complète de
sprays high tech garantissent non seulement un extérieur brillant,
mais ils protègent aussi les véhicules et assurent un gain de temps
considérable lors du nettoyage et de l’entretien grâce à leurs recettes
avancées. <
Plus d’information sur :
www.motorex.ch
Christ
« Le meilleur de deux mondes »
sco. La présence de Christ Wash Systems
dans la halle 7 était entièrement
dédiée au portique de lavage « Aquatus
Prime ». L’installation extrêmement compacte
allie l’expertise de Christ du lavage
haute pression sans brosses au lavage doux
à brosses. « Avec ce système, nous avons
combiné le meilleur de deux mondes »,
déclare Markus Tschuran, le directeur de
Christ.
Huit buses oscillantes, qui s’abaissent
jusqu’à 20 cm au-dessus du sol, atteignent
chaque zone du véhicule, de l’avant à l’arrière,
et le nettoient à haute pression. « Les
produits chimiques nécessaires agissent
très rapidement », affirme Markus Tschuran.
La chimie et les buses haute pression
veillent à un décrassage exceptionnel et le
lavage mécanique qui s’ensuit (à l’aide de
polyuréthane expansé doux) assure une
préparation impeccable du véhicule. Et ce
n’est pas tout : « Le lavage combiné ne dure
pas plus de 14 minutes. Ce qui signifie plus
de passages à l’heure et plus de bénéfices
pour l’exploitant. » < Plus d’information sur :
www.christ-ag.com
« Plus de bénéfices pour l’exploitant » : Markus Tschuran, directeur.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
CTEK / Südo AG
Recharge des batteries facilitée
sco. Navigation, caméras, systèmes d’assistance,
dispositif start/stop : jamais les
batteries n’ont été autant sollicitées. « Le
conducteur qui parcourt 15 kilomètres par
jour en voiture ne parvient pas à charger suffisamment
sa batterie », affirme Samir Moursy,
CEO de Südo AG, qui distribue CTEK en
Suisse. Avec deux conséquences : le garagiste
a, d’une part, besoin d’un chargeur qui
lui permet de charger rapidement et en toute
fiabilité les voitures qui lui sont confiées.
« Et d’autre part, de plus en plus d’automobilistes
ont besoin d’un chargeur de batterie,
qu’ils achètent à leur garagiste », explique
M. Moursy. Pour couvrir ce besoin, CTEK
vend le « Secure Start Stop », un chargeur
peu onéreux et facile d’utilisation. « Cet appareil
peut même être branché par un enfant
», ajoute Samir Moursy. Les appareils
CTEK séduisent par leur efficacité et leur
grande sécurité. « Le véhicule renferme
des centaines d’unités de commande. Elles
sont très sensibles à un défaut de charge. »
« Cet appareil peut même être branché par un enfant » : Samir Moursy avec le « Secure Start Stop » de CTEK.
CTEK est un produit suédois de pointe,
comme en attestent depuis des années des
essais indépendants. <
Plus d’information sur :
www.suedo.ch
Derendinger
Reflet d’un large spectre
sco. Le Swiss Automotive Group (SAG) a décidé de se concentrer
sur le salon de courte durée Expo SAA, contrairement aux
autres grands du secteur tels qu’ESA ou Hostettler. « C’est une
décision très courageuse », affirme Maja Kaufmann, responsable
de marque Derendinger. Derendinger a présenté tout le spectre
de sa gamme aussi large que profonde à son stand dans la halle 7.
« Nos partenaires Eni et Castrol ont une belle présence, les outils
à main Beta se présentent eux aussi sous leur meilleur jour », indique
Maja Kaufmann pour expliquer le concept de stand ouvert
et convivial.
Il y a un an, Derendinger a lancé son D-Shop où les garagistes
peuvent commander leurs articles en ligne. Le bilan après douze
mois est positif, et certains produits sont proposés, depuis, dans
un concept de boutique dans la boutique. Maja Kaufmann : « Il y
a des articles qui sont recherchés par performance : les pneus, les
batteries, l’éclairage, l’huile et les lubrifiants. Le garagiste peut
faire une recherche par caractéristiques spécifiques aux articles,
ce qui lui permet d’accéder rapidement aux produits. » <
« Une décision très courageuse » : Maja Kaufmann, responsable de marque Derendinger.
Plus d’information sur :
www.derendinger.ch
AUTOINSIDE | Avril 201835

SALON DE L’AUTO
ESA
Rajeunissement du concept
sco. La piazza d’ESA au Salon de l’auto 2018 était plus grande,
plus lumineuse et plus accueillante. « Ici, nous laissons place à
l’approche coopérative d’ESA », déclare Matthias Krummen, responsable
Management Services et communication, « nous pouvons
accueillir nos copropriétaires et nos clients sur la piazza et nous
occuper d’eux et ce, pendant toute la durée du salon. »
À côté de la piazza, le lounge Michelin invitait lui aussi au
prélassement dans une ambiance conviviale agrémentée de champagne,
de bon café, de délicieuses glaces et autres gournamdises.
ESA a également permis à des partenaires tels que Bosch, Continental,
John Bean ou WashTec d’utiliser l’espace de plus de
1000 m 2 . « Notre MechaniXclub est un important forum », ajoute
Matthias Krummen. Je suis toujours ravi de constater le nombre de
jeunes qui s’intéressent au salon. ESA a lancé le nouveau concept
de garage Checkbox au Salon de l’auto il y a exactement un an.
M. Krummen : « Nous avons très bien démarré. Grâce à Checkbox,
ESA peut proposer le concept adapté à chaque besoin de garage. » <
Plus d’information sur :
www.esa.ch
« Ici, nous laissons place à l’approche coopérative d’ESA » : Matthias Krummen et la
piazza d’ESA à l’arrière-plan.
Gassner AG
L’ancien est à nouveau d’actualité
srh. Thomas Küderli, directeur de Gassner
AG, affirme qu’il a délibérément apporté au salon
un système de mesure de la géométrie de
direction qui n’est pas neuf. « Lors du championnat
professionnel cantonal de Zurich, j’ai
été frappé par le fait que le freinage manuel des
nouveaux véhicules se bloque automatiquement
à la descente du conducteur. En conséquence, il
n’est pas possible de déplacer la voiture d’arrière
en avant au moment où la géométrie de direction
est mesurée. » C’est pourquoi il est venu
avec le système de mesure de la géométrie de
direction en 3D de Beissbarth qui fonctionne
sans déplacement de la voiture, opérant pour
ainsi dire un « retour vers le futur ». T. Küderli a
même repris le logo de la trilogie populaire des
années 80 pour la décoration de son stand. Et
ce qui est vrai pour le film l’est aussi pour l’appareil
: pas tout à fait nouveau, mais toujours au
top ! En revanche, la ligne de produits Butler est
nouvelle dans l’offre. <
Plus d’information sur :
www.gassnerag.ch
« Back to the Future » : pour le concept de son stand, Thomas Küderli, directeur de Gassner AG, s’est inspiré du
célèbre film avec Michael J. Fox.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Gesag AG
Vieille a du nouveau
srh. Daniel Vieille est dans son élément
quand il parle de son concept « Du neuf avec
de l’ancien ». Cette année, Gesag présente
trois manières différentes pour les garagistes
de renouveler leur infrastructure sans devoir
effectuer de travaux. « Nous avons déjà remplacé
une centaine de fois des ascenseurs à un
piston », commente D. Vieille. « Maintenant,
les ascenseurs à deux pistons commencent
à prendre de l’âge et nous avons également
une bonne solution à proposer. » Ces ascenseurs
coûtent un peu plus cher que les nouveaux,
mais le garagiste fait des économies,
car il s’évite des travaux. « Nous documentons
chaque rénovation et avons une grande
expérience dans ce domaine qui nous aide à
trouver des solutions adaptées aux problèmes
individuels. » Ainsi, le poste de travail reste
indisponible pendant peu de temps. D. Vieille
parle de quatre jours ouvrables au maximum.
Cela vaut aussi pour les bancs d’essai de freinage
que Gesag ajuste aussi dans les fondations
existantes. <
Daniel Vieille, un exposant habitué à la halle 7, séduit les clients par son humour.
Plus d’information sur :
www.gesag.ch
Goodyear
L’avenir des pneus automobiles
pd/sco. Sommes-nous déjà dans l’avenir
des pneus automobiles ? Goodyear a présenté
à Genève son spectaculaire modèle
conceptuel « Oxygene ». Ce pneu est fabriqué
à base de matériaux recyclés et ajoutons
que de la mousse végétale véritable, qui produit
de l’air frais et du courant, pousse du
côté de la jante.
Goodyear, qui fête ses 120 ans en 2018,
a naturellement aussi présenté des produits
plus proches de la commercialisation. Le
groupe vise ici surtout l’autopartage et les
flottes. Le prototype de pneu intelligent qui
pouvait être admiré dans la halle 2 transmet
des données en temps réel. Le kilométrage
du pneu peut ainsi être exploité au mieux, ce
qui constitue la base d’une mobilité sûre et
efficace ainsi que d’une durée de fonctionnement
maximale des véhicules.
Les capteurs dans le pneu intelligent
transmettent des données en temps réel,
tout comme le véhicule, sans oublier des
informations provenant d’autres usagers de
Jürgen Titz, président de la direction D-A-CH de Goodyear, explique les derniers développements.
la route et de l’infrastructure. À l’aide d’algorithmes,
des données sur l’identité du pneu
et son état, y compris l’usure de la surface
de roulement, la température et la pression,
sont continuellement actualisées et transmises
au gestionnaire de la flotte. Lors d’exposés
destinés aux médias et au public, Goodyear
a montré ce que le futur proche recèle
en termes de développement de pneus. <
Plus d’information sur :
www.goodyear.ch
AUTOINSIDE | Avril 201837

SALON DE L’AUTO
Hella Gutmann Solutions GmbH
Prêt pour l’avenir
Jean-Paul Nicolier avec le nouveau Mega Macs 77.
srh. Sur le stand Hella Gutmann, le nouvel
appareil de diagnostic Mega Macs 77 attire
clairement tous les regards. « Notre modèle
phare fait sa grande première ici, au Salon de
l’auto », affirme Jean-Paul Nicolier, Managing
Director. Par rapport à son prédécesseur, le
Mega Macs 66, le nouvel appareil de Hella
Gutmann, a été considérablement optimisé :
« Le Mega Macs 77 est équipé d’un processeur
plus rapide, d’un écran tactile Full-HD et est
capable de traiter des volumes de données
encore plus importants. » L’appareil de diagnostic
a donc attiré les regards admiratifs du
public spécialisé, surtout l’arrière avec ses emplacements
modulaires. « Le Mega Macs 77
est donc paré pour l’avenir, et les ateliers aussi,
bien entendu. Les nombreuses interfaces
offrent de multiples possibilités d’ajouts futurs
», précise J.-P. Nicolier.
Parmi ces atouts figurent la lecture et l’interprétation
extrêmement rapides des codes
d’erreur, les mesures avec guidage sûr grâce
au multimètre/à l’oscilloscope, les schémas
d’alimentation électrique en couleur interactifs
et le chargement sans câble dans la station
d’ancrage également interconnectable via
Ethernet. <
Plus d’information sur :
swiss.hella-gutmann.com
Hirschi AG
Pour les voitures et les utilitaires
srh. « Nous attelons tout », affirme Stephan
Marty, directeur de Hirschi AG. Comme
pour le prouver, un couple parlant français arrive
sur le stand et se renseigne auprès de Giuseppe
Fiume, collaborateur du service externe,
sur les attelages de remorque qui existent
pour une Renault Espace. « Nous sommes
spécialisés dans les véhicules utilitaires légers
et lourds, mais les attelages pour voitures de
tourisme viennent compléter notre offre », explique
S. Marty. Les atouts de Hirschi AG sont
ses propres fabrications, notamment les modèles
spéciaux. Ainsi, sur le stand, on ne voit
pas seulement des attelages de Rockinger ou
Jost, mais aussi des dispositifs de remorque
Hirschi de qualité et des traverses Hirschi.
« Il s’agit de composants essentiels pour la sécurité,
que nous usinons et transformons en
conséquence », poursuit S. Marty.
C’est pourquoi il ne redoute pas non plus
la concurrence sur Internet. « Le conseil
individuel est important, et le client aime
bien aller chez un garagiste de confiance »,
Stephan Marty : « Nous attelons tout. »
affirme-t-il avec conviction. En conséquence,
Hirschi AG est aussi le premier interlocuteur
pour des attelages destinés aux camping-cars
et aux voitures anciennes : « Nous en avons
même adapté un à une Chevrolet de 1936. » <
Plus d’information sur :
www.hirschi.com
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Hostettler Autotechnik SA
Grand écart entre valeurs et tendances
Entretenir le contact avec la clientèle à
l’ancienne, détecter dans le même temps les
tendances et les besoins des garages à l’ère
de la numérisation et intégrer ses propres
services : l’entreprise familiale de Suisse
centrale Hostettler Autotechnik SA a fait le
grand écart à l’Expo SAA. « Notre entreprise
traditionnelle est spécialisée dans les pièces
de rechange et d’usure, avec un catalogue
comprenant plus de 100 000 articles toujours
en stock et livrés aux clients finaux, les garagistes,
jusqu’à quatre fois par jour depuis nos
onze succursales », lance Martin Schmied, le
nouveau directeur et l’ancien patron de Tesla
Suisse, en guise d’introduction. « Et en tant
qu’entreprise ancrée dans la tradition et dirigée
en famille, cette proximité et cette relation
étroite entre notre service externe et nos
chefs de succursale d’un côté, et les ateliers de
l’autre, nous tiennent à cœur. »
Cette proximité avec les clients nous a
permis de comprendre que le concept de garage
Hostettler Autofit devait être adapté aux
Martin Schmied, directeur de Hostettler Autotechnik SA.
besoins actuels et ainsi complété par des services
financiers et des formations. « Nous les
ferons mieux connaître dans le cadre d’une
campagne d’envergure par laquelle nous pourrons
nous démarquer de nos concurrents »,
annonce M. Schmied. En matière de numérisation
de la logistique, Hostettler Autotechnik
SA a présenté yourwheels.ch, le canal de
Plus d’information sur :
www.autotechnik.ch
distribution en ligne sur lequel les automobilistes
pourront commander des services auprès
de garages locaux. La marque partenaire
MotulEvo était également au rendez-vous
avec son appareil de service ATM 0950, tout
comme les nouveaux pneus d’été pour SUV
Winguard Sport 2 de Nexen Tire, qui ont été
dévoilés au salon. <
Une qualité qui compte:
Pièces de rechange d’origine
tröschautoglas
Glas Trösch AG Autoglas ne fournit
que des pare-brise de première qualité.
Même sans logo de marque, ces pare-brise sont toujours des pièces de
rechange d’origine conformément à la Comauto/au GVO*.
Contrairement à l’avis soutenu par divers concurrents, les pare-brise Trösch
Autoglas peuvent être posés par les carrossiers, les concessionnaires et les
garages indépendants sans risque d’une altération de la garantie accordée au
véhicule par le constructeur.
* Règlement d’exemption par catégorie (GVO) 461/2010
Plus d’info:
www.troeschautoglas.ch/original
tröschautoglas
PIÈCE DE
RECHANGE
D’ORIGINE
GVO 461/2010

SALON DE L’AUTO
Kärcher
Le nettoyage, un service clientèle
srh. Marcel Sutter jette un coup d’œil
sur le stand au jaune inimitable. Le responsable
marketing de Kärcher balaie du regard
le grand portique de lavage, puis les places
en libre-service et enfin les machines de nettoyage
grises destinées à un usage professionnel.
« Nous voulons être présents ici pour le
garagiste », affirme M. Sutter. Kärcher mise
d’une part sur des solutions optimales et
individuelles adaptées à chaque entreprise,
mais aussi sur la propreté qui est un signal
envoyé à l’extérieur. « Le nettoyage fait
partie de la relation clientèle », souligne
M. Sutter. « Nous voulons attirer l’attention
sur les technologies et les applications : une
balayeuse peut nettoyer jusqu’à dix fois plus
vite qu’une solution classique au balai. »
Cette nouvelle pourrait se révéler réjouissante,
notamment le vendredi après-midi. <
Marcel Sutter, responsable du marketing (2 e depuis la gauche) avec son équipe de vente (de gauche à
droite) : Michael Hagen, Marcel Beljean et Etienne Mayr.
Plus d’information sur :
www.kaercher.ch
Karl Ernst AG
Hazet a 150 ans
sco.Le stand de Karl Ernst AG, qui a fêté deux anniversaires au
Salon 2018, s’est étendu de 40 m 2 . D’une part, le plus ancien exposant
du paysage des sous-traitants est présent à Genève depuis
60 ans. D’autre part, Hazet, la marque principale de Karl Ernst AG,
fête son 150 e anniversaire. Deux produits sortent du lot : le nouveau
cliquet réversible HiPer 916 HP, assorti d’une denture très fine de
90 dents et développant un couple gigantesque de 100 Nm, et la
nouvelle visseuse à chocs pour utilitaires 9013 M d’à peine 2,1 kg et
tout de même performante. L’administrateur Markus Ernst nous la
montre : « Une visseuse à choc de ¾ pouce de la taille et du poids
d’un appareil de ½ pouce. »
Karl Ernst AG a également présenté deux nouvelles marques de
son portefeuille dans la halle 7 : un coffre à outils B+W International
et des outils de mesure Vogel. « Les deux produits allemands
complètent à merveille notre gamme », affirme Markus Ernst. <
Plus d’information sur :
www.karlernstag.ch
Markus Ernst avec la nouvelle visseuse à choc ultra légère Hazet 9013 M.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Krautli
Situation gagnant-gagnant avec Zurich
srh. Krautli est pour ainsi dire la colocataire du stand de Techauto,
où elle présente pour la première fois au public sa propre marque de
récepteurs DAB+, DigiDAB. « Nous avons développé avec un fabricant
asiatique une gamme de six appareils qui transmettent le signal DAB+
via l’entrée AUX ou l’émetteur FM. Nous en dévoilons quatre au Salon
de l’auto », précise le directeur, Flavio Zani. « Les appareils ont été
nommés d’après les capitales européennes, à l’exception de Zurich. »
Il ajoute qu’avec le fabricant, ils ont pu ajuster les configurations
aux besoins de la Suisse, même le design.
Ainsi, les informations sur le trafic routier ont été intégrées, tout
comme la fonction « service following », qui recherche automatiquement
la meilleure réception. « Nous proposons aux garagistes une
formule avec assistance, qui leur permet de convaincre leurs clients »,
et F. Zani de préciser : « Je l’ai vécu avec un garagiste : il a vendu 15 appareils
en l’espace de deux semaines. » Tout le monde y gagne. Le garagiste
a un complément d’activité, tandis que le client bénéficie d’une
réception radio nettement meilleure et est paré pour l’avenir. Il faut
savoir que d’ici 2020, la bande FM aura disparu. La Suisse sera entièrement
passée au numérique. <
Flavio Zani présente DigiDAB, sa propre marque, dont les modèles ont été nommés
d’après les villes européennes, à l’exception de Zurich.
Plus d’information sur :
www.krautli.ch
KS Tools / Südo AG
Lancement au Salon de l’auto
sco. Depuis le Salon de l’auto, Südo AG représente le fabricant allemand
d’outils KS Tools dans toute la Suisse. « Nous utilisons la halle 7
comme piste de lancement », affirme Georg Huber, le responsable
commercial. Fondé il y a 25 ans, KS Tools est le deuxième fournisseur
d’outils d’Allemagne. « Les fondateurs, Peter Kühne et Stephan Schott,
ont toujours cherché à proposer des outils de qualité à des prix avantageux
», indique M. Huber. L’entreprise est présente dans le monde
entier et dispose d’usines en Allemagne, en Turquie et à Taïwan. « KS
Tools gère une vaste gamme », déclare Georg Huber, « avec 38 000 articles
au total, la gamme dépasse largement le cadre automobile. » C’est
tout ce que les artisans ont toujours désiré.
Südo a profité du lancement de KS Tools à Genève pour présenter
deux chariots à outils : l’Eco Line pour l’utilisateur économe et la Racing
Line encore plus robuste, capable de répondre aux exigences les
plus strictes, ont été proposées à des conditions spéciales. Implantée
à Spreitenbach, Südo AG s’occupe des clients suisses de KS Tools avec
18 personnes au service externe, dont quatre en Suisse romande. <
Plus d’information sur :
www.suedo.ch
« Une vaste gamme » : Georg Huber, responsable commercial.
AUTOINSIDE | Avril 201841

SALON DE L’AUTO
KSU / A-Technik
« Un pas de plus »
sco. La nouveauté la plus importante chez KSU A-Technik AG s’est
dissimulée dans les coulisses. Le sous-traitant de Wohlen a fusionné
le service clients et les ventes. « De cette manière, le garagiste n’a plus
qu’un seul interlocuteur, de l’offre jusqu’à l’intervention », explique Ferdinand
Smolders, le directeur. La certification ISO 9001:2015, que KSU
A-Technik AG a décrochée l’an dernier, figure au même niveau que
la satisfaction clientèle, la qualité du service et la stratégie. D’après
M. Smolders, la certification exige une grande transparence dans l’entreprise
: « Avec l’objectif de fournir des services encore plus performants
au garagiste. »
Sur le plan visuel, le système de mesurage d’essieux Hawkeye
Elite, qui affiche le résultat en seulement 70 secondes, ainsi que le
portique de lavage M’Nex 32 du fabricant espagnol Istobal ont dominé
le stand de KSU A-Technik AG dans la halle 7. « Un produit exceptionnel
», s’extasie F. Smolders. « En Suisse romande, nous sommes le
leader du marché grâce à lui, et en Suisse alémanique, nous rattrapons
vite notre retard. » Concernant l’outillage, KSU A-Technik AG a présenté
des produits Snap-on, « le saint Graal des outils » pour le dire avec
les mots de M. Smolders. <
Plus d’information sur :
www.ksu.ch
« Le saint Graal des outils » , selon Ferdinand Smolders.
Luginbühl Fahrzeugtechnik AG
La planification fait la différence
tki. « Que je doive acheter une voiture neuve
ou que le garagiste doive utiliser une clé à
molette : il s’agit avant tout de confiance », affirme
Erhard Luginbühl, le propriétaire de Luginbühl
Fahrzeug- und Werkstatttechnik AG.
Avec son équipe, l’entreprise a non seulement
présenté des produits actuels de ses divers partenaires
sur la halle 7, mais elle s’est surtout
présentée elle-même : « Notre entreprise se
concentre essentiellement sur le service, l’entretien
et la planification, ce dernier aspect étant
celui que nous souhaitons promouvoir le plus »,
indique M. Luginbühl. L’entreprise argovienne
souhaite surtout se faire connaître grâce à son
service d’encadrement de la planification de
travaux de conversion d’atelier et développer
ses prestations liées au service et à l’entretien
de ponts de levage. Le concept de stand mis
en œuvre pour la seconde fois avec moins de
pièces d’exposition, mais dans le cadre d’une
campagne de planification tridimensionnelle
pour les ateliers, et l’importante surface de rencontre
entre les vendeurs et les garagistes ont
été bien accueillis. Ce renforcement de la relation
entre le garagiste et le client doit faire l’objet
d’encore plus d’attention à l’avenir, « aucune publicité
n’en est en effet capable », d’après le plaidoyer
du fournisseur concernant sa présence au
salon. < Plus d’information sur :
www.luginbuehl-ag.ch
Le président du SAA Erhard Luginbühl (à droite) avec l’équipe du stand du Salon de l’auto de Luginbühl Fahrzeug- und Werkstatttechnik AG.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Matik AG
10 % de conducteurs d’utilitaires
srh. Le stand de Matik surprend, mais
seulement de prime abord. « Nous savons que
près de 10 % des visiteurs du salon viennent
du domaine de l’utilitaire », explique René
Wasem, responsable du marketing et de la
gestion des produits chez Matik. Il ajoute
que leur présence a été très appréciée l’année
passée. En 2018, Matik est même venue avec
une nouveauté, Petec. « Ce consommable est
tout trouvé, puisqu’il ne convient pas seulement
aux utilitaires. » De l’autre côté du stand,
Matik expose de l’outillage de KS-Tools pour
les mécaniciens 24V. « Nous les avons exposés
pour la première fois à transport-CH. » <
Plus d’information sur :
www.matik.ch
René Wasem, responsable du marketing chez Matik, est fier des outils pour utilitaires de KS-Tools, qu’il a
présentés au public spécialisé de transport-CH et du Salon de l’auto.
Des données de
première qualité sur
les véhicules, depuis la
Suisse, pour la Suisse
Des données sur les véhicules comme base décisionnelle:
voici le cœur de notre métier. Nous répertorions dans
notre base de données toutes les données relatives aux
voitures, aux véhicules utilitaires et aux motos admis
en Suisse qui remontent à 1980. Ceci constitue la base de
notre vaste gamme des produits qui simplifient le travail
quotidien de nos clients, et qui ont fait de nous le leader
du marché suisse.
auto-i-dat ag, Widmerstr. 73h, 8038 Zurich, tél. 044 497 40 40, fax 044 497 40 41, office@auto-i-dat.ch, www.auto-i-dat.ch

SALON DE L’AUTO
Panolin
Le commerce d’huile
Silvan Lämmle, le directeur de Panolin, donne des exemples de « Private Labeling ».
srh. Vendre sa propre huile. Cette idée
gagne en popularité auprès des clients de Panolin.
Ni Panolin, dans l’Oberland zurichois, ni
ses clients ne disposent pourtant de tours de
forage ou de raffineries. C’est comme si l’habit
faisait le moine puisque c’est l’étiquette qui fait
l’huile en l’occurrence. « Private Labelling »,
tel est le nom du service de Panolin, qui est
même disponible en petites quantités. « Les
récipients étiquetés par nos soins sont de plus
en plus appréciés », affirme Silvan Lämmle,
le directeur. « L’offre s’est maintenant établie
et les garages en profitent, quelle que soit leur
taille. » Panolin propose maintenant son « Private
Labelling » dans toutes les contenances,
de la bouteille d’un litre au bidon de 200 litres.
« Avec notre huile, le garagiste n’est pas directement
dans la bataille des prix, car notre produit
n’est pas vendu dans les magasins de bricolage
ni dans les stations-services. » De plus, il est plus
plaisant pour le garagiste de vendre sa propre
bouteille. Et S. Lämmle de poursuivre : « Nous allons
maintenant élargir notre offre au secteur industriel.
» Et Schulthess, le fabricant de machines
à laver, a déjà manifesté son intérêt. On serait
tenté de dire que l’activité « Private Labelling » est
une affaire huilée et rondement menée. <
Plus d’information sur :
www.panolin.ch
Petro-Lubricants-Mineralöl (Schweiz) SA
Le conseil devient plus important
Plus d’information sur :
www.petro-lubricants.ch
Marco Spadaro, directeur général, envisage l’avenir avec optimisme.
tki. Petro-Lubricants-Mineralöl SA présente
pour la cinquième fois la gamme des
huiles moteur Rowe au Salon de l’auto. « Les
nouvelles viscosités que nous présentons
cette année nous confèrent une position favorable
pour l’année 2018 », explique Marco
Spadaro, directeur général de l’entreprise. À
l’occasion de sa participation au salon, le spécialiste
suisse des lubrifiants comptait pouvoir
rencontrer des garagistes et des concessionnaires
pour les conseiller.
« Les nouvelles viscosités et homologations
compliquent à nouveau le thème des lubrifiants.
Le conseil gagne ainsi en importance
pour nos clients », déclare Marco Spadaro,
rappelant que des connaissances approfondies
sont nécessaires pour être perçu comme
un spécialiste par l’utilisateur final. « Par le
passé, le garagiste pouvait servir relativement
bien les viscosités 42, 45 et 35 dans le parc
automobile suisse. Les huiles 0W-20, 5W-20,
OW-16 ont le vent en poupe. Une expertise
correspondante est donc nécessaire. <
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Pirelli
Technique, design et sécurité
pd/sco. Pirelli a présenté à Genève sa technologie « Cyber Car », qui
a été développée pour la première monte en collaboration avec des
constructeurs automobiles renommés. « Cyber Car » permet au pneu
d’interagir directement avec l’électronique de bord, en particulier avec
les systèmes d’assistance à la conduite, et délivre des informations
importantes sur le fonctionnement du véhicule pour garantir une
conduite sûre et plus performante.
Le pneu est l’unique point de contact entre le véhicule et la chaussée.
À l’exception de la pression des pneus qui est surveillée par le
système de contrôle de la pression de gonflage des pneus (TPMS), il
n’existait jusqu’à présent aucune information individuelle relevée par
les pneus et transmise au véhicule. Avec « Cyber Car », le capteur intégré
à chaque pneu relève également des paramètres tels que la pression
de gonflage, la température intérieure et la profondeur du profil. Le
système est par ailleurs en mesure d’intervenir dans des dispositifs
tels que l’ABS et le contrôle de la stabilité. « Technique, design et sécurité.
Pirelli offre la formule complète », a indiqué Dieter Jermann
pour décrire le système complet exposé à Genève. Et ce qui a particulièrement
réjoui le CEO de Pirelli : « Près de 60 % des véhicules haut de
gamme exposés au Salon sont équipés de pneus Pirelli. » <
Plus d’information sur :
www.pirelli.ch
Cosimo De Luca (Channel Manager Car Dealers), CEO Dieter Jermann et Iginio
Cangero (Sales Manager Suisse).
Robert Bosch AG
Changement d’ère
srh. Sur son stand de la halle 7, Bosch a montré où pourrait mener
l’évolution de la propulsion. « Chez Bosch, nous croyons à la
mobilité électrique », explique Carsten Ernst, Sales Manager BEG.
Sur le stand, une chaîne cinématique électrique donne du grain à
moudre aux férus de technique. C. Ernst décrit le modèle : « Nous
avons le moteur et l’inverter ainsi que la boîte de vitesse comme
unité ». Dans le même temps, il est convaincu que le travail du
garagiste s’améliorera à l’avenir : « Je le compare à l’évolution qu’il
y a eu entre l’enregistreur des années 70 et l’iPad d’aujourd’hui, qui
est plus petit, comporte moins de composants et peut faire plus
de choses. » Il ajoute qu’une voiture ou le moteur restera toutefois
toujours une interface de diagnostic. Même si C. Ernst et Bosch
sont persuadés que le moteur électrique finira par s’imposer, Bosch
effectue de la recherche intensive dans le domaine des piles à combustible.
« Ce qui nous motive chaque jour, c’est la passion de fabriquer
un moteur efficace, sûr, respectueux de l’environnement et
économique », affirme-t-il. <
Plus d’information sur :
www.bosch.ch
Carsten Ernst présente le modèle à moteur électrique sur le stand de Bosch.
AUTOINSIDE | Avril 201845

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Partenariat entre AutoScout24
et Carauktion
AutoScout24 et Carauktion passent un accord de partenariat. Grâce à une interface commune,
les concessionnaires peuvent placer leurs véhicules publiés sur AutoScout24 sur Carauktion
en un seul clic, et vice versa. Résultat: un processus de vente encore plus efficace pour les
concessionnaires.
Avec plus de 155 000 offres publiées
par jour, AutoScout24 est la plus grande
place de marché en ligne pour l’achat et
la vente de véhicules neufs et d’occasion
en Suisse. 96% des garagistes suisses
sont clients d’AutoScout24. Carauktion
exploite la plus grande plate-forme B2B
de remarketing automobile du pays.
En plus d’une plate-forme de vente
aux enchères classique, elle propose
l’ensemble des services (transport,
expertise, recouvrement, etc.) pour un
remarketing proactif des véhicules.
exclusivement aux fournisseurs
professionnels.
«Avec cette extension de produit,
nous sommes convaincus de mettre
à la disposition de nos clients un
service de remarketing automobile
optimisé», explique Daniel Hablützel,
CEO de Carauktion AG. Les deux
partenaires soulignent qu’ils évaluent
en permanence de nouveaux produits
et s’alignent ainsi constamment sur les
besoins des clients.
Les deux plates-formes ont mis en place
une interface commune pour offrir
à leurs clients B2B des opportunités
encore meilleures pour la vente en ligne
de leurs véhicules. Désormais, depuis
son espace membre AutoScout24 et
Carauktion, le concessionnaire peut
transférer facilement et rapidement
les données de son véhicule publié sur
l’autre plate-forme: un seul clic suffit!
Les deux partenaires élargissent ainsi
leur offre de services dans le secteur B2B
et consolident leur position de leader de
la numérisation sur le marché.Was sagt
AutoScout24 und Carauktion dazu?
«En coopérant avec Carauktion,
nous ouvrons un nouveau canal
d’approvisionnement et de vente pour le
concessionnaire tout en l’aidant à rendre
le processus d’achat et de vente encore
plus efficace», explique Christoph Aebi,
directeur d’AutoScout24, à propos
de la nouvelle solution qui s’adresse
Faites-vous aussi partie de ces nombreux
concessionnaires qui revendent leurs véhicules non
seulement sur place mais également via AutoScout24 ?
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
Alors nous avons quelque chose pour vous!
En collaboration avec Carauktion, le plus grand
prestataire d’enchères automobiles B2B de
Suisse, AutoScout24 a trouvé une solution vous
permettant de mettre votre véhicule aux
enchères en quelques clics seulement.
Si l’annonce pour votre véhicule
reste en ligne plus de 90 jours, la
voiture peut, en un seul clic, être
transféré à Carauktion.
Les longues
immobilisations vous
énervent-elles ?
Là, le processus d’enchère débute.
Les offres s’affichent et le marteau
du commissaire-priseur met fin aux
enchères. Ainsi le véhicule acquis
appartient ensuite au nouveau
concessionnaire.
Comment
fonctionne-t-il?
Attirez encore plus l’attention sur
vos offres de véhicules, en peu de
temps.
Cela vous intéresse? Les enchères peuvent être réservées par paquet (5/15/25) au prix de 49 francs
par enchère. Votre interlocuteur ou le service client se tiennent à votre disposition pour toute
question ou réservation au 031 744 21 31.
AUTOINSIDE | Avril 201847

SALON DE L’AUTO
Safia AG
La qualité en ligne de mire
srh. Le stand de Safia et sa couleur rouge
caractéristique attirent le regard, tout comme
les délicieuses saucisses de la boucherie traditionnelle
de Kerzers, servies avec une excellente
salade de pommes de terre. Mais les garagistes
peuvent aussi se faire plaisir avec des
nouveautés intéressantes, comme l’explique
le directeur, Louis Huwyler : « Nous avons un
nouvel appareil pour tester les phares d’Autop-Stenhoj,
qui permet de contrôler et de calibrer
la toute dernière génération de phares. »
Safia propose par ailleurs un système
italien de montage des pneus. « Les ponts de
levage d’Autop-Stenhoj restent notre produit
phare, et ce depuis 39 ans. Nous garantissons
ici le bon montage, le bon entretien et la
disponibilité des pièces de rechange », assure
L. Huwyler, qui constate à nouveau une
hausse de la demande pour des produits plus
chers de qualité. « Nous savons que nous
évoluons dans un segment de prix élevé,
mais il s’agit d’un choix délibéré », affirme
L. Huwyler.

SALON DE L’AUTO
Thommen Furler
Révolution chimique
srh. Thierry Zuber qualifie la nouveauté
du stand de Thommen Furler de « révolution
sur le marché suisse ». « Nous
étions un revendeur des produits de Koch
Chemie depuis 2011. Depuis le début de
cette année, nous nous positionnons en
tant que partenaire officiel de Koch Chemie
en Suisse », explique T. Zuber, membre de
la direction. Les produits peuvent être classés
dans les trois catégories suivantes : Car
Wash, Professional Care et Do It Yourself.
L’entreprise familiale allemande Koch
Chemie s’est spécialisée dans les produits
de nettoyage et d’entretien pour toute la
branche automobile. « Nous proposons
ainsi tout ce qui concerne les installations
de lavage, de la préparation de l’eau à celle
du véhicule, sauf l’installation elle-même »,
ajoute T. Zuber en riant. <
Plus d’information sur :
www.thommen-furler.ch
Franz Christ, directeur de Thommen Furler AG, et Thierry Zuber, responsable Automotive et membre
de la direction.
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SALON DE L’AUTO
Union suisse des grossistes libres en pièces détachées pour véhicules (UGS)
La plaque Gault-Millau des garages
tki. L’Union suisse des grossistes libres en
pièces détachées pour véhicules (UGS) a réuni
six fournisseurs suisses à son stand. « Nous
cherchons toutefois à mieux faire connaître
notre concept auprès de nos revendeurs pour
qu’ils puissent porter la bonne parole dans
les garages », a déclaré Nico Flüeli. Les partenaires
UGS « qui ne sont d’ailleurs pas liés à
nous par notre certification, contrairement à
un concept de garage, profitent ainsi non seulement
de pièces de rechange de qualité première
monte et de formations régulières aux
produits, mais également de notre travail de
relations publiques », ajoute-t-il.
L’objectif est que le certificat UGS en aluminium,
qui témoigne de l’indépendance
des garages, des ateliers de carrosserie et des
établissements de pneus, devienne pour ainsi
dire la plaque Gault-Millau des garages. « Nous
ne demandons rien en contrepartie de la part
des garages UGS. Nous encourageons la libre
concurrence, nous proposons des formations,
des excursions pour leurs clients, comme ici
au salon, et bien plus encore », poursuit Silvan
Flüeli, le fils de l’initiateur de l’UGS.
L’UGS souhaite se consacrer davantage
encore à la formation à l’avenir. Outre trois
Plus d’information sur :
www.ugs-swiss.ch
formations continues nationales avec les revendeurs
principaux UGS tels que Banner, ce
sont surtout des cours d’approfondissement
régionaux qui sont proposés actuellement. <
Nico Flüeli a profité du Salon de l’auto pour présenter les avantages de la certification UGS.
Trösch Autoglas
Le spécialiste des vitres de voiture
« Nos collaborateurs sont tous des spécialistes des vitrages automobiles » : Rolf Bäuerle, directeur.
pd. Trösch Autoglas a de nouveau bénéficié
d’un emplacement central dans la halle 7 :
impossible d’ignorer le stand 7031. « Nos
collaborateurs sont tous des spécialistes des
vitrages automobiles et disposent de connaissances
spécialisées vastes et uniques, dont
bénéficient les clients en cas de problèmes de
montage ou de questions sur les vitrages », révèle
Rolf Bäuerle, le directeur. Il évoque aussi
tout spécialement la formation continue :
« Les cours de montage sont très prisés par
les clients, car ils peuvent mettre à jour leurs
connaissances spécialisées. »
Le thème de l’éclairage a lui aussi été
abordé au Salon de l’auto. Rolf Bäuerle :
« Nous complétons en permanence notre
offre d’articles d’éclairage, tels que des projecteurs,
des phares antibrouillard, des clignotants
et des feux arrière. Nous pouvons
proposer ces articles précis et de qualité
irréprochable à des prix intéressants. »
Depuis plus de 30 ans, Trösch Autoglas
est le partenaire performant et compétent
des carrossiers et des garagistes. Le
stock important de pare-brises, de vitres
latérales et de lunettes arrière permet que
100 % des produits sont livrés à temps.
Autrement dit, toutes les vitres et pièces
de montage commandées sont livrables en
quelques heures. <
Plus d’informations sur :
www.troeschautoglas.ch
50
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SALON DE L’AUTO
Yokohama
Pneus premium, hiver et hobby
sco. Forte fréquentation du stand Yokohama dans la halle 4 : Masataka
Yamaishi, le président du fabricant japonais de pneus, a fait
le voyage à Genève pour se pencher sur l’avenir du pneu en présence
de nombreux journalistes. « Le segment des véhicules haut de gamme
croîtra plus rapidement que d’autres », a affirmé M. Yamaishi en citant
trois domaines dans lesquels Yokohama s’engagera avec conviction :
« En premier lieu, dans le segment des pneus premium ; en second lieu,
nous envisageons de jouer un rôle de premier plan dans les pneus hiver
et enfin dans les pneus hobby. »
Reto Wandfluh, CEO de Yokohama Suisse, a montré sur les nouveautés
présentées à Genève ce que Masataka Yamaishi voulait dire
par pneu hobby : le Geolanda M/T G003, un pneu pour SUV et pickup
qui circulent sur sol boueux, était notamment exposé. En guise
de première mondiale, Yokohama a présenté le pneu quatre saisons
BluEarth 4S AW21, qui répond à la demande de pneus toutes saisons.
Outre cette première, le pneu sans crampons Iceguard iG60 a également
été dévoilé pour la première fois en Europe.
Et la cerise sur le gâteau : Yokohama a présenté la coupe des champions
de la Premier League anglaise. Le FC Chelsea est le champion en
titre sur l’île, Yokohama sponsorisant le maillot des « Blues ». <
Plus d’information sur :
www.yokohama.ch
Miss Yokohama, Mariangela Logozzo, présente l’Iceguard iG 60.
Cemo-shop.ch
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AUTOINSIDE | Avril 201851

ÉLECTRONIQUE AUTOMOBILE
Entretien climatisation
Le dossier brûlant du
liquide réfrigérant
Travailler avec du liquide réfrigérant est devenu chose compliquée. Il convient donc de faire preuve de prudence pendant
l’entretien climatisation. Et le garagiste a besoin de plus d’appareils onéreux. Sascha Rhyner, rédaction
Depuis le début de l’année 2017, les constructeurs
automobiles, sous la pression de l’UE,
utilisent surtout le liquide réfrigérant R1234yf
sur leurs véhicules neufs. Celui-ci affiche un
potentiel d’effet de serre (Global Warming Potential)
largement inférieur au liquide réfrigérant
R134a utilisé jusqu’à présent, ses propriétés
physiques et chimiques étant par ailleurs
pratiquement identiques. Les deux sont des
gaz liquéfiables sous pression. Les vapeurs
sont plus lourdes que l’air et retombent en
conditions atmosphériques. Il est donc possible
que le mauvais liquide réfrigérant soit
employé lors de l’entretien climatisation, voire
de manière délibérée dans un établissement
manquant de sérieux. Le R1234yf est en effet
plus de dix fois plus cher que le R134a.
Un défi pour l’atelier
Pour les ateliers, cela signifie que
deux appareils sont nécessaires
pour effectuer un entretien climatisation
professionnel. Et
peut-être même un troisième
dans un avenir proche, car Mercedes
mise par exemple sur le R744
(CO 2
) écologique sur ses modèles haut
de gamme. Cette diversité constitue le
principal défi pour les garagistes actuellement.
Elle entraîne un encombrement
accru et bien évidemment aussi des investissements
plus importants, comme
le confirme Erkan Dokuz, le patron de
Mahle Service Solutions Europe : « La
manutention de trois liquides réfrigérants
différents qui ne doivent pas
être mélangés représente assurément
un défi pour les ateliers. » Peu
de choses changent cependant pour
le garagiste en termes d’utilisation,
comme Thomas Koch, responsable
commercial Europe centrale chez Bosch
Automotive Aftermarket, l’a récemment
affirmé au magazine « Autohaus » : « Le liquide
réfrigérant R1234yf ne s’accompagne
d’aucun défi particulier dès lors que les mécaniciens
l’emploient de manière appropriée et
qu’ils l’identifient correctement. »
Procédure de nettoyage
Les appareils modernes d’entretien climatisation
disposent d’un module intégré d’analyse
de liquide réfrigérant et déclenchent immédiatement
une alarme en cas d’impureté.
Le mélange gazeux doit alors être intégralement
aspiré du circuit du climatiseur, puis
éliminé convenablement. Mahle propose à cet
effet la Recovering Only Unit (RUO) pour récupérer
les liquides réfrigérants inconnus et
contaminés. L’appareil est raccordé à un dispositif
d’entretien climatisation existant. « En
l’espace de 40 minutes, le liquide réfrigérant
contaminé peut ainsi être transféré du climatiseur
à un réservoir de recyclage sans danger
et pratiquement sans aucun résidu », explique
E. Dokuz. Il est essentiel que le mélange impur
soit déclaré comme déchet spécial et éliminé
dans les règles de l’art.
Au garage, il importe donc que les deux climatiseurs
soient identifiés dans le but d’éviter
52
Avril 2018 | AUTOINSIDE

ATELIER ÉLECTRONIQUE ET SERVICE AUTOMOBILE APRÈS-VENTE
toute confusion entre le R134a et le R1234yf.
Des raccords de service différents pour les véhicules
et les appareils de maintenance contribuent
à éviter toute méprise. Si les appareils
d’entretien sont souillés, la contagion s’étendra
d’un véhicule à l’autre lors du prochain entretien
climatisation. Les prétentions en dommages-intérêts
sont alors la charge du garage.
L’entretien climatisation d’un véhicule muni
du R1234yf comprend toujours une analyse
gazeuse du liquide réfrigérant rempli avant le
début de la procédure d’aspiration. Jusqu’à présent,
le segment pédagogique Climatisation
avec le permis spécialisé Liquide réfrigérant
faisait partie de la formation initiale de quatre
ans de mécatronicien d’automobiles. « Dès le
mois d’août, le permis spécialisé sera aussi inclus
dans le nouveau plan de la formation de
mécanicien en maintenance d’automobiles »,
déclare Olivier Maeder, le responsable de la
formation de l’UPSA.
Entretien régulier incontournable
Investir dans plusieurs appareils d’entretien
peut valoir le coup. Bien que les constructeurs
ne fournissent aucune recommandation
claire, un entretien régulier revêt de l’importance.
« Les climatiseurs sont des systèmes
techniques complexes composés de nombreuses
pièces qui s’usent avec le temps », indique
Markus Peter, responsable Technique et
Environnement à l’UPSA. De plus, un entretien
régulier comprenant un rinçage, et donc l’élimination
de la crasse, des résidus d’usure et de
l’huile usagée, augmente considérablement la
durée de vie du système. Un premier contrôle
est conseillé après trois ans, suivi de vérifications
tous les deux. L’office fédéral allemand
de l’environnement a constaté que 6,3 % du liquide
réfrigérant s’évapore chaque année en
moyenne. Des mesures effectuées par l’Empa
en témoignent également. « Nous voyons de
plus en plus de périodes au cours desquelles de
l’air contenant du R1234yf monte au Jungfraujoch
», a déclaré Martin Vollmer, chercheur à
l’Empa, au portail Internet Klimaretter.info.
En 2016, près d’un tiers des échantillons contenaient
du R1234yf. En 2011, aucun échantillon
n’en contenait. « Moins il y a de liquide réfrigérant
dans le circuit, moins la lubrification
assurée par l’huile transportée par le liquide
réfrigérant est efficace et plus le risque d’endommagement
est grand », explique M. Peter.
Plus de commandes grâce au conseil
En outre, Markus Peter estime qu’il vaut
mieux remplacer le filtre à pollen régulièrement
: « Il existe également des filtres revêtus
pour les personnes allergiques. Le garagiste
peut conseiller ses clients en la matière et
faire des affaires supplémentaires. » En guise
de soutien, l’UPSA propose à ses membres une
brochure consacrée à l’entretien de la climatisation
ainsi qu’un autocollant d’entretien dans
la boutique UPSA. Markus Peter partage une
autre astuce que les garagistes peuvent communiquer
à leurs clients afin d’économiser
du carburant. « Lorsque la température est
inférieure à 18 °C, il ne faut allumer la climatisation
que pour désembuer le pare-brise.
De cette manière, il est possible de réduire la
consommation jusqu’à 5 %.» Ce conseil est également
prodigué pendant le CheckEnergieAuto. <
Le portail Klimacheck offre diverses
informations techniques et juridiques
concernant la climatisation automobile.
www.klimacheck.com
Astuce dangereuse
Des kits de liquide réfrigérant proposés sur
des plates-formes Internet et permettant
aux propriétaires de voitures de remplir euxmêmes
leur climatiseur sont apparus au cours
de l’année. Dans le cas d’« Easy Klima Gas », il
s’agit d’une liaison d’hydrocarbures, en principe
du camping-gaz. Ce gaz combustible n’a
rien à faire dans un climatiseur automobile,
car il compromet la sécurité des automobilistes
et des employés des garages. Le hic : les
appareils d’entretien climatisation munis d’un
analyseur de liquide réfrigérant ne peuvent
le détecter.
Südo AG
Tel 044 439 90 50
Fax 044 439 90 51
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ÉLECTRONIQUE AUTOMOBILE
Power Units
Adieu les pinces
Selon la patrouille du TCS, les problèmes de batterie restent l’une des causes de pannes les plus fréquentes. Durant
des années, les câbles avec pince étaient la solution brevetée. Il existe maintenant des boosters de démarrage,
en vente chez les garagistes. Toutefois, la prudence et la qualité du conseil sont ici de mise. Sascha Rhyner, rédaction
Au cours des dernières années, les exigences
de performance des batteries ont
constamment augmenté, car l’électronique
du véhicule gagne en complexité et le
nombre de systèmes de sécurité, de confort
et d’assistance augmente à chaque nouvelle
génération de modèle. « Navigation, caméras,
systèmes d’assistance, fonctionnement
automatique Start/Stop : jamais les batteries
de voitures n’avaient été autant sollicitées »,
explique Samir Moursy, le CEO de Südo AG.
Plus particulièrement, les batteries des véhicules
parcourant moins de 15 km par jour
n’ont pas le temps de se charger suffisamment.
Dans le coffre, il y a bien longtemps que
les câbles pour recharger la batterie ont
cédé la place aux chargeurs portatifs, qui
présentent en outre l’avantage de recharger
d’autres batteries. « En 2014, 2015 et 2016,
nous avons très bien vendu ces chargeurs »,
affirme Flavio Zani de Krautli AG. « Mais les
grandes surfaces détruisent cette activité. »
Elles proposent des boosters de démarrage
à des prix avantageux, souvent au détriment
de la qualité, comme l’a révélé un test réalisé
en début d’année par l’ADAC. Lors de ce
test, trois appareils ont dégagé de la fumée
et étaient abîmés.
Recharger à partir d’une batterie
déchargée
« Les batteries ions lithium sont relativement
dangereuses et comportent un
risque d’incendie en cas d’utilisation non
appropriée », prévient F. Zani. Le constat de
S. Moursy va dans le même sens : « Le garagiste
a besoin d’un appareil qui charge les
batteries en toute fiabilité. Et l’automobiliste
doit acheter son chargeur de batterie chez
son garagiste, qui le conseillera avec compétence.
» Südo AG distribue en Suisse les
produits suédois de CTEK et avec le « Secure
Start Stop », elle a dans son assortiment un
chargeur bon marché, « qui pourrait même
être branché par un enfant ».
« Nous recommandons aux ateliers et aux
professionnels d’utiliser davantage un nouveau
type de chargeurs », affirme F. Zani.
Ces derniers n’ont pas de batterie et reposent
sur la technologie du condensateur. L’appareil
ne dépend pas du tout du réseau. « Le
booster de démarrage se charge en peu de
temps par la batterie du véhicule déchargée
et restitue la totalité de l’énergie, après
une attente assez courte, lors de la tentative
de démarrage. » Krautli a dans son assortiment
un appareil similaire : le Reanimator
Surge. « Le prix est actuellement plus élevé
que celui des aides au démarrage classiques,
mais cela pourrait vite changer au cours
des prochaines années », affirme-t-il avec
conviction. À Genève, ESA et Derendinger/
Technomag ont présenté des produits comparables.
<
54
Avril 2018 | AUTOINSIDE

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ESA
Appareil multimédia haut de gamme Kenwood
Le compact DMX7017DABS ne renferme pas seulement un tuner DAB+ et un dispositif mains libres Bluetooth ;
Apple CarPlay et Android Auto sont aussi de la partie.
pd. Fort à propos, Kenwood renonce à un lecteur optique sur le nouveau
moniceiver DMX7017DABS, mais renouvelle l’ensemble de la gamme
multimédia moderne. Ainsi, le tuner reçoit à la fois la FM analogique et
la radio numérique DAB+. En l’absence d’un signal DAB de puissance suffisante,
le tuner passe de manière automatique, temporaire et sans interruption
audible à la fréquence FM adaptée. « Seamless Blending », un
tampon intelligent de données, veille à des transitions harmonieuses sans
décalages gênants de niveau et de temporisation.
Grâce à Android Auto et à Apple Car Play, la connexion avec tous les
smartphones courants fonctionne à merveille. Spotify Connect permet de
commander directement le service prisé de streaming sur l’écran tactile.
La manière intelligente d’utiliser son smartphone en toute sécurité en voiture
est désormais aussi disponible sur le récepteur multimédia Kenwood.
La commande vocale permet de naviguer simplement ou d’écouter de la
musique, de passer facilement des appels, d’envoyer et de recevoir des
messages sans perdre la route de vue. Il est ainsi également possible de
répondre à des questions telles que « Y a-t-il des restaurants dans les environs
? » ou « Où est la station-service la plus proche ? ». En guise de réponse,
Google Maps ou Siri fournit une liste de possibilités et les meilleurs itinéraires.
Aucun appareil (coûteux) de navigation n’est désormais nécessaire
pour la navigation occasionnelle. Les amateurs de sons limpides en auront
Le nouveau moniceiver DMX7017DABS Kenwood.
eux aussi pour leur argent avec le DMX7017DABS : outre les formats courants,
l’audio HiRes en FLAC jusqu’à 192 kHz/24 bits et même des données
DSD de 2,8 MHz/5,6 MHz sont également pris en charge par l’intermédiaire
de la prise USB. Vous trouverez le nouveau DMX7017DABS,
qui a été présenté sur la piazza ESA au Salon de l’auto de Genève, et
d’autres modèles intéressants d’autoradio Kenwood sur esashop.ch. <
Plus d’informations sur :
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fiscales
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assainissement et liquidation d‘entreprises
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FIGAS Fiduciaire de la branche automobile suisse SA
Mühlestrasse 20 | 3173 Oberwangen
Téléphone +41 31 980 40 50 | www.figas.ch
CP MOBIL Tél. +41 (0)31 326 20 19 pkmobil.ch
Une entreprise du groupe OBT
AUTOINSIDE | Avril 201855

SYSTÈMES D’ASSISTANCE À LA CONDUITE
Outils d’étalonnage pour systèmes d’assistance à la conduite
Augmenter le chiffre d’affaires de l’atelier
grâce à de nouveaux systèmes automobiles
Un sujet s’est imposé à la Journée des garagistes de l’UPSA : la numérisation et son effet sur la branche. La numérisation
s’est immiscée depuis longtemps dans le quotidien de l’atelier. Des diagnostics de systèmes complexes et l’étalonnage de
dispositifs sur les véhicules modernes ne sont possibles que grâce à des testeurs de diagnostic assortis de techniques de
mesure et de systèmes d’informations d’atelier. Andreas Senger, rédaction
Le personnel d’atelier est également perdu lorsqu’il travaille sur
des systèmes d’assistance à la conduite sans outils matériels ou logiciels.
Pour tout remplacement de pare-brise ou de capteur ou lors de la
réparation de dégâts dus à un accident, les capteurs doivent être préparés
pour leur mission, c’est-à-dire étalonnés. Pour Lukas Flüeler,
de la société Hella Gutmann Solutions International AG, il est clair
qu’« aucun véhicule ne doit être autorisé à circuler sans étalonnage.
La caméra intérieure doit notamment être adaptée à son environnement
en cas de remplacement de pare-brise. À défaut, son bon
fonctionnement ne peut pas être garanti. »
Le radar et la caméra en ligne de mire
Si le pare-brise est remplacé, la caméra intérieure doit impérativement
être réétalonnée et réenregistrée. Un étalonnage est nécessaire,
car la réfraction lumineuse dans le verre de remplacement peut avoir
subi un léger changement, si bien que le paramétrage géométrique
est caduc. M. Flüeler de compléter : « Les systèmes d’éclairage automobile
les plus modernes utilisent eux aussi la caméra frontale. Si la
caméra n’est pas ajustée, les conducteurs circulant en sens contraire
ou ceux précédant le véhicule sont susceptibles d’être éblouis. »
Bien que la plupart des caméras se montent sur des supports fixes,
la distance optique de l’environnement au capteur de la caméra peut
toutefois évoluer. Il ne peut pas non plus être garanti que les supports
soient tous montés identiquement à l’usine. Si le capteur n’est
pas bien aligné, l’assistance de maintien de la voie de circulation peut
notamment faire état de défaillances.
Concrètement, cela signifie que la caméra doit être adaptée à la
géométrie sur la plupart des voitures. La caméra ne peut détecter
correctement les lignes de la voie de circulation pour l’assistant de
maintien de la voie de circulation et le système ne peut réagir conformément
à la situation que si la caméra est alignée dans l’axe géométrique
du véhicule. Les capteurs radar à l’avant et/ou à l’arrière ainsi
que les caméras d’environnement nécessitent eux aussi un étalonnage
la plupart du temps. Plutôt que de corriger le matériel par ajustement,
l’alignement est modifié par voie logicielle.
Un investissement valable ?
Sans les testeurs de diagnostic correspondants associés au logiciel
d’étalonnage et une diversité de tableaux optiques (ou de cibles en anglais)
pour l’ajustement, aucun garagiste ou carrossier ne pourra plus
ESA a présenté le système de diagnostic modulaire Bosch au Salon de l’auto.
56
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SYSTÈMES D’ASSISTANCE À LA CONDUITE
Hella Gutmann se fonde sur l’axe géométrique de conduite pour l’étalonnage
des capteurs environnementaux.
Ce travail est réalisé rapidement grâce à une vérification simple de la
géométrie de direction avec des supports de roues pratiques.
travailler. Les représentants de marque ne sont souvent pas interrogés
pour savoir s’ils veulent ou non l’outillage spécial. Celui-ci est
livré au garage accompagné d’une facture et d’un bulletin de livraison.
L’achat des appareils et les frais de licence récurrents, la plupart du
temps d’une année à l’autre, pour les logiciels représentent aussi un
gros poste d’amortissement pour les garages indépendants, un poste
qui doit être intégré au compte de résultat.
Mais l’affaire n’est pas pour autant conclue par l’achat d’un testeur
et de plaques, de tableaux ou de tapis d’étalonnage. Pour étalonner
les capteurs, il faut un poste de travail similaire à celui utilisé pour
mesurer la géométrie de direction. Une surface de travail plane d’environ
10 x 5 mètres est conseillée pour placer le véhicule et les supports
des tableaux d’étalonnage pour que l’ajustement fonctionne.
Si une telle surface n’est pas disponible dans l’atelier, elle doit être
créée.
et corrige l’alignement de la caméra en fonction des informations des
capteurs de la vitesse de rotation des roues, de l’angle de lacet et de
l’angle du volant à l’aide d’un logiciel. En partie chronophage, cet étalonnage
peut s’avérer onéreux. Si le profil de la chaussée et les véhicules
qui précèdent la voiture ne sont pas optimaux, le trajet d’étalonnage
peut s’allonger significativement. Il va de soi que les clients
mais aussi les assureurs ne règlent pas les surcoûts.
Les garages qui emploient un technicien expérimenté et compétent
capable de réaliser ces travaux rapidement et sans répétitions
Un travail précis indispensable
Si les outils sont présents, il faut des collaborateurs spécialisés
dans l’atelier. Il ne suffit pas de lire le manuel et de travailler. Une
approche progressive et une étude approfondie des check-lists sont
les seules garanties que la procédure de configuration en partie fastidieuse
et l’étalonnage puissent être terminés d’un clic de souris.
« Une initiation au système est conseillée », affirme Markus Roth,
d’Autef Sursee, convaincu. « Chaque outil d’étalonnage a ses particularités.
Ceux qui les connaissent travaillent plus efficacement. »
L’alignement des outils est spécialement important. Si les tableaux
d’étalonnage ne sont pas parallèles au véhicule ou si la distance
au véhicule n’est pas juste, l’étalonnage ne fonctionnera pas
et tout le processus devra être répété. Par conséquent, le client ou
l’assureur ne s’acquitte pas de la deuxième tentative. Comme chaque
constructeur choisit ses propres hauteurs et distances pour les tableaux
d’étalonnage, il faut des instructions claires pour le personnel
de l’atelier.
Le garagiste qui souhaite
étalonner des systèmes
d’assistance à la
conduite devra débourser
beaucoup d’argent.
Étalonnage statique et/ou dynamique
Cette procédure décrit l’étalonnage statique au garage. Les
constructeurs automobiles suivent toutefois des modalités d’ajustement
différentes. Certains OEM exigent un étalonnage dynamique
de la caméra frontale et du radar. Le véhicule doit circuler sur la route
avec le testeur posé sur le siège passager. Le système s’oriente par
rapport aux véhicules qui le précèdent et aux lignes sur la chaussée
AUTOINSIDE | Avril 2018 57

SYSTÈMES D’ASSISTANCE À LA CONDUITE
Le système modulaire de diagnostic Bosch SCT 1415.
Une formation est indispensable pour comprendre les systèmes complexes d’assistance
à la conduite. Sur la photo, un groupe d’enseignants en école professionnelle
en formation continue chez Autef à Reiden à l’occasion d’un cours ASETA.
amortissent l’équipement onéreux sur une période utile. Bien que
quelques passages à l’atelier soient nécessaires, l’équipement est en
mesure de générer des bénéfices. Des garagistes indépendants qui
enregistrent chacun peu de passages pourraient se regrouper pour
acheter les outils d’étalonnage.
Systèmes indépendants des marques ?
Tous les constructeurs automobiles mandatent des fournisseurs
pour les systèmes et les composants. Les mêmes tableaux d’étalonnage
conviennent ainsi en partie pour des véhicules coréens et allemands.
Seuls quelques fournisseurs d’outils d’ajustement couvrent
une multitude de marques et de modèles. Outre les fournisseurs allemands
Bosch et Hella Gutmann, l’entreprise italienne Texa affiche
une couverture généreuse. Comme les testeurs de diagnostic s’utilisent
aussi pour d’autres finalités, choisir relève du supplice. Quels
marques et modèles sont les plus utilisés ? Les garages indépendants
ne peuvent souvent plus faire face avec un seul testeur. Ils ont en effet
besoin de plusieurs appareils. En conséquence, lors de l’achat d’un
nouveau testeur, il convient de vérifier que l’étalonnage FAS est pos-
La préparation du véhicule et l’implantation des tableaux d’ajustement,
plutôt que l’étalonnage lui-même, constituent l’activité la plus chronophage.
58
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SYSTÈMES FOCUS D’ASSISTANCE À LA CONDUITE
sible pour de nombreux modèles. « Nous accordons de l’importance
à la conformité avec les consignes spécifiques aux constructeurs »,
déclare Roger Nigg, responsable de la distribution en Suisse des équipements
d’atelier chez Bosch, avant d’ajouter : « C’est pourquoi tous
les manuels d’étalonnage sont consignés dans notre système conformément
aux directives des OEM. »
M. Nigg évoque un autre point important : « La documentation
des procédures d’étalonnage pertinentes pour la sécurité est très importante
pour que le garagiste puisse attester de ses travaux conformément
aux instructions ». Le garagiste a ainsi l’assurance juridique
d’avoir ajusté correctement les systèmes pertinents pour la sécurité.
Quel système acheter ?
Cette question ne se pose pas pour les représentants de marque.
Ceux qui souhaitent couvrir de nombreuses marques ne disposent
actuellement pas d’un grand choix de fournisseurs. Les principaux
fournisseurs sur le marché suisse sont énumérés dans le tableau.
Outre les coûts d’achat compris entre 4000 et 16 000 francs environ,
il faut tenir compte des frais de formation (fortement recommandée)
des collaborateurs et du prix des licences des logiciels, la plupart du
temps récurrentes. <
Le quotidien à l’atelier : étalonnage de radars
et de capteurs de caméra
se. L’étalonnage nécessite une surface d’atelier plane d’environ
5 x 10 mètres pour que le véhicule et les outils d’étalonnage puissent
être placés avec précision. Comme l’axe de conduite géométrique
prescrit la sortie droite, certains constructeurs exigent qu’un mesurage
de la géométrie de direction soit effectué avant l’ajustement
des capteurs FAS tels que la caméra frontale, le radar et le lidar.
Certains outils FAS se basent sur l’essieu arrière comme distance
de référence. Si aucun mesurage de la géométrie de direction n’est
exigé, l’essieu avant peut servir de référence.
La préparation du véhicule et l’implantation des tableaux d’ajustement,
plutôt que l’étalonnage lui-même, constituent l’activité la plus
chronophage. La pression des pneus et le chargement de la voiture
doivent être corrects. Il faut ensuite implanter les tableaux d’étalonnage
prescrits par le constructeur en tenant compte de la distance
prévue au véhicule. Le technicien doit travailler avec une grande
précision. Si les tableaux sont de biais ou si la distance n’est pas
tout à fait correcte, le capteur ne peut être ajusté. Les mesures de
distance peuvent être réalisées avec des mètres ordinaires. Un laser
permettant d’implanter les parois de mesure de manière parallèle à la
voiture est conseillé pour l’alignement.
Pour que les outils d’étalonnage soient positionnés avec précision, les niveaux
à eau intégrés facilitent l’alignement horizontal.
Si les cibles ont été bien installées géométriquement, il suffit d’appuyer
sur le bouton du testeur. En une fraction de seconde, l’appareil
de commande indique si l’étalonnage du capteur a été mené à bien ou
si la procédure doit être répétée.
Fournisseurs d’outils d’étalonnage pour VP FAS
Prestataire
Pays d’origine/
Informations complémentaires
Distribution Suisse
AVL
Bosch
Allemagne
Pas de tableaux d’étalonnage,
seul un étalonnage dynamique
est proposé.
Allemagne
Offre complète pour
le groupe VW (DAS 1000) et pour
une multitude de marques avec un
système peu onéreux (SCT1415).
Schenk AG
Fännring 1
6403 Küssnacht am Rigi
www.schenk-systeme.ch
Robert Bosch AG
Automobiltechnik Handel
In der Luberzen 29w
8902 Urdorf
www.bosch-werkstattwelt.ch
www.bosch.ch
Hella Gutmann
Texa
Allemagne
Offre complète pour une multitude
de marques, combinaison avec un
mesurage simple de la géométrie de
direction.
Italie
Offre complète de tableaux
d’étalonnage. Offre large également
disponible dans le segment des
utilitaires.
Hella Gutmann Solutions AG
Sonnenbergstrasse 13a
6052 Hergiswil
swiss.hella-gutmann.com
Birchler Outillage SA, www.birchlersa.ch
Ciuticar SAGL, pas de lien
Derendinger AG, www.derendinger.ch
Hostettler Autotechnik AG, www.autotechnik.ch
Krautli (Schweiz) AG, www.krautli.ch
Mesolricambi SAGL, ppas de lien
Oscar Fäh AG, www.oscarfaeh.ch
Promptauto SA, www.promptauto.ch
Pour implanter avec précision les tableaux d’étalonnage
devant le véhicule, il est conseillé d’utiliser un
laser d’alignement.
AUTOINSIDE | Avril 201859

SYSTÈMES D’ASSISTANCE/DE SÉCURITÉ
Interview de Beat Küffer, conseiller en applications chez Trösch Autoglas
« Il est possible de gagner du
temps en prenant du temps »
En tant que conseiller en applications, Beat Küffer connaît tous les trucs, toutes les astuces et tous les leviers de
l’étalonnage des pare-brises. L’expert de Trösch Autoglas propose des formations spécialisées pour tous ceux qui
souhaitent rafraîchir leurs connaissances de cette discipline de plus en plus importante. Sandro Compagno, rédaction
M. Küffer, il y a 20 ans, un pare-brise était un pare-brise.
Aujourd’hui, les pare-brises sont des produits high-tech. Quelles
sont les principales sources d’erreurs lors de l’étalonnage à la
suite d’un remplacement de pare-brise ?
Les principales erreurs lors d’un remplacement de pare-brise
sont généralement dues au montage imprécis du pare-brise, notamment
lorsque l’écart et la hauteur de montage sont incorrects.
La pose de capteurs et de caméras ne permet aucune tolérance. Je
constate aussi souvent des erreurs banales comme des connecteurs
mal branchés.
Comment Trösch Autoglas peut-elle assister les garagistes dans ces
travaux délicats ?
Nos succursales se font un plaisir de fournir des renseignements
au sujet du type d’étalonnage, que le véhicule doive être configuré
statiquement avec un mur d’étalonnage ou dynamiquement au
moyen d’une course d’étalonnage.
Lors de l’étalonnage, le garagiste peut-il gagner du temps et donc
améliorer son efficacité (et ses marges) ?
Je ne suis pas en mesure de vous proposer de recette miracle et
cela peut sembler paradoxal : lors de l’étalonnage, il est possible de
gagner du temps en prenant du temps pour une bonne préparation,
un travail précis et une approche soignée des pièces électroniques.
Si vous travaillez de la sorte, vous éviterez les imprévus qui doivent
ensuite être éliminés grâce à des diagnostics sophistiqués.
« Je constate souvent des erreurs banales
comme des connecteurs mal branchés. »
Il existe maintenant toute une série de gadgets high-tech à bord des
véhicules modernes : du capteur de pluie à la reconnaissance des
panneaux de signalisation en passant par les assistants de maintien
de la trajectoire, et bien d’autres encore. Y a-t-il des différences de
complexité de l’étalonnage des divers capteurs ?
Absolument. En principe, il suffit d’étalonner les pièces qui
fonctionnent par reconnaissance optique, c’est-à-dire avec des
caméras. Les capteurs doivent alors uniquement être recodés.
Beat Küffer, conseiller en applications chez Trösch Autoglas.
Pour l’étalonnage avec un laser, un appareil de diagnostic et un
tableau de mesure, les axes doivent être aux valeurs théoriques.
Est-il facile de détecter des erreurs ? Et comment le garagiste doit-il
procéder dans de tels cas ?
Nous découvrons sans cesse des divergences. En présence d’une
mauvaise géométrie de direction ou d’axe, le véhicule doit d’abord
impérativement être bien configuré avant de commencer l’étalonnage.
Trösch Autoglas fournit ses propres services d’étalonnage aux garagistes
qui ne disposent pas des outils nécessaires. À partir de quand
un investissement dans des outils d’étalonnage se justifie-t-il ?
Cela vaut le coup s’il n’existe aucun service d’étalonnage ou d’entreprises
partenaires dans les environs et si le garagiste se retrouve
avec de nombreux véhicules devant être étalonnés statiquement
dans son atelier.
60
Avril 2018 | AUTOINSIDE

SYSTÈMES D’ASSISTANCE/DE SÉCURITÉ
Y a-t-il de grandes différences entre les fabricants ou un même
outil permet-il de couvrir tout l’éventail de véhicules ?
Il y a des fabricants qui proposent des outils d’étalonnage statique
compatibles avec la plupart des marques de voitures.
Y a-t-il aussi des réparations de pare-brises qui doivent être suivies
d’un étalonnage ?
Non, seulement si le pare-brise a été remplacé.
Et pour finir : que se passe-t-il avec la vignette lors d’un remplacement
de pare-brise ? Le client doit-il en acheter une nouvelle ?
L’assurance couvre-t-elle cette dépense ? Ou le garagiste doit-il en
faire les frais au titre de la souplesse commerciale ?
Lorsqu’un pare-brise est remplacé, l’assurance prend en charge la
vignette. Sauf en décembre et en janvier. Le client doit s’en acquitter
lui-même pendant ces deux mois. <
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AUTOINSIDE | Avril 201861

ASSOCIATION
Entretien avec Felix Weber, président de la direction de la Suva
« Le nombre d’accidents survenus dans
la branche automobile est en baisse »
Le 1 er avril 1918, la Caisse nationale d’assurance, à l’époque CNA, démarrait son activité. Alors qu’elle avait à l’origine été
fondée en raison des risques survenant sur le lieu de travail, le nombre des accidents non professionnels dépasse aujourd’hui
largement celui des accidents du travail, soit un siècle plus tard. AUTOINSIDE s’est entretenu avec Felix Weber, le chef de
la Suva, au sujet des règles vitales, de l’évolution du nombre d’accidents au sein de la branche automobile et du football.
Sandro Compagno, rédaction
CHIFFRES-INDICES 2016
NOMBRE DE COLLABORATEURS : 4200
NOMBRE D’ASSURÉS : 2,0 MIO
NOMBRE D’ENTREPRISES ASSURÉES : 128 000
ACCIDENTS ET MALADIES
PROFESSIONNELS ENRÉGISTRÉS : 461000
RECETTES DE PRIMES BRUTES : 4,1 MRD.
PRÉSTATIONS D’ASSURANCE VERSÉES: 4,2 MRD.
MASSE SALARIALE ASSURÉE AAP : 147,8 MRD.
INVESTISSEMENT DANS LA PRÉVENTION : 108,5 MIO.
Il tape encore dans le ballon, mais seulement dans son
jardin : Felix Weber est aux commandes du premier
assureur-accidents de Suisse depuis le 1 er janvier 2016.
62
Avril 2018 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION
Monsieur Weber, si le nombre des accidents du travail est en
baisse, celui des accidents non professionnels ne cesse d’augmenter.
Faut-il s’en réjouir ou bien le bât blesse-t-il quelque part ?
Felix Weber : Le fait que le nombre d’accidents du travail ne cesse de
diminuer nous réjouit tout particulièrement. Cette évolution montre la
chose suivante : la prévention, c’est efficace. Quant aux accidents non
professionnels, ils sont notamment dus au nouveau comportement
en matière de loisirs et à la multiplication des activités pendant le temps
libre. Au moment de sa fondation, la Suva comptabilisait seulement 12 %
d’accidents non professionnels sur tous les cas relevés. On en est aujourd’hui
à 60 %. C’est pour cela que nous avons une approche globale de
la prévention. Et en effet, même après un accident non professionnel, un
collaborateur est absent de son entreprise.
Que peut entreprendre la Suva pour réduire le nombre d’accidents
non professionnels ?
Nous adaptons le travail de prévention à la réalité. La Suva réalise depuis
des années différentes campagnes préventives afin de lutter avec détermination
contre les risques d’accidents non professionnels. Nous voulons
en outre gagner les entreprises à notre cause pour qu’elles agissent
elles-mêmes de manière préventive contre les accidents de leurs collaborateurs.
Cela permettrait d’éviter les arrêts de travail, les coûts et
les charges engendrés.
Quels sont les canaux principaux pour atteindre vos assurés ?
Outre les canaux classiques tels que l’entretien personnel, le magazine
clients, la newsletter, les spots TV ou les médias imprimés, la Suva
mise depuis des années sur les canaux numériques. Que ce soit sur Facebook,
YouTube, Twitter, LinkedIn ou en éditant des news sur notre page
d’accueil : nous recherchons le dialogue. Dans notre Newsroom, nous
créons en outre de plus en plus de séries d’images qui nous permettent
d’atteindre encore mieux le bon groupe cible avec le message adéquat.
Vous avez été un footballeur actif. Vous faites toujours vos lacets ou
le risque vous semble-t-il trop élevé ?
Le football est un sport qui m’a toujours beaucoup plu. Désormais,
je ne joue plus que de temps en temps, avec mon fils dans le jardin.
Le risque de se blesser est minime. Si les footballeurs en activité souhaitent
évaluer leur profil de risque, je leur recommande de faire notre
test en ligne sur www.fussballtest.suva.ch/fr.
La Suva a été fondée en raison des risques d’accidents survenant
sur le lieu de travail. Compte tenu de la transformation du monde du
travail, ce modèle est-il en perte de vitesse ?
Non. Le travail de prévention ne se terminera jamais. De nouvelles
technologies ou procédures peuvent entraîner de nouveaux risques. Elles
peuvent simultanément offrir des opportunités si elles sont par exemple
utilisées pour les dispositifs de sécurité. La numérisation permet d’innombrables
exemples d’applications. Les capteurs arrêtent les machines
dès qu’une personne entre dans la zone de danger. Les systèmes de
conduite intelligents nous avertissent dès les premiers signes de fatigue
ou dès que des véhicules quittent leur trajectoire. Nous devons utiliser
ces possibilités et les intégrer à notre travail de prévention. La numérisation
nous aide également à largement accroître notre efficacité.
La Suisse comptabilise chaque année près de 100 accidents professionnels
mortels. Que veut et peut faire la Suva pour réduire ce chiffre ?
Pour éviter les accidents du travail, nous misons sur les règles vitales
que nos spécialistes de la sécurité ont élaborées en collaboration avec
les branches dont l’activité présente un risque élevé. « Nous travaillons avec
des machines et dispositifs sûrs et les utilisons conformément aux directives
», indique une de ces règles. Chaque règle est simple à respecter en soi,
mais il faut y penser et les intégrer. En cas de violation, une conduite s’impose
pour les supérieurs et les collaborateurs : stop ! Le travail peut uniquement
continuer lorsque le danger est écarté. Nos analyses prouvent que les
règles peuvent sauver des vies. Si elles étaient rigoureusement respectées,
plus de 60 % des accidents mortels du travail pourraient être évités.
Le chef de la Suva s’estime-t-il satisfait de la sécurité du travail dont
fait preuve la branche automobile ?
Au cours de cette dernière décennie, le nombre d’accidents survenus
dans la branche automobile a baissé d’un sixième. C’est une tendance
réjouissante, meilleure même que la moyenne de toutes les branches
assurées par la Suva.
Qu’est-ce qui s’est amélioré et où reste-t-il une marge de progression ?
Les entreprises qui se sont ralliées à la solution de branche automobile
et des deux-roues présentent en moyenne moins d’accidents. Une
adhésion en vaut donc la peine. Nous recommandons en outre d’utiliser
systématiquement l’équipement de protection personnel afin d’éviter
les trop nombreuses blessures oculaires et aux mains.
Ce qui nous ramène aux accidents les plus fréquents des garages.
Quelles sont les raisons les plus fréquentes pour lesquelles les
collaborateurs se blessent en atelier ?
Les chutes, les trébuchements, les blessures oculaires et aux mains.
Les chutes en hauteur sont également source d’accidents. Nous en revenons
aux règles vitales. En s’y tenant strictement, ce type d’accidents
peut être évité.
Comment s’en sort actuellement la Suva sur le plan financier ?
Très bien. Sur le plan actuariel, nous avons pu baisser les primes de
la plupart des branches pendant huit années de suite. Nous avons de
plus remboursé aux assurés des excédents de l’assurance-accidents professionnels
pour un montant de 275 millions de francs. Nous maîtrisons
les frais de gestion et ces dernières années ont été tellement favorables
sur le plan des produits du capital que nous envisageons pour la première
fois de faire profiter les assurés des bons résultats de ce secteur.
À quel point votre activité est-elle touchée par la phase actuelle des
faibles taux d’intérêt ?
Les intérêts négatifs ont un grand impact sur les actifs du bilan. Ils
contribuent aux manques à gagner sur les placements à revenu fixe et aux
coûts bien plus élevés en matière de couvertures des risques de change. Les
faibles taux nous poussent en outre à envisager un abaissement de l’intérêt
technique, ce qui entraînerait un important renforcement des provisions.
Comment imaginez-vous la Suva en 2050 ?
Modèle couronné de succès, la Suva a considérablement marqué
l’assurance-accidents suisse de ce dernier siècle. Il constitue une assise
solide. Mais nous devons faire évoluer la Suva et accroître son efficacité.
Notre nouvelle stratégie accorde une importance encore plus
centrale à la prévention dans notre modèle. La mission clé de la Suva
restera la même jusqu’en 2050 : assurer la sécurité au travail et pendant
les loisirs. C’est le « comment » qui va changer. <
AUTOINSIDE | Avril 201863

ASSOCIATION
6 e tournoi de golf de l’UPSA
C’est déjà la sixième fois que l’UPSA organise un
tournoi de golf pour ses membres. En tant que membre
de l’UPSA, vous avez non seulement la possibilité de
participer à ce tournoi mais vous pouvez aussi inviter
à cet événement les joueurs de golf que vous connaissez
(clients, amis ou connaissances).
Pendant le tournoi, ceux qui ne jouent pas au golf
mais qui souhaiteraient vous accompagner à cette
manifestation peuvent suivre un cours d’initiation
au golf spécialement conçu pour ce groupe cible,
sous la conduite d’un professionnel. Qui sait, peutêtre
qu’eux aussi deviendront des golfeurs...
Vendredi 22 juin 2018
Golfclub Interlaken-Unterseen
Programme provisoire
dès 09 h 00 : Café et croissants
au restaurant du club
Dès 10 h 00 : Début du tournoi
(en fonction du nombre de
participants)
Aux env. de 17 h 00 : Dîner avec
proclamation des rangs
Droit de participation
Membre d’un club de golf
suisse reconnu ou détenteur
d’une ASG / ASGI Golfcard ou
d’une Migros Golfcard
Type de jeu
Stableford, comptant pour le
handicap
Catégories et handicap
Dames et messieurs
jusqu’à un handicap max. 36.0
Coûts
CHF 170 par participant comprenant
les droits d’entrée (green
fee), le café et les croissants,
la collation et le dîner, boissons
comprises. Les membres du
GCIU paient CHF 70.00.
Inscription
Pour le tournoi : nom, club de
golf, handicap
Pour le cours d’initiation : nom
À envoyer avant le 31 mai
2018 à :
cornelia.aeschlimann@autohaus-thun.ch
Les heures de début de la
compétition pourront être
consultées à partir du 21 juin
2018 sur www.golfsuisse.ch
ou www.interlakengolf.ch.
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION
Assemblée des délégués de l’UPSA, le 13 juin 2018 à Neuchâtel
Vous êtes invité(e) !
La section Neuchâtel et l’UPSA sont heureuses de vous accueillir en
Suisse romande.
Neuchâtel, chef-lieu du canton, se situe sur la rive nord du lac du
même nom. La découverte de cette ville millénaire enchante tous les
visiteurs. Située sur le rivage, la ville en grès jaune, que surplombent
la colline du château et la Collégiale, offre aux visiteurs un entrelacs
de rues et ruelles propices à la flânerie. Nous nous réjouissons de votre
présence. <
Programme
À partir de 8 h 30 Accueil des participants
10 h 00 – 12 h 30 Assemblée des délégués
12 h 30 – 13 h 15 Apéritif au Théâtre du passage
13 h 30 – 15 h 30 Repas de midi en bateau
Vers 15 h 30 Fin
Lieu
Théâtre du Passage
Passage Maximilien-de-Meuron 4
2000 Neuchâtel
Nous serons ravis de vous accueillir le mercredi 13 juin 2018 à Neuchâtel, et
vous prions de vous inscrire d’ici le 19 mai 2018 au plus tard auprès de :
UPSA, Monique Baldinger, téléphone 031 307 15 26,
e-mail monique.baldinger@agvs-upsa.ch.
Les frais de participation s’élèvent à CHF 60.– (repas de midi inclus).
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AUTOINSIDE | Avril 201865

ASSOCIATION
L’émission de télévision « Fokus KMU »
Un produit chargé d’émotion
Diffusée à point nommé à l’occasion du Salon de l’auto de Genève, l’émission de télévision « Fokus KMU » se penche sur la mutation
technique que subit la mobilité individuelle. Des représentants de l’UPSA ont également pris la parole. Sandro Compagno, rédaction
Produite par l’Union suisse des arts et
métiers (usam), « Fokus KMU, die Sendung
für Wirtschaft & Gesellschaf » passe en revue
des sujets importants et relaie des récits
captivants issus du secteur des PME suisses
toutes les deux semaines. L’émission actuelle
commence dans le centre pour voitures particulières
de Mercedes-Benz à Berne. Le responsable
de service et directeur adjoint Marc
Schneider identifie une évolution profonde
dans le domaine de la mobilité. « Nous avons
besoin d’individus qui s’intéressent non seulement
à la mécanique, mais aussi à l’électrotechnique
», a affirmé M. Schneider au sujet
de la main-d’œuvre. « De l’essence doit couler
dans leurs veines, mais ils doivent aussi être
animés par l’électricité. »
gens passent l’épreuve pratique du permis de
conduire tous les ans en Suisse prouve que les
jeunes citadins continuent d’exprimer un besoin
de mobilité individuelle.
À la question de savoir comment nous
nous déplacerons dans 20 ans, Markus
Dössegger, de BLS, a répondu avec conviction
que les véhicules autonomes joueront un rôle.
« Il y a plusieurs scénarios possibles, dont un
très perturbateur selon lequel les transports
publics perdront leurs avantages. Il s’agit là du
pire scénario. » Il y a aussi le scénario selon
lequel les TP continueront d’être bien intégrés
à un système global au sein duquel plusieurs
moyens de transport se complèteront mutuellement.
Urs Wernli pense lui aussi que l’heure
est clairement au développement de véhicules
qui se déplacent de manière autonome, qui
offrent plus de confort et de sécurité et qui
prennent moins de place. « De tels véhicules
remplaceront encore plus facilement les transports
publics. » Nous continuerons d’avoir
beaucoup de voitures et les TP continueront
d’exister. « Mais ils afficheront une tendance
au recul. » <
Plus d’information sur :
www.fokus-kmu.tv
« La main-d’œuvre représente un défi »
Olivier Maeder, responsable de la formation
à l’UPSA, qualifie le problème de la maind’œuvre
de « défi dans la branche automobile,
mais aussi dans d’autres secteurs caractérisés
par le travail manuel et la technique ». La
branche automobile a un avantage par rapport
à d’autres branches : « Avec des voitures ou des
utilitaires, nous pouvons proposer un produit
chargé d’émotion. »
Dans le débat qui lui a fait suite, le président
central de l’UPSA, Urs Wernli, a discuté
avec Patrick Marti, le directeur de Mobility, et
avec Markus Dössegger, le responsable de la
mobilité intégrée chez BLS, à propos de l’avenir
de la mobilité. L’animateur Joel D. Bigler a
posé d’emblée la question subsidiaire. Il voulait
en effet savoir si M. Wernli utilise aussi
les TP. Une question à laquelle Urs Wernli a
répondu en toute bonne conscience en affirmant
que le président central de l’UPSA a
tout à fait intérêt à emprunter les transports
publics de temps à autre. Les trois débatteurs
ont d’ailleurs unanimement indiqué qu’il faut
unifier les moyens de transport. Pendant la
discussion, Urs Wernli a souligné l’importance
de la circulation automobile pour que l’économie
du pays fonctionne, aussi bien pour
les flux quotidiens de pendulaires que pour
le transport de marchandises. Et M. Wernli
estime que le fait que près de 100 000 jeunes
Les débatteurs (de g. à dr.) : Patrick Marti, le CEO de Mobility, l’animateur Joel D. Bigler, le président central de
l’UPSA Urs Wernli et le responsable BLS Markus Dössegger.
Focus sur un apprenti du centre de voitures de tourisme de Mercedes-Benz à Berne. (Photo : FOKUS KMU/Adrian Uhlmann)
66
Avril 2018 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION
L’équipe d’experts de l’UPSA pour la colonne en ligne de « 20 minutes » (en partant de g.) : Markus Aegerter, Olivia Solari, Olivier Maeder et Markus Peter.
Conseiller auto en ligne
L’UPSA et « 20 minutes »
entament leur coopération
La confiance est l’un des biens les plus précieux des garagistes suisses. Afin de renforcer cet atout, l’UPSA se lance dans
une coopération avec le quotidien gratuit « 20 minutes » : les experts de l’UPSA répondront dans une colonne en ligne
hebdomadaire aux questions des lecteurs relatives à la branche automobile. Sandro Compagno, rédaction
20min.ch/ro est la page suisse de news à la portée la plus large.
En février 2018, le site alémanique comptait 4,9 millions de Unique
Clients, contre 1,7 million sur la page romande. Bien que le quotidien
gratuit se concentre davantage sur les transports publics que
sur les moyens de transport motorisés privés, automobile et moteur
y ont leur place. Dans la rubrique « Lifestyle », la rédaction
aborde le sujet de l’automobile avec envie et sans aucune hargne.
Les sujets et les mots choisis s’adressent à un public jeune.
« Nous sommes ravis de ce projet »
Pour le guide hebdomadaire de l’UPSA, diffusé par son agence
de communication Viva, il faudra éviter une écriture sèche, mais
plutôt utiliser la langue des jeunes, sans toutefois faire trop
de zèle. « Nous sommes ravis de ce projet et convaincus que l’UP-
SA, association de la branche automobile suisse, saura apporter une
grande compétence dans ce partenariat », indique Marco Boselli, responsable
de la publication et des procédures du groupe « 20 minutes ».
Le conseiller auto paraît tous les mercredis en allemand et en français.
Publiée tous les deux ans, l’étude automobile de Tamedia prouve à
quel point le garagiste est crucial en tant que personne de confiance :
plus de 70 % de tous les automobilistes s’informent avant tout achat auprès
d’un concessionnaire ou d’un garagiste. Et plus de 95 % des acheteurs
acquièrent leur nouvelle voiture chez un garagiste. La confiance
est grande. Mais elle doit être entretenue chaque jour : en atelier et au
contact quotidien avec la clientèle exigeante, ainsi que par l’UPSA en
qualité de porte-voix des garagistes suisses.
Le comité d’expert répond aux questions des lecteurs
Les lecteurs de « 20 minutes » doivent envoyer leurs questions
relatives au sujet à l’adresse e-mail autoratgeber@20minuten.ch. Les
médias de l’UPSA sélectionneront les questions les plus pertinentes,
auxquelles un comité d’experts de l’UPSA répondra.
Markus Aegerter s’exprimera sur le commerce et les prestations,
Olivier Maeder sera chargé de la formation, Markus Peter répondra
aux questions sur la technique et l’environnement et la juriste Olivia
Solari, aux questions juridiques. Les réponses seront ensuite traitées
par les journalistes des médias de l’UPSA. <
AUTOINSIDE | Avril 201867

MANAGEMENT ET DROIT
Droit d’indemnisation pour les données de clients
Les clauses des contrats mettent le
secteur automobile sous pression
Les contrats de service et de concessionnaire renferment souvent des clauses qui obligent les garagistes à transmettre
les données sur les clients et les véhicules aux constructeurs ou aux importateurs. Le présent article décrit les droits du
concessionnaire par rapport aux données des clients en cas de résiliation d’un contrat.
Prof. Dr. Patrick L. Krauskopf et Sarah Umbricht
Faible
Mandat
Peu de directives de l’importateur.
Rapport de
dépendance
Agent
Libre organisation du travail/de l’exploitation,
mais certaines directives sont applicables et les
importations sont contrôlées.
Fort
Types possibles de contrats entre le garagiste et le constructeur.
Droit du
travail
Le garagiste est très dépendant sur le plans
organisationnel, économique et de la gestion du
temps, car l’importateur a un impact décisif sur son
travail à cause des instructions qu’il donne et des
contrôles qu’il effectue.
I. Situation de départ
Les données des clients prennent de plus en plus d’importance
compte tenu des offres conçues sur mesure pour les clients et des services
en ligne personnalisés.
• Potentiel : les données renforcent la
fidélisation du client, car elles permettent
de bien connaître ses
besoins.
• Accès : les données de
la branche automobile
sont
en général collectées par le garagiste. Il doit toutefois les fournir à
l’importateur la plupart du temps. Le garagiste et l’importateur ont
tous les deux accès aux données des clients.
• Résiliation : en cas de résiliation, l’importateur exploite ces données
pour envoyer les clients du garagiste vers ses nouveaux partenaires
commerciaux privilégiés.
II. Le garagiste, un agent
Les dispositions du droit du travail, des agences ou des mandats
s’appliquent en fonction du niveau d’influence et de dépendance du
garagiste vis-à-vis de l’importateur dans son activité et dans son éta-
68
Avril 2018 | AUTOINSIDE

MANAGEMENT ET DROIT
blissement. Les contrats de concessionnaire
et d’atelier ressemblent de plus en plus aux
contrats d’agence.
• Autonomie : les importateurs estiment
que les garagistes doivent gérer leur établissement
de manière autonome, pour leur
propre compte et à leurs risques et périls.
• Directives des importateurs : dans les
faits, les importateurs influencent toutefois
fortement l’organisation du garage.
Les normes contiennent de vastes obligations
concernant les investissements, la
présence, l’équipement, la gestion, les responsabilités,
etc. L’analyse des contrats actuels
en 2018 montre que la relation avec
les garagistes évolue de plus en plus vers le
contrat d’agence, et qu’elle présente même
parfois les caractéristiques d’un contrat de
travail.
III. Législation sur les cartels : données
des clients dans le contrat de concessionnaire/partenaire
de service
Les contrats de concessionnaire/partenaire
de service similaires à des contrats d’agence
obligent le garagiste à fournir les données des
clients à l’importateur sans restriction. L’importateur
peut ainsi étoffer et cimenter son
pouvoir vis-à-vis du garagiste.
• Motif de résiliation : le non-respect de
cette obligation par le garagiste constitue
un motif de résiliation (même sans préavis)
du contrat par l’importateur.
• Débauchage : en cas de dissolution, l’importateur
écrit directement aux clients du
garagiste pour les informer que le contrat
avec le concessionnaire a été rompu. Dans
le même courrier, le client est « affecté » à
un autre garagiste (agréé).
• Autorisation : le client bénéficie d’une
brève période d’opposition au cours de laquelle
il doit annoncer son désaccord. Au
terme de la période, il accepte tacitement
que les données soient transmises (protection
relevant du droit de la protection des
données).
• Transmission : l’importateur peut ainsi
« céder » à ses nouveaux garagistes de
marque le fichier de clients que l’ancien
garagiste avait mis des années à se constituer.
• Conséquence de la perte de clients :
l’ancien garagiste perd alors souvent une
grande partie de ses clients.
• Cette procédure peut être inadmissible selon
le droit des cartels. On peut notamment
considérer qu’il s’agit d’une contrainte à accepter
des conditions commerciales inappropriées.
IV. Droit civil : droit à indemnisation
du garagiste
D’après le Tribunal fédéral et la loi, le garagiste
dont le contrat a été résilié a droit à une
indemnisation appropriée.
• Droit : le droit existe si le garagiste a considérablement
agrandi le cercle de clients de
l’importateur (à l’avantage de ce dernier),
au point que l’importateur réalise un taux
Cercle de clients
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Utilisation des données en cas de résiliation du contrat.
Importateur/
constructeur
Indemnisation
de croissance annuel d’au moins 15 %.
• Renonciation non valable : une disposition
du contrat selon laquelle le concessionnaire
renonce à une indemnisation
n’est pas valable.
• Montant de l’indemnisation : le tribunal
dispose d’une grande latitude pour
définir le montant de l’indemnisation et
peut ajuster la somme en fonction des circonstances.
En général, le tribunal se base
sur un plafond égal au revenu annuel net.
Celui-ci est calculé d’après la moyenne des
cinq dernières années.
• Conseils : l’UPSA cherche notamment à
protéger les PME du secteur de l’automobile.
Nous nous tenons à votre disposition
pour répondre à d’éventuelles questions
sur le droit à une indemnisation. <
Cercle de clients
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POLITIQUE
Grand Conseil de Zurich
Les garages doivent
réaliser les CVM
Une majorité de conseillers cantonaux de Zurich souhaite confier les contrôles de véhicules à moteur aux garages. Le Grand
Conseil a renvoyé un postulat du PVL, du PRD et de l’UDC au Conseil d’État par 101 voix contre 70. Sascha Rhyner, rédaction
La motion a été déposée en septembre
2016 par Barbara Schaffner (PVL), Christian
Müller (PRD) et Orlando Wyss (UDC).
Le Conseil d’État l’a reconnue comme un
postulat. Le mois dernier, le Grand Conseil
a renvoyé le dossier au Conseil d’État. Si le
garagiste réalise le contrôle du véhicule en
même temps que la révision, l’automobiliste
s’épargne le trajet jusqu’au service des automobiles
et gagne une demi-journée, a affirmé
Barbara Schaffner pour justifier sa proposition.
Il s’agit également d’impliquer davantage
la branche automobile dans la préservation
de l’environnement et d’encourager l’autocontrôle
en son sein.
Christian Müller, cosignataire, défend les
intérêts des garagistes en sa qualité de président
de la section zurichoise de l’UPSA. Ce
projet est dans les tiroirs depuis un certain
temps. « Pratiquement toute l’Europe a déjà
délégué les contrôles au privé. » Le TÜV allemand
est également une association privée.
Au Grand Conseil de Zurich, Christian Müller (petite photo) s’engage pour que les garagistes puissent à l’avenir
effectuer eux-mêmes le CVM.
Les garagistes doivent valider les
réparations
Le directeur de la sécurité Mario Fehr a
salué l’immense confiance témoignée aux
services des automobiles et a ajouté que les
conditions juridiques en vue d’une externalisation
vers le secteur privé sont déjà réunies.
D’après le droit fédéral, le CVM peut être délégué
à des « experts chevronnés ». Dans le
canton de Zurich, des spécialistes du TCS s’en
acquittent déjà. Ils réalisent des contrôles de
véhicules et sont eux-mêmes contrôlés par le
service des automobiles.
M. Fehr souhaite prendre la proposition à
bras-le-corps et a annoncé une autre mesure
selon laquelle les garagistes seraient davantage
impliqués. Il cherche à évaluer la faisabilité
d’un concept de validation de réparation
comme le canton de Saint-Gall le pratique
déjà. Les garagistes auraient le droit de valider
des réparations qui ont été ordonnées par
le service des automobiles. Le garage informe
le service que les défauts ont été corrigés et
l’automobiliste peut s’épargner le trajet pour
se rendre au contrôle de suivi. Les six services
des automobiles existeront également à
l’avenir, a souligné M. Fehr. L’aile gauche du
Conseil a ridiculisé « l’autocontrôle prévu de
la branche » estimant qu’il s’agit d’un numéro
de comédie. <
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Avril 2018 | AUTOINSIDE

ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
Check-point CEA du mois
Marquer des points
La saison des pneus été est entamée. Avec elle, le garagiste peut prodiguer au client des conseils liés aux pneus et se
positionner en expert. Tatjana Kistler, rédaction
Le CheckEnergieAuto (CEA) vise à permettre à autant de véhicules
que possible de circuler en dépensant moins d’énergie grâce à un accroissement
de la pression des pneus de 0,3 bars. Une résistance au roulement
plus faible permet de moins polluer et de diminuer la consommation de
carburant, pour la plus grande joie des automobilistes. « Il faut savoir que
la pression des pneus doit être adaptée en fonction du chargement et
de la température extérieure », explique Markus Peter, responsable Technique
et Environnement à l’UPSA. Pour M. Peter, les règles de base sont
claires : « Plus le véhicule est chargé, plus la pression doit être augmentée,
tout comme lorsque la température extérieure augmente. »
Les clients attentifs qui contrôlent eux-mêmes la
pression de leurs pneus peuvent tout de même
être informés des points suivants : « Le pneu
s’échauffe pendant un trajet. La pression lue à
la station-service après un arrêt n’est donc pas la
même qu’en cas de mesure à froid », explique M. Peter.
Les indications des constructeurs se rapportent
Bruno Muri, directeur
du Garage Muri.
toujours à la pression recommandée d’un pneu à
froid à la température extérieure. Certains garagistes
tiennent des listes de pression de pneus contenant des valeurs
empiriques en fonction du type de voiture et des dimensions du pneu.
Éviter activement la ruée
« La plupart des clients ignorent quels sont les avantages à accroître
la pression des pneus et à bien choisir ses pneus », indique Bruno Muri,
partenaire CEA du Garage Muri pour illustrer le besoin d’agir. L’établissement
UPSA de Ruswil explique ainsi à ses clients l’état de leurs
pneus après chaque changement de pneus. M. Muri : « Si des pneus
doivent éventuellement être changés, nous envoyons une offre au
client avant le début de la saison et nous lui demandons ensuite par
téléphone si nous pouvons remplacer les pneus. Si tel est le cas, nous
pouvons préparer à l’avance les pneus lorsque nous en avons la capacité
grâce aux roues des clients stockées chez nous. Le garage de Ruswil
parvient ainsi à contenir la ruée des changements de pneus et à offrir
aux clients des rendez-vous de dernière minute.
Le professionnalisme est roi
« Une bonne préparation est cruciale », ajoute Beat Salzmann,
mécanicien d’automobiles dipl. et propriétaire du Forellensee Garage.
L’établissement de Zweisimmen tient une check-list
avant la période des changements de pneus :
information et conseil proactifs au client, suivis
du déclenchement d’une commande initiale,
de la planification d’un rendez-vous, et enfin
le montage effectif. « Nous sommes alors en
mesure de laisser l’impression positive au client
Beat Salzmann, mécanicien
d’automobiles dipl. et
propriétaire du Forellensee
Garage.
que les garagistes sont des spécialistes des
pneus », déclare M. Salzmann en exhortant
au professionnalisme dans la planification des
travaux. Pour un partenaire CEA, il est en outre
clair qu’il vaut le coup d’attirer l’attention sur la coopération avec l’UP-
SA, un partenaire officiel et renommé. « Trop peu de clients savent
que le CEA a le soutien de SuisseEnergie. Quant au POP, il s’agit d’un
programme de réduction des émissions, reconnu par l’Office fédéral
de l’environnement et qui n’est réalisé que par des entreprises UPSA
agréées. »
Générer activement des affaires
supplémentaires
Le fait est que les partenaires CEA ne
peuvent se singulariser que par l’information
et le conseil aux clients. « Grâce au
CEA, nous bénéficions de bons entretiens
avec les clients, ce qui a un effet positif
sur la pérennité des relations commerciales
», souligne Beat Salzmann. Et Bruno
Muri d’ajouter : « Et il arrive même qu’un
client décide d’acheter un nouveau jeu de
pneus après que nous lui avons expliqué les
bienfaits du POP. » <
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ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
Un coup d’œil dans les coulisses : les spécialistes des données de la rédaction d’auto-i-dat : (de g. à dr.) Danny Fehr, Azren Rastoder, Andrej Boskovic, Remo Gemperli,
Adnan Franca, Valmir Azizi, Desio Notardonato, André Schlittler et René Mitteregger.
Données de véhicules
« L’homme est irremplaçable »
Pratiquement tout garagiste et concessionnaire travaille tous les jours avec elles comme si de rien n’était et se fie intégralement
à elles : les données de véhicules actuelles au jour près. Un coup d’œil dans les coulisses d’auto-i-dat permet de découvrir
leur cheminement jusqu’à l’ordinateur du garagiste et à quel point l’homme se cache derrière elles. Tatjana Kistler, rédaction
« Vous recevez les données des importateurs ici et vous les copiez
simplement dans votre système, n’est-ce pas ? » : une phrase que les
collaborateurs d’auto-i-dat entendent souvent. Autrement dit, que fait
un rédacteur de données de véhicules toute la journée ? Le fait est que
les jeux de données standardisés sont devenus incontournables, aussi
bien pour le représentant de marque que pour le garagiste indépendant
actifs sur le marché de l’occasion. Le temps et les ressources pour s’y
retrouver soi-même dans la surabondance de données sur Internet font
défaut. Et les données doivent être actuelles au jour près. Le garagiste
n’est en effet pris au sérieux que s’il dispose des dernières données
pour la maintenance et les réparations et pour la vente de voitures.
Il y a données et données
auto-i-dat ag s’est fixée pour objectif de relever précisément ce défi.
L’entreprise informatique domiciliée à Zürich-Wollishofen doit tenir
compte de deux seuils de tempo du frénétique monde automobile :
la diversité des modèles et des équipements et les strictes attentes de
qualité des utilisateurs de données. Wolfgang Schinagl, le directeur,
esquisse son cœur de métier comme suit : « Nous répertorions dans
notre base de données toutes les données relatives aux voitures, aux véhicules
utilitaires et aux motos homologués en Suisse. » Le problème ?
La voiture reste toujours identique en tant que produit. Les jeux de
données sont disponibles aussi bien sous différents formats que mis
à disposition pour répondre à des besoins divers au sein d’une même
marque. « Nous recevons en partie des documents PDF qui sont censés
servir d’instruments de marketing, et parfois des dossiers techniques
de plus de 100 pages des importateurs », explique-t-il. En résumé, les
jeux de données varient d’un modèle à l’autre, d’une variante à l’autre
et sont souvent remaniés en moins d’une semaine. Par exemple, la plupart
des importateurs de voitures fournissent des données sous trois
formes : sous forme d’un courrier d’information aux concessionnaires
et donc aux vendeurs, sous forme de liste de prix mise en page et sous
forme de jeux de données bruts. En d’autres termes, les données sont
rassemblées aussi bien par les régulateurs que par les départements
marketing et informatique. Sous forme homogène ? Nullement.
« Nous devons d’abord relier nos bases de données compte tenu de
la compatibilité des codes de types et de commandes.
À l’aide d’interfaces dans le Dealer Management
System, nous nous assurons ainsi que tous les véhicules
que les régulateurs des importateurs ont
saisis sont également visibles dans notre base de
données et utilisables par les vendeurs et le personnel
d’atelier », précise Azren Rastoder, le chef de la
Azren Rastoder. rédaction d’auto-i-dat, un département de recherche
qui a doublé de taille ces cinq dernières années.
Les dix collaborateurs actuels font un travail qui nécessite non
seulement de la précision, mais aussi une affinité avec l’automobile
et des connaissances profondes de la scène, indique W. Schinagl :
72
Avril 2018 | AUTOINSIDE

ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
« Nous avons besoin d’un bon réseau et de contacts personnels dans
la branche. Dix personnes travaillent dans notre rédaction. Elles
abordent activement les concessionnaires, les garagistes, les importateurs
et les constructeurs pour glaner tous les jours des données et
des informations secondaires telles que les préférences d’équipement.
Le facteur humain conserve son importance
Le spécialiste zurichois de l’informatique élabore des jeux de données
de véhicules sur mesure pour la Suisse à l’aide de ces connaissances
exhaustives des prix catalogue et des variantes de modèles.
« Le système que nous avons développé en interne synchronise ensuite
ces données en permanence avec les mises à jour », ajoute le
directeur. Pourtant, la technique avancée atteint déjà ses limites ici.
« Un rédacteur qui doit évaluer et classer les modifications des jeux de
données doit toujours intervenir pour s’assurer qu’ils soient pertinents
pour nos clients, les garagistes et les concessionnaires
», poursuit-il.
L’homme derrière le logiciel d’auto-i-dat
est ainsi irremplaçable malgré un degré d’automatisation
de processus pouvant atteindre
70 %, « et il le restera encore longtemps », souligne
W. Schinagl. « Une bonne chose malgré
les nombreux avantages de la technologie en
évolution rapide », explique le patron pour saluer
le travail de ses 30 employés. La nécessité
de l’intervention humaine explique toutefois le prix élevé de données
de véhicules bien préparées.
Regrouper, classer et rendre intelligibles les informations
« C’est un travail d’artiste, car nous reproduisons les listes de prix,
nous ne les compilons pas », constate A. Rastoder, le chef de la rédaction
en regardant avec fierté ses neuf collègues,
tous des hommes. Le principe de la reproduction
des données suit le principe des legos. « Nous
créons un véhicule dans la base de données et
nous relions toutes les options individuelles
d’équipement de bien plus de 35 000 possibilités
jusqu’aux certificats d’homologation que nous
devons d’abord affecter à la main à tous les véhicules
et pour toutes les tailles de pneus. Pour
Wolfgang Schinagl.
chaque option d’équipement supplémentaire, nous ajoutons un code
d’exclusion pour les combinaisons indisponibles, en quatre langues »,
ajoute le jeune homme de 32 ans pour tenter d’esquisser de manière
compréhensible le contenu de son travail pour des novices dans les
grandes lignes. « En d’autres termes, nous laissons aux ordinateurs le
soin de faire ce qu’ils savent mieux faire que nous : classer et comparer.
L’homme est responsable de toute la logique de la base de données »,
indique M. Schinagl.
la technologie automobile. »
Et les rédacteurs se rappellent à nouveau depuis le début de la nouvelle
année que ce monde tourne à 100 à l’heure. « 99 % des constructeurs
ont modifié leurs listes de prix le 1 er janvier. 400 listes de prix
de plus de 1000 véhicules nous attendaient. À ce jour, nous sommes à
nouveau actuels à la semaine près, donc le nec plus ultra de l’actualité,
ce qui correspond aux attentes de nos clients. » L’actualité à la semaine
près est la devise d’auto-i-dat tous les jeudis : 2500 véhicules subissent
une mise à jour de base de données chaque semaine.
15 mio.
d’options livrées doivent être tenues
à jour en permanence.
I-Pace : il faut aller plus vite ...
La Jaguar I-Pace entièrement électrique, tenue strictement secrète
jusqu’au début du Salon de l’auto, fournit un exemple actuel du rythme
de travail d’auto-i-dat ag. « Nous avons reçu des masses d’informations
une semaine avant la première mondiale à Genève », affirme
M. Rastoder. Normalement, les importateurs
suisses décident à ce moment quelles variantes
d’équipement ils souhaitent promouvoir.
« Nous avons dû anticiper et préparer les données
pour les variantes de modèles courantes
d’après nos normes. » Une courte fenêtre de
tir, « mais nous y sommes parvenus », indique-t-il
en souriant. « Et nous devons être
en mesure de nous acquitter d’un tel effort en
permanence », ajoute M. Schinagl, « car dès
que le voile se lève au salon, le monde attend les données de véhicules.
Les clients veulent savoir ce que coûtent les versions des véhicules et
les concessionnaires veulent vendre. »
Approximer la complexité avec des mises à jour
La base de données d’auto-i-dat ag tient désormais compte des
données de véhicules de toutes les marques pertinentes, dont aussi
quelques raretés et spécialités telles que Caterham ou Maserati, et remonte
jusqu’en 1980. Cette abondance de possibilités de connexions
contraint les transformateurs de données de véhicules à adopter une
approche itérative. Si les données de base sont disponibles, les experts
observent l’évolution de l’offre et de la demande des équipements
de véhicules en option et fournissent des données spécifiques pour
chaque mise à jour.
« La valeur de notre travail tient aux détails de tous ces millions de
composants des jeux de données. Notre raison d’être consiste à être
plus rapides et plus complets que les autres », affirme M. Schinagl en
laissant son regard se perdre, satisfait, dans la salle de rédaction, plutôt
que de garder les yeux rivés sur la piste d’essai DR!FT qui a été
utilisée pendant le Salon de l’auto. « C’est comme en compétition : la
vitesse, l’avance et la concurrence internationale motivent. » <
« Nous tombons sur des surprises tous les jours »
M. Rastoder, le patron de la rédaction, constate tous les jours que la
charge de travail provient des détails : « Il n’y a pas une seule journée
sans surprise », dit-il avec le sourire. Il n’y a pas non plus de journée de
huit heures chez auto-i-dat ag. « Nous sommes tous des fans passionnés
de voitures et des accros d’actualités. Que nous soyons à la maison
le soir, dans les TP en chemin pour le travail ou en pause-déjeuner,
nous parlons de composants de véhicules, nous lisons des actualités
automobiles, nous visionnons des reportages, nous vivons l’univers de
MIDLAND.CH
AUTOINSIDE | Avril 201873

ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
Entretien avec Jürgen Titz, président de la direction D-A-CH chez Goodyear
« Les données renforcent la
sécurité et la rentabilité »
Jürgen Titz est président de la direction Allemagne Autriche Suisse (D-A-CH) chez Goodyear. À l’occasion du Salon
de l’auto de Genève, AUTOINSIDE s’est entretenu avec le responsable de longue date de Goodyear et expert reconnu
de la branche au sujet de l’évolution de la mobilité, de l’avenir du secteur du pneu et de la place du garagiste dans la
chaîne de création de valeur. Sandro Compagno, rédaction
Monsieur Titz, les constructeurs présents à Genève s’interrogent
sur la mobilité du futur : roulerons-nous dans des véhicules entièrement
électriques, hybrides, dans une voiture personnelle, ou louée,
ou encore partagée ? En tant que fabricant de pneus, cette question
vous importe sans doute peu.
Jürgen Titz : (rires) Au contraire, c’est évidemment une question
très importante pour nous. La mobilité est en train de changer de façon
durable. Chez Goodyear, nous parlons de « Changing F.A.C.E. of
Mobility » pour désigner cette évolution. F.A.C.E est l’acronyme de
quatre tendances que nous ne perdons jamais de vue en rapport avec
la mobilité du futur.
De quelles tendances s’agit-il ?
F pour flottes, A pour conduite autonome, C pour connectivité et E
pour électrification. L’évolution de la mobilité s’accompagne d’un changement
au niveau des pneus. Dans le domaine de l’électromobilité,
nous devons par exemple développer des pneus qui répondent aux
exigences particulières de ces véhicules.
De quelles exigences concrètes parlez-vous ?
Le pneu d’un véhicule à moteur électrique est soumis à un couple plus
élevé, ce qui entraîne une usure plus rapide, à laquelle nous remédions
par la conception du profil et le mélange de gomme. La capacité de
charge du pneu par rapport à son poids est également un aspect important.
Nous pouvons, bien entendu, renforcer
la capacité de charge
d’un pneu en y intégrant beaucoup d’acier. Mais l’acier est lourd. Aussi
avons-nous fabriqué un pneu à la fois solide et léger. Le bruit représente
un autre défi : un pneu conçu pour un véhicule électrique doit être très
silencieux car il est pour ainsi dire la seule source de bruit dans l’habitacle
du véhicule électrique. Nos pneus s’avèrent également performants
dans ce domaine.
Goodyear fête cette année ses 120 ans
d’existence. D’ailleurs, c’est
également l’âge du principe
consistant à transférer sur
la route la puissance d’une
voiture à l’aide de roues et de
pneus en caoutchouc gonflés
d’air. L’avenir nous réserverat-il
des changements dans ce
domaine ?
D’après nos prévisions, le pneu
va rester le lien entre l’unité mobile
et la route. Mais des chan-
« Tenir compte des grandes tendances
de l’avenir » : Jürgen Titz aux côtés du
pneu-concept Oxygene, qui a été présenté
au Salon de l’auto de Genève.
74
Avril 2018 | AUTOINSIDE

ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
gements tels que l’électromobilité génèrent de nouvelles exigences.
De grandes tendances telles que l’urbanisation croissante, qui accentueront
à l’avenir le problème actuel de la pollution de l’air dans les
grandes villes, posent également des défis à la branche automobile.
L’électromobilité devrait constituer une contre-tendance.
Elle pourrait effectivement contribuer à améliorer la situation. Mais
la voiture n’est pas l’unique cause des émissions de CO 2
. La circulation
exclusive de véhicules électriques ne mettrait pas fin pour autant aux
émissions de CO 2
. Le pneu-concept ne sera pas le pneu de 2019, mais
celui de 2030, 2040 ou 2050. Nous devons penser autrement.
Ce programme est-il également d’actualité en Europe ?
Il est déjà mis en œuvre en Europe dans le secteur des poids lourds.
Dans le cadre du programme « Proactive Solutions », chaque pneu est
doté d’une puce. Cette dernière délivre des données à notre centre de
flotte ou à notre gestionnaire de flotte, qui dispose ainsi en permanence
d’une vue d’ensemble de l’état des pneus de toute sa flotte. Il reçoit
également des alertes : « La remorque xy actuellement en circulation
à Genève présente une perte progressive de pression au niveau de
l’avant-dernier essieu gauche. Un arrêt immédiat est requis. À défaut,
une panne est probable. » Le conducteur ne s’aperçoit sans doute pas
du problème, mais le gestionnaire de flotte l’en informe.
Quelles seront les performances supplémentaires d’un pneu en 2050
par rapport à aujourd’hui ?
Le pneu du futur doit s’appuyer sur des tendances telles que l’urbanisation.
Il peut également respecter le principe de l’économie circulaire.
Comment réduire l’utilisation de matières premières ? Le recours à la
farine de caoutchouc constitue une option : à la fin de leur durée de vie,
les pneus sont broyés et la farine ainsi obtenue est réinjectée dans la
production d’un nouveau pneu.
« Le pneu-concept ne sera pas le pneu de
2019, mais celui de 2030, 2040 ou 2050.
Nous devons penser autrement. »
Goodyear a lancé aux États-Unis un projet pilote pour la maintenance
des pneus des flottes. Ce serait donc le « F » de votre concept
« F.A.C.E ». Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?
Il s’agit du « F » en lien avec le « C » de connectivité. L’enjeu consiste à
gérer une flotte électrique commerciale en tenant compte des données
obtenues à partir des pneus. Nous savons qu’une mauvaise maintenance
des pneus peut entraîner des temps d’arrêt importants. Pour
remédier à ce problème, un gestionnaire de flotte doit disposer de données.
Il doit en effet connaître l’état du pneu, savoir si ce dernier a besoin
d’être regonflé, si la profondeur de sculpture est encore suffisante,
si la conduite du propriétaire du véhicule X entraîne une usure excessive
du pneu. Ces informations sont fournies par le pneu et permettent
au responsable de flotte d’optimiser la sécurité et la rentabilité.
« Le pneu du futur doit s’appuyer sur des
tendances telles que l’urbanisation. Il
peut également respecter le principe de
l’économie circulaire. »
Où situez-vous le garagiste dans cette chaîne de valeur ajoutée ?
Il intervient dans la chaîne de valeur ajoutée du service. Il doit pour
cela remplir quelques conditions : être un distributeur de pneus poids
lourds professionnel, être associé à Goodyear et disposer de certaines
certifications pour le programme « Proactive Solutions ». Si l’on reprend
l’exemple précédent du poids lourd qui rencontre un problème à Genève,
le garagiste sur place reçoit l’appel : Peux-tu te déplacer, il faut
changer un pneu ! La boucle est ainsi bouclée. Et si nous l’utilisons
également dans le secteur des voitures de tourisme, ce modèle devrait
selon moi gagner en importance pour le garagiste à l’avenir. Tout
simplement en raison de l’augmentation du nombre de flottes
commerciales. <
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avec une technologie de pointe et de la passion – incomparablement légères, sûres
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ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
Seulement pour les pros
L’élimination des pneus usés,
une question de confiance
Une élimination durable et écologique de produits usagés coûte de l’argent. Cela vaut aussi bien pour les batteries,
les vieux appareils électroniques ou les pneus usagés. Ceux qui ignorent ce principe manquent non seulement d’esprit
de solidarité vis-à-vis de toute une branche, mais ils sont également passibles de sanctions pénales. Markus Peter, UPSA
Un tas de plus de 100 pneus déposés illégalement dans une forêt
du canton de Soleure a attiré les regards récemment. Ce n’était malheureusement
pas un cas isolé. Cherchant à éviter de payer la contribution
d’environ 3 francs par pneu pour une élimination correcte, les
auteurs provoquent non seulement des dégâts environnementaux,
mais rendent un mauvais service aux garages. Ils foulent aux pieds les
efforts des établissements qui se préoccupent d’une élimination correcte
des pneus usagés et de la bonne réputation de la branche.
Base légale
D’après l’ordonnance sur les mouvements de déchets (OMoD), les
pneus usagés sont considérés comme des déchets soumis à contrôle.
Des pneus usagés ne peuvent être exportés que s’ils présentent la profondeur
minimale de profil de 1,6 mm prescrite en Suisse, s’ils sont
destinés à être réutilisés à l’étranger ou s’ils doivent y être éliminés
dans le respect de l’environnement.
Le garagiste ainsi que le revendeur de pneus ne doivent remettre
leurs pneus usagés qu’à des entreprises d’élimination disposant d’une
autorisation de prise en charge correspondante. Une telle autorisation
de prise en charge est obligatoire pour les entreprises d’élimination de
pneus usagés.
Obligation de contrôle
Le garage doit s’assurer de ne remettre les pneus devant être éliminés
qu’à des entreprises disposant d’une telle autorisation de prise en
charge. Le numéro OMoD de l’entreprise permet de le vérifier le plus
facilement. Tous les numéros OMoD sont énumérés dans un registre
en ligne avec les types de déchets autorisés pour chaque entreprise. Le
registre peut être consulté sur www.veva-online.ch. <
Plus d’information sur :
www.agvs-upsa.ch, www.swisspneu.ch, veva-online.ch
Entreprises d’élimination des pneus usagés recommandées par l’UPSA :
Entreprise Adresse Lieu Téléphone Site Web E-mail
AABA AG Wohlerstrasse 43c 5620 Bremgarten 079 207 86 61 www.aaba.ch info@aaba.ch
Agir SA
Alte Obfelderstrasse 55 8910 Affoltern am Albis 044 762 44 88 www.agir.biz info@agir.biz
Erasmo Di Fonzo
ESA Maritzstrasse 47 3401 Berthoud 034 429 00 21 www.esashop.ch/partner info@esa.ch
G. Marelli AG Pneuhandel Postfach 539 4127 Birsfelden 061 981 27 46 www.marelli.ch info@marelli.ch
Häfeli-Brügger AG Zelgli 10a 5313 Klingnau 056 267 55 55 www.haefeli-bruegger.ch info@haefeli-bruegger.ch
Jura-Cement-Fabriken AG Talstrasse 13 5103 Wildegg 062 887 76 66 www.juracement.ch info@juracement.ch
PM Ecorecycling SA Via Campagna Adorna 21b 6850 Mendrisio 091 630 27 40 www.pmecorecycling.ch pmpneumatici@bluewin.ch
Pneu Center Schnellmann AG Kolben 6032 Emmen 041 282 26 27 www.swisstyre.ch pneucenterschnellmann@bluewin.ch
041 282 26 37
Rizzi Giorgio Sagl Casella Postale 22 6945 Origlio 079 685 24 43 www.rizzigiorgio.ch rp@rpe.ch
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Roma-Line GmbH Riedthofstrasse 124 8105 Regensdorf 043 305 80 70 www.roma-line.ch info@roma-line.ch
Rubbertec AG Pelzacker 353 5053 Staffelbach 062 739 20 15 www.rubbertec.ch welcome@rubbertec.ch
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76
Avril 2018 | AUTOINSIDE

ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE
The Tire Cologne
Cologne, la
Mecque du pneu
« The Tire Cologne », le nouveau salon international du
secteur des pneumatiques, marquera l’ouverture de la
Kölnmesse du 29 mai et 1 er juin. Des pneus et des roues mais
aussi des équipements pour les garages et les ateliers de
pneus seront présentés et divers exposés spécialisés seront
proposés. Tatjana Kistler, rédaction
Le salon du pneu de Cologne est surtout le terrain de jeu des collègues
et des spécialistes de la branche. Avec leur programme, les
initiateurs du salon de courte durée souhaitent essentiellement attirer
des experts du commerce spécialisé des pneus, des concessions,
des ateliers sous contrat et indépendants, des magasins spécialisés et
des chaînes d’ateliers, des fournisseurs en ligne, des gestionnaires de
flottes et des responsables de centres de formation dans les halles 6,
7, 8 et 9 ainsi que sur le terrain extérieur adjacent. Outre les pneus et
les roues, « The Tire Cologne » couvre également les équipements pour
les ateliers spécialisés dans les camions et les pneus ainsi que le rechapage,
la valorisation et l’élimination de pneus usagés.
Peter Hülzer (à gauche), directeur-gérant de l’association fédérale allemande
des commerçants de pneus et des artisans vulcanisateurs (BRV e.V., Bonn) et
Gerald Böse, président de la direction de Koelnmesse GmbH. (Photo : màd)
Tout pour la roue
Du mardi 29 mai au jeudi 31 mai, de 10 à 18 heures, les visiteurs
pourront découvrir le portefeuille du salon avant l’ouverture
de la foire le vendredi 1 er juin de 10 à 16 heures. De nouveaux
produits dans les domaines des tuyaux, des carcasses, des roues
et des jantes, des accessoires de pneus et de roues, des accessoires
pour camions, des équipements d’atelier, des équipements et du
matériel de rechapage, du matériel de réparation, de la valorisation et
de l’élimination de pneus usagés, des dispositifs pour espaces d’organisation,
d’exploitation, de stockage et de vente seront proposés, sans
oublier les services autour du pneu.
Les responsables du salon veulent non seulement créer un lieu de
rencontre pour les affaires, mais aussi rendre les tendances palpables.
Des experts du secteur discuteront des évolutions et des défis de l’industrie
du pneu à la « Future Tire Conference », alors que l’évolution
du marché dans le secteur du rechapage sera au cœur de la « Global
Retreading Conference ». En plus des démonstrations de montage de
pneus de véhicules utilitaires, le forum du recyclage, la série d’exposés
« Digital Reality » et le « Tire Fleet Lounge » placé sous le signe des
flottes de véhicules parachèveront le salon du pneu de Cologne. <
Plus d’informations sur :
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AUTOINSIDE | Avril 201877

AUTO ET SAVOIR
Gestion de la chaleur dans les accumulateurs à haute tension
Réduire la perte d’autonomie
La climatisation représente un gain de confort et de sécurité pour les véhicules équipés de moteurs à combustion interne.
Avec l’électrification du mode d’entraînement, la climatisation doit également refroidir la batterie à haute tension dans les
véhicules hybrides et électriques. Harry Pfister, auto&savoir
Fig. 1 : A Refroidissement par air utilisant l’air évacué depuis l’habitacle, B Refroidissement par air climatisé, C Refroidissement par fluide frigorigène, D Refroidissement par
liquide de refroidissement.
Les batteries HV (HV = haut voltage) sont
thermosensibles, comme tous les accumulateurs.
Les batteries lithium-ion en particulier
doivent être utilisées dans une plage de températures
restreinte. Cette plage de températures
idéale se situe entre 20 et 40 °C. Au-delà
de 45 °C, l’autodécharge et le processus de
vieillissement s’accélèrent et la durée de vie
se réduit. En dessous de 20 °C, les performances
de la batterie diminuent en raison
des résistances internes croissantes (comportement
à coefficient de température négatif).
Si les cellules atteignent des températures
encore plus basses (inférieures à 0 °C), la batterie
peut être endommagée lors de la charge
ou lors de la récupération de l’énergie de freinage.
Au-delà d’une perte de puissance, cela
réduit la durée de vie de l’accumulateur. De
plus, la température des éléments de batterie
doit rester aussi homogène et régulière que
possible afin d’éviter tout risque de variation
durant les cycles de charge et décharge. Cela
entraîne également un vieillissement inégal
des cellules, ainsi qu’une efficacité réduite
(perte d’autonomie).
La batterie HV doit donc être refroidie ou
chauffée afin de respecter les températures
de service maximales et les écarts de température
autorisés. Le raccordement du refroidissement
de la batterie à la climatisation
du véhicule est nécessaire, surtout en cas de
températures extérieures élevées, d’exigences
de performances (véhicules électriques sportifs)
ou de charge extrêmes (tout particulièrement
pour les systèmes de charge rapide).
Il existe en principe quatre variantes du
système (fig. 1). Une des variantes de A à D
est utilisée, en fonction de la capacité de la
batterie et de la solution conceptuelle (véhicule
hybride ou électrique).
Quatre variantes du système
Le refroidissement par air utilisant l’air
évacué depuis l’habitacle (fig. 1 / A) est de
conception à la fois simple et économique.
Avec ce système, le refroidissement de l’habitacle
(cabine) s’opère en utilisant la climatisation.
Un ventilateur aspire l’air de
l’habitacle et refroidit ainsi la batterie HV.
Cette variante présente quelques inconvénients.
En cas de températures extérieures
élevées, l’habitacle doit tout d’abord être refroidi,
jusqu’à ce que la batterie HV soit suffisamment
refroidie à son tour. Dans ce cas, la
durée de vie de la batterie diminue. De plus,
si une défaillance de la climatisation survient,
la batterie sera insuffisamment refroidie.
En outre, l’habitacle doit toujours recevoir
plus d’air que le ventilateur de la batterie HV
n’en aspire. Le système de ventilation forcée
repose donc sur une légère surpression dans
l’habitacle et ne peut en aucun cas provoquer
de dépression. Par conséquent, une certaine
proportion d’air extérieur doit également être
admise en cas de ventilation en circuit fermé.
La disposition défavorable des fentes de ventilation
du ventilateur de la batterie et leur
obstruction involontaire par des vêtements,
des parties du corps ou des bagages font courir
un risque à la batterie. Étant donné que la
capacité de refroidissement par air froid est
limitée, cette solution n’est utilisée que pour
les véhicules semi-hybrides (mild hybrides) et
rechargeables, VHR.
Le refroidissement par air climatisé (fig. 1 / B)
est mis en œuvre grâce à un évaporateur de
batterie. De cette façon, les inconvénients du
système A sont éliminés. L’encombrement et
la masse (poids) des composants supplémentaires
sont cependant plus importants. La
Fig. 2 : A plaque de liquide de refroidissement et
B Échangeur.
78
Avril 2018 | AUTOINSIDE

AUTO ET SAVOIR
Module de refroidissement.
Éléments lithium-ion.
Système de gestion de la
batterie.
Raccordement du fluide
frigorigène.
Raccordement à haute
tension.
Contrôle de la tension des
cellules.
Fig. 4:
Batterie HV refroidie par liquide frigorigène
pour la Classe S 400 HYBRID de
Mercedes-Benz.
Fig. 3: Condensateur à refroidissement liquide.
structure de l’installation est plus complexe
et le système à deux évaporateurs nécessite
des valves de commutation pour le circuit de
fluide frigorigène. Grâce aux valves de commutation,
il est néanmoins possible de découpler
le fonctionnement de la climatisation du
refroidissement de la batterie.
Le refroidissement par fluide frigorigène
(fig. 1 / C) constitue la solution la plus compacte
et la plus légère. Les éléments de la batterie
HV sont en contact direct soit avec une
plaque d’évaporateur, soit avec un échangeur
thermique à fluide frigorigène (fig. 4). Ainsi,
le fluide frigorigène s’évapore dans les canaux
de refroidissement de l’évaporateur et permet
l’évacuation de la chaleur.
Ce système présente l’avantage considérable
de permettre un refroidissement très
réactif et est donc particulièrement adapté
aux accumulateurs fortement sollicités et aux
composants à haute tension, comme l’électronique
de puissance. Des problèmes se posent
néanmoins en cas de basses températures extérieures.
Le compresseur de la climatisation
doit alors être sollicité pour un besoin de refroidissement
relativement faible.
Les fuites pouvant éventuellement survenir
sur les composants à haute tension séparés
comptent également au nombre des inconvénients
de ce système. En fonction de la
position de la batterie HV, de longs conduits
de fluide frigorigène sont nécessaires, ce qui
implique une quantité plus importante de
fluide frigorigène. La répartition du fluide
frigorigène dans l’évaporateur de la batterie
est en outre très exigeante. Dans les grands
blocs de batterie, cela peut entraîner une répartition
thermique inégale dans les éléments
individuels. Le refroidissement par liquide de
refroidissement (fig. 1 / D) est dans l’ensemble
la méthode la plus flexible et la plus efficace
pour refroidir les batteries HV. L’adaptation
thermique précise des grands blocs de batterie
s’avère cependant plus compliquée.
Il existe deux technologies permettant
d’obtenir une répartition thermique uniforme,
avec un écart de 3 à 5 Kelvin.
L’échangeur plaque : Il est relié à la batterie
HV au moyen d’une pâte thermique
(pour une transmission de chaleur optimale).
L’échangeur à tubes plats : Sa mise en
contact avec la batterie HV est assurée par des
éléments ressort. Un refroidisseur (échangeur
thermique) est relié au circuit de fluide frigorigène
et refroidit le liquide de refroidissement.
Le fluide frigorigène du circuit de climatisation
s’évapore dans le refroidisseur. La chaleur nécessaire
au changement d’état liquide à l’état
gazeux provient de la chaleur résiduelle de la
batterie transmise par le liquide de refroidissement
(fig. 5).
Fig. 5 : Refroidisseur de la Volkswagen Passat GTE.
Le coût du système est plus élevé
La structure du refroidisseur est constituée
d’un empilement de plaques. Les plaques composées
d’un alliage d’aluminium sont brasées
les unes aux autres. Le nombre de plaques permet
d’ajuster les performances. Des versions
munies de 14, 22 ou 36 plaques sont disponibles
chez Valeo. Un nombre plus important
de plaques n’est pas absolument nécessaire,
car le changement d’état ne serait alors plus
réalisé correctement et le composant présenterait
une perte de pression plus importante.
En principe, la perte de pression dans le refroidisseur
doit être équivalente à celle de l’évaporateur,
étant donné que les deux composants
se trouvent tous deux du côté pression. Dans
le cas contraire, la capacité de refroidissement
de l’évaporateur diminue. Il est possible de réduire
légèrement la quantité de fluide frigorigène
supplémentaire si des conduites de fluide
frigorigène courtes sont utilisées pour raccorder
le refroidisseur. Le refroidisseur est
donc généralement installé dans le compartiment
moteur. Comme pour l’évaporateur,
le débit du fluide frigorigène dans le
refroidisseur doit être régulé. À cette fin,
des soupapes de détente monobloc et des électrovannes
simples sont souvent utilisées pour
le blocage. Avec ce système, l’échange de chaleur
peut être réalisé à des températures extérieures
faibles grâce au radiateur de liquide de
refroidissement à basse température lorsque
le refroidisseur est bloqué. Valeo propose pour
cela des condenseurs à liquide de refroidissement
munis d’un maximum de 68 plaques
(fig. 3).
Le coût du système et le poids de la variante
D sont en principe plus élevés. Un
espace précieux est perdu pour les blocs
d’éléments en raison des raccords et des
conduits de liquide de refroidissement supplémentaires.
De plus, il existe un risque de
court-circuit interne de la batterie HV en cas
de fuites du circuit de liquide de refroidissement
lorsque les raccords se trouvent dans le
bac de batterie. <
AUTOINSIDE | Avril 201879

PROFESSION ET CARRIÈRE
Pour l’examen, à côté des nombreux modèles, il y avait une palette impressionnante de véhicules de collection.
Premier examen professionnel de restauratrices et restaurateurs de véhicules avec brevet fédéral
Une grande première et un
brin de nostalgie à Mobilcity
Sous l’égide de la communauté suisse d’intérêts Restaurateurs automobiles (IgFS), Mobilcity a accueilli début février la
première édition de l’examen professionnel de restaurateur de véhicules (spécialisation technique automobile). Parmi les
15 candidats en lice, dix ont franchi les obstacles avec bravoure. Bruno Sinzig, rédaction
Tant les voitures de collection que les jeunes voitures anciennes
ou youngtimers sont de plus en plus prisées. Les youngtimers sont
des véhicules qui ont au moins 15 ans. Quand la date de fabrication
remonte à plus de 30 ans, on parle alors de voitures de collection
ou oldtimers. En ce qui concerne la maintenance et l’entretien de
ces véhicules, une main-d’œuvre bien formée, capable d’appliquer
les connaissances actuelles et de les associer aux anciennes techniques,
est indispensable. Ainsi, il faut tout mettre en œuvre pour
que ces voitures, qui font partie de notre patrimoine culturel et
sont les témoins de l’évolution technique, soient bien entretenues.
Préserver le savoir-faire
À cause des réorientations professionnelles ou des départs à la
retraite des spécialistes des voitures de collection, nous risquons
de perdre un immense savoir-faire. C’est malheureusement inéluctable.
Pour remédier durablement à cette situation, l’UPSA, l’Union
Suisse des Carrossiers (USIC) et la communauté suisse d’intérêts
Restaurateurs automobiles (IgFS) ont développé un concept de
formation continue qui débouche sur un examen professionnel. Il
est possible de suivre les cours de formation continue et de passer
l’examen final dans les spécialisations technique automobile,
carrosserie-tôlerie et carrosserie-peinture. Les cours portent sur
l’entretien et la prise en charge des véhicules routiers utilisés activement
et ayant pour l’essentiel été fabriqués entre 1945 et 1980.
La formation en cours d’emploi, sanctionnée par un examen, dure
deux ans et est dispensée dans plusieurs institutions de formation.
Début février, au siège de l’UPSA, à Mobilcity à Berne, s’est
déroulé le premier examen professionnel de restauratrices et restaurateurs
de véhicules de la spécialisation technique automobile.
L’examen de technique automobile comporte quatre épreuves.
• Épreuve 1 : réaliser des travaux de restauration. Des situations
quotidiennes d’entretien, de réparation ou de restauration servent
de situations de départ. Des composants d’installations électriques
de véhicules historiques doivent entre autres être vérifiés et réparés.
Cela englobe les travaux d’entretien, de diagnostic et de réparation
nécessaires sur les composants traditionnels de véhicules, ainsi que
le postéquipement et la transformation de véhicules historiques.
Outre l’exécution des travaux pratiques viennent s’ajouter le
conseil à la clientèle et le traitement administratif des ordres.
Travail concentré sur le dispositif d’allumage de
la Triumph GT 6.
Le contact de la porte y est-il pour quelque chose dans le
dysfonctionnement de l’éclairage intérieur ?
Une fois la boîte de vitesse démontée, il faut vérifier
les composants.
80
Avril 2018 | AUTOINSIDE

PROFESSION ET CARRIÈRE
Interview de Christian Fitzi
« J’ai beaucoup appris
lors de l’examen »
Pour présenter leur travail de projet, les candidats utilisent le visualiseur, le
chevalet et les pièces de rechange.
• Épreuve 2 : documenter et expliquer le projet de restauration.
Les candidats déterminent un projet de restauration qu’ils aimeraient
documenter. Quatre mois avant l’examen, ils doivent
déposer un plan du projet de restauration ou de réparation qu’ils
ont choisi. Après un mois au plus tard, les candidats reçoivent
la décision d’admission. Le projet peut ensuite être exécuté. Le
traitement du projet de restauration doit être documenté par
écrit et remis au moins un mois avant la présentation. Le projet
est présenté lors de l’examen professionnel, puis il fait l’objet
d’une discussion lors d’un entretien professionnel.
• Épreuve 3 : exécuter l’ordre d’atelier. Les contenus se rapprochent
de l’épreuve 1. Il y a toutefois des petits travaux de restauration
qui sont réalisés conformément aux consignes de l’ordre d’atelier.
Lors d’un entretien professionnel subséquent, le candidat
justifie sa méthode et les liens théoriques entre les éléments.
• Épreuve 4 : analyser le besoin de restauration. Dans cette partie,
le besoin de restauration, de modification ou de réparation doit
être analysé et la méthode déterminée. Après un examen approfondi
de la situation, le candidat passe un entretien professionnel
permettant de vérifier son aptitude à appliquer ses connaissances,
comportements et valeurs à une situation concrète.
En ce qui concerne l’admission à l’examen, le règlement d’examen
stipule qu’une fois la formation initiale technique terminée,
il faut être en mesure d’attester d’une expérience professionnelle
déterminante d’au moins trois ans, dont au moins douze mois d’activité
principale dans la branche de la restauration de véhicules.
Obstacle de la pratique professionnelle
L’examen a montré que pour les candidats sans formation dans
un métier de la technique automobile notamment, ces conditions
d’admission relatives à la pratique professionnelle représentent le
minimum absolu. <
Christian Fitzi (26 ans) est mécatronicien d’automobiles
qualifié et travaille chez Gargiulo Automobil AG, à
Mörschwil SG. Dans l’entreprise, les youngtimers et les
voitures de collection occupent environ 70 % de son
temps. Que pense-t-il de l’examen professionnel de restaurateur
de véhicules ?
Christian Fitzi.
Monsieur Fitzi, quelle est votre impression
de l’examen professionnel de restaurateur
de véhicules ?
Christian Fitzi : J’en ai gardé un bon souvenir.
Aux différents postes de l’atelier, les
tâches étaient variées. L’ambiance était calme et
agréable.
Ce bilan positif s’explique-t-il par d’autres raisons ?
Selon moi, tout était très bien organisé. J’ai également trouvé
agréable la manière dont les experts se sont comportés avec moi en
tant que candidat. Je tiens à souligner que j’ai encore beaucoup appris
pendant l’examen lui-même.
Et pour le négatif ?
J’aimerais très clairement mentionner la sélection des véhicules.
J’étais un peu étonné de voir qu’il n’y avait quasiment que des véhicules
anglais. Comme je n’ai pas beaucoup d’expérience avec les Anglaises,
je me suis un peu senti mal à l’aise. Par la suite toutefois, mes
appréhensions se sont avérées infondées. Mais tout de même, pour
le prochain examen, il serait indispensable selon moi d’adapter la sélection.
À côté des marques françaises, italiennes et allemandes, les
Américaines devraient également trouver leur place.
Comment jugez-vous le niveau ou le profil d’exigences de l’examen
par rapport à celui des autres formations ?
J’étais conscient que ce serait probablement plus difficile, et je ne
m’étais pas trompé. Dans les modules, des contenus étaient parfois enseignés,
qui auraient dû faire partie des prérequis pour un professionnel
des voitures de collection, même s’il n’en était qu’à sa formation de
restaurateur. Peut-être que l’on s’est trop préoccupé de la grande disparité
dans la classe. Dans les modules techniques, des connaissances de
base minimales devraient être requises au préalable. Ceux qui ne les ont
pas devraient combler leurs lacunes en étudiant seuls.
Après un état des lieux, des recherches et la définition du besoin de restauration,
le moment de la présentation aux experts est venu.
Selon vous, quels changements faut-il impérativement apporter ?
J’ai déjà parlé des véhicules sélectionnés pour l’examen. En ce qui
concerne la formation, je trouve en outre qu’il serait judicieux de réaliser
des épreuves intermédiaires. Cela permettrait aux personnes en
formation d’avoir un retour sur leur niveau de connaissances. Au sujet
du niveau d’exigences de l’examen, c’est comme pour les travaux
de module : des critères plus sévères devraient sans autres être appliqués.
<
AUTOINSIDE | Avril 201881

PROFESSION ET CARRIÈRE
Départ d’un pro émérite de la formation initiale et continue
Robert Neuhaus prend sa retraite
Les cérémonies officielles n’étant pas sa prédilection, c’est en petit comité que Robert Neuhaus a tiré sa révérence
à Mobilcity. Retour sur ses activités très variées dans la formation professionnelle, y compris la formation continue.
Bruno Sinzig, rédaction
Robert Neuhaus a débuté sa carrière dans
la branche automobile comme apprenti mécanicien
d’automobiles. Au terme de sa formation
initiale, il a effectué des études d’ingénieur
automobile ETS à l’École d’ingénieurs
de Bienne.
Ses diverses fonctions exercées au sein
de l’UPSA sont incontestablement liées à son
activité d’enseignant en école professionnelle.
Il a démarré sa longue carrière dans l’enseignement
au sein de l’exécole d’apprentis de
l’entreprise Von Roll, à Gerlafingen, où il a
d’abord été enseignant auxiliaire. Peu après,
en 1975, il a commencé à travailler comme
enseignant spécialisé à l’école professionnelle
de Bienne (l’actuel CFP). Pendant environ 40
ans, il a dispensé un enseignement professionnel
à des élèves de pratiquement toutes
les branches techniques (mécanicien d’automobiles,
mécanicien en maintenance d’automobiles
et mécatronicien d’automobiles).
Son activité d’expert aux examens de fin
d’apprentissage était étroitement liée à ses
fonctions.
En 1983, ses compétences spécialisées
et son flegme lui ont valu d’être nommé
à la commission de l’UPSA en charge des
épreuves écrites destinées aux examens
de fin d’apprentissage des professions techniques
de la branche. Il a ainsi préparé de
nombreuses séries d’examens pendant près
de 35 ans. Robert Neuhaus était en outre le
« grand frère graphiste » du groupe d’auteurs :
lorsque la qualité des graphiques était insuffisante
ou qu’une adaptation était nécessaire,
il prenait les choses en main et livrait sans
attendre des images, des diagrammes ou des
graphiques exclusifs d’excellente qualité.
À l’occasion de son départ, Robert Neuhaus a reçu un cadeau qui lui a été remis par une délégation du département
de la formation professionnelle : (de g. à dr.) Olivier Maeder, Brigitte Hostettler, Robert Neuhaus et Arnold Schöpfer.
Initiateur du test d’aptitude
Ayant constaté que certains apprentis devaient
laisser tomber leur formation à peine
commencée en raison d’un déficit scolaire,
il s’est engagé en faveur de la création d’un
test d’aptitude pour les métiers de la technique
automobile. L’institutionnalisation du
test d’aptitude de l’UPSA a permis, dès 1995,
de recommander les formations professionnelles
adéquates aux candidats à un apprentissage,
de même qu’aux entreprises formatrices.
De 2009 à 2013, Robert Neuhaus a
en outre contribué à l’optimisation de ce
test très apprécié qui existe désormais sous
forme électronique.
Chargé de cours et expert de la formation
professionnelle supérieure
Robert Neuhaus était également très apprécié
comme chargé de cours dans les filières
« diagnosticien d’automobiles » et « gestionnaire
d’entreprise secteur automobile »
(désormais « gestionnaire d’entreprise de la
branche automobile ») au CFP de Bienne et à
la Gewerblich-Industrielle Berufsschule Bern
(gibb). Durant plus de 23 ans, il a en outre
endossé le rôle d’expert aux examens professionnels
supérieurs (diagnosticien d’automobiles
et gestionnaire d’entreprise).
Ses compétences étaient prisées pour
l’élaboration des outils pédagogiques fournis
par l’Association suisse des enseignants
de la technique automobile (ASETA). Autre
trait de caractère marquant : comme les outils
pédagogiques et les livres de formules reçus
pour le calcul technique ne répondaient
pas à ses exigences, il a élaboré ses propres
moyens d’enseignement, qui sont désormais
distribués par les éditions Hep-Verlag.
En tant que rédacteur et copropriétaire
d’« auto&savoir Sàrl » dont il rédige les pages
« Savoir », son visage n’est certainement pas
inconnu des lecteurs assidus de la revue spécialisée.
Ce pro de l’enseignement – activité
qu’il a arrêtée voilà un an – rédige en outre
régulièrement des articles de fond actuels
qui traitent souvent de physique et d’éléments
de machines. Ses idées novatrices,
alliées à une attitude totalement exemplaire
face au travail, étaient et restent très demandées.
On comprend aisément qu’il souhaite
désormais un peu « lever le pied ». Les responsables
de l’UPSA souhaitent à ce grand
bosseur réputé pour son calme olympien
bien du plaisir dans ses loisirs ainsi qu’une
excellente santé. <
82
Avril 2018 | AUTOINSIDE

PROFESSION ET CARRIÈRE
Employé-e-s de commerce 2022
Prêts pour le monde du travail numérique
Quelles compétences doivent posséder les employés de commerce dans un contexte de travail de plus en plus numérisé ?
Telle est la question traitée par la Conférence suisse des branches de formation et d’examens commerciales (CSBFC) dans
son projet « Employé-e-s de commerce 2022 ». L’UPSA fait partie de cet organe. Les résultats de ce projet constituent la
base de la prochaine mise à jour de l’ordonnance sur la formation. Brigitte Hostettler, UPSA
Conformément à la loi sur la formation professionnelle, les documents
de base et les instruments des formations professionnelles
initiales sont examinés tous les cinq ans en fonction des développements
économiques, technologiques, écologiques et didactiques et
adaptés le cas échéant. La dernière révision de la formation commerciale
initiale a eu lieu en 2012 et des modifications ponctuelles
ont été effectuées en 2017. La numérisation et la flexibilisation du
marché du travail ainsi que le développement permanent de celui-ci
vers une économie de services transforment le monde du travail à
une vitesse fulgurante. C’est la raison pour laquelle la CSBFC – en
tant qu’organisation responsable de la profession d’employé-e de
commerce CFC représentant les 21 branches de formation et d’examens
commerciales – a lancé le projet « Employé-e-s de commerce
2022 » au début de cette année. L’objectif du projet est de préparer
les personnes en formation aux défis du futur. Les principales
questions abordées sont celles de la transformation de la profession
d’employé-e de commerce et de son impact sur la formation initiale
la plus choisie en Suisse.
Analyse de la profession d’employé-e de commerce
Au cours d’une première étape, la CSBFC souhaite identifier les
compétences communes à toutes le branches dont doivent disposer
les employés de commerce. Il s’agit là de compétences indispensables
à l’exercice de la profession dans le contexte des mutations technologiques.
Ainsi, la CSBFC procédera à une analyse globale du champ
professionnel. Les futures exigences du monde du travail seront déterminées
à partir de la pratique professionnelle et d’études scientifiques,
puis il conviendra de modeler les compétences nécessaires
et de les compléter par des compétences spécifiques à la branche.
De cette manière, les différentes branches seront dotées d’un profil
orienté vers l’avenir. Celui-ci se fondera sur des compétences communes
à toutes les branches (fondamentales) et spécifiques à une
branche. Dans une deuxième étape, un concept didactique cadre est
établi pour tous les lieux de formation : entreprises, cours interentreprises,
écoles. Celui-ci sert de base à l’ordonnance sur la formation et
au plan de formation.
Conserver et innover
Avec la mise en oeuvre de son projet « Employé-e-s de commerce
2022 », la CSBFC entend combiner des éléments éprouvés avec des innovations.
Fidèle aux grandes lignes de ses précédentes réformes, elle
poursuit de manière conséquente le développement des compétences
professionnelles, méthodologiques, sociales et personnelles dans
tous les lieux de formation, favorise la capacité d’apprendre tout au
long de la vie et s’engage à promouvoir l’éducation à l’apprentissage
et au travail autonomes. En réalisant le projet « Employé-e-s de commerce
2022 », la CSBFC consolide son rôle de leader en matière de
développement de la profession Employé-e-s de commerce CFC. Elle
anticipe les développements dans le monde du travail et les intègre
en temps opportun dans l’ordonnance sur la formation ainsi que
dans les plans de formation et les autres outils de travail. En outre,
elle associe les partenaires de la formation professionnelle à ses travaux.
À cette fin, elle a mis en place une organisation de projet et
chargé Ectaveo SA Zurich d’en assurer la direction. <
Informations sur le projet « Employé-e-s de commerce 2022 »
Vous trouverez de plus amples informations sur le site Internet de la
CSBFC (www.skkab.ch/fr/employe-e-s-de-commerce-2022).
Les métiers de l’automobile ont de l’avenir : l’UPSA participe à la réforme
« Employé-e-s de commerce 2022 » en sa qualité de membre de la Conférence
suisse des branches de formation et d’examens commerciales (CSBFC).
Brigitte Hostettler, responsable de branche à l’UPSA, se tient à votre
disposition pour toute question
(e-mail : brigitte.hostettler@agvs-upsa.ch, téléphone : 031 307 15 28).
AUTOINSIDE | Avril 201883

PROFESSION ET CARRIÈRE
UPSA Business Academy
AVRIL
AGVS-Didaktikmodule
Der Besuch dieser Weiterbildung ist
für alle Berufsbildner der technischen
Grundbildungen in den Betrieben, die
über keinen tertiären Abschluss verfügen,
bis Ende 2020 obligatorisch.
> > Modul «Lernende selektieren»:
11. April 2018, Bern
Fabi und Grenzgänger – diese
Lösungen haben wir für Sie!
Nach dem Besuch dieses Halbtagesseminars
verstehen Sie die möglichen
steuerlichen Nachteile, resultierend aus
der Fabi-Abstimmung für Mitarbeiter
mit Firmenfahrzeugen, und kennen die
diesbezüglich bestehenden Lösungsmöglichkeiten.
Zusätzlich wissen Sie
über die Situation für Grenzgänger und
Optimierungsmöglichkeiten Bescheid.
> > 24. April 2018, Bern
Grundlagen Flottenverkauf
Fahrzeugflotten in Unternehmen
zu bewirtschaften,
erfordert von den Verantwortlichen
umfassende Kenntnisse und Fähigkeiten.
Lernziele: Der Teilnehmende kennt den
Flottenmarkt und die Flottenbewirtschaftungsformen
und versteht die möglichen
Bedürfnisse der Flottenbesitzer.
Er ist nach dem Kursbesuch in der Lage,
eine auf Flottengesamtkosten basierende
Argumentation zu führen – weg von der
Rabattdiskussion hin zur Gesamtkostenoptimierung.
> > 25. April 2018, Bern
MAI
Elektroinstruktion für Hochvoltsysteme in
Elektro- und Hybridfahrzeugen
Dank des zweitägigen Kurses mit Electrosuisse
und dem AGVS werden die Absolventen
bereits heute auf sichere Voraussetzungen
für Arbeiten an der elektrischen
Anlage solcher Fahrzeuge geschult.
> > Mai 2018, Bern
Module didactique UPSA
Formation continue obligatoire pour
tous les formateurs professionnels
des formations initiales techniques en
entreprises, qui ne disposent pas d’un
diplôme tertiaire. Obligatoire jusqu’en
2020.
> > Cours « Sélectionner les personnes
en formation » : 4 mai 2018, Yverdon
MwSt.-Fortsetzungs- und -Vertiefungskurs:
Fit für die Neuerungen ab 2018
Der Fortsetzungs- und Vertiefungskurs
MwSt. soll bei den Teilnehmern die korrekte
Anwendung der MwSt. fördern. Anhand von
praxisbezogenen Fallbeispielen und im Dialog
mit dem Referenten kann das Wissen vertieft
werden. Voraussetzung ist der Grundkurs.
> > 15. Mai 2018, Winterthur
> > 19. September 2018, Bern
Occasionsmanagement
Für Automobilverkaufsberater,
Geschäftsführer und Inhaber: Der
Kurs behandelt die Ausstellung sowie
Präsentation von Occasionen und
beleuchtet den gesamten Eintauschprozess
vom Bestandsmana gement
von Occasionen über das Gewinnen
von CRM-Kunden, die Kundenbindung
bis hin zum Aufzeigen und Erarbeiten
dynamischer Preisstrategien anhand
von Beispielen auf den Internetplattformen.
> > 15. Mai 2018, Bern
Séminaire de gestion des occasions
Groupes cibles : propriétaires, directeurs,
vendeurs automobiles. Contenu :
exposition et présentation des occasions,
élaborer toute la procédure de
reprise, gestion des stocks de véhicules
d’occasions, montrer et élaborer une
stratégie tarifaire dynamique à l’aide
d’exemples sur les plates-formes
Internet, gagner et fidéliser les clients
de CRM.
> > 17 mai 2018 à Berne
84
Avril 2018 | AUTOINSIDE

PROFESSION ET CARRIÈRE
JUIN
Chefsache: Workshop
Mitarbeitergespräche
Wie laufen Mitarbeitergespräche bei
Ihnen ab? Wollen Sie diese noch effizienter
und erfolgreicher gestalten? Sind Sie als
Führungsverantwortliche dazu bereit, sich
intensiv mit der wirksamen Mitarbeiterentwicklung
auseinanderzusetzen? Dann sind
Sie in diesem Workshop genau richtig!
> > 7. Juni 2018, Bern
Steigerung der Produktivität und Rentabilität
im Aftersales-Geschäft
Am Ende dieses Kurses sind die Teilnehmer
in der Lage, mit den wichtigsten Kennzahlen
zu arbeiten und Massnahmen zur Steigerung
der Produktivität umzusetzen. Umsätze und
Erträge sollen durch mehr Effizienz und somit
verrechenbaren Stunden im Aftersales-
Geschäft erhöht werden. Zur Unterstützung
erhalten die Teilnehmer Checklisten, Beispiele
und ein einfaches Excel-Sheet zur Berechnung
und Überwachung der Kennzahlen.
> > 20. Juni 2018, Bern
Meine Wirkung als
Führungsverantwortliche/r
Sind Sie sich Ihrer Wirkung als Führungsperson
und Ihrer Rolle bewusst? Wie gehen
Sie mit aktuellen Herausforderungen
in Ihrem Team / mit Ihren Mitarbeitern
um? Wir alle wissen: Führung hat auch
ganz viel mit Kommunikation zu tun – das
können Sie lernen! Mit unserem praxisorientierten
Seminar sind Sie in der Lage, die
aktuellen Herausforderungen Ihrer Rolle als
Führungs kraft situativ korrekt und wirksam
ein zusetzen.
> > 21. Juni 2018, Bern
Videotraining im Autoverkauf – wie Sie
dieses praktisch und einfach umsetzen
Dieser Workshop ist speziell für die Automobilbranche
konzipiert. Im Fokus stehen
die Ideen zu Videos, deren Produktion und
Einsatz im Automobilverkauf.
> > 27. Juni 2018, Bern
AOÛT
MwSt.-Grundkurs
Der Grundkurs ist eine aktuelle, praxisnahe
Einführung in die Mehrwertsteuer im Automobilgewerbe
unter Anwendung von Fallbeispielen.
Der Tageskurs soll den Teilnehmern
einen Überblick über die Mehrwertsteuer verschaffen.
Es werden die wichtigsten Elemente
der MwSt. behandelt, damit in der Praxis die
korrekte Anwendung gesichert ist.
> > 22. August 2018, Bern
Basisseminar 2018 für
Automobilverkäufer/innen
Dauer: 10 Tage
Start: 13. August 2018, Bern
Automobil-Verkaufsberater/in mit eidgenössischem
Fachausweis
Der Lehrgang umfasst acht Module, die
einzeln abgeschlossen werden. Sind alle
erfolgreich bestanden, steht der Weg zum
eidgenössischen Fachausweis offen.
> > Start Lehrgang: 22. August 2018, Bern
Dauer: drei Semester, berufsbegleitend
SEPTEMBRE
Facebook, Xing, Twitter et WhatsApp
dans la vente automobile
L’atelier « Facebook, Xing, Twitter et Whats-
App dans la vente automobile » montre de
nouvelles possibilités pour utiliser ces différentes
plateformes afin de vendre encore
plus efficacement. Cet atelier est spécialement
conçu pour la branche automobile.
> > 10 septembre 2018, Paudex
NOVEMBRE
Facebook, Xing, Twitter und WhatsApp
im Autoverkauf
Der Workshop «Facebook, Xing, Twitter und
WhatsApp im Autoverkauf» zeigt neuartige
Möglichkeiten auf, wie Sie die verschiedenen
Plattformen einsetzen können, um noch
erfolgreicher zu verkaufen. Dieser Workshop
ist für die Automobilbranche konzipiert.
> > 26. November 2018, Winterthur
Instruction électrique pour les systèmes
haute tension dans les véhicules électriques
et hybrides
Les participants sont en mesure de créer des
conditions sûres pour les travaux sur le système
électrique de véhicules hybrides et électriques.
Ils peuvent réaliser et contrôler les travaux
sur la conduite d’alimentation du réseau.
> > prévu pour 2018, Berne
Diese und weitere interessante Themen
finden Sie online in der Business Academy.
Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres, dans
la Business Academy en ligne.
Die Kurse sind in der jeweiligen Kurssprache ausgeschrieben.
Les cours sont proposés dans
la langue correspondante. D’autres cours seront
proposés ultérieurement. Mise à jour sur
www.agvs-upsa.ch.
www.agvs-upsa.ch,
Rubrik : Berufsbildung/
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BBS C
AUTOINSIDE | Avril 201885

PROFESSION ET CARRIÈRE
Formation initiale et continue dans la branche
automobile : événements régionaux à venir
LEHRGANG FAHRZEUGRESTAURATOR
Fachrichtung Automobiltechnik
Fachrichtung Carrosseriespenglerei
Fachrichtung Carrosserielackierei
> > www.fahrzeugrestaurator.ch
AARGAU
Automobildiagnostiker
Informationsabend:
Mittwoch, 2. Mai 2018, 18 Uhr
Start: Mittwoch, 5. September 2018
Ort: Weiterbildungszentrum Lenzburg
> > www.wbzlenzburg.ch
Betriebswirt im Automobilgewerbe
Kursstart: 17. August 2018,
Ort: Handelsschule KV Aarau
> > www.hkvaarau.ch
BERN
Automobil-Verkaufsberater
Informationsanlass: 11. April 2018, 18 Uhr
Start Lehrgang: 22. August 2018
Ort: Mobilcity, Bern
> > www.agvs-upsa.ch
RocketAir Thun
27. und 28. April 2018
> > www.agvs-be.ch
Kartbahn-Event Roggwil
16. Mai 2018
> > www.agvs-be.ch
Automobildiagnostiker
Kursstart: Mittwoch, 15. August 2018
Ort: GIBB Bern
> > www.gibb.ch
FutureDay 2018
18. bis 22. Juni 2018
Ort: Berner Fachhochschule, Vauffelin
> > www.ti.bfh.ch/futureday
Betriebswirt im Automobilgewerbe
Kursstart: Freitag, 17. August 2018
Ort: GIBB Bern
> > www.gibb.ch
Automobil-Werkstattkoordinator
Kursstart: Freitag, 17. August 2018
Ort: GIBB Bern
> > www.gibb.ch
Workshops Berufswelt
Automobil & Transport
Kursstart: Mittwoch, 14. November 2018
Ort: Mobilcity, Bern
> > www.fokus-technik.ch
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
Automobildiagnostiker
Lehrgangsstart: 24. August 2018
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz,
Chur
> > www.ibw.ch
HORW
Automobildiagnostiker und
Automobil-Werkstattkoordinator
Start Vorbereitungskurs: August 2018
Ort: AGVS-Ausbildungszentrum Horw
> > www.agvs-zs.ch
ST. GALLEN
Automobildiagnostiker
Lehrgangsstart: August 2018;
neu mit Einführungstagen
Ort: AGVS-Ausbildungszentrum St. Gallen
Informationsabend: siehe Homepage
> > www.agvs-abz.ch
THURGAU
Automobildiagnostiker
Lehrgangsstart: August 2019
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum
Weinfelden
> > www.gbw.ch
86
Avril 2018 | AUTOINSIDE

PROFESSION ET CARRIÈRE
WINTERTHUR
Informationsanlass Weiterbildungen
im Automobilgewerbe
Dienstag, 12. Juni 2018, 19 Uhr
Ort: Schweizerische Technische Fachschule
Winterthur (STFW)
> > www.stfw.ch/info
Automobil-Verkaufsberater
Start Lehrgang: 21. August 2018
Ort: STFW
> > www.stfw.ch/aavb
Betriebswirt im Automobilgewerbe
Start Lehrgang: 22. August 2018
Ort: STFW
> > www.stfw.ch/abwa
Automobildiagnostiker
Automobil-Werkstattkoordinator
Start Lehrgang: 5./6. September 2018
Ort: STFW
> > www.stfw.ch/ad
> > www.stfw.ch/adwo
Kundendienstberater im Automobilgewerbe
Start Lehrgang: Januar 2019
Ort: STFW
> > www.stfw/akb
ZÜRICH
Informationsanlass Weiterbildungen
im Automobilgewerbe
Donnerstag, 19. April 2018, 18.30 Uhr
Ort: Technische Berufsschule Zürich (TBZ)
> > www.tbz.ch
Karriereabend
Donnerstag, 17. Mai 2018, 18.30 Uhr
Ort: TBZ
> > www.tbz.ch
Betriebswirt im Automobilgewerbe
Start: Montag, 20. August 2018
Ort: TBZ
> > www.tbz.ch
Automobildiagnostiker BP /
Automobil-Werkstattkoordinator BP
Start: Montag, 20. August 2018
Ort: TBZ
> > www.tbz.ch
Automobil-Werkstattkoordinator mit
Zertifikat AGVS
Start: 17. September 2018
Ort: TBZ
> > www.tbz.ch
ZUG
Lehrgang Automobildiagnostiker/-in mit
eidgenössischem Fachausweis
Lehrgangsstart: 26. Oktober 2018
Ort: Gewerblich-industrielles Bildungszentrum
Zug (GIBZ)
> > www.kursprogramm.info/ad
Informationsabende
29. Juni 2018, 18 Uhr, GIBZ
> > www.kursprogramm.info/ad-info
ROMANDIE
Brevet fédéral de conseiller de service
à la clientèle dans la branche automobile
Séance d’information : 18.4.2018, 18 h
Prochaine session : Printemps 2018
Localité : Centre Patronal de Paudex
> > www.romandieformation.ch
Brevet fédéral de conseiller de vente
en automobile
Prochaine session : 25.4.2018 – 27.11.2019
Localité : Centre Patronal de Paudex
> > www.romandieformation.ch
Brevet fédéral de coordinateur
d’atelier automobile UPSA
Prochaine session : 10. 9. 2018 – 30. 6. 2019
Localité : Centre Patronal de Paudex
> > www.romandieformation.ch
UPSA module didactique
« Selectionner les personnes en
formation », 4.5.2018
Localité : Centre de formation UPSA VD,
Yverdon
> > www.agvs-upsa.ch/fr/formation/
upsa-business-academy/upsamodules-didactiques
VALAIS
Diagnosticien d’automobiles
Prochain session : Automne 2018
Localité : École Professionnelle Technique et
des Métiers, Sion
> > www.formationcontinuevalais.ch
Coordinateur d’atelier automobile
Prochain session : Automne 2018
Localité : École Professionnelle Technique et
des Métiers, Sion
> > www.formationcontinuevalais.ch
Les sections nous informent
Pour une publication dans AUTOINSIDE,
envoyez-nous vos informations sur les
événements et formations à venir
dans la branche automobile à l’adresse
myfuture@agvs-upsa.ch.
Vous trouverez les informations relatives à toutes
les formations continues sur
www.agvs-upsa.ch/fr/
formation/formationprofessionnelle-superieure
Moins de tracas pour
les indépendants.
Demandez
une offre:
0848 820 820
L’assurance des chefs d’entreprise de la Suva offre une protection
financière unique en son genre aux personnes exerçant une activité
lucrative indépendante en cas de maladies professionnelles
et d’accidents du travail ou durant les loisirs. Les membres de
la famille travaillant dans l’entreprise sans percevoir de salaire soumis
à l’AVS peuvent également en bénéficier. Infos complémentaires:
www.suva.ch/chefsentreprise.
SuvaRisk_Gips_187x63_f_coa_0001 1 18.01.18 10:58
AUTOINSIDE | Avril 201887

GARAGES
A-Car-Engineering Gmbh
www.elexbo.ch
> Formation des apprentis au garage avec Elexbo, la boîte d’expérimentation électronique
pd. Le nouveau plan de formation
des apprentis s’appliquant
à compter d’août 2018 prévoit
davantage d’apprentissages « en
situation », c’est-à-dire au plus
près de la pratique. Comme on le
voit dans la vie de tous les jours,
la technologie devient plus complexe.
La boîte d’expérimentation électronique aide les
apprentis à mettre en pratique ce qu’ils apprennent à
l’école professionnelle.
L’électronique et l’informatique
requièrent que l’on consacre toujours
plus de temps au diagnostic.
La relève de la branche doit
donc être toujours mieux formée
dans ces domaines-là. Les écoles
professionnelles et les cours
interentreprises dispensent une
formation fondamentale.
Mais qu’en est-il de la
pratique en atelier ?
Les voitures modernes
possèdent des
câblages sophistiqués
et des connexions
réseau. S’exercer
directement sur un
véhicule devient de
plus en plus ardu.
C’est ici qu’Elexbo
intervient. Cette boîte
d’expérimentation
électronique a été
développée pour
la formation des apprentis en
entreprise par Carlo Calcagni,
enseignant d’école professionnelle,
avec des garages. Elle
soutient les élèves, de l’assistant
au diagnosticien d’automobiles,
dans leur apprentissage de
l’électrique et de l’électronique.
La boîte est constituée de 39 éléments,
de câbles de laboratoire
et d’un cours articulé autour de
quatre thèmes. L’« électrotechnique
» permet aux apprentis
de 1 re année de se familiariser
avec les bases dans ce domaine.
L’« électronique » se penche sur
les diodes, les transistors ou
encore le NE555, et permet aux
élèves de 2 e année d’approfondir
et de consolider leurs connaissances
en électronique.
Les apprentis des niveaux
supérieurs peuvent, grâce au
thème « répétition », s’entraîner
dans les domaines déjà traités et
tester des solutions. L’exercice
s’avère particulièrement fructueux
lorsque des apprentis de
différentes années discutent en
groupe des 80 connexions électriques.
Il est possible d’emprunter
gratuitement la boîte pour
l’essayer pendant quatre mois.
Que diriez-vous de permettre
à vos apprentis de s’entraîner
sur Elexbo lors d’une exposition
automobile, par exemple ? Les
parents et les apprentis potentiels
auraient à coup sûr une
bonne image des entreprises leur
permettant d’observer de près le
savoir-faire automobile avec une
boîte d’expérimentation Elexbo.
Elexbo peut être empruntée
gratuitement pour quatre mois.
Les demandes sont à adresser par
e-mail à ccalcagni@bluewin.ch. <
Rema Tip Top Vulc-Material AG
www.rema-tiptop.ch
> Profiler Axone : diagnostic et technique de contrôle de haut niveau
pd. La technique de
contrôle et le diagnostic sont
des domaines qui gagnent en
importance. Or, pour les petits
garages, parvenir à tenir tête
aux grandes chaînes dans ce
domaine n’est pas une mince
affaire. Les frais d’acquisition
et l’installation complexe des
appareils font souvent peur aux
spécialistes des pneus. C’est
consciente de cette situation
que l’entreprise Rema Tip
Top a lancé la plate-forme de
diagnostic Profiler Axone S,
qui cible l’importance croissante
de l’électronique dans
les véhicules. Car il est vrai
qu’aujourd’hui, les appareils de
commande entrent vite en jeu,
y compris lorsqu’on change des
pneus, notamment pour régler le
parallélisme.
Les garagistes souhaitant
étendre leur offre de services
à d’autres composants du
véhicule ne peuvent pas se
passer d’appareils de diagnostic
électroniques adaptés. L’outil
de diagnostic modulaire Profiler
Axone S ne fait pas qu’aider les
ateliers et les vendeurs de pneus
à vérifier la pression de ceux-ci.
Sous la forme d’une plate-forme
intégrée, il permet de faire un
diagnostic sur bien d’autres
éléments comme le châssis, les
freins, la climatisation, le chauffage,
la batterie, l’éclairage, des
pièces du moteur, la direction et
le tableau de bord.
Les fonctions d’identification
des défauts et de « service
reset » peuvent tout à fait être
utilisées à des fins d’inspection,
tout comme le recalibrage
des capteurs, nécessaire par
exemple après l’alignement
des roues. Pour chaque type
d’activité, une interface est disponible,
qui peut être connectée
sans fil à l’appareil. TPS sert
d’antenne radio pour les systèmes
de contrôle de la pression
des pneus, et le Navigator nano
S interface établit la communication
sans fil avec le diagnostic
embarqué.
Le module logiciel Fast-Fit
pour les travaux relevant de
l’entretien courant et spécifique
et pour le diagnostic complet
du véhicule est adapté aux
différents besoins.
La version Profiler Axone S
Plus avec diagnostic complet
rend le travail encore plus
facile : le scan de code d’erreur
automatique permet de lire l’un
après l’autre tous les appareils
de commande du véhicule puis
d’attribuer les erreurs. <
88
Avril 2018 | AUTOINSIDE

GARAGES
BASF Coatings Services AG
www.basf.ch
> Rapide, simple et sûr : c’est PK 600, le nouveau nettoyant universel pour plastiques de R-M
pd. Les carrossiers doivent plastique de manière optimale, gamme de nettoyants de R-M. Ces systèmes permettent
de plus en plus réparer des ne serait-ce qu’en termes d’adhérence.
BASF commercialise sous la de respecter tous les principes
pièces en plastique. Le
Au final, une seule marque R-M une vaste gamme légaux en matière de réduction
nettoyant universel à base de étape de nettoyage suffit. Les de peintures destinées aux des solvants sans pour autant
solvants PK 600 a été spécialement
processus Prep’Art ont été réparations automobiles. renoncer aux qualités de
conçu pour cette tâche. adaptés en conséquence et
L’objectif est d’obtenir peintures à base de solvants,
Avec lui, tout est plus simple facilitent encore plus la réparation
des peintures de type high comme par exemple l’appa-
et rapide car les étapes du
des pièces en plastique. solid éco-efficaces, en phase rence et la résistance. Grâce à
travail sont optimisées dans le PK 600 fait la démonstration aqueuse et à teneur élevée en son offre complète de services,
processus Prep’Art, qui permet de ses talents dans la nouvelle
matières solides.
l’entreprise soutient ses
non seulement de gagner du
procédure « R-M Bumper
clients dans ce secteur. R-M
temps, mais aussi de gagner en Repair Process ».
Automotive Refinish Paints
sécurité dans l’atelier.
Avec le nettoyant universel
est homologué par la plupart
Dans le processus Prep’Art,
pour plastiques PK 600 de
des principaux constructeurs
le PK 600 entre en scène dès la R-M, les ateliers gagnent du
automobiles pour la réparation
phase de prétraitement. Qu’il temps et sont plus rentables.
après-vente et choisi par les
s’agisse de pièces en plastique Les professionnels peuvent
plus prestigieuses entreprises
neuves ou endommagées à désormais effectuer des réparations
automobiles internationales pour
réparer, il fallait jusque-là,
encore plus facilement
son expertise de la couleur. <
dans un premier temps, utiliser et plus rapidement avec un
différents nettoyants l’un résultat parfait - spécialement
après l’autre. Le PK 600 peut sur les pièces en plastique.
être utilisé seul dès cette Le PK 600 est donc un complément
étape : il prépare les pièces en
incontournable de la
André Koch SA
www.andrekoch.ch / www.repanetsuisse.ch
> Genius XS pour un mesurage simple et astucieux des nuances
pd. André Koch SA, le
leader suisse de la fourniture
de peintures de réparation
avec les marques Standox,
Lesonal et DeBeer, présente
une nouveauté : avec son
nouveau spectrophotomètre
Genius XS, la marque Standox
propose un outil professionnel
de recherche numérique des
teintes. Très maniable, l’appareil
est équipé d’une technologie
de mesure ultramoderne,
qui permet de déterminer
rapidement et avec précision
la nuance qui convient pour
réparer une voiture sans avoir
à éplucher toute la documentation
spécialisée ni à faire de
longues recherches concernant
la teinte.
Grâce à la technologie LED
avancée et au système des
trois angles de mesure, le
nouveau Genius XS identifie
aussi bien les teintes unies
que celles à effet. Pour cela,
l’appareil est placé contre la
carrosserie préalablement
nettoyée, près du dégât de
peinture. La nuance est mesurée
en quelques secondes.
Un affichage LED et un signal
sonore indiquent le statut
actuel. Grâce à son utilisation
simple et à sa manipulation
flexible, le Genius XS convient
aussi bien aux véhicules de
tourisme ou utilitaires qu’aux
objets industriels peints.
Le spectrophotomètre Standox
est muni d’un grand écran
tactile avec un menu clair. Le
câble micro-USB permet de
transférer directement les
données vers le logiciel de recherche
de teintes Standowin
iQ. Le mesurage est affiné
avec plus de 200 000 formules
de teintes et optimisé, le cas
échéant, avant l’affichage de la
formule de mélange définitive.
L’utilisation du logiciel
en ligne ou le téléchargement
régulier des mises à
jour permettent d’accéder
aux informations les plus
récentes sur les teintes des
constructeurs automobiles.
Les formules utilisées pour
les mélanges peuvent être
enregistrées localement ou
en ligne. Grâce à la technique
de mesure numérique précise
et aux formules de peinture
actualisées, les avantages par
rapport à la documentation
des teintes classiques sont
indiscutables. <
Le nouveau Genius XS pour un mesurage simple et astucieux des nuances.
AUTOINSIDE | Avril 201889

GARAGES
Mewa Textil-Management
www.mewa.ch/fr
> Tapis de sol Mewa : la saleté reste ainsi à l’extérieur
pd. Une partie importante de fastidieux et onéreux et une
la saleté est amenée à l’intérieur forte réduction des produits de
d’un bâtiment uniquement avec nettoyage et de la consommation
les chaussures des visiteurs d’eau.
et des employés. De l’entrée Le tapis de sol de Mewa
principale aux locaux de vente, convient à chaque saison et est
à l’atelier ou aux bureaux, ou de disponible dans des couleurs
l’entrée de l’hôtel au lobby. Éviter discrètes et des dimensions
la saleté dans les bâtiments pratiques. Il s’harmonise avec
n’est cependant qu’un aspect les styles intérieurs les plus
de l’utilisation d’un tapis, car les divers et est recommandé pour
tapis de sol remplissent d’autres les entrées d’entreprise, les
exigences. Grâce à un revêtement
halls de réception, les locaux de
spécial sur la face arrière, vente ou les cages d’escalier.
ils réduisent aussi bien le danger Le tapis-brosse avec ses fibres
de glissade que la formation de spéciales affiche ses avantages
plis et diminuent les sollicitations tout particulièrement dans la
des sols. Relevons, au passage, retenue du gros de la saleté
l’un des effets des tapis de sol : (notamment à la saison d’hiver,
moins de cycles de nettoyage quand les chaussures transportent
de la boue, de la neige
et des résidus de sel de déneigement).
Les tapis absorbants
doivent être lavés régulièrement,
sans quoi ils perdent de leur
efficacité. Nombre d’entreprises
bénéficient en l’occurrence du
full service et des avantages
du système de réutilisation de
Mewa consistant à fournir, collecter,
laver et livrer à nouveau.
En toute simplicité et sans frais
d’acquisition. Et s’il arrivait qu’un
tapis soit endommagé, il est aussitôt
remplacé par un nouveau.
Le lavage des tapis de sol MEWA
est effectué d’après le système
de gestion de l’environnement
certifié DIN EN ISO 14001. <
Chez Mewa, les tapis de sol et les tapisbrosses
sont disponibles en location
(collecte, lavage et livraison inclus). Ainsi,
le tapis en place est toujours propre.
KW Automotive / KW Suspensions
www.st-suspensions.ch
> Suspension à corps fileté ST XA pour la Toyota C-HR et ressorts ST pour plus de 1000 applications
pd. La demande de Sport
Utility Vehicles ne tarit pas. De
plus en plus de SUV sont même
proposés dans la catégorie
compacte. KW Automotive
développe des suspensions
renforcées pour ces véhicules.
La suspension à corps fileté
ST XA est dès à présent disponible
pour la Toyota C-HR. La
suspension à corps fileté ST XA
munie d’amortisseurs réglables
permet un surbaissement validé
pouvant atteindre 60 mm dans le
cadre de l’expertise. L’inclinaison
latérale du SUV compact est
réduite grâce à la suspension à
corps fileté ST vendue au prix de
1425 francs. Ceux qui achètent
une suspension à corps fileté ST
d’ici le 31 mai 2018 se verront
rembourser 20 francs par ST
(davantage d’informations sur
www.st-suspensions.ch/cashback).
ST Suspensions développe de
nouveaux ressorts de surbaissement
en qualité première
monte pour de plus en plus de
véhicules. Les constantes de
raideur des ressorts sportifs de
ST Suspensions sont en parfaite
harmonie avec les amortisseurs
de série. À titre d’exemple, des
ressorts permettant un surbaissement
validé de 20 mm aux
deux essieux ont été conçus
pour l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio
(type 952).
Les ressorts sont également
disponibles pour les modèles
Giulia « plus dociles » équipés de
la propulsion arrière ou d’une
transmission intégrale. Associés
au poids du véhicule, à la
charge des roues et au niveau
du surbaissement envisagé, les
ressorts sportifs ST Suspensions
ont un effet significatif sur le
comportement d’armement et
de détente des amortisseurs
de série. Les ressorts sportifs
ST Suspensions en acier au
silicium chromé supportent non
seulement le poids du véhicule,
mais ils garantissent également
un plaisir de conduire direct
grâce aux constantes de raideur
coordonnées des ressorts, même
sur des voitures de sport telles
que la BMW X2. La gamme de
ressorts ST recouvre d’ores et
déjà plus de 1000 applications.
Des ressorts sont même disponibles
pour la Chevrolet Camaro
VI de dernière génération. <
depuis
1964
CORTELLINI &
MARCHAND AG
Le plus complet des services de
réparation de boîtiers
électroniques pour auto
de Cortellini & Marchand AG
www.auto-steuergeraete.ch
061312 40 40
Rheinfelderstrass 6, 4127 Birsfelden
Vous cherchez, nous trouvons –
Votre service de recherche pour
pièces automobiles d’occasion
www.gebrauchte-fahrzeugteile.ch
90
Avril 2018 | AUTOINSIDE

GARAGES
Max Urech AG
www.max-urech.ch
> Désormais trois sites en Suisse
pd. Les sociétés sœurs Max
Urech AG et Eisenring Lyss AG
proposent depuis plusieurs
décennies des solutions logistiques
tout-en-un parallèlement
à un service de premier ordre
et à des chariots élévateurs de
qualité. Le 1 er février 2018, les
deux entreprises ont fusionné
et leur nouvelle raison sociale
est désormais Max Urech AG.
Grâce à ce regroupement, les
clients bénéficient de nombreux
avantages, tels qu’un
assortiment plus large et des
compétences spécialisées
dans le domaine des chariots
élévateurs, neufs, d’occasion ou
de location, ainsi que des produits
et accessoires connexes.
L’équipe de techniciens de service
s’est elle aussi agrandie, et
la clientèle peut ainsi bénéficier
d’une qualité de service encore
meilleure dans toute la Suisse,
car plus rapide et économique.
Vous trouverez la société
Max Urech AG sur les sites
de Dintikon, Lyss et Éclépens
ou sur Internet à l’adresse
www.max-urech.ch. Sur plus
de 3000 mètres carrés, les
clients ont le choix parmi plus
de 300 variantes d’appareils
d’occasion. Des chariots
élévateurs de location adaptés
Le site de Max-Urech à Dintikon.
au bon usage sont également
disponibles au 0840 40 10 10. De
plus, Max Urech AG propose
le plus grand choix de pièces
détachées de Suisse, avec plus
de 30 000 articles en stock. <
APERÇU D’AUTOINSIDE 5 – MAI 2018
La prochaine édition paraîtra le 2 mai 2018 et portera sur les thèmes suivants :
De l’importance de la formation
Seuls ceux qui se tiennent informés des évolutions
techniques et des nouvelles exigences des
clients resteront compétitifs et capables d’affronter
le marché. Un aperçu de la formation initiale
et continue dans la branche automobile suisse.
Accessoires auto / tuning
Les marges en baisse et l’allongement des intervalles
de maintenance ont un effet délétère sur le
résultat économique des garages. La vente et le
montage d’accessoires automobiles et de tuning
permettent de faire des affaires supplémentaires.
Protéger les gros investissements
L’UPSA observe comment les concessionnaires
s’y retrouvent indépendamment des
importateurs. Deux garagistes expliquent
comment ils s’y prennent avec les lignes
directrices pour concessionnaires.
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse
91 e année, 11 numéros en allemand et en français
Tirage septembre 2017 certifié REMP : 12 289 exemplaires dont 9172 en allemand et 3117 en français
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
www.agvs-upsa.ch
Éditions
AUTOINSIDE
Wölflistrasse 5, case postale 64
CH-3000 Berne 22
Téléphone : +41 (0)31 307 15 15
verlag@agvs-upsa.ch, www.autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
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Numéro à l’unité
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Téléphone : +41 (0)31 307 15 15
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Rédaction
Supports médiatiques de l’UPSA
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Rédaction : Tatjana Kistler (tki, rédactrice
mobilité en chef), Sandro Compagno (sco,
responsable Gestion du contenu), Reinhard
Kronenberg (kro, responsable Journalisme),
Sascha Rhyner (srh, rédacteur mobilité),
Jean-Pierre Pasche (jpp, correspondant
Suisse romande), Bruno Sinzig (si, domaine
spécial Formation), Raoul Studer (rst,
domaine spécial Politique)
Autres articles de : Andreas Senger, Harry
Pfister, Brigitte Hostettler.
Conception : Robert Knopf, Christoph Pfister
Commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
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Portable : +41 (0) 79 256 29 23
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Téléphone : +41 (0)58 344 97 44
michael.rottmeier@galledia.ch
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AUTOINSIDE | Avril 201891

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accessoires