AUTOINSIDE Édition 12 – Décembre 2023

ÉDITION 12 – DÉCEMBRE 2023
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé de la branche automobile suisse
Succession
Le lâcher-prise comme recette du
succès sur la voie de l’avenir
Pages 10 à 12
Focus: lubrifiants
En visite dans le
laboratoire du fabricant
d’additifs Liqui Moly
Pages 22 à 24
Transport-CH
Le Conseil fédéral sur le stand
de l’UPSA et une première
féminine aux WorldSkills
Pages 34 à 41
Formation
Beaucoup d’informations
et une surprise de yodel au
32 e séminaire féminin
Pages 66 à 67

Merci de tout cœur
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Décembre 2023
AUTOINSIDE | Édition 12
Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
Journée des garages suisses
8 De précieux apports sur les prestations
innovantes et la relève
44 Des signaux positifs dans les perspectives
conjoncturelles 2023 du BAK
46 Ce qui attend les visiteurs des
Autotechnik Days en mars 2024
48 Auto Zürich a suscité des émotions
51 Module complémentaire E-Mobiliy
de Bosch
Focus : gestion d’entreprise
10 Transmission d’entreprise : la recette
du succès de F. + CH. Müller AG
14 Markus Ming, l’expert en succession,
donne des conseils exclusifs
16 Sur la route du succès : pourquoi
Abt Automobile AG mise sur les
médias sociaux
18 Réparer au lieu de remplacer n’aide pas
seulement l’environnement
20 Enfin un bureau sans papier grâce à une
GED parfaite
Focus : lubrifiant
22 Liqui Moly : un coup d’œil en coulisses
26 Produits pour le monde des véhicules
anciens
28 D’où vient le nom Fripoo
Technique & environnement
30 Focus technique : les transmissions
alternatives ont le vent en poupe
Formation
54 Soixante nouveaux excellents professionnels
pour la branche automobile
58 Daniel Rindlisbacher prend la
présidence des conseillers de service
60 La sécurité clouée au mur
64 Vive le projet de dynamique de conduite
66 Voix du 32 e séminaire féminin
68 Événements régionaux
70 Académie des affaires
Association & sections
71 Abonnements AUTOINSIDE pour les
collaborateurs
72 Rencontre des 4 pays Bolzano 2023
74 Des projets participatifs pour les jeunes
75 Rétrospective de la 30 e édition du Salon
de la voiture d’occasion de Genève
76 Garages
Bosch FILTRE + Pro
Nous créons un air de
qualité. Même en hiver.
Le FILTRE + pro de Bosch agit
efficacement contre les virus,
moisissures, les bactéries, les
poussières fines et neutralise
les allergènes ainsi que les
gaz nocifs.
Commerce & service après-vente
34 Le rendez-vous de la branche :
la grande rétrospective de Berne
42 Tout sur la stratégie multimarque
lumineuse de Derendinger pour l’huile
78 Produits & prestations
82 Aperçu & impressum
AUTOINSIDE | Décembre 2023
www.Bosch-Garagenwelt.ch

Ausgabe 16/2023
Ausgabe 8/2023
Ausgabe 6/2023
Ausgabe 4/2023
Ausgabe 4/2023
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AVANT-PROPOS
Un œil qui rit et
un œil qui pleure
Chère lectrice, cher lecteur,
Et voilà qu’une nouvelle année s’est déjà écoulée. Le début de la période de
l’Avent est un bon moment pour regarder en arrière, mais aussi en avant.
Avec un œil qui rit et un œil qui pleure. Oui, en 2023, la branche automobile
est repartie à la hausse. Enfin, par rapport à l’année précédente, on a immatriculé
– à fin septembre – 12 % de voitures neuves en plus, selon BAK
Economics. Mais il y a un hic à cette comparaison : en 2022, il n’y a jamais
eu aussi peu de nouvelles immatriculations depuis 1990. En 2024,
le nombre de voitures neuves devrait certes continuer à augmenter, mais
le niveau d’avant la crise ne sera probablement pas retrouvé avant quelques
années. Vous voyez : j’écris ces lignes avec un œil qui rit et un œil qui pleure.
L’année prochaine sera également placée sous le signe des opportunités et
des défis : les voitures d’occasion devraient devenir moins chères, l’arrivée de
plusieurs constructeurs automobiles chinois sur le marché européen pourrait
faire chuter les prix. D’un autre côté, le modèle d’agence obligera plus d’une
garagiste et plus d’un garagiste à changer sa façon de penser, et puis il y a aussi
des thèmes comme le manque de personnel qualifié, l’inflation, la numérisation
ou l’infrastructure électronique à maîtriser. Il y a beaucoup à faire, mais je
suis convaincu que nous relèverons ces défis ensemble – nous sommes à l’aube
de l’une des périodes les plus passionnantes de notre secteur. Pour finir, je vous
souhaite une bonne période de l’Avent et un joyeux Noël, que vous passerez je
l’espère avec un œil qui rit et sans œil qui pleure.
Nous restons à l’écoute – et vous tenons au courant.
Meilleures salutations,
Thomas Hurter
Président central
L’app ultime
pour les garages
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EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Roswitha Brunner à la SMG
Le 1 er novembre 2023, Roswitha
Brunner a pris la direction de la Communication
externe de SMG Swiss
Marketplace Group. Dans le cadre de
ses fonctions, elle est responsable du
développement de la Communication
stratégique et des Affaires publiques
de cette entreprise numérique suisse
innovante qui dispose d’un vaste
réseau de places de marché en ligne
(Immoscout24, Homegate, Immostreet.ch,
Home.ch, Publimmo,
Acheter- Louer.ch, Auto scout24,
Motoscout24, Car For You, Anibis.ch,
Tutti.ch, Ricardo et Financescout24).
Elle est en outre porte-parole des médias
pour les thèmes du groupe SMG.
Roswitha Brunner, responsable de
la Communication externe de SMG
Swiss Marketplace Group. Photo :
SMG
Médaille d’or pour Autoneum
Autoneum Holding AG a reçu la
médaille d’or du rating de durabilité
2023 d’Ecovadis. L’équipementier
automobile fait ainsi partie des cinq
meilleurs pour cent des entreprises
évaluées. Après une médaille
d’argent l’année dernière, l’entreprise
a encore amélioré l’évaluation globale
de ses performances en matière
de développement durable dans les
quatre catégories environnement,
droits du travail et droits de l’homme,
éthique et approvisionnement
durable.
Ensemble vers l’avenir : Stefan Bättig, directeur des ventes de Fabag, et Andreas
Krucker, directeur des ventes de Mobas. Photo : Mobas
Mobas AG et Fabag AG : l’union fait la force
Les constructeurs de véhicules Mobas AG et Fabag AG fusionnent au 1 er janvier
2024 et préparent l’avenir avec une nouvelle organisation, une présentation
commune et des interlocuteurs qui ont fait leurs preuves. Avec cette nouvelle
organisation, Mobas AG se positionne comme un constructeur de véhicules
disposant d’un excellent réseau dans toute la Suisse. L’offre et la diversité des
produits des deux constructeurs automobiles seront maintenues. De nouvelles
structures et des processus optimisés contribueront à offrir une qualité maximale
et un service optimal. « Notre objectif premier est de continuer à renforcer
notre position sur le marché en tant que constructeur automobile suisse indépendant
et important », déclare Bruno Jäger, président du conseil d’administration.
Cette fusion s’accompagne d’une nouvelle image de marque moderne.
Le groupe Laemmle poursuit sa croissance
Depuis le 1 er novembre, après Laemmle Chemicals AG et Fripoo Produkte AG de
Grüningen (ZH), Amstutz Produkte AG d’Eschenbach (LU) fait également partie
du groupe Laemmle (anciennement Panolin) de Madetswil (ZH). L’entreprise
familiale Laemmle reprend l’ancienne entreprise familiale Amstutz dans le
cadre d’une succession. Le portefeuille d’Amstutz comprend des produits et des
appareils de nettoyage chimico-techniques et complète ainsi parfaitement la
gamme de produits de Laemmle Chemicals et Fripoo. Adrian Amstutz jun. reste
chez Amstutz, le directeur est désormais Daniel Zimmermann.
De gauche à droite : Edith Amstutz-Schwegler, Adrian Amstutz, Adrian Amstutz
jun., Sarah Mohr-Lämmle, Christian Lämmle, Silvan Lämmle. Photo : Laemmle
Chemicals
Axalta reprend André Koch
Le fabricant américain de peintures
Axalta et le fournisseur suisse de
peintures André Koch d’Urdorf (ZH)
se rapprochent. Axalta, l’entreprise
américaine de revêtements et de
peintures pour une large gamme
d’applications industrielles et de
véhicules, ainsi que le spécialiste
des systèmes de préparation de
surface et de revêtement pour les
ateliers de carrosserie du monde
entier, a publié comme d’habitude
ses résultats trimestriels le 1 er novembre.
Axalta a annoncé qu’elle
Axalta et le fournisseur suisse de
vernis André Koch d’Urdorf (ZH) se
rapprochent.
avait clôturé le troisième trimestre
avec une trésorerie de 606 millions
de dollars et des liquidités totales
de 1,1 milliard de dollars. Le rapport
indiquait également qu’Axalta avait
racheté André Koch AG, un distributeur
de longue date en Suisse,
après la clôture du trimestre. Enzo
Santarsiero, CEO d’André Koch, a
déclaré aux médias que la nouvelle
structure de l’actionnariat n’avait
pas d’impact sur la direction du
fournisseur de vernis d’Urdorf et
qu’il continuait d’agir en tant que
CEO, Myriam Mele restant CFO et
Volker Wistorf directeur technique,
mais que des représentants d’Axalta
Coatings siégeraient désormais
au conseil d’administration d’André
Koch. Axalta Coating Systems
Suisse, avec son directeur Thomas
Nussbaum et son équipe, travaille
toujours depuis Pratteln (BL).
LE CONCEPT DE GARAGE
SYMPATHIQUE DE VOTRE ESA.

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Hartmut Wagner, PDG de Nextlane.
Photo : Nextlane
Nouveau PDG pour Nextlane
Nextlane (anciennement Imaweb),
le leader européen des solutions
logicielles pour la distribution
automobile, a nommé Hartmut
Wagner au poste de CEO à partir
du 1 er novembre. Il remplace Julian
Ciccalè, qui passe au conseil
d’administration. Avec un palmarès
avéré dans la gestion d’entreprises
en phase de transformation et d’expansion,
Hartmut Wagner s’inscrit
parfaitement dans les objectifs
stratégiques de Nextlane. Sous la
direction de Hartmut Wagner, Nextlane
continuera à se concentrer sur
la fourniture de solutions logicielles
avancées d’IA et de cloud computing
qui aident les concessionnaires
et les constructeurs automobiles,
améliorent l’expérience client et
augmentent le succès commercial,
selon le communiqué officiel.
Axa rachète Carnet
Axa Suisse reprend le gestionnaire
de flotte suisse Carnet et envisage
d’intégrer progressivement la PME
dans sa fi iale Axa Mobility Services
AG (AMS). Avec sa marque Upto,
AMS propose à ses clients des
solutions de mobilité modernes,
complètes et confortables. À l’avenir,
AMS offrira un mélange idéal d’expérience
de longue date et de savoir-faire
numérique. Pour l’instant,
rien ne change pour les collaborateurs
des entreprises. Les employés
seront maintenus et le site de Carnet
à Schlieren restera en place jusqu’à
nouvel ordre. La transaction devrait
être finalisée dans les prochains
mois, sous réserve de l’obtention des
autorisations réglementaires et de
la satisfaction d’autres conditions de
réalisation.
Photo : Axa
Pirelli Tyre (Suisse) SA veut redéfinir le paysage de la vente de pneus avec le
concept de commerce de détail Pirelli Centre. Photo : Pirelli
Pirelli avec un concept innovant
Pirelli Tyre (Suisse) SA veut redéfinir le paysage de la vente de pneus
avec le concept de commerce de détail Pirelli Centre. Il devrait être
lancé en janvier et, dans un premier temps, plus de 50 centres Pirelli
rejoindront le réseau. Pirelli Centre comprend un système de partenariat
graduel avec quatre niveaux : Bronze, Silver, Gold et Platinum ; la
progression des détaillants est liée à leurs performances. Chaque niveau
propose un catalogue de services sur mesure, axé sur le marketing, les
services numériques et le développement commercial, qui permet aux
détaillants indépendants de s’imposer sur un marché très concurrentiel.
Les prestations comprennent une offre marketing complète et, en
exclusivité, les partenaires Pirelli Centre ont la possibilité d’adhérer au
réseau B2Fleet+ et de facturer ainsi les véhicules des sociétés de leasing
et des flottes autogérées. Avec le Tyreclub+ récemment renouvelé,
tous les partenaires disposent en outre d’une plate-forme de commande
pour les pneus Pirelli. Le concept est basé sur un contrat commercial non
exclusif qui donne aux détaillants la liberté de travailler avec plusieurs
partenaires. De plus l’accord a une durée flexible.
Nouveaux membres
En septembre et octobre, l’UPSA
a accueilli 14 nouveaux membres
représentant un total de 61
collaborateurs. Nous souhaitons la
bienvenue aux nouvelles entreprises
membres.
Sections d’Argovie
▪ UG Upgrade Garage GmbH,
Laufenburg
Sections de Berne
▪ Pneu In AG, Wimmis
▪ Garage Privet, Murzelen
Sections des Grisons
▪ Auto Piz Mitgel GmbH, Savognin
Sections du canton de Soleure
▪ Garage Matthias Bussmann
GmbH, Oensingen
Sections de Saint-Gall,
d’Appenzell et de la Principauté de
Liechtenstein
▪ P. Schönenberger AG, Wattwil
▪ Erlengarage GmbH, Sennwald
Sections de Zurich
▪ Daim Garage Anastasios
Daimas, Neftenbach
▪ Usine de wagons Steiner,
Laupen
▪ Garage Fässler-Performance,
Turbenthal
▪ 58’Act GmbH, Wetzikon
▪ Garage Isler GmbH, Kloten
▪ Mercedes-Benz Automobil AG,
Adliswil
▪ Garage Füglistaler AG, Adliswil

JOURNÉE DES GARAGES SUISSES
L’UPSA à la Journée des garages suisses
Il s’agit de l’avenir
La Journée des garages suisses 2024 montre aux membres de lPSA comment l’association les accompagne
vers l’avenir : d’une part avec des prestations innovantes et d’autre part avec des inputs sur la manière d’attirer
et de retenir la relève. Sascha Rhyner
Olivier Maeder, direction
de l’UPSA, Chef du
service Formation.
Photos : médias de l’UPSA
« Notre enquête annuelle
auprès des jeunes en fin
d’apprentissage montre
à nouveau l’importance
du stage d’orientation
comme critère le plus
important pour le choix
d’une profession. »
Olivier Maeder, direction de l’UPSA,
Chef du service Formation
Le thème de la pénurie de main-d’œuvre
qualifiée est omniprésent en Suisse. Si l’on
saisit ce terme dans la base de données suisse
des médias (SMD), celle-ci répertorie près de
23 000 résultats pour les douze derniers mois.
Cela représente en moyenne 62 articles par
jour dans les médias suisses alémaniques qui
contiennent « pénurie de main-d’œuvre qualifiée
». Il n’est donc pas étonnant que ce thème
figure en bonne place dans le baromètre des
préoccupations des garagistes, comme l’explique
Markus Aegerter, direction de l’UPSA
et Chef du service Représentation de branche.
La question se pose donc de savoir comment
attirer les talents vers les métiers de l’automobile
et comment conserver les bons spécialistes
dans la branche « Notre enquête annuelle
auprès des jeunes en fin d’apprentissage
montre à nouveau l’importance du stage
d’orientation en tant que critère le plus important
pour le choix d’une profession », déclare
Olivier Maeder, direction de l’UPSA et Chef
du service Formation. « Pour que les journées
de stage soient variées et instructives, nous
recommandons d’utiliser le journal de découverte
de l’UPSA ». L’enquête a également révélé
que l’ambiance de travail et l’équipe sont des
critères décisifs dans le choix de l’entreprise
formatrice. Dans le cadre de la Journée des
garages suisses 2024, placée sous la devise
« L’innovation et gagages,une belle rencontre »,
des professionnels de la relève proche des
métiers de l’automobile qui ont réussi se produisent
avec O. Maeder sur la scène du Kursaal.
« Nous voulons ainsi montrer que nous,
les aînés, sommes intéressés par l’écoute de la
main-d’œuvre juvénile. Et nous aimerions savoir
ce qui importe aux jeunes dans le monde
du travail, afin que nous puissions nous y
adapter par notre comportement », déclare
O. Maeder en se projetant déjà au 16 janvier
2024. Ce n’est qu’en comprenant les besoins des
jeunes et en y répondant que l’on pourra réussir
à recruter des talents, et à les garder. « Les
participants doivent en outre se convaincre
que cette génération n’est pas pire que les précédentes,
même si elle fonctionne peut-être un
peu différemment », souhaite O. Maeder.
Pour attirer l’attention des jeunes sur les métiers
de l’automobile en général, l’UPSA est
active : « Dans le marketing numérique de la
relève, il s’agit actuellement de campagnes sur
nos canaux de médias sociaux dédiés aux métiers
de l’automobile, notamment sur TikTok et
Instagram », explique Olivier Maeder. « Nous
optimisons en permanence le site web des métiers
de l’automobile pour qu’il soit mieux référencé
par les moteurs de recherche et nous
faisons des campagnes GoogleAds saisonnières
pour attirer l’attention sur nos métiers ».
Grâce au nouveau format « Les métiers de l’automobile
en direct ! », les métiers de l’automo-
8
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

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JOURNÉE DES GARAGES SUISSES
Markus Aegerter, direction
de l’UPSA, Chef du service
Représentation de branche,
se projette dans l’avenir de la
branche automobile.
« L’effondrement des ventes
de voitures neuves, en
particulier électriques, ainsi
que l’incertitude concernant
des systèmes d’agences
figurent en bonne place sur
le baromètre des préoccupations,
et nous voulons,
en tant qu’association,
soutenir nos membres dans
ces domaines. »
Markus Aegerter, direction de l’UPSA,
Chef du service Représentation de branche
bile sont régulièrement mis en avant dans les
cours d’orientation professionnelle avec des vidéos
informatives. Et maintenant aussi sur la
grande scène : Fabio Bossart, Noah Frey, Florent
Lacilla et Sophie Schumacher, tous mécatroniciens
d’automobiles ou mécatroniciennes de
véhicules utilitaires à succès, ainsi que Simone
Ruckstuhl, successeur de l’entreprise dans les
garages Ruckstuhl, donnent un aperçu direct
de leur façon de penser et de ce qui est important
pour eux dans leur travail quotidien.
Une chose est sûre : le souhait de travailler à
temps partiel se fait de plus en plus pressant,
y compris chez les professionnels des ateliers.
Cela devrait à son tour poser des défis opérationnels,
en particulier aux petits exploitants.
Pour cela, le salaire est et reste un argument
de poids. Cependant, pour pouvoir payer des
salaires qui soient compétitifs par rapport à des
secteurs comparables, les exploitants doivent
pouvoir mieux facturer leurs travaux. « C’est sur
le thème des tarifs horaires que nous souhaitons
mettre l’accent l’année prochaine », déclare
Markus Aegerter. Des études menées en Allemagne
ont montré que de nombreux concessionnaires
automobiles fournissaient diverses
prestations gratuitement. « Cela représente rapidement
plusieurs milliers d’euros par client »,
explique M. Aegerter. Il voit un potentiel en
particulier dans la facturation des conseils qui
prennent beaucoup de temps, comme pour les
voitures électriques, ou dans les systèmes d’assistance
de plus en plus complexes.
Lors de la Journée des garages suisses 2024,
Markus Aegerter veut aussi se tourner vers
l’avenir. « L’effondrement des ventes de voitures
neuves, en particulier électriques, ainsi
que l’incertitude concernant des systèmes
d’agences figurent en bonne place sur le baromètre
des préoccupations, et nous voulons,
en tant qu’association, soutenir nos membres
dans ces domaines », explique-t-il. Il s’agit aussi
des revenus futurs de l’après-vente et du marché
des pièces détachées. Il est prévisible que
le tournant de la mobilité dans ce domaine
puisse entraîner un manque à gagner. Mathias
Gabler, Managing Director d’Amag, et Marcel
Guerry, CEO d’Emil Frey Suisse, discuteront
avec Markus Aegerter de la manière de les compenser
et d’identifier de nouveaux potentiels
de revenus. « Les participants doivent pouvoir
emporter avec eux le plus grand nombre possible
d’idées et d’approches à suivre et à mettre
en œuvre dans leurs activités quotidiennes »,
espère M. Aegerter. « L’année prochaine, nous
présenterons notamment de nouvelles coopérations
grâce auxquelles les membres de l’UPSA
pourront bénéficier de conditions attrayantes »,
explique-t-il en donnant un aperçu de l’année
à venir. Cela montre à quel point l’association
s’est développée au cours des dernières années.
« Sur le papier, nous sommes certes toujours
une organisation à but non lucratif ; mais dans
les affaires courantes, nous fonctionnons depuis
longtemps comme une entreprise normale
à but lucratif et sommes donc aussi confrontés
aux mêmes défis que les garagistes », souligne-t-il
encore. Il s’agit notamment de la numérisation
des processus ou de la pénurie de
main-d’œuvre. Dans la SMD, ce terme donne
d’ailleurs 4263 résultats pour les douze derniers
mois. •
Plus d’infos sur :
agvs-upsa.ch/fr/colloque2024
La Journée des garages suisses et le Dîner des garagistes sont soutenus par les partenaires suivants :
Partenaire présentateur du programme de la journée Partenaire présentateur du Dîner des garagistes Partenaire d’or Navettes Partenaire d’or Invités
Partenaires médias
Partenaire d’argent du programme de la journée et du Dîner des garagistes
Partenaire de bronze du programme de la journée et du Dîner des garagistes
AUTOINSIDE | Décembre 2023 9

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
F. + Ch. Müller AG
Comment
fonctionne la
succession
Christian Müller réussit la succession idéale pour son exploitation dans
l’Unterland zurichois. Les enfants reprennent la SA avec un directeur
compétent issu des rangs de l’entreprise. Le président de la section
UPSA de Zurich dévoile la recette de son succès. Sascha Rhyner
Samedi matin, visite des lieux à Steinmaur
(ZH), plus précisément dans le quartier
de Sünikon, directement à la Hauptstrasse 17
entre Dielsdorf et Schöfflisdorf. On sent tout
de suite que Christian Müller, Carlo Sulzer et
Alexandra Müller s’entendent bien. Carlo Sulzer
est le directeur de l’entreprise, et Alexandra
Müller souhaite un jour diriger la société anonyme
avec sa sœur Ramona, dans le cadre de
la troisième génération.
dans le domaine opérationnel », poursuit
C. Müller. « Il était déjà clair pour moi que je
n’arrêterais pas à 50 ans, mais il était néanmoins
important pour moi de le faire de manière
conséquente », ce qui lui a également
permis de se retirer très tôt des affaires opérationnelles.
En revanche, Christian Müller a
du temps pour d’autres mandats : cet homme
de 58 ans siège pour le PLR au Grand Conseil
zurichois depuis 2015.
Christian Müller explique de manière simple
que la succession a ainsi fonctionné : « Il faut
déjà penser à la succession lorsqu’on met en
place l’entreprise. » Il s’est toujours dit qu’il
voulait tout construire de manière à pouvoir
arrêter à 50 ans. « L’entreprise est organisée
de telle sorte qu’elle peut se passer de moi
Lâcher prise, avec toutes les
conséquences que cela implique
Son expérience passée l’a aidé. Il a intégré en
1986 le Garage Wehntal, l’entreprise que
son père Fritz avait fondée en 1965 et qui
est devenue une société anonyme en 1994.
« Nous étions quatre enfants, dont trois
Le garage Wehntal, situé sur la Hauptstrasse à Sünikon près de Steinmaur (ZH). L’immeuble a été sorti de la
SA afin de maintenir une exploitation aussi légère que possible. Photos : médias de l’UPSA
fils », raconte C. Müller. Une certaine pression
pour reprendre un jour l’exploitation du
garage était tout à fait perceptible. Cela lui
a appris qu’il fallait lâcher prise, avec toutes
les conséquences que cela implique. « Ce qu’il
faut absolument éviter : le processus ne doit
pas durer trop longtemps. Si l’on ne s’en préoccupe
qu’à 70 ans, il se peut que l’on n’ait pas
le courage de participer aux changements »,
conseille-t-il. Il en est convaincu : « Si l’on
garde la direction opérationnelle entre ses
mains jusqu’à 70 ans et que l’on veut ensuite
vendre, cela ne mène à rien » Lui et sa femme
Regula n’ont délibérément jamais abordé le
thème de la succession dans leur éducation.
« L’important était qu’Alexandra et Ramona
suivent des formations qui leur plaisent. « La
fille aînée, Ramona, a suivi une formation
d’architecte d’intérieur », raconte Christian
Müller. « Alexandra aime les chiffres et fait
des études d’économie d’entreprise à Saint-
Gall »
10
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
Ils s’entendent à merveille : le père Christian
Müller (à gauche) et la fille Alexandra avec le
directeur Carlo Sulzer.
L’astuce de l’immeuble
Conséquence pour Christian Müller : mettre
en place et organiser l’entreprise de telle sorte
qu’il importe peu que quelqu’un de la famille
poursuive l’exploitation ou qu’une personne
externe s’en occupe. « Cela a pour conséquence
que l’exploitation doit être maintenue
au plus juste », dit-il. « C’est pour cette raison
que nous avons retiré l’immeuble de la
SA et l’avons transféré en propriété privée. »
Certes, cela complique une éventuelle vente
à un acheteur plus important, qui souhaiterait
également acquérir le bien immobilier.
« Mais pour un acheteur unique et plus jeune,
il serait presque impossible de racheter l’entreprise
sans se ruiner », explique C. Müller.
La SA est déjà assez « lourde » comme ça avec
l’infrastructure et les biens d’équipement, voitures
comprises. Il dispose ainsi de la plus
grande flexibilité possible. Parallèlement, la
séparation de l’immeuble a permis de confier
la direction opérationnelle à un directeur.
« En tant que membre du conseil d’administration,
je suis impliqué dans les discussions
stratégiques et dans le contrôle du budget,
mais la planification du personnel ainsi que
« Ça ne marche pas
si on veut assurer
sa retraite en vendant son
exploitation »
Christian Müller,
président de la section UPSA Zurich
la responsabilité des activités opérationnelles
incombent au directeur dans le cadre de la planification
budgétaire. » La prévoyance personnelle
est tout aussi importante qu’une reprise
d’activité sans problème. « La planification de
la prévoyance doit être faite sérieusement »,
explique C. Müller. Cela signifie : se verser un
bon salaire pendant la période active et ne
pas négliger la caisse de pension et le 3 e pilier.
« Il faut se constituer un capital pour assurer
sa subsistance à la retraite sans avoir à
bien vendre son affaire », conseille-t-il encore.
En effet, il arrive souvent que le produit de la
vente ne soit pas là où on l’attend. « Cela ne
fonctionne pas si l’on veut assurer sa retraite
en vendant son exploitation », affirme-t-il clairement.
Information dans les sections
Grâce à une planification prudente et prévoyante,
Christian Müller n’a pas eu besoin
de faire appel à des conseillers et des juristes
coûteux pour la transmission de l’entreprise.
« Je suis actif dans des associations où ce sujet
Suite à la page 12
AUTOINSIDE | Décembre 2023 11

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
est régulièrement abordé », explique C. Müller.
La section UPSA de Zurich, qu’il préside,
organise également à intervalles réguliers des
exposés sur la succession. « Ce que j’ai entendu
m’a confirmé que j’étais sur la bonne
voie », poursuit-il. En revanche, la famille Müller
a fait appel à des experts pour le règlement
de sa succession privée. « Là encore, mon objectif
était de ne pas attendre d’avoir 65 ou
70 ans pour régler cela », dit-il. « Nous avons
maintenant résolu toutes les questions familiales
et nous cédons progressivement tout à
nos filles », ce qui est en partie déjà le cas.
« Cela aussi demande de la confiance, qu’elles
le gèrent correctement »
L’année dernière, Christian Müller a activement
impliqué ses deux filles lorsqu’il s’est agi
de trouver un nouveau directeur. « La question
s’est alors posée de savoir ce que nous
devions chercher : quelqu’un qui n’aurait que
la direction opérationnelle ou quelqu’un qui
s’impliquerait financièrement », précise-t-il sur
la situation de départ. À sa grande surprise,
Alexandra et Ramona avaient déjà beaucoup
réfléchi et leur position était claire : elles voulaient
continuer à exploiter l’entreprise. « C’est
surtout Alexandra qui veut se plonger davantage
dans le business automobile », raconte
Christian Müller.
Alexandra Müller rit en entendant cela. Elle
s’était déjà plongée dans cette thématique
avec son travail de maturité. « Les concessionnaires
automobiles en tant que marques
fortes », tel était le titre de son travail, qu’elle
a notamment présenté lors de la Journée des
garagistes suisses 2022. « Le sujet était présent
Pères et filles : Carlo Sulzer est venu avec sa petite fille pour s’entretenir avec Christian et Alexandra Müller.
depuis mon enfance et, à l’adolescence, j’avais
bien envisagé de devenir mécatronicienne
d’automobiles », se souvient A. Müller. Mais
elle a ensuite pris une autre direction. « Mais
bien sûr, nous, les filles, nous avons toujours
échangé des informations. Nous nous sommes
toujours souciées du devenir de l’entreprise »,
poursuit-elle. L’initiation se fait désormais parallèlement
aux études à la HSG, la plupart du
temps pendant les vacances semestrielles. « Il
faudra certainement encore un peu de temps,
et pendant ce temps, nous soutiendrons aussi
nos filles et serons là pour elles », promet
Christian Müller.
Des perspectives différentes
Et même si Alexandra Müller s’intéresse de
plus en plus à la branche automobile, pour son
père Christian, l’entreprise ne doit pas obligatoirement
continuer à englober le commerce
et le garage automobiles. « Nous assistons aujourd’hui
à des changements, comme le modèle
d’agence ou la taille des showrooms, qui
n’étaient pas prévisibles, c’est pourquoi il est
si important de conserver une certaine flexibilité
», explique-t-il. « Il faut savoir lâcher
prise et ne pas s’entêter à croire que ce sera
encore un garage dans 100 ans ». Il faut faire
confiance à quelqu’un pour suivre sa propre
voie et croire que cela peut fonctionner. « Ce
n’est pas à notre génération de dire à la génération
Z comment ceci ou cela doit fonctionner
», C. Müller en est convaincu. « Les jeunes
aussi ont des idées sur la manière de continuer
et viennent avec de nouveaux modèles d’entreprise
», poursuit-il. « Ce qui est un problème
pour nous peut ne même pas l’être pour les
jeunes »… •
Plus d’infos sur :
garagewehntal.ch
Christian Müller. Photos : médias de l’UPSA Carlo Sulzer. Alexandra Müller.
12
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
Un conseiller en garages au sujet des successions
« Il s’agit de l’œuvre d’une vie »
L’absence de plans de succession entraîne chaque année la liquidation de milliers d’entreprises suisses.
Markus Ming sait quand et comment aborder une solution de succession réussie. En 26 ans d’activité, le
conseiller en garages a déjà été très souvent consulté et donne des conseils à ce sujet. Timothy Pfannkuchen
Markus Ming, combien d’années avant de partir à la retraite
faut-il planifier la succession ?
Markus Ming : La succession classique est en effet liée à l’âge. Il n’est
jamais trop tôt pour le faire, mais il faut compter cinq ans au minimum
une fois la décision prise. J’ai élaboré des successions pour des
propriétaires de garages qui avaient 75 ans. Un autre cas auquel j’ai eu
affaire était idéal à cet égard : le propriétaire avait 55 ans, avait déjà
élaboré une feuille de route sommaire et avait ensuite fait appel à un
conseiller externe.
Il conseille la branche
automobile depuis
un quart de siècle : le
conseiller en garages
Markus Ming. Photo :
Ming Consulting
Ai-je absolument besoin d’un conseiller externe ?
D’après mon expérience, c’est très utile. D’une part, il faut tenir compte
de nombreux aspects économiques et juridiques. Mais surtout, le
conseiller externe adopte un point de vue extérieur distancié et dénué
d’émotions.
À l’entendre, on croirait que les émotions sont
l’ennemi naturel d’une bonne succession.
Les émotions sont très compréhensibles car
il s’agit souvent de l’œuvre d’une vie. J’ai le
plus grand respect pour cela. Mais il est
vraiment important de prendre du recul
et de considérer ces situations avec
sobriété. C’est la seule façon de se
concentrer sur la recherche de la solution
optimale pour l’exploitation.
Y a-t-il des situations typiques
qui entraînent un échec de la
succession ?
J’entends alors souvent : « En fait,
je le savais, mais… » Si les successions
sont décidées en fonction
de ce que l’on croit être des
contraintes ou des émotions,
elles sont rarement optimales
pour assurer la pérennité de
l’entreprise. Souvent, il est
alors trop tard et cela devient
encore plus coûteux. Si
l’on trouve une solution optimale,
les problèmes ne se
posent même pas. Bien sûr, il
faut toujours commencer par
des processus douloureux,
les attentes sont presque tou-
14
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
jours déçues. Mais c’est moins douloureux qu’une solution qui tente
de satisfaire les sensibilités de toutes les personnes concernées et qui
se révèle ensuite inadaptée.
Vous parlez de la succession familiale typique. Les ventes
d’entreprises sont-elles plus faciles ?
Lorsqu’il s’agit des générations suivantes, plusieurs parties sont immédiatement
impliquées. Cela rend naturellement les choses encore
plus difficiles. J’ai récemment eu le cas de frères et sœurs qui n’étaient
qu’un seul cœur et qu’une seule âme, mais pour lequel plusieurs parties
de la génération suivante sont désormais impliquées. Cela pose
des problèmes entièrement nouveaux ; par exemple, si et comment
on peut payer les partis. Dans le cas d’une solution externe, comme
la vente à un grand groupe d’entreprises, c’est plus simple et l’horizon
temporel est également différent : là aussi, il faut planifier tôt, mais
je ne peux pas trouver un acheteur qui ne reprendra l’entreprise que
dans quatre ans.
Y a-t-il des aspects souvent négligés, qui ont tendance à être
oubliés ?
On sous-estime souvent l’ampleur des changements que la succession
peut entraîner dans l’entreprise. Le rachat par les cadres d’une entreprise
familiale, par exemple, entraîne souvent des intérêts et des
objectifs totalement nouveaux ainsi qu’une culture d’entreprise totalement
différente. C’est pourquoi il est particulièrement important pour
moi de toujours commencer par comprendre l’entreprise : tout comme
chaque bilan, chaque succession est toujours le produit des personnes
impliquées. •
Le conseiller en garages
Markus Ming (52 ans), de Ming Consulting GmbH à Buochs (NW), est
spécialiste en finances et comptabilité avec brevet fédéral, contrôleur e
réviseur. Depuis 26 ans, il est conseiller dans la branche automobile pour
des entreprises allant de la petite entreprise au grand groupe. « J’ai fait de
mes passions, les chiffres et les voitures, mon métier », explique Markus
Ming, qui couvre tout le spectre du conseil en gestion d’entreprise.
Plus d’infos sur :
mingconsulting.ch
Le dossier UPSA
« Succession » donne des
conseils utiles (PDF)
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AUTOINSIDE | Décembre 2023 15

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
Les médias sociaux sont plus efficaces qu’on ne le pense
Trouver des professionnels via Meta
Abt Automobile AG est le concessionnaire BMW du nord-ouest de la Suisse. Il possède des sites à Muttenz,
Liestal et Reinach et emploie environ 120 personnes. L’entreprise familiale a un directeur marketing externe et
recherche des spécialistes via les médias sociaux – avec succès. Jürg A. Stettler
C
’est une combinaison inhabituelle : Thomas
Keller, directeur d’Abt Automobile AG,
siège au comité directeur des concessionnaires
BMW, dispose d’un bon réseau, s’engage au
sein de la Chambre de commerce de Bâle-Campagne
et possède à Muttenz (BL) un imposant
showroom BMW de 1600 mètres carrés. Mais
là, ce n’est pas un employé interne qui tient le
marketing entre ses mains, mais un externe,
et zurichois, qui plus est : Christian Panzeri.
« C’était un hasard. La responsable marketing
de l’époque a dû prendre un congé maternité
prématuré. Il fallait donc trouver une solution
immédiate, sans période d’apprentissage. Et
BMW Suisse m’a recommandé à l’époque. »
Thomas Keller et Christian Panzeri se sont tout
de suite compris et se sont mis d’accord sur une
solution ad interim. C. Panzeri est directeur
créatif et propriétaire de Hashcap. Avec son
équipe, il s’occupe également d’autres clients
dans le domaine de la publicité et du marketing
sur les médias sociaux en tant que partenaire
officiel certifié par Google. Et chez Abt
Automobile ? Il est déjà responsable du marketing
de l’entreprise membre de l’UPSA depuis
près de deux ans. « De l’affiche près du tunnel
de lavage aux annonces dans les trams en passant
par une grande campagne dans les médias
sociaux, tout passe par mon équipe et moi. Je
ne pense pas que c’est toujours la meilleure
solution, mais l’externalisation du marketing
a de nombreux avantages. » Aujourd’hui, sur-
Christian Panzeri,
spécialiste des médias
sociaux et du marketing,
s’occupe depuis deux
ans du marketing d’Abt
Automobile AG. Photo :
médias de l’UPSA
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Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
tout dans le domaine du marketing, on est tôt
ou tard obligé de faire appel à une agence en
raison de la diversité des domaines, selon
C. Panzeri. « Mettre en place un traitement
d’images, des campagnes sur les médias sociaux,
en ligne ou sur Google et couvrir toute
la gamme dans une seule entreprise est généralement
difficile. En même temps, faire appel
à une agence pour des petites choses comme
les cartes de visite coûte cher », explique-t-il.
« Ensuite, le mandat devient un travail à plein
temps. Mais avec Abt Automobile, nous avons
la chance que le CEO, Thomas Keller, aime
aussi faire du marketing lui-même et répartir
les tâches récurrentes en interne. En tant que
Hashcap, nous soutenons, mettons en œuvre
et apportons aussi des idées. Cette répartition
fonctionne très bien. »
Une fois par semaine, le jeune Zurichois est
désormais assis à son bureau à Muttenz. « Cela
permet aussi de mieux comprendre l’exploitant
et les clients. Pour les avis Google, par
exemple, je répondais au début de manière un
peu exagérée. » Le tout est un processus et ne
se fait pas du jour au lendemain, mais grâce à
son expérience dans la vente et le marketing
chez Franz AG ainsi que dans des entreprises
BMW et Lexus, il connaît bien le vocabulaire.
Ici, près de la France, le multilinguisme est-il
important ? Le quadragénaire répond par
la négative : « Tout au plus l’anglais – on le
sous-estime. C’est ainsi que l’on s’adresse aux
expatriés, y compris à Zurich. »
Les campagnes sur LinkedIn sont
coûteuses
L’incroyable diversité des canaux de communication
comporte le risque de se disperser.
De plus, en tant que garagiste, on n’a guère
les moyens de jouer sur tous les canaux. Que
conseille l’expert en marketing ? « Il faut se
concentrer. Nous misons pour cela sur Meta.
Avec Facebook et Instagram, nous atteignons
probablement environ 80 % de notre public
cible, car presque tout le monde est sur l’une
de ces plates-formes. LinkedIn est certes également
intéressant, surtout lorsque le ciblage
par groupes professionnels est demandé, mais
une campagne coûte beaucoup plus cher. »
Pascal Kirschnick, du service des ventes (à gauche), et Christian Panzeri parlent d’une nouvelle mesure de
marketing.
Et qu’en est-il de la recherche de personnel
qualifié ? Dans ce cas, un bon post Instagram
aide certainement, car il montre que l’on travaille
sur de superbes voitures dans un bel
endroit. « Pour ce qu’on appelle la marque employeur,
nous mettons volontiers en avant les
collaborateurs qui célèbrent un anniversaire,
une promotion ou une formation continue.
Cela suscite de l’intérêt. Cela se fait de manière
organique et non comme une campagne planifiée.
Ce qui fonctionne bien, ce sont les
offres d’emploi via Meta. Dans ce domaine,
de nombreuses agences de recrutement proposent
leurs services, mais on peut réaliser
quelque chose soi-même pour une fraction
des coûts. « Nous venons tout juste de faire
une publicité sympa en octobre avec un budget
média de 500 francs et avons pourvu deux
postes au service à la clientèle et à l’atelier chez
Abt Automobile. Les plates-formes d’emploi
sont certes super, mais sur Meta, on atteint
aussi les personnes qui ne cherchent peut-être
pas encore activement un travail – ce n’est pas
à sous-estimer. »
Atteindre 100000 personnes avec
1000 francs
En général, on sous-estime le nombre de personnes
que l’on atteint aujourd’hui via les médias
sociaux. « Si l’on veut faire cela de manière
purement organique, sans campagnes
payées, c’est un poste à 50 % environ », explique
le professionnel. « Il faut s’y tenir et
avoir un super contenu, ce qui n’est pas facile !
Si l’on fait une estimation, on atteint 100 000
personnes avec 1000 francs. » De plus, les
plates-formes savent à qui elles diffusent la
publicité. « Google et les médias sociaux détiennent
la plupart de nos informations, c’est
pourquoi la publicité y est souvent plus efficace
qu’on ne le pense », explique C. Panzeri en
riant : « Malgré tout, nous avons bien sûr aussi
beaucoup appris à nos dépens. » •
Plus d’infos sur :
abtautomobile.ch/de
hashcap.ch
Conseils aux garages pour les
médias sociaux
L’expert Christian Panzeri est convaincu
que la publicité sur les médias sociaux
n’est pas seulement intéressante pour les
zones urbaines. « L’argent dépensé pour la
publicité est très bien investi car on obtient
une grande portée pour une faible somme.
Mais être sur les médias sociaux simplement
parce qu’il faut le faire aujourd’hui,
C. Panzeri le déconseille. « Ce n’est que si
quelqu’un y prend plaisir et veut y consacrer
du temps que cela peut en valoir la peine.
Mais sans argent pour des campagnes
payantes, mettre seulement une photo par
semaine, ce n’est pas le bon rapport qualité/
prix. » Très important : la vidéo prime sur
l’image ! « Mieux vaut demander de l’aide
pour réaliser plusieurs vidéos en une journée
et les diffuser de manière professionnelle sur
une plus longue période, avec un suivi et un
budget média correspondant », explique le
professionnel en marketing.
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AUTOINSIDE | Décembre 2023 17

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE FOKUS
Réparer avant de remplacer
Qui calcule,
répare
Réparer en vaut la peine,
pour l’exploitant et pour
l’environnement.
Photo : André Koch
Réparer avant de remplacer est à la mode, et pas seulement pour des raisons écologiques. Volker Wistorf et
Pius Limacher, d’André Koch, expliquent pourquoi ce principe est gagnant-gagnant-gagnant et rentable pour les
carrossiers sur le plan économique. Sascha Rhyner
Un petit garage, la lumière du soleil passe à travers les portes
ouvertes. Un carrossier se penche sur le capot ouvert lorsque la
sonnette d’entrée retentit. Un client d’âge moyen entre un peu timidement
dans l’atelier, l’air incertain. Le carrossier s’approche de lui et
lui demande s’il peut l’aider. Le client montre du doigt le pare-chocs
légèrement endommagé de sa voiture de classe moyenne et demande,
un peu inquiet : « J’ai eu un petit accident avec la voiture de ma femme.
Vous allez pouvoir réparer ça ?»
Pour le carrossier, ce n’est pas un problème. Les dégâts ne sont pas trop
importants et, en tant que membre du réseau Repanet Suisse, il sait
aussi que, pour ce genre de dommages, une réparation vaut de toute
façon la peine. « Un nouveau pare-chocs coûte peut-être 700 francs »,
calcule Pius Limacher, responsable des ventes pour la Suisse alémanique
chez André Koch. « Sur cela, le concessionnaire a une marge
d’environ 10 %. Une réparation de plastique coûte environ 400 francs
et la majeure partie de cette somme est du temps de travail facturable,
donc des recettes pour l’entreprise. »
La tendance croissante à la réparation s’inscrit dans l’époque actuelle.
Penser et agir de manière écologique devient de plus en plus important,
même dans les ateliers. L’association Carrosserie Suisse a donc lancé le
label Green Car Repair ; les premiers exploitants seront certifiés cette
année encore. André Koch salue l’initiative et la soutient au sein du
réseau Repanet Suisse. En effet, si l’on veut être membre de Repanet
Suisse, il faut aussi être membre de Green Car Repair. « L’audit pour
l’admission chez Repanet et pour Green Car Repair se déroule dans le
cadre du même processus », explique Volker Wistorf, responsable de
la technique d’application chez André Koch et membre de la direction.
Les problèmes d’approvisionnement ont accéléré
le changement de mentalité
Pius Limacher attribue aussi le fait que l’on préfère parfois remplacer
plutôt que réparer à la société du tout-jetable, qui disparaît cependant
de plus en plus en raison de la pression écologique. « Remplacer, c’est
aussi un peu une question de commodité : je commande la nouvelle
pièce, c’est assez simple et sans risque », explique Pius Limacher. Les
problèmes d’approvisionnement de ces dernières années ont accéléré le
processus de changement de mentalité, y compris chez les fabricants.
« On voit une nette différence quand on regarde aujourd’hui dans une
benne d’une grande exploitation », poursuit-il.
Une étude réalisée en début d’année par le Centre technique d’Allianz
(AZT) montre clairement les économies réalisées. Ainsi, la réduction
des émissions de CO 2 est d’environ 60 % pour une pièce latérale et
supérieure à 40 % pour un pare-chocs et une portière. « C’est avec les
18
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
phares modernes que l’impact est le plus important », explique Pius Limacher.
« D’une part, un nouveau phare coûte cher et, d’autre part, leur
construction est très complexe. » Selon l’étude de l’AZT, une réparation
plutôt qu’un remplacement réduit les émissions de CO 2 de 98 %. En
outre, le client peut économiser environ 1000 francs, car le processus
de réparation est moins cher au final.
Les nouveaux matériaux ont certes modifié le travail des carrossiers.
« Il est devenu plus difficile », déclare Volker Wistorf. « Mais il y a aussi
de meilleurs outils. » Pius Limacher ajoute : « Pour les réparations de
plastique, il existe désormais d’excellentes possibilités de réparation. »
Bien sûr, les deux experts précisent qu’il y a certaines restrictions en
matière de réparation. « Les pièces importantes pour la sécurité ou
la structure ne doivent pas être réparées », précise Volker Wistorf.
Celles-ci ne sont pas non plus validées par les fabricants.
Meilleur pour l’environnement, plus avantageux au niveau économique
: Volker Wistorf voit encore un autre aspect positif : « Le travail
de carrossier est tout de même beaucoup plus agréable lorsqu’on ne
se contente pas de remplacer des pièces mais qu’on peut encore effectuer
de véritables travaux de ferblanterie au lieu d’être quasiment un
monteur. On peut réellement exercer son métier ! »
La pression pour réparer davantage au lieu de remplacer vient aussi
des assurances. « Nous savons que certaines assurances consignent la
manière dont les exploitants réparent les dommages », explique Pius
Limacher. Les deux experts sont convaincus
que les assurances seront plus attentives
à l’avenir. Volker Wistorf déclare :
« C’est une situation gagnant-gagnant-gagnant
: le client profite d’une réparation
moins chère, l’assurance doit payer moins
d’indemnités et l’entreprise gagne plus
d’argent. En plus, notre environnement
est préservé. »
Lien vers
l’étude Allianz
(en anglais)
Pour le carrossier, la réparation ne vaut
pas seulement la peine en raison d’un éventuel
volume de travail plus important dû à la gestion des sinistres par
les assurances. « Aujourd’hui, la marge sur les pièces de rechange est
parfois si faible qu’une entreprise n’y gagne presque rien », explique
Volker Wistorf. En revanche, en cas de réparation, le tarif horaire complet
peut être facturé : « Qui calcule, répare ». Pius Limacher ajoute :
« Nous saluons le fait que les exploitants puissent facturer davantage
d’heures. C’est pourquoi nous proposons également des cours correspondants
via le partenaire de Repanet Clear Car Rep, de l’ESA. » André
Koch AG mise sur son solide réseau Repanet Suisse. « Plus les exploitants
ont de connaissances, plus le réseau est fort et plus ils ont de
succès sur le plan économique », déclare Pius Limacher, convaincu.
•
Plus d’infos sur :
repanetsuisse.ch
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AUTOINSIDE | Décembre 2023 19

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
Gestion des documents numériques
« Sans, on perd
vite le fil »
Numérisation : un logiciel de gestion de
documents permet d’obtenir un bureau
sans papier. Photo : iStock
Aujourd’hui, rien ne peut se faire sans
numérisation, c’est pourquoi il est recommandé
aux garages de toutes tailles de se doter d’un
logiciel de gestion documentaire. Nous interrogeons
à ce sujet Stephan Rissi, spécialiste de
longue date de la branche et CEO pour la Suisse
du fournisseur Starke+Reichert, étalonné par la
branche automobile. Timothy Pfannkuchen
Stephan Rissi, CEO
de Starke+Reichert
Schweiz AG
Photo : zvg
Stephan Rissi, derrière le sigle DMS se cachent deux produits différents.
Quelles sont les différences entre les logiciels de gestion
de documents et les systèmes de gestion des concessionnaires ?
Stephan Rissi : Les deux se complètent idéalement et forment une
symbiose numérique. Le Dealer Management System agit comme le
système de gestion d’entreprise principal (l’ERP) d’un garage. Le logiciel
de gestion de documents garantit l’archivage, la gestion et le contrôle
de tous les documents dans un seul système, conformément à la législation.
Pour que le garage n’ait pas à utiliser des solutions isolées,
notre SGD Starke, par exemple, s’intègre parfaitement à l’ERP. L’objectif
des deux systèmes est d’augmenter l’efficacité des processus quotidiens
grâce à l’automatisation, à la gestion centralisée des données et à un
meilleur accès à toutes les informations.
Un logiciel spécialisé est-il vraiment nécessaire pour l’archivage
et la gestion des documents ?
Oui, car elle permet de gagner du temps et donc de l’argent. Par
exemple, pour les factures des créanciers ; que ce soit par e-mail
ou par courrier. Ils sont saisis numériquement, estampillés automatiquement,
lus, classés et archivés. Cela garantit une comptabilisation
sans problème dans le Dealer Management System.
Sans cela, on perd vite la vue d’ensemble, car les documents sont
aussi présents dans le quotidien des garages que les vis : documents
relatifs aux véhicules, aux clients, aux fournisseurs, aux
garanties, au personnel, aux contrats ou aux commandes. Le
dossier numérique du véhicule met ces informations sur les
clients et les véhicules à disposition partout et à tout moment.
Tout le monde parle d’interfaces logicielles. À quoi dois-je
faire attention ?
Les garages utilisent beaucoup de logiciels qui fonctionnent souvent
de manière isolée. Cela entraîne la conservation multiple de données,
des erreurs de transmission ou des ruptures de processus, donc des
coûts supplémentaires. La clé de l’efficacité, ce sont des interfaces intelligentes.
Notre produit offre des interfaces ouvertes et une intégration
20
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION D’ENTREPRISE
parfaite, par exemple avec des systèmes de gestion de concessionnaires
suisses renommés. Il en résulte un instrument d’information central.
Pourquoi met-on l’accent sur la conformité juridique ?
Le respect des règles et des normes juridiques est une obligation légale
qui protège la réputation de l’entreprise. Négliger cela, c’est s’exposer à
des conséquences juridiques et financières et à une perte de confiance.
Avec le SGD Starke, les garages disposent d’une solution qui répond non
seulement aux exigences les plus élevées en matière de protection et de
sécurité des données, mais qui satisfait également à toutes les exigences
des certifications de l’ordonnance sur la tenue des livres de comptes Olico
et du règlement général sur la protection des données RGPD de l’UE.
En tant que petite entreprise, ne vais-je pas payer pour des
fonctionnalités dont seules les grandes entreprises ont besoin ?
Chaque entreprise est unique et notre système est modulaire : vous
obtenez et payez chez nous exactement les fonctions dont vous avez
besoin. Nous adaptons le système aux exigences du garage, car nous
connaissons les différences entre les petites et les grandes entreprises.
L’évolutivité de notre solution répond aux exigences des deux, afin que
chacun dispose d’une solution sur mesure, quelle que soit sa taille.
Quel est le coût du stage et qu’en est-il du service ?
De nombreux autres éditeurs de logiciels rendent les utilisateurs dépendants
d’eux-mêmes. Nous souhaitons que notre client reste autonome et
qu’il puisse résoudre et effectuer lui-même les problèmes et les modifications.
Le client participe de près à la mise en place du système et dispose
ensuite du savoir-faire nécessaire. Notre formation des utilisateurs
est simple et se déroule sur place. Et si vous avez tout de même besoin
d’aide, le support est là pour vous aider.
Vous recommandez bien entendu votre SGD Starke. Pourquoi ?
Starke-DMS est à la fois innovant et convivial et s’intègre parfaitement
dans vos systèmes sans nécessiter de stage coûteux. Le rapport qualité-prix
fait de Starke-DMS une option rentable. Et notre expérience
dans la branche automobile garantit que Starke-DMS est adapté de
manière ciblée à vos processus. Il est également important que notre
logiciel évolue continuellement en intégrant les souhaits des clients :
nous sommes toujours à l’écoute. Enfin, en tant qu’entreprise familiale,
nous apprécions le contact personnel. •
A propos de la personne
Stephan Rissi (56 ans) est le CEO de Starke+Reichert Schweiz AG, la filial
locale de l’entreprise familiale allemande Starke+Reichert GmbH & Co.
KG de Kassel. L’entreprise existe depuis 1954 et emploie environ 200 personnes.
Auparavant, Rissi a travaillé pendant plus de 20 ans chez Stieger
Software (aujourd’hui Nextlane), en dernier lieu en tant que CEO pour la
région DACH. L’équipe suisse, composée de quatre collaborateurs, dispose
de décennies de connaissances de la branche automobile. Le logiciel de
gestion des documents s’appelle Starke-DMS, il s’adresse avant tout aux
PME et est déjà utilisé par plus de 2000 exploitants, dont 100 garages.
Plus d’infos sur :
fort-dms.ch
esa.ch
Graiseux et fier de l’ête.
AUTOINSIDE | Décembre 2023 21

FOCUS : LUBRIFIANTS
Visite chez le fabricant de consommables et d’additifs Liqui Moly
Un empire pour un
nouvel additif
Le logo bleu et rouge de la marque trône sur la plupart des circuits de sport automobile et rares sont les
garagistes qui ne connaissent pas le fabricant allemand de lubrifiants et d’additifs Liqui Moly. Mais peu de
gens savent où se trouve le laboratoire du chef du développement David Kaiser. Les médias de l’UPSA
sont allés le visiter. Jürg A. Stettler
Sceptique, je jette à nouveau un coup d’œil
sur mon appareil de navigation, car d’une
certaine manière, je m’étais imaginé le siège de
Liqui Moly plus grand. Celui-ci est situé depuis
la fin des années 1970 dans une zone commerciale
et industrielle plutôt austère dans le
quartier Lehr d’Ulm. Quelques bâtiments d’entreprises
sont éparpillés à gauche et à droite de
la route, et l’on reconnaît parfois le logo bleu
et rouge bien connu des circuits automobiles
et motocyclistes internationaux. Mais est-ce
vraiment le siège d’un acteur mondial dont les
produits sont disponibles dans 150 pays ?
Le directeur de Liqui Moly, Günter Hiermaier,
rit : « Au premier abord, il semble petit et on
se demande où est le reste de Liqui Moly, cela
arrive souvent. » Le petit fabricant d’additifs
qui comptait à peine 30 employés lorsque
G. Hiermaier a commencé sa carrière ici il y a
33 ans est devenu une entreprise qui a réalisé
un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros
en 2022. Bientôt, ce chiffre devrait atteindre
un milliard, et ce malgré la crise du coronavirus.
« Le conflit ukrainien nous a touchés
encore plus durement », reconnaît sans détour
G. Hiermaier. « Aujourd’hui, le groupe, fondé
en 1957, ne vend ni ne livre plus à la Russie
et n’y fait plus venir de matières premières. »
Liqui Moly n’a jamais regretté son retrait volontaire
du marché russe : il a en outre libéré
du potentiel pour se développer dans d’autres
régions.
Le nouveau bâtiment avec les
trois nouvelles installations de
remplissage a été placé avec
précision entre d’autres bâtiments
de Liqui Moly.
Un nouveau bâtiment pour
augmenter la capacité de production
Le nouveau bâtiment pour la production d’additifs
arrive donc à point nommé. Grâce à trois
nouvelles installations de remplissage, il est désormais
possible de produire plus rapidement,
plus efficacement et en plus grande quantité.
Les nouvelles machines augmentent la capacité
maximale de production de 346 000 boîtes à
481000 par semaine. Le siège a investi huit millions
d’euros pour les nouvelles lignes de production,
les robots d’emballage et le nouveau
bâtiment qui s’intègre parfaitement entre les
autres édifices. « À partir de 2024, nous pourrons
produire environ 40 % d’additifs en plus »,
explique le codirecteur Uli Weller. « Au lieu de
22
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : LUBRIFIANTS
David Kaiser devant
le tribomètre VFU, qui
permet de mesurer avec
une grande précision le
frottement et l’usure.
18 millions, il y en aura bientôt 25 millions.
C’est extrêmement important pour la croissance
que nous prévoyons et c’est un jalon sur
notre chemin pour atteindre notre objectif d’un
chiffre d’affaires d’un milliard. »
Mais c’est surtout David Kaiser, responsable de
la recherche et du développement chez Liqui
Moly, qui peut se réjouir, car ses produits sont
désormais commercialisés en plus grandes
quantités. Ils aident les clients finaux comme
les garagistes à résoudre les problèmes et,
surtout, à les éviter. « Nous non plus, nous ne
pouvons pas faire de magie », avoue-t-il en invitant
à faire un tour dans le petit laboratoire de
Au lieu de 18 millions de boîtes, ce seront
bientôt 25 millions que Liqui Moly pourra
produire chaque année à Ulm (Allemagne).
Photos : médias de l’UPSA
développement où, étonnamment, des roues
sont aussi empilées. « Je ne peux pas parler des
détails », dit l’homme de 42 ans en souriant,
« mais nous sommes actuellement en train de
développer un nettoyant pour jantes. Juste au
cas où vous vous demanderiez pourquoi nous
empilons aussi des pneus d’hiver dans le laboratoire.
»
Les additifs, ce n’est pas sorcier
Ce chimiste de formation, qui a rejoint Liqui
Moly en 2012, est particulièrement fier de son
tribomètre VFU, soit « vibration, frottement et
usure ». Un véritable multitalent qui permet de
mesurer avec une grande précision le frottement
et l’usure des lubrifiants, des matériaux,
des revêtements et des composants. Un test
avec le VFU ne remplace pas un test réel de
moteur, mais il donne des indications importantes
sur les caractéristiques d’effi acité
ultérieures à un stade précoce du développement.
D. Kaiser ajoute immédiatement : « Les
additifs, ce n’est pas de la magie, c’est tout simplement
de la chimie. Aujourd’hui, les additifs
et les améliorants de viscosité représentent
déjà environ un tiers d’une huile moteur, le
reste étant constitué des trois huiles de base. »
Les 3 % d’économie de consommation que Liqui
Moly annonce grâce à l’utilisation d’additifs
ne sont pas une économie à proprement
parler. D. Kaiser explique : « Il s’agit tout simplement
d’empêcher le moteur de développer
une surconsommation avec le temps en raison
de son encrassement. Ce qui, en temps normal,
peut représenter entre 3 et 6 %. »
Les additifs, un moyen d’attirer les
clients
Pour le chimiste de Liqui Moly, les additifs ne
sont pas des produits miracles, mais simple-
Suite à la page 24
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FOCUS : LUBRIFIANTS
La preuve au laboratoire : les photos du haut montrent une buse d’injection encrassée avant l’ajout de l’additif ;
les photos du bas montrent le résultat après le nettoyage effectué. Photo : médias de l’UPSA
client connaît déjà notre marque, il sera peutêtre
prêt à se rendre dans un atelier parce qu’il
utilise Liqui Moly. » Le spécialiste allemand a
spécialement réuni à cet effet quatorze prestations
prédéfinies dans ce qu’on appelle un
« Car Performance Plan » pour les garages, qui
peuvent aussi être combinées. Celles-ci vont
du nettoyage des papillons des gaz à la réduction
des gaz d’échappement, en passant
par le nettoyage de la climatisation ou l’ouverture
plus facile des portes grâce au produit Liqui
Moly correspondant. « C’est ainsi que l’on
veille, en dépensant peu d’argent, à ce qu’il
n’y ait pas de dommages coûteux. Ce que les
clients apprécient beaucoup. »
ment des adjuvants ou des additifs qui sont
ajoutés en petites quantités aux produits pour
améliorer ou obtenir certaines propriétés.
Kaiser peut facilement adapter les huiles et
les lubrifiants en utilisant les additifs appropriés.
« Par exemple, donner à un diesel d’été
une meilleure fluidité, de sorte que je puisse
aussi l’utiliser en hiver à des températures
plus basses », explique-t-il. Mais quelles sont
les affaires possibles pour les garagistes ? Après
tout, le géant allemand a une ligne grand public
et une ligne dédiée aux professionnels
dans son assortiment. David Kaiser rit : « En
tant qu’utilisateur final, on ne peut pas endommager
grand-chose avec ces produits, plutôt
conçus pour l’entretien et contre l’encrassement.
» L’expert explique : « Cela permet de
réduire le passage ou de rendre plus opérationnelles
les buses qui ne réagissent plus qu’avec
un certain retard. Pour l’automobiliste, cela fait
une différence s’il paie 800 euros pour un nouvel
injecteur ou 50 à 200 euros pour un nettoyage
d’injecteur. » Dans un premier temps,
on fait un peu moins de chiffre d’affaires en
tant que garagiste, mais on gagne un client satisfait
parce qu’on l’a aidé à un prix raisonnable.
ne savent pas non plus que des silicones ou
des polymères spéciaux sont ajoutés au diesel
par exemple, ce qui réduit la formation de
mousse », ajoute D. Kaiser en faisant le tour
du laboratoire. Dans le cas du diesel, la formation
de mousse est nettement plus prononcée
que dans le cas de l’essence. « Aucun client
ne veut faire le plein de mousse. Cette technologie
peut également être utilisée pour les
huiles moteur. En effet, les huiles avec silicone
font éclater les bulles de mousse plus rapidement
; les polymères réduisent le nombre de
petites bulles d’air. »
Les solutions d’additifs sont également appréciées
avant une vidange d’huile et leur utilisation
doit être expliquée de manière compréhensible
à chaque client. « Si un moteur
ne tourne pas rond et qu’il y a des dépôts,
un rinçage du moteur s’impose, et ce avant la
vidange d’huile », révèle David Kaiser. Avec
un rinçage avant la vidange, les dépôts se retrouvent
dans l’huile usagée, qui est de toute
façon vidangée, et la nouvelle huile peut alors
fonctionner correctement avec un moteur
propre.
À la fin de la visite, nous voulons encore
savoir s’il ne craint pas pour son travail en
raison du passage aux transmissions et carburants
alternatifs. « Non, les voitures électriques
ont aussi besoin de lubrifiants, même
si c’est dans une moindre mesure, et les carburants
synthétiques sont des carburants purement
paraffiniques, qui ont par nature de
moins bonnes propriétés lubrifiantes. Et ils
aiment former des dépôts », explique David
Kaiser. « Il faut alors des additifs qui contrecarrent
ces inconvénients. C’est pourquoi je
pense que notre avenir est assuré, car là aussi,
les additifs peuvent améliorer la durée de vie
des transmissions. » •
Plus d’infos sur :
liqui-moly.com
rhiag.ch
Le directeur de
Liqui-Moly, Günter
Hiermaier. Photo :
Liqui Moly
Toutes les huiles moteur contiennent
des additifs
Le responsable de la recherche et du développement
chez Liqui Moly précise en outre
qu’aujourd’hui, toutes les huiles moteur sont
mélangées à des additifs. Une huile moteur
SAE 15 W-40 typique est composée d’environ
15 à 20 % d’additifs et le reste d’huiles de base.
Dans le cas d’une huile moteur partiellement
synthétique, la part d’additif est de 20 à 25 %
et, selon le type, la part synthétique est de 10
à 30 % en plus de l’huile de base. Même dans
le cas d’huiles synthétiques comme une huile
PAO SAE 0/5 W-20/30/40, on a une part d’additif
de 20 à 30 %. « La plupart des clients finaux
Les additifs, une activité
complémentaire pour les
professionnels
« Nous veillons à ce que les ateliers
puissent gagner de l’argent
avec nos produits. Nous proposons
à cet effet aux garages des
concepts spécialisés afin d’augmenter
leur chiffre d’affaires
et aussi de gagner d’autres
clients grâce à des compétences
supplémentaires »,
explique l’homme de 42 ans.
« Nous voulons être connus
dans le monde entier car, si le
24
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

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FOCUS : LUBRIFIANTS FOKUS
Huiles et lubrifiants pour véhicules anciens et plus récents
Pour que la technique
fonctionne sainement
et plus longtemps
Les voitures anciennes et plus récentes ont besoin de soins
spécifiques. Photo : Millers Oils
Les véhicules anciens et plus récents sont souvent des bijoux
précieux, tant sur le plan matériel que des idées. Il est donc
d’autant plus important de savoir avec quels types d’huiles et
de lubrifiants ces objets précieux sont traités – et avec lesquels
ils ne le sont pas. Les spécialistes des lubrifiants de l’ESA vous
renseignent. Sascha Rhyner
La plupart des garagistes et des propriétaires savent que l’on peut
endommager durablement son véhicule bien-aimé avec la mauvaise
huile achetée à la station-service ou même dans un magasin de bricolage.
Les huiles modernes fortement alliées en particulier sont beaucoup
trop fines. Des additifs importants pour les vieux moteurs, par
exemple à base de zinc et de phosphore (ZDDP), ne sont pas disponibles
en quantité suffisante. Elles contiennent par contre des additifs
inutiles qui attaquent parfois les vieux matériaux et les joints. Toutefois,
il n’est pas non plus si simple de s’orienter uniquement d’après les
indications du fabricant. « Les informations contenues dans les anciens
manuels sont, dans la plupart des cas, obsolètes. Aujourd’hui, il faut absolument
utiliser des gammes d’huiles classiques nettement améliorées
et de meilleure qualité », déclare Stefan Mäder. Importateur général de
Millers Oils pour les voitures classiques et propriétaire des entreprises
Products Solutions et British Inter Cars, il s’engage depuis des années
pour de meilleures connaissances et formations dans le domaine de
la technique de lubrification et de refroidissement classique et gère la
hotline de conseil pour les clients de l’ESA (voir texte à droite). L’huile
pour garages et ateliers est distribuée exclusivement par l’ESA.
La plupart des fabricants d’huile se limitent à des listes internationales
de véhicules, qui ne sont correctes qu’en principe. L’état de fonctionnement,
le kilométrage, la consommation d’huile et l’usure ne sont généralement
jamais pris en compte. Or ils sont d’une importance capitale
et doivent absolument être considérés lors du choix de l’huile moteur
optimale, pour lequel les trois points suivants sont très importants :
1. Type/année de construction : types de matériaux, avec ou sans
filtre à huile, lubrification par circuit sous pression, etc.
2. État de fonctionnement : moteur récemment révisé ou ancien,
intérieur propre, forte consommation d’huile, fumée bleue, pression
d’huile trop faible ou huile stockée pendant plusieurs années, de
sorte que de la boue s’est éventuellement accumulée dans le carter
d’huile.
3. Type d’utilisation : utilisation normale sur route, passages de cols
régulièrement astreignants, rallyes ou sport motorisé historique.
Avec ces indications et des connaissances suffisantes sur les lubrifiants
actuels pour voitures classiques, il est possible de faire un meilleur
choix et de réduire l’usure et les coûts de réparation.
Millers Oils propose à la fois des huiles minérales de haute qualité et
des huiles semi-synthétiques de haute performance. « Autrefois, il était
certainement correct d’utiliser exclusivement de l’huile minérale pour
les voitures anciennes et plus récentes. Les connaissances en matière de
fabrication et d’utilisation d’additifs judicieux sont aujourd’hui bien plus
avancées. On utilise uniquement des additifs qui améliorent l’huile et
n’ont d’influence négative sur aucun matériau. Les huiles synthétiques
classiques présentent même des avantages évidents en termes de performance
et prolongent la durée de vie du moteur, de la transmission ou
de l’essieu arrière », constate Stefan Mäder. Aujourd’hui, de nombreux
véhicules anciens utilisent déjà des huiles classiques modernes multigrades.
L’huile courante de spécification 20W50 est le bon choix pour
de très nombreux moteurs des années 1950 à 1980 qui disposent d’un
filtre à huile. Toutefois, la viscosité indique uniquement à quel point
l’huile est visqueuse à différentes températures. 20W50 n’est cependant
pas une indication de qualité, qui varie fortement d’un fabricant à
l’autre. Millers Oils ne produit que des lubrifiants de haute qualité, qui
contiennent dans tous les cas suffisamment d’additifs à base de zinc et
de phosphore et qui dépassent les exigences des fabricants de l’époque.
Les additifs intégrés et très précisément adaptés jouent un rôle important
dans les huiles classiques modernes. Les additifs, parfois
plusieurs dizaines, ont pour but d’optimiser le comportement à différentes
températures, de maintenir une pression d’huile constante, de
réduire la consommation d’huile ou encore de prévenir la corrosion. De
même, les acides sont neutralisés, les composants sont protégés contre
l’usure, la formation de mousse est évitée et les pertes d’huile dues aux
plastifiants sont réduites. Les additifs de nettoyage veillent à ce que
les particules de saleté soient isolées, maintenues en suspension, capturées
et déposées dans le filtre à huile. Comme la molécule qui a isolé
la particule de saleté n’est ensuite plus efficace, l’huile et le filtre à huile
doivent être changés régulièrement. Et même si l’on parle souvent et
volontiers d’ « or noir » à propos de l’huile, Stefan Mäder met en garde :
« L’huile moteur ne doit jamais être noire ; il est alors souvent déjà trop
tard. Une huile noire signifie que tous les additifs de nettoyage sont
épuisés et que le moteur peut s’encrasser et s’endommager très vite. »
Cela soulève la question du bon moment pour changer l’huile des voitures
anciennes et plus récentes. En effet, celui qui pense faire du bien
26
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : LUBRIFIANTS
à son moteur en démarrant la nouvelle saison au printemps avec de
l’huile fraîche ne le fait pas de manière optimale. L’idéal est de procéder
à la vidange juste avant l’hivernage. L’huile neuve protège mieux le
moteur contre la corrosion interne et forme moins de condensation.
Grâce aux antioxydants encore entièrement intacts, le vieillissement
de l’huile non utilisée est beaucoup moins important. L’huile usagée
est fortement imprégnée de résidus d’essence. Il en résulte des acides
qui, pendant le repos hivernal, sont responsables de réactions néfastes
sur les composants du moteur. Même si le véhicule n’est que peu, voire
pas, utilisé et qu’il reste dans un garage sec, la qualité de l’huile diminue.
L’humidité et l’oxygène, toujours présents dans l’air que nous
respirons, provoquent ce que l’on appelle un vieillissement (oxydation).
Celui-ci réduit la stabilité chimique et la propriété de protection
de l’huile contre la corrosion. Les dégâts aux composants provoqués
par l’immobilité sont ainsi inévitables. L’idéal est de faire tourner le
moteur à température de fonctionnement avec une huile neuve. La
nouvelle huile atteint ainsi tous les points de lubrification et préserve
tous les composants internes du moteur. Le moteur ne doit jamais être
mis en marche pour une courte durée pendant l’hivernage. Cela crée
de la condensation. Les huiles de transmission et d’essieu arrière et
les autres liquides doivent également être changés régulièrement. La
plupart du temps, cela ne figure même pas dans les anciens manuels
d’entretien. Il est également possible d’ajouter des lubrifiants de bien
meilleure qualité afin de prolonger la durée de vie de ces pièces •
Plus d’infos sur :
esa.ch/fr/millers-oelwechsel
Directement de la hotline
MG C, 3.0 litres 1969
Demande : Le différentiel « chante », quelle serait la solution optimale ?
Réponse et demande de précisions : Est-il révisé ? Si non, a-t-il aussi beaucoup
de km et de jeu ? A-t-il ou non un blocage de différentiel ? Quel type
d’huile a été utilisé ? Un GL3 90.
Une solution optimale : Millers Oils Classic Differential Oil 85W140 GL5.
Cette huile pour essieu arrière n’attaque pas les alliages de métaux non
ferreux et dépasse de loin les exigences des constructeurs de l’époque.
En réduisant les frottements, le « chant » diminue et l’usure est aussi
réduite. La viscosité plus épaisse diminue le jeu lorsque la température
de l’huile augmente ainsi que le changement de charge nuisible.
Bus VW type 2 série T3, 1987
2,1 litres, moteur boxer refroidi par eau, plus de 250 000 km, véhicule de
vacances avec de longs trajets dans des pays chauds.
Demande : Forts bruits de moteur au démarrage à froid et à chaud provenant
des poussoirs hydrauliques (martèlements, claquements), augmentation de
la consommation d’huile.
Réponse et demande de précisions : Quel type d’huile est prescrit d’origine ?
Minérale 15W40. Quelle huile moteur est actuellement utilisée ? 10W40
semi-synthétique, d’un fabricant suisse, qui a recommandé une minérale
15W40, mais maintenant, c’est pire.
Solution optimale : Faire chauffer le moteur, le faire tourner les dix dernières
minutes sans charge avec un produit Engine Flush, le faire chauffer et le
vidanger pendant la nuit. Ensuite huile CFS 10W60 NT+ pour sport motorisé
entièrement synthétique, 3 Easter, Nanotech+. Le bruit a disparu et la
consommation d’huile a pu être fortement réduite.
Jaguar Type E, 1963
Demande : La transmission fait des bruits de roulement, mais passe bien les
vitesses. Comment réduire le bruit ?
Réponse et demande de précisions : Quelle huile a été utilisée jusqu’à présent
? Huile de transmission GL1 d’un autre fabricant. Comment le véhicule
est-il utilisé ? Utilisation normale sur route.
Solution optimale : Millers Oils, Classic Gear Oil 90 GL5, huile de transmission
classique très stable et réduisant l’usure, qui n’attaque pas les alliages
de métaux non ferreux.
Porsche 928 GTS, 1992
148 000 km, moteur non révisé
Demande : Le véhicule dégage une fumée bleue à l’échappement, consommation
d’huile accrue (1-1,5 litre sur 1000 km), utilisation normale sur route.
Réponse et demande de précisions : Quelle huile moteur a été utilisée ?
10W40, qualité et fabricant inconnus. Le moteur n’est pas encrassé, utilisation
régulière du printemps à l’automne.
Solution optimale : Faire tourner le moteur à température de fonctionnement,
faire tourner les dix dernières minutes avec l’additif Millers Oils Engine
Flush sans charge, puis laisser l’huile chaude s’écouler, de préférence
pendant la nuit. (Engine Flush nettoie délicatement les parties intérieures
du moteur, les racleurs d’huile, etc.) Remplir avec l’huile Millers Oils Classic
Sport 20W60 semi-synthétique.
MG A 1500, 1957
Moteur révisé de manière exhaustive par un constructeur de moteurs suisse
de « stage 2 », tuning avec homologation routière.
Demande : Huile de rodage ou non ? Puis quelle huile moteur ?
Réponse : Dans tous les cas, utiliser l’huile de rodage Millers Oils Running
sur 300-500 km environ, puis faire directement le plein d’huile Millers Oils
Classic High Performance NT+ entièrement synthétique pour une protection
et des performances optimales.
Les huiles de rodage et le processus de rodage optimisent le processus d’enrobage
de la paroi existante du cylindre et des segments de piston et réduisent ainsi
la consommation d’huile ultérieure. L’huile haute performance entièrement synthétique
20W50 NT+ est unique, spécialement conçue par Millers Oils et utilisée avec
succès pour les courses automobiles historiques.
AUTOINSIDE | Décembre 2023 27

FOCUS : LUBRIFIANTS
Contrôle final : sur l’installation de remplissage,
le chef de production Petr Blazek (35 ans, à
gauche) et le CEO Hansjörg Hug (45) contrôlent
les mélanges de produits pour lave-glace
prêts à l’emploi, une invention de Fripoo.
Photos : médias de l’UPSA
En visite chez Fripoo
Un cas évident
d’ingéniosité
Fripoo Produkte AG fait partie des noms moins connus du secteur du car-care. À tort : cette petite entreprise
innovante de l’Oberland zurichois est l’un des grands acteurs suisses. Et offre aux garagistes des opportunités
de chiffre d’affaires supplémentaire avec des marques comme Polyston. Une visite à domicile. Timothy Pfannkuchen
Qui connaît Grüningen ? Dommage, car
Grüningen, dans l’Oberland zurichois,
est un village de carte postale qui était déjà
connu au Moyen-Âge. Et qui connaît déjà
Fripoo ? Dommage, car Fripoo de Grüningen
domine le marché suisse des additifs pour
eau de vitre et devient une référence parmi les
marques de car-care avec des marques comme
Polyston. Développement suisse, production
suisse et innovation suisse. Les sachets
pour les mélanges prêts à l’emploi ? « Nous les
avons inventés », dit Hansjörg Hug, « parce
qu’ils sont plus compacts en tant qu’emballages
vides, donc plus écologiques. Maintenant,
nous travaillons sur des sacs en plastique
recyclable et dégradable. »
« Le groupe Laemmle
était la meilleure chose qui
pouvait arriver à Fripoo »
Hansjörg Hug, CEO Fripoo Produkte AG
Originaire de l’Oberland zurichois, H. Hug
est chez Fripoo depuis cinq ans, CEO depuis
deux ans et le type de chef décontracté avec
lequel on prend une saucisse à griller le soir.
À 45 ans, cet électronicien audio et vidéo de
formation et employé de commerce technique
a travaillé pour des start-ups et des géants du
commerce et veut à l’avenir mieux établir les
marques de Fripoo, Polyston (entretien automobile,
du nettoyant pour jantes au spray
pour cockpit en passant par le lave-glace),
Allerno (nettoyage sans allergènes) et Fiesta
(désinfection) sur le marché et auprès des garages.
S’il peut le faire, c’est grâce au groupe
Laemmle (anciennement Panolin) de Madetswil
ZH, situé à seulement 16 kilomètres,
qui a repris Fripoo en 2021 comme solution
de succession (et récemment Amstutz ; voir
la rubrique « En bref », pages 6/7).
Grâce à Laemmle,
une distribution forte
« Le groupe Laemmle était la meilleure chose
qui pouvait arriver à Fripoo », souligne H. Hug.
« Les portefeuilles se complètent parfaitement.
C’est pourquoi Fripoo était jusqu’à présent
un fabricant de marques de distributeur
à hauteur de quatre cinquièmes : ce qui, dans
les rayons des grands détaillants, est à l’extérieur
leur propre marque, est souvent Fripoo à
l’intérieur. « Mais maintenant, nous avons une
distribution ! Nos produits Polyston Pro pour
les garages sont distribués par Laemmle Chemicals
». Outre les garages eux-mêmes, leurs
clients devraient également y avoir accès. H.
Hug va chercher un petit présentoir publicitaire
avec du Polyston Helmet Cleaner. « Ce
secteur B2C est malheureusement sous-estimé
par les garagistes », explique-t-il. Il voit
également un grand potentiel dans Allerno
pour les produits de nettoyage écologiques et
sans allergènes. « On le voit déjà au fait que
nous étions les premiers et que d’autres nous
ont depuis emboîté le pas. »
Lors de la visite de l’entreprise, H. Hug semble
très détendu. Pourtant, chaque minute compte.
Les affaires sont florissantes, c’est la pleine
saison de l’antigel ; chaque seconde, l’installation
de remplissage crache des mélanges prêts
à l’emploi, un million de sachets par an. Dans
les ateliers de production, on peut facilement
28
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : LUBRIFIANTS
imaginer pourquoi Fripoo convient parfaitement
à Laemmle. Le siège de l’entreprise ne
paie pas de mine, le chef conduit un vieux SUV
familial avec un quart de million de kilomètres
au compteur. « Bien entretenir, c’est rouler plus
longtemps ! », dit H. Hug en riant, avant d’ajouter
: « La durabilité compte ! Avec nos quantités,
nous avons une responsabilité. Et c’est un argument
de vente. Nous recherchons des solutions
innovantes pour nos produits haut de gamme.
Un seul exemple : de nombreux garages utilisent
des produits à teneur réduite en éthanol
parce qu’il ne s’agit pas d’une matière dangereuse.
Seulement voilà : les produits lubrifient
souvent avec les vieux balais d’essuie-glace. Pas
les nôtres ! Nous recommandons d’ailleurs aux
garages d’utiliser du concentré, qui, malgré sa
grande qualité, résout le problème de l’espace »
Au royaume des 500 nuances de
parfum
Ce qui ne graisse pas quand on tire sur le levier
de l’essuie-glace, mais qui parfume les narines,
provient du royaume de Vildan Luma
(35 ans). V. Luma est responsable de l’assurance
qualité de Fripoo. Elle a l’air d’un médecin
en chef dans sa blouse de laboratoire
et gère le petit laboratoire de développement
raffiné, ainsi qu’un petit meuble secret. À l’intérieur
: d’innombrables flacons de parfums.
« 500 Shades of Perfume », dit-elle avec malice.
« Par exemple, si un client souhaite une
Esprit d’innovation :
Vildan Luma (35 ans) est
responsable de la qualité
et du laboratoire et vérifie
la qualité d’un produit.
odeur de glacier, nous analysons : quelle est
l’odeur réelle d’un glacier ? V. Luma a un master
en biochimie et a quitté la grande industrie
pharmaceutique pour la petite ville de
Grüningen. Pourquoi ? « C’est amusant d’être
dans le laboratoire au lieu de rester assis à
un bureau. Ici, je ne suis pas un numéro, je
peux faire la différence. Et tout le monde est
intéressé : chez Fripoo, nous sommes comme
une famille. »
Exemple d’affaires supplémentaires alléchantes pour
les garages dans le domaine B2C : un présentoir avec
Polyston Helmet Cleaner.
Le CEO Hansjörg Hug montre les meilleures ventes de
Fripoo : les produits de lavage pour vitres de la marque
Polyston.
Une famille qui réussit ! Les CFF nettoient
leurs vitres de train avec Fripoo, et le distributeur
d’un désinfectant Fiesta a reçu un prix de
design. Mais pourquoi l’entreprise fondée en
1969 s’appelle-t-elle Fripoo, Monsieur Hug ? Il
rit. « D’où vient le deuxième O, nous ne le savons
pas. Mais notre regretté fondateur, Fritz
Schärer, avait commencé par fabriquer des vernis
dans sa baignoire. Fritz polit donc en bref
Fripoo. » •
Plus d’infos sur :
fripoo.ch
AUTOINSIDE | Décembre 2023 29

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Power to X – Le carburant synthétique e-fuel dans le cycle du CO 2
D’un seul coup : sans émission
L’industrie automobile connaît une transformation technologique massive : elle s’éloigne du moteur à combustion
et se tourne vers des transmissions sans ou avec peu de CO 2 , afin de pouvoir mettre en œuvre les objectifs de
réduction des gaz à effet de serre. Le levier le plus simple est actuellement le VEB, mais certaines catégories de
véhicules, comme les engins de chantier lourds ou les avions, ne pourront guère fonctionner ou voler avec une
transmission électrique par batterie. Les e-fuels seraient une alternative intéressante. Andreas Senger
La poudre noire qui a suivi les élections nationales
s’est dissipée. Les électeurs ont
accordé moins de soutien aux partis à orientation
écologique, tandis que les partis bourgeois
ont légèrement progressé. Avant même
les élections, le Conseil des États a en outre
rejeté le renforcement de la loi sur le CO 2 par
rapport à la feuille de route de l’UE, qui exigeait
une réduction plus importante des émissions
de gaz à effet de serre pour les véhicules
nouvellement immatriculés.
Mais les objectifs de réduction politiques représentent
d’une manière ou d’une autre un
défi de taille, malgré une approche moins
tranchante et plus helvétique. Au cours des
neuf prochaines années, les émissions de CO 2
de la flotte de véhicules neufs devraient diminuer
de 55 %. La technologie de propulsion
actuelle et disponible qui permet de réduire en
continu les émissions de CO 2 est le VEB. Les
hybrides rechargeables assuretinunt également
une réduction des émissions de la flotte
grâce aux faibles indications de consommation
du cycle WLTP.
Le président d’auto-suisse, Peter Grünenfelder,
décrit ainsi la situation de départ : « Une
réduction de 55 % des émissions de CO 2 des
véhicules neufs en l’espace de neuf ans est un
objectif ambitieux qui nécessite également
la création de conditions-cadres correspondantes
de la part de l’État. Dans ce domaine,
notre pays a encore un besoin urgent de rattrapage,
par exemple en ce qui concerne le développement
de la production d’électricité nationale
à faible émission de CO 2 afin de renforcer
la sécurité d’approvisionnement. Elle aurait
un effet modérateur sur les prix actuellement
très élevés de l’électricité. L’Association des
importateurs suisses d’automobiles souligne
régulièrement que les taux de croissance des
véhicules rechargeables dans les ventes de voitures
neuves ont tendance à ralentir.
Réticence à l’égard des VEB et des
véhicules hybrides
« Une action conséquente et cohérente des milieux
politiques est nécessaire pour renforcer
la demande de transmissions alternatives et
rendre les carburants synthétiques compétitifs
en termes de prix », commente P. Grünenfelder
à propos de la situation initiale. Sans
une augmentation significative de la part de
Produits de base Produits intermédiaires Produits finis
Air
environ 6000 litres
Énergie éolienne
environ 20 kWh
Filtre à CO 2
Électrolyse H 2
O 2
CO 2
Kérosène
1 litre de
e-fuel
environ 9 kWh
Énergie
Prix de
production
actuel :
environ 2
francs
Eau
environ 3 litres
Énergie thermique
environ 40 kWh
H 2
Dessalement/traitement de l’eau
Synthèse du CH 4
Essence brute
Diesel
Blending
Perfectionnement
Énergie électrique
Chaleur
La production d’e-fuels est coûteuse, gourmande en énergie et dotée d’un faible rendement (environ 15 %). Néanmoins, l’électricité verte excédentaire permet de produire un
vecteur d’énergie chimique qui permet d’alimenter la flotte existante, mais aussi les moteurs à combustion les plus modernes, avec un bilan CO 2 neutre. Photo ADAC, adaptation
Viva/Büro Senger
30
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
marché des VEB ainsi que des hybrides rechargeables,
les objectifs de réduction de l’UE
ne seront jamais atteints. Les acheteurs de
voitures neuves sont donc actuellement plus
réticents à l’égard des VEB et aussi des véhicules
hybrides. L’offre de VEB abordables est
modeste et seule l’arrivée à grande échelle
de fournisseurs chinois et de modèles de véhicules
moins chers des constructeurs établis
pourrait faire bouger les statistiques de vente.
Mais quelles sont les alternatives disponibles
sur le marché sans batteries lourdes et coûteuses
et qui entrent dans le budget ?
Le thème de l’hydrogène, mais aussi des carburants
synthétiques, s’imposent comme des
sources énergétiques pouvant contribuer à la
défossilisation. L’hydrogène H 2 en tant que
source d’énergie est en phase de développement.
L’infrastructure des stations-service et
l’offre de véhicules équipés de la technologie
des piles à combustible se développent lentement,
mais de manière constante, en particulier
dans le secteur des véhicules utilitaires.
L’offre d’hydrogène « vert » par électrolyse
avec de l’électricité propre est à la traîne non
seulement en Europe, mais aussi en Suisse.
L’hydrogène peut également être utilisé dans
les moteurs à combustion.
Les carburants fossiles tels que l’essence, le diesel et le kérosène devront être remplacés dans les années à
venir. Les e-fuels synthétiques pourraient apporter une contribution importante à cet égard, non seulement
en Europe, mais aussi au niveau mondial. La logistique existante pour la distribution de carburant ainsi que
l’infrastructure des stations-service pourraient être réutilisées. Photos Bosch
Un carburant synthétique remplaçant l’essence,
le diesel et le kérosène permet de faire
fonctionner la flotte de véhicules existante
ainsi que les nouveaux véhicules quasiment
sans émissions de CO 2 . L’image principale
montre le processus de production, et si le CO 2
de l’air est utilisé pour produire le C comme
élément constitutif avec l’hydrogène H, une
source d’énergie hydrocarbure, on créerait un
cycle de CO 2 , réduisant d’un coup les émissions
de gaz à effet de serre.
L’inconvénient de la production est son efficacité.
L’association VDE (Verband der Elektrotechnik
Elektronik Informationstechnik) a
calculé qu’une éolienne de 3 MW permettait
d’alimenter directement en énergie électrique
environ 1600 VEB pour les faire fonctionner.
Si l’on produit de l’hydrogène à partir de l’électricité
et qu’on le reconvertit en énergie électrique
dans une pile à combustible, on peut
encore alimenter environ 600 véhicules avec
la même énergie de départ. Dans la troisième
voie, celle de la conversion en e-fuels et de la
combustion dans un moteur à essence ou diesel,
la même énergie électrique ne peut plus
alimenter qu’environ 250 véhicules.
Les premières mesures au banc d’essai le montrent
clairement : les véhicules à combustion fonctionnant
avec des carburants électriques sont aussi propres
que ceux fonctionnant avec des carburants fossiles.
Pour respecter les limites d’émission, il faut continuer
à miser sur un post-traitement des gaz d’échappement
coûteux. Photo : ADAC
Cela s’explique par le rendement de la production
de carburants synthétiques, qui n’est
que d’environ 15 %. Lors du processus de fabrication,
85 % de l’énergie/chaleur électrique
ne sont donc pas convertis en hydrocarbures
et devraient être réutilisés comme énergie de
chauffage pour les bâtiments ou d’autres processus
chimiques.
L’avantage séduisant des e-fuels : le CO 2 filtré de l’air est
utilisé pour la production et libéré lors de la combustion.
De plus, les e-fuels sont faciles à stocker et peuvent
être utilisés comme stockage d’énergie de l’électricité
flottante. Photo : Porsche
Développer la production
d’électricité propre
Pour les opposants aux e-fuels, l’argument
principal est donc sur la table. L’énergie électrique,
actuellement chère en Europe, est
utilisée plus efficacement dans les VEB. On
oublie toutefois que seule l’offre d’électricité
bon marché et produite de manière renouvelable
manque en abondance pour stimuler la
production d’e-fuel à grande échelle. Un avantage
important réside dans le fait que l’électricité
excédentaire est difficile à stocker et
qu’avec les e-fuels, on dispose d’une source
énergétique comme moyen de stockage pour
rendre l’électricité excédentaire stockable
(Power-to-X). P. Grünenfelder demande à juste
titre que la Suisse développe d’abord la production
d’électricité propre. Pas même un VEB
ne pourra rouler avec de faibles émissions de
CO 2 en utilisant le mix énergétique européen.
De plus, tous les pays ont besoin non seulement
d’une production d’électricité renouve-
Suite à la page 32
AUTOINSIDE | Décembre 2023 31

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
lable nettement plus importante, mais aussi
d’une énergie en ruban disponible par tous
les temps.
Les e-fuels peuvent ici faire valoir leur atout :
bien que la production ne soit pas optimale en
termes de rendement, l’électricité éolienne et
solaire peut être transformée en une source
énergétique chimique. L’infrastructure de stockage
et de distribution (stations-service) est
déjà en place et l’effet de levier dans le parc de
véhicules existant est énorme. En outre, l’exploitation
à faible émission de gaz à effet de
serre d’avions, de bateaux ou de gros engins de
chantier ou agricoles serait également couverte
et nettement moins émettrice de CO 2 qu’avec
des carburants fossiles.
Utiliser directement l’énergie solaire
Une autre approche passionnante est fournie
par l’entreprise Synhelion, qui ne suit pas l’approche
consistant à convertir l’énergie électrique
en une source d’énergie chimique, mais
utilise directement l’énergie solaire. Le procédé,
développé à l’EPF Zurich et présenté en
2019 dans un petit démonstrateur, concentre
la lumière du soleil via de nombreux miroirs
mobiles. Un thermoréacteur est installé au
point focal des rayons solaires. Celui-ci est
chauffé à plus de 1500 °C. Grâce à la chaleur
du processus à haute température, un gaz de
synthèse composé d’hydrogène (H 2 ) et de monoxyde
de carbone (CO) est transformé thermochimiquement
à partir de CO 2 , d’eau H 2 O
et de gaz méthane (CH 4 ).
Le processus de liquéfaction et de transformation
qui s’ensuit permet de produire de
l’essence, du diesel ou du kérosène à partir
du gaz. Un accumulateur de chaleur absorbe
l’énergie thermique du soleil pour permettre
un processus de production 24 heures sur 24.
Actuellement, une installation expérimentale
est en service en Allemagne (Jülich) afin de démontrer
et d’optimiser le processus à l’échelle
industrielle. Le kérosène synthétique actuellement
produit par la compagnie aérienne Swiss
est mélangé au kérosène fossile, ce qui permet
de minimiser l’empreinte carbone de la compagnie
aérienne.
Synhelion produit des carburants synthétiques à l’aide d’un thermoréacteur. Comme le processus primaire n’utilise
pas d’électricité, mais uniquement de l’énergie solaire directement comme source de chaleur, le procédé pèse moins
sur la production d’électricité que les E-fuels. Il faudra encore des décennies avant que les capacités de production
nécessaires soient mises en place. Photo : Synhelion
Dès 2025/26, une nouvelle grande installation
devrait être mise en service près de la capitale
espagnole, Madrid, avec une capacité de
production de 1,25 million de carburant thermosolaire.
En 2030, Synhelion veut en outre
augmenter sa production à près de 900 millions
de litres par an grâce à d’autres sites de
production, couvrant ainsi la moitié du carburant
nécessaire aux avions en Suisse. En 2040,
la production devrait passer à 50 milliards de
litres, ce qui couvrirait la moitié des besoins
en kérosène de l’Europe.
La montée en puissance des capacités de production
ne constitue toutefois pas un défi uniquement
pour les carburants thermosolaires.
Il ne faut pas non plus s’attendre à ce que les
capacités de production d’e-fuel atteignent
le niveau requis dans les dix prochaines années.
Le dilemme du secteur des transports
est donc de réduire rapidement l’empreinte
carbone sur un large front, y compris sur la
flotte existante.
À l’échelle mondiale, seuls le développement
et la recherche de différents systèmes de
transmission permettent de rendre la mobilité
plus respectueuse de l’environnement, même
dans les pays les plus pauvres. La décision de
l’UE de n’autoriser que la vente de voitures
de tourisme et de véhicules utilitaires légers
sans émissions à partir de 2035 est un objectif
pour la branche automobile qui ne peut
actuellement être atteint que par les VEB. En
conséquence, de nombreux fabricants canalisent
leurs budgets de développement vers
ce secteur. Des alternatives comme l’ammoniac
pour les gros moteurs à combustion, qui
n’émet pas non plus de CO 2 lors de la combustion,
sont également dans le pipeline. Selon
MAN, il ne faut toutefois pas s’attendre à voir
les premiers moteurs d’essai dans les navires
avant 2026. Le temps presse cependant à tous
les niveaux. •
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Décembre 2023 | AUTOINSIDE

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Rétrospective Transport-CH, Carrosserie-CH et Aftermarket-CH
L’avenir des véhicules utilitaires
sera électrique
Un tour au grand rendez-vous de la branche Transport-CH, Carrosserie-CH et Aftermarket-CH à Berne
du 8 au 11 novembre l’a clairement montré : pour les véhicules utilitaires, l’interrupteur de la propulsion
est passé à l’électricité. Les camions électriques arrivent dans les entreprises de l’UPSA et y effectuent
des services et des réparations. Le grand point d’interrogation concerne les stations de recharge.
Cynthia Mira, Timothy Pfannkuchen et Jürg A. Stettler
Massimo Rizzo, Country Manager LCV &
Conversion chez Peugeot
« Transport-CH est en constante évolution et constitue un lieu de rencontre
idéal. Dans ce cadre, le réseautage se passe également très bien.
Nous échangeons avec les visiteurs et les représentants
d’autres marques, et nous privilégions la qualité à la quantité.
Nous sommes contraints de ne pas exposer dans l’un
des halls principaux en raison du chantier – ce qui n’est
pas idéal. Cette fois-ci, nous présentons comme point fort
le Peugeot e-Expert plate-forme entièrement électrique
avec benne à 3 côtés. Nous proposons divers modèles en
collaboration avec des carrossiers. De manière générale,
nous sommes à la pointe de l’électrification des véhicule
utilitaires légers : dès 2021, tous les véhicules utilitaires Peugeot
seront également disponibles en version électrique. J’en suis également fie
personnellement. »
Thomas Willi, Spécialiste Transformations chez Opel
« Nous avons exposé l’Opel Vivaro-e Hydrogen et donc un véhicule utilitaire
léger équipé de piles à combustible, ce qui a été très bien accueilli jusqu’à
pré- sent et a attiré de nombreux intéressés. C’est le seul véhicule de cette
taille et de cette catégorie de véhicules qui fonctionne à
l’hydrogène. L’autonomie est de 400 kilomètres, dont
environ 50 kilomètres peuvent être parcourus avec
une batterie en guise de tampon. La sensation de
conduite est la même que celle d’une voiture
électrique. Pour promouvoir ce mode de propulsion
alternatif, il est urgent d’augmenter le nombre de
stations-service en Suisse. Nous le sentons aussi ici, au
salon : l’intérêt est là. Indépendamment de ce modèle, nos
clients apprécient également le fait que nous ne modifions pa
la taille de l’espace de chargement de nos véhicules, ce qui facilite
considérablement un éventuel changement. »
34
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
La formation des conducteurs de demain passe aussi par le numérique.
Photos : médias de l’UPSA
Tarcis Berberat, patron de Renault Trucks, met toute la gamme de modèles sous
tension.
Le conseiller fédéral Albert Rösti et 43148 autres visiteurs n’auraient
pas voulu manquer ce grand rendez-vous de la branche organisé
par des professionnels pour des professionnels : un record de
fréquentation impressionnant (plus 44,7 %) pour Transport-CH, Carrosserie-CH
et Aftermarket-CH. « Ce résultat souligne son importance en
Riccardo Virga, directeur général d’Iveco, présente fièrement le VEB Iveco
Heavy Duty.
tant que salon de prestations pour l’ensemble de la branche », se réjouit
Jean-Daniel Goetschi, directeur de l’exposition. Le nombre élevé de
visiteurs reflète le grand intérêt pour les développements, les innovations
et les tendances dans les véhicules utilitaires et la branche
automobile, a-t-il ajouté. 286 exposants et plus de 800 marques étaient
présents sur plus de 60 000 mètres carrés, auxquels s’ajoutaient des
conférences spécialisées et des congrès. « La diversité des exposants et
Pendant le salon de Berne, le 100 e camion électrique pour la Suisse
a déjà été mis en service par Volvo Trucks uniquement. Il se déplace
désormais pour la société Dreier. Photo : Transport-CH
Suite à la page 36
Bernhard Guhl, chef d’équipe eMobility chez Siemens
« Nous avons exposé différentes stations de recharge directement sur notre
stand, en mettant l’accent sur les solutions de recharge en parallèle avec des
bornes peu encombrantes, ce qui peut aussi être intéressant pour
les garages. Par exemple, la Sicharge D, une station de
recharge rapide avec deux propres points de recharge
DC ainsi qu’une interface préinstallée pour un distributeur
avec deux autres points de recharge DC, suscite
un grand intérêt. L’installation offre actuellement une
puissance de 300 kW, bientôt 400 kW, et peut répartir
l’alimentation des points de charge de manière dynamique.
En d’autres termes, quatre voitures peuvent
être rechargées à des intensités différentes via la
solution de gestion intelligente de la charge. Cette fois, notre
stand est beaucoup plus visité et nous recevons beaucoup plus de demandes,
ce qui reflète également la demande en général. Nous sommes très satisfait
de l’organisation autour de l’événement. »
Robin Knoop, responsable des relations publiques, du
marketing et de la gestion des produits Monospaces,
Mercedes
« C’est la première fois que nous avons notre propre stand
Mercedes et nous ne sommes donc plus dans le sillage
du département Trucks. C’est pourquoi cette édition de
Transport-CH est très spéciale pour nous, les vingt collaborateurs
présents sur le stand. Le changement dans
le secteur est sur toutes les lèvres, et nous constatons
surtout que les connaissances sont beaucoup plus
différenciées qu’il y a quelques années. À l’époque,
la seule question ou presque concernant les voitures
électriques portait toujours sur l’autonomie maximale.
Aujourd’hui, nous recevons des questions détaillées sur les courbes
de charge et autres. Sur le stand, nous avons souvent l’occasion de montrer
notre E-Vito en première suisse. On peut commander le véhicule à partir de
décembre et il entre en production en mars. »
AUTOINSIDE | Décembre 2023 35

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Une nouvelle étude sur l’infrastructure de recharge nécessaire en Suisse pour les véhicules utilitaires lourds électriques a également été présentée lors de la Transport-CH.
Reto Jaussi (Astag), Peter Arnet (FMB), Silvan Rosser (EBP) et Andreas Burgener (auto-suisse) ont également posé des exigences claires à la Politique (de g. à dr.).
le programme-cadre attractif ont certainement contribué à ce succès »,
est convaincu le président du comité d’organisation Dominique Kolly.
Il suffit de déambuler dans les halls d’exposition en 2023 pour s’en
rendre compte : la propulsion électrique n’est plus une niche, mais elle
est devenue centrale pour toutes les marques de véhicules utilitaires.
Les voitures diesel sont certes encore omniprésentes dans les rues, mais
l’électricité est un atout au salon – même made in Switzerland. Les spécialistes
de l’électricité Designwerk de Winterthur ZH, qui proposent
tout ce qui est électrique, des tombereaux aux poids lourds, présentent
avec le High Cab Semi 6 × 2 T la première série de modèles de camions
électriques au monde avec une batterie de 1000 kWh. Cela promet une
énorme portée.
En 2030, il faudra 15 hubs de chargement pour camions
« Nous avons les produits adéquats pour rendre le trafic lourd plus
respectueux du climat, il nous faut maintenant le marché pour cela »,
résume Andreas Burgener, directeur de l’association des importateurs
Autosuisse. L’infrastructure de recharge des véhicules utilitaires,
qui fait encore défaut, est un point sensible. Selon une étude qu’auto-suisse
a fait réaliser en collaboration avec l’Association suisse des
transports routiers (Astag) et le fournisseur d’énergie FMB, il faudra
dès 2030 15 grands hubs de chargement pour camions avec 180 points
de chargement dans toute la Suisse. Dix ans plus tard, il devrait y avoir
600 points de charge selon l’étude. Le directeur de l’Astag, Reto Jaussi,
ajoute de manière critique à l’adresse de la Confédération : « Pour que
tout cela fonctionne, nos 3000 membres de la branche suisse des transports
ont besoin d’une sécurité de planification et d’investissement »
Elle doit arriver rapidement, car tous les fabricants établis sont sous
tension. Volvo Trucks Suisse a livré son centième camion électrique
pendant le salon. Celui-ci parcourra kilomètre après kilomètre sans
émettre de gaz d’échappement pour l’entreprise Dreier. Le patron de
Volvo, Urs Gerber, déclare : « Il y a deux ans, nous avons présenté
un camion électrique, maintenant nous avançons à grands pas vers
le zéro – vers zéro accident dans une Volvo et vers zéro émission ».
Chez MAN, l’eTGX (encore un prototype de pré-série) tourne joliment
sur un plateau de présentation et chez Mercedes, tout tourne
autour de la première mondiale du salon de l’eActros 600 : deux
moteurs électriques et un nouvel essieu E fournissent jusqu’à 816 ch.
« La production ne commencera qu’en novembre 2024, mais l’intérêt
est énorme. Nous avons déjà reçu diverses pré-commandes », déclare
avec satisfaction Svenja Lyhs de Daimler Truck Suisse.
Des marques chinoises également sur place
Renault Trucks présente même toute sa gamme de modèles à transmission
électrique, jusqu’au vélo-cargo pour le dernier kilomètre. « Nous
avons massivement développé l’offre de produits et pouvons couvrir
toute la gamme à 100 % électrique », explique Tarcis Berberat, patron
de Renault Trucks Suisse. Chez Scania, le directeur des ventes Stephan
Oberli révèle : « L’intérêt pour nos modèles électriques est grand, mais
aussi le besoin d’informations et de conseils sur cette nouvelle technologie.
Mais nous sommes très heureux de ces discussions et pouvons
présenter des solutions adaptées ». Aucun problème pour le constructeur
suédois, qui vient d’ouvrir avec Käppeli Logistik le premier parc de
chargement suisse de camions électriques près de Sargans SG, mais qui
mise encore sur des V8 diesel efficaces ainsi que sur le biogaz et le GNL.
Claudio Pfäffli, spécialiste chez Würth AG
« En matière d’aménagement de véhicules, il existe depuis un certain temps
une tendance claire à laquelle nous répondons également : l’individualité.
Les clients s’intéressent de plus en plus à des solutions particulières, que
nous exposons ici aussi sur le stand. Ils sont souvent étonnés
de voir à quel point les composants peuvent être assemblés
de manière compatible. En ce qui concerne les consommables
et l’atelier, nous sommes des interlocuteurs
de longue date et pourtant, ce salon est pour nous un
must. Nous avons également un stand un peu plus grand
que la dernière fois. Jusqu’à présent, les retours ont été
positifs et nous nous réjouissons d’être ici et surtout d’avoir
d’autres discussions et contacts intéressants. »
Roger Schmid, vente & conseil, région Plateau suisse
chez Thommen-Furler AG
« Lors du salon, chaque jour est pour nous d’une grande importance, et
cette année, une chose nous a particulièrement frappés : le
mercredi, nous avons accueilli sur notre stand surtout
des visiteurs de Suisse alémanique, tandis que le
jeudi, nous avons eu beaucoup de public de Suisse
romande. Le vendredi a été une journée mitigée.
Le salon est aussi intéressant pour nous parce
qu’il donne lieu à de nombreuses affaires qui se
poursuivent l’année suivante. Nous sommes bien sûr
ravis de cet intérêt. Cinq généralistes et un spécialiste
étaient prêts à informer les visiteurs sur notre distribution de
produits chimiques, de spécialités et de lubrifiants ainsi que sur l
recyclage et l’élimination des déchets industriels et spéciaux. La question
la plus fréquente concernant les conditions tarifaires a également pu être
clarifiée à cette occasion »
36
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Iveco aussi reste ouvert à la technologie, mais présente à Berne
une offre tout électrique. Riccardo Virga, Managing Director d’Iveco
Suisse SA, déclare à ce sujet : « Nous montrons ainsi nos compétences
dans ce domaine également ». Et comme pour les voitures de tourisme,
les marques chinoises tentent de conquérir des parts de marché dans le
secteur des poids lourds. BYD, par exemple, est l’abréviation de « Build
Your Dreams », et les rêves du constructeur chinois sont devenus de
plus en plus réalité : BYD est l’un des plus grands producteurs de batteries
au monde et a même dépassé Tesla l’année dernière en termes de
ventes mondiales de voitures électriques. A partir de 2025, les Chinois
produiront probablement même des voitures pour l’Europe en Hongrie.
L’entreprise, dont le siège se trouve à Shenzhen, une métropole de 13
millions d’habitants, ne produit toutefois plus seulement des voitures
électriques et des hybrides rechargeables, mais aussi des camions et
des bus électriques.
Les véhicules utilitaires électriques de BYD sont désormais commercialisés
en Suisse par le concessionnaire de véhicules utilitaires Auto
AG Truck. Avec le fourgon de 7,5 tonnes ETM6 et le fourgon de 19
tonnes ETH8, les Lucernois présentent au salon Transport-CH les deux
premiers grands E-Camions de BYD pour l’Europe. « Le camion de 19
tonnes a certainement un plus grand potentiel dans notre pays », explique
Oliver Marinkovic, directeur des ventes d’Auto AG Trucks : avec
une charge utile de près de onze tonnes, 245 ch/180 kW, 450 Nm et
jusqu’à 250 kilomètres d’autonomie. « La nouvelle technologie de batteries
au lithium-phosphate de fer au lieu du lithium-ion convainc par
sa durée de vie, son coût moyen plus faible et sa sécurité accrue – idéal
pour l’utilisation sur les poids lourds ». C’est surtout le prix qui devrait
susciter l’intérêt pour les véhicules électriques BYD à bas prix. Sur le
marché intérieur chinois, mais aussi aux Pays-Bas, les véhicules électriques
de BYD ont déjà parcouru des dizaines de milliers de kilomètres.
« Il n’est certes pas conçu pour tracter une remorque, mais la fiabilité
est au rendez-vous », rétorque Marinkovic à un visiteur qui examine le
19 tonnes d’un air sceptique.
Oliver Marinkovic, directeur des ventes de camions Auto-AG, devant le BYD
ETH8 chinois.
Les stands des exposants de l’Aftermarket-CH ont également été très
fréquentés.
Le marché de l’après-vente montre son avenir
Toute la gamme des véhicules utilitaires légers est également présente.
Toyota s’aventure pour la première fois sur le salon, Ford mise sur
l’émotion en dehors de l’E-Transit et de l’E-Transit Custom, et avec le
F150 Lightning, le pick-up américain de rêve est un puissant véhicule
électrique. Chez VW, on peut voir le Crafter en version benne, ainsi que
l’ID.Buzz Cargo électrique équipé de la solution système SR5 par le spécialiste
de l’aménagement Sortimo. Claude Pribitzer, chef de produit
chez Sortimo Walter Rüegg AG : « La mise en œuvre n’a pas été facile,
car tout doit être très léger. Le montage en décalé présente l’avantage
que toutes les tablettes présentent la même profondeur d’utilisation.
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AUTOINSIDE | Décembre 2023 37

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Matthias Krummen, responsable Management Services & Communication (à
g.), et le CEO Giorgio Feitknecht ont accueilli les coopérateurs à Berne sur la
Piazzalpina de l’ESA.
Nous venons de livrer 40 ID.Buzz à V-Zug dans une première phase ».
L’e-mobilité est en outre arrivée depuis longtemps dans les ateliers,
comme le montrent les stands de l’Aftermarket-CH. C’est ici que sont
présentés les équipements et les outils de diagnostic, mais aussi les
superstructures pour les Strom-Brummis. Ferdinand Smolders, CEO de
KSU A-Technik, a installé ses équipements d’atelier et ses outils autour
d’un imposant camion Schöni : « Nous sommes des fournisseurs de
solutions globales. Nous aidons nos clients à optimiser, à numériser,
mais aussi à intégrer les données de mesure. Un autre avantage : tout
provient d’une seule source. L’année prochaine, nous fêterons notre
45 e anniversaire et nous voulons continuer à développer notre orientation
stratégique sur le secteur des bus et des camions au cours de
cette année anniversaire ». D’autres acteurs renommés du marché de
la rechange comme l’ESA, Derendinger, Luginbühl Fahrzeugtechnik
ou encore Würth seront bien entendu également présents. Un autre
exemple de la manière dont le secteur des véhicules utilitaires mise
sur la durabilité : chez Laemmle Chemicals – anciennement Panolin –
tout tourne autour de l’huile hydraulique Roxor Terra Circular HV 46.
Elle est durable (huiles de base issues de l’économie circulaire ; réduction
des émissions de CO 2 ), promet une stabilité quadruplée et peut
être utilisée facilement pour le remplissage. D’une manière générale,
le salon présente tellement de nouveautés en matière de durabilité et
de numérisation qu’il est difficile de les compter. Un exemple : Auto-i-
Dat présente une nouvelle application photo qui facilitera le quotidien
des carrossiers et des garages à partir du printemps, car elle accélère
le traitement des sinistres avec les assurances : elle indique le cadrage
Stephan Oberli (à gauche), directeur des ventes de Scania, s’entretient avec
Andreas Burgener d’auto-suisse sur le fait que les camions électriques devraient
représenter la majorité du marché à partir de 2030.
Chez Daimler Truck, le nouvel eActros 600 a même fêté sa première mondiale au
salon.
de la photo, les photos sont ainsi parfaitement interprétables – et sont
toujours correctement légendées. Même ce à quoi pourrait ressembler
l’avenir des transports est démontré à Berne. Toutes les heures, le
TCS présente un spectacle impressionnant avec un drone de charge
dans l’une des tentes extérieures. Celui-ci balance facilement une palette
d’un point A à un point B, mais avec un panneau solaire, le bruit
devient nettement plus fort, car le propre vent descendant sous le
drone exige une puissance supplémentaire. Une indication que l’avenir
du transport électrique est certes en marche – mais qu’il sera d’abord
électrique sur les routes et plus tard dans les airs.
•
Plus d’infos sur :
transport-ch.com/fr
aftermarket-ch.com/fr
carrosserie-ch.com/fr
Flavio Zani, CEO Krautli (Suisse) SA
« Oui, on sait définitivement le soir ce que l’on a fait, et on se retrouve
quand même volontiers ici le lendemain. Nous sommes six collaborateurs
sur place et menons de très nombreux entretiens. Nous faisons de notre
mieux, même si nous venons de traverser une période
très turbulente et émotionnelle en raison d’un décès en
interne. Les discussions avec les invités, mais aussi
les échanges avec les concurrents et les entreprises
partenaires sont essentiels lors de ce salon. Nous nous
ferons bien sûr un plaisir de vous donner de nouvelles
impulsions concernant les derniers accessoires et
pièces de rechange pour véhicules. Nous aurions toutefois
un souhait à formuler aux organisateurs : l’étiquetage
doit être définitivement optimisé pour que les visiteurs puissent
vraiment s’y retrouver et surtout trouver ce qu’ils cherchent .»
Edmond Borner, COO Cotra (à droite) et Benjamin Engel,
fondateur et directeur des opérations de Wheelnews
« Nous sommes agréablement surpris par le
nombre de discussions que nous avons
pu avoir sur notre stand. Nous nous
attendions à un ou deux entretiens
par jour, ce qui a été largement
dépassé. C’est avec plaisir que
nous montrons aux garagistes et
aux carrossiers que nous pouvons
être un partenaire précieux et qu’ils
peuvent aussi gagner de l’argent avec
nous lors de la préparation des jantes. »
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Décembre 2023 | AUTOINSIDE

Le bruit dans la halle 8 de Transport-CH, sur le site
de Bernexpo, était assourdissant. Mais ce n’était
pas la faute des trois camions qui se trouvaient au milieu
de la tente. À côté, le TCS faisait une démonstration
de drones porteurs à un rythme horaire. Alina
Knüsel (21), Roger Ruch (20) et Sophie Schumacher
(21) ne se sont pas laissés distraire. Grâce à de fortes
performances lors des SwissSkills Championships
en septembre au même endroit, ils se sont qualifiés
pour les éliminatoires des mécatroniciens d’automobiles,
respectivement des mécatroniciens de l’orientation
« véhicules utilitaires ». L’objectif : décrocher une
place pour les WorldSkills, qui se dérouleront à Lyon
en septembre 2024. Il s’agit d’une double première :
pour la première fois, un concours est organisé pour
les conducteurs de véhicules utilitaires dans le cadre
des WorldSkills, et pour la première fois, l’UPSA envoie
une femme aux championnats du monde des métiers.
Sous la tente, des spectateurs suivaient régulièrement les activités
des trois camions, un de Scania, un de Daimler Truck et un de Volvo
Trucks. Il s’agissait de diagnostiquer et de corriger les erreurs sous la
pression du temps – ils ne disposaient que de 45 minutes par poste.
Le poste « Dépannage » était particulièrement épineux : sans schéma
électrique ni technique de diagnostic, ils devaient faire redémarrer le
camion. Dans le cas de la « gestion du moteur », où le moteur tournait
mais en toussant, il fallait tirer les bonnes conclusions, trouver
les erreurs et y remédier. Le poste technique consacré au châssis et à
l’électricité de la carrosserie nécessitait des compétences en mécanique.
Les résultats sont tombés peu après 16h30 : c’est Sophie Schumacher,
de Studen BE, qui a le mieux réussi à résoudre les problèmes posés.
« Le premier poste s’est plutôt bien passé, cela m’a donné confiance », a
expliqué la gagnante. « Le deuxième poste, je ne pouvais pas trop l’évaluer,
le troisième n’était pas mauvais – j’avais disons un sentiment plutôt
bon – mais on ne sait jamais vraiment ce que font les autres ». Dix
mois intenses l’attendent maintenant. « Ce sera certainement une super
expérience. L’expert en chef Jean Trotti m’a déjà laissé entendre qu’il
y aurait quelques entraînements. Mais j’espère qu’il me restera quand
même un peu de temps libre », a-t-elle raconté en riant. Mais d’abord, il
faut fêter ça : alors qu’elle était encore dans les halls d’exposition, elle
a également trinqué avec ses deux concurrents à cette journée difficile
mais réussie : « Je suis contente d’avoir réussi » et, en direction de
son concurrent perdant, Roger Ruch, qui est employé dans le
même garage et qui a un an de moins, elle s’est exclamée :
« Hein, Roger, dans deux ans, tu réessaies !
•
Vidéo de la compétition
Regardez et écoutez les participants aux
qualifications pour les WorldSkills.
Sophie Schumacher. Photo : médias de l’UPSA
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Sophie Schumacher se rendra aux WorldSkills 2024
Une femme pour
la première
Pour la première fois, l’UPSA enverra l’année prochaine une
mécatronicienne d’automobiles au championnat du monde des
mécatroniciens de véhicules utilitaires. Lors des qualifications
dans le cadre de Transport-CH, la Bernoise Sophie Schumacher
s’est imposée et ira à Lyon l’année prochaine. Sascha Rhyner
Roger Ruch. Photo : médias de l’UPSA
Les trois finalistes
(de gauche à droite) :
Alina Knüsel, Sophie
Schumacher
et Roger Ruch.
Photo : Transport-CH
Cliquez ici pour voir la vidéo
Plus d’infos sur :
metiersauto.ch
agvs-upsa.ch
worldskills.org
AUTOINSIDE | Décembre 2023 39

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Stand de l’UPSA
Le conseiller fédéral
sur le stand des métiers
de l’automobile
Comme lors des précédentes éditions, l’UPSA et l’Armée suisse
avaient un stand commun juste à l’entrée de la halle 2. Même
le conseiller fédéral Albert Rösti a fait l’honneur de sa présence.
Sascha Rhyner
De grands yeux pour de petits camions. Photos :
médias de l’UPSA
Quiconque pénètre dans les halles principales
de Transport-CH ne peut passer
à côté de l’UPSA. Comme les années précédentes,
l’emplacement bien en vue aide à
ce que le stand soit bien fréquenté. « Nous
voyons passer aussi bien des jeunes qui s’intéressent
aux métiers de l’automobile que des
personnes en formation qui se renseignent sur
les possibilités de formation continue dans
la formation professionnelle supérieure », explique
Olivier Maeder, directeur du secteur
Formation de l’UPSA. La collaboration avec
l’armée a également du sens parce que l’armée
est partenaire de l’UPSA pour la formation
professionnelle supérieure de diagnosticien
d’automobiles orientation « utilitaires ». Cette
année, le partenariat Handshake entre l’UPSA
et l’armée a fêté son 20 e anniversaire. Depuis
2003, l’Armée suisse, plus précisément l’école
de recrues de maintenance 43 de la Formation
d’application de la logistique, propose, en collaboration
avec l’École technique supérieure
de Winterthour (ESTF) à Thoune, la formation
de diagnosticien d’automobiles, domaine
véhicules utilitaires, pour les participants civils
et militaires. L’UPSA fait partie de cette
coopération et est responsable des examens
professionnels.
« En outre, l’armée propose sur son stand
quelques points forts techniques comme le
simulateur de conduite ou les lunettes VR »,
raconte Olivier Maeder. Et ces deux outils ont
également séduit le conseiller fédéral Albert
Rösti lors de sa visite vendredi. Le ministre des
Transports n’a pas manqué de faire lui-même
l’expérience d’un simulateur de conduite pour
voir comment un camion peut être manœuvré
sur les routes. Le magistrat s’est montré tout
aussi fasciné par la réalité virtuelle. Olivier
Maeder et Dominique Kolly, membre du comité
central de l’UPSA et président du comité
d’organisation de Transport-CH, ont donné à
A. Rösti un aperçu des multiples possibilités
de formation de base et de formation continue
dans la branche automobile, librement inspiré
de la devise « Les métiers de l’automobile ont
de l’avenir ». La journée nationale « Futur en
tous genres » du jeudi a également été ressentie
sur le stand de l’UPSA. « Quelques parents
ainsi que des enseignants sont passés avec les
Command Livré.
Le N° 1 des dispositifs d’attelage et des solutions rapides. www.hirschi.com
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40
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
L’équipe de l’UPSA à la Transport-CH.
enfants », explique Olivier Maeder. Le samedi
a également attiré davantage de familles au salon
et mis en contact de potentiels futurs candidats
avec les métiers de l’automobile. Le deuxième
grand moment sur le stand de l’UPSA,
outre la visite du conseiller fédéral Albert
Rösti, a toutefois eu lieu vendredi peu après
16 h 30, lorsque Olivier Maeder a annoncé que
Sophie Schumacher avait remporté la qualification
pour les WorldSkills. Cela a encore été
fêté par un petit apéritif, tandis que le gros des
visiteurs passait devant le stand pour prendre
le chemin de la maison. •
Plus d’infos sur :
transport-ch.com
Le comité d’organisation de Transport-CH avec le conseiller fédéral au stand de l’UPSA (de gauche à
droite) : Lorenzo Vozza (membre du CO), Hugo Zbinden (vice-président), Dominique Kolly (président du CO), le
ministre des Transports Albert Rösti, Jean-Daniel Goetschi (directeur Transport-CH), Michael Gehrken (RP &
Communication) et Manfred Fasnacht (chef de projet Partenariats).
L’UPSA remercie ses sponsors lors de la Transport-CH
Alliance
AmAG
Astag
Auto-i-dat
Autolina
AutoScout24
Carrosserie Suisse
Cembra Money Bank
Daimler Truck
ESA
Figas
Garage Kolly
Les Routiers Suisses
Mazda
Mobilier
Motorex
Pirelli
PK Mobile
Qualité1
Rhiag LKQ
Robert Bosch
Scania
TCS
Toyota
Volvo Trucks
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AUTOINSIDE | Décembre 2023 41

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
En direct du salon
Transport-CH,
Carrosserie-CH et
Aftersales-CH à
Berne : Sébastien
Moix, chef du marketing
de Derendinger,
présente la Mobil
Super 3000 Formula P
0 W-20 homologuée par
EPI. Photo : médias de
l’UPSA
Huiles pour moteurs et engrenages de Derendinger
Le bon lubrifiant pour
chaque voiture
Contrairement à certains concurrents, Derendinger mise sur une
stratégie multimarque dans le domaine de l’huile pour l’après-vente.
Avec neuf marques et plus de 1000 produits, la marque de SAG
couvre ainsi près de 100 % des véhicules et est le numéro un en
Suisse pour des huiles de transmission. Timothy Pfannkuchen
Non, il est vraiment impossible de ne
pas voir Derendinger dans le secteur
de l’aftermarket, ne serait-ce qu’en raison de
la couleur : la nouvelle couleur éclatante de la
maison, Lime, a par exemple permis au stand
d’attirer immédiatement l’attention lors des
salons Transport-CH, Carrosserie-CH et Aftermarket-CH.
Le rebranding avec fusion de
marques jusqu’ici diverses sous Derendinger
fait de la marque de Swiss Automotive Group
(SAG) un accroche-regard. Sur le stand, un
grand présentoir Derendinger avec diverses
huiles moteur attire l’attention, et on en apprend
plus sur la manière dont Derendinger se
différencie sur le marché de la rechange. « Ce
qui distingue Derendinger de ses concurrents
dans le domaine des huiles, c’est notre stratégie
multimarque : avec neuf marques et plus de
1000 produits, nous couvrons chaque segment
de prix et presque 100 de toutes les spécifications
internationales et homologations des fabricants
», nous explique Sébastien Moix, directeur
marketing de la marque Derendinger,
basée à Cham (ZG). « Pour les huiles moteur,
nous faisons partie du top trois du marché
suisse, et pour les huiles de transmission, nous
sommes le numéro un. »
Les marques principales de Derendinger sont
Castrol, Eni et Mobil, « mais nous proposons
également Autotyp, Ravenol ou Yacco », ajoute
S. Moix. « Ce qui est décisif pour nous, c’est
que nous sommes très mobiles grâce à l’offre
de grandes et de petites marques. Aujourd’hui,
les nouveaux types de véhicules exigent
souvent de nouvelles spécifications, et nous
sommes donc souvent les premiers à les proposer
dans notre portefeuille. »
Protège le système antipollution : huile moteur Mobil Super
3000 Formula P 0 W-20 approuvée par EPI. Photo : Mobil
La nouvelle huile moteur Mobil Super 3000
Formula P 0 W-20 en est un exemple. Sa formulation
spéciale à faible teneur en cendres et à
faible viscosité permet d’économiser du carburant,
protège le système de dépollution des gaz
d’échappement et est spécifiée pour les moteurs
essence, diesel et hybrides les plus modernes
des modèles Stellantis, notamment ceux des
anciennes marques EPI Citroën, DS et Peugeot.
« Elle est ainsi l’une des rares huiles moteur
en 0 W-20 à être approuvée par EPI », explique
S. Moix à ce sujet. Lors du salon de Berne, l’attention
s’est également portée sur une huile de
transmission entièrement synthétique de Castrol
pour (presque) toutes les boîtes à double
embrayage, la Castrol Transmax Dual Multivehicle,
et sur la Yacco Lube FR+ 5 W-30, qui
répond aux exigences très strictes de certains
moteurs de Citroën, Dacia, DS, Peugeot et Renault.
Entre autres, il réduit le risque de LSPI (allumage
prématuré), un phénomène bien connu
des garages sur les moteurs à essence à injection
directe de EPI.
•
Plus d’infos sur :
derendinger.ch
42
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

RIWAX-Chemie AG | Tannholzstrasse 3 | CH-3052 Zollikofen | office.ch@riwax.com | www.riwax.com

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Perspectives conjoncturelles
Des signaux positifs, mais l’ombre
de la crise est bien présente
uveaux véhicules:
visionsCes deux années ont été difficiles pour la branche automobile. Si la situation semble désormais s’améliorer
quelque peu, on est encore loin d’atteindre le niveau d’avant la crise. Yves Schott
24
Prévisions du nombre d'immatriculations de véhicules particuliers
319
328
308 302
324 317 314
300
311
237 238
225
257 265
297
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 Ø25/29
8.4%
2.9%
7.2%
3.9%
0.6%
13.9%
3.2%
1.0%
-6.2%
-1.9%
-2.0% -1.0%
-4.6%
-5.4%
Remarques : Unités en milliers / Variations en %,
Sources : BAK Economics, OFROU, auto-suisse
Source : BAK Economics, OFROU, auto-suisse
-24.0%
Exactement 82906 voitures ont été nouvellement
immatriculées à la fin septembre
2023. Par rapport à la même période de l’année
précédente, cela représente une augmentation
de douze pour cent, comme le montre BAK
Economics dans ses dernières perspectives
conjoncturelles pour la branche automobile
suisse. Cela s’explique principalement par le
fait que les difficultés de livraison, qui ont durement
touché le secteur pendant plus de deux
ans, ont tendance à perdre de leur influence.
Mais les chiffres sont trompeurs : l’année 2022
a été celle où le nombre de nouvelles immatriculations
a été le plus faible depuis 1990 !
Par conséquent, il s’agit certes d’une évolution
positive, mais de nombreux points d’interrogation
subsistent. Par exemple, pour de nombreuses
marques, les nombreuses liquidations
journalières ainsi que le climat de consommation
plus que morose jouent un rôle essentiel
pour atteindre les chiffres de vente effectifs.
Ces facteurs ne sont pas pris en compte à 100 %
dans les prévisions. Le niveau d’avant la crise
de 2019 est encore loin d’être atteint.
La situation est similaire dans le secteur des
voitures d’occasion. Depuis le début de la pandémie,
l’offre n’a cessé de diminuer. En 2022,
les chiffres ont même fortement chuté. À la fin
de l’année, environ 10 % de voitures d’occasion
en moins ont changé de propriétaire par rapport
à 2021. Dans le même temps, les prix des
voitures d’occasion ont nettement augmenté.
En 2023, le marché de l’occasion a certes pu se
redresser quelque peu, mais le chemin pour
revenir au niveau d’avant la pandémie semble
long dans ce domaine également.
La situation reste difficile
Quelle est la suite ? La situation reste difficile
et les perspectives conjoncturelles sont par
conséquent mitigées : la guerre en Ukraine,
le conflit au Proche-Orient, le renchérissement
et les coûts élevés de l’énergie qui en découlent
pèsent sur le moral des consommatrices et
des consommateurs. De plus, le franc s’est
encore renforcé ces derniers mois par rapport
à l’euro et au dollar américain. Alors que la
Banque nationale suisse (BNS) soutient le
franc pour lutter contre l’inflation, le taux
de change fait que les importations restent
très chères pour les fournisseurs étrangers. Le
fait que le renchérissement ne soit pas aussi
fort en Suisse que dans d’autres pays est tout
de même un point positif. L’augmentation des
loyers, des primes d’assurance-maladie et
des prix des denrées alimentaires entraîne
44
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
certes un resserrement des budgets chez nous,
mais le taux d’inflation attendu en 2023 (2,2 %)
est nettement inférieur à celui de l’Angleterre
ou de l’Espagne, par exemple. En outre, BAK
Economics ne prévoit qu’une hausse minime
du taux de chômage en 2024, de 2,1 % actuellement
à 2,3 %.
Selon BAK, la légère tendance à la hausse devrait
se poursuivre en 2024 : les prévisionnistes
tablent l’année prochaine sur une augmentation
de 3,2 % du nombre de véhicules nouvellement
immatriculés par rapport à 2023,
autrement dit une hausse à 265000 véhicules.
Ces prévisions de BAK ne sont pas partagées
par tous les commerçants de marque : ils
craignent sans doute à juste titre que les effets
mentionnés des rachats journaliers et
des incertitudes économiques n’aient un impact
négatif nettement plus important sur les
immatriculations. L’UPSA encourage donc les
importateurs à faire preuve de discernement
dans leurs objectifs pour les concessionnaires
et à prendre en compte les facteurs mentionnés
de la manière la plus réaliste possible. L’effet
des contrats d’achat conclus ne devrait plus
guère se faire sentir en 2024 : la plupart d’entre
eux ont pu être honorés en 2023, ce qui a permis
d’augmenter parfois fortement le nombre
de nouvelles immatriculations. Ce retard de
commande sera en grande partie comblé à la
fin de l’année 2023. Et les prix des voitures
neuves devraient certes baisser quelque peu
en 2024, mais ils resteront en moyenne plus
élevés qu’en 2022.
Une autre incertitude pour de nombreux garagistes
est l’hypothèse pronostiquée par BAK
selon laquelle, en 2024, les constructeurs automobiles,
notamment chinois, s’imposeront
nettement plus sur le marché européen et proposeront
leurs produits à des prix attractifs.
On ne sait pas encore si l’Union européenne
mettra sa menace à exécution et imposera
des droits de douane sur les voitures électriques
chinoises. Le motif : la production de
ces voitures électriques est fortement subventionnée,
les offres plus avantageuses faussent
donc la concurrence. Selon BAK, le marché
de l’occasion devrait connaître une embellie
en 2024 : l’augmentation des nouvelles immatriculations
contribue à freiner l’offre de voitures
d’occasion. Par conséquent, leurs prix
devraient continuer à baisser, tout en restant
nettement supérieurs à leur niveau d’avant la
crise. Il faut donc s’attendre à ce que de nombreux
acheteurs potentiels se tournent vers un
véhicule d’occasion plutôt que vers une voiture
neuve. Seulement, cela ne suffit pas encore à
ramener les chiffres au niveau d’avant la crise.
BAK Economics estime donc que 775000 véhicules
d’occasion seront vendus, soit un changement
de propriétaire de 3,4 %. •
Consulter les perspectives
conjoncturelles 2023 de BAK
NGEN
HYBRID
PERFORMANT ET DURABLE
Les performances de pointe sont ancrées dans l’ADN de MOTUL. Avec NGEN Hybrid,
MOTUL présente une huile moteur haute performance pour les hybrides, avec une composition
durable dans le respect des ressources. Cette huile contient jusqu’à 25% d’huile
biologique issue de ressources renouvelables et offre des performances qui n’ont rien
à envier aux produits actuellement disponibles sur le marché.
EFFICACITÉ
MAXIMALE
EMBALLAGE
DURABLE
ECONOMIES DE
CARBURANT
PROTECTION
ÉLARGIE
AUTOINSIDE | Décembre 2023 45

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Autotechnik Days du 7 au 9 mars 2024
« L’argent se gagne à l’atelier »
Pièces de rechange ou d’usure, accessoires ou encore équipements d’atelier : Hostettler Autotechnik livre
tout cela aux garages à partir de douze sites. Lors des Autotechnik Days, qui se tiendront du 7 au
9 mars 2024, l’entreprise familiale présentera son portefeuille ainsi que des inspirations, du savoir-faire et
des éléments pratiques pour le quotidien. Marcel Stocker, directeur de la division Automotive, parles des
« portes ouvertes » de Hostettler. Jürg A. Stettler
Monsieur Stocker, BAK Economics
voit certes des signaux positifs dans
les perspectives conjoncturelles de la
branche automobile suisse, mais aussi
quelques points d’interrogation. Comment
se portera le secteur en 2024 ?
Marcel Stocker : C’est une bonne question,
que nous nous sommes également posée lors
des discussions budgétaires de cette année.
Personnellement, je pense que les incertitudes
technologiques et économiques vont
continuer à freiner le commerce automobile.
Mais comme le besoin en mobilité ne diminue
guère, le parc automobile existant continuera
à rouler et à vieillir. Cela apporte du travail
à l’atelier, où l’argent sera probablement
gagné en 2024. Seul obstacle : le manque de
personnel qualifié pour effectuer ce travail.
Et quelles sont les prévisions pour
Hostettler Autotechnik AG elle-même ?
Nous avons la chance de gagner notre vie
grâce aux ateliers. De plus, les chaînes d’approvisionnement
fonctionnent à nouveau
normalement pour la plupart. C’est pourquoi
nous envisageons l’année 2024 de manière positive.
Bien sûr, nous ne sommes pas les seuls
ici, c’est pourquoi la concurrence sera peut-être
un peu plus intense, mais nous sommes bien
positionnés pour cela.
BAK Economics s’attend à ce que les
constructeurs automobiles chinois
s’imposent nettement plus sur le marché
européen. Est-ce positif ou un défi
supplémentaire pour vous en tant que partenaire
après-vente et service de JAC ?
Il règne actuellement une atmosphère de
« ruée vers l’or » chez les marques chinoises.
Si toutes les entrées annoncées sur le marché
ont lieu, l’offre augmentera nettement plus
vite que la demande. Mais comme il s’agit
en partie de start-up, tant chez les fabricants
que chez les importateurs, il pourrait bientôt
y avoir une purge. Nous sommes nous-mêmes
partenaires après-vente de JAC depuis trois
ans et avons beaucoup appris durant cette période.
Nous avons la chance de pouvoir représenter
un constructeur établi, car JAC produit
des véhicules depuis 1964 déjà. En tant que
fournisseur du marché de l’après-vente, nous
sommes également confrontés à la tâche d’acquérir
des pièces de rechange et d’usure pour
tous les nouveaux fournisseurs chinois afin
que notre offre continue d’inclure tous les véhicules
pertinents du parc automobile suisse.
La question demandait pourtant si c’était
positif ou négatif…
Les Chinois apportent certainement du dynamisme
et de la concurrence sur le marché.
Personnellement, je juge cette évolution positive,
car elle fait bouger les choses et crée aussi
des opportunités. Le défi à court terme sera le
fait que les nouvelles marques se concentrent
fortement sur la vente de véhicules et ont tendance
à négliger les processus d’après-vente.
Pour beaucoup, les dispositions du REC sont
encore totalement inconnues, c’est pourquoi
l’accès aux données et aux techniques de diagnostic
pour les ateliers indépendants n’est
généralement pas encore réglementé. Pour
les acheteurs, mais aussi pour les concessionnaires,
s’ajoute le défi de miser, parmi toutes
les offres, sur les bons partenaires qui seront
encore là après la « ruée vers l’or ».
Fin février, le Salon de l’auto de Genève
(GIMS) fêtera sa 100 e édition, et juste
après, les Autotechnik Days, qui auront
lieu du 7 au 9 mars 2024, débuteront à
Lucerne. Pourquoi les garagistes – même
ceux qui ne sont pas clients de « Hoschi »
– devraient-ils venir ensuite à Lucerne
malgré leur visite au GIMS ?
Personnellement, je souhaite vivement que le
GIMS ait lieu et qu’il soit une réussite. Alors
qu’à Genève, les voitures neuves sont au centre
de l’attention, nous présentons à Lucerne des
perspectives pour les ateliers. Pour revenir à la
question initiale, c’est là que nous gagnerons
notre argent dans les années à venir ! Ceux qui
ne sont pas clients de « Hoschi » peuvent découvrir
nos prestations et nos compétences,
mais aussi les capacités de nos fournisseurs.
Je sais par expérience que ceux qui n’ont jamais
été en contact avec le secteur de la deuxième
monte seront surpris par les solutions et
les innovations que celui-ci peut offrir. Ainsi,
ceux qui étaient plutôt à l’aise dans l’univers
des marques jusqu’à présent découvriront chez
nous comment fonctionne le « monde parallèle
» de l’aftermarket. Nous inspirons nos fidèles
clientes et clients avec des conférences
passionnantes et nos fournisseurs transmettent
leur savoir-faire de première main.
En outre, nous présentons les dernières évolutions
en matière de technique de diagnostic et
d’équipement d’atelier. Qu’ils soient clients ou
non, nous nous réjouissons de rencontrer de
nombreux garagistes en personne, de mener
des discussions passionnantes et d’organiser
une belle fête de clôture.
En 2022, le pape des moteurs Mario Illien
a été convié. Quel invité de marque les
garagistes peuvent-ils attendre cette
année ?
Actuellement, nous peaufinons encore notre
programme et déterminons les derniers invités.
Je me réjouis déjà de rencontrer Alois Ruf,
de Ruf Automobile. Il nous donnera un aperçu
de l’univers fascinant des constructeurs de voitures
de sport. Notre deuxième invité vedette,
Sidney Hoffmann, partagera sa passion pour
les belles voitures rapides. Le célèbre adepte du
tuning et star de la télévision divertira parfaitement
nos invités avec ses histoires.
46
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Jusqu’à présent, vous avez misé sur un
système modulaire pour les Autotechnik
Days, permettant à chacun de composer
son propre programme de la journée. En
sera-t-il de même en 2024 ?
Nous conservons le concept des Autotechnik
Days pour cette troisième édition. Chaque visiteur
peut composer son propre programme
de la journée à partir d’un mélange de tables
rondes, d’ateliers et de démonstrations. Il restera
aussi du temps pour faire connaissance
avec nos fournisseurs et pour entretenir des
échanges personnels avec l’équipe Hostettler.
Quels autres points forts proposez-vous
aux visiteurs ?
Je peux déjà confirmer la présence des simulateurs
de voitures classiques de « The Classic Car
Trust ». Les simulateurs conçus par les célèbres
designers Pininfarina et Zagato permettent de
découvrir les voitures de sport classiques les
plus exclusives de manière extrêmement réaliste.
Outre les différentes tables rondes, les
14 ateliers proposés constitueront également
un temps fort : des thèmes actuels comme les
filtres à particules diesel aux conseils pratiques
pour le remplacement des turbocompresseurs
en passant par les dernières évolutions en matière
de technique d’éclairage, nos fournisseurs
transmetteront leur savoir-faire.
Pour finir, de quoi vous réjouissez-vous
personnellement le plus lors des
Autotechnik Days 2024 ?
Personnellement, je me réjouis beaucoup
d’échanger avec nos clientes et clients et de
faire la connaissance de nouveaux visages. De
plus, je me réjouis de notre fête de clôture.
Plus d’infos
Après la formidable ambiance de nos « Snow
Days » 2023, nous souhaitons transmettre ce
sentiment aux Autotechnik Days en organisant
une fête d’après-ski.
•
Photo : médias de l’UPSA
AUTOINSIDE | Décembre 2023 47

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Auto Zürich 2023 avec un record de visiteurs
Là où les fans de
voitures peuvent
encore rêver
Lors de la 36 e édition d’Auto Zürich, on a pu admirer non seulement
l’hypercar Pagani Utopia pour la première fois en Suisse, mais aussi une
incroyable diversité de véhicules qui suscitent des émotions et donnent
envie de conduire. Jürg A. Stettler
Cette année encore, Auto Zürich a démontré
comment fonctionne un salon de l’automobile
et comment il peut attirer et fasciner
les masses de visiteurs. Pour la troisième
année consécutive, il a enregistré une hausse
non seulement du nombre d’exposants, mais
aussi de celui des personnes intéressées par
l’automobile, avec 62068 billets vendus, soit
la plus forte affluence à ce jour. Il a traditionnellement
débuté avec l’événement VIP, qui
a également attiré un grand nombre de personnes.
Avec près de 60 marques de voitures
et leurs nouveautés, la 36 e édition d’Auto Zürich
en a proposé pour tous les goûts pendant
les quatre jours du salon. Par exemple avec la
dernière hypercar de la maison Pagani, l’Utopia
de 864 ch avec un V12 biturbo de 6,0 litres.
Même Karl Bieri, président d’Auto Zürich, n’a
pas pu s’empêcher de venir l’admirer. Au milieu
de l’agitation du salon, il s’est arrêté devant
ce rêve sur roues, les yeux brillants, et a
déclaré : « Tout simplement fascinant, ces détails…
et ce même avec une boîte de vitesses
manuelle. »
Peugeot a profité d’Auto Zürich pour présenter
en première mondiale la e-3008. Phil York,
directeur mondial du marketing et de la communication,
a déclaré avec fierté : « Cette voiture
fait passer notre marque à un niveau supérieur.
» Le SUV Fastback électrique français
repose sur une nouvelle plate-forme de Stellantis
et, outre un design extérieur marquant,
il se distingue à l’intérieur par un écran panoramique
incurvé de 21 pouces dans le cockpit.
Opel a présenté au salon son Astra 100 %
électrique en version cinq portes et la variante
break, tandis que Skoda a présenté la Kodiaq,
qui offre beaucoup d’espace et des nouveaux
moteurs plus efficaces (dont, pour la première
fois, un hybride rechargeable). Chez Cupra, on
a pu admirer pour la première fois le SUV Tavascan,
disponible avec jusqu’à 340 ch et en
version 4×4 électrique. VW a brillé avec, aux
côtés de la dernière génération du VW Tiguan,
la nouvelle ID.7, offrant jusqu’à 700 kilomètres
d’autonomie en mode électrique. Chez Fiat, la
600e, entièrement électrique et d’un orange
éclatant, a attiré tous les regards sur le stand.
Non seulement de nouvelles voitures électriques,
divers SUV, par exemple le Subaru
Crosstrek, le Smart #3, le Hyundai Kona, le
Toyota C-HR, le Polestar 3 ou encore le Kia
EV9, ainsi que des hypercars à faire rêver,
qu’il s’agisse d’Aston Martin, de Pininfarina
ou de Koenigsegg, mais aussi quelques nouveautés
plutôt discrètes, mais qui n’en sont
pas moins passionnantes, ont été présentées
à Oerlikon. Fisker a par exemple amené son
SUV électrique Ocean, et le JAC e-JS1 y a fêté
sa première européenne. Pour 17000 francs,
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Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
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1 L’importateur Emil Frey était très présent en tant
que prestataire de mobilité, en plus des différentes
marques de voitures. Photos : médias de l’UPSA
2 Également présenté pour la première fois en
Europe lors d’un salon : le JAC e-JS1. Avec Marcel
Stocker, de Hostettler Automotive (responsable de
l’après-vente JAC), et Jörg Appenzeller ainsi que
Kevin Baumann, de l’importateur JAC Auto Kunz.
3 Karl Bieri, président d’Auto Zürich, devant
l’hypercar Pagani Utopia de 864 ch.
4 Première européenne à Zurich : le SUV électrique
fastback Peugeot e-3008.
4
3
cette petite voiture électrique de 61 ch fournit
jusqu’à 330 km d’autonomie grâce à sa batterie
de 31,4 kWh et mise sur le savoir-faire de
Hostettler Autotechnik AG et de ses partenaires
pour le service et l’après-vente. Chez
Voyah, la filiale haut de gamme du constructeur
automobile chinois Dongfeng, le SUV
Fee, de 4,91 mètres de long, a pu être examiné
de plus près.
De plus, avec Elaris, une autre marque chinoise
fait son entrée sur le marché suisse. L’importateur
de vin Lars Stevensons, du Palatinat
(Allemagne), fait adapter les modèles des
marques chinoises Dorcen, Skywell et GAC
selon ses souhaits pour le marché européen
et les vend ici sous la marque Elaris. Pour le
marché de l’après-vente et le service aprèsvente,
Elaris veut collaborer avec Derendinger,
même s’ils doivent encore se mettre d’accord
sur les détails. Le SUV électrique Beo (à partir
de 39 990 francs) et la petite voiture à deux
places Dyo (à partir de 19 990 francs) ont été
présentés à Zurich. En revanche, on a pu admirer
un deux places d’un tout autre calibre chez
le groupe Kamps. The Little Car Company y a
présenté la Bentley Blower Jnr « First Edition »,
une variante électrique de la voiture légendaire
de 1929, d’une longueur de 3,70 mètres, soit
85 % de la dimension d’origine, pour la coquette
somme de 124500 francs.
Honda a profité du salon pour lancer la e :Ny1
entièrement électrique, la ZR-V e:HEV et la
CR-V, disponible pour la première fois en hybride
rechargeable. Chez BMW, il y avait le
tout nouveau X2, et Ford présentait le F-150
Lightning, une version entièrement électrique
du véhicule américain le plus vendu depuis
45 ans. Chez Genesis, la berline G90 a fêté sa
première suisse. Lexus a aussi présenté pour
la première fois le nouveau LBX (Lexus Breakthrough
Crossover).
En outre, Auto Zürich convainc également avec
une multitude de joyaux dans le domaine des
voitures classiques. Des modèles Mercedes,
Jaguar ou Ferrari parfaitement conservés ou
restaurés aux modèles de Porsche qui roulent
encore avec leur patine d’origine, les véhicules
anciens ont attiré autant de visiteurs que le
stand d’Emil Frey et son ciel de roues. L’importateur
y a présenté, outre la Ferrari 296 GT3
d’Emil Frey Racing tout droit sortie du circuit
et même éraflée, la vaste offre du groupe dans
Suite à la page 50
AUTOINSIDE | Décembre 2023 49

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
le domaine des prestataires de mobilité et a en
outre profité du salon pour faire la promotion
des professionnels de demain.
Tout en haut des halles d’exposition, on trouvait
non seulement divers fournisseurs B2B,
comme Fripoo Produkte AG, qui présentait
ici l’offre de la marque de nettoyage et d’entretien
automobile Polyston, et une série de
simulateurs de conduite, mais aussi un exposant
que l’on aurait peut-être plutôt attendu
à Auto Basel : le Garage Schmid, de Reinach
(BL), membre de l’UPSA. La directrice de l’entreprise,
Bettina Schmid, a déclaré : « Je profite
ici de l’occasion pour présenter mes propres
modèles spéciaux stylés de Honda, Mitsubishi
et Toyota du label Edition Schmid. » Les
composants de tuning peuvent être achetés
en pack ou séparément, ce qui permet d’équiper
sa voiture à tout moment.
Pour la 36 e édition du salon, l’offre de tours
d’essai de véhicules électriques, appelés « ev
experience », sur l’espace extérieur devant
Petite, mais costaude et, surtout, onéreuse (124 500 francs) : la Bentley Blower Jnr électrique « First Edition ».
Hansjörg Hug (CEO
de Fripoo Produkte
AG), Silvan Lämmle
(CEO de Laemmle
Chemicals AG) et
Selin Mancini (Marketing
Manager)
se sont pleinement
investis dans le
secteur B2B à Auto
Zürich 2023. Photos :
médias de l’UPSA
l’entrée principale, a également été élargie.
Environ 1300 essais accompagnés ont été réalisés
avec l’un des 22 modèles de différentes
marques (exclusivement des VEB et des PHEV),
ce qui représente une augmentation de 30 %
par rapport à l’année précédente. Rien d’étonnant
donc à ce que les responsables tirent un
bilan entièrement positif. « L’industrie automobile
montre ici, à Zurich, la volonté et la
force d’innovation nécessaires pour faire du
changement une histoire à succès commune »,
explique Ines Nägeli, directrice d’Auto Zürich.
Elle interprète surtout les nombreuses premières
de produits à Zurich (60 présentations
de marques avec plus de 80 nouveautés)
comme un signal fort de renouveau.
Les véhicules anciens et
plus récents ont également
été examinés de près.
« Auto Zürich 2023 a été un grand succès et
a montré la voie quant au comportement de
mobilité des Suissesses et des Suisses. Les
visiteuses et visiteurs enthousiastes et fascinés
démontrent de manière impressionnante
le grand intérêt des gens pour la mobilité du
futur et reflètent la conviction que la voiture
durable et numérique jouera un rôle central »,
a déclaré Karl Bieri, président d’Auto Zürich.
Il voit également dans le succès du salon un
signe fort pour les importateurs et les distributeurs
en Suisse. Il vaut donc certainement
la peine de noter dès maintenant la date de
la prochaine édition, qui aura lieu du 7 au
10 novembre 2024. •
MIDLAND, MARQUÉ PAR PLUS DE
140 ANS D’EXPÉRIENCE. MIDLAND.CH
50
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Grâce à un module
supplémentaire pour
les voitures électriques
et hybrides,
les garages de
Bosch Car Service
sont électro-friendly.
Photo : Bosch
Module complémentaire Bosch sur l’e-mobilité
En forme pour un avenir électrifié
La mobilité électrique prend de plus en plus d’ampleur, ce qui crée également des défis supplémentaires dans
les garages. Bosch les aborde – par exemple avec un module supplémentaire pour le service sur les voitures
électriques et hybrides pour les garages Bosch Car Service ou pour le recyclage des batteries. Andy Maschek
L
’électrification est un thème récurrent.
Au niveau mondial, les constructeurs automobiles
prévoient la construction de 54 millions
de voitures électriques par an d’ici 2030.
Cela implique de nouvelles situations de départ,
de nouvelles tâches et, bien entendu, de
nouveaux défis à relever. Cette thématique
est également traitée de manière ciblée chez
Bosch. L’objectif est clair : Bosch veut être le
partenaire leader en matière d’électrification.
Avec davantage de véhicules électriques, le
besoin d’un service compétent augmente et
constitue une opportunité pour les garagistes.
Le nouveau module complémentaire lancé pour
les voitures électriques et hybrides offre aux garages
la possibilité de se positionner en tant que
partenaires Bosch E-Mobility. Le module complémentaire
est en constante évolution et comprend
quatre composants principaux.
Les pièces : La gamme de pièces d’usure
de Bosch couvre plus de 90 % des voitures
hybrides et 70 % des voitures électriques,
des freins aux essuie-glaces en passant par
les batteries. L’offre continue de s’élargir et
d’autres composants, spécialement pour les
véhicules électriques, sont développés avec
vigueur.
Formation : Quiconque souhaite devenir partenaire
de Bosch Car Service dans le domaine
de l’e-mobilité doit au minimum disposer de
personnel instruit pour les systèmes haute
tension ou d’une personne compétente (niveau
haute tension 2 S). Des stages sont également
proposés sur bosch-training.ch.
Équipement de garage : Le service nécessite
un équipement spécial. Bosch propose
à cet égard toutes sortes d’équipements : du
FSA 050 pour le contrôle des appareils au Remote
Diagnostics pour les diagnostics à distance
en passant par une hotline technique en
cas de problèmes particulièrement complexes
et des équipements tels que des équipements
de protection.
Le marketing : L’objectif de Bosch est d’attirer
de nouveaux clients vers les partenaires et
de sensibiliser les clients existants. Les partenaires
E-Mobility reçoivent également un
ensemble de supports publicitaires axés sur
l’e-mobilité, des modèles pour les médias sociaux
et sont identifiés sur le web en tant que
partenaires Bosch E-Mobility.
Markus Felix, du Bosch Car Service de Sirnach
(TG), mise déjà sur le nouveau module
et déclare : « La décision d’intégrer le module
supplémentaire pour la réparation de voitures
électriques et hybrides dans notre Bosch Car
Service Center a définitivement marqué une
étape. L’avenir de l’industrie automobile est
en partie électrique et, avec ce module supplémentaire,
nous sommes bien préparés pour offrir
à nos clients un service de première classe
pour les véhicules électriques et hybrides »
Un autre défi pour Bosch, le plus grand fournisseur
automobile du monde, est que la demande
en batteries et donc en recyclage de
batteries augmente. Bosch est également sur la
bonne voie dans ce domaine. La filiale Bosch
Rexroth fournit à Battery Lifecycle Company,
une joint-venture entre TSR Recycling, filiale
de Remondis, et Rhenus Automotive, la première
installation entièrement automatisée de
déchargement et de démontage de modules
de batteries dans toute l’Europe. « L’électromobilité
ne peut s’établir que si les matières
premières sont disponibles en quantité suffisante.
Le recyclage a un rôle prépondérant à
jouer », déclare Stefan Hartung, président du
directoire de Bosch. « Ce que nous utilisons,
nous le réutilisons »•
Plus d’infos sur :
bosch-garages.ch
AUTOINSIDE | Décembre 2023 51

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FORMATION
Les conseillers de vente automobiles ont désormais
acquis les outils nécessaires pour réagir aux changements
de la branche. Sur la photo, tout à droite : Patrick
Ganière, président de la Commission d’assurance
qualité des conseillers de vente automobiles (CAQ).
Remise des brevets fédéraux
Vive les résistants à la guimauve
Conseiller de service automobile, conseiller de vente automobile ou restaurateur de véhicules : les personnes
ambitieuses peuvent prendre leur envol dans le monde des métiers de l’automobile grâce à de nombreuses
formations continues. 60 diplômés qui ont suivi les spécialités mentionnées ont été félicités de multiples
façons par de nombreux orateurs pour leur brevet dans la salle de spectacle Stufenbau à Ittigen (BE).
Cynthia Mira
La branche automobile suisse peut compter sur de nombreux nouveaux
professionnels. Une fois leur diplôme en poche, ils peuvent
tous se targuer d’être des experts dans leur domaine. Les diplômés
ont été récompensés pour leurs performances, qui promettent une
brillante carrière. Près de 160 personnes se sont réunies pour célébrer
ces réussites personnelles. Olivier Maeder, directeur du secteur de la
formation de l’UPSA, a cité dans son discours de bienvenue un extrait
d’une étude sur la formation continue. « Les personnes qui suivent
une formation continue en Suisse gagnent davantage plus tard et sont
moins souvent au chômage. Ils ont donc fait ce qu’il fallait faire », a-t-il
déclaré.
La visite d’Andri Zisler, membre du comité central de l’UPSA, a été un
honneur qui a été remercié à plusieurs reprises. Il a rappelé à l’auditoire
que, dans la branche automobile, tout le monde s’engageait pour un
bien qui est extrêmement important pour le système, mais qui fait aussi
régulièrement l’objet de critiques. « La voiture façonne notre quotidien
et a contribué de manière déterminante à notre prospérité. L’émotion, la
passion, la joie et l’enthousiasme émanent des pièces d’or ». S’adressant
aux diplômés, il a déclaré : « Vous avez assumé cette passion et, surtout,
vous avez fait preuve de discipline. » Pour souligner l’importance de la
performance, il a évoqué l’expérience de la guimauve, une recherche menée
dans les années 1960 à l’Université de Stanford. À l’époque, des enfants
de quatre ans avaient reçu une guimauve, mise devant leur nez, avec
l’information que la friandise leur appartenait. « Ils pouvaient le manger
ou attendre 15 minutes pour en recevoir un second. » Résultat : quatre
enfants sur cinq l’ont immédiatement dévoré, tandis qu’un seul a su faire
preuve de patience. Les participants ont été recontactés 30 ans plus tard.
Conclusion : les personnes qui avaient résisté lorsqu’elles étaient petites
ont connu un succès significatif dans tous les domaines de la vie. « Il
va de soi qu’avec votre diplôme, vous faites partie de ce groupe », a-t-il
déclaré.
Les reconversions professionnelles sont aussi possibles
Manuela Reinle, de Baar (ZG), peut donc se considérer comme la championne
de la guimauve, puisqu’elle fait partie des meilleures de la promotion
dans sa discipline de conseiller/ère de vente automobile. « C’est
un tout autre sentiment que d’avoir en main le certificat avec une bonne
note », a-t-elle déclaré. Il s’agit d’une formation qui va très loin sur le
plan thématique et qu’elle recommande donc à tout le monde. Avec un
54
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Photos : Andreas von Gunten Photographie
jour d’école, la formation continue était tout à fait réalisable pour elle.
« On apprend beaucoup de choses, notamment sur la législation et le
secteur des assurances. » Coiffeuse de formation, elle a décidé de faire
une reconversion professionnelle dans la branche automobile : « J’ai eu
de la chance avec mon entreprise et un patron qui m’a enseigné, ainsi
qu’à une collègue, une grande partie du savoir-faire technique nécessaire,
et je lui en suis très reconnaissante. »
Patrick Ganière, président de la Commission d’assurance qualité des
conseillers de vente automobiles (CAQ), a également tenu des propos
élogieux. Il a évoqué les changements intervenus dans le secteur et
les exigences accrues posées au personnel de vente. « Nous assistons à
une transformation dans ce métier », due d’une part aux progrès de la
technologie et d’autre part aux exigences accrues des clients. « Avant,
on allait dans un garage pour se faire conseiller. Aujourd’hui, le personnel
doit faire face aux connaissances existantes des clients. La
clientèle a souvent déjà comparé les modèles, les prix et les évaluations
des clients sur Internet. »
Un grand amour pour les véhicules anciens
Les diplômés qui ont opté pour une formation continue de restaurateur/
trice de véhicules ont acquis des connaissances de niche approfondies.
Vous vous y retrouvez désormais dans le monde des véhicules anciens.
La communauté d’intérêts des restaurateurs de véhicules Suisse (IgFS)
a été fondée il y a douze ans. Trois ans plus tard, la collaboration avec
l’UPSA, Carrosserie Suisse ainsi que l’association des donateurs a débuté.
Le président de l’IgFS, Christian Ackermann, a souligné que cette formation
était unique en Europe. « Nous nous réjouissons de vous revoir
dans le monde des véhicules anciens, et pensez toujours à entretenir
votre réseau », a-t-il déclaré. Marcel Wyler, président de la commission
d’examen dans cette spécialité, a fait une rétrospective des six dernières
années. Il a notamment rappelé le nombre de diplômes obtenus avec
succès. « Cette année, nous avons le plaisir de féliciter sept restaurateurs
Suite à la page 56
Voici les meilleurs conseillers de vente automobiles de la promotion : Daniel
Keller, de Rorschacherberg (SG), Manuela Reinle, de Baar (ZG), et Tobias
Affolter, de Langendorf (SO). Ici en photo avec Andri Zisler, membre du comité
central de l’UPSA (à gauche), et Patrick Ganière, président de la Commission
d’assurance qualité des conseillers de vente automobiles (à droite).
Voici les diplômés ayant réussi la spécialisation de
conseiller/ère de vente automobile
Affolter Tobias, Langendorf (SO)
Ananthavel Arwin, Spiez (BE)
Bajrami Florant, Rotkreuz (ZG)
Brotbek Sebastian, Bâle (BS)
Corrado Joel, Affoltern am Albis (ZH)
Fazlija Armend, Giswil (OW)
Frei Joël, Niederbüren (SG)
Greuter Marco, Romanshorn (TG)
Keller Daniel, Rorschacherberg (SG)
Köppel Benno, Altstätten (SG)
Olgun Aykut, Schwerzenbach (ZH)
Pinho Silva Marcelo, Alpnach Dorf (OW)
Reinle Manuela, Baar (ZG)
Riza Florian, Gattikon (ZH)
Schärli Jamie, Sursee (LU)
Sola Ana-Marija, Mettmenstetten (ZH)
Steiner Jan, Uster (ZH)
Sylejmani Qëndrim, Tann (ZH)
Truniger Anika, Ramsen (SH)
Absent
Melkun Johannes, Amriswil (TG)
AUTOINSIDE | Décembre 2023 55

FORMATION
de véhicules et deux conseillères en restauration ainsi que, pour la toute
première fois, un diplômé en technique automobile. » Il est important
de développer les compétences dans ce créneau, car c’est la seule façon
de garantir à l’avenir l’entretien correct des véhicules anciens en Suisse.
Il s’est également réjoui du fait que l’année prochaine, pour la première
fois, une classe de Suisse romande obtiendra le diplôme.
Dimitri Schütz, de Wiler bei Utzenstorf (BE), a lui aussi effectué une
reconversion professionnelle et est passionné par les véhicules anciens.
« Je cherchais une alternative et j’ai trouvé mon bonheur dans
la branche automobile avec cette spécialisation. J’aime le côté artisanal
et le charme des véhicules anciens. C’est passionnant de travailler
avec des moteurs, même si j’ai dû apprendre beaucoup de choses en
parallèle dans l’entreprise. » Avoir son brevet en main est un sentiment
formidable : « Je vais probablement l’accrocher dans mon bureau. »
Des professionnels recherchés dans un secteur en pleine
mutation
Enfin, Peter Linder, président de la commission d’examen pour les
conseillers de service automobiles, est monté sur l’estrade accompagné
de Thomas Jäggi, secrétaire de la commission, qui s’est chargé de la traduction
en français. Ils ont donné pour consigne aux jeunes de ne pas
suivre aveuglément tous les courants. Et d’ajouter : « Les compétences
opérationnelles acquises vous permettent de réagir avec souplesse aux
situations et d’éviter à temps les dérives. Contribuez à façonner activement
le changement dans le secteur. Nous avons besoin de vous. » Il
a ensuite passé le flambeau à Daniel Rindlisbacher. Peter Linder était
président depuis 2015. Daniel Rindlisbacher, quant à lui, prendra le
relais à partir de janvier 2024. Il a exprimé sa reconnaissance pour
son élection et fait l’éloge de la conception pratique des formations
continues.
•
Des visages rayonnants : le dur parcours jusqu’au diplôme a valu la peine pour les diplômés de la spécialisation de conseiller/ère de service automobile.
Photos : Andreas von Gunten Photographie
Voici les diplômés ayant réussi la spécialisation de conseiller/ère de service automobile
Biba Sirena, St-Maurice (VS)
Boutserfil Adams, Lausanne (VD
D’Addio Antonio Mauro, Romanel-sur-Lausanne (VD)
Delgado Fernandes Eurico, Givisiez (FR)
Ibanez-Gomez Frédéric, Le Landeron (NE)
Inostroza Michel, Bussigny (VD)
Lozano Gomez Thierry, Lugnorre (FR)
Pirzkal Chloé, Vouvry (VS)
Rocha Petrovic Damien, Echarlens (FR)
Schmitt Julien, Attalens (FR)
Valente Tiago, Charrat (VS)
Waeber Lauriane, La Tour-de-Trême (FR)
Bejtic Almin, Winterthour (ZH)
Gentner Marc, Möhlin (AG)
Guldimann Leon, Allschwil (BL)
Kalbermatter Noël, Granges (SO)
Kilchhofer Raphael Simon, Brügg (BE)
Morina Arian, Opfikon (ZH)
Murati Samil, Regensdorf (ZH)
Özdemir Kürsad, Cham (ZG)
Pakic Manuel, Reichenburg (SZ)
Pianta Severin, Eptingen (BL)
Prgomet Dominik, Goldau (SZ)
Rohner Valentina, Hinteregg (ZH)
Tunaj Kastriot, Dättwil (AG)
Wertli Jürg, Zurich (ZH)
Absents
Dux David, Bazenheid (SG)
Ferreira Rodrigues Michael, Frick (AG)
Jäggi Pascal, Bargen BE
Langone Marco, Dübendorf (ZH)
Yanaloglu Süleyman, Romanshorn (TG)
Gabriel Eliyo, Wagen (SG)
Voici les nouveaux experts en véhicules anciens de Suisse : Dimitri Schütz, de Wiler bei Utzenstorf (BE) (quatrième à partir de la droite), a décidé de changer de métier en
suivant cette formation continue.
Voici les diplômés de la spécialisation restaurateur/trice de véhicules
Bader Martin Andreas, Bretzwil (BL)
Riedener Josua, Boppelsen (ZH)
Ruggli Tobias, Zurich (ZH)
Schütz Dimitri, Wiler bei Utzenstorf (BE)
Wübbe Jan-Niklas, Bühler (AR)
Zogg Michael Alexander, Grabs (SG)
Altermatt David, Bâle (BS) (spécialisation
Conseil en restauration)
Rieder Carlos, Lucerne (LU) (spécialisation
Technique automobile)
Absent
Hasler Nehemia Paul, Hilterfingen (BE
56
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
Mazda et Motiondata Vector :
une bonne association
En tant que constructeur automobile, Mazda est synonyme de qualité, de fiabilité et d’innovation.
Motiondata Vector en tant que fournisseur de systèmes de gestion de concession pour l’optimisation
des processus, la numérisation, la technologie orientée vers l’avenir. Les deux ont le même objectif : la
satisfaction du client.
En ces temps de changements techniques
dans la mobilité et de grands défis pour les
constructeurs automobiles et les garagistes,
l’optimisation des processus et les économies
de coûts qui en découlent sont les thèmes de
notre époque. Avec ses produits, le groupe
Movec offre le meilleur soutien possible dans
le traitement des exigences pour le quotidien
des garages. L’efficience et l’efficacité sont les
objectifs. Outre l’amélioration des processus
classiques d’un garage ou d’un atelier, des
fonctionnalités supplémentaires innovantes
(par exemple des solutions de scanners pour
le traitement des pièces de rechange) ainsi
que des applications et des outils web modernes
sont disponibles pour le domaine spécialisé
concerné. Une couverture globale pour
la satisfaction du client.
Mazda s’est également engagé sur la voie de
l’optimisation des processus en modernisant
l’ensemble des communications entre Mazda
et ses partenaires. Le projet Gateway constitue
la base de l’échange de données entre
Mazda et le garage. Qu’il s’agisse du prix des
pièces, des commandes ou des données relatives
aux véhicules neufs, la Communication
se fait automatiquement. Le résultat est
une information et un service rapides pour
le client.
À cette fin, Mazda et le groupe Movec se sont
engagés par contrat à développer les interfaces
entre les systèmes Mazda et les systèmes Motiondata
DMS et CDP de Movec DMS. Basées
sur les méthodes techniques actuelles, les
données sont automatiquement comparées.
Les processus de certification et de pilotage
garantissent la qualité et le bon fonctionnement.
À partir de la mi-2024, toutes les interfaces
de passerelle disponibles seront disponibles
pour l’exploitation Mazda.
Afin de tester l’aptitude à la pratique, l’entreprise
Auto Welt von Rotz AG à Münchwilen
s’est mise à disposition comme pilote. Comme
lors de l’introduction du DMS Motiondata chez
Auto Welt von Rotz, le garage fait preuve de
clairvoyance et d’innovation.
Votre intérêt en tant que partenaire Mazda est
éveillé ? Contactez le groupe Movec à l’adresse
sales@motiondata-vector.com. Vous obtiendrez
volontiers de plus amples informations
sur la diversité de leurs produits - faits pour
les garages et les ateliers.
•
AUTOINSIDE | Décembre 2023 57

FORMATION
Nouveau président pour les conseillers de service automobile
La boussole lui indique le chemin
À la question de savoir ce qui rend le domaine professionnel des conseillers de service automobile si
attrayant pour les jeunes, Daniel Rindlisbacher, qui assumera la présidence de la commission d’assurance
qualité pour cette spécialité (CAQ CSA) à partir de janvier 2024, répond sans hésitation : « Les jeunes sont
souvent fascinés par la technique et souhaitent en même temps avoir un contact personnel avec les gens. »
La formation continue offre précisément un mélange idéal qui répond à ces attentes professionnelles.
Cynthia Mira
Peter Linder a été à la tête des conseillers
de service automobile pendant de nombreuses
années. Il quittera cette fonction fin
2023. Dans le cadre de sa dernière remise des
brevets, son successeur Daniel Rindlisbacher
a reçu fin octobre un cadran solaire analogique.
En aura-t-il besoin en tant que président
? Réponse : « Je tiens à exprimer à nouveau
ma gratitude pour ce magnifique cadeau.
J’ai placé ce cadran solaire, avec boussole intégrée,
au soleil chez moi. J’ai vite compris
qu’un objet prétendument bien connu soulevait
tout de même des questions épineuses.
Cela me fascine et c’est donc avec plaisir
que j’essaie de les résoudre », explique-t-il.
En ce qui concerne sa fonction de président,
ce cadeau lui rappellera que le temps avance
continuellement, « même si les évolutions et
les avancées technologiques semblent s’accélérer
». C’est précisément pour cette raison
qu’il est important de se concentrer de
temps en temps sur la boussole et d’ajuster
ou de redéfinir la direction afin de pouvoir
franchir les étapes suivantes. Ainsi, Daniel
Rindlisbacher répond par un « oui » clair à
la question mentionnée précédemment de
savoir s’il aura besoin de ce cadeau.
L’engagement du nouveau président en faveur
de la branche automobile et de la relève remonte
à loin, puisqu’il travaille depuis 2008
comme expert aux examens pour l’UPSA.
Dans le cadre de cette fonction, il a évalué les
travaux de projet et les présentations orales
qui s’y rapportent. Lors du dernier examen,
en août 2023, il a en outre participé aux discussions
techniques en tant qu’expert. Il sera
préparé à ses nouvelles activités et tâches de
président par son prédécesseur, Peter Linder.
« Il a accepté de me faire découvrir ces tâches
en tandem, ce que j’apprécie beaucoup », déclare
Daniel Rindlisbacher. On peut continuer
à profiter d’une formation continue à la
pointe de l’actualité, puisqu’elle a récemment
fait l’objet d’une révision totale. En effet, cette
année, pour les diplômés, l’examen final a eu
lieu pour la première fois selon le nouveau
règlement d’examen. « La révision totale est
certainement réussie et tous les participants
y ont apporté une contribution supplémentaire
importante », estime Daniel Rindlisbacher.
Par exemple, tous les experts invités ont
passé un examen blanc. De cette manière,
tout le monde a été préparé de manière professionnelle
aux changements.
Les médias de l’UPSA ont voulu savoir, entre
autres, ce qui avait motivé le nouveau président
à reprendre la présidence.
Qu’est-ce qui vous a personnellement
incité à accepter la fonction de président ?
Daniel Rindlisbacher, président de la Commission
d’assurance qualité des conseillers
de service automobile (CAQ CSA) dès janvier
2024 : Je suis actif à l’UPSA depuis une
quinzaine d’années et l’été dernier, de manière
tout à fait inattendue, mon prédécesseur m’a
demandé si je voulais reprendre le flambeau.
58
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

BILDUNG FORMATION
Le récent nouveau départ, avec l’examen organisé
pour la première fois cette année, et le
changement de dénomination des conseillers
de service à la clientèle, désormais conseillers
de service automobile, ainsi que l’augmentation
de la notoriété de la formation en
Suisse romande m’ont incité à accepter cette
fonction.
Quelles sont les tâches qui vous attendent
à partir de janvier 2024 ?
Nous nous sommes déjà attaqués aux premières
étapes ces dernières semaines. Nous
avons reconstitué la commission d’examen et
la première réunion aura lieu en décembre. Je
me réjouis de ce nouveau départ. Nous avons
reçu de nombreux retours après le premier
passage du nouvel examen. Il s’agit maintenant
de les exploiter et de prendre des mesures
pour l’examen de l’été 2024. Je me réjouis
de l’intérêt croissant pour la formation. Nous
ressentons également une forte demande en
Suisse romande. Le développement de l’examen
en français et en allemand doit être parfaitement
harmonisé, et je suis d’autant plus
impatient de travailler avec tous les experts
concernés.
considère toujours la présence aux salons des
métiers et de la formation continue comme
un élément très important. J’espère en outre
que les garages auront le courage d’engager de
plus en plus de femmes dans le service à la
clientèle, car j’y vois un très grand potentiel,
notamment dans le domaine de la communication.
•
Quels sont les défis qui attendent les
conseillers de service automobile ?
L’évolution des modes de propulsion et les
changements de comportement en matière
de mobilité sont autant de défis à relever. De
plus, les clients deviennent plus exigeants
et veulent plus de performances pour moins
d’argent. Certains clients ne comprennent pas,
par exemple, qu’un véhicule électrique doive
parfois être réparé, car la comparaison avec un
smartphone est très proche. On pense qu’une
simple mise à jour du logiciel d’une voiture
peut presque tout remettre en état de marche.
Dans de tels domaines, il faut disposer d’un
grand savoir-faire afin de pouvoir bien conseiller
les clients grâce aux techniques de communication
apprises.
Comment allez-vous renforcer les liens
avec les autres filières et quelles mesures
proposez-vous pour attirer davantage de
femmes dans les métiers de l’automobile ?
Je suis très ouvert et j’échangerai avec les disciplines
connexes. S’il existe des synergies,
je souhaite également les exploiter pour promouvoir
la formation des jeunes et développer
le cursus. En ce qui concerne la question
des femmes, je tiens à préciser ici que nous
constatons déjà de beaux succès, qui augmentent
grâce au marketing actif de l’UPSA. Je
En savoir plus
Les avantages du titre de « conseiller/ère de
service automobile avec brevet fédéral » en
un coup d’œil. Vous trouverez ici les détails
de la formation continue.
Dans le cadre de la dernière remise des brevets de Peter Linder, Daniel Rindlisbacher (à g.) s’est vu offrir fin octobre
un cadran solaire analogique pour sa nouvelle fonction de président. Photos : Andreas von Gunten Photographie
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avec le diagnostic à distance. Sans personnel
supplémentaire, vous réalisez à distance des tâches de
diagnostic complexes avec l‘aide d‘experts. Réservation
flexible, pas d‘obligation d‘abonnement et avec une
structure de coûts simple.
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AUTOINSIDE | Décembre 2023 59

FORMATION
Calendrier « Safe at Work »
La sécurité
clouée au mur
Prévenir des accidents, protéger les travailleurs.
JAN24
Dominik Meier Mécanicien en maintenance d’automobiles
« Écouter le moteur est une chose, bien
regarder en est une autre. »
Ces jours-ci, un calendrier spécial arrive dans la boîte
aux lettres de quelque 12000 exploitants. Celui-ci
aide à ne pas perdre de vue le thème de la sécurité
au travail pendant l’année et doit inciter à la
discussion. Cette action a été mise sur pied par la
solution par branche pour la sécurité au travail et la
protection de la santé de la branche automobile et
des deux-roues SAD en collaboration avec « Safe
at Work ». Ce dernier est le label de prévention des
cantons. Cynthia Mira
Conseil : porter des lunettes de protection afin d’éviter
que de petites particules ne blessent les yeux et,
si nécessaire, une casquette antichoc.
06 Di
08
01 Ma 02 Me 03 Je 04 Ve 05 Sa 09 07
10 11 12 13 14
Un calendrier pour plus
de sécurité au travail
Rendez-vous sécurité
Comment pouvons-nous
améliorer notre culture de la
prévention ?
15 16 17 18 19 20 21
30 28
29 27 31
safeatwork.ch
N’oubliez pas qu’aujourd’hui est
notre concours. Vous trouverez
le dernier jour pour participer à
toutes les informations
nécessaires dans le flyer ci-joint.
Prévenir des accidents, protéger les travai leurs.
Chaque année encore, des garages sont le
théâtre d’accidents graves et, tragiquement,
de décès isolés, dus à un manque de
mesures de sécurité au travail. La solution
par branche pour la sécurité au travail et la
protection de la santé de la branche automobile
et des deux-roues SAD lutte contre de tels
accidents en bon et étroit partenariat avec
« Safe at Work ». Les efforts et les mesures
de prévention portent leurs fruits. Le risque
de chute dans le secteur a baissé de près de
19 % au cours des dix dernières années grâce
aux outils et à l’engagement des exploitants.
La collaboration porte une nouvelle fois ses
fruits avec ce calendrier. Cette action unique
a été entièrement financée par la Commission
fédérale de coordination pour la sécurité au
travail (CFST) via la campagne de prévention
« Safe at Work ».
« Je suis mécatronicien
d’automobiles. J’ai remporté
l’or aux WorldSkills 2022
à Dresde. Pour moi, la sécurité
est très importante.
Par exemple, quand on
travaille sur des véhicules
électriques, je m’assure que
le circuit est bien éteint. »
Florent Lacilla,
Vainqueur des WorldSkills
60
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
« Je suis mécanicienne de
poids lourds de formation.
Dans mon travail, il est
important pour moi de
n’utiliser une échelle que
si elle est posée sur un
sol solide »
Sophie Schumacher,
Participante aux WorldSkills 2024
Photos : Safe at Work
Accrocher le calendrier
et participer au concours :
voici comment cela fonctionne
Les citations du calendrier proviennent également
de deux visages connus de la branche
automobile. Parmi les protagonistes, on trouve
ainsi Sophie Schumacher, participante aux
WorldSkills 2024, ainsi que Florent Lacilla,
Pour la branche automobile :
adhérer au SAD, c’est facile !
La solution par branche soutient les entreprises
de la branche automobile et des
deux-roues dans la mise en œuvre de la
directive CFST. Le respect de la directive
n’est pas facultatif, mais constitue une
obligation légale. SAD met notamment à
disposition les outils actuels et nécessaires à
la mise en œuvre, par exemple des listes de
contrôle spécifiques à la branche, des cours
et l’outil en ligne pratique « asa-control ». Les
garagistes ne doivent pas laisser la sécurité
au travail et la protection de la santé au
hasard. Les membres de l’UPSA bénéficien
d’un rabais de 25 %.
actuel champion du
monde des mécatroniciens
d’automobiles.
Les thèmes
abordés sont variés et
concernent la sécurité
au travail. Par exemple,
il aborde la question de
l’équipement de protection
adéquat lors de l’utilisation
de produits soupçonnés d’être
cancérigènes. Mais il est également
question des produits chimiques qui
doivent être conservés dans leurs récipients
d’origine afin d’éviter tout risque de confusion
ou de mélange accidentel, d’incendie, de réactions
chimiques inattendues ou de vapeurs
toxiques. À cela s’ajoutent d’autres mesures,
comme la recommandation de garder le sol
sec, de nettoyer les endroits glissants ou d’installer
des panneaux d’avertissement.
Ce jeu-concours a pour but d’inciter tous les exploitants de la branche
automobile et des deux-roues en Suisse à accrocher le calendrier
« Safe at Work » et à discuter brièvement chaque mois d’un thème relatif à
la sécurité au travail et à la protection de la santé au sein de l’équipe.
Les conditions de participation sont simples :
1. Partager la photo du calendrier dans sa story Instagram et ajouter
@BeSmartWorkSafe.
2. Commenter quel outil de sécurité est le plus utilisé.
3. Envoyer la photo à info@safeatwork.ch, au plus tard le 31 janvier 2024.
Le gagnant recevra chaque mois un paquet de Charitea Mate !
Vous pouvez télécharger le
calendrier au format PDF ici
a un rôle essentiel à jouer dans le maintien
de la sécurité. Grâce à ce calendrier qui vous
accompagnera tout au long de l’année, vous y
parviendrez de manière ludique. •
Inscrivez-vous maintenant !
Plus d’infos sur :
safetyweb.ch
Pour promouvoir la sécurité au travail et, in
fine, mettre en œuvre les recommandations,
il s’agit de créer un sentiment de responsabilité
collective au sein d’un établissement,
en rappelant au sein de l’équipe que chacun
Suite à la page 62
AUTOINSIDE | Décembre 2023 61

FORMATION
Garantir la
sécurité dans
l’entreprise
René Matter, responsable
du service intercantonal de
prévention de l’Association
intercantonale pour la
protection des travailleurs
(AIPT)
Comment réussir à sensibiliser les collaborateurs
de toutes les générations à la sécurité au
travail ? René Matter, responsable du service
intercantonal de prévention de l’Association intercantonale
pour la protection des travailleurs
(AIPT), répond.
Y a-t-il un exemple, dans le domaine des mesures de protection
individuelle, pour lequel vous êtes vous-même toujours étonné
que les collaborateurs ne les appliquent pas ?
René Matter, responsable du service intercantonal de prévention
LAA de l’AIPT : il y en a beaucoup, des lunettes de protection
par exemple. C’est si vite arrivé : une goutte de substance nocive ou un
minuscule éclat de métal peut blesser un œil de manière irréversible.
Le port de gants est également un sujet difficile. Beaucoup pensent
encore que le travail de précision n’est pas possible avec ce type d’équipement.
Mais si il est bien adapté et résiste aux dangers spécifiques, il
ne prive pas de la dextérité. La protection respiratoire a également fait
de grands progrès en termes de confort. Il est important de s’assurer
que le masque est adapté aux substances utilisées.
Comment favoriser la sensibilisation à ce sujet dans une
entreprise en général ?
Par la formation initiale et continue, d’où l’importance de nos kits de
formation. L’estime ainsi que le dialogue et la perception des dangers
sont également des éléments essentiels. La participation des travailleurs,
par exemple en ce qui concerne les équipements de protection
individuelle tels que les lunettes, les chaussures ou les gants. Il est également
très important que l’employeur donne l’exemple et qu’il communique
le sens et le but de la sécurité au travail.
de rap de 20 secondes sur TikTok avec des influenceurs et des artistes
créatifs qui se trouvent dans le même univers d’intérêt que les jeunes
travailleurs. Les chansons abordent le thème de la sécurité sur le lieu
de travail et le rendent plus proche de la génération Z dans les paroles.
L’objectif ultime : toucher émotionnellement le groupe cible, éveiller sa
curiosité sur le thème de la sécurité au travail et provoquer un changement
de comportement positif chez les jeunes. Après tout, il s’agit de
leur santé et de leur avenir au travail ! •
Soucieux de votre sécurité
« Be Smart Work Safe » et « Safe at Work » (écritures propres BE SMART
WORK SAFE et SAFE AT WORK) sont les marques de prévention des cantons
pour plus de sécurité au travail. La première s’adresse spécifiquement
aux jeunes. La marque soutient les inspections cantonales du travail
dans leurs efforts pour garantir la sécurité au travail et la protection de la
santé et pour promouvoir une culture de la prévention. Par des mesures
comportementales appropriées, « Safe at Work » prévient les situations
dangereuses ou les événements sur le lieu de travail qui conduisent à des
accidents, afin de protéger les travailleurs. Les campagnes se concentren
sur les actions des personnes ou sur l’organisation de l’environnement de
travail dans le cadre de la prévention structurelle. Enfin, Safe at Work »
stimule également, par ses campagnes, les efforts fondamentaux en
matière de sécurité au travail dans les branches qui relèvent de la compétence
des cantons.
Dans quelle mesure la sécurité au travail est-elle également un
thème pour les médias sociaux, afin de mieux atteindre les jeunes ?
Créer une culture plus forte de la sécurité au travail et promouvoir des
pratiques sûres dès le début de la carrière professionnelle, tel est l’objectif
de notre marque « Be Smart Work Safe ». Il y a quelques semaines,
nous avons lancé la campagne « Safety Bars », que l’on peut voir en
direct sur TikTok et Instagram. La campagne s’adresse aux jeunes de
moins de 20 ans et les sensibilise à la sécurité au travail avec des contenus
créatifs adaptés à leur langage. L’idée est ici de créer des chansons
Cliquez ici pour accéder directement au site Internet.
Plus d’infos sur :
safeatwork.ch
62
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
Qu’est-ce qui unit le recrutement
réussi et une marque employeur forte ?
Le branding employeur ne résout pas la pénurie de compétences spécialisées, mais il est essentiel
pour attirer les talents.
Une marque employeur forte en 10 étapes
1. Analyse de l’environnement et positionnement
: Évaluez la perception de votre
entreprise par les potentiels employés.
2. Public cible : Créez une proposition de
valeur employeur sur mesure pour
chaque groupe cible.
3. Fidélisation des employés : Récompensez
vos employés avec
des avantages comme des horaires
flexibles et des formations continues.
4. Visibilité : Augmentez votre notoriété
grâce à des événements
et de la publicité.
5. Sens : Intégrez le sens et la signification
du travail dans vos annonces.
6. Flexibilité : Concentrez-vous sur le
potentiel et la motivation des candidats.
7. Annonces d’emploi adaptées à la cible :
Rédigez des annonces claires et
attrayantes.
8. Canaux appropriés : Utilisez les médias
sociaux et les foires en plus des portails
d’emploi.
9. Ambassadeurs de la marque :
Encouragez vos employés à partager des
annonces d’emploi.
10. Réactions rapides : Communiquez
rapidement avec les candidats pour
maintenir leur intérêt.
À propos de JobCloud
JobCloud est l’entreprise numérique leader sur
le marché suisse de l’emploi et propose une
multitude de solutions de recrutement innovantes.
Son portefeuille comprend des portails
d’emploi renommés tels que jobs.ch, jobup.ch
et JobScout24.ch, ainsi que les divisions
JobCloud HR Tech et JobCloud HR Services.
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Marque employeur
Pour plus d’informations sur le sujet du branding
employeur, visitez le blog de JobCloud.
AUTOINSIDE | Décembre 2023 63

FORMATION
Journée de la dynamique de conduite
Les tests font naître un
sourire sur le visage
Le projet Dynamique de conduite, très apprécié des personnes en formation, a été mis en place par
l’Association Suisse des Enseignants de la Technique Automobile (ASETA). Cette année, l’événement
s’est déroulé pour la deuxième fois à l’Eventcenter de Seelisberg (UR). Cynthia Mira
Quel spectacle : chaque année, les mécatroniciens
d’automobiles en quatrième
année d’apprentissage peuvent se familiariser
de manière pratique avec la dynamique
de conduite. Au lieu d’une théorie approfondie,
le projet promet des expériences pratiques
pures. « Les personnes en formation
découvrent la dynamique de conduite et font
ainsi des expériences importantes sur la manière
dont le véhicule se comporte en mouvement
et les conséquences des erreurs sur
la tenue de route », explique Rolf Künzle, président
de l’ASETA, résumant ainsi les avantages
pour les apprentis. En raison du lien
avec la pratique et du plaisir de conduire, la
motivation est élevée et le succès de l’apprentissage
est garanti. Cette année, c’est Martin
Ramser, enseignant à l’école professionnelle,
qui était responsable de l’organisation en
tant que chef de projet. Sur place, Edi Dick
et Paul Simon, professeurs d’automobile de
64
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Plaisir de conduire et d’apprendre garanti : les personnes en formation ont examiné de manière pratique les aspects
de la dynamique de conduite sur des pistes d’essai. Photos : Benno Stöcklin
longue date et déjà à la retraite, ont également
pris la direction des opérations à tour
de rôle.
Essais de freinage et slalom
Par groupes, les personnes en formation ont
effectué des tests de conduite le matin et
l’après-midi. Le centre d’événements de Seelisberg
possède un parcours avec un revêtement
glissant blanc. Celui-ci présente des conditions
similaires à celles d’une route enneigée.
Des essais de freinage ont ensuite été réalisés
avec une Toyota. Avec d’autres modèles, notamment
une BMW et une Ford, un slalom a
été effectué pour voir comment les voitures
réagissaient avec différents réglages. Un autre
poste comprenait l’identification des défauts.
Le concept a été introduit sous cette forme en
2012 à l’aérodrome de Buochs, après de nombreuses
années passées à l’aérodrome d’Interlaken,
puis brièvement au Tessin.
Felix Buchenberger, enseignant spécialisé à
l’école professionnelle de Baden, y participe
depuis 2012 avec ses classes de fin d’études.
Selon lui, « le comportement des véhicules et la
sécurité routière sont fortement influencés par
l’usure, les travaux de réparation ou les modifications
apportées aux voitures. » Les aspects
de la dynamique de conduite, de la sécurité
active, du confort et de la rentabilité sont au
premier plan. « Le comportement du véhicule
dans son état d’origine est comparé à une modification
réaliste sur différentes pistes d’essai.
Lors d’un tour d’essai, il est important de ressentir
les différences entre les systèmes intacts
et ceux qui ne le sont pas. »
L’aspect social
Qu’est-ce qu’on ressent donc lorsqu’un circuit
de freinage ou un servofrein tombe en panne ?
Que se passe-t-il si la trajectoire est déréglée ou
si un amortisseur de vibrations est défectueux ?
Et dans quelle mesure un véhicule peut-il encore
freiner en descente sur du verglas ? Les
personnes en formation ont trouvé des réponses
à ces questions tout au long de la journée.
Mais le projet de dynamique de conduite
a aussi un aspect social car les membres de la
classe et le corps enseignant échangent pour
une fois dans un autre environnement, poursuit
Felix Buchenberger. Les retours ont en
outre montré que les jeunes gardent un souvenir
positif de cette expérience. Les informations
données par Olivier Maeder, directeur
du secteur de la formation de l’UPSA, sur les
différentes voies de formation ont également
« En raison du lien avec la
pratique et du plaisir de
conduire, la motivation est
très élevée et le succès de
l’apprentissage est garanti
chez les jeunes. »
Rolf Künzle,
Président de l’ASETA et du Centre de
formation professionnelle de Goldau
été bien accueillies par la relève. « Pour nous,
le contact direct est important, nous devons
informer les talents sur les nombreuses possibilités
de carrière dans notre branche. L’intérêt
suscité à Seelisberg était grand, de sorte que
nos messages ont pu être adressés au public
cible », explique-t-il.
« Toutes les tâches étaient très intéressantes
pour les personnes en formation », souligne
également Benno Stöcklin, responsable du
groupe technique automobile au centre de
formation professionnelle de Bâle-Campagne.
C’était la deuxième fois qu’il participait avec
une classe. « La mise en pratique de la théorie
des cours est un complément très précieux
pour la compréhension technique des différentes
situations de conduite. » Il n’y a pas eu
non plus de situations dangereuses. « Les personnes
en formation ont respecté toutes les
consignes et ont été très disciplinées. » Il ne
manquera pas de revenir à la prochaine occasion.
•
AUTOINSIDE | Décembre 2023 65

FORMATION
32 e séminaire des femmes de l’UPSA
Un « café entre
copines » ? Loin de là !
De nombreuses femmes de la branche automobile se réunissent
depuis des années pour échanger une fois par an sur les questions
les plus urgentes concernant leur quotidien professionnel. Cette
année, fin octobre, grâce à un événement surprise, certaines des
28 participantes ont vécu une expérience qui n’avait rien à voir
avec la branche automobile mais qui, au final, les a toutes unies.
Cynthia Mira
Cela n’a donc jamais été aussi exigeant chez vous », a déclaré Giorgio
Feitknecht, CEO de l’ESA, lors de la soirée de divertissement à l’hôtel
Stump’s Alpenrose à Wildhaus (SG), provoquant ainsi l’hilarité. Peu
avant, il avait participé à un cours de yodel avec les participantes ainsi
qu’avec son collègue Daniel Fraefel, directeur de l’ESA à Saint-Gall, et Olivier
Maeder, chef du service de la formation de l’UPSA. La star suisse du
yodel Matthias Ammann, originaire du Toggenburg (SG), avait présenté
ce style particulier de chant. « Vous avez vraiment fait du bon travail,
seuls quelques-uns d’entre vous n’ont pas toujours été tout à fait dans le
ton », a-t-il déclaré par la suite. Cela ne va pas de soi. En effet, l’exercice
n’était finalement pas si mauvais et a visiblement amusé la plupart des
participants. Les réactions à ce temps fort du traditionnel séminaire des
femmes de l’UPSA ont donc été positives. Cette soirée a été perçue comme
amusante, à côté d’un programme autrement bien rythmé.
Les thèmes abordés au cours des trois jours du séminaire ont été la
succession, le droit successoral, la vigilance, la gestion des situations
d’urgence et la promotion de la relève. En outre, les femmes ont
discuté des forces et des faiblesses qui résultent d’une collaboration
intergénérationnelle. Les descriptions de Roland
Peter, propriétaire de la société B-Werk Bildung GmbH,
concernant les caractéristiques typiques que présentent
les différentes générations, des baby boomers à la génération
Z, ont été reconnues par de nombreuses
personnes. Il a ensuite mentionné
diverses méthodes d’éducation
et la manière dont elles marquent les
gens. « Cette empreinte agit sur une personne
comme un tampon sur un papier.
Quelle que soit l’encre que l’on utilise ensuite,
elle contribue à façonner l’action et les sentiments
de manière subliminale. »
À l’issue de son exposé, David Regli, responsable de l’audit chez Figas, et
Isabel Kuttler, avocate chez OBT AG, ont répondu à de nombreuses questions
concernant la succession et le droit successoral. Cet atelier a également
donné lieu à de nombreux échanges. Les participantes ont discuté
des situations difficiles qu’elles rencontrent au quotidien dans les
garages. La veille, Michelle Weber a pris une autre direction. Lors d’un
entretien avec Olivier Maeder, chef du service de la formation de l’UPSA,
l’étudiante a donné un aperçu des connaissances qu’elle a acquises dans
le cadre de son travail de bachelor sur le thème de la promotion des
femmes dans la branche automobile à la School of Management
and Law de la Haute école zurichoise de sciences
appliquées. O. Maeder a complété ces explications en
citant les mesures actuelles de promotion de la relève,
que l’UPSA met en œuvre avec succès depuis
des mois. Un exemple : la promotion des métiers de
l’automobile sur la plate-forme « Lehrberufe live ! ». En
plus d’autres informations, par exemple sur le thème
de la numérisation et de la vigilence, les trois jours
ont été l’occasion de s’amuser, de manger un
bon repas, d’échanger et de créer des liens. •
Irene Nyffeler (58 ans), Garage Nyffeler AG à Lichtensteig (SG)
« C’est bien que le séminaire ait eu lieu cette année en Suisse orientale. C’était une requête
de ma part pour que les femmes de la région, qui se sont toujours rendues dans d’autres
endroits depuis de nombreuses années, puissent elles aussi faire un trajet plus court.
Comme je n’occupe plus la fonction de présidente, je vis ce séminaire de manière
beaucoup plus détendue que d’habitude. La soirée de yodel a été un moment fort.
C’est une activité profonde qui crée des liens. C’est pourquoi, à mon avis, cela
correspondait bien au séminaire. Mais le thème de l’attitude à adopter en cas
d’urgence est aussi quelque chose qui nous préoccupe toujours, nous les
garagistes. »
66
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
De nombreuses participantes ont approuvé le
contenu concernant les générations de l’orateur
Roland Peter, propriétaire de la société B-Werk
Bildung GmbH. Photos : médias de l’UPSA
Silvana Stock-Blaser (32 ans), Garage O. Stock AG à Zizers (GR)
« Je peux d’ores et déjà dire que je continuerai à occuper le poste de présidente
l’année prochaine. Mon temps fort personnel de ce premier séminaire au sommet
a été le cours accéléré de yodel. Je suis assez fière de la facilité avec laquell
les femmes ont su sortir de leur zone de confort et suivre le mouvement.
Cela était certainement dû à la qualité des instructions. Je pense que nous
sommes parvenues à une bonne coordination des points du programme au
sein du groupe de travail et que nous continuerons à l’avenir à miser sur
des thèmes d’actualité. Pour moi, le plus beau retour est lorsque toutes les
participantes rentrent chez elles satisfaites et le visage souriant après
ces trois jours. Un retour que j’ai déjà entendu est que la situation isolée
de l’hôtel a permis de consacrer beaucoup de temps au réseautage.
Je m’en réjouis, bien entendu. »
Alexandra Müller (22 ans), F. + Ch. Müller AG, Ford Garage Wehntal à Sünikon (ZH)
« C’est la première fois que je participe et je trouve que c’est un événement décontracté.
De manière générale, je participe volontiers aux événements qui concernent la branche
automobile. Je suis curieuse et tout ce qui a trait à l’industrie m’intéresse. Ce qui est particulier
ici, c’est que l’on peut apprendre beaucoup des autres femmes. Le réseautage
est important pour moi et c’est formidable de rencontrer de nouvelles personnes. En
ce qui concerne les thèmes, j’ai beaucoup apprécié l’exposé de Roland Peter sur
les différentes générations. C’était la première fois que je me retrouvais dans
une description de la génération Z et que je pouvais vraiment m’identifie . En
général, il y a un grand décalage entre mon expérience personnelle et toutes
les discussions qui sont menées sur nous, les jeunes. »
Isabelle Kolly (58 ans), Garage Roschi AG à Urtenen-Schönbühl (BE)
« Je viens au séminaire des femmes depuis de nombreuses années et je suis toujours ravie d’y participer.
Cette année encore, il y avait des thèmes intéressants qui sont pertinents pour le quotidien
des garagistes. Les informations que l’on reçoit pendant ces trois jours nous aident à prendre des
décisions dans notre propre quotidien professionnel. Mais je suis aussi là pour l’échange général
entre nous, les femmes. Je suis particulièrement heureuse de voir que, cette fois-ci, beaucoup
de jeunes femmes ont participé au séminaire. Je recommande généralement à toutes mes
collègues d’y participer. Personnellement, le thème sur la différence entre les générations
m’a interpellé. Je pense que les connaissances acquises permettront également de mieux
évaluer la situation avec ses propres apprentis. »
Carla Wigger (29 ans), Wigger AG Automobile à Lucerne (LU)
« Le séminaire des femmes est un lieu de rencontre idéal pour se retrouver. C’est la deuxième
fois que je participe, tout simplement parce que c’est génial entre femmes et qu’on s’amuse
bien. C’était déjà le cas l’année dernière et je trouve que cette édition a aussi été formidable.
C’était vraiment génial d’y participer. Pour moi, le thème de la succession était
passionnant. Mais je peux aussi tirer beaucoup de choses des discussions sur les
forces et les faiblesses de la collaboration intergénérationnelle pour mon quotidien
professionnel. J’appartiens à la génération Y et je remarque à quel point nous
avons parfois peu de choses en commun avec la génération Z, plus jeune. Je
constate que la génération suivante manque parfois de mordant. »
Simone Ruckstuhl (28 ans), Ernst Ruckstuhl AG à Kloten (ZH)
« Le programme est varié et les thèmes sont d’actualité. Le séminaire est plus sérieux que ce que l’on
s’imagine. Si l’on pense à cet échange annuel entre femmes comme à un sympathique café entre
copines, on se trompe. Je peux maintenant affirmer sans aucun doute que ce n’est pas le cas.
L’échange est super et j’en retire beaucoup pour mon quotidien professionnel. J’aime particulièrement
le fait que tant de personnes d’âges différents se réunissent et que l’on parle des points
forts des femmes. Comme je suis également active dans le groupe de travail sur le thème de la
pénurie de main-d’œuvre qualifiée au sein de la section UPSA Zurich, les échanges sur ce
sujet lors de tels événements sont importants pour moi. Ils aident par exemple à développer
de nouvelles approches et relancent le débat sur les nouveaux modèles de temps de
travail, par exemple les emplois à temps partiel. »
AUTOINSIDE | Décembre 2023 67

FORMATION
Événements régionaux à venir
FRIBOURG
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
GENÈVE
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, janvier 2024
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
Centre de formation UPSA Genève
formation-upsa-ge.ch/web/formations-4-2
LAUSANNE
COORDINATEUR-TRICE D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: W1 à W4, Automne 2024
Localité: EPSIC
Les personnes intéressées peuvent s’adresser
à arnold.schoepfer@agvs-upsa.ch ou 031 307 15 32
PAUDEX
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
fahrzeugrestaurator.ch/fr
SION
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité: EPTM, Sion
formationcontinuevalais.ch
YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, janvier 2024
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4,
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation.upsa-vaud.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Informationsabend:
23. Januar 2024, 18.00 Uhr
05. März 2024, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Mittwoch, 04. September 2024
Ort: Weiterbildungszentrum Lenzburg
wbzlenzburg.ch
SPEZIALIST:IN FÜR ALTERNATIVE
FAHRZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Informationsabend:
23. Januar 2024, 18.00 Uhr
23. April 2024, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Montag, 09. September 2024
BASEL
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN BP
Ort: Allgemeine Gewerbeschule Basel, BBZBL
Liestal (Theorie) und AGVS-Bildungszentrum
Sissach (Praktika)
agsbs.ch/hohere-berufsbildung/berufs-und-hoherefachprufungen
BERN
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER:IN
Start Lehrgang: August 2024
agvs-upsa.ch
FAHRZEUGRESTAURATOR:IN
Start Lehrgang: 03. November 2023
fahrzeugrestaurator.ch
Informationsabende:
13. März 2024
16. Mai 2024
17. Juni 2024
Ort: AGVS Ausbildungscenter Sektion Solothurn
GerolagCenter Olten
BETRIEBSWIRT:IN IM AUTOGEWERBE HFP
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN BP
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER:IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
Informationsabende:
12. Dezember 2023, 19.15 bis 20.15 Uhr
17. Januar 2024, 19.15 bis 20.15 Uhr
22. Februar 2024, 19.15 bis 20.15 Uhr
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Nächster Studienbeginn im August 2024
(BP und Zertifi at)
Ort: gibb Berufsschule Bern
Informationsabende:
12. Dezember 2023, 18.00 bis 19.00 Uhr
17. Januar 2024, 18.00 bis 19.00 Uhr
22. Februar 2024, 18.00 bis 19.00 Uhr
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Start Lehrgang: 23. August 2024
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
Start Vorbereitungslehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
Informationsabende:
14. Dezember 2023
21. Februar 2024
25. März 2024
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
20. Februar 2024 und 21. Februar 2024
Hochvolt-Instruktion EV
03. April 2024 und 04. April 2024
Hochvolt-Instruktion EV
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Informationsabende:
25. Januar 2024, 19.00 Uhr
16. Mai 2024, 19.00 Uhr
11. Juli 2024, 19.00 Uhr
Start Lehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum St. Gallen
Neu mit Einführungstagen
agvs-abz.ch
68
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations :
metiersauto.ch
THURGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Start Lehrgang: August 2024
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden
gbw.ch
WINTERTHUR
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER:IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. April 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER:IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. August 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
BETRIEBSWIRT:IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 20. August 2025
Ort: STF Winterthur
stfw.ch/abwa
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN UND
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
Start Lehrgang: September 2024
Informationsabend für die Weiterbildungen:
30. Januar 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr
20. Februar 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr, Online
16. April 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr
24. April 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr
Ort: Alle Lehrgänge finden an der Schweizerischen
Technischen Fachschule Winterthur STFW statt.
stfw.ch
ZÜRICH
BETRIEBSWIRT:IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE
Start Lehrgang: 19. August 2024
tbz.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
MIT ODER OHNE ZERTIFIKAT AGVS
Start Lehrgang: August 2024
Informationsabende:
11. Dezember 2023, 18.30 bis 20.00 Uhr
15. Januar 2024, 18.30 bis 20.00 Uhr
tbz.ch/weiterbildung-tbz/
automobilwerkstattkoordinator
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: Oktober 2024
kurse-gibz-lqc.ch/ad
Der Lehrgang findet im Bildungszentrum Zug statt.
NE CONFIEZ PAS LA
SÉCURITÉ AU TRAVAIL
ET LA PROTECTION DE LA SANTÉ
AU HASARD !
La solution par branche soutient environ 3000 entreprises issues de la branche
automobile et des deux roues à mettre en œuvre la directive CFST 6508
consacrée à la sécurité au travail et à la protection de la santé.
Nous vous fournissons les supports actuels nécessaires pour la mise en
œuvre tels que des check-lists spécifiques à la branche, des cours,
et bien plus encore. Informez-vous sur www.safetyweb.ch.
Les membres de l’UPSA bénéficient d’une réduction de 25 % sur
leurs frais d’adhésion et sur la cotisation annuelle pour la solution par branche.
Solution par branche pour la sécurité au travail et la protection
de la santé de la branche automobile et des deux-roues (SAD)
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Numéro gratuit 0800 229 229, fax 031 307 15 16
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be safe!
AUTOINSIDE | Décembre 2023 69

FORMATION
UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
DECEMBRE 2023
MODULE DE BASE GAZ
Le cours enseigne les connaissances de base
nécessaires pour une manipulation correcte et
sûre des véhicules à gaz. Le cours sert de base
à d’autres cours sur les différents carburants
gazeux ainsi qu’à des cours d’approfondissement
spécifiques aux constructeurs.
e-learning par Volt Training
VERKAUF- UND BERATUNGSKOMPETENZ
VON E-FAHRZEUGEN UND DEREN
LADEINFRASTRUKTUR
Die Elektromobilität erobert in grossen Schritten
Marktanteile. Der wesentliche Unterschied
zu den Verbrennerfahrzeugen ist die Vielfalt
der unterschiedlichen Systeme dieser Fahrzeuge.
Es ist aber nicht nur das Wissen über
die Fahrzeugsysteme allein nötig, sondern auch
die Beratungskompetenz zur Ladeinfrastruktur.
Dieser Kurs richtet sich speziell an die Automobil-
Verkaufsberater:innen und Automobil-Serviceberater:innen.
07. Dezember 2023, The Valley Kemptthal
INSTRUKTION UND GRUNDLEGENDE
SYSTEMKENNTNISSE ZU HOCHVOLT-
SYSTEMEN IN DER FAHRZEUGTECHNIK
11./12. Dezember 2023, Winterthur (STFW)
23. Januar 2024, HV2 in Sissach
20./21. Februar 2024, AGVS Horw
29. Februar 2024/ 1. März 2024, BBZ Goldau
04./11./18. März, 2023, HV1 in Liestal
08./09. März 2024, TBZ Zürich
05./6. April 2024, wbz Lenzburg
Weitere Daten online
DIALOG – DAS NEUE MITARBEITER-
GESPRÄCH
Dieser Kurs richtet sich an Führungsverantwortliche,
die ihre Mitarbeitergespräche
effizienter und erfolgreicher gestalten wollen.
14. Dezember 2023, Lenzburg
JANVIER 2024
FORMATION TURBO DE VENDEUR AUTO
Cette formation a pour but d’agir sur les performances
des commerciaux comme un turbo
« booste » les performances d’un moteur ! Il
s’agit d’une formation moderne et vivante,
animée par des intervenants qui sont tous
professionnels de leur branche.
17 au 28 juin 2024, Puidoux
JUIN 2024
GRUNDMODUL GAS
Dieser Kurs gibt Ihnen eine Übersicht über die
Gase von LNG bis Wasserstoff, die heute in
der Fahrzeugtechnik als Kraftstoffe eingesetzt
werden. Der Kurs vermittelt allgemeines elementares
physikalisches Wissen zu Gasen, erklärt
die wichtigsten Stoffdaten und Eigenschaften
der Gase, die in der Mobilität als Kraftstoffe
eingesetzt werden und erklärt die wichtigsten
Verhaltensregeln für ein sicheres Arbeiten.
04. Juni. 2024, STFW
29. November 2024, wbz Lenzburg
e-learning laufend AGVS ZS, Online
SEPTEMBRE 2024
VERTIEFUNGSMODUL CNG INSTRUKTION
UND SYSTEMKENNTNISSE FÜR
DEN SICHEREN UMGANG MIT CNG
Die Teilnehmer sind in der Lage, Arbeiten an
gasführenden Komponenten von CNG-Fahrzeugen
unter sicheren Voraussetzungen durchzuführen.
11. September 2024, The Valley Kemptthal
30. November 2024, wbz Lenzburg
Weitere Daten werden laufend online ergänzt.
La formation continue est la route qui nous
permet de rouler vers notre avenir
L’offre de formations continues de l’UPSA est certifiée et de haute qualité. Profitez-en !
www.agvs-upsa.ch, Rubrique : Formation/UPSA Business Academy
70
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Photo : Shutterstock
Abonnez-vous
maintenant !
agvs-upsa.ch/fr/abo
Ressource utile
Abonnements supplémentaires à
AUTOINSIDE pour les collaborateurs
La branche automobile est en pleine mutation, marquée par la numérisation, l’électrification et de nouveaux
modèles commerciaux. Il est important qu’en plus des chefs, les responsables de secteur intéressés, etc.
reçoivent des informations pertinentes. C’est pourquoi l’UPSA propose à ses membres un nombre limité
d’abonnements supplémentaires à AUTOINSIDE ; les contenus du numéro 1 de la branche automobile
suisse peuvent ainsi être utilisés en plus et les connaissances étayées plus largement. Mirco Baumann
Dans la branche automobile, les choses
bougent plus que la moyenne. Les innovations
technologiques, les nouveaux modèles
commerciaux, la réduction des émissions
de CO 2 et du bruit ainsi que l’amélioration
constante de la sécurité et du confort sont au
centre des préoccupations. AUTOINSIDE, le
principal magazine spécialisé de la branche automobile
suisse, en rend compte chaque mois
et fournit des informations complètes. Il s’agit
également d’aborder les évolutions politiques
et juridiques, sans oublier l’offre toujours plus
large en matière de formation initiale et continue.
De nombreux membres de l’UPSA ne sont
pas conscients du fait que leur cotisation annuelle
inclut l’abonnement à AUTOINSIDE. En
fait, il est possible de commander jusqu’à cinq
abonnements pour les collaborateurs intéressés
: une ressource précieuse.
Renforcer l’équipe par l’information
La mise à disposition d’abonnements AUTO-
INSIDE pour toute l’équipe crée une base d’informations
commune, favorise l’échange de
connaissances et renforce ainsi la collaboration.
Les abonnements ne constituent pas uniquement
une source d’information, mais aussi
un outil pour le développement continu des
collaborateurs à différents niveaux. De l’atelier
à la distribution, chaque secteur en profite.
Les discussions sur les développements actuels
sont encouragées et des idées innovantes
peuvent naître de la vaste expérience
de toute l’organisation.
S’abonner gratuitement
La voie vers l’avenir de la branche automobile
exige, outre l’innovation et l’adaptation
au niveau de la direction, une main-d’œuvre
bien informée. En tant que source de connaissances,
un abonnement à AUTOINSIDE peut
ouvrir la voie à des succès communs. Pour y
parvenir, rien de plus simple : il suffit de visiter
le site Internet, de recenser les collaborateurs
coresponsables et d’en profiter.
•
AUTOINSIDE | Décembre 2023 71

ASSOCIATION & SECTIONS
Rencontre des quatre pays 2023 à Bolzano
Quatre associations,
une déclaration commune
Cette fois, c’était au tour du Tyrol du Sud. La rencontre des quatre pays 2023 a été l’occasion de
nombreuses discussions passionnantes, de nouvelles connaissances et d’un signal fort. Yves Schott
L
’amour de la voiture ne connaît pas de frontières. C’est ainsi que
les quatre associations automobiles du Tyrol du Sud, d’Allemagne,
d’Autriche et de Suisse se sont retrouvées à la mi-octobre à Bolzano
pendant trois jours pour un échange intense, passionnant, instructif,
mais aussi convivial, bien entendu.
L’événement, qui est désormais presque une tradition et s’est déroulé
en 2022 à Salzbourg, a été ouvert par Julia Genetti, présidente d’lvh,
l’association économique des artisans et des prestataires de services
du Tyrol du Sud. « La rencontre des quatre pays permet de mener des
comparaisons et des dialogues précieux dans le secteur de l’automobile
», a-t-elle déclaré, non sans fierté. Le fait de se réunir et de discuter
de sujets spécialisés renforce notamment « la compétitivité de notre
secteur ». Le président de l’UPSA, Thomas Hurter, a ajouté : « Nous nous
réjouissons d’élargir nos horizons dans les jours à venir. »
Tiktok et promotion des femmes
Les quelque 60 personnes présentes ont ensuite été réparties en quatre
groupes de travail, en fonction de leur spécialisation respective : commerce
automobile, formation professionnelle, relations publiques ainsi
que réparation et service à la clientèle. Dans le commerce automobile,
une attention particulière a été accordée aux conditions changeantes du
marché ainsi qu’à l’évolution des préférences des clients, comme l’a montré
la présentation de vendredi. En matière de formation professionnelle,
l’accent a été mis sur le recrutement et la formation des jeunes talents
afin de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Le groupe des
relations publiques a discuté de l’intégration de nouveaux médias dans
la communication, par exemple Tiktok, et de la promotion des femmes.
Quant au groupe consacré à la réparation et au service à la clientèle, il s’est
penché sur la garantie des normes de qualité et la satisfaction des clients.
Déclaration commune de Bolzano : la mobilité durable n’est possible qu’avec nous !
▪
▪
La branche automobile apporte une contribution indispensable à la
mobilité individuelle. Celle-ci est un élément essentiel dans un système
de mobilité intégré, aujourd’hui comme demain. La branche automobile
doit rester le premier interlocuteur en matière de mobilité individuelle et
ouverte aux technologies.
– Avec plus de 190 000 ateliers et concessionnaires en Allemagne,
en Autriche, dans le Tyrol du Sud et en Suisse ainsi que quelque
935 000 collaborateurs, nous travaillons chaque jour pour que les
voitures de tourisme et les véhicules utilitaires roulent en toute
sécurité et proprement.
– Nos entreprises soutiennent la poussée de la mobilité électrique.
Ils investissent dans l’équipement technique, les qualifications et le
temps de consultation. Sans nos entreprises, la montée en puissance
de la mobilité électrique ne se fera pas !
– Parallèlement, nous misons sur des carburants neutres en termes
d’émissions de CO 2 (p. ex. carburants synthétiques) afin que les
moteurs à combustion puissent également fonctionner sans impact
sur le climat, en particulier dans le parc existant. L’ouverture
technologique est l’un des éléments centraux de toute stratégie
climatique réussie, surtout dans le domaine des transports !
Pour que les entreprises puissent apporter leur contribution à la décarbonisation
du secteur des transports, des conditions-cadres stables sur le
long terme sont essentielles.
– L’infrastructure de recharge doit être déployée au plus vite en Europe,
tant dans le secteur privé et public que dans celui des véhicules
utilitaires. Pour cela, il est essentiel de disposer d’un système de
paiement reconnu à l’échelle européenne.
– Pour les carburants neutres en CO 2 , il faut un système d’incitation pour
le développement des technologies correspondantes.
▪
▪
Un accès équitable aux données relatives aux véhicules est essentiel
pour la pérennité et la réussite des entreprises de la branche automobile.
– Les concessionnaires et les ateliers ne peuvent proposer avec
succès des prestations innovantes que s’ils ont un accès non
discriminatoire aux données des véhicules.
– Des conditions économiques équitables sont la base d’une
concurrence stimulée par l’innovation. Les garagistes ont besoin
d’un accès équitable aux informations de réparation et d’entretien
ainsi qu’aux données des capteurs des véhicules via une plate-forme
télématique ouverte (OTP).
– L’accès aux données des véhicules nécessite un cadre uniforme par
le biais d’une réglementation paneuropéenne spécifique au secteu .
Le succès futur des entreprises repose sur des collaborateurs motivés
et parfaitement qualifiés, en particulier dans le domaine de la form -
tion. Nous nous engageons pour une formation moderne, de qualité et
attrayante.
– La perception et la reconnaissance sociales de l’apprentissage en
entreprise doivent être améliorées.
– Pour cela, l’équipement technique et la dotation en personnel
des écoles professionnelles doit se situer à un niveau élevé et un
traitement égal de la formation en entreprise par rapport aux voies
académiques doit être garanti.
Plus d’infos sur :
agvs-upsa.ch
72
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
La branche automobile doit rester le premier interlocuteur en matière de mobilité individuelle et ouverte aux technologies. Tout le monde était d’accord sur ce point lors de
la réunion des quatre pays. Photo : médias de l’UPSA
Avant de se retrouver à l’hôtel Sheraton de Bolzano pour un dîner de
gala avec de délicieuses spécialités de la région accompagnées de vins
assortis, les responsables de la rencontre des quatre pays ont adopté
une « Déclaration commune de Bolzano » sous le slogan « La durabilité
ne peut se faire qu’avec nous ! » La branche automobile apporte une
contribution indispensable à la mobilité individuelle. Les entreprises
concernées font avancer l’électromobilité et misent sur des carburants
neutres en CO 2 . Pour qu’elles puissent à leur tour apporter leur contribution
à la décarbonisation du secteur des transports, il est impératif
que les conditions-cadres soient stables.
Plus de « Törggelen », mais..
Pour mettre tout cela en œuvre, il faut bien sûr des collaborateurs
motivés et « hautement qualifiés », notamment dans le domaine de
la formation. La « Déclaration commune de Bolzano » a été envoyée à
certains médias spécialisés.
Les participants ont donc quitté Bolzano avec de nombreuses nouvelles
impressions, des découvertes, des idées et, surtout, des estomacs bien
remplis. La rencontre des quatre pays 2024 aura lieu en Allemagne. Il
n’y aura donc pas de « Törggelen » (soirée typique du Tyrol du Sud avec
repas et boissons), comme cette année lors de la première soirée. Mais
beaucoup de nouvelles connaissances, certainement.
•
Le pétrole
Discrédité – cependant toujours indispensable.
Découvrez pourquoi:

ASSOCIATION & SECTIONS
Quand la technique rencontre la créativité
Durant la semaine sportive, des jeunes ont eu un aperçu du monde de l’e-mobilité auprès de la section UPSA de Suisse centrale
fls. Pendant les vacances d’automne, des élèves de la cinquième à la
septième année de Lucerne ont vécu une aventure passionnante dans
le cadre des semaines créatives et sportives. Les 12 et 13 octobre, les
enfants et adolescents de 10 à 14 ans ont été les invités de la section
UPSA de Suisse centrale à Horw, où ils ont pu non seulement obtenir
un aperçu passionnant du monde de l’électromobilité, mais aussi
mettre eux-mêmes la main à la pâte.
La première journée a commencé dans l’atelier de l’UPSA, où les jeunes
participants ont découvert le circuit électrique, les différentes boîtes de
vitesses, l’histoire des voitures et l’atelier de la section UPSA de Suisse
centrale. Mais le véritable défi n’a eu lieu que l’après-midi : la construction
de sa propre voiture électrique. Parmi trois modèles différents à
quatre roues, les élèves ont pu choisir un modèle par groupe et l’assembler
en suivant les instructions. La précision était de mise, car un
travail minutieux était essentiel pour construire leurs véhicules. Bien
entendu, il ne fallait pas non plus négliger le divertissement.
Deux élèves de la ville de Lucerne ont construit une voiture électrique dans l’atelier de
la section UPSA de Suisse centrale dans le cadre des semaines créatives et sportives.
Photo : Florentin Setz
Les enfants ont fait preuve de zèle et d’enthousiasme. Il était particulièrement
réjouissant de constater que les garagistes en herbe auraient
volontiers prolongé leur temps à l’atelier tant ils ont apprécié
cette activité créative. Le point culminant a eu lieu le vendredi aprèsmidi,
lorsque les voitures électriques construites par les participants
ont été testées sur la piste de course. Il s’agissait d’une course contrela-montre.
L’enthousiasme naissant et la joie étaient littéralement
palpables lorsque les petits bolides se sont élancés sur la piste. La
semaine créative et sportive a non seulement permis aux participants
de s’amuser, mais elle leur a également donné un aperçu précieux du
monde des métiers de l’automobile, de la mobilité et, en particulier,
de la mobilité électrique. Elle fait partie d’une vaste offre de loisirs
dans la ville de Lucerne. Avec des activités passionnantes comme la
construction de sa propre voiture électrique, ce format montre de manière
impressionnante comment formation et divertissement peuvent
aller de pair.
•
Construire des camions autrement
La section UPSA de Berne était l’invitée du Freestyle Roots à la mi-octobre 2023 à la Stockhorn Arena de Thoune
ugi. Vitesse, rock, célébration et magie : le Freestyle Roots a immédiatement
captivé tous ceux qui ont assisté à cet événement spectaculaire
du week-end des 14 et 15 octobre. Qu’il s’agisse de sports
de neige, de skate ou de VTT, l’événement organisé à la Stockhorn
Arena de Thoune n’a laissé personne froid, et ce indépendamment de
la neige artificielle présente sur place. Environ 5000 personnes ont
assisté à cette manifestation. En dehors des activités de freestyle,
le programme était consacré aux familles : des ateliers de sport, de
danse, de musique et de graffiti ont donné l’occasion d’essayer de
nouvelles choses. C’était également le cas sur le stand de découverte
des métiers de l’automobile. L’animation créative « Construire des
camions » s’est révélée être un véritable succès en peu de temps.
Le divertissement était garanti au stand des métiers de
l’automobile. Photos : ugi
Douze personnes en formation motivées de la branche automobile de
l’Oberland bernois, qui ont pour une fois joué elles-mêmes le rôle des
« maîtres d’apprentissage », ont inspiré la future relève de la branche
automobile grâce à leur savoir-faire et à leurs connaissances samedi
et dimanche. Le public, de bonne humeur, a ensuite quitté le stand
des métiers de l’automobile avec de nombreuses nouvelles expériences
autour de la mobilité ainsi que le conseil qu’un apprentissage professionnel
dans la branche automobile offre une base plus que solide pour
une future carrière professionnelle.
•
Les petits invités ont également participé avec
enthousiasme au bricolage.
La présence en a valu la peine, le stand a été très fréquenté.
74
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Opportunités et risques du nouveau système de distribution
La section UPSA Argovie a informé sur le modèle d’agence
crc. Le « modèle d’agence » agite les garagistes et c’est pourquoi la section
argovienne de l’UPSA a informé ses membres fin octobre à Lenzbourg
sur les chances et les risques du nouveau système de distribution.
Plus de 70 personnes y ont participé, ce qui a souligné l’intérêt
porté à cette thématique. L’animateur Patrick Krauskopf, président
du conseil de fondation de la Stiftung KMU für Rechts-Durchsetzung
(SKR), a décrit les efforts de la SKR, qui s’engage à ce que la loi sur
les cartels soit appliquée au nouveau modèle d’agence et aux contrats
respectifs entre importateurs et garagistes. Un point central est la garantie
d’une marge suffisante de l’agence. En outre, les différentes prestations
doivent être indiquées, tout comme la garantie des possibilités
de gain de l’agent.
Tobias Treyer, conseiller juridique de l’UPSA, a fait remarquer que
l’agent peut continuer à être le visage de la marque et avoir une certaine
rentabilité. De plus, les garages automobiles ne doivent plus acheter les
voitures neuves à l’importateur et supporter tout le risque financier.
Cela libère du capital pour de nouvelles opportunités entrepreneuriales.
Marco Emmenegger, membre du comité de la section UPSA Argovie
ainsi que directeur et propriétaire de Felix Emmenegger AG, a montré
ce qui attend les garages : « Le modèle offre par exemple aux importateurs
et aux concessionnaires la chance de faire avancer ensemble la
numérisation, de regrouper le marketing et il existe peut-être un potentiel
d’économie supplémentaire au niveau des coûts. Un point important
est qu’il n’y a plus de concurrence entre les mêmes concessionnaires
de marque. Emmenegger a expliqué que « notre tâche consistera
uniquement à livrer les voitures aux clients, ce pour quoi nous
serons rémunérés par une marge. L’ensemble des processus de vente
entre les garages et les clients sont supprimés, car l’importateur s’en
charge ». Il n’est pas certain que les clients apprécient cette mesure.
•
L’événement d’information de la section UPSA Aarau a suscité un vif intérêt.
Photo : Chris Regez
Salon de la voiture d’occasion à Genève
La 30 e édition a été un grand succès
pd. Près de six millions de francs de chiffre d’affaires en trois jours,
une très grande qualité des véhicules exposés et près d’un tiers des
acheteurs non genevois : les organisateurs du Salon de la voiture d’occasion
de Genève tirent un bilan positif de cette 30 e édition. « Le Salon
de la voiture d’occasion n’a jamais été aussi exceptionnel en termes
de choix, de qualité des véhicules exposés et de ventes réalisées », s’est
enthousiasmé Thierry Bolle, président de la section UPSA Genève et
membre du comité d’organisation du Salon de la voiture d’occasion
qui s’est tenu du 10 au 12 novembre à Palexpo, à Genève. Pour cette
édition, les organisateurs avaient ouvert leurs portes à leurs voisins de
Suisse romande, qui ont pu exposer leurs véhicules pour la première
fois. Une bonne décision, car non seulement les visiteurs ont été plus
nombreux, mais près d’un tiers des acheteurs provenaient de l’extérieur
du canton de Genève.
Les occasions très prisées ont permis de réaliser un chiffre d’affaires élevé.
Photo : Sections de Genève
Le chiffre d’affaires des ventes enregistrées ce week-end a également
été source de satisfaction. Celui-ci a été doublé par rapport à 2022 et
a atteint environ six millions de francs. La voiture a donc toujours le
vent en poupe auprès du public ! Et il y en avait pour toutes les bourses,
puisque les prix de vente s’échelonnaient entre 7500 et 300 000 CHF.
Avec près de 650 voitures exposées sur trois jours, le Salon de la voiture
d’occasion est devenu le plus grand rassemblement de voitures
sous un même toit en Suisse romande. Son principe veut que tous les
véhicules exposés aient été expertisés et préalablement contrôlés selon
la charte de l’UPSA, qui exige une qualité exemplaire. Les acheteurs
potentiels ont également eu la possibilité de faire évaluer leur véhicule
actuel par des experts afin de déterminer la valeur d’une éventuelle
reprise de l’ancien véhicule. Grâce aux partenaires de l’événement,
Cembra Money Bank, Vaudoise Assurances et Axa Assurances, des
solutions de financement et d’assurance ont également été proposées
aux acheteurs.
•
AUTOINSIDE | Décembre 2023 75

GARAGES
Denso Automotive
denso-am.de
DKV Mobility
dkv-mobility.com
17 nouveaux produits pour plus de 8 millions de véhicules
pd. Denso a étendu pour la deuxième fois sa gamme de démarreurs
et d’alternateurs 2023. Avec un total de 17 agrégats, l’extension de
la gamme couvre de nombreuses marques et modèles européens
et offre une qualité d’origine pour plus de huit millions de véhicules
dans la zone DACH.
Les 14 nouveaux démarreurs et les trois nouveaux alternateurs de
qualité 100 % OE correspondent à 242 références OE. Avec 1983
types K, ils offrent une large couverture de modèles, avec un
accent sur les marques européennes. Le potentiel de marché en
Allemagne, en Autriche et en Suisse représente plus de huit millions
de véhicules immatriculés.
Denso propose au marché de la rechange des programmes de qualité
OE qui font l’objet de mises à jour continues. En conséquence,
les nouveaux démarreurs et alternateurs intègrent de nombreuses
applications automobiles des modèles actuels. En tant que l’un
des plus grands fabricants de composants automobiles au monde,
Denso est l’un des principaux concepteurs et fabricants d’ensembles
choisis par les constructeurs automobiles du monde entier comme
équipement de première monte. S’appuyant sur cette expertise et
cette compétence, le programme de démarreurs et d’alternateurs
Denso pour le marché de la rechange propose exclusivement des
pièces neuves de qualité d’origine, et non des appareils révisés.
Chaque produit est fabriqué strictement selon les spécifications OE
et est soumis aux procédures strictes de fabrication et de test de
Denso.
Vous trouverez tous les détails sur l’élargissement actuel de la
gamme sous denso-am.eu/fr/catalog/pv/démarreurs-phares et
dans l’édition actuelle de TecDoc.
•
Avia est le plus grand réseau de stations-service en Suisse. Photo : Avia
DKV Mobility étend son réseau d’acceptation en Suisse
pd. DKV Mobility, la plate-forme B2B leader en Europe pour les
solutions de paiement sur la route, développe résolument son
réseau d’acceptation. Dès à présent, les clients de DKV Mobility
peuvent régler leurs opérations de ravitaillement dans quelque 500
stations-service Avia en Suisse à l’aide de la carte DKV. Avia est
une association de dix entreprises membres, présente sur le marché
suisse depuis 1927. Avec plus de 500 stations sous la marque Avia, il
s’agit du plus grand réseau de stations-service en Suisse.
« Avia est un grand nom avec une longue histoire en Suisse »,
explique Sven Mehringer, Managing Director Energy & Vehicle
Services chez DKV Mobility. « Nous sommes heureux de continuer
à développer notre réseau d’acceptation et d’offrir à nos clients
une flexibilité maximale grâce à notre partenariat ». Patrick Staubli,
directeur d’Avia Association Suisse, ajoute : « DKV Mobility est une
marque forte dans le secteur de la mobilité, y compris en Suisse.
C’est pourquoi nous sommes heureux de rendre l’expérience de
faire le plein dans nos stations-service encore plus confortable à
l’avenir pour les clients de flottes commerciales de DKV Mobility. »
Les stations-service nouvellement connectées sont accessibles
comme d’habitude via la carte DKV et peuvent être trouvées via
l’application DKV Mobility et le planificateur d’itinéraires en ligne
DKV-Maps. Avec 66 000 stations-service, DKV Mobility offre à ses
clients l’accès au plus grand réseau d’acceptation indépendant de
l’énergie en Europe. •
Denso élargit sa gamme de démarreurs et d’alternateurs. Photo : Denso
76
Décembre 2023 | AUTOINSIDE

GARAGES
Involve AG
involve.ch
Midland – Swiss Quality Oil
midland.ch
Informer, impliquer, valoriser avec l’application suisse pour
les collaborateurs
pd. Une communication interne transparente contribue largement
à l’estime et donc à la satisfaction au sein de l’entreprise. En impliquant
activement les collaborateurs, l’attachement à l’employeur
est renforcé et la loyauté de l’équipe augmente. Involve soutient les
entreprises sur la voie d’une plus grande estime au sein de l’équipe
avec l’application suisse pour les collaborateurs et, depuis peu, avec
des cartes d’estime numériques.
Comment une entreprise peut-elle montrer de l’estime à ses collaborateurs
? Si les collaborateurs sont impliqués dans les décisions
et peuvent participer aux événements actuels, ils sont reconnus de
manière simple et directe. C’est là qu’intervient Involve AG. L’entreprise
suisse a développé l’application pour les collaborateurs,
avec laquelle communiquer en interne et montrer son estime
devient un vrai plaisir. Grâce à l’application, toutes les équipes
à tous les niveaux de fonction sont informées simultanément et
directement. De plus, les fonctions interactives favorisent la cohésion
d’équipe. Il est par exemple possible de réaliser des sondages
afin d’impliquer les employés dans les décisions. Les discussions en
équipe permettent d’échanger des idées ou des documents. Désormais,
des cartes d’appréciation numériques permettent de mettre en
avant des prestations particulières au sein de l’équipe. L’expression
mutuelle de la reconnaissance, du respect et de l’intérêt contribue
de manière déterminante à créer un environnement de travail positif
et productif.
De nombreuses entreprises suisses utilisent l’application Involve.
Rolf Krucker, responsable de la communication et du marketing du
service de sauvetage de l’hôpital cantonal KSW de Winterthour,
déclare : « La communication via l’application Involve pour les collaborateurs
renforce notre attractivité en tant qu’employeur. L’application
marquée renforce encore l’identification des collaborateurs
avec leur service de secours. »
Tester sans engagement l’application suisse pour les collaborateurs
d’Involve : involve.ch/wertschaetzung
•
Midland - Lubrifiants de qualité suisse. Photo : Midland
Nouvelle huile Midland pour MAN et Scania
pd. Avec Midland Maxtra 5 W-20, la marque suisse de lubrifiants
répond à la dernière spécification de Scania. En effet, les derniers
moteurs de 13 litres du constructeur suédois de véhicules utilitaires
exigent une huile homologuée Scania LDF-5. En outre, cette huile
convient parfaitement aux véhicules utilitaires et aux bus MAN
équipés du moteur Euro 6d D26, qui nécessite un lubrifiant conforme
à la spécification M3977.
Grâce à sa viscosité HTHS (High Temperature High Shear) réduite,
Midland Maxtra 5 W-20 permet de réaliser des économies de carburant
et de réduire les émissions, comme cela a été démontré. Une
valeur TBN élevée garantit de longs intervalles d’entretien.
Midland est la marque de l’entreprise familiale suisse Oel-Brack AG.
Le nom Midland fait référence au Plateau suisse, où les lubrifiants
de qualité sont fabriqués dans le propre site de production. Depuis
2017, l’installation de mélange de lubrifiants la plus moderne de
Suisse se trouve directement sur l’autoroute A1 entre Aarau et
Lenzbourg, derrière l’incontournable tonneau géant Midland.
Avec le nouveau Midland Maxtra 5 W-20, Oel-Brack AG prouve que
les lubrifiants de sa propre marque sont dans l’air du temps. Avec
cette nouvelle huile moteur entièrement synthétique, l’entreprise
traditionnelle répond aux besoins des garages de véhicules utilitaires
et des exploitants de flottes qui renouvellent leur parc de
véhicules maintenant ou dans un avenir proche.
Midland Maxtra 5 W-20 est disponible en fût de 1/1 de 175 kg et en fût
de 1/4 de 50 kg.
•
Cartes d’appréciation sur l’application Involve. Photo : Involve
AUTOINSIDE | Décembre 2023 77

PRODUITS & PRESTATIONS
Répertoire des fournisseurs
Dans le répertoire multisupports des fournisseurs, des fournisseurs de la branche automobile présentent
de façon claire leurs produits et prestations de services classés par catégories. Onze fois par an dans le
magazine AUTOINSIDE, mais aussi toute l’année sur le site Internet upsa-agvs.ch, les 4000 membres UPSA,
les garages et les ateliers automobiles internes aux entreprises ainsi que 8000 ateliers automobiles de Suisse
y trouvent les nombreux articles dont ils ont besoin au quotidien. Les entreprises suivantes vous recommandent
leurs services en tant que partenaires de la branche automobile suisse.
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Décembre 2023 | AUTOINSIDE

PRODUITS & PRESTATIONS
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APERÇU & IMPRESSUM
CE QUE VOUS LIREZ DANS LA PROCHAINE ÉDITION
La prochaine édition paraîtra le 3 janvier 2024 avec les thèmes principaux suivants :
Innovation et garages,
une belle rencontre
Le 16 janvier 2024, le Kursaal
de Berne accueillera la
18 e Journée des garages
suisses. Nous jetons un coup
d’œil en avant pour voir ce
que la journée nous réserve
cette fois-ci.
Photo :
médias de l’UPSA
Montage :
médias de l’UPSA
Photo :
Istock
Qu’est-ce qui nous
motive à l’avenir ?
Le monde politique se dirige
vers l’e-mobilité. Mais dans
quelle direction va-t-on
selon les spécialistes ?
Dans le Focus : technique,
nous mettons en lumière les
différentes voies possibles.
Le pouvoir des femmes dans
la branche automobile
On entend souvent des histoires de
professionnels bien formés qui tournent
le dos à la branche automobile. Dans
l’AUTOINSIDE 1/24, nous mettons la
charrue avant les bœufs : du salon
de coiffure au garage ; nous relatons
l’histoire de la réussite d’une personne
qui a changé de métier.
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse
95 e année, 11 numéros en allemand et en français.
Tirage septembre 2023 certifié REMP : 12 339 exemplaires dont 9306 en allemand et 3033 en français.
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
agvs-upsa.ch
Éditions
AUTOINSIDE
Wölflistrasse 5, CH-3006 Berne
Téléphone : + 41 (0)31 307 15 15
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
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Numéro à l’unité
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yves.schott@agvs-upsa.ch
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Téléphone : + 41 (0) 43 499 19 81
newsdesk@agvs-upsa.ch
Équipe de rédaction
Mirco Baumann (mib, conseiller principal)
Andy Maschek (ama, rédacteur mobilité),
Cynthia Mira (cym, rédactrice mobilité),
Timothy Pfannkuchen (tpf, rédacteur en chef
Newsdesk), Sascha Rhyner (srh, rédacteur
mobilité), Andreas Senger (se, spécialité
technique), Jürg A. Stettler (jas, rédacteur en
chef mobilité).
Autres contributions
Yves Schott (ysc), Florentin Setz (fls),
Ursula Grütter-Isenschmid (ugi),
Chris Regez (crc)
Commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Contact : Giuseppina Spadola,
Key Account Managerin
Téléphone : + 41 (0) 43 499 19 83
Portable : + 41 (0) 79 256 29 23
vermarktung@agvs-upsa.ch
Responsabilité générale
Rédaction et commercialisation
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Georg Gasser
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
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ggasser@agvs-upsa.ch
Crédits photos
Page de titre : médias de l’UPSA
Impression / envoi
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Réimpression ou reproduction d’articles,
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Conception
Robert Knopf (responsable Design &
Production), Phutsadee Phoojaphon
(polygraphe).
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Décembre 2023 | AUTOINSIDE

Nous
vous
disons
merci.
André Koch SA
Nous vous remercions pour la confiance
que vous nous avez témoignée tout au
long de l‘année.
Nous vous souhaitons, ainsi qu‘à vos
familles et collaborateurs, de passer
de bonnes fêtes et une nouvelle année
2024 pleine de succès.
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NOTEZ DÈS MAINTENANT:
En 2024, nous fêterons ensemble comme il se doit notre jubilé: les 10 ans de Repanet Suisse !
Laissez-vous inspirer et accompagnez-nous du 15 au 17.11.2024 à Europa-Park, Rust.
Nous nous réjouissons de vous accueillir !

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