AUTOINSIDE Édition 9 – Septembre 2023

ÉDITION 9 – SEPTEMBRE 2023
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé de la branche automobile suisse
Focus : roues & pneus
Ce que la Formule 1
apporte aux garagistes
Pages 8 à 10
Focus : sécurité
Du coffre à clés aux
chaussures de travail
avec style
Pages 30 à 38
Commerce & service après-vente
Grande interview : les
possibilités offertes par la
plate-forme Carmarket.ch
Pages 42 à 44
Formation
Championnats suisses :
la lutte des talents pour
la qualification en finale
Pages 76 à 79

01-02.09.2023
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Septembre 2023
AUTOINSIDE | Édition 9
Pas de voiture
sans Bosch
3 Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
Focus : roues & pneus
8 L’apport du sport automobile
12 Du simulateur au circuit
14 Un stock de pneus bien ordonné
18 Falken fait ses preuves sur la neige
20 Offre complète pour les roues
22 Le nouveau chouchou des clients
24 Du caoutchouc pour plus de sécurité
25 Quand partenariat rime avec succès
26 Un joker dans le conseil
Technique & environnement
28 Essais de conduite avec Synfuel
Focus : sécurité
30 Motorex, partenaire pour la sécurité
32 Les primes de la Suva en 2024
34 Remettre les clés en toute sécurité
36 Quand sécurité et style vont de pair
38 Des chaussures qui attirent l’attention
Commerce & service après-vente
40 Sur la trace des mégatendances
42 Nouveau site web sur le marché
46 Des clients amoureux de la sécurité
48 Trois marques, un point de rencontre
50 Le fil rouge pour les garagistes
52 La focalisation apporte une valeur ajoutée
56 Des véhicules qui font battre les cœurs
AUTOINSIDE | Septembre 2023
Focus : technique
62 Compétent en batteries haute tension
Politique & droit
66 Des théoriciens surreprésentés
70 La Comauto devient une ordonnance
72 Les vélos n’apportent pas la prospérité
74 Protection des données : dernière chance
Formation
76 Sérénité et heureux gagnants
80 La recette du succès d’un champion
81 Ambiance de fête populaire et diplômes
82 Focus sur les transmissions alternatives
84 Il fallait aussi apprendre à faire le plein
85 Plein de cœurs pour nos métiers
86 Action de l’UPSA : places d’apprentissage
sur Yousty
87 Business Academy
88 Manifestations régionales
Association & sections
90 Impressions du tournoi de golf de
l’UPSA
91 Actualités des sections
94 Lueur d’espoir et présidente
96 125 ans au service de la mobilité
100 Garages
102 Répertoire des fournisseurs
106 Aperçu & mentions légales
Des freins fiables pour
une conduite sûre.
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Salon suisse des pros de la mobilité
Salone svizzero dei professionisti della mobilità
DER BRANCHENTREFFPUNKT
LE RENDEZ-VOUS DE LA BRANCHE
IL LUOGO D'INCONTRO DEL SETTORE
08. – 11. NOV. 2023 | BERNEXPO
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AVANT-PROPOS
Joyeux anniversaire !
Chère lectrice, cher lecteur,
Il y a des coïncidences amusantes. Le 30 juillet, Henry Ford, le légendaire
pionnier américain de l’automobile, né en 1863, aurait eu 160 ans. Walter Frey
est né le même jour, en 1943, et a récemment fêté son 80 e anniversaire en
pleine forme.
On ne rendra jamais assez souvent hommage à ce qu’Emil Frey et son fils Walter
ont accompli. Fondé en 1924 comme simple atelier de réparation automobile, le
Groupe Emil Frey s’est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale
pour devenir une société d’importation de premier plan, non seulement en Suisse,
mais aussi partout en Europe. Les marques britanniques traditionnelles, puis
japonaises, ont contribué au succès de ce duo de travailleurs acharnés et de leurs
employés.
Walter Frey était, et est toujours, un travailleur infatigable, un véritable mordu. Et
aimable, en plus. Il a siégé pendant près de 15 ans au Conseil national et est toujours
président du CA des ZSC Lions, ce qui ne l’empêche pas de prendre le temps de
bavarder avec son personnel. Walter Frey est toujours resté modeste avant tout.
Même si, de ce fait, il ne voudrait peut-être pas de ce petit hommage, je lui dis tout
de même : bon anniversaire, cher Walter. À ta santé. Et à l’œuvre de ta vie. Un véritable
chef-d’œuvre.
Meilleures salutations,
Thomas Hurter
Président central
L’app ultime
pour les garages
www.werk8.app

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
La Suisse sur la première marche du podium Audi
Jusqu’à présent, l’Audi Twin Cup, la compétition mondiale pour l’excellence
du service à la clientèle chez Audi, concernait les deux catégories de
contrôle après-vente « Service » et « Technique ». Cette compétition comprend
désormais deux domaines d’activité : la vente et l’après-vente. Au
terme de la finale de 2023 sur l’Audi Campus de Munich, l’équipe Amerikhana
(États-Unis) a remporté la première place du classement général.
La victoire dans la catégorie des ventes a été remportée par le Team Audi
India (Inde). L’équipe suisse « not fast but furious » s’est imposée dans la
catégorie après-vente. « L’équipe d’Amag Thoune a fourni une excellente
prestation lors de la finale nationale et internationale. Je suis très fier de
cette équipe », a déclaré Philipp Lüchinger, Head of Aftersales chez Audi
Suisse. 26 marchés ont participé à l’Audi Twin Cup 2023. Auparavant,
7456 équipes avaient participé aux présélections nationales.
Lukas Grossenbacher.
Nivithan Mohan.
Photos : médias de l’UPSA
De nouveaux visages dans les locaux de Mobilcity
Depuis le 1 er juillet 2023, Lukas Grossenbacher fait la promotion de la
sécurité au travail et de la protection de la santé ainsi que des projets de
formation en tant que collaborateur du secrétariat de l’UPSA. Nivithan
Mohan a également rejoint l’équipe de l’UPSA dans le cadre de sa formation
d’employé de commerce.
La joie des champions du monde : la délégation suisse à Munich. Photo : Audi
Nouveau chef pour les marques Jaguar et Land Rover
JLR a annoncé la nomination d’Adrian Mardell au poste de Chief Executive
Officer (CEO) et de Richard Molyneux au poste de Chief Financial Officer (CFO).
Mardell avait déjà été nommé CEO par intérim en novembre 2022. Auparavant,
il avait été directeur financier et
membre du conseil d’administration
de JLR pendant trois ans. Natarajan
Chandrasekaran, président de Tata
Sons, Tata Motors et JLR, déclare :
« Je félicite chaleureusement Adrian
Mardell et Richard Molyneux pour
leur nomination. Ils forment une
équipe extraordinaire avec une
grande expérience de l’automobile
et du leadership. Je me réjouis de
Adrian Mardell. Photo : JLR
continuer à travailler avec eux ».
Movon SA : participation à 50 % de VW Financial Services
Volkswagen Financial Services SA et Amag Leasing SA collaborent dans le
cadre du développement de leur activité flottes. VW Services SA détient
une participation de 50 % dans Movon SA, une filiale d’Amag Leasing SA.
Movon SA se concentre sur le leasing de flottes et les solutions full service
pour les clients commerciaux. La Comco a déjà donné son feu vert. Comme
l’ensemble du secteur de la mobilité, l’activité du leasing de flottes traverse
une phase de transformation. Amag Leasing SA a créé la filiale Movon SA
en février 2023 afin de répondre à l’évolution des besoins de la clientèle
commerciale. Cette filiale se concentre sur l’activité de leasing pour la
clientèle flotte ainsi que sur une offre complète de prestations de flottes
par un seul fournisseur. Outre les prestations financières incluant un
leasing financier, un leasing d’entretien et un leasing full service, la clientèle
commerciale peut bénéficier d’autres services allant de la gestion des cartes
de carburant et des sinistres à l’installation et au financement d’installations
énergétiques durables pour les véhicules de flotte à propulsion électrique,
en passant par les solutions de recharge.
Movon, la clé de la mobilité des entreprises. Photo : Movon
Liberté d’entreprise
... un des nombreux atouts du partenaire le GARAGE!

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
BMW à la chasse aux records… à la voile !
BMW Switzerland participe en tant que sponsor et partenaire de mobilité
à la chasse du constructeur naval suisse SP80 à un nouveau record
du monde de vitesse à la voile en mettant à disposition deux véhicules
hybrides rechargeables BMW X5 xDrive45e. Le record de vitesse actuel,
de 65 nœuds, a été réalisé en 2012. Pour atteindre plus de 80 nœuds
(150 km/h), SP80 fabrique aujourd’hui un voilier innovant au design entièrement
nouveau. La coque du bateau de 10,5 m de long et 7 m de large est
entièrement en carbone et propulsée par une voile de kite d’une surface
de 25 à 40 mètres carrés (selon les conditions). BMW Switzerland soutient
l’équipe de SP80 avec les deux véhicules lors des trajets entre la Suisse et
Leucate, en France, où se trouvent à la fois les bureaux de planification et
le port du prototype de SP80. La première tentative de record est prévue
pour le printemps 2024.
SP80 vise le record du monde de vitesse, avec l’assistance de BMW. Photo : BMW
Reto Wandfluh. Photo : médias de
l’UPSA
Yokohama :
Reto Wandfluh s’en va
Il vaut toujours la peine de jeter un
coup d’œil aux nouveaux canaux
de communication. Récemment,
le CEO Reto Wandfluh a annoncé
sur LinkedIn qu’il avait décidé de
quitter Yokohama (Suisse) après
20 ans. Il a rencontré de nombreuses
personnes sympathiques,
accumulé beaucoup d’expérience
et découvert de nouveaux pays
et cultures. Mais aujourd’hui, il
se réjouit de relever un nouveau
défi. Son nouveau poste était
encore inconnu à la clôture de la
rédaction de ce numéro.
Nouveaux membres
En juin, l’UPSA a accueilli quatre
nouveaux membres pour un total
de 26 collaborateurs. Nous leur
souhaitons la bienvenue.
Section Glaris
▪ Flammer Glarus AG, Glarus
Section SG/AR/AI/FL
▪ T. Müller Automobile AG,
Lichtensteig
Section Tessin
▪ Jam Motors SA, Balerna
Section Zoug
▪ Urs Elsener AG, Baar
Electra : un General Manager pour la Suisse et l’Autriche
Electra, spécialiste en recharge rapide de véhicules électriques, a annoncé
son entrée sur les marchés suisse et autrichien en mai. L’entreprise vient de
nommer Alessandro Inderbitzin General Manager pour la Suisse et l’Autriche.
Ce grand connaisseur de l’électromobilité en Europe dirigera l’expansion
de l’entreprise sur ces deux marchés, où Electra prévoit plus de 1200
bornes de recharge rapide d’ici 2026. Alessandro Inderbitzin a grandi au
Tessin et est titulaire d’un master
en sciences et technologies de
l’énergie de l’EPF Zurich et d’un
MBA de la London Business School.
Avant de rejoindre Electra, il était
ingénieur chez Axpo en charge de
l’optimisation de l’exploitation et
de la maintenance des éoliennes et
conseillait les clients des secteurs
de l’énergie, de l’industrie et de
l’automobile chez McKinsey &
Company.
Alessandro Inderbitzin. Photo :
Electra
Le groupe Kestenholz se développe en Allemagne. Photo : Kestenholz
Expansion de Kestenholz
Le groupe Kestenholz poursuit son expansion en Allemagne. Le concessionnaire
automobile suisse a récemment annoncé l’intégration dans son groupe
d’entreprises du concessionnaire automobile Mercedes AHG-Newel, qui
compte trois sites en Rhénanie-Palatinat et 125 collaborateurs. La reprise
est prévue pour début septembre 2023. Selon le communiqué, le renforcement
de sa présence est une nouvelle étape importante dans l’histoire de
l’entreprise, vieille de plus de 71 ans. Le groupe Kestenholz, dont le siège
est à Pratteln (BL), a été fondé en 1952 et est étroitement lié à Mercedes
depuis des décennies. En 2015, il a fait son entrée sur le marché allemand
avec la reprise des anciennes succursales Daimler à Fribourg-en-Brisgau et
Bad Säckingen. La société Lyhs & Gondert GmbH, de Coblence, fait partie du
groupe depuis la mi-2022, tout comme le groupe Falter, depuis février 2023.
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FOCUS : ROUES & PNEUS FOCUS
La compétition prépare le pneu pour la route
Le laboratoire de
développement le plus rapide
Le sport automobile est considéré comme le
« laboratoire de développement le plus rapide du
monde ». Mythe publicitaire ? Absolument pas.
La Formule 1 et la Formule E montrent à quel point
le sport motorisé influence la fabrication en série
et permet aux garagistes de proposer des pneus performants.
Timothy Pfannkuchen
Les pneus de course et les pneus routiers n’ont pas grand-chose
en commun à première vue. Un jeu de pneus de F1 coûte environ
6000 euros et dure tout au plus 300 km et parfois même moins de
100 km. Dans le sport motorisé, les pneus sont généralement sollicités
jusqu’à leurs limites, ce qui est rarement le cas sur une voiture normale.
Le progrès se matérialise toutefois aux extrêmes. C’est là que sont testés
des mélanges de gomme, des sculptures et des procédés qui ne font
partie des pneus de série que des années, voire des décennies plus tard.
La F1, catégorie reine, l’illustre. Pendant longtemps, il s’agissait surtout
d’un concours de pneumaticiens, la marque de pneus déterminant la
victoire au championnat ou l’absence de points. La saison 2007 marque
le début de l’ère du fournisseur unique pour valoriser la compétition
entre les écuries. Bridgestone officie jusqu’en 2010, suivi par Pirelli depuis
2011. Les différences par rapport à un pneu routier sont énormes.
Prenons l’exemple du freinage : une voiture normale décélère à 1 g, un
bolide de F1 jusqu’à 5 g. Sous la pluie, les pneus de série refoulent au
maximum 30 litres d’eau par seconde à 80 km/h alors qu’un pneu de
pluie en F1 évacue jusqu’à 85 litres à 300 km/h !
Ironie du sort, c’est pour cette raison que les pneus de course sont des
pionniers. Comme les freins à disque et en céramique, le turbocompresseur,
l’utilisation de l’aluminium et du carbone, la technologie hybride
ou les capteurs télémétriques, les pneus font leurs débuts dans
le sport automobile avant de se diffuser plus largement de manière
progressive à un prix inférieur propice à une utilisation en série.
Suite en page 10
8
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : ROUES & PNEUS
En F1 comme en Formule E,
les pneus de course doivent braver
tous les extrêmes. Photo : Hankook
AUTOINSIDE | Septembre 2023 9

FOCUS : ROUES & PNEUS
Infinité de données précieuses sur les pneus
Outre les formules très secrètes des mélanges de gommes composés de
30 à 35 ingrédients, sur lesquels travaillent souvent plus de 100 spécialistes,
chimistes ou mathématiciens, le véritable trésor est la quantité
folle de données recueillies chaque week-end de course. Il faut des
semaines pour les évaluer. C’est le verdict des données sur l’adhérence
qui compte au final. Or, l’adhérence en compétition délivre des informations
pour la série, encore plus depuis que le diamètre des pneus
Un pneu pluie de F1 évacue bien plus d’eau
qu’un pneu de série. Photo : Groupe Sauber
est passé de 13 à 18 pouces en 2022. Ils sont plus proches de pneus
de route, notamment parce que le design revêt plus d’importance sur
le nouveau format. Ces enseignements s’appliquent à la F1 et à toutes
les séries de courses automobiles. En Formule E, Hankook remplace
Michelin après huit saisons. C’est pourquoi Hankook a développé la
version de course de l’iOn sous forme de pneu hybride. Sa bande de
roulement est constituée de deux mélanges de gomme dont l’intérieur
assure l’adhérence sur sol mouillé en cas de pluie, tandis que l’extérieur
s’en charge sur chaussée sèche. D’autres propriétés qui doivent caractériser
les pneus de voitures électriques, telles qu’une capacité de charge
élevée à cause du poids plus élevé associé à un kilométrage accru, sont
également testées sans pitié dans le sport automobile pour que les
pneus routiers fonctionnent bien. •
La couleur révèle le type de pneu de F1
Les règles régissant les pneus de Formule 1 et les pneus eux-mêmes
relèvent de la science. Le Pirelli P Zero se décline en six mélanges
qui s’étendent de C0 à C5 (de très dur à très tendre) pendant la saison
actuelle. Le blanc est associé au C0 et au C1 (dur), le jaune au C2 et au
C3 (moyennement dur) et le rouge au C4 et au C5 (tendre). Les pneus
pluie s’ajoutent à ces pneus « slicks » (pneus secs). Ils se distinguent par
leur anneau vert (pneus intermédiaires, généralement utilisés sur route
sèche) ou bleu (mouillés, en présence d’eau stagnante ou de pluie) sur
les flancs.
PRÉVISIONS CHANGEANTES
Temps pour changer les pneus
Le changement des pneus au printemps et à l‘automne
est une période de forte affluence pour les garages automobiles
et poids lourds. Être bien équipé est essentiel
pour gérer la forte demande sans problème. Würth AG
propose aux garagistes des outils de qualité supérieure
et les machines et consommables appropriés qui les
aideront à anticiper le pic d‘activité de façon optimale.
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FOCUS : ROUES & PNEUS FOKUS FOCUS
Tim Heinemann, collaborateur KW
Du simulateur au véritable DTM
Les médias l’appellent le novice du sensationnel : le pilote de course Tim Heinemann conseille la clientèle en
semaine chez KW et caracole en tête des compétitions DTM le week-end. Une carrière digne d’un conte
de fées dans le sport motorisé : le jeune homme de 25 ans est passé avec brio du simulateur à la compétition.
Timothy Pfannkuchen
Jouer au simulateur la nuit et le sport motorisé
seraient-ils liés ? Oui, étroitement
même, autant que les suspensions de course et
celles équipant les voitures de série (voir encadré).
Pour Tim Heinemann, la passion est devenue
un métier et une vocation. Il s’est lancé
sur le « vrai » circuit et pilote aujourd’hui en
DTM après de nombreuses heures sur le simulateur
de KW, la Raceroom. « Il y a tellement
de talents qui ont du mal à s’implanter dans
le sport motorisé à cause des coûts », souligne
l’Allemand. La course simulée est la meilleure
opportunité. » Il en est le meilleur exemple.
Le patron de KW, Klaus Wohlfarth le
découvre
Son rêve d’enfant ? « Je veux devenir pilote de
course ». Mais comment ? Le karting ! Il monte
à bord, devient champion junior et redescend,
faute d’argent. Il ne lui reste que le simulateur.
Il rencontre Klaus Wohlfarth, cofondateur et
CEO de KW Automotive, à un événement Raceroom.
M. Wohlfarth l’emmène au siège de
KW, où il débute son apprentissage de commerçant
industriel il y a sept ans. KW, entreprise
de 1200 personnes leader mondial des
suspensions à corps fileté et propriétaire de
BBS, l’encourage. Il se lance dans la vente de
produits de sport motorisé après avoir obtenu
son diplôme. Le hobby devient un métier et
une vocation. Le talent a le profil du vainqueur
de courses simulées. Il remporte le Raceroom
Challenge, le DTM Virtual Championship et
l’ADAC Simracing Trophy.
Une victoire dès la première course
DTM en 2023
Le virtuel lui ouvre la porte du sport motorisé
réel. Vainqueur de l’AMG eRacing Competition,
il se rend sur un « vrai » circuit avec
Mercedes-AMG et Bernd Schneider, légende
du DTM, le découvre et devient son mentor. Il
a vu juste. Tim Heinemann décroche la troisième
place lors de la première course de la
GT4 Sprint Cup ! Le reste appartient à l’histoire
des courses. Il atteint la septième place au
classement général de l’ADAC
GT4 Germany en 2019.
Il fait ses débuts
dans le DTM
Trophy dans
une Mercedes-AMG GT4 en 2020. Il est champion
la même année avec Mercedes-AMG puis
en 2022 avec Toyota ! Le pilote de 25 ans démarre
aussi sur les chapeaux de roues en 2023.
Au volant de l’imposante Porsche 911 GT3 R
« From Sim to DTM » de Toksport WRT, il
termine deux fois deuxième lors du premier
week-end DTM et se classe dans le top 10 des
pilotes à la clôture de la rédaction. Tim Heinemann
retourne au travail après la douche
au champagne et conseille avec professionnalisme
la clientèle de KW du haut de ses victoires.
•
Du sport motorisé à la voiture routière
L’entreprise allemande KW Tuning fondée en 1992
est devenue le futur groupe KW Automotive, présent
en Suisse depuis 2001 sous le nom de KW Automotive
(Schweiz) AG (kwsupsensions.ch) à Rotkreuz
(LU) avec plus de 100 partenaires d’installation. On
constate d’ailleurs que le sport motorisé est vraiment
un laboratoire de développement de véhicules
routiers. KW équipe des voitures de course GT4
et GT3 comme les bolides DTM GT3 de BMW et
Porsche pour la compétition clients des constructeurs.
KW fabrique à Fichtenberg des suspensions
à corps fileté de série OE spéciales pour l’industrie
automobile, des applications homologuées pour le
sport automobile et des petites séries pour différents
finisseurs. KW sort la première suspension
à corps fileté réglable en hauteur légale en 1995.
Aujourd’hui, la suspension
à corps fileté V5
de KW intègre la
technologie à piston
déplaceur (« KW
Solid Piston »)
issue de la
DTM.
12
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : ROUES & PNEUS
Du simulateur au circuit : Tim
Heinemann concourt actuellement
en DTM sur une Porsche 911 GT3
R de l’écurie Toksport WRT munie
de suspensions à corps fileté de
KW, où il est vendeur. Photos :
KW Automotive
Carrière atypique :
Tim Heinemann conseille
les clients de KW
Automotive en semaine
et remporte des victoires
le week-end. Il a d’abord
participé à des courses
simulées avant de se lancer
dans les courses réelles.
AUTOINSIDE | Septembre 2023 13

FOCUS : ROUES & PNEUS
Hôtels pour pneus
Le système de rayonnages
qui garantit l’ordre
Le commerce de pneus ne se limite pas au remplacement, à l’équilibrage et au montage de roues. La clientèle
est demandeuse d’hôtels pour pneus, un service qu’elle apprécie. Ce qui compte pour les hôtels compte
aussi au sens figuré pour les pneus : les stocks déterminent la marche des affaires. Sascha Rhyner
Le centre de pneus de Liga avec son grand
entrepôt de pneus dans une halle couverte
d’Irega (partie sombre au premier plan).
Photos : médias de l’UPSA
quelques mètres des locaux de Liga AG,
À les voitures défilent dans le bruit sur
l’A1 Zurich – Saint-Gall. L’activité du centre de
pneus de Lindengut-Garage AG s’est entretemps
nettement calmée. Elle est beaucoup
plus intense au printemps et en automne, pendant
la saison des changements de pneus.
« Aux heures de pointe, nous changeons les
roues de jusqu’à 50 voitures par jour », déclare
Ruedi Kull, responsable du centre de pneus.
Remontons légèrement dans le temps. En 2017,
Liga reprend la marque Volkswagen, ce qui
occasionne quelques problèmes. « Il nous fallait
donc un showroom pour cette marque »,
se souvient Robin Czuk, responsable de l’entrepôt
de pièces détachées. Une transformation
de grande ampleur débute. L’atelier est
agrandi, l’entrepôt de pièces de rechange reconstruit,
une nouvelle station de lavage et le
centre de pneus voient le jour. « Nous avons
eu l’immense avantage de pouvoir concevoir
le centre de pneus en toute simplicité », explique
Ruedi Kull. Dans ce cas, l’opération dépasse
le simple cadre de la planification de la
construction. « Nous avons étudié en détail
les processus. Nous nous sommes demandé
comment les concevoir efficacement et avons
identifié les conséquences sur la construction
», ajoute M. Kull. « Nous avons donc investi
beaucoup de temps dans la conception
14
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : ROUES & PNEUS
et impliqué nos collaborateurs. Nous avons
créé à cet effet un modèle à partir de Sagex
et y avons constamment vérifié ce qui devait
se retrouver à tel ou tel endroit pour que les
processus soient efficaces. » Dans le même
temps, l’équipe Liga a cherché des idées et de
l’inspiration auprès d’autres entreprises, par
exemple pour les clés à chocs et les conduites
d’air comprimé montées en hauteur. Irega, un
fournisseur du système de rayonnages, a également
participé activement à la conception
dès la première phase. L’entrepôt pouvant accueillir
près de 16 000 roues constitue la pièce
maîtresse du centre de pneus. Le choix s’est
porté sur une halle couverte d’Irega. « Nous
avons vu le système dans un magazine spécialisé
et étions convaincus qu’il nous aiderait
aussi à accomplir notre travail plus efficacement
», poursuit M. Kull en montrant l’imposant
rayonnage de sept niveaux. « Ce système
est avantageux aussi bien au quotidien qu’à
long terme », souligne Ruedi Kull. Et il utilise
l’espace de manière presque idéale. Les étagères
d’entreposage servent en effet à la fois
de supports pour l’enveloppe extérieure et de
piliers pour le toit. « Nous avons d’abord posé
le plancher et la protection anti-incendie, puis
les étagères et enfin la tôle pour le mur extérieur
et le plafond », résume Robin Czuk.
« Comme il n’y a pas de pièces mobiles, la durée
de vie du système est très longue », ajoute
M. Kull. Des rails de guidage sont fixés au sol
pour éviter tout dommage lors de manœuvres
avec le chariot élévateur (« Gorilla »).
Chaque client a son compartiment et les pneus sont bien protégés grâce aux barres de guidage plastifiées.
Les spécialistes des pneus de Liga apprécient
l’approche systématique du stockage. « Il y a
un compartiment pour chaque véhicule d’un
client et les quatre roues sont rangées les unes
derrière les autres », affirme M. Kull. Cette
méthode permet de placer huit roues les unes
derrière les autres. Les roues peuvent être extraites
facilement grâce à la tige télescopique.
« Nous stockons les grandes et lourdes roues
complètes en bas et les roues plus petites et
les pneus en haut », indique Robin Czuk. Les
compartiments sont séparés par des barres de
guidage plastifiées. « Les pneus et les jantes
sont alors protégés », explique M. Kull.
En guise d’avantage supplémentaire, MM. Kull
et Czuk soulignent l’amélioration de l’ordre
grâce au système Irega de marquage des roues
Rad-Mark. « Avec les anciens systèmes, il arrivait
souvent qu’il faille chercher les roues un
peu plus longtemps, ce qui ne s’est plus produit
depuis », explique M. Czuk. Grâce à l’historique,
il est même possible de savoir où sont
stockées les roues du client en cas de panne du
système. « Rad-Mark nous oblige aussi à entreposer
les roues de manière systématique et
ordonnée au lieu de les ranger à notre manière
Suite en page 16
Mesure de précision
du profil du pneu
En option
reconnaissance
de plaques
d’immatriculation
de véhicule
Spinnerei-Lettenstrasse 2
8192 Zweidlen ZH
Tel. +41 (0)44 867 02 78
www.gassnerag.ch

FOCUS : ROUES & PNEUS
ou par commodité. En fin de compte, cette approche
nous fait gagner un temps précieux »,
affirme M. Kull avec conviction.
MM. Kull et Czuk sont également persuadés
que l’activité pneus prendra de l’importance
à l’avenir. « Un garagiste doit être en mesure
d’offrir quelque chose à ses clients. La vente
de pneus est un excellent moyen de fidéliser
la clientèle », déclare M. Kull avec conviction.
Le centre de pneus est en service depuis l’automne
2020. Ruedi Kull se montre satisfait :
« Grâce à une conception intelligente et à un
système de stockage efficace, nous gagnons
du temps et nos collaborateurs sont motivés,
car ils ont participé à la conception », explique
M. Kull. Au demeurant, les processus bien
planifiés ont permis de raccourcir les cycles.
« Avant la construction de la nouvelle structure,
nous tablions sur une trentaine de minutes
pour changer des roues. Aujourd’hui,
nous y parvenons en une dizaine de minutes,
soit environ la moitié de la durée calculée »,
explique M. Kull.
Robin Czuk (à g.) et Ruedi Kull devant le centre de pneus de Liga à Wil (SG).
La réalisation du centre de pneus a été précédée d’une conception proche de la pratique.
Le responsable du centre de pneus sait que les
travaux ne doivent pas seulement se dérouler
de manière efficace sur le plan économique.
Les collaborateurs doivent eux aussi être satisfaits.
Leur participation active à l’effort de
conception a été très utile. « Nous avons reçu
de précieuses suggestions que nous avons ensuite
mises en œuvre », raconte Robin Czuk.
Les méthodes de travail et le respect des
prescriptions de la Suva revêtent tout autant
d’importance. « En principe, il n’est plus nécessaire
de faire tourner les roues à la main »,
explique M. Kull. « Les roues démontées sont
désormais transportées sur un chariot qui les
achemine à l’installation de lavage des pneus.
Nous posons ensuite les roues sur les plaques
roulantes rondes, que nous soulevons au bon
endroit dans l’entrepôt avec le Gorilla. »
•
Plus d’infos sur :
irega.ch
La nouvelle TPMS-dream-team
de Bosch
Capteurs QUICK FIT et outil de programmation TPA
300 de Bosch. La nouvelle solution de mesure de la
pression des pneus. La qualitè pour une sécurité
accrue et des économies à long terme.
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FOCUS: ROUES & PNEUS
Fibag, un partenaire pneus fiable
Falken s’attaque
à la neige
La société Fibag SA est un fournisseur reconnu de
pneus pour voitures de tourisme, SUV et poids lourds.
Forte d’un vaste assortiment de pneus de haute qualité
de fabricants renommés avec disponibilité rapide, Fibag
SA propose aux garages et aux spécialistes de pneus
une solution simple pour couvrir leurs besoins en pneus
pendant et entre les saisons. Sascha Rhyner
Un silence fantomatique règne dans l’entrepôt
de pneus situé entre le centre de tri
postal et le triangle autoroutier de Härkingen
(SO). Les étagères s’étendent jusqu’au plafond
et sont remplies à ras bord de pneus de différentes
tailles et marques. La lumière tamisée
éclaire l’espace d’une mystérieuse pénombre.
Une légère odeur de caoutchouc flotte dans
l’air et révèle la présence d’un nombre incalculable
de pneus. Tout est prêt pour la saison des
pneus à venir, sur place et en ligne.
En quelques clics seulement, garages et maisons
de pneus trouvent les pneus qu’il leur
faut dans la boutique en ligne de Fibag SA.
La recherche du bon pneu devient ainsi un
jeu d’enfant. En outre, Fibag SA attache une
grande importance à une disponibilité optimale
et à un service orienté client. « Un assortiment
complet avec une bonne disponibilité
des produits à des prix équitables est notre
priorité absolue », explique Roger Limacher,
directeur de Fibag SA. « Notre offre est soutenue
par des collaborateurs engagés et un service
de livraison rapide. Dans tous
les cas, les clients trouvent un interlocuteur
compétent pour des conseils
et des questions spécifiques. Pour ce faire,
ils disposent de différentes possibilités, que
ce soit par téléphone, par live chat ou au travers
de l’équipe du service externe », ajoute
M. Limacher.
Conseils plutôt que résultats
de tests
Pour l’achat, de nombreux automobilistes
se fient aux recommandations des tests de
pneus. Toutefois, le vainqueur du test n’est
pas toujours le meilleur choix. Des facteurs
tels que la tenue de route, le poids du véhicule
ou l’usage prévu doivent impérativement être
pris en compte pour le choix des bons pneus.
De plus, la consommation de carburant, sur
laquelle les pneus ont également un impact,
peut aujourd’hui jouer un rôle pour les automobilistes.
Le conseil est donc crucial pour la
vente et renforce le rôle des spécialistes dans
les garages.
Le spécialiste du pneu Fibag est prêt pour la
saison hivernale, avec notamment le Falken
Eurowinter HS02 à la sculpture innovante.
Photo : Fibag
Une marque maison convaincante
Falken est la marque maison de Fibag SA depuis
de nombreuses années. Les sculptures
du pneu HS02 et HS02 Pro de Falken pour la
saison froide séduisent par leur préservation
des ressources et leurs caractéristiques techniques
innovantes. La conduite automobile
en hiver doit relever des défis différents des
mois d’été. Les pneus qui assurent le meilleur
lien entre la voiture et la route constituent une
base décisive pour relever ces défis. Le pneu
HS02 présente donc un profil de la bande de
roulement unidirectionnel en forme de V et
symétrique. Cette conception permet une excellente
évacuation de l’eau dans la surface
d’appui du pneu. Le sculpture HS02 en taille
205/55R16 peut par exemple évacuer 78 litres
par seconde, ce qui, dans la pratique, offre une
excellente protection contre l’aquaplaning. Le
18
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS: ROUES & PNEUS
HS02 Pro en dimension 245/45R18 a même
atteint 101 litres par seconde. Élément de sécurité
important, les pneus hiver doivent offrir
une traction fiable et un freinage sûr non
seulement sur chaussée mouillée, mais aussi
sur route enneigée. Sur les deux pneus, des
lamelles de forme spéciale, appelées lamelles
3D Miura-Ori, assurent une traction fiable et
des distances d’arrêt courtes.
Sur la sculpture HS02, des découpes de profil
centrées et multidirectionnelles améliorent
l’adhérence sur la neige. Les chants de profil 3D
gradués augmentent l’absorption de la neige et
améliorent l’adhérence. Le design hybride des
lamelles avec des lamelles 3D qui s’imbriquent
au niveau de l’épaulement améliore la rigidité
des blocs et donc la stabilité de conduite. Le
HS02 Pro utilise deux saignées en zigzag pour
assurer une traction fiable sur la neige et la
neige fraiche et mouillée. Les saignées décalées
sur la face intérieure du pneu renforcent
l’adhérence sur la neige, favorisent l’autonettoyage
et assurent un maniement précis sur les
routes enneigées.
Les deux sculptures de pneus bénéficient de la
technologie éprouvée Advanced 4D-Nano Design,
qui offre une adhérence sur sol mouillé
améliorée par rapport aux modèles de pneus
précédents. Avec cette technologie, les deux
sculptures de pneus se distinguent par une
efficacité énergétique élevée, une durée de vie
prolongée grâce à une faible résistance au roulement
et une résistance élevée à l’abrasion.
Une autre caractéristique de la nouvelle génération
de pneus hiver Falken est le poids plus
faible des pneus par rapport aux modèles précédents
avec dimensions équivalentes. Le HS02
permet d’économiser jusqu’à 9 % de poids, tandis
que le HS02 Pro est même jusqu’à 14 % plus
léger. Cette construction légère permet d’économiser
du matériel et de réduire le poids grâce
à une forme et une construction optimisées.
L’environnement profite ainsi de la préservation
des ressources grâce à un usage moindre
de matières premières, tandis que les automobilistes
profitent d’une résistance au roulement
plus faible.
La qualité auprès d’un seul et
même fournisseur, fort d’une longue
expérience
Fibag SA propose non seulement sa marque
maison Falken, mais aussi des pneus de neuf
autres fabricants renommés. L’assortiment
complet de Fibag comprend tout ce dont les garages
et les maisons de pneus ont besoin pour
le changement de pneus. La boutique en ligne
propose tout le matériel nécessaire au montage
des pneus. Cela évite une recherche fastidieuse
de matériaux auprès de différents fournisseurs.
« Nous sommes présents sur le marché
suisse dans le domaine de l’après-vente depuis
plus de 75 ans et nous sommes devenus un
partenaire fiable pour la branche automobile »,
explique Roger Limacher. « Nous proposons
l’ensemble des services : pièces de rechange
d’origine, pneus, liquides, accessoires et bien
plus encore », ajoute le directeur. Fibag SA affiche
d’une bonne disponibilité des produits,
qui permet une livraison rapide. Les clientes
et clients de Fibag ont accès à plus de 400 000
articles par le biais de la boutique en ligne, qui
sont livrés jusqu’à trois fois par jour. « Fibag SA
est ainsi un partenaire fiable qui se concentre
sur la satisfaction optimale des besoins de sa
clientèle », explique M. Limacher. •
Plus d’infos sur :
fibag.ch/fr/
WASCHPARK BLADE | THE FUTURE OF CARWASH
Tel. +41 56 648 70 80 • verkauf-ch@christ-ag.com • www.christ-ag.com

FOCUS : ROUES & PNEUS
Entretien avec Daniel Freund, CEO de Continental Suisse SA
Tout ce qui tourne autour de la roue
Continental fait tout pour faciliter le quotidien des garagistes suisses dans le domaine complexe du pneu.
L’UltraContact NXT est le pneu de série le plus durable de sa gamme, un atout essentiel pour marquer des
points auprès des clients finaux.
Jürg A. Stettler
Jürgen Marth, Head of Central Key Account Channel & Pneus de remplacement pour la région Europe du Nord et centrale (EMEA) chez Continental, Marco Baumann, Director
Marketing & Sponsoring chez Swiss Ice Hockey, Daniel Freund, CEO et directeur de la sous-région Alpes Suisse / Autriche chez Continental Suisse SA, et Ferdinand Hoyos,
directeur des activités pneus de remplacement pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, avec le pneu de série le plus durable du monde, le Continental UltraContact NXT
(de g. à dr.). Photo : médias de l’UPSA
Chez Continental, le spécialiste du pneu, Daniel Freund gère la
Suisse et l’Autriche depuis plus de deux ans dans la sous-région
Alpes, mais les garagistes suisses bénéficient tout de même d’un suivi
personnalisé. « Je suis responsable des deux pays, mais tout ce qui
concerne nos clients est délibérément organisé au niveau régional pour
mettre l’accent sur chaque pays », nous explique Daniel Freund, CEO
et responsable de la sous-région Alpes Suisse/Autriche. « Nous rationalisons
l’organisation, ajoute M. Freund, et avons par exemple regroupé
les achats, mais nous ne supprimons pas d’emplois dans les pays euxmêmes.
Il y a toujours des choses qui fonctionnent mieux dans un pays
que dans un autre et nous pouvons en tirer des leçons. »
Continental ne se résume pas aux pneus, des produits bien entendu
essentiels. Bien que le géant de la sous-traitance emploie actuellement
quelque 200 000 personnes dans 57 pays et marchés et fournisse des
pneus ainsi que de nombreuses technologies et prestations de mobilité
durable pour l’automobile, il a su préserver une culture de l’humilité.
« J’apprécie beaucoup qu’il n’y ait pas de vedettes chez nous. J’ai même
régulièrement des contacts avec le président de notre comité directeur,
Nikolai Setzer. Compte tenu de la taille de notre groupe, cela ne va pas
de soi », explique M. Freund. Les garagistes suisses profitent en outre
de l’entrepôt et de la logistique internes à l’entreprise, qui entretient
ses propres véhicules de livraison. « Si quelque chose est mal chargé,
il suffit de passer un appel pour régler immédiatement le problème.
Chez nous, tout est parfaitement réglé. C’est sans doute la mentalité
allemande. C’est bien, mais cela rend parfois les choses un peu plus
complexes », estime le patron de Continental.
Tous les pneus actuels de Continental répondent aux
exigences des véhicules électriques
L’activité pneus s’est elle aussi complexifiée pour les garagistes : toujours
plus de dimensions, différents pneus pour différentes propulsions,
ce qui n’est pas le cas chez Continental ! Dans ce contexte, tous
les pneus actuels doivent également s’adapter aux voitures électriques,
20
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : ROUES & PNEUS
c’est-à-dire supporter des poids plus élevés dus aux batteries, afficher
de bonnes valeurs de résistance au roulement pour une bonne autonomie
et, surtout, être silencieux. « Nous ne voulions pas lancer
une gamme de pneus électriques spéciale. Nous n’avons pas besoin
de compliquer davantage l’activité pneus. Nous voulons juste simplifier
la vie des garagistes et devenir leur partenaire logique. » Pour y
parvenir, Continental Suisse mise non seulement sur un service à la
clientèle particulièrement sophistiqué géré par des spécialistes pour
les garagistes, pour les revendeurs de pneus ou pour des responsables
régionaux spécialement formés pour certaines branches telles que les
véhicules utilitaires. « Nous ne nous contentons pas de conseiller nos
clients en matière de pneus, nous proposons également des stages gratuits
et individuels dans l’entreprise », poursuit M. Freund. « Avec le
Tyre Trade Management, nous disposons d’un outil qui nous permet
d’optimiser les processus liés à l’activité pneus dans un garage. Bien
que de nombreux secteurs du garage soient concernés, il est très rare
que nous ayons affaire à un responsable pneus », souligne le patron de
Continental. Avec le Tyre Trade Management, les experts en pneus
aident astucieusement le garage au quotidien pour y développer une
activité durable dans le domaine des pneus et des roues grâce à des
informations, à des stages et à des interlocuteurs. « Continental propose
tout ce qui tourne autour de la roue. Les garagistes apprécient le
service d’un seul tenant, des pneus aux roues et aux capteurs. » Les
clients sont très friands des stages pour éviter les erreurs de montage.
« Si un client vient au garage à cause de vibrations, il est difficile de lui
facturer un deuxième équilibrage si l’erreur provient du montage des
pneus », martèle M. Freund.
Très forte proportion de matériaux durables
L’UltraContact NXT rencontre un franc succès, surtout auprès des
clients finaux. Contenant jusqu’à 65 % de matières premières renouvelables
et recyclées, il s’agit du premier pneu de série au monde dont
la proportion de matériaux durables est aussi élevée. Depuis 2011,
la R&D s’intéresse à des pneus en caoutchouc naturel à base de racines
de pissenlit. Depuis juillet, l’UltraContact NXT est disponible en
19 dimensions, toutes assorties de la meilleure note A de l’étiquette
européenne des pneus pour la résistance au roulement, le freinage sur
chaussée mouillée et le bruit extérieur. « Les clients trouvent le pneu
excellent, mais les concessionnaires sont encore un peu réticents »,
admet M. Freund, avant d’ajouter en souriant : « C’est à nous de changer
cela et de mieux faire connaître sur le marché les avantages de ce
pneu de série durable. »
Continental, Official Referee Partner
Les nouvelles activités de sponsoring pourraient y contribuer. Continental
est devenu l’Official Referee Partner de Swiss Ice Hockey pour la
saison de hockey sur glace qui a commencé ce mois-ci. Le logo Continental
ornera les manches des 1400 maillots des arbitres lors de tous
les matches de toutes les ligues pendant trois saisons. « Nous voulons
être là où règnent les émotions. Dans le même temps, il nous importe
de soutenir non seulement les professionnels, mais aussi tous les sportifs
et sportives. Or sans arbitres, il n’y a pas de matches. Continental
a la même vision : sans pneus, il n’y a pas de mobilité. »
•
Plus d’infos sur :
continental-pneus.ch
Le pétrole
Discrédité – cependant toujours indispensable.
Découvrez pourquoi:

FOCUS : ROUES & PNEUS
Thomas (à gauche) et Stefan Frick
représentent la deuxième génération
à la tête de leur garage à Balzers.
Photo : médias de l’UPSA
Le pneu ESA+Tecar pour les véhicules utilitaires légers
Un nouvel outil pour
les garages
Depuis l’automne dernier, le pneu ESA+Tecar est également disponible pour les véhicules utilitaires légers.
Thomas et Stefan Frick, de Frickauto AG à Balzers (Principauté de Liechtenstein), le proposent dans leur
assortiment et peuvent le confirmer : ce pneu est très bien accueilli. Sascha Rhyner
Le soleil brille et l’on aperçoit au loin le château
de Gutenberg, qui trône au-dessus de
Balzers depuis le XIIe siècle. C’est ici que se
trouve le royaume des frères Stefan et Thomas
Frick, qui ont succédé à leur père David
à la tête de Frickauto AG. Dans le showroom,
une Mokka-e côtoie une Opel Kadett datant
des premières heures de l’entreprise, dans
les années 1970. Les frères soulignent qu’ils
attachent beaucoup d’importance à la sincérité
des conseils prodigués. « Nous sommes
honnêtes et ne vendons rien qui ne nous
convainque pas, car on récolte toujours ce
que l’on sème », explique Stefan Frick, responsable
des ventes au sein de l’entreprise. Ce
principe s’applique également au conseil lors
de la vente de pneus. « Nous testons régulièrement
différents pneus, même les moins
chers », explique Thomas Frick. « Ceux-ci n’ont
pas fait leurs preuves sur chaussée mouillée,
c’est pourquoi nous ne les vendrons pas. »
Les frères marquent des points auprès de leur
clientèle avec leurs arguments et leur transparence.
« Dans nos offres, nous proposons
toujours trois pneus différents, dont l’ESA+-
Tecar », indique Thomas Frick. « Le client se
sent tout de suite mieux et cela ne nous coûte
pas grand-chose, complète Stefan Frick. Cela
apporte de la transparence et donne au client
l’impression qu’il choisit lui-même le pneu,
sans que nous lui imposions quoi que ce soit. »
Un entretien-conseil fait également partie
des prestations du garage. « La plupart des
clients ne connaissent pas ESA+Tecar », relève
Stefan Frick. « Mais lorsque nous leur
expliquons que ce pneu a été développé spécialement
pour le marché suisse par un fabricant
haut de gamme européen, de nombreux
clients sont séduits. » La clientèle fait
confiance aux conseils des spécialistes. « Cette
confiance est très importante pour nous, car
notre clientèle se trouve principalement dans
un rayon d’environ 25 kilomètres », explique
22
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : ROUES & PNEUS
Stefan Frick. Le bouche-à-oreille est donc un
outil de marketing essentiel pour le garage.
Depuis l’automne dernier, les frères Frick proposent
aussi le pneu d’hiver ESA+Tecar pour
les véhicules utilitaires légers. Celui-ci rencontre
un vif succès. « Le rapport qualité-prix
et la durée de vie du pneu sont des arguments
de vente essentiels pour les propriétaires de
véhicules utilitaires, et dans ce domaine, l’ES-
A+Tecar marque des points », note Thomas
Frick. « Nous avons toujours été fans de ce
constructeur haut de gamme, qui propose
désormais aussi cet excellent pneu d’hiver »,
se réjouit Stefan Frick. « Nos clients ne parcourent
pas tant de kilomètres que cela et
roulent toute l’année avec des pneus d’hiver »,
ajoute-t-il. En peu de temps, Frickauto AG a
déjà vendu entre 100 et 120 pneus ESA+Tecar
pour véhicules utilitaires. Aucune autre entreprise
en Suisse n’en a vendu plus.
Thomas Frick l’admet sans détour : « Ce pneu
est intéressant pour nous aussi d’un point
de vue économique. En tant que copropriétaire
de l’ESA, nous bénéficions de marges
équitables, et nous nous sentons soutenus. »
Enfin, il s’agit également d’un excellent produit
pour les propriétaires d’entreprises : « Ces
clients-là possèdent trois véhicules ou plus
pour lesquels ils doivent acheter des pneus :
ils font donc attention à leurs dépenses. »
L’ESA-Tecar est arrivé à point nommé pour
Pour les frères Frick,
le pneu ESA+Tecar
est un outil important
dans les relations
avec la clientèle.
les frères Frick. « Nous sommes heureux qu’il
existe. C’est un outil supplémentaire dans
nos relations avec la clientèle », conclut Stefan
Frick. •
Plus d’infos sur :
frickauto.li
esa.ch
Pneu pour
véhicules
électriques
Le premier pneu hiver dédié aux véhicules électriques

FOCUS : ROUES & PNEUS
Scène des débuts du test de pneus il y a 50 ans,
alors que des pneus toutes saisons étaient
testés. Photo : ADAC
Les tests de pneus du TCS ont un demi-siècle
Du caoutchouc pour
plus de sécurité
Le TCS teste des pneus d’été et d’hiver depuis 1973. Beaucoup
de choses ont changé depuis, et pas seulement au niveau de l’offre
de pneus, qui est devenue très complexe pour les garagistes.
Reto Blättler, expert au TCS, s’en souvient et évoque le prochain
test de pneus d’hiver. Jürg A. Stettler
Oui, les gens pensent aux pneus d’hiver
en automne et aux pneus d’été au printemps.
Mais nous, nous fonctionnons différemment
», déclare en riant Reto Blättler, chef
de projet chargé des tests de pneus au TCS.
« L’été commence pour moi pratiquement en
hiver, car c’est là que je teste les prochains
pneus d’été. » Depuis 50 ans, le TCS, en collaboration
avec l’ADAC en Allemagne et l’ÖAMTC
en Autriche, informe les clients finaux et les
garagistes grâce à des tests de pneus complets.
Tout a commencé il y a 50 ans
Les trois associations ont lancé les tests de
pneus en 1973 sur la piste d’essai Pirelli de
Vizzola, en Italie. Au début, les pneus d’hiver
n’étaient pas testés dans le Grand Nord. Il
suffisait encore de se rendre au pittoresque lac
de Champex (VS) et de tester sous toutes les
coutures les premiers pneus ceinturés munis
du marquage M+S sur le lac gelé à 1467 m d’altitude.
ABS ou ESP ? Il n’y en avait pas encore.
Mais il y avait un plateau de frein pour déterminer
la distance d’arrêt à partir de 100 km/h,
qui est encore un critère aujourd’hui. « Pour
que le véhicule reste stable dans sa voie, les
circuits de freinage de l’essieu arrière étaient
désactivés », confie M. Blättler à ses collègues.
Ils devaient se contenter d’une technique de
mesure qui paraîtrait désormais démodée.
Outre le mètre ruban, le chronomètre et le dynamomètre,
ils se servaient de la légendaire
roue de mesure comme cinquième roue de la
voiture pour mesurer la vitesse.
L’ABS change complètement la donne
En 1980, Goodyear lance l’AllWeather, le premier
pneu toutes saisons doté du marquage M&S,
et les pneus d’été sont testés au Contidrom, près
d’Hanovre (Allemagne), où d’importants essais
métrologiques et les tests de tenue de route
sur chaussée mouillée sont encore réalisés aujourd’hui.
En 1982, Michelin teste le premier
pneu d’hiver à lamelles à prendre au sérieux,
Reto Blättler,
chef de projet chargé des tests de pneus au TCS.
le XM+S100, une technologie qui devait faire
ses preuves sur la neige et la glace. M. Blättler :
« Les mesures sont effectuées avec l’ABS dès
1996, ce qui bouleverse le test. Plusieurs essais
peuvent être réalisés avec un jeu de pneus du
fait de l’absence de plateau de frein. » Le test
de pneus d’hiver a mis l’équipe d’Ulrichen (VS)
à rude épreuve en 2014. « Au début, il n’y avait
pas de neige, puis il y avait trop de neige, puis
il faisait trop chaud », explique M. Blättler,
qui devra donc parcourir de plus longues distances
avec ses collègues à partir de 2016. Les
tests de pneus d’hiver, 50 e édition incluse, ont
lieu depuis dans le nord de la Finlande. « Je ne
dévoilerai leurs résultats que dans le numéro
d’octobre », déclare l’expert du TCS. Après tout,
il n’a plus besoin d’enregistrer les valeurs mesurées
sur un presse-papier, les doigts engourdis,
et de les calculer manuellement, comme il
le faisait au cours des 25 premières années. Il
peut se fier à des systèmes numériques et à des
outils tels que les enregistreurs de données de
navigation inertielle.
•
Plus d’infos sur :
tcs.ch
24
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

Stages et services
Partenariat vers le succès
the Webshop for Car Equipment
| SUSPENSION
Vendre des pneus signifie bien plus que monter le bon pneu au client pour sa voiture.
Les solutions de mobilité durables, les étiquettes-énergie et les aspects écologiques
sont aujourd’hui importants pour de nombreux automobilistes. Bridgestone s’efforce
de soutenir le mieux possible les garagistes dans cette démarche. Sascha Rhyner
L
’activité pneus a gagné en dynamisme ces dernières
années. Pour les garagistes et les revendeurs
de pneus, il est difficile d’y réagir de manière
flexible et adaptée au marché. Bridgestone s’est
donné pour mission d’accompagner les garagistes.
« Outre des produits haut de gamme exceptionnels,
nous proposons donc de nombreux services et
stages qui fournissent des informations complètes
sur les tendances actuelles et les particularités techniques
», explique Urs Lüchinger, Country Manager
chez Bridgestone Suisse. « Par notre engagement novateur,
nous nous orientons également vers la durabilité
et soutenons ainsi nos clients et partenaires
commerciaux sur la voie de la mobilité de demain. »
Le Bridgestone Turanza 6, produit phare lancé au
printemps dans le segment touring d’été, symbolise
l’orientation de l’entreprise en matière de durabilité,
de performance et de sécurité. Avec son excellente
tenue de route sur chaussée mouillée, ce pneu haut
de gamme répond aux exigences particulières des
automobilistes et offre un maximum de contrôle
et de confiance sur la route. De nombreuses technologies
ont été combinées pour améliorer les performances
du Turanza 6. Grâce à l’optimisation de
ses sculptures, de son mélange de gomme et de sa
construction, il offre des avantages innovants qui
permettent d’obtenir d’excellentes performances
tout en contribuant de manière significative à la
protection de l’environnement. La technologie Enliten
est notamment utilisée à cet effet. Celle-ci
rend le nouveau pneu d’été particulièrement adapté
aux véhicules hybrides et électriques et améliore
ses performances. Le Turanza All Season 6, le nouveau
pneu toutes saisons premium de Bridgestone,
est lui aussi équipé de cette innovation.
Prêt pour l’hiver avec le Blizzak LM005.
Photo : Bridgestone
Pour la saison froide, Bridgestone propose également
d’excellents produits haut de gamme et prouve
de manière impressionnante son travail orienté vers
l’avenir dans le domaine de la recherche et du développement
: le Blizzak LM005, vainqueur des tests
de série de Bridgestone, est le produit phare fiable
de la gamme de pneus d’hiver. Celui-ci offre une excellente
adhérence et crée ainsi un haut degré de
confiance, en particulier sur la neige et la glace.
Bridgestone propose en outre à ses partenaires une
vaste offre de stages sous forme de formations en
ligne. Le fabricant de pneus fournit ainsi non seulement
des informations sur son vaste portefeuille de
produits, mais partage aussi son savoir-faire spécifique
à la branche, de l’électromobilité au marketing
en ligne. Cela permet aux partenaires d’approfondir
leurs connaissances dans ces domaines importants
et de se tenir à jour.
« Grâce à notre stratégie premium axée sur la qualité
en matière de produits et de services, nous envisageons
l’avenir du marché suisse du pneu avec
optimisme à moyen et long terme », déclare Urs
Lüchinger. « Nous sommes parfaitement préparés à
relever avec succès les défis qui se présentent avec
nos partenaires sur le marché et à leur apporter un
soutien continu. » •
Plus d’infos sur :
bridgestone.ch
| WHEEL SPACERS
| WHEELS
| WHEEL CONFIGURATOR
AUTOINSIDE | Septembre 2023
carex.ch

FOCUS : ROUES & PNEUS
Pneus toutes saisons
Un joker pour le conseil
De plus en plus d’automobilistes s’intéressent aux pneus toutes saisons ou souhaitent explicitement en avoir, au
grand dam des garagistes. Markus Brunner, Country Manager chez Apollo Tyres (Schweiz) AG, explique comment
se distinguer auprès de la clientèle avec le pneu toutes saisons, sans nuire à sa propre activité. Sascha Rhyner
Un coup d’œil sur les chiffres de vente le
montre rapidement : l’année dernière, les
ventes de pneus d’hiver ont connu un effondrement
considérable, en Suisse comme en
Europe. Les ventes de pneus d’été ont également
enregistré un léger recul. Les ventes
de pneus toutes saisons ont augmenté, bien
qu’à un faible niveau. À première vue, il peut
s’agir d’une mauvaise nouvelle pour les garagistes,
car cette clientèle n’est plus obligée de
se rendre au garage pour changer ses pneus au
printemps et à l’automne. Mais Markus Brunner,
Country Manager chez Apollo Tyres, relativise.
Ce spécialiste du pneu expérimenté
donne six conseils pour savoir pourquoi il
peut valoir la peine d’avoir le pneu toutes saisons
comme joker dans sa manche lors de l’entretien
de conseil.
1 – En raison du changement
climatique
« Nous ne pouvons pas faire abstraction du
changement climatique. Les conditions météorologiques
ont changé, les hivers sont devenus
plus doux et il est prouvé que nous avons
moins de neige sur le Plateau. La règle empirique
des 7 degrés s’applique toujours, mais
il faut garder à l’esprit que les pneus toutes
saisons sont plutôt conçus pour l’hiver, c’està-dire
un peu plus souples qu’un pneu d’été.
C’est la raison pour laquelle un pneu toutes
saisons est généralement muni du symbole du
flocon de neige ; il satisfait donc à l’obligation
de pneus d’hiver. »
2 – Faire preuve de compétence en
matière de conseil
« Il est important de sentir ce que les clients
veulent et ce dont ils ont réellement besoin.
Il ne s’agit pas seulement de penser à court
terme et à l’activité pneus immédiate, mais
aussi d’agir à long terme. Cela inclut des questions
sur la distance parcourue par le client
et ses principaux déplacements. Si le client
se sent conseillé de manière compétente, il
est satisfait et revient. Dans le même temps,
un conseil ouvert confère au garagiste une
grande crédibilité. »
3 – Clients sensibles au prix
« Les consommateurs sont de plus en plus
sensibles aux prix et la demande augmente.
Certes, le client ne passe plus deux fois par
an au garage, mais le prix d’un pneu toutes
saisons est un peu plus élevé qu’un pneu d’été
ou d’hiver classique. Le garagiste peut ainsi
générer une marge un peu plus élevée tout en
vendant un produit peut-être un peu plus cher
au client, car celui-ci n’a pas à acheter deux
jeux de pneus. Et cela crée parfois du budget
pour d’autres ventes. »
4 – Argumenter à son encontre
« Le garagiste doit bien sûr argumenter à son
encontre. Il veut exploiter son hôtel à pneus et
faire venir le client deux fois par an au garage
pour changer ses pneus. Mais du point de vue
des consommateurs, le garagiste est gagnant,
car une famille de deux voitures n’a pas toujours
les moyens d’équiper les deux véhicules
de pneus huit fois et de les stocker chez le garagiste.
Néanmoins, si la seconde voiture est
par exemple équipée de pneus toutes saisons,
le client peut s’offrir un produit de qualité, car
il économise entre 250 et 500 francs en frais
de montage et de stockage. »
5 – Freiner les pics
« J’entends des concessionnaires de marques
dire qu’ils sont à la limite des capacités de leur
garage. Les pneus toutes saisons permettent
de freiner quelque peu les pics du printemps
et de l’automne pendant la saison des changements
de pneus et de s’occuper des pneus
de manière anticyclique. »
De plus en plus de consommateurs et de constructeurs misent sur des pneus toutes saisons tels que le
Vredestein Quatrac Pro. Photo : Apollo Tyres
6 – La première monte revêt un rôle
plus important
« De plus en plus de constructeurs équipent
les voitures neuves de pneus toutes saisons,
c’est également le cas chez les marques premium
allemandes. D’une part, les pneus
toutes saisons actuels répondent également
aux normes les plus élevées et, d’autre part,
la logistique est plus simple et donc plus économique
pour les constructeurs. La période
de l’année et les pneus avec lesquels la voiture
est livrée au client n’ont donc plus d’importance.
Autrement dit, la pression provient
aussi de la première monte. » •
Plus d’infos sur :
vredestein.ch
26
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

Votre entreprise veut
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TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Essais de conduite avec un carburant synthétique
Voiture classique verte
et carboneutre
Les politiciens réclament le passage à la mobilité électrique. Mais arracher le moteur à combustion d’un véhicule
rétro pour cela ? Un crime pour de nombreux automobilistes.
Comme sur les voitures « normales », les carburants
synthétiques pourraient réduire massivement les
émissions de CO 2 des véhicules anciens mais
sont-ils compatibles avec ces voitures ?
Jürg A. Stettler
La moitié des Suisses se réjouissent de voir des véhicules anciens sur
la route et estiment même que ce sont des biens culturels roulants.
Plus de 160 000 véhicules rétro, mis en circulation il y a au moins 30 ans,
sillonnent nos routes. Même s’ils ne parcourent en moyenne que 790 kilomètres
par an, il est désormais à la mode de rétroéquiper les véhicules
anciens et plus récents de kits de conversion de propulsion électrique. La
start-up suisse Revive Conversions le fait déjà. De nombreux amateurs
de belles voitures sont cependant consternés, eux qui apprécient le craquement
d’un moteur deux temps ou le bourdonnement sonore d’un V8.
Comme pour l’ensemble du parc automobile thermique, les véhicules
anciens pourraient atteindre la carboneutralité grâce à des carburants
synthétiques. Mais l’ancienne technologie et les nouveaux carburants
font-ils bon ménage ? « En théorie, rien ne s’oppose à ce que les voitures
plus anciennes puissent être alimentées à long terme avec ce nouveau
carburant. » En l’absence de clarifications approfondies, rares sont les
collectionneurs qui utilisent la nouvelle essence dans des véhicules
parfois très chers », constate Christian Bach, chef du département Systèmes
de propulsion automobile et responsable des essais à l’Empa.
Dans le cadre d’essais, l’Empa et Amag étudient la compatibilité des
différents composants, l’effet de l’huile moteur des véhicules anciens
dans leur mode d’utilisation sporadique typique ainsi que le fonctionnement
et les gaz d’échappement des carburants synthétiques.
Dino Graf, directeur de la communication d’Amag et responsable de
la collection de véhicules historiques du groupe Amag : « Le carburant
synthétique permettra à ces biens culturels de continuer à circuler et
de rivaliser avec les voitures électriques. » Lors d’une première phase,
les ingénieurs ont testé en laboratoire les matériaux et la compatibilité
sur des bouchons de réservoir, des joints et des composants entre le
réservoir et l’injection ou le carburateur. Ils ont ainsi pu déterminer si
ces pièces sont compatibles avec les carburants synthétiques tels que
Synhelion, pionnier suisse des carburants solaires, entend les produire
à l’échelle industrielle dès 2026.
La deuxième phase d’essai, au cours de laquelle des carburants synthétiques
sont utilisés en conditions réelles sur certains véhicules, a débuté.
« Pour démarrer, nous avons acheté quatre fûts de carburant P1,
déjà utilisé en Formule 1 et dans d’autres séries de sport automobile,
pour que les essais s’affranchissent de l’énergie fossile », explique René
Dörig, qui s’occupe des véhicules classiques chez Amag, qu’il s’agisse
du VW Bulli, de l’Audi Quattro des débuts, de la Skoda Fabia du défunt
fondateur d’Amag Walter Haefner ou de voitures américaines datant
de l’époque de l’atelier de montage à Schinznach-Bad (AG). Il a mis l’un
de ces bolides, une Chrysler Valiant vert olive de 1970, à la disposition
des médias de l’UPSA.
Déplacements écologiques à bord du paquebot des routes
Nous prenons place dans la voiture classique de près de cinq mètres de
long, tournons la clé de contact et voilà que le moteur de six cylindres
en ligne de 3,7 litres développant 125 chevaux, qui sommeille sous le
long capot, s’allume, avec ou sans carburant synthétique climatiquement
neutre. Y a-t-il d’autres points dont il faut tenir compte lors de
l’essai routier ? Il s’agit en effet de ramener le spécimen sain et sauf
28
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
La voiture américaine affichant un kilométrage de 68 000 kilomètres roule
encore parfaitement, même si elle est alimentée en carburant synthétique.
Au dépôt d’exposition, au milieu de véhicules anciens et plus récents retraçant
l’histoire d’Amag, une VW Golf I 1978 ne demande qu’à sortir après un plein de
carburant synthétique.
La Chrysler Valiant de 1970 assemblée à Schinznach et fonctionnant au
carburant synthétique lors d’un essai routier devant la légendaire Habsburg.
Photos : médias de l’UPSA
René Dörig fait le plein de carburant
synthétique pour le prochain essai routier.
malgré son âge. « Jusqu’à présent, aucune anomalie particulière n’a été
constatée », explique M. Dörig. Que faire si un voyant s’allume ?
« Si quelque chose s’allume ici, dit-il en souriant, c’est de toute
façon trop tard. »
Heureusement, aucun voyant ne clignote ni ne s’allume lors de
notre escapade écologique à travers l’Argovie. La voiture américaine
assemblée en Suisse, dont le numéro de série inclut donc un huit, glisse
dignement et son moteur tourne rond, faisant apparaître sur notre
visage un sourire de satisfaction typique de celui d’un conducteur de
voiture ancienne. Autre aspect typique de l’utilisation réelle de véhicules
anciens, nous ramenons la voiture au garage par beau
temps après une brève sortie.
« Nous vérifions aussi si ce fonctionnement plutôt irrégulier
affecte les différents composants, tout comme, bien sûr, une utilisation
quotidienne par tous les temps », explique M. Dörig. Il faut s’assurer
que carburant moderne et technologie ancienne sont compatibles d’exposition
Admirer des voitures anciennes d’Amag au dépôt
à long terme. « Nous vérifions aussi si l’huile moteur évolue avec les Actuellement, l’exposition anniversaire « 75 ans de Volkswagen en Suisse »
experts de Motorex en prélevant des échantillons. » Ces résultats font au Musée des Transports de Lucerne permet de découvrir de près l’une
des marques Amag et ses joyaux. Avec plus de 110 pièces, Amag dispose
également l’objet d’une analyse détaillée. De plus, des mesures de puissance
et des gaz d’échappement devraient permettre de savoir si les plus récentes, dont des modèles américains assemblés à Schinznach-Bad
toutefois d’une collection bien plus importante de voitures anciennes et
propriétaires de voitures anciennes pourront se déplacer à l’avenir en (AG) de 1949 à 1972. Au dépôt d’exposition d’Amag, les visiteurs peuvent en
admirer une partie dans le cadre de visites de groupes préorganisées.
toute sérénité sans émettre de CO 2 grâce aux carburants synthétiques.
Les premiers résultats sont attendus dans un an. •
Plus d’infos sur :
amag.ch/schaulager
schaulager-schinznach@amag.ch
AUTOINSIDE | Septembre 2023 29

FOCUS : SÉCURITÉ
Voici comment Motorex contribue à la sécurité au travail et
à la gestion des fluides
Des systèmes
d’approvisionnement
bien conçus comme base
Motorex, le spécialiste des lubrifiants de Langenthal,
attache une grande importance à la sécurité au
travail et aide ses clients à la maintenir, voire à
l’améliorer. Stephan Loosli, chef de projets Fluid
Management, explique comment s’y prend le
fabricant de lubrifiants, qui vend plus de la
moitié de ses produits en dehors de Suisse
depuis 2016 déjà. Jürg A. Stettler
Monsieur Loosli, à quoi un garagiste doit-il faire attention
lorsqu’il utilise des lubrifiants et des nettoyants Motorex ?
Stephan Loosli, chef de projets Fluid Management chez Motorex SA :
Les lubrifiants et les nettoyants sont inoffensifs pour la santé s’ils sont
stockés comme il faut et utilisés dans le respect des règles élémentaires
de la protection des travailleurs. Une organisation des stocks évitant
les confusions permet de garantir une utilisation sûre de ces produits
dans l’entreprise. Des engins de manutention dans l’intralogistique
sont utiles, tout comme une quantité suffisante de liants d’huile en cas
de fuite. La manipulation, le stockage et l’élimination des huiles usagées
ne doivent pas être négligés. Motorex soutient et finance en partie
le traitement correct des huiles usagées. Nous sommes par ailleurs
légalement tenus de publier une fiche de données de sécurité pour les
produits considérés comme des substances dangereuses.
Une fiche de données de sécurité peut-elle aussi être
consultée en ligne pour tous ces produits ?
Oui, nous publions ces fiches sur notre site Internet et les proposons
dans la boutique en ligne B2B, si bien que nos clients ont toujours accès
à la dernière version.
Quelles informations figurent sur une telle fiche de sécurité ?
La fiche de données de sécurité est un outil d’information important, qui
garantit une utilisation sûre des substances et des mélanges. Elle contient
des informations et des instructions concernant la manipulation, l’élimination,
le transport, les propriétés et les éventuels dangers des substances,
mais aussi sur les premiers soins. Elles décrivent également les
mesures de lutte contre les incendies et des mesures pour limiter et surveiller
l’exposition à ces produits des utilisateurs et de l’environnement.
Qu’en est-il de l’impact environnemental des produits de
nettoyage ? Existe-t-il déjà des nettoyants bio ?
Le développement durable fait partie de l’ADN de Motorex. Depuis
des années, nous proposons des produits de nettoyage et d’entretien
biodégradables et exempts de solvants dans tous les domaines. Les
clients apprécient de plus en plus cette gamme, que nous développons
en permanence.
Proposez-vous des contenants de différentes tailles ou vos
nettoyants spéciaux se conservent-ils « éternellement » ? Selon
leur taille, tous les garages ne les utilisent pas tous les jours.
Motorex propose ses produits dans des emballages de différentes
tailles, en fonction de leur application. C’est l’un de nos points forts.
Si les produits ne sont pas utilisés immédiatement, ils peuvent encore
servir sans problème pendant plusieurs années s’ils sont stockés correctement.
Comment doivent-ils être stockés ?
En principe, nos produits doivent être conservés dans leur emballage
d’origine afin d’éviter toute confusion. Pour qu’ils soient entreposés correctement,
nous conseillons aux garagistes de recourir à un local de
stockage sec et à l’abri des rayons directs du soleil, dont la température
est aussi constante que possible et dont l’humidité de l’air est normale.
Il convient en principe d’éviter les températures élevées et négatives.
Comment aidez-vous les garagistes à gérer leurs fluides et à
stocker leurs éventuelles substances dangereuses ?
Dans l’artisanat et l’industrie, le remplissage, l’appoint ou l’aspiration
de liquides font partie du travail quotidien. Un travail efficace et sûr
30
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SÉCURITÉ
Photos : Motorex
repose sur des systèmes d’approvisionnement bien conçus. Nos spécialistes
font un état des lieux des fluides, des quantités et des processus
de travail dans l’entreprise. Sur la base de ces données, ils élaborent un
concept sur mesure de stockage et de manutention des liquides. L’amélioration
de l’efficacité du travail et la sécurité au travail sont toujours
au centre de nos préoccupations.
Vous proposez des bacs de récupération, des entonnoirs, des
filtres et bien plus encore. Tous ces produits sont destinés aux
bons vieux moteurs à combustion. Motorex propose-t-elle aussi
des produits pour les spécialistes de la propulsion électrique ?
Notre mission consiste à proposer les appareils adéquats permettant
de manipuler et d’utiliser tous les fluides présents dans un garage. Les
véhicules électriques sont généralement encore munis de liquide de refroidissement,
de liquide de frein et de liquide lave-glace. Pour le stockage
des batteries et des accumulateurs lithium-ion, nous proposons
une large gamme d’armoires de sécurité, de conteneurs ou d’entrepôts
complets en béton grâce à notre collaboration avec un spécialiste du
stockage des matières dangereuses.
Prodiguez-vous également des conseils en vue d’une utilisation
efficace des fluides de fonctionnement ?
Motorex propose plus de 2500 formules et fluides différents. Face à
cette diversité, l’utilisateur a parfois du mal à s’y retrouver. L’une de
nos prestations de conseil consiste à lui recommander les produits
adaptés à ses applications spécifiques. L’utilisation correcte et efficace
des fluides fait partie de nos compétences clés.
Dernière question : quels sont les principaux points dont chaque
garagiste désireux de gérer ses fluides en toute sécurité devrait
tenir compte ?
Outre les mesures organisationnelles, il importe que ses collaborateurs
soient formés à la manipulation correcte des fluides et qu’ils soient
conscients de leur responsabilité vis-à-vis d’autrui et de l’environnement.
•
Plus d’infos sur :
motorex.com/fr-ch
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FOCUS : SÉCURITÉ
Évolution des primes
La baisse des primes
dans l’AAP se poursuit en 2024
Malgré une année 2022 difficile pour les placements et un résultat d’exercice négatif, la Suva peut procéder
à un nouvel abaissement des primes dans la plupart des classes du tarif pour l’année 2024, et ce grâce au
bon résultat technique et aux produits excédentaires du capital réalisés au cours des années précédentes.
Arabelle Frey (Suva)
L
’évolution favorable du risque et, en particulier, la stabilisation
du nombre de rentes à un bas niveau ont permis à la Suva de dissoudre
les provisions techniques qui n’étaient plus nécessaires.
Excédents de produits du capital
Même si l’année boursière difficile a généré des pertes, le quotient de
solvabilité, situé à 151 %, se maintient dans la moitié supérieure de la
fourchette prescrite (100 à 180 %). En conséquence, le Conseil de la Suva
a décidé de poursuivre le reversement de produits excédentaires du
capital réalisés au cours des années précédentes. Cela signifie que dans
toutes les classes, une réduction de prime à hauteur de 20 % des primes
nettes est également prévue en 2024, tant dans l’assurance contre les
accidents professionnels que dans l’assurance contre les accidents non
professionnels, soit un reversement d’environ 800 millions de francs
aux assurés.
Réductions de prime moyennes
En 2024, les entreprises assurées bénéficieront globalement de reversements
de fonds de compensation excédentaires (50 millions de
francs) et d’excédents de revenu du capital pour un montant de quelque
850 millions de francs. Cela correspond à une réduction moyenne des
primes brutes de –5,9 % dans l’assurance contre les accidents professionnels
et de –1,0 % dans l’assurance contre les accidents non professionnels.
Il s’agit là du niveau le plus bas jamais atteint, en moyenne
générale, depuis l’introduction de la LAA en 1984.
La Suva restitue
les excédents aux
personnes assurées.
Les personnes
assurées en bénéficient
sous la
forme de primes
plus basses.
Reversements d’excédents dans l’année de primes 2024
850 millions de francs
provenant de fonds de compensation et de réserves de fluctuation de valeur
Réductions de prime moyennes en 2024
– 5,9 %
Assurance contre les accidents
professionnels
– 1,0 %
Assurance contre les accidents non
professionnels
32
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SÉCURITÉ
l’AAP sont actuellement inférieurs au risque d’accident. Les taux de
prime moyens (TPM) nets appliqués en 2024 aux deux parties de sousclasses
représentées par l’Union 13D A0 (entretien de véhicules légers)
et 13D B0 (entretien de véhicules lourds et chariots élévateurs) diminuent
en moyenne d’environ 14 % par rapport à l’année précédente, ce
qui représente un abaissement du taux de base de trois degrés de base
dans les deux parties de sous-classe par rapport à l’année précédente.
Classe
13D
13D
13D
13D
Partie de
sous-classe
A0
AK
B0
C0
Description
Entretien de véhicules
légers
Stations-services, stations
de lavage et parkings sans
personnel y compris d’éventuels
magasins de vente ou
lieux de restauration affiliés
Entretien de véhicules
lourds et chariots élévateurs
Entretien de machines et
appareils des secteurs de
l’agriculture et du bâtiment
TPM* net
2024 [% MS]
Delta
TPM* net
0,5566 – 13,2%
0,6066 – 2,5%
0,7211 – 14,4%
0,8665 – 20,5%
13D D0 Entretien de motos 0,7503 – 5,1%
13D
DF
Entretien de vélos, vélomoteurs
et fauteuils roulants
0,4279 – 9,9%
– 13,6%
Contact direct
Les taux de primes individuels des
différentes entreprises peuvent toutefois
différer de la moyenne de la classe, car ils
dépendent de l’activité, de l’évolution du
risque et du modèle de primes. Votre agence
Suva se tient à votre disposition pour toute
question.
Plus d’informations sur :
suva.ch/fr-ch
Photo : Istock / Source Graphique : Suva
Supplément pour les frais administratifs au 1.1.2024
Dans l’assurance contre les accidents non professionnels, il est abaissé
de 0,25 point de pourcentage à 13,75 %. Dans l’assurance contre les
accidents professionnels, il reste inchangé à 12,5 %. La Suva reverse
actuellement des excédents de réserves et des produits excédentaires
des placements aux personnes assurées, raison pour laquelle
les primes sont exceptionnellement basses. Lorsque les excédents
alloués aux reversements seront épuisés, les primes reviendront au
niveau normal.
En fonction de l’évolution individuelle du risque, les primes nettes
de quelques entreprises seront adaptées vers le haut ou vers le bas.
Sans prise en compte de la distribution d’excédents de réserves et
de produits excédentaires des placements, environ 98 % des presque
8300 entreprises assurées affectées aux deux parties de sous-classe
A0 et B0 enregistreront en 2024 une baisse de leurs taux de prime.
(État : juillet 2023)
Abaissement des primes dans l’assurance contre les
accidents non professionnels (AANP) au 1 er janvier 2024
Dans l’AANP, le risque du collectif de la classe 13D (véhicules terrestres
et machines de chantiers « entretien ») est resté quasiment stable. Toutefois,
étant donné la légère amélioration de la situation financière
dans l’AANP, le taux de prime moyen (TPM) net peut être abaissé de
3,8 %, ce qui représente une réduction du taux de prime de base de un
degré de base.
Classe
13D
Description
Véhicules terrestres et machines de
chantiers « entretien »
*Taux de prime net moyen TPM
TPM* net
2024 [% MS]
Delta TPM*
net
1,6396 – 3,8%
Sans prise en compte de la distribution d’excédents de réserves et de
produits excédentaires des placements, près de 90 % de toutes les entreprises
assurées dans le collectif 13D connaîtront en 2024 une baisse
de leurs primes nettes dans l’AANP. (État : juillet 2023) •
Évolution des primes de la classe (13D)
Abaissement des primes dans l’assurance contre les accidents professionnels
(AAP) au 1 er janvier 2024. Grâce à la bonne santé financière
de la classe 13D (véhicules terrestres et machines de chantiers entretien)
dans l’AAP, le taux de prime moyen (TPM) net se réduit de 13,6 %
pour l’année 2024. Pour permettre la réduction de fonds de compensation
excédentaires, les taux de prime fixés pour la classe 13D dans
AUTOINSIDE | Septembre 2023 33

FOCUS : SÉCURITÉ
Coffre à clés polyvalent
Remettre les clés en toute sécurité
La plupart des garages disposent d’un système de dépôt de clés. Il fait partie du service usuel offert à
la clientèle. Mais dans ce domaine aussi, les exigences croissantes en matière de sécurité jouent un rôle
essentiel, comme le montre une visite à Samstagern (ZH). Sascha Rhyner
Le site de Hedin Automotive Schweiz AG,
à Samstagern, surplombe le beau lac de
Zurich. Ce matin, le ciel est d’un bleu radieux.
« Notre emplacement est excentré et beaucoup
de clients apprécient le dépôt de clés »,
explique Ivica Calusic, responsable Service. En
moyenne, huit à dix clés sont remises chaque
jour. « Cela relève de l’infrastructure, car il
s’agit de satisfaire la clientèle. » L’ancien dépôt
de clés avec crochets et système d’éjection des
clés avait pris de l’âge et tombait parfois en
panne, et surtout, les clés modernes ne pouvaient
pas être accrochées correctement et ne
tombaient pas toujours dans le bac collecteur,
c’est pourquoi une nouvelle installation s’est
avérée nécessaire.
Plus stable, plus sûr et plus simple à utiliser :
le nouveau système de remise des clés
de Hedin Automotive Schweiz AG, site de
Samstagern. Photo : médias de l’UPSA
Ivica Calusic a opté pour le système de remise
de clés Keybox Strong de Bopp. « Le choix était
clair : ce système, et aucun autre. Le dépôt de
clés est désormais connecté au réseau et nous
pouvons programmer le code PIN via un accès
en ligne », explique Ivica Calusic. « C’est aussi
plus simple pour le personnel. » De plus, il
est par exemple possible de répondre aux demandes
de PIN depuis l’extérieur. Autre avantage
: « Le système indique quel casier a été
ouvert, avec quel PIN et quand. » Le code reste
enregistré, même en cas de panne de courant.
Grâce au système de casiers qui remplace les
crochets, il est possible de remettre les clés
Keyless modernes en toute sécurité, mais aussi
de déposer une carte d’identité, par exemple.
Comme le coffre à clés est en acier inoxydable
d’une épaisseur de 3 mm, il résiste aux effractions.
« Il n’y a pas lieu d’avoir peur d’y laisser
une clé », explique Ivica Calusic. Il est impossible
d’entrer des chiffres au hasard en espérant
tomber sur une clé. Le dispositif se verrouille
après un certain nombre de tentatives.
Mais la sécurité n’est pas seulement importante
pour la restitution des clés. La fente prévue
pour les enveloppes C6 est elle aussi sécurisée
par un système de clapet et la porte est
munie d’une serrure de sécurité à clé double
panneton. « Outre ses fonctions de sécurité,
je suis convaincue par sa simplicité d’utilisation
», déclare Ivica Calusic. « Auparavant,
nous devions accrocher les clés par l’arrière.
Désormais, tout ce fait par l’avant. » En parallèle,
la Keybox Strong garantit une sécurité
maximale. •
Plus d’infos sur :
garagenbedarf.ch
34
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
ESA – Spécialiste des
techniques de levage
Forte de plusieurs décennies d’expérience dans le domaine des
équipements de garage, l’ESA propose des solutions de techniques de
levage tournées vers les besoins. L’assortiment, régulièrement mis à jour,
comprend des ponts élévateurs durables et fiables, aux rapports qualités-prix
équitables, des constructeurs reconnus Autopstenhoj, Nussbaum et Herkules.
Grâce à une politique d’achat clairvoyante, l’ESA peut livrer les modèles
les plus recherchés directement à partir de ses stocks – de la sorte, les
garagistes profitent de temps de livraison réduits. De plus, chez ESA,
la clientèle profite d’un service après-vente très bien structuré et d’un
assortiment de pièces détachées très complet. Résultat, l’exploitation
du garage peut se dérouler sans entrave.
L’ESA est fière d’être un partenaire fiable pour les garages et les ateliers
de réparation. Elle s’investit en permanence pour augmenter l’efficacité
des mécaniciennes et des mécaniciens en leur proposant une offre
de biens d’investissement hors-pairs et, finalement aussi, pour mieux
satisfaire les clients finaux.
Pour accompagner la saison des pneus à venir, l’ESA tient dans
son assortiment le nouveau pont élévateur électrohydraulique à ciseaux,
à levée courte et mobile, MagiX 35 LSMG II d’Autopstenhoj.
Celui-ci permet de lever des véhicules jusqu’à 3500 kg à une hauteur
de travail confortable de jusqu’à un mètre en près de 16 secondes.
Les rampes d’accès en tôle larmée assurent une bonne praticabilité
même en cas d’humidité. Compte tenu du fait que les biens d’investissement
sont vite onéreux, l’ESA propose toute une série de
solutions de financement.
•
Weitere Infos unter :
esa.ch/fr/landingpage-technique-de-levage
RAYONNAGES DE ROUES ET DE
PNEUS POUR LES PROS
Les rayonnages pour roues et pneus existent en
plusieurs variantes. Rayonnages mobiles avec
ou sans rails, rayonnages fixes ou rayonnages en
bloc (2 roues d’affilée). Pro Métal Stock SA se
réjouit pour votre demande d’offre. Nous sommes
heureux d’élaborer un projet pour vous.
Rayonnages de roues et de pneus pour les
professionnels par des professionnels.
Chemin de la Gravière 4 | 1227 Les Acacias | Tél. 022 301 31 91 | prometal@prometal.ch | www.prometal.ch

FOCUS : SÉCURITÉ FOKUS
Chaussures de sécurité pour le travail
La beauté en toute sécurité
Dans un garage, la loi impose le port de chaussures de sécurité. Celles-ci doivent résister à l’huile et au
carburant et offrir une protection suffisante pour les orteils. Mais l’époque où ces chaussures étaient
encombrantes et ringardes est révolue depuis longtemps. Sascha Rhyner
La loi allemande sur la protection du travail (ArbSchG § 5)
stipule que l’employeur est responsable de l’acquisition de
chaussures de sécurité adéquates. Parallèlement, chaque travailleur
est tenu de porter l’EPI (équipement de protection individuelle) prescrit
par l’employeur. Cela signifie qu’à l’achat des chaussures, ce
dernier doit prêter attention à la classe de sécurité
prévue pour les chaussures de travail.
Les chaussures de sécurité sont réparties
en trois catégories, allant de S1 à S3 (voir
encadré).
L’époque où elles étaient considérées
comme peu confortables, peu attrayantes
et limitant la liberté de mouvement
est révolue. Même si la sécurité
est primordiale dans un garage, les chaussures de
travail doivent être confortables et belles. Les porter doit être un
plaisir. Sandro S. Rosano, responsable des ventes & Product Manager
chez Carex, recommande pour les garages les chaussures de sécurité
S3 (EN ISO 20 345), qui couvrent entièrement divers besoins en
termes de sécurité : « L’embout de sécurité réalisé en matériau composite
peut absorber des pressions et des chocs allant jusqu’à 200 joules,
il est étanche et résistant aux liquides comme huile ou le carburant.
La chaussure possède une semelle antidérapante pour les surfaces
en céramique, linoléum, etc. et une semelle antiperforation contre
les objets pointus. » Cela signifie qu’une chaussure de sécurité peut
supporter un poids de 20 kg à une hauteur de chute de 1 mètre. Pour
une hauteur de chute nulle, une chaussure de 200 joules peut résister
à environ 1500 kg. Les chaussures Sparco et Abarth proposent un
vaste choix (S1P et S3) et sont particulièrement demandées chez Carex.
« Les célèbres marques de course automobile « Martini Racing »
et « Red Bull Racing » imprimées sur certains modèles de chaussures
de sécurité leur apportent une touche sportive qui attire tous les
regards », explique Rosano. « Nos chaussures de sécurité Sparco et
Abarth sont à la mode, sportives, modernes, légères, confortables,
économiques et elles existent dans de nombreuses combinaisons de
couleurs vives et tendance », poursuit Sandro S. Rosano. Le vaste assortiment
propose quasiment toutes les pointures courantes.
Dans la gamme Carex, les chaussures de sécurité « Practice » de Sparco
offrent un niveau de sécurité S1P et ont un grand succès depuis plusieurs
années. « Le nouveau modèle Sparco Red Bull Racing « Gymkhana »
arbore un design spécial Red Bull Racing dans la catégorie S3. Il en va
de même pour l’Abarth « Zerocento », également de la catégorie S3, qui
est disponible en trois versions », explique M. Rosano.
•
Plus d’infos sur :
carex.ch
Aperçu des catégories
S1 : embout de protection pour les orteils
S1P : embout de protection (la lettre P signifie « penetration proof »,
protection antiperforation en français)
S2 : embout de protection + étanchéité
S3 : embout de protection + étanchéité + protection antiperforation +
semelle profilée
Informations complémentaires :
Typologies de protection des pieds et étiquetage
36
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

PRÊT À PERFORMER –
QUOI QUE L'HIVER VOUS RÉSERVE
MULTIPLE VAINQUEUR DE TESTS
Place 1 sur 9 Place 1 sur 10
Place 1 sur 9
Bridgestone Europe NV/SA,
Succursale Spreitenbach
www.bridgestone.ch

FOCUS : SÉCURITÉ FOKUS
Chaussures de sécurité à l’atelier
Quand sécurité rime avec élégance
Au quotidien, le port de vêtements inadaptés peut s’avérer dangereux. Toute personne travaillant dans un
atelier, sur un chantier, dans une usine ou dans un entrepôt doit toujours veiller à se protéger suffisamment.
Sascha Rhyner
La chaussure élégante est disponible en noir, en blanc et en rouge.
Les bandes caractéristiques de la marque Reebok sont visibles sur
les côtés de la basket basse. Des utilisateurs de tout âge apprécient
ces chaussures qui constituent depuis toujours un accessoire de mode
éprouvé. Les chaussures décrites sont toutefois des articles de travail
et non pas des baskets de tous les jours. « Comme elles sont très tendance,
les jeunes professionnels les apprécient particulièrement, mais
pas seulement », déclare Tobias Gafner, responsable adjoint de la protection
au travail chez Brütsch/Rüegger Tools.
Sous sa direction, Brütsch/Rüegger Tools a développé l’une des gammes
les plus complètes et les plus sportives de Suisse, notamment dans le
domaine des chaussures de sécurité. L’entreprise propose également
des produits signés Puma et Reebok en plus de ceux de marques qui
ont fait leurs preuves dans ce segment. Bien que ces deux marques
mondiales soient surtout connues pour leurs produits de loisirs et de
sport, elles fabriquent de plus en plus de vêtements de protection et
de travail.
Les chaussures de sport Puma et Reebok séduisent par leur look décontracté.
« Mais il va de soi que les fabricants ne font aucune concession
sur la fonctionnalité et la sécurité », souligne M. Gafner. Les articles des
deux marques se caractérisent par exemple par leurs semelles antidérapantes,
une protection stable du talon et un amortissement optimal des
pas. « Safety goes fashion », répond Tobias Gafner en souriant.
Chaussures de sport au style classique qui protègent intégralement le pied.
Photo : Reebok
Pour le responsable adjoint chargé de la sécurité au travail, il est logique
que de plus en plus de marques de mode connues fassent leur apparition
sur le marché des vêtements de travail. « Cette branche est en
effet attrayante et a toujours besoin de nouveaux produits. » Pour les
entreprises clientes, les vêtements attrayants sont intéressants parce
que leurs employés sont plus enclins à les porter. « Comme l’esthétique
compte spécialement pour les jeunes, les articles de mode sont idéals
pour renforcer la sécurité dans leur quotidien professionnel. » C’est
pourquoi Brütsch/Rüegger Tools est en train de rafraîchir sa gamme
dans tous les segments des vêtements de protection, indique Tobias
Gafner.
•
Plus d’infos sur :
brw.ch
Bien qu’il ressemble à une chaussure de loisir tendance, ce modèle est prévu pour un
usage professionnel. Photo : Puma
38
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

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en toute sécurité
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
La numérisation et la conduite autonome
sont des mégatendances qui bouleverseront
le quotidien de l’atelier ces prochaines
années. Photo : Shutterstock
Swiss Automotive Show
Sur la trace des mégatendances
Près de 120 exposants présenteront leurs produits les 1 er et 2 septembre 2023 à Forum Fribourg dans le
cadre du Swiss Automotive Show, qui dispensera des informations de qualité et de première main. Mais
ce n’est pas tout. Le SAS offrira également des conseils pratiques, des perspectives et dévoilera la nouvelle
identité visuelle de la marque faîtière Derendinger. Sascha Rhyner
Révélation au Swiss Automotive Show de Swiss Automotive
Group (SAG) : la nouvelle marque Derendinger se dote d’un
visage et d’un logo. Le secret restera bien gardé jusqu’à l’ouverture
des portes le vendredi 1 er septembre. Les nouveautés ne manqueront
pas non plus du côté des exposants : 19 nouveaux soustraitants
présenteront leurs produits à Forum Fribourg.
Cette année, le SAS sera toutefois bien plus qu’un simple salon interne.
Sur leurs stands, les exposants transmettront leur savoir-faire et des
démonstrations en direct consacrées à des sujets d’actualité tels que
les filtres à particules ou le télédiagnostic permettront aux garagistes
et aux carrossiers de trouver de l’inspiration. De nombreux exposés
seront eux aussi instructifs. Voici les thèmes qui seront abordés : « L’industrie
automobile en mutation – tendances et prévisions », « De quels
équipements les garages auront-ils besoin à l’avenir ? », « Succession
d’entreprise – et maintenant ? », « Sur la voie du succès avec les bons
chiffres clés » et « L’avenir des garages et carrosseries en tant qu’entreprise
familiale ».
autonome est elle aussi en plein essor, comme l’explique Alexander
Burst, vice-président chargé de la conduite automatisée chez Robert
Bosch GmbH. Ces derniers mois, les constructeurs ont conclu des accords
de coopération dans ce domaine. Les liens qui unissent les sociétés
informatiques aux constructeurs automobiles classiques sont particulièrement
frappants. Alexandre Burst cite à titre d’exemple la collaboration
de Microsoft avec General Motors et Cruise, filiale de GM, qui
connecte désormais ses voitures autonomes avec le cloud Azure. Depuis
le début de l’année, Volkswagen construit une « Automated Driving
Platform » (plateforme de conduite autonome) avec Microsoft. Les
L’électrification change le quotidien
Le SAS entend apporter des réponses sur la manière dont les mégatendances
et les grands défis des années à venir modifieront l’activité quotidienne
du garage, qui est d’ores et déjà dominée par la numérisation
et l’électrification, et donc par le développement durable. La conduite
La pratique n’est pas en reste au SAS. Photo : SAG
40
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
groupement d’entreprises automobiles et technologiques cherchant à résoudre
les problèmes auxquels est confrontée la branche, a publié un
rapport décrivant l’évolution de la mobilité au cours de la prochaine décennie.
L’étude, intitulée « Experiences Per Mile 2030 : Ensuring the Next
Decade of Mobility Transformation Puts the Consumer First and Foremost
» (Experiences Per Mile 2030 : faire en sorte que la prochaine décennie
de transformation de la mobilité place le consommateur au premier
plan), aborde la profonde mutation qui affecte actuellement la mobilité.
D’après elle, le taux d’interconnexion de tous les véhicules neufs dans
le monde passera de 48 % aujourd’hui à près de 96 % d’ici à 2030, et
79 % des véhicules livrés dans le monde seront automatisés au moins
au niveau 2, ce qui réduira considérablement le risque d’accident grâce
aux messages d’avertissement et à l’utilisation discrète et précoce de
systèmes de sécurité. Comme des concepts tels que la mobilité partagée
et le développement durable comptent beaucoup aux yeux des utilisateurs,
les auteurs de l’étude estiment que 26 % des gains réalisés dans le
domaine de la mobilité proviennent de prestations telles que la mobilité
à la demande et que 24 % de toutes les voitures neuves vendues d’ici à
2030 seront électriques.
constructeurs chinois suivent la même tendance. Selon Alexandre
Burst, cette évolution s’explique par l’énorme puissance de calcul et la
mémoire gigantesque dont la conduite automatisée et l’apprentissage
automatique (intelligence artificielle) ont besoin. Les constructeurs automobiles
ou des sous-traitants ordinaires auraient du mal à construire
et à exploiter les centres de calcul requis. Dans le même temps, la voiture
se métamorphose de plus en plus en smartphone du futur. L’individualisation
des véhicules ne cesse de se développer. Les voitures
reconnaissent d’ores et déjà leur conducteur et ses préférences, qu’elles
appliquent alors dès qu’il monte à bord.
L’interconnexion des véhicules progressera fortement
La branche, inquiète, se demande toutefois quand telle ou telle tendance
se manifestera et quelles en seront les conséquences sur les équipementiers
et sur les garages. L’« Experiences Per Mile Advisory Council », un
Les mégatendances auront aussi des répercussions sur le quotidien des
garages. La vente en ligne continuera de progresser, car les clients utiliseront
de plus en plus Internet pour effectuer des recherches et configurer
leur véhicule, même s’ils décident finalement d’acheter ce dernier
lors d’une visite physique au showroom. L’interconnexion croissante
des véhicules et l’avènement de nouvelles technologies telles que la
conduite autonome imposent de nouvelles exigences au domaine du
service. Les garages doivent disposer du savoir-faire technique nécessaire
pour réparer, entretenir et mettre à jour les véhicules électriques
et connectés. Ils peuvent en outre proposer des prestations supplémentaires
telles que des mises à jour logicielles, l’autopartage ou la gestion
de flotte pour devenir de véritables prestataires de mobilité alors qu’ils
ne sont que de simples points de vente à l’heure actuelle.
•
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Marché auto en ligne Carmarket.ch
« Toutes les voitures sont examinées
sous toutes les coutures »
Depuis quelques semaines, Carmarket.ch est en ligne. Simplement une autre plateforme de recherche de
voitures ? Pas du tout, affirme Henri Lyon, directeur de Carmarket AG. Selon lui, le portail se distingue de ses
concurrents sur plusieurs points. Yves Schott
Monsieur Lyon, qu’est-ce qui a motivé le lancement d’une
nouvelle place de marché automobile en ligne ?
Henri Lyon, directeur de Carmarket AG : Nous observons le développement
des places de marché automobiles en ligne depuis des années.
Pas seulement en Suisse, mais aussi à l’étranger. Nous avons constaté
que les concessionnaires doivent de plus en plus souvent mettre la
main au porte-monnaie pour publier les véhicules qu’ils souhaitent
vendre. Les concessionnaires ne sont souvent plus guère intégrés dans
la chaîne de création de valeur, car les plates-formes vendent parfois
leurs propres services pour les véhicules proposés. L’indépendance est
très importante pour le commerce spécialisé, c’est pourquoi nous avons
décidé de lancer cette plateforme. Du commerce spécialisé pour le commerce
spécialisé.
Qu’est-ce qui distingue concrètement
Carmarket.ch des autres fournisseurs ?
C’est la première place de marché automobile en ligne
sur laquelle ne sont proposés que des véhicules qu’un
spécialiste a préalablement examinés sous toutes les
coutures. Donc des voitures de professionnels !
Qui peut passer des annonces sur Carmarket.ch ?
Notamment les garagistes UPSA avec représentation de marque. Il est
important pour nous que seules les entreprises spécialisées disposant
d’un atelier soient acceptées, afin de pouvoir proposer une offre homogène
aux utilisateurs. Pour nous, la qualité est plus importante que la
quantité. Les annonces de particuliers ne sont donc pas publiées, car il
est difficile de vérifier si les véhicules ont été correctement entretenus.
« Nous attachons plus
d’importance à la
qualité qu’à la quantité. »
Henri Lyon,
directeur de Carmarket AG
Quels sont les services offerts par Carmarket.ch ?
En premier lieu, la publication de véhicules. S’y ajoutent plusieurs services,
comme par exemple notre propre assurance numérique Carmarket protect,
où le concessionnaire est directement impliqué dans la gestion des
dommages. En dehors de cela, il existe la possibilité du leasing et de l’achat
en ligne avec acompte. Avec le temps, d’autres prestataires de leasing et
d’assurance viendront s’ajouter. Il est bien entendu possible d’intégrer le
stock de véhicules sur le site web du garagiste ou de limiter le choix de
véhicules à l’aide d’un filtre. Pour les clients finaux, la recherche intuitive
de véhicules, qui fonctionne comme les moteurs de recherche, est en outre
particulièrement conviviale. Tout cela dans un seul but : offrir aux clientes
et clients une expérience d’achat cohérente.
Combien coûte une annonce de véhicule sur
votre plate-forme ?
Nous nous orientons sur le marché et proposerons
une offre attractive en termes de rapport qualité-prix.
Pour les concessionnaires, la publication
de véhicules est d’ailleurs gratuite jusqu’à fin 2023.
De quel type d’outil s’agit-il dans le logiciel
« INSiDE » ?
Inside est un poste de travail de vente multimarque complet que chaque
garage peut mettre en service immédiatement. À partir de là, il est possible
de piloter entre autres la gestion complète des prospects, le processus
d’offre et de contrat ainsi que la gestion des stocks. Depuis Inside,
le concessionnaire peut publier non seulement sur Carmarket.ch, mais
aussi sur d’autres plates-formes connectées. L’assurance et le leasing sont
également intégrés. L’Inside couvre tous les processus mentionnés, les
interfaces avec un DMS seront bientôt disponibles. On me demande souvent
si le logiciel est obligatoire pour une publication sur Carmarket.ch.
Qu’est-ce que Carmarket.ch ?
Carmarket.ch est une nouvelle place de marché automobile suisse en
ligne indépendante. Il a été développé par des commerçants spécialisés
pour des commerçants spécialisés et propose une offre complète de
véhicules immédiatement disponibles et contrôlés par des professionnels.
Toutes les voitures publiées sur la plate-forme proviennent directement
de concessionnaires. Cela signifie que la plupart des véhicules disposent
d’une garantie d’usine valable et ont été contrôlés par le MFK.
Quelle est votre réponse ?
On peut aussi se passer d’Inside ; les commerçants sont libres de le
faire. En ce qui concerne les interfaces, nous sommes en train d’échanger
avec les fournisseurs de commerce automobile et de valeur automobile.
En revanche, avec Inside, l’application est nettement plus
conviviale et intégrée – avec ce logiciel, les leads sont immédiatement
visibles, les offres et les contrats peuvent être établis directement ;
l’ensemble du processus intégré est donc garanti sans intrusion dans
le système.garanti sans rupture du système.
Suite en page 44
42
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Henri Lyon travaille depuis plus de
25 ans dans le secteur automobile.
D’abord en Allemagne, où il a
programmé des bases de données. Il
a ensuite travaillé en Suisse chez divers
importateurs ainsi que comme
vendeur, puis dans le marketing,
notamment dans le domaine numérique.
Au cours des 15 dernières
années, il a été directeur marketing
du groupe Emil Frey Retail. Henri
Lyon vit avec sa compagne et a un
fils. Photo : Carmarket.ch
AUTOINSIDE | Septembre 2023 43

d’une entreprise est sa réputation, c’est pourquoi : non, le Groupe Emil
Frey n’utilise pas les données de ses partenaires à des fins personnelles.
Un exemple de la campagne publicitaire à grande échelle de Carmarket.ch. Photo : Carmarket.ch
Carmarket.ch est encore plutôt une plate-forme pour les initiés. Pourquoi
avez-vous choisi cette tactique et quand allez-vous mettre le turbo ?
Carmarket.ch a été lancé le 28 juin sans faire de bruit. Depuis, le trafic
se développe très bien, même si au début ce sont surtout des commerçants
qui accèdent à la plate-forme. Juste après les vacances d’été, nous
avons lancé notre grande campagne publicitaire sur tous les canaux
possibles, comme la télévision, la radio, les affiches et l’Internet. Sur le
marché B2B, nous nous appuyons à nouveau sur la presse spécialisée.
Qu’en est-il de la protection des données ? Le Groupe Emil Frey
continue-t-il à utiliser les données de ses clients ?
Cette question nous est régulièrement posée. Il est important de savoir
que le Groupe Emil Frey traite des données clients depuis des décennies,
par exemple pour l’immatriculation des véhicules lors du démarrage
de la garantie. Nous disposons donc depuis des années des données
clients de nos partenaires, nous les gérons à titre fiduciaire et il
n’y a jamais eu de problèmes. Les données ne sont utilisées que dans
l’intérêt du concessionnaire et de ses clients. Le bien le plus important
Mais vous placez peut-être les annonces des garagistes d’Emil
Frey plus haut que les autres sur Carmarket.ch ?
Non, tous les commerçants sont sur un pied d’égalité chez nous. Les
véhicules actuellement publiés sur la plateforme sont toujours affichés
en haut de l’écran. Il n’y a pas de formes de publicité comme le top placement
des annonces de véhicules chez nous.
Quel est l’intérêt des plates-formes en ligne comme Carmarket.
ch si de nombreux concessionnaires ont de toute façon bientôt les
mains liées en raison du modèle d’agence ?
Les contrats d’agence sont actuellement l’un des principaux sujets
de discussion dans la branche automobile. Mais une chose est sûre,
les concessionnaires auront besoin à l’avenir d’une plate-forme pour
pouvoir proposer leurs offres de véhicules en ligne à leurs clients
dans un environnement équitable.
Vous tirez donc, à ce jour, un bilan intermédiaire positif ?
Nous sommes confiants jusqu’à présent, oui. Avant même le lancement,
nous avons effectué différents tests auprès de certains groupes d’utilisateurs.
Il est en effet important pour nous de couvrir les besoins des garagistes,
mais aussi ceux des utilisateurs. Tous les tests ont donné d’excellents
résultats en termes de convivialité et nous avons également reçu des retours
très positifs lors de nos échanges quotidiens avec les garagistes. C’est pourquoi
nous sommes fermement convaincus que le temps est venu pour une
place de marché automobile de professionnels comme Carmarket.ch.
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
La Garantie UPSA en coopération avec Quality1 AG
Une clientèle éprise
de sécurité
Quel intérêt les garagistes ont-ils à proposer des garanties sur les occasions ? Le concessionnaire
Mercedes Auto Schmid AG à Unterentfelden (AG) nous explique pourquoi il mise sur le leader du marché des
garanties et sur la Garantie UPSA en coopération avec Quality1 AG pour les occasions. Timothy Pfannkuchen
Le maître de dizaines de voitures d’occasion
ne laisse rien au hasard : lorsque nous arrivons
sur le grand site d’Auto Schmid AG à
Unterentfelden (AG), Giuseppe Nicosia est en
train de vérifier une occasion qui semble neuve,
sans doute parce qu’Auto Schmid a sa propre
installation de préparation. Ce responsable
des ventes Mercedes-Benz Certified et chef de
l’équipe de trois personnes chargée des occasions
joue la carte de la sécurité après un tour
d’essai client. À cause des trois miettes sur le tapis
? Giuseppe Nicosia rit et souligne : « Chaque
miette est de trop. J’adopte toujours le point de
vue de la clientèle : l’aspect visuel est primordial,
on veut s’éprendre de la voiture, ressentir
des émotions ! Chaque détail compte. »
Entreprise traditionnelle : Auto Schmid AG, à Unterentfelden (AG), est une entreprise familiale de troisième
génération fondée en 1948.
La perfection est donc de mise. Les avis sur
Google le confirment : l’entreprise familiale
obtient quatre étoiles et demie sur cinq auprès
de sa clientèle. Membre de l’UPSA, Auto
Schmid AG est attachée à la perfection, à la
tradition et à l’innovation : fondée en 1948, la
concession Mercedes de troisième génération
est dirigée par Dominic Schmid et roule dans
l’air du temps. Ainsi, un hôtel pour roues
pouvant accueillir 6000 pneus a été inauguré
en 2017 et un espace pour camping-cars est
également à disposition. La station de lavage,
impeccable, n’est, quant à elle, disponible
qu’à l’interne. Une installation publique ne
46
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Le maître des lieux, Giuseppe Nicosia, est
responsable des ventes Mercedes-Benz
Certified et travaille également avec la Garantie
UPSA en coopération avec Quality1 AG.
Photos : médias de l’UPSA
serait-elle pas intéressante ? « C’est possible »,
estime G. Nicosia, « mais elle ne répondrait
peut-être alors plus à nos critères élevés. »
« L’UPSA et Quality1 sont des
labels de qualité »
C’est en conséquence que le personnel, comptant
plus de 70 membres, traite les occasions.
Giuseppe Nicosia les aligne dans la grande
cour, en parfaite symétrie, à bonne distance :
elles sont ainsi impeccablement mises en valeur
et les personnes intéressées peuvent y
entrer confortablement. Les occasions sont
vendues avec le label Mercedes-Benz Certified,
et avec la Garantie UPSA avec Quality1
AG si la garantie constructeur a expiré. Pourquoi
donc ? « Chez nous, on ne se contente
pas d’acheter une occasion, mais une voiture
Auto Schmid AG », explique le quadragénaire.
« C’est la raison pour laquelle nous travaillons
avec la Garantie UPSA en coopération avec
Quality1 AG : nous sommes un label de qualité,
Mercedes-Benz Certified en est également
un, tout comme l’UPSA et Quality1. »
À elles seules, les ventes d’occasions s’élèvent
à 450 Mercedes et marques tierces par an. La
Garantie UPSA en coopération avec Quality1,
remaniée à l’automne 2022, est « pour ainsi dire
la continuation de la garantie constructeur à un
niveau premium », souligne Giuseppe Nicosia.
« Chez nous, elle est toujours incluse sous
forme de forfait tout compris avec l’assistance
à la conduite, sans franchise. Nous ne proposons
que des occasions haut de gamme avec un
contrôle qualité en 111 points et des prestations
exceptionnelles. Il est certes possible d’obtenir
une voiture moins chère ailleurs. Mais c’est la
gamme de prestations qui compte ! Les clientes
et clients sont aujourd’hui plus méfiants et souhaitent
la sécurité et la tranquillité d’esprit, ce
que nous leur donnons. Si nous le leur expliquons,
ils sont presque toujours convaincus.
Après tout, un appareil de commande défectueux
coûte déjà vite 1000 francs. » Selon les
statistiques, près d’une voiture d’occasion sur
deux doit retourner au garage la première
année. Avec Quality1, les clientes et clients
peuvent se rendre dans l’un des 3000 garages
partenaires, mais ils choisissent généralement
celui où ils ont acheté leur véhicule. C’est l’avantage
de proposer une garantie.
Réparation autorisée après un
quart d’heure
Comment cela se passe-t-il en cas de sinistre ?
« Très bien ! », déclare Giuseppe Nicosia. « Je
travaille avec Quality1 depuis 2002 et je l’ai
donc introduite ici quand je suis arrivé chez
Auto Schmid AG il y a huit ans. Un atout indéniable
de Quality1 : ce sont des gens du métier.
Le service des sinistres est très rapide et
nous recevons l’autorisation de réparer dans
un délai d’un quart d’heure. Le contact personnel
étant important, le fait que de nombreux
collaborateurs sont présents depuis
longtemps se ressent. Et la clientèle aussi :
nous n’avons jamais eu de problème. La plupart
des clients prolongent la garantie lorsque
Quality1 les contacte au bout d’un an. » L’expert
chevronné donne un conseil aux garagistes
sur la gestion des occasions : « La règle
des 30-60-90 jours est importante : je dois savoir
dès le début à quel prix je vais proposer
une voiture si elle est encore là à une certaine
échéance. Et n’oubliez pas : chaque occasion
coûte 70 francs par jour si l’on tient compte
des points souvent négligés comme l’entretien
de la place. » Comment le marché de l’occasion
évolue-t-il après le pic de la pandémie
et des problèmes de livraison ? « Les prix se
sont stabilisés, mais il y a des fluctuations
extrêmes », explique G. Nicosia. « Autrement
dit, actuellement, le marché change toutes les
deux semaines. »
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AUTOINSIDE | Septembre 2023 47

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
La longue liste des exposants présents du 8 au
11 novembre 2023 prouve que c’est la bonne
solution. « Nous affichons presque complet »,
constate Jean-Daniel Goetschi, directeur de
l’exposition. Le nombre d’exposants est légèrement
plus élevé que lors des dernières éditions.
Mais surtout : « Les exposants occupent
en moyenne plus d’espace que les éditions préaftermarket-CH,
carrosserie-CH et transport-CH
Trois branches,
un lieu de rencontre
Plus d’espace, plus d’événements parallèles : du 8 au 11 novembre 2023, Berne sera la Mecque de la branche
suisse de la mobilité. Les trois salons phares aftermarket-CH, carrosserie-CH et transport-CH brillent par la
multitude de nouveautés, tendances et innovations. Ils seront bientôt réunis pour un évènement exceptionnel.
Dominique Kolly, président du comité d’organisation, et Jean-Daniel Goetschi, directeur de l’exposition, nous
en disent plus. Jürg A. Stettler et Michael Gehrken
Le secteur de la mobilité et les salons sont
en pleine mutation. Il y a deux ans, aftermarket-CH
s’est tenu pour la première fois
en même temps que le salon suisse du véhicule
utilitaire transport-CH à Berne. Ce grand
rendez-vous de la branche automobile et des
véhicules utilitaires a encore gagné en importance.
En effet, du 8 au 11 novembre, trois
salons phares se tiendront sous le même toit :
transport-CH, aftermarket-CH et carrosserie-CH.
L’organisation n’a pas été simple, car
la belle salle des fêtes de 1948, qui abritait notamment
la manifestation appréciée de l’ESA,
a été démolie.
Cinq immenses halles mobiles
supplémentaires
Une nouvelle halle multifonctionnelle de 4300
mètres carrés offrira une salle évènementielle
pouvant accueillir jusqu’à 1200 personnes et
huit autres salles ainsi que des zones de réunion
et d’accueil. Il faudra toutefois attendre
2025. En novembre prochain, les travaux se
poursuivront aux abords du parc des expositions
Bernexpo. Expotrans SA, qui organise
depuis plus de 20 ans des salons réservés aux
professionnels de la branche, a toutefois trouvé
une solution : « Cinq halles mobiles supplémentaires
seront installées à l’extérieur », explique
Dominique Kolly, président du comité
d’organisation. La suppression de l’ancienne
salle des fêtes sera ainsi largement compensée.
« L’offre est également bien accueillie par
les exposants, toutes les halles sont pleines et
nous pouvons même proposer plus d’espace en
2023 qu’avec l’ancienne configuration. »
48
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Du 8 au 11 novembre, les salons
professionnels aftermarket-CH,
carrosserie-CH et transport-CH
attireront à nouveau un grand
nombre de visiteurs à Berne.
Photo : transport-CH
cédentes. » En outre, le nombre de marques
annoncées n’a jamais été aussi élevé. La manifestation,
qui est devenue au fil des ans un
rendez-vous incontournable de la branche,
confirme ainsi sa réputation de salon phare.
sont de retour, comme autrefois à Genève !
Cette double halle accueillera à Berne d’importants
exposants d’aftermarket-CH et de carrosserie-CH.
SAG et l’ESA y ont également leur
quartier, tout comme l’UGS, Carbesa ou Laemmle
Chemicals. En outre, des conférences
d’une demi-heure consacrées entre autres à la
pénurie de main-d’œuvre qualifiée ou au modèle
d’agence seront organisées au centre de
la double halle par Carrosserie Suisse en collaboration
avec Swiss Automotive Aftermarket.
« Nous voulons offrir une valeur ajoutée aux
exposants et aux visiteurs en organisant des
évènements spécialisés, plus que lors des précédentes
éditions », résume Dominique Kolly.
C’est précisément en ces temps de changement
que la transmission d’informations joue
un rôle central. « En tant qu’organisateurs de
salons, l’une de nos missions consiste à faciliter
l’obtention d’informations de première
main », explique notre interlocuteur.
L’eMobility Forum vient s’ajouter au
Mobility Forum
Le Mobility Forum sera à nouveau organisé
dans le cadre du salon réunissant aftermarket-CH,
carrosserie-CH et transport-CH. Celui-ci
aura lieu le jeudi 9 novembre 2023 au centre des
congrès Bernexpo, lors de la journée nationale
« Futur en tous genres », et sera dédié à la génération
née après 1995 sous le titre « Comment
fonctionne la génération Z ». Cet évènement
spécialisé traditionnel sera complété par l’eMobility
Forum, cette année sous le titre « E-Mobilité
– plus qu’une prise de courant ». Dès le
mercredi 8 novembre 2023, des experts et des
prestataires parleront de leurs expériences en
matière de transformation des entreprises en
faveur de nouvelles sources d’énergie et de nouveaux
concepts de propulsion.
Renforcement de la spécialisation
« Nous voulons être plus qu’une simple vitrine
de nouveautés et de tendances et transmettre
des connaissances aux professionnels et aux
personnes intéressées tout en leur offrant une
valeur ajoutée pour qu’ils rentrent chez eux,
forts d’émotions, de nouveaux contacts et de
sources d’inspiration pour le quotidien », explique
Dominique Kolly. « Nous sommes en
train de transformer le salon, sans pour autant
négliger les valeurs centrales que sont la
convivialité, la vente et les nouveaux produits,
qui ont fait notre succès auprès du public au fil
des ans », ajoute le patron de G. Kolly SA. Pour
le membre fribourgeois du comité central de
l’UPSA (véhicules utilitaires), impossible donc
de manquer cette année encore la traditionnelle
fondue moitié-moitié dégustée lors de
l’évènement VIP précédant l’ouverture.
Une place de choix pour l’UPSA
Outre le renforcement de la partie consacrée
à la manifestation spécialisée, le comité d’organisation
a également élargi la section des
courses d’essai, très appréciées. De nouveaux
véhicules et différentes motorisations feront
leur apparition. « Désormais, les essais, accompagnés,
n’auront plus lieu sur le tronçon fermé
autour de la halle mais sur la voie publique »,
révèle Dominique Kolly. L’UPSA sera également
présente à Berne lors des salons phares aftermarket-CH,
carrosserie-CH et transport-CH et
ce, à l’entrée principale. En collaboration avec
l’armée et L-drive Suisse, l’organisation faîtière
des moniteurs de conduite, elle présentera les
perspectives encourageantes et les opportunités
offertes par chacune des formations initiales
et continues de la branche. •
Plus d’infos sur :
transport-ch.com
La légendaire halle 7 de Genève est
de retour
Quelques changements sont toutefois prévus.
La visite guidée du public est par exemple différente,
car davantage de visiteuses et visiteurs
ont emprunté l’arrêt de tram du Wankdorf
Center lors de la dernière édition. « Lors du Caravan
Salon, qui aura lieu juste avant nos trois
salons phares, nous observerons de près les
flux de visiteurs », explique Dominique Kolly.
Il sera possible d’adapter et d’optimiser la signalétique
en fonction de la situation.
Outre une halle uniquement dédiée aux évènements,
de nombreux connaisseurs de la
branche pourraient s’intéresser tout particulièrement
à une autre : la halle 7. Eh oui ! Ils
Jean-Daniel Goetschi, directeur de l’exposition, Dominique Kolly, président du comité d’organisation, et
Hubert Waeber, président de l’ESA (de g. à dr.) en discussion lors de l’ouverture du salon transport-CH il y a
deux ans. Photo : transport-CH
AUTOINSIDE | Septembre 2023 49

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
En direct au bout du fil : Luca Weber
(à g.), expert technique automobile,
est l’un des spécialistes de la hotline
de Derendinger qui conseillent les
garagistes (à dr.). Photos : médias de
l’UPSA/iStock
Hotline de Derendinger
Le fil rouge pour les garagistes
Lorsqu’un diagnostic ou une réparation est au point mort, il suffit de décrocher le téléphone et de contacter
une hotline comme celle de Derendinger. Mais à quoi ressemble le quotidien d’une hotline ? Nous mettons un
visage sur l’un de ses experts et vous expliquons pourquoi un simple levier rouge peut semer la confusion.
Timothy Pfannkuchen
Détendez-vous. Fermez les yeux. Et essayez
de vous représenter le collaborateur
type d’une hotline. Ce n’est certainement
pas le visage de Luca Weber qui vous viendra
en tête. Âgé de 28 ans et doté d’une poignée
de main ferme, il est aux antipodes du geek
au teint blafard que l’on imagine à l’autre bout
du fil. Il ne se contente pas de lire des chiffres
dans des tableaux ; il se rapproche plus d’un
ami dévoué avec un cœur de bricoleur. On le
ressent dans son autoportrait : ce Technical
Specialist est responsable pour la Suisse alémanique
et « expert technique automobile »
chez Derendinger, la marque de Swiss Automotive
Group (SAG). Malgré son savoir-faire et
son expérience considérable, il se décrit simplement
comme « l’un des trois opérateurs. »
Si le téléphone de la hotline de Derendinger
sonne dans la commune argovienne de
Hunzenschwil, c’est qu’il y a urgence dans
un garage quelque part dans le pays. Chaque
jour, Luca Weber et ses collègues reçoivent de
très nombreux appels. Ils sont tous au moins
bilingues afin de pouvoir couvrir la Suisse
alémanique, la Suisse romande et le Tessin.
Les jours de grande agitation (c’est-à-dire le
vendredi), le nombre d’appels peut passer du
simple au double, à quoi s’ajoute une dizaine
d’e-mails. « La plupart des gens préfèrent appeler
», explique Luca Weber, « le contact personnel
compte et beaucoup de choses sont
plus faciles à expliquer. »
Du déverrouillage du capot
au code d’erreur
Existe-t-il un cas type ? « Chaque cas est différent
et il n’y a rien qui n’existe pas. C’est
pourquoi ce travail est si intéressant. Mais en
règle générale, il s’agit de données techniques
et de codes d’erreur, c’est-à-dire de procédures
de réparation et de diagnostic. » La plupart du
temps, il faut compter 20 minutes, voire 40
en cas de défaillance de l’appareil de diagnostic.
« En général, les personnes qui nous appellent
possèdent des produits Derendinger
ou ont entendu parler de nous par le boucheà-oreille.
Le diagnostic peut être fastidieux et
nos connaissances aident le garage à gagner du
temps et de l’argent. » Luca Weber, qui vient
d’acquérir une Mitsubishi Lancer Ralliart,
donne des exemples de son quotidien. « J’ai
eu récemment un garagiste qui ne trouvait pas
comment déverrouiller le capot », explique-t-il
avant de poursuivre : « Le levier était là où il
est toujours… il était même rouge ! » Mais c’est
précisément pour cela qu’il est là : il est important
de résoudre chaque problème pour que la
cliente ou le client puisse continuer à travailler.
La plupart des cas sont bien sûr beaucoup
plus complexes : « Une Audi RS6 avait émis
20 codes d’erreur. Le garagiste et moi avons
passé en revue chaque branchement par té-
50
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
léphone durant une heure et demie, jusqu’à
ce que nous trouvions celui qui avait été mal
effectué après un remplacement du moteur. »
« C’est précisément pour cela que je dois comprendre
le problème : dans cette situation, je
suis la dernière personne sur laquelle repose
l’espoir. Cela me stimule. » Luca Weber ne
manque pas d’expérience : il avait déjà dix ans
de pratique lorsqu’il a rejoint la hotline de Derendinger
l’année dernière. « J’ai déjà réparé des
voitures, des motos, des camions, des pelleteuses,
des chars et des bateaux », résume-t-il.
Un instant … des bateaux ? « J’étais chef d’atelier
de la protection contre les catastrophes
dans l’armée. Sur le principe, c’est pareil : un
bateau en service ne doit pas être opérationnel
la semaine prochaine, mais maintenant ! »
Même pour les véhicules anciens,
des données sont disponibles
Les clients ressentent cette expertise : « Dans
au moins neuf cas sur dix », estime Luca Weber,
la hotline peut aider. Si ce n’est pas possible,
le cas est parfois transmis, par exemple
aux experts mobiles sur place. Le feed-back
des clients est également apprécié. S’il s’agissait
par exemple d’un véhicule très exotique
pour lequel on ne disposait pas de données,
on l’enregistre pour la prochaine fois. En règle
générale, les innombrables accès aux bases
de données des constructeurs automobiles,
des sous-traitants, des fournisseurs d’équipements
d’atelier et de pièces sont toutefois suffisants.
« Nous avons ici plus de possibilités
qu’un garage. » De temps en temps, l’analogique
remplace le numérique : dans la bibliothèque
se trouvent des centaines de guides de
réparation défraîchis. Luca Weber en pioche
un au hasard : Notice de réparation de l’Opel
Rekord D, 1972 à 1977. Un petit trésor sur
les marchés de voitures anciennes, ainsi que
pour la hotline si l’on cherche par exemple
le couple de serrage des boulons d’une roue.
« Il n’est pas si facile de trouver des collaborateurs
aussi compétents de nos jours », se félicite
Nicolas Knobel, responsable Gestion de
produits et Business Development Diag chez
Derendinger. « Le quotidien des garages devient
de plus en plus complexe, et c’est précisément
ce type de service et d’expertise
qui nous distingue. » Les personnes qui souhaitent
recourir à la hotline peuvent le faire
en tant que clients, en concluant un abonnement
ou moyennant des frais en appelant le
0848 771 771, du lundi au vendredi de 8 h à
17 h. Ce qui est sûr, c’est que malgré toutes ses
connaissances, Luca Weber devra passer son
tour lorsque les appelants lui demanderont de
passer leur titre préféré à la radio : en effet, une
station de radio a choisi un numéro similaire à
celui de la hotline. •
Plus d’infos sur :
derendinger.ch/fr
Les experts entre eux : Nicolas Knobel (à g.), responsable Gestion de produits et Business Development Diag
chez Derendinger, et Luca Weber devant le siège de la hotline de Derendinger. Photo : médias de l’UPSA
AUTOINSIDE | Septembre 2023 51

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Fusion de Carit AG et Carauktion AG
Focalisation et
valeur ajoutée pour
les clients
Carauktion AG, spécialiste du re-marketing de
véhicules, offre aux garagistes des possibilités très
complètes d’achat de véhicules B2B. Les médias
de l’UPSA ont demandé à Daniel Hablützel, CEO de
Carauktion AG, et Giuseppe D’Angeli, CEO de Carit AG,
comment ils ont pris la décision de cette fusion avec le
prestataire informatique Carit AG et ce que cela signifie
pour les garagistes. Jürg A. Stettler
Monsieur D’Angeli, pourquoi Carit AG et Carauktion AG
fusionnent-elles justement maintenant ?
Giuseppe D’Angeli, CEO de Carit AG : Si cette fusion peut paraître
soudaine, elle s’est en réalité déroulée sur environ deux ans. Il s’agit fondamentalement
d’un processus de focalisation pour nos entreprises. Carit
soutient Carauktion depuis longtemps, mais en raison de la diversité de
ses domaines d’activité, elle était aussi active ailleurs. Carauktion a encore
un énorme potentiel qui n’a pas pu être exploité en raison de sa taille.
Vous parlez d’une fusion, pas d’une acquisition. Malgré tout,
il n’y a pas de nouveau nom et toutes les activités sont désormais
gérées par Carauktion AG. Pourquoi ?
Daniel Hablützel, CEO de Carauktion AG : Carauktion s’est déjà imposée
en tant que marque et nous voulions à présent développer notre
activité sur cette base solide.
M. D’Angeli : Cette fusion nous permettra d’accroître la notoriété de
la marque Carauktion et de la rendre encore plus forte, même si elle
implique de reléguer Carit à l’arrière-plan.
Comment et dans quel domaine les garagistes suisses en
profitent-il ?
M. Hablützel : Ils en profitent sur deux plans. D’une part, ils disposent
d’outils qui permettent une saisie simple et rapide des véhicules en vue
du processus de reprise numérique. L’utilisation de ces outils informatiques
(s’ils sont déjà en place) a également un effet très professionnel
et avant-gardiste face à la clientèle. D’autre part, les garagistes disposent
d’un plus grand choix de véhicules et de possibilités de gestion
proactive des occasions.
Que comprend le portefeuille de cette nouvelle
entreprise au nom bien établi ?
M. D’Angeli : Outre la plate-forme d’enchères elle-même, nous disposons
par exemple d’applications qui permettent aux concessionnaires
de reprendre des véhicules en toute simplicité et de les proposer
sur Carauktion en quelques minutes. Il y a un an, nous avons lancé
Carauktion Direct, une application qui simplifie la détermination du
prix de reprise et permet même des enchères éclair. De plus, nous proposons
divers produits pour l’expertise de véhicules, qu’il s’agisse d’une
assurance, d’un leasing ou d’une documentation de vente.
M. Hablützel : Il s’agit là de produits et de prestations nécessaires au
re-marketing d’un véhicule. Grâce à un grand nombre de transactions,
nous sommes en outre en mesure de déterminer un prix B2B beaucoup
mieux que d’autres plates-formes à caractère B2C. Nous disposons de
données de transaction et savons à quel prix la voiture a effectivement
changé de propriétaire. Nous pouvons aller plus loin dans les détails,
car nous prenons en charge l’ensemble du re-marketing, avec des prestations
en amont et en aval. De la saisie de la commande au transport,
à l’enregistrement du véhicule, à l’expertise, à la saisie et à la vente aux
enchères en passant par l’encaissement et le reporting, nous couvrons
toutes les étapes du processus.
Qu’est-ce qui change pour les clients de Carit AG ?
M. D’Angeli : En principe, rien, à part le nom. Nous faisions déjà des
va-et-vient entre les deux entreprises pour certains clients. Ce n’est
plus le cas aujourd’hui : tout est proposé par un seul prestataire, ce qui
apporte certainement une valeur ajoutée.
Quels sont les avantages pour la nouvelle entreprise ?
M. Hablützel : Nous pouvons agir en position de force, améliorer la
mise en œuvre de notre stratégie de focalisation. Et nous ne voulons
plus passer sous le radar.
52
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Daniel Hablützel, CEO de Carauktion AG (à g.) et
Giuseppe D’Angeli, CEO de Carit AG, voient encore
un grand potentiel de croissance pour la nouvelle
entreprise au nom bien établi qui dispose d’une grande
expérience dans les huit étapes du re-marketing de
véhicules, et ce, même auprès des clients existants, les
concessionnaires. Photo : médias de l’UPSA
M. D’Angeli : Un grand avantage réside dans la culture du personnel
et dans la perception et la conscience que Carauktion et Carit sont indissociables
et tirent sur la même corde. Je le sens déjà. Comme nous
avons davantage travaillé « à distance » chez Carit, nos structures de
direction sont différentes. Mais les interfaces avec le reste de l’entreprise
sont désormais beaucoup plus simples. Dans le même temps,
le changement de culture, d’un mode de travail « à distance uniquement
» à un mode de travail physique ou hybride, est également un
défi. Jusqu’à présent, nous n’avons rencontré aucun problème.
Y a-t-il d’autres défis à relever dans le cadre de la fusion ?
M. Hablützel : Le fait que nous soyons désormais une entreprise d’environ
40 collaboratrices et collaborateurs constitue bien sûr un défi
positif. Cela nous permet de nourrir notre ambition de ne plus passer
sous le radar et de nous constituer une présence à l’externe.
M. D’Angeli : Nous restons encore une petite entreprise, mais le P de
PME a tout de même pris de l’ampleur.
Quels sont les avantages pour les clients ?
M. Hablützel : Les clients de Carauktion profitent du développement
plus rapide des produits. Un concessionnaire utilise certainement
d’autres produits qu’une société de leasing, mais tous deux profiteront
de cette stratégie de focalisation, car nous développerons nos
produits plus rapidement et intégrerons les mises à jour dans tous
les secteurs. Notre place de marché offrira ainsi une valeur ajoutée
évidente à tous.
Le spécialiste du re-marketing des véhicules
Carauktion AG a été fondée en 2004 en tant que plate-forme d’enchères
en ligne. Depuis, l’entreprise d’Altendorf (SZ) est active dans tous les
domaines d’activité du re-marketing de véhicules et a acquis de vastes
compétences en tant que plaque tournante sur le marché automobile
B2B. Elle a désormais décidé de s’associer à Carit AG, qui développe
et distribue une multitude de solutions e-business, notamment pour le
re-marketing de véhicules.
Le marché des plates-formes de véhicules neufs et d’occasion est
actuellement en pleine mutation. Quel impact cela a-t-il sur votre
activité ?
M. Hablützel : Ces bourses B2C ne nous affectent pas beaucoup, car
nous sommes actifs dans le domaine des enchères B2B. Les nouveaux
concepts de distribution des constructeurs et les modèles d’agence,
eux, représentent les plus grands défis. Les constructeurs qui n’ont
pas de réseau de concessionnaires proposent en outre des domaines
d’activité au sein desquels nous pourrions également nous impliquer
dans le cadre du re-marketing.
M. D’Angeli : L’année prochaine, nous fêterons déjà le vingtième anniversaire
de la plate-forme Carauktion, ce qui témoigne également
d’une certaine continuité. Mais Carauktion est bien plus qu’une place
de marché où les voitures sont vendues aux enchères. Grâce à nos prestations
en amont et en aval, nous résolvons de nombreux problèmes
pour nos clients. Il y a certes déjà de la concurrence, mais nous gérons
seuls les huit étapes du re-marketing, ce qui nous rend uniques. Cette
valeur ajoutée est reconnue et appréciée par les clients.
•
Plus d’infos sur :
carauktion.ch
AUTOINSIDE | Septembre 2023 53

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Petit-déjeuner des garagistes chez Vogels Offroads, à Lyssach (BE)
Là où les véhicules à
combustion suscitent
l’émotion
Des modèles américains performants, des pick-ups gigantesques, le tout
dans une ambiance élégante : Vogels Offroad, petite enclave américaine dans
le canton de Berne, est bien plus qu’un simple importateur de voitures américaines.
Allons jeter un coup d’œil chez ce membre de l’UPSA. Jürg A. Stettler
Lorsqu’on quitte l’autoroute à Kirchberg
(BE) en direction de l’Emmental, on ne
peut manquer l’immense façade vitrée au toit
rouge caractéristique, qui rappelle les granges
surdimensionnées d’Amérique du Nord. Vogels
Offroad s’y est installée depuis octobre 2022.
Le responsable André Vogel confie : « Nous
avons commencé la construction du second
bâtiment en 2019, et nous avons réussi à attribuer
tous les contrats et à construire à des prix
raisonnables. » Il ajoute : « Certes, vers la fin
nous avons dû acheter du matériel plus cher,
mais il ne s’agissait plus des gros postes. Dans
l’ensemble, j’ai très bien surmonté l’époque du
COVID-19, tant sur le plan de la construction
que du business. »
L’entreprise d’André Vogel, qui a commencé à
vendre des motos dans l’exploitation agricole
de ses parents à Escholzmatt (LU) en 1992 après
avoir fait un apprentissage de mécanicien d’automobiles,
est aujourd’hui l’une des meilleures
adresses suisses pour les adeptes de muscle
cars, SUV et pick-ups en provenance des États-
Unis. Actuellement, les émissions de CO 2 et
les taxes qui s’y rattachent constituent le plus
56
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

1 L’entreprise d’André Vogel, membre de l’UPSA, est
l’adresse de référence pour les passionnés suisses
de muscle cars, de SUV et de pick-ups puissants
venus des États-Unis. Photos : médias de l’UPSA
2 Les voitures américaines rencontrent ici l’ambiance
et le décor américains.
3 Depuis octobre 2022, le bâtiment Red Monkey à
Lyssach (BE) accueille Vogels Offroads.
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grand défi. Les véhicules d’André Vogel ne sont
pas très pauvres en CO 2 , mais ils suscitent des
émotions. « Pour compenser, nous avons une
vente spéciale de voitures électriques au premier
étage de notre établissement. Mais évidemment,
les adaptations constantes de la législation
sont aussi un défi pour les véhicules
importés », déclare le responsable de l’entreprise
membre de l’UPSA. « Tous les justificatifs
AUTOINSIDE | Septembre 2023
relatifs à la protection des occupants, au bruit
et aux gaz d’échappement, ainsi que les autres
contrôles nécessaires à la mise en circulation
d’une voiture coûtent du temps et de l’argent.
Nous travaillons avec un partenaire pour passer
ces épreuves et obtenir les papiers. »
Suite en page 58
* Art. 07553 | 07539
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Le cours du dollar détermine la
marge
Une planification à long terme n’est toutefois
guère possible car de nouvelles lois sont régulièrement
promulguées. Il y a environ cinq
ans, M. Vogel a appris du jour au lendemain
que les voitures américaines ne répondaient
plus aux normes de sécurité européennes.
« À l’époque, nous n’avons pu montrer aucune
voiture pendant deux ou trois mois », se souvient
M. Vogel. Ce genre de situations exige
beaucoup de flexibilité en termes de planification
économique. « En Suisse, nous prenons
souvent un chemin à part », ajoute-t-il.
« Par exemple, la Suisse et la Suède sont les
seuls pays à exiger que les gaz d’échappement
soient mesurés à −7 degrés. Ceci ne fait que
générer des coûts supplémentaires mais n’a
aucune incidence sur les émissions de CO 2 . »
Et quel est le degré de dépendance vis-à-vis du
cours du dollar ? « Très fort. Au final, la voiture
a certes un certain niveau de prix, mais
ce qui est déterminant pour ma marge, c’est le
prix, bon ou mauvais, auquel je l’ai payée. Je
peux commander des véhicules à un moment
où le cours est bon, mais je dois les payer lorsqu’ils
arrivent à Bremerhaven ou à Anvers. Et
entre temps, le cours du dollar peut changer. »
André Vogel l’avoue sans détour : « Je vis du
commerce et pour lui. Le chef d’atelier et ses
douze employés s’occupent du garage. J’ai également
abandonné la vente et la gestion du
personnel, ce qui me laisse du temps pour le
commerce. Évidemment,
le réseau que j’ai constitué
au fil des ans m’ aide
beaucoup. »
Augmentation de la
charge remorquable :
une activité
complémentaire
Le commerce des pièces
détachées est un autre
domaine d’activité de cet habile
entrepreneur, qui explore
sans cesse de nouveaux domaines
d’activité. « Nous disposons
d’un important stock
de pièces détachées et beaucoup
de garagistes viennent
chez nous pour acheter des
pièces de modèles américains
», explique M. Vogel.
Qu’en est-il des pièces de
tuning ? « Le tuning est mort », répond sans
ambages l’expert américain. « Il ne reste plus
que les jantes et les châssis, tout le reste est
fini. Installer des radios et du multimédia est
également peine perdue car les pièces déjà
montées sont généralement meilleures que
n’importe quelle pièce de seconde monte. »
De nombreux concessionnaires automobiles
ont actuellement du mal à respecter les délais
de livraison. Qu’en est-il pour les voitures
américaines ? « Cela se passe très bien,
nous avons repris un contact direct avec une
usine de Dodge, cela aide. Mais nous achetons
partout, des États-Unis au Mexique en
passant par le Canada, cela aide en termes de
disponibilité », explique M. Vogel en passant
devant des Chevrolet Corvettes, des Dodge
Challenger Hellcats et des Ford Mustang
Shelby GT soigneusement alignées. « Actuellement,
nous recevons à nouveau beaucoup
de véhicules directement de l’usine », ajoute le
Suite en page 60
Dans le garage du spécialiste américain
Vogels Offroads, l’augmentation de la charge
remorquable, particulièrement appréciée
des commerçants, génère aussi du chiffre
d’affaires. Photos : médias de l’UPSA
58
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

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Partner» de Swiss Ice Hockey.
Dès la saison 2023/24, nous intégrerons la plus grande équipe
de hockey sur glace suisse: les arbitres. Cela coule de source, car
performance et sécurité sont depuis toujours notre priorité.
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Pour se détendre, le propriétaire et membre de l’UPSA André Vogel
aime s’offrir un cigare, c’est pourquoi une cave à cigares accessible
ne doit pas manquer. Photos : médias de l’UPSA
responsable âgé de 51 ans. Les souhaits spécifiques
des clients sont ainsi plus faciles à
exaucer, ce qui reste toutefois très rare. « De
toutes façons, nous achetons des véhicules
complets. Le quotidien, ce sont les souhaits
spécifiques en matière de châssis ou de jantes.
De plus, nous prenons par exemple la Dodge
Ram et augmentons la charge remorquable à
10,5 tonnes. C’est l’une de nos spécialités, et
cela nous rend encore plus exceptionnels »,
déclare M. Vogel avec un sourire malicieux.
Il a ainsi pu acquérir de très nombreux commerçants
comme clients.
Ici, il n’y a pas grand-chose de
« normal », mais tout est cohérent
Effectivement : chez ce membre de l’UPSA, il
n’y a peut-être pas grand chose de « normal » et
tout est plus grand, mais le tout est extrêmement
cohérent, sur une surface de 20 000 m².
En entrant dans le parking souterrain, on se
gare devant de grandes photos de paysages qui
rappellent les Appalaches ou les contreforts
des Rocheuses, mais montrent en fait la magnifique
Emmental. Cela éveille malgré tout la
nostalgie et l’envie de contrées lointaines. Ce
ne sont pas des poutres en acier, mais d’imposants
troncs en bois foncé qui créent une
ambiance américaine même dans le parking.
Devant l’entrée du bâtiment Red Monkey
trône un taureau géant ; dans le showroom, les
fans de muscle cars et de puissants pick-ups se
croient au pays des merveilles.
C’est une orgie de chevaux-vapeur pour tous
les amateurs de moteurs à combustion, le tout
dans l’ambiance qui convient, faite de statues
de grizzlis grandeur nature qui se disputent
un saumon avec l’aigle à tête blanche, animal
emblématique des États-Unis, de fauteuils en
cuir cloutés et d’un vaste comptoir de conseil.
Il y a un coin pour les Oldies américains,
ainsi qu’une pièce aménagée en cave à cigares
du Nicaragua. « Il n’y a rien de mieux pour
se détendre que de savourer un cigare le soir
avec des collègues », explique André Vogel en
contemplant son élégante enclave américaine
à Lyssach. Et ce père de quatre enfants d’ajouter
: « Pour moi, le yodel est un autre moyen
d’équilibre. Il est aussi synonyme de convivialité.
Cela m’aide à déconnecter au quotidien. »
Rien d’étonnant donc à ce que l’entrepreneur
fasse partie du club de yodel de Lyssach depuis
1998, et organise même régulièrement
des randonnées autour du yodel.
Adhérer à l’UPSA pour assurer la
relève
« Tout en haut, nous allons aménager le Red
Monkey Fun Park pour grands et petits, et
peut-être un bar. Cela génèrera du trafic dans
le showroom et devrait nous aider à vendre
des véhicules », explique M. Vogel en illustrant
un autre détail de son concept d’univers
découverte englobant toute la gamme, des
muscle cars aux voitures électriques en passant
par les pick-ups et les SUV. « Personnellement,
je ne peux pas jouer sur deux tableaux,
c’est pourquoi je suis très heureux d’avoir
chez moi une entreprise professionnelle de
voitures électriques », ajoute-t-il en riant :
« L’électrique, ce n’est pas mon univers ! » Ce
type de motorisation est intéressant, « mais
je trouve regrettable la manière dont on le
soutient et l’encourage sur le plan politique.
La plupart des utilisateurs de voitures électriques
ne savent pas d’où vient l’électricité
et veulent juste être écologiques », explique
M. Vogel. Pourquoi fait-il partie de l’UPSA en
tant qu’importateur direct ? « À l’UPSA, j’apprécie
le service à la clientèle, auquel on peut
toujours s’adresser lorsqu’on a des questions.
Et en ce qui concerne la formation des apprentis,
l’adhésion à l’UPSA est aussi très intéressante
», explique M. Vogel, qui emploie quatre
apprentis et un total de 28 collaborateurs. Et
le Bernois d’ajouter : « Dans une entreprise de
notre taille, la formation des apprentis est un
must. Nous ne pouvons pas nous plaindre de
la pénurie de main-d’œuvre qualifiée si nous
ne contribuons pas nous-mêmes à fournir du
personnel qualifié pour ce secteur. »
Avoir un apprenti n’est pas rentable économiquement
pour l’entreprise, mais c’est un investissement
qui en vaut la peine. « Le problème
de notre branche, c’est que nos mécatroniciens
de qualité et flexibles sont tellement appréciés
dans le monde du travail qu’ils peuvent
rapidement s’affirmer dans d’autres métiers de
la mécanique », continue M. Vogel. Lui-même
n’a jamais eu de peine à trouver des apprentis
grâce à l’équipement haut de gamme de son
garage et à ses véhicules qui suscitent l’émotion.
Comme pour les nouvelles idées de business,
il a une solution en réserve et conclut
en disant : « Sur ce site, nous avons atteint nos
limites et n’avons plus de possibilités d’extension.
Mais mes idées d’agrandissement ne
sont pas forcément liées aux voitures. » •
60
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

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FOCUS : TECHNIQUE FOKUS
Possibilités de test et de réparation
Compétence de base batterie HT
La batterie haute tension sert de réservoir d’énergie dans un VEB ou un véhicule hybride ou hybride rechargeable
pour maximiser l’autonomie et/ou la récupération. La durée de vie constitue la caractéristique centrale
d’un système de propulsion, afin d’éviter tout remplacement même sur des véhicules d’occasion. De temps en
temps, il faut toutefois remplacer entièrement les batteries haute tension ou module par module, dans le cas de
concepts de service avancés. Andreas Senger
La batterie haute tension alimente la propulsion et les systèmes électriques. Le chargeur embarqué réduit les temps de charge et le système de gestion de la batterie
garantit une durée de vie maximale des modules/cellules coûteux et affectant l’autonomie. Photo : BMW
Chargeur embarqué
Unité de propulsion électrique
Électronique de puissance /
inverseur
Transmission
Moteur électrique
Batterie haute tension
La catégorie des véhicules rechargeables
est en plein essor. De plus en plus d’acheteurs
de voitures neuves optent pour une propulsion
électrique ou à assistance électrique. Le
nombre de batteries haute tension utilisées sur
la route augmente. La nouvelle technologie ne
pose aucun problème aux acheteurs de voitures
neuves tant que la garantie constructeur
est valable. Si des problèmes surviennent,
des composants entiers sont souvent remplacés,
comme le montre la photo principale. La
courbe d’apprentissage des constructeurs automobiles
dans le développement de systèmes de
propulsion électrifiés est très raide. Alors que
les logiciels et le matériel devaient souvent subir
des améliorations au début, les défaillances
se font de plus en plus rares chez les clients.
Les premiers contrats de leasing arrivent cependant
à échéance, des véhicules à propulsion
alternative font leur entrée sur le marché
de l’occasion et il est plus difficile de recycler
Les batteries sont fabriquées par des fournisseurs situés principalement en Extrême-Orient et non par les
constructeurs automobiles eux-mêmes. Les constructeurs s’occupent de plus en plus de l’assemblage des
modules ou du conditionnement en batterie HT. Photo : BMW
Cellule
Module
Batterie HT avec BMS
des véhicules usagés en les exportant dans
des pays moins riches. Les véhicules hybrides,
hybrides rechargeables ou électriques
à batterie n’intéressent pas les exportateurs,
car le savoir-faire en matière de réparation ou
de pièces de rechange n’est pas disponible en
cas de problèmes techniques, sans parler du
maintien de la mobilité sur d’autres continents,
faute d’infrastructure de recharge. Les
véhicules hybrides de Toyota, dont la longévité
s’est aussi étendue à la revente en
dehors de l’Europe, font exception. Tous les
autres véhicules doivent être réparés, ce qui aurait
un impact positif sur le bilan carbone du
cycle de vie à long terme, ou éliminés et leurs
composants recyclés. La durée de vie et donc
62
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : TECHNIQUE
l’approche « cradle to grave » doivent devenir
prioritaires. Du point de vue écologique et
économique, il est impensable de mettre hors
service des VEB nettement plus chers au bout
de 10 à 15 ans parce que l’autonomie n’est plus
suffisante ou que les défaillances des composants
coûtent plus cher que la valeur actuelle.
L’importance de la formation
Les réparations doivent être privilégiées. Pour
tester, remettre en état et réparer un composant
du groupe motopropulseur électrifié
de manière rentable et durable, les techniciens
doivent être formés et disposer de
pièces de rechange provenant des constructeurs
et des fournisseurs. Dès le développement,
il faut garder à l’esprit que les platines
des appareils de commande ou les composants
d’usure (tels que les contacteurs) sont
facilement accessibles et qu’il est inutile de
démonter la moitié du véhicule pour remplacer
des pièces isolées.
Il faut beaucoup de connaissances, d’équipements de protection et d’humilité pour travailler sur des batteries
HT. Jusqu’à présent, les batteries HT défectueuses étaient généralement remplacées entièrement. Le
garagiste doit néanmoins être en mesure de réparer les composants onéreux et donc disposer de pièces de
rechange, d’appareils de contrôle et d’outils spéciaux. Après le mesurage de la batterie et les contrôles en
différentes étapes avec le testeur, il démonte et remplace les modules défectueux.
La stratégie de formation de l’UPSA en tient
compte et a intégré divers objectifs de performance
et contenus de formation aux formations
professionnelles initiales et à la formation
technique continue de diagnosticien
d’automobiles. La planification continue, la
révision sérieuse et la réaction aux nouvelles
exigences des ateliers stimulent le changement.
Les modules de batterie sont souvent montés dans la caisse de la batterie à l’aide d’une pâte thermique afin
d’optimiser les transferts thermiques lorsque la voiture fonctionne. Un module défectueux doit donc être
extrait mécaniquement à l’aide d’un cadre.
Le spectre s’élargit cependant à mesure que
l’ouverture technologique se poursuit. La palette
s’étend du moteur à combustion ultramoderne
doté de systèmes complexes de post-traitement
des gaz d’échappement à la propulsion
électrique et ses approches technologiques et
défis totalement différents, en passant par la
gestion du moteur high-tech et la gestion thermique
sophistiquée. La question de la spécialisation
ou du fractionnement de la formation
initiale et continue se posera à l’avenir.
Avant d’installer un nouveau module de batterie, il faut éliminer les résidus de pâte thermique et appliquer de
la pâte fraîche. Pour le dosage, il ne faut utiliser que la quantité nécessaire de ce produit coûteux et s’assurer
que le fond de la batterie en est intégralement recouvert. Photos : Porsche
D’ici là, les constructeurs automobiles devront
faire face à ce grand écart d’exigences
en formant les concessionnaires et en misant
sur la facilité de réparation des véhicules. De
premières approches apparaissent déjà. Des
VEB BMW de 5 e génération sillonnent déjà
les routes. La modularisation des composants,
la forte densité de fabrication interne et l’approche
permettant de réparer les moteurs
électriques à l’avenir, les onduleurs et les batteries
HT sont des évolutions intéressantes.
D’autres constructeurs tels que Porsche
constatent qu’il faut pouvoir réparer le composant
le plus cher d’un véhicule électrique
à batterie. Dans les concessions, de plus en
plus de professionnels de l’atelier sont formés
à l’analyse et à la réparation de composants
HT et en particulier des batteries.
Jusqu’à présent, les batteries HT étaient entièrement
remplacées en cas de problèmes.
Les constructeurs et les fournisseurs ont
dû s’y faire afin d’analyser les défaillances
à l’usine et d’optimiser le matériel et les logiciels
en série, ce qui permet aux fournisseurs
de cellules et aux constructeurs automobiles
d’interagir de mieux en mieux.
C’est pourquoi certains constructeurs souhaitent
conserver en interne leurs compétences
de développement et de fabrication
pour concevoir eux-mêmes les composants
et pour les assembler sur leurs propres
chaînes de montage. La période au cours
de laquelle des composants provenant de
Suite en page 64
AUTOINSIDE | Septembre 2023 63

FOCUS : TECHNIQUE FOKUS
Refroidissement direct des cellules de batterie
pour une gestion thermique optimale
Structure légère et stable
de la caisse en aluminium
en cas de collision
Pompe de liquide
de refroidissement
Cellules de batterie rondes
Conduite de liquide de
refroidissement
Échangeur de chaleur, raccordement
indirect à la gestion thermique du VEB
La densité de stockage et donc le nombre de kWh d’énergie électrique stockable par rapport à la masse de la batterie augmenteront à l’avenir grâce à de nouveaux appariements
de matériaux ou à des solutions d’électrolytes. Pour améliorer la capacité de charge rapide et les performances, le liquide de refroidissement du véhicule refroidira directement
les cellules (circulaires) de la batterie. Photo : Mercedes AMG
fournisseurs étaient installés sur un VEB
reposant sur une plateforme prévue pour
accueillir un moteur à combustion est révolue.
La conception de nouveaux véhicules
s’étend de l’agencement spécifique à la propulsion
aux différentes versions du système
modulaire. La standardisation des composants
HT permet également de renforcer la
logistique des pièces de rechange à l’aprèsvente
pour que les réparations soient rentables
et faciles à organiser pour le client.
Outils de test et de diagnostic
perfectionnés
Concernant la batterie HT, les constructeurs
doivent perfectionner les outils de test et de
diagnostic pour pouvoir relever les informations
importantes relatives à la gestion de
la batterie et mesurer la profondeur des cellules
et des modules. Cette méthode permet
de localiser les cellules défectueuses ou non
équilibrables et de remplacer efficacement
les modules. De très nombreuses cellules individuelles
doivent être branchées en série
pour que la tension soit élevée. Si les cellules
perdent leur capacité de stockage parce que la
chimie cellulaire évolue, toute la batterie HT
en souffre. Une chute de capacité entraîne une
baisse d’autonomie. En plus du vieillissement
naturel (calendaire), les cellules perdent aussi
leur capacité de mémoire avec le nombre de
cycles.
Des outils spéciaux sont également requis.
Le démontage de la batterie HT nécessite
un plateau élévateur pour démonter
en toute sécurité les lourdes caisses. Après
avoir retiré les connecteurs des modules et les
capteurs, la difficulté consiste à en extraire
un module défectueux. Comme les modules
sont généralement reliés à la caisse de la
batterie par une pâte thermique, seul un outil
approprié (cadre de levage) peut déployer
la force requise.
Avant d’insérer le nouveau module HT, il faut
appliquer uniformément la bonne quantité
de pâte thermique. Ce produit coûteux doit
garantir un contact superficiel favorisant les
transferts de chaleur lors de son application.
Il ne faut donc ni trop ni trop peu de pâte. Des
batteries à cellules rondes, que le liquide de
refroidissement du véhicule refroidit directement,
sont donc également installées sur les
véhicules performants, dont la recharge doit
être rapide.
Les différents types de cellules exigent également
des méthodes de réparation variables.
La batterie est ensuite réassemblée en sens
inverse. Contrôler le BMS, caractérisé par ses
nombreux câbles de capteurs, avant d’étanchéifier
la caisse est aussi logique qu’après l’étanchéification
de la caisse pour vérifier l’étanchéité
des conduites de fluide frigorigène et
de liquide de refroidissement. Les soupapes de
surpression et de dépression doivent être vérifiées
avant leur installation dans le véhicule.
Une fois le système de gestion thermique
rempli et purgé, une opération parfois fastidieuse,
le technicien effectue un contrôle final
du véhicule avant de le restituer au client
après la réparation. Une réparation de batterie
est coûteuse, car le démontage, le montage et
les travaux eux-mêmes sont chronophages.
C’est la raison pour laquelle certains constructeurs
confient ces réparations à des ateliers
spécialisés plutôt qu’à leurs concessionnaires.
La société Galliker a mis en place un centre
de réparation à Nebikon (LU), qu’elle exploite
depuis 2020. Elle y remet notamment en état
des batteries HT Renault. •
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Pneus d’hiver ESA+TECAR
Une conduite sûre par
tous les temps
Grâce aux pneus d’hiver ESA+TECAR SUPER GRIP PRO,
les automobilistes suisses roulent toujours en toute
sécurité.
Ce pneu exclusif pour garagistes a été développé de manière à s’adapter
parfaitement aux conditions routières de notre pays. Le profil éloigne
l’eau de la bande de roulement et réduit ainsi le risque d’aquaplaning.
En cas de neige ou de neige fondue, les différentes lamelles mordent
sur la surface de la route et assurent l’adhérence nécessaire - même
lors de trajets sinueux. L’ESA+TECAR SUPER GRIP Pro est disponible
depuis peu pour les voitures de tourisme, les SUV et les poids lourds.
Les cinq dimensions dans le domaine des poids lourds couvrent une
grande partie et offrent aux co-propriétaires ESA et aux clients les
avantages connus du pneu ESA+TECAR: un excellent rapport qualité-prix,
l’exclusivité et, à coup sûr, un bon pneu. Grâce à un total de
onze points de livraison dans toute la Suisse, l’ESA offre à ses clients
un service optimal, jusqu’à trois fois par jour les pneus et autres produits
sont livrés directement dans les garages.
•
L’ESA, un prestataire complet
L’ESA a fêté son 90 e anniversaire en 2020. La coopérative a été fondée en
1930 par des garagistes suisses et appartient à quelque 7000 copropriétaires.
L’objectif de la coopérative est de promouvoir la performance
économique des clients et des copropriétaires. Pour ce faire, l’ESA
propose un guichet unique dans tous les domaines de l’offre, des biens
de consommation aux biens d’investissement.
Plus d’infos:
esa.ch

POLITIQUE & DROIT
Prise de position du président de l’UPSA Thomas Hurter
« Les théoriciens
sont actuellement
surreprésentés »
Dans deux mois à peine, la Suisse élira un nouveau Parlement.
Thomas Hurter, président central de l’UPSA, décrit dans un entretien
de qui la politique a besoin de toute urgence, comment il évalue
l’avenir du moteur à combustion et ce qui l’énerve vraiment. Yves Schott
quelques années avant qu’une loi entre en vigueur.
La politique ferait mieux de fixer des
conditions-cadres plutôt que de dire ce qui est
bon et ce qui est mauvais.
M. Hurter, comment se porte la voiture en
Suisse de manière générale ?
Thomas Hurter : Dans notre pays, presque
tous les ménages possèdent un véhicule. Depuis
un certain temps, la voiture est dénigrée
dans les médias, souvent à tort, à mon avis.
Les rapporteurs de la radio, des journaux
et de la télévision vous dérangent ?
Oui, les informations sur les catastrophes dominent
dans les médias. On a souvent l’impression
que le monde va bientôt disparaître.
D’ailleurs, le transport motorisé individuel
(TMI) a été et est toujours considéré
comme le bouc émissaire du climat.
Il est clair que le trafic motorisé contribue
aux émissions polluantes. Mais cela est surtout
dû à la croissance constante de la population
et de l’économie. En même temps,
chacun souhaite avoir la liberté de se déplacer
individuellement, indépendamment du
moment et du lieu. Cela peut paraître un peu
banal, mais : la voiture est un besoin fondamental.
Cependant, la branche s’est parfois mise
elle-même dans le pétrin.
Vous évoquez le scandale du diesel. Je suis
d’accord avec vous : cela n’a bien sûr pas été
bénéfique pour son image. Mais dans l’ensemble,
la branche réagit toujours très rapidement
et de manière innovante aux faiblesses
actuelles. Prenez les moteurs : aujourd’hui,
presque toutes les marques proposent un véhicule
électrique, et cette évolution n’a pris
que quelques années. Il y a d’ailleurs quelque
chose qui m’énerve vraiment.
Quoi ?
Quand la politique pense qu’elle est plus intelligente
que la recherche. Il faut attendre
La progression des moteurs alternatifs et
la situation politique générale laissent
supposer que le moteur à combustion est
sur le point de disparaître.
Je suis contre. Et je ne dis pas ça parce que
j’aime les moteurs. Pour réduire les combustibles
fossiles, il faut considérer la situation à
l’échelle mondiale. L’UE interdira les moteurs
diesel et essence classiques d’ici 2035, mais
l’Inde et la Chine ne seront guère neutres sur
le plan climatique au cours des prochaines années
et décennies. Personnellement, je pense
que c’est une erreur de ne plus miser sur le
moteur à combustion.
Pourquoi ?
Parce que les mêmes véhicules, infrastructures
et dépôts d’essence pourraient continuer
à être utilisés à l’identique. Mais les véhicules
seraient approvisionnés différemment : avec
des carburants synthétiques. Les obstacles de
l’électromobilité sont actuellement visibles :
il faudra des années avant qu’une infrastruc-
66
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
Thomas Hurter est clair :
« La voiture est un besoin
fondamental ».
Photo : médias de l’UPSA
ture digne de ce nom soit mise en place. En
ce qui concerne les carburants synthétiques,
les principaux sujets de discussion sont les
prix et la faible quantité disponible. J’aimerais
encore dire quelques mots sur le « cycle
de vie d’une voiture ».
Bien sûr.
Les voitures neuves sont généralement utilisées
en Europe pendant sept ou huit ans
avant d’être exportées vers l’Est. De là, elles
poursuivent leur route vers l’Afrique, où elles
sont utilisées jusqu’au bout. Si seuls les moteurs
alternatifs sont autorisés sur les routes
dans l’UE, qu’adviendra-t-il de l’Afrique ? En
raison de ses conditions économiques, il faudra
attendre des décennies avant que ce marché
puisse fonctionner à l’électricité. C’est une
chaîne qui fonctionne bien qui est rompue.
Que pensez-vous des moteurs à hydrogène ?
J’adore les nouvelles technologies et j’y suis
tout à fait ouvert. Mais toutes les technologies
ne conviennent pas de la même manière
partout. Chaque moteur doit être utilisé là
où il convient le mieux. L’hydrogène possède
un énorme potentiel, d’une part en raison de
son efficacité, et d’autre part en raison de la
rapidité du « chargement ». Mais là aussi, l’infrastructure
fait défaut, même si elle viendra
certainement.
Selon vous, qu’est-ce qui a évolué
positivement et négativement dans le
domaine des transports ?
Pour ce qui est des routes, peu de choses
ont changé ces dernières années. En ce qui
concerne les programmes d’agglomération et
la locomotion douce, on a effectivement assisté
à une progression. Mais à part cela, rien
ou presque n’a été fait. Cela concerne notamment
les autoroutes, bien qu’elles aient clairement
connu la plus forte croissance. Les cinq
projets approuvés par le Parlement lors de la
session d’été (notamment l’extension de l’A1 à
six voies entre Schönbühl et Kirchberg, ndlr)
représentent le premier aménagement d’envergure
depuis plusieurs années, même si la
majeure partie du budget est dépensé pour
l’entretien. Les transports publics, quant à
eux, bénéficient depuis un certain temps déjà
d’un soutien politique ciblé.
Quels sont selon vous les principaux défis ?
La voiture existera toujours. Il sera certainement
passionnant d’observer l’évolution de la
technique et des automatisations. C’est pourquoi
l’automobile est probablement à l’aube de
la période la plus intéressante depuis son invention.
Qu’est-ce qui vous rend confiant dans
l’ensemble, et qu’est-ce qui vous rend
pessimiste ?
Les discours négatifs des médias m’énervent.
Bien sûr, il y a des problèmes dans le monde
entier, mais l’être humain a toujours su
s’adapter et trouver des solutions. Rien ne sert
de paniquer. En ce qui concerne l’infrastructure,
en revanche, de nouvelles solutions sont
nécessaires. Jusqu’à présent,
les embouteillages
étaient réservés aux
« La voiture est à l’aube
de la période la plus
intéressante depuis son
invention. »
Thomas Hurter,
président central de l’UPSA
pays avec une population
importante, mais
ils font désormais partie
de notre quotidien. C’est
pourquoi nous devrions
réfléchir à la manière
de mieux utiliser les infrastructures
publiques.
Certains trains circulent
toutes les 15 minutes,
quel que soit le nombre de personnes qui les
utilisent. Les différentes possibilités de mobilité
doivent être mieux coordonnées, l’exploitation
de la capacité est souvent insuffisante.
Une simple expansion ne suffit pas.
Que vous inspirent des mots-clés tels
que « modèle d’agence » ou « loi sur la
protection des données » ?
Je ne vois que des opportunités. Si vous êtes
flexible, que vous recherchez et testez des alternatives,
vous êtes quasiment sûr de survivre.
Si vous vous arrêtez, vous risquez de
couler.
Beaucoup estiment que le débat politique
public s’est durci. Êtes-vous du même
avis ?
En fait, je perçois des fronts beaucoup plus
fermes, la volonté de faire des compromis a
diminué. J’invite d’ailleurs aussi les responsables
politiques à prendre leurs responsabilités
: ceux qui campent à 100 % sur leurs positions
ne trouveront guère de solutions.
Que recommandez-vous pour les élections
de cet automne ?
Logiquement, je souhaite une représentation
bourgeoise plus forte au Conseil national et
au Conseil des États. Mais surtout, davantage
de personnes issues de la branche et d’entrepreneurs.
Actuellement, les théoriciens sont
quelque peu surreprésentés. Ce sont les Vert’libéraux
qui me déçoivent le plus : ils pensent et
agissent pratiquement comme le PS et ne sont
ni libéraux ni verts. De nombreux membres
du PVL s’achètent une bonne conscience par
le biais de leur parti. Ils ont gagné beaucoup
d’argent pendant des années, et maintenant,
ils font culpabiliser les autres.
À quelle fréquence prenez-vous le volant ?
J’entretiens un lien émotionnel avec la voiture,
j’aime les véhicules anciens et modernes. Pour
des raisons professionnelles, j’aime me déplacer
avec les dernières technologies.
Pour mon activité
politique à Berne, le train
est le moyen de transport
le plus confortable,
ainsi que pour me rendre
d’une ville à l’autre. Dans
ma vie privée, j’alterne
entre les transports publics
et le TMI. J’apprécie
mon espace personnel
dans la voiture, par
exemple après un vol de
14 heures. Réfléchir, écouter de la musique et
décompresser avant de retrouver le quotidien
à la maison. •
AUTOINSIDE | Septembre 2023 67

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9 conseils pour faire face à la
pénurie de personnel qualifié
Le terme « pénurie de main-d’œuvre qualifiée » est actuellement sur toutes les lèvres et concerne les domaines les
plus divers. Les neuf conseils suivants vous aideront à mieux gérer cette problématique et à trouver des solutions.
1. Offres d’emploi : la première
impression compte
Formulez des titres attrayants, utilisez
des mots-clés qui parlent à votre public
cible et fournissez des informations complètes
sur les valeurs de l’entreprise, ses
accomplissements et ses possibilités de
développement.
2. Présence sur différents canaux
Publiez vos offres d’emploi sur les sites
d’emploi, les réseaux sociaux et les réseaux
des écoles et des universités.
3. Encouragez les nouveaux talents
Misez sur des candidat.e.s motivé.e.s
ayant envie de se former et d’acquérir des
compétences.
4. Processus de recrutement : optez
pour la transparence
Réduisez les délais de réponse, donnez
des informations claires sur le processus
de sélection et informez les candidat.e.s
de manière transparente sur la suite du
processus.
5. L’image de l’employeur est très
importante
Démarquez-vous de la concurrence, communiquez
vos valeurs et vos perspectives de
manière transparente sur tous les canaux.
6. Fidélisez votre personnel
Récompensez les employé.e.s de longue
date par des programmes de bonus et offrez
des possibilités de formation continue.
7. Des avantages attrayants pour
le personnel
Des réductions sur les activités sportives,
les repas ou les transports publics permettent
d’attirer des talents intéressants.
8. Facilitez les formations internes et
les reconversions
Proposez des formations pour que de
nouvelles tâches puissent être assumées.
9. Communiquez les opportunités de
développement
Indiquez aux candidat.e.s les formations
et les opportunités de carrière au sein de
l’entreprise.
À propos de JobCloud
JobCloud est l’entreprise numérique leader
sur le marché suisse de l’emploi et propose
une multitude de solutions de recrutement
innovantes. Son portefeuille comprend des
portails d’emploi renommés tels que jobs.ch,
jobup.ch et JobScout24.ch, ainsi que les divisions
JobCloud HR Tech et JobCloud HR Services.
•
Sur le blog de JobCloud, vous trouverez
des conseils et astuces passionnants sur
la création d’annonces d’emploi, le recrutement
et la conduite d’entretiens.
68
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
L’ordonnance sur l’automobile garantit
l’égalité de traitement dans la branche
automobile suisse et protège ainsi aussi
la clientèle (image symbolique).
Photo : Shutterstock.
Concurrence loyale dans la branche automobile
Transposition de la Comm Auto
dans une ordonnance
L’ordonnance concernant l’appréciation des accords verticaux dans le secteur automobile entrera en vigueur
le 1 er janvier 2024. Le Conseil fédéral transposera la CommAuto encore en vigueur jusqu’à fin 2023 dans une
ordonnance, comme le demandait la « motion Pfister » approuvée par le Parlement et soutenue par l’UPSA.
Yves Schott et Tahir Pardhan
La CommAuto de la Commission de la
concurrence (COMCO) existe depuis 2002.
Elle permet notamment aux garagistes, aux
fournisseurs et aux autres acteurs du marché
de proposer plusieurs marques automobiles,
de choisir eux-mêmes les pièces de rechange
et de fournir des prestations techniques indépendamment
de la vente de voitures neuves. Il
s’agit d’un instrument de protection important
pour la clientèle des garages suisses, qui garantit
la concurrence tarifaire nécessaire. Faute de
ressources, la Commission de la concurrence
n’a toutefois pas réussi jusqu’à présent à faire
appliquer la CommAuto et a renvoyé toutes les
plaintes au tribunal civil compétent. Et comme
les tribunaux civils ne sont pas liés par la CommAuto,
elle n’a pas été mise en œuvre.
Par la suite, les garagistes, les importateurs
automobiles indépendants et les sous-traitants
qui voulaient imposer les règles de la
CommAuto aux entreprises internationales
ont échoué devant les tribunaux. La protection
juridique a clairement été contournée.
Une meilleure protection juridique
Fin juin, le Conseil fédéral a annoncé que la
CommAuto deviendrait une ordonnance au
1 er janvier 2024, comme le demandait la motion
du conseiller national Gerhard Pfister
(Centre), adoptée à une large majorité par le
Parlement et transmise au gouvernement fédéral
en mars 2022. La motion oblige le Conseil
fédéral à garantir, par voie d’ordonnance,
l’exécution jusqu’à présent insuffisante. Avec
la nouvelle ordonnance automobile, les tribunaux
et les autorités sont tenus d’appliquer
les règles et de garantir ainsi une meilleure
protection juridique.
L’UPSA se félicite de l’adoption de l’ordonnance
concernant l’appréciation des accords
verticaux dans le secteur automobile et de
la mise en œuvre de la volonté du Parlement
suisse. Elle a soutenu la motion Pfister en collaboration
avec les associations partenaires :
Association suisse du commerce automobile
indépendant (VFAS), carrosserie suisse, Swiss
Automotive Aftermarket (SAA), Association
de l’industrie suisse des lubrifiants (VSS), Association
de la branche du commerce spécialisé
des véhicules deux-roues 2roues Suisse,
Automobile Club de Suisse (ACS) ainsi que les
syndicats Syna et Unia.
•
70
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

En 3 étapes vers un roues
parfaitement nettoyé - sans
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2. Rincer abondamment
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POLITIQUE & DROIT
Entretien avec Peter Grünenfelder, président d’auto-suisse
La prospérité ne s’obtient pas
avec des vélos-cargos
Lors de l’AG de l’association des importateurs suisses d’automobiles en mai dernier, Peter Grünenfelder a été élu
pour succéder à Albert Rösti, qui a dû renoncer à son mandat suite à son élection au Conseil fédéral. Les médias
de l’UPSA ont rencontré ce docteur en économie d’entreprise et ont abordé les défis qu’il doit relever en tant que
président d’auto-suisse. Jürg A. Stettler
Qu’est-ce qui doit changer ?
Le fétichisme généralisé du statu quo, qui
consiste à empêcher toute nouveauté, entrave
le développement de notre pays. C’est pourquoi
toutes les associations routières, automobiles et
de mobilité doivent tirer à la même corde et remettre
au premier plan dans l’opinion publique
l’importance de la mobilité en tant que facteur
économique. J’ai en outre une grande admiration
pour le travail des garagistes en matière
de formation. La branche des garages est pionnière
dans la formation d’apprentis. De grandes
valeurs professionnelles y sont créées. Le public
doit également en prendre conscience, tout
comme du rôle de précurseur technologique de
la branche automobile.
Peter Grünenfelder, président d’auto-suisse.
Photo : médias de l’UPSA
Les contrats d’agence font-ils actuellement
l’objet de discussions importantes au sein
de votre association ?
Les discussions ne sont certainement pas aussi
animées au sein de notre association que parmi
les garagistes. Quel que soit le modèle d’agence,
s’il y en a un, l’important est que la concurrence
reste saine et que l’orientation client fonctionne
parfaitement. C’est aussi dans l’intérêt de tous
les constructeurs automobiles.
Monsieur Grünenfelder, êtes-vous
satisfait de votre garagiste ?
Peter Grünenfelder, président d’autosuisse
: Tout à fait ! Il s’agit d’une entreprise
familiale à Oberburg (BE). La dernière fois, j’ai
été accueilli avec un grand sourire et par un
« C’est toi le successeur d’Albert ! » en dialecte
bernois. Au final, le changement de pneus, visite
et entretien-conseil compris, a duré près
de deux heures, un temps qui me permet de
mieux comprendre où le bât blesse.
Les importateurs et les garagistes ne
tirent pas toujours à la même corde …
J’en suis tout à fait conscient. Mais nous ne
devons jamais perdre de vue notre objectif
commun : « préserver et développer la mobilité
individuelle ». Je voulais également assumer la
présidence d’auto-suisse afin de démontrer clairement
à quel point la mobilité est un facteur
économique important pour la Suisse. Nous devons
tous tirer à la même corde, absolument !
Nous connaissons suffisamment d’opposition
de la part des villes et du centre gauche.
Dans quelle mesure le nouveau pôle
automobile fonctionne-t-il déjà avec
Thierry Burkart, collègue du PLR et
président de l’ASTAG, et Thomas Hurter,
président de l’UPSA ?
Nous travaillons parfaitement ensemble. Je
connais bien Thierry Burkart du temps de
mon activité de chancelier d’État argovien,
alors qu’il était à la fois président du parti cantonal
et membre du Parlement. Et je connais
aussi Thomas Hurter depuis longtemps. Sur
le plan humain, nous nous entendons bien,
ce qui est toujours un avantage. Notre objectif
est de remettre ensemble la puissance écono-
72
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
mique de la branche sur le devant de la scène.
Une mobilité fonctionnelle est une condition
économique fondamentale pour la Suisse,
tout simplement.
De directeur d’un think tank à chef d’une
association de lobbying, quels sont les
principaux défis liés à ce changement ?
Je suis fermement convaincu qu’un think tank
a besoin d’une rotation régulière du personnel
pour que de nouvelles idées voient le jour.
C’est pourquoi j’annonçais déjà lors de mon
entrée en fonction il y a huit ans que je voulais
ensuite passer à l’économie réelle et réaliser
mon rêve d’enfant de reprendre la présidence
d’une association. Cela a été beaucoup plus
rapide que je ne le pensais chez auto-suisse.
Jusqu’à présent, j’ai effectué un travail stratégique
sur les conditions-cadres de l’économie
de marché. Je vois aujourd’hui concrètement,
dans une association forte, où se situent les
problèmes lorsque ces conditions-cadres ne
sont pas adaptées et que l’activité commerciale
est rendue difficile sur le plan politique.
Il faut vendre des voitures pour pouvoir payer
le salaire de son personnel à la fin du mois. Et
dans l’économie réelle, l’argent n’est pas dépensé
aussi facilement qu’au niveau de l’État.
Je me réjouis donc énormément de reprendre
les rênes d’auto-suisse.
Vous jouissez d’une réputation de
modernisateur avant-gardiste. Que voulez-vous
changer chez auto-suisse ?
auto-suisse occupe aujourd’hui déjà une position
très forte dans la Berne fédérale et dans le
paysage associatif. C’est pourquoi il serait prétentieux
de ma part de vouloir tout changer.
Je souhaite accorder une plus grande priorité
à certains points, en intégrant bien entendu le
comité, les membres et les responsables opérationnels.
À quoi pensez-vous ?
Il s’agit d’une part, je le répète, de sensibiliser
le public à la valeur économique de la
mobilité. Les gens, pas seulement le centre
gauche, mais toute une partie de la population,
pensent qu’il suffit de bloquer le trafic
et qu’il n’est plus nécessaire d’investir dans
les routes. Cependant, en bloquant le trafic,
nous bloquons également le moteur de l’économie
globale et impactons directement notre
prospérité. Avec l’électrification des flottes de
véhicules, notre branche réalise d’énormes performances
et joue un rôle de pionnière dans la
lutte contre le changement climatique. Pour y
arriver, les conditions-cadres doivent toutefois
être adaptées, par exemple avec un réseau national
de stations de recharge. Mais si des oppositions
empêchent la réalisation de projets
de construction au niveau de l’infrastructure
énergétique, mettant ainsi en péril la sécurité
d’approvisionnement ou l’ouverture technologique,
auto-suisse fera clairement entendre
sa voix.
« Il s’agit de sensibiliser
le public à la valeur
économique de la mobilité. »
Peter Grünenfelder,
président d’auto-suisse
Quoi d’autre ?
Si nous maintenons une dépendance unilatérale
vis-à-vis de l’étranger en matière d’approvisionnement
énergétique ou si nous mettons en
place des structures théoriques comme la Stratégie
énergétique 2050, qui ne fonctionnent
tout simplement pas et ne garantissent pas la
sécurité de l’approvisionnement, nous devrons
répondre d’une branche qui a déjà investi des
milliards pour la transformation dans des technologies
respectueuses de l’environnement. Je
m’opposerai aussi résolument à la véritable
hostilité dont font preuve certains gouvernements
municipaux à l’égard de toute forme de
mobilité individuelle. Il s’agit d’une politique
menée du confort d’un nid douillet qui ne tient
compte d’aucun contexte économique. C’est ce
fétichisme du statu quo qui veut restreindre
l’activité économique et freiner le commerce
en ville (où j’habite moi-même) ainsi que les
possibilités de consommation et les transports
logistiques.
On dirait qu’auto-suisse va accroître la
pression sur la politique …
L’électrification de la mobilité est importante,
mais avec des utopies politiques telles que la
Stratégie énergétique 2050, elle ne garantit
pas la sécurité de l’approvisionnement, ce qui
doit revenir sur le tapis au niveau politique !
J’ai compris la sortie du nucléaire après l’accident
de Fukushima, mais nous aurons de vrais
problèmes si nous continuons sur la voie des
interdictions technologiques et à miser sur la
dépendance vis-à-vis de l’étranger. Notre politique
est souvent trop axée sur le court terme,
avec des objectifs symboliques et réglementaires
qui doivent être mis en œuvre par l’économie,
bien qu’ils n’aient aucun sens de son
point de vue. Les villes, même si elles sont gouvernées
par la gauche, sont les moteurs économiques
de notre pays, non pas grâce à leur
politique urbaine, mais aux entreprises qui y
sont actives. Si les villes veulent restreindre
l’activité économique par le biais de la mobilité
individuelle, la Suisse, pays des pendulaires,
doit s’y opposer ! Tout le monde ne peut pas
se rendre au bureau en train ou en tram, sans
parler de la logistique et des livraisons. La mobilité
individuelle est le lubrifiant de l’économie
suisse. La prospérité et la valeur ajoutée ne
s’obtiennent pas avec des vélos-cargos.
Comme l’UPSA, auto-suisse a signé la
« feuille de route mobilité électrique
2025 ». Êtes-vous sur la bonne voie ? Et
que pensez-vous de l’intention du Conseil
fédéral de mettre fin à l’exonération de
l’impôt à l’importation pour les voitures
électriques ?
Nous sommes sur la bonne voie en matière
d’électrification, malgré des conditions-cadres
devenues difficiles. Or, c’est là la contradiction
de notre politique d’aujourd’hui : on exige de la
branche automobile une mobilité plus respectueuse
de l’environnement tout en mettant en
place des incitations négatives en prélevant des
impôts. En tant que personne critique vis-à-vis
de l’État, je trouve l’introduction de toute nouvelle
taxe délicate, d’autant plus si elle compromet
l’objectif écologique de réduction des
émissions carbone. Je suis donc résolument
opposé à la suppression de cette exonération
de la taxe à l’importation. Notre taux d’imposition
est entre-temps devenu aussi élevé qu’en
Allemagne et en Autriche.
Andreas Burgener, votre directeur,
prendra sa retraite en janvier 2024 après
plus de 20 ans de service. Où en êtes-vous
dans la recherche d’une personne pour lui
succéder ?
Elle est actuellement ma priorité absolue.
Nous recevons des candidatures de premier
ordre, ce qui est très réjouissant et parle en faveur
de la réputation de l’association. La nouvelle
directrice ou le nouveau directeur suivra
les traces de son prédécesseur, il faut en être
conscient. Andreas Burgener jouit en effet
d’une excellente renommée dans la branche
ainsi que sous la Coupole fédérale. •
Lisez aussi ce que Peter Grünenfelder pense de
l’UE, de l’approvisionnement énergétique et de
l’élimination des batteries sur :
agvs-upsa.ch/fr/news-fr/ne-peut-pasmaintenir-la-prosperite-avec-des-velos-cargos
AUTOINSIDE | Septembre 2023 73

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Nouvelle loi sur la protection des données
Dernière chance de
boucler sa ceinture
La nouvelle loi sur la protection des données entrera en vigueur le
1 er septembre 2023. En principe, tout non-respect sera punissable à partir
de cette date. Il est donc important de prendre des mesures à temps afin
d’être prêt le cas échéant, car les infractions peuvent coûter très cher.
Sascha Rhyner
Ne pas attacher sa ceinture peut entraîner
une amende si on se fait prendre. Et en
cas d’accident, les prestations d’assurance sont
perdues, sans compter le risque d’être gravement
blessé. C’est un peu pareil avec la loi sur
la protection des données : on peut l’ignorer.
Mais en cas d’incident avec des données ou
de plainte d’un client, cela coûte cher. Très
cher. Les amendes peuvent se monter à CHF
250 000. Celles-ci ne sont pas adressées à
l’entreprise, mais à la personne responsable
de la protection des données. De plus, cela
entraîne une inscription au casier judiciaire.
Il reste encore un peu de temps pour prendre
les mesures nécessaires pour se protéger des
conséquences pénales. Ou, pour reprendre
l’image la ceinture : il vaut mieux attacher
sa ceinture avant de s’engager sur la route
principale.
Les spécialistes de la protection des données
d’Impunix, partenaire de l’UPSA, ont compilé
dix étapes relatives à la nouvelle loi révisée
sur la protection des données. Toute violation
intentionnelle des articles marqués en rouge
est passible de sanctions. Les autres dispositions
peuvent faire l’objet d’une action civile.
1. Liste des traitements de données
Art. 12 Créez une liste des processus
et activités dans lesquels votre/vos
organisation(s) traite(nt) des données
personnelles (p. ex. vente, cookies,
marketing, après-vente, location,
dépannage, comptabilité, gestion du
personnel, e-shop, vidéosurveillance).
La liste contient au moins le traitement,
le but, les personnes de la
catégorie, les données de la catégorie, le
destinataire/le responsable du traitement,
la durée de conservation, et
éventuellement d’autres informations
selon les besoins.
2. Déclaration de protection des
données – DSE
Art. 19 Lorsque vous collectez ou
traitez des données personnelles non
requises par la loi, vous devez l’indiquer
de manière transparente dans la DSE
avant le traitement. Le mieux est de
mettre la DSE sur le site Internet ainsi
que des liens vers celle-ci près des
caméras vidéo et dans les contrats
(renvoi à la DSE). Pour les candidats et
les collaborateurs, une DSE séparée est
recommandée dans le règlement du
personnel.
La DSE contient : vos coordonnées, la
finalité du traitement des données, les
catégories de destinataires, le transfert à
l’étranger (pays), les droits des personnes
concernées.
3. Contrat de sous-traitance – CST
Art. 9 La plupart des entreprises
donnent ou confient l’accès aux données
à des tiers, p. ex. à des fournisseurs
informatiques, au marketing, etc. Le
sous-traitant ne peut faire que ce que
vous êtes autorisés à faire. Il faut donc
conclure un CST avec les tiers, un
contrat qui établit votre souveraineté
sur les données et oblige le tiers à
respecter la protection et la sécurité des
données. Un CST conforme au droit
européen avec une référence à la LPD
suffit (modèle : p. ex. auprès de la
Datenschutzstelle Liechtenstein).
4. Sécurité des données – Toms & AIPD
Art. 8 Nous protégeons les données
personnelles par des mesures techniques
et organisationnelles. Techniques : accès
avec un compte personnel et « MFA »,
accès de tiers sur demande et avec piste
d’audit, pare-feu, logiciel antivirus,
sauvegardes. Organisationnelles :
Clean-Desk, Need-to-Know, obligation de
AEROLIFT - ABARTH - ALFA ROMEO - BANNER - BRIDGESTONE - CASTROL - CFC - CHRYSLER - CONTINENTAL - DAIHATSU - DFSK - DODGE - DUNLO
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TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
protection des données et formations,
déchiquetage, etc. Obligation de
notification Art. 24 : en cas de perte de
données, il faut envisager une notification
au PFPDT (edoeb.admin.ch) et, le cas
échéant, aux personnes concernées.
Art. 22 Si l’organisation traite de
nombreuses données personnelles très
sensibles ou particulièrement sensibles et
que des erreurs ou d’autres risques sont
susceptibles de présenter un risque pour
la personne concernée, une analyse
d’impact sur la protection des données
(AIPD) doit être réalisée et documentée.
L’AIPD permet de savoir si les mesures
prises pour protéger les données
personnelles sont réellement appropriées.
5. Transmission à l’étranger
Art. 16 Ne sont pas des pays étrangers
dans lesquels la sécurité n’est pas garantie,
et sont donc des pays vers lesquels
des données personnelles peuvent
être transférées : l’UE, le Royaume-Uni,
l’EEE et certains autres pays de la liste
des pays. Rappelez-vous que les pays
doivent être cités dans la DSE.
Dans d’autres pays, les données peuvent
être traitées si cela est nécessaire et
stipulé dans un contrat au cas par cas,
si la personne concernée a renoncé à
une protection séparée ou s’il existe
des CCS (clauses contractuelles standard
de l’UE avec référence à la Suisse).
6. Droits des personnes concernées
Art. 25 ss Nous accordons aux
personnes concernées les droits
mentionnés dans la DSE, à savoir l’accès
à leurs propres données personnelles
(pas aux documents) et, sur demande, à
d’autres informations. La loi accorde un
délai de 30 jours pour l’accès gratuit.
Nous devons d’abord identifier la
personne qui demande les informations.
Attention : un renseignement
faux ou incomplet est punissable. Le
but du renseignement doit être la
protection de la personnalité. Autres
droits : rectification de données
erronées. L’effacement ne peut être
exigé que si nous n’avons pas de
meilleur motif ou une obligation légale.
Dans le cas d’une décision entièrement
automatisée, art. 21, c’est encore une
personne qui décide sur demande.
7. Principes de protection des données
Art. 6 Nous appliquons les principes
relatifs à la protection des données dans
nos processus organisationnels : licéité,
bonne foi, limitation des finalités,
obligation d’effacer les données,
exactitude, transparence et sécurité des
données. L’organisation documente ces
principes et les procédures de respect des
obligations de diligence.
8. Protection de la vie privée par défaut
Art. 7 Lorsque nous donnons un choix
à une personne concernée, les paramètres
de confidentialité et de sécurité
d’un système, d’une application ou d’un
produit doivent être réglés par défaut
sur les options les plus sûres ou les plus
respectueuses de la protection des
données.
9. Petit secret professionnel
Art. 62 Les données personnelles
transmises à l’organisation doivent être
gardées confidentielles, sauf avis
contraire de la personne concernée.
10. Formation du personnel
Les collaborateurs sont très importants
pour la mise en œuvre et le respect
de la protection des données. Les
raisons pour lesquelles les collaborateurs
doivent être formés à la protection
des données sont nombreuses :
Éviter les sanctions : les infractions
aux lois sur la protection des données
peuvent entraîner des amendes
personnelles considérables pouvant
atteindre CHF 250 000.–.
Sécurité des données : les collaborateurs
formés sont mieux préparés à
identifier et à éviter les risques de sécurité
potentiels, tels que les attaques de
phishing, les mots de passe non sécurisés
et autres problèmes de sécurité.
Confiance des clients : les clients font
davantage confiance aux entreprises
qui protègent leurs données. De
bonnes pratiques en matière de protection
des données peuvent contribuer
à la satisfaction des clients.
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FORMATION
Qualification pour les Championnats suisses 2023
Sérénité, moteurs et des
heureux gagnants
Le tour de qualification pour les Championnats suisses 2023 dans la branche automobile s’est tenu le 1 er juillet
à Mobilcity (Berne). Les 20 candidates et candidats les plus forts parmi les 35 talents ont finalement reçu leur
billet d’entrée pour la finale. Celle-ci aura lieu dans le cadre du salon des métiers BAM du 14 au 17 septembre à
Bernexpo. Cynthia Mira
Soulagement après une dure journée de compétition : voici les 20 meilleurs mécatronicien(ne)s d’automobiles du
pays. Ils se sont tous qualifiés pour les Championnats suisses 2023. Source : Rosmarie Knutti, RK Photography
L’organisation des championnats suisses n’est possible
que grâce au soutien de nombreux sponsors.
L’UPSA peut compter sur ces partenaires cette année.
Photo : médias de l’UPSA
76
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Il s’agissait de résoudre quatre postes dans
les domaines de l’engrenage, du diagnostic
moteur, des circuits électriques et du test
CVM. Obtenant le meilleur score, Nevio Bernet
(Ufhusen LU) s’est hissé au rang de lauréat
du jour. Déjà connu dans le secteur, ce jeune
homme de 19 ans a fait son apprentissage de
mécatronicien d’automobiles au Dorfgarage
Wagner AG de Zell. Le Lucernois s’est finalement
classé deuxième sur le podium lors
des championnats de l’année dernière dans le
cadre des SwissSkills 2022. À présent, il veut
le titre. « J’avais un bon sentiment, mais je ne
m’attendais pas à la victoire. Maintenant, ce
serait bien si je pouvais remporter la première
place en finale, mais je ne me mets pas trop
de pression », a-t-il déclaré après l’annonce du
classement. Il devra à nouveau s’imposer face
à Janis Kimo Messer de Fraubrunnen (BE), en
deuxième place, ainsi qu’à Matteo Glielmi de
Vaulruz (FR) ; le Romand a remporté la troisième
place.
« Fäbu on top, hop »
Nous avons eu le plaisir d’accueillir également
quatre femmes à la qualification.
Parmi elles Chiara Affolter, mécatronicienne
d’automobiles pour voitures de tourisme de
Wanzwil (BE). Elle a expliqué ce qui la motive
à participer : « J’ai envie de me mesurer dans
mon métier et peut-être même de parvenir
finalement à me qualifier. » Elle avait déjà
terminé le matin le poste d’électrotechnique,
où il s’agissait, entre autres, de mesurer les
câbles et les composants. « Je suis satisfaite
et les experts sont agréables. » Elle aussi fait
partie du meilleur de ce que le pays ait à offrir,
même si, au bout du compte, cela n’a pas
suffi, et de justesse. En effet, pour participer
à la qualification, l’examen de fin d’apprentissage
exige au moins une note de 5,0 pour
les connaissances professionnelles et les travaux
pratiques. Les talents nés en 2002 ou
après étaient autorisés à participer.
On sait désormais qui s’affrontera pour la victoire et le titre de champion suisse en septembre 2023.
Voici les 20 meilleurs mécatronicien(ne)s d’automobiles de Suisse :
Civilité Nom Prénom Domicile
Monsieur Bénon Loïc Grenilles
Monsieur Bernet Nevio Ufhusen 1 ère place
Monsieur Cherbuin Simon Yann Corcelles-près-Payerne
Monsieur Di Domenico Elia Jona
Monsieur Frey Noah Studen
Monsieur Glielmi Matteo Vaulruz 3 ème place
Monsieur Gomes Rafael Nottwil
Monsieur Heiniger Joshua Oeschenbach
Madame Knüsel Alina Meierskappel
Monsieur Messer Janis Kimo Fraubrunnen 2 ème place
Monsieur Müller Noah Kägiswil
Monsieur Oberhänsli Roland Thayngen
Monsieur Rey Thibaut Châtel-st-Denis
Monsieur Ruch Roger Kappelen
Monsieur Scherrer Silas Oberwil
Madame Schumacher Sophie Studen
Madame Schüpbach Vanessa Aarwangen
Monsieur Spühler Fabian Hindelbank
Monsieur Udry Kevin Aven
Monsieur Uthayarasa Abinas Lauperswil
Fabian Spühler, de Hindelbank (BE), s’est
qualifié. Mécatronicien d’automobiles dans
le domaine des véhicules utilitaires, il apprécie
la variété dans son métier. « Chaque jour
apporte une nouvelle tâche, et je suis fasciné
par la technologie et les camions ». Il a même
amené son propre petit groupe de supporters
au tour de qualification. C’est ainsi qu’il
a été encouragé par sa famille et ses amis
qui arboraient chacun une pancarte portant
l’inscription « Fäbu on top, hop ».
« Nous sommes presque majeurs
ensemble »
Certains jeunes ont également été surpris
par l’un des experts qui expliquait et
supervisait les postes. L’actuel champion
suisse, Fabio Bossart, de Schötz (LU), n’a
pas manqué de passer de l’autre côté, un
an après son triomphe. Au sein de l’UPSA,
la tradition veut que les anciens lauréats
fassent office d’experts. « C’était passionnant
de voir comment certains abordent les
choses de manière complètement différente.
Cela m’a à nouveau permis d’apprendre »,
a-t-il déclaré. Actuellement, il se trouve luimême
en plein sprint final pour le diplôme
de diagnosticien d’automobiles et les préparatifs
des EuroSkills 2023, qu’il souhaite remporter
à l’automne.
Markus Schwab, responsable de la technique
automobile et des examens à l’UPSA, était responsable
de la compétition, tandis que Cornelia
Russenberger et Anja Linder, également
Suite en page 78
AUTOINSIDE | Septembre 2023 77

FORMATION
de l’UPSA, se sont chargées de l’organisation.
Elles ont toutes deux été applaudies pour le
bon déroulement de l’événement avant de
distribuer les généreux cadeaux des sponsors
aux participants. Ceci, après qu’Olivier
Maeder, membre de la direction de l’UPSA
chargé de la formation, ait déjà reçu à midi
une contribution de soutien en faveur de la
relève. Generoso Braem, Chief Sales and Marketing
Officer chez Quality1, a aussi remis
personnellement un chèque de 12 000 francs
au nom de la maison mère Allianz Suisse.
« Sans ce soutien, la promotion professionnelle
dans la branche automobile et l’organisation
d’une telle journée de compétition ne
sont pas possibles », a remercié M. Maeder.
Generoso Braem a loué la relève, expliquant
qu’il se réjouissait de voir avec quelle passion
les jeunes exerçaient cette profession. De
plus, il a remercié l’UPSA pour sa collaboration
de longue date. « Notre collaboration a
presque l’âge de la majorité et nous sommes
extrêmement fiers de ces 17 années de partenariat
fructueux. »
•
Plus d’infos sur :
metiersauto.ch
Cornelia Russenberger (à gauche) et Anja Linder de l’UPSA ont veillé au bon déroulement
du processus. Photo : médias de l’UPSA
L’actuel champion suisse Fabio Bossart de Schötz LU a cette fois-ci fait office d’expert.
Photo : Médias de l’UPSA
Les fans de quelques talents ont également fait le déplacement à Mobilcity.
Photo : médias de l’UPSA
Avec enthousiasme : toutes les candidates et tous les candidats ont donné le meilleur d’eux-mêmes.
Sur la photo : Sophie Schumacher de Studen. Photo : Rosmarie Knutti, RK Photography
78
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Ils ont été les meilleurs de la journée : 1 re place : Nevio Bernet, Ufhusen (LU) (au centre). 2 e place : Janis Kimo Messer, Fraubrunnen (BE) (à droite). 3 e place : Matteo Glielmi, Vaulruz
(FR) (à gauche). Photo : Rosmarie Knutti, RK Photography
Remise d’un chèque à Olivier Maeder, directeur de l’UPSA et chef du service Formation (à gauche), par Generoso Braem, Chief Sales et Marketing Officer de Quality1 AG.
Photo : Rosmarie Knutti, RK Photography
AUTOINSIDE | Septembre 2023 79

FORMATION
EuroSkills 2023
La recette du succès
d’un champion
Fabio Bossart en vidéo ! Les préparatifs du champion
suisse en titre pour les EuroSkills 2023 se sont
bien déroulés. C’est ce qu’a relaté le mécatronicien
d’auto mobiles lucernois dans un message vidéo publié
récemment par les responsables des SwissSkills.
Ces jours-ci, il se produira à Gdansk, en Pologne. Son
objectif ? Tirer le meilleur parti de lui-même. Cynthia Mira
Fabio Bossart, champion
suisse en titre
des mécatroniciens
d’automobiles, se réjouit
de faire de nouvelles expériences
et rencontres
aux EuroSkills 2023.
Photo : capture d’écran
de la vidéo SwissSkills
Je suis extrêmement
fier
de représenter la Suisse en
tant que mécatronicien de camions
aux EuroSkills 2023 », déclare
Fabio Bossart. Il y a environ un an, tous les
regards de la branche automobile se sont tournés
vers lui. Depuis son succès aux SwissSkills, le champion
suisse des mécatroniciens d’automobiles a reçu plusieurs prix et a été
interviewé par plusieurs médias. En outre, un portrait vidéo de ce spécialiste
des véhicules utilitaires a récemment été publié sur Internet.
Il permet d’en apprendre davantage sur la préparation du champion à
la compétition qui aura lieu ces jours-ci (du 5 au 9 septembre 2023) et
sur les raisons pour lesquelles son parcours l’a conduit dans le monde
passionnant des métiers de l’automobile : « J’ai choisi ce métier parce
que je bricole dans un atelier depuis que je sais marcher. » Le jeune
homme de 21 ans a effectué son apprentissage dans le domaine des
véhicules utilitaires chez Grund AG Fahrzeuge, à Triengen (LU). Il travaille
actuellement dans le secteur des voitures de tourisme chez Auto
Birrer AG à Sursee (LU). Il sait tout réparer, des voitures aux camions.
« Mon métier a ceci d’unique qu’il touche à la mécanique, aux pneus, à
l’hydraulique et à l’électricité », explique-t-il.
En début d’année, le jeune talent, qui a grandi à Schötz (LU), a une
nouvelle fois prouvé son savoir-faire en s’imposant face à d’autres candidats
doués, notamment Léo Bifrare de Vuisternens-devant-Romont
(FR) et Sophie Schumacher de Hagneck (BE) lors des qualifications
pour les EuroSkills 2023. Son expert pour la préparation des EuroSkills
est Jean Trotti, qui a déjà conduit Damian Schmid au titre de champion
d’Europe. Cet expert, également mécatronicien d’automobiles
CFC spécialisé dans les véhicules utilitaires, a derrière lui une carrière
de compétiteur couronnée de succès : vainqueur des Swisskills et de
la Coupe des 5 nations (aujourd’hui l’Eurocup) en 2014, il est arrivé
neuvième aux championnats du monde 2015 à Sao Paulo.
Les préparatifs se sont bien déroulés
Dans la vidéo, Fabio Bossart montre toujours la même attitude face
à une telle compétition professionnelle : « Mon but est de donner le
meilleur de moi-même et d’être satisfait de mes performances. On verra
bien ce que cela donnera. » Il avait le même état d’esprit lors de la
phase de qualification des EuroSkills et lors des SwissSkills de l’année
dernière. À côté d’un entraînement assidu, sa sérénité semble
donc être la recette de sa réussite. Mais une chose est sûre : la concurrence
sera rude et il faudra à l’ensemble des candidats des nerfs à toute
épreuve ces jours prochains.
•
Soutenez
Fabio Bossart
Tenons-nous les pouces pour lui du 5 au
9 septembre 2023, car Fabio Bossart représentera
la Suisse aux EuroSkills 2023 à Gdansk. La vidéo
avec Fabio Bossart est disponible ici :
visionnez-la !
80
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Cérémonie de fin d’apprentissage 2023 à Zurich
Ambiance de fête
populaire
Les diplômé(e)s de la section zurichoise ont fêté
leur diplôme lors de la première cérémonie de fin
d’apprentissage à l’échelle du canton, qui s’est
déroulée à The Valley à Kemptthal – un événement
très réussi aux allures de fête populaire. Jürg A. Stettler
L’organisateur Andreas Billeter et le président de section Christian
Müller (à droite) de l’UPSA Zurich.
La mobilité est en pleine mutation, tout comme les cérémonies
de remise des diplômes : pour la première fois, une cérémonie
de fin d’apprentissage interscolaire réunissant tous les métiers techniques
a été organisée dans le canton de Zurich. Et ce, à The Valley,
à Kemptthal (ZH) : l’ancienne usine Maggi abrite aujourd’hui plus de
100 entreprises, dont plusieurs de la branche automobile, allant des
véhicules anciens aux spécialistes du drift en passant par le sport
motorisé ou encore les fournisseurs de simulateurs de course de F1.
Le cadre et le lieu idéaux pour cette branche. « La mobilité est en
pleine mutation. Les transmissions sur lesquelles vous vous êtes
principalement penchés pendant votre formation resteront certainement
encore un peu. Mais de nouvelles feront leur apparition »,
a expliqué pour commencer Christian Müller, conseiller cantonal
et président de section de l’UPSA Zurich. « Vous avez investi du
temps et de l’argent pour obtenir un emploi dans le domaine de la
mobilité. La mobilité offre et suscite des émotions et a surtout de
l’avenir. Restez dans notre branche ! »
Le diplôme tant convoité
bientôt en main.
Olivier Maeder,
membre de la
direction de
l’UPSA chargé
de la formation.
« Approfondissez ce que vous avez appris »
Olivier Maeder, membre de la direction de l’UPSA chargé de la formation,
a lui aussi souligné qu’en obtenant leur diplôme, les jeunes
avaient posé d’excellentes bases et que la mobilité individuelle leur
offrirait un domaine d’activité passionnant et varié. M. Maeder a
lancé un appel : « La voiture va continuer d’évoluer, restez donc toujours
à la pointe de l’actualité et évoluez vous aussi. Approfondissez
ce que vous avez appris dans les différentes entreprises, mais aussi
en vous formant. » Après les allocutions et les intermèdes musicaux
du chanteur suisse et professeur d’école professionnelle Beat Bill, les
différentes classes ont été invitées à monter sur scène et ont reçu
les applaudissements nourris des quelque 850 personnes présentes
sous le chapiteau avant de recevoir leurs diplômes bien mérités.
•
Plus de détails et photos sur :
agvs-upsa.ch/fr/news-fr/ambiance-de-fetepopulaire-et-diplomes
Simone Ruckstuhl (à droite) a remis aux diplômées une perceuse
sans fil pour récompenser leurs performances.
Plus de 850 personnes ont assisté à la cérémonie interscolaire.
AUTOINSIDE | Septembre 2023
Beaucoup de joie aussi chez les proches. Photos : médias de l’UPSA

FORMATION
Réduire les risques en adhérant à la SAD
Sécurité au travail : les transmissions
alternatives en ligne de mire
La sécurité au travail et la protection de la santé sont deux thèmes toujours d’actualité. Cette année
encore, la solution par branche de la branche automobile et des deux-roues (SAD) propose de
nouvelles listes de contrôle pour aider ses membres dans ce domaine. Une attention particulière
est accordée à la sécurité concernant les transmissions alternatives. Mike Gadient
Chaque employeur est tenu d’examiner
régulièrement l’environnement de travail,
d’évaluer les risques et de prendre des
mesures. Photo : médias de l’UPSA
82
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Dans l’outil en ligne « asa-control » proposé
par la SAD, les garagistes trouvent une
liste de contrôle détaillée leur permettant de se
conformer facilement aux exigences légales en
matière de sécurité au travail et de protection
de la santé. Le catalogue de questions est complété,
entre autres, par de nouvelles questions
de contrôle relatives aux transmissions alternatives
: « Les véhicules au gaz liquéfié à basse
température sont-ils stationnés en plein air en
cas de durée de stockage prolongée ?» Si le garagiste
répond par la négative, il ne satisfait pas
aux exigences d’un environnement de travail
sûr et doit prendre des mesures appropriées.
Il suffit de consulter la brochure d’information
CFST 6282 « Sécurité au travail et protection de
la santé en cas d’interventions sur véhicules à
gaz » pour en savoir plus sur les prescriptions
des constructeurs automobiles ou les informations
de l’assurance sociale allemande des accidents
du travail et maladies professionnelles
(DGUV) concernant l’entretien des véhicules et
la sécurité de l’hydrogène dans les garages. La
réponse à la question posée en introduction
commence par l’obligation de garer les véhicules
GNL en plein air. Ou de les raccorder à
un dispositif d’échappement approprié après
leur entrée dans le garage. En cas de « boil off »,
le gaz s’échappe ainsi du garage en toute sécurité.
« asa-control » avertit également qu’un
boil-off peut entraîner des accumulations de
gaz et créer une atmosphère explosive.
Des formations dans le domaine du
haut voltage sont indispensables
La liste de contrôle de la SAD est sciemment
complétée par les connaissances actuelles sur
les carburants gazeux et l’électromobilité, explique
Daniel Fürst, responsable de la sécurité
au travail et de la protection de la santé
à l’UPSA. Elle rend le travail dans les garages
plus sûr. Elle attire également l’attention sur les
risques inhérents aux nouveaux processus de
travail. « Le thème du haut voltage a fait l’objet
d’un examen spécifique », explique Daniel
Fürst. D’après les dispositions légales, il est
clair, par exemple, que des formations dans le
domaine Haut voltage doivent être proposées
aux membres du personnel dans leur langue
nationale. S’ils comprennent bien le contenu
de la formation, ils travailleront ensuite de façon
plus sûre.
Les listes de contrôle actualisées devraient être
disponibles dans les prochains mois. La Commission
fédérale de coordination pour la sécurité
au travail (CFST) prescrit une recertification
de la solution de branche tous les cinq ans. Ce
long processus s’est déroulé avec succès sous
la houlette de Daniel Fürst. Les prescriptions
légales spécifiques au marché et la situation de
risque ont été examinées dans les moindres
détails. Au cours de deux ateliers, des juristes,
des spécialistes de la SAD et des représentants
de la branche automobile ont procédé à
des évaluations et ont élaboré le catalogue de
questions pour la liste de contrôle. Celle-ci fait
actuellement l’objet d’un examen technique
par un groupe de travail dans l’outil en ligne
« asa-control ». L’UPSA estime que ce processus
devrait s’achever d’ici la fin de l’année. Une information
à ce sujet suivra rapidement sur les
canaux des médias de l’UPSA. Les offres de formation
de la SAD sont également concernées
par la recertification. Par exemple, les directrices
et directeurs doivent désormais obtenir
une vue d’ensemble sur mesure de la SAD (voir
encadré).
De manière générale, l’UPSA s’efforce d’harmoniser
la formation dans le domaine du haut
voltage. Quand tout le monde bénéficiera des
mêmes informations prioritaires lors des formations
et disposera d’un niveau de connaissances
comparable, il sera plus facile d’éviter
les situations dangereuses. D’ici là, il convient
d’analyser la situation juridique et le danger
potentiel. « Nous sommes actuellement en discussion
avec différents importateurs de véhicules
», explique Daniel Fürst.
Un minimum d’efforts, un maximum
d’effet
Depuis 2000, la solution par branche aide
près de 3000 entreprises de la branche automobile
et des deux-roues à mettre en œuvre
la directive CFST 6508. Le respect de la directive
de la Commission fédérale de coordination
pour la sécurité au travail (CFST) n’est pas
laissé à l’appréciation des entreprises. Il s’agit
d’une obligation légale. « Une affiliation permet
une réduction maximale du risque pour
l’entreprise et le propriétaire grâce à un investissement
minimal », explique Daniel Fürst.
Il cite un exemple : pour répondre seule aux
directives légales, et donc aux dispositions
en matière de sécurité au travail et de protection
de la santé, une PME doit y consacrer
un investissement financier considérable et
beaucoup de temps. « À la SAD, nous nous
occupons, de manière centralisée, de la majeure
partie des tâches administratives qui découlent
de ce processus. » La SAD fournit les
outils actuels nécessaires à la mise en œuvre
des exigences : l’outil en ligne pratique « asacontrol
» reproduit les listes de contrôle
spécifiques à la branche. Grâce aux modèles
enregistrés, le travail organisationnel des
garagistes est réduit au minimum. Parallèlement,
leur obligation de documentation est
satisfaite. L’entreprise est responsable de la
mise en œuvre des directives.
•
Plus d’infos sur :
safetyweb.ch
Adhésion facile à la SAD
Les garagistes ne doivent pas laisser la
sécurité au travail et la protection de la
santé au hasard et doivent s’inscrire sur
safetyweb.ch. Les membres de l’UPSA
bénéficient d’un rabais de 25 %.
Adhérez maintenant
Formation des PERCO
Une personne de contact est responsable de
la sécurité au travail dans chaque entreprise.
La « PERCO » suit le cours de base
obligatoire organisé par la SAD et reçoit les
documents nécessaires à la mise en œuvre
de la directive. Pour les PERCO, le cours de
base et la formation asa-control sont déjà
compris dans la cotisation d’adhésion de la
SAD. En raison d’une obligation de formation
continue pour les PERCO, le SAD propose en
outre des formations continues en présentiel
et en ligne avec des thèmes actuels.
Nouveau : une formation continue
pour les directeurs/-trices
Une formation SAD sera lancée à la fin de
l’année pour les directeurs et directrices.
Cette formation continue en ligne
leur permettra de mieux comprendre
les thèmes de la sécurité au travail et
de la protection de la santé au sein de
l’entreprise. Quels sont les points particulièrement
importants ? La direction doit en outre
comprendre pourquoi il est utile de disposer
d’une personne de contact pour la sécurité au
travail (PERCO) et pourquoi cette personne a
besoin d’une formation spécifique.
AUTOINSIDE | Septembre 2023 83

FORMATION
L’électromobilité dans la vente
Il n’était pas nécessaire d’expliquer
Comment réussir un entretien de vente avec une clientèle montrant un
intérêt accru pour les voitures électriques ? Beat Jenny, spécialiste en
vente et en marketing, fournit aux garagistes tout ce qu’ils doivent savoir
à ce sujet dans le webinaire « L’électromobilité dans la vente » de l’UPSA
Business Academy. Le cours bénéficie du soutien de SuisseEnergie et est
donc particulièrement intéressant sur le plan financier. Cynthia Mira
Beat Jenny, expert en vente et marketing et formateur
chez Trepos AG.
Lors d’un entretien de vente, l’ambition devrait
toujours être de comprendre son interlocuteur
et les motivations qui sous-tendent
l’achat d’une voiture. Cela vaut en particulier
pour les conseils relatifs aux véhicules électriques.
Beat Jenny, notamment formateur chez
Trepos AG, donne ce conseil aux garagistes lors
du webinaire. Mais ce n’est pas tout. L’expert
discute en détail avec les participants de l’analyse
des besoins des clientes et clients qui envisagent
d’acheter une voiture électrique. En effet,
ceux-ci sont très différents de ceux de la clientèle
qui continue à miser sur l’essence. « Chez un
client classique souhaitant acquérir un véhicule
à essence, il n’était pas nécessaire d’aborder la
carte de carburant ni d’expliquer comment et
où faire le plein », résume Beat Jenny.
Ce qu’il faut avant tout, c’est comprendre les
possibilités de recharge ainsi que divers autres
facteurs influençant la décision d’achat. Le
personnel de vente doit connaître le réseau de
recharge public et sa structure de coûts. Il est
également important de connaître les motifs
d’achat afin d’accompagner les clients de manière
globale. « De nombreux concessionnaires
ne vendent encore que des produits, en mettant
l’accent sur les nouveautés et les promotions »,
explique-t-il. En matière de voitures électriques,
il s’agit toutefois de transmettre des connaissances,
de dissiper les craintes et les réticences
et d’accompagner la clientèle avec une réelle valeur
ajoutée au lieu de promotions.
Dans leur vie privée aussi, il est conseillé aux
garagistes d’acquérir de l’expérience avec les
voitures électriques. « Celles et ceux qui se
déplacent eux-mêmes en véhicule électrique
seront en mesure de conseiller les clients de
manière compétente », déclare Beat Jenny. Lors
de ce webinaire de 2 fois 90 minutes pouvant
être suivi depuis chez soi, les participants découvrent
les opportunités offertes par l’électromobilité.
« Si nous considérons la voiture électrique
comme une composante de la solution,
de nombreux domaines d’activité peuvent être
intéressants pour un concessionnaire », affirme-t-il.
L’accent peut notamment être mis sur
des prestations complémentaires et des partenariats.
Les bénéficiaires seront donc celles et
ceux qui parviendront à créer une offre globale
avec des bornes murales, des cartes de recharge
et des offres solaires, et à participer ainsi au
processus de création de valeur.
•
Webinaire de 2 × 90 minutes –
L’électromobilité dans la vente
Combien coûte la recharge publique
d’une voiture électrique sur l’autoroute ?
Combien de temps dure la recharge publique
? Comment puis-je payer à une borne
de recharge publique et quelles cartes
puis-je utiliser à l’étranger ? Qu’advient-il
des batteries et que se passe-t-il lorsqu’il n’y
a pas suffisamment de courant disponible ?
Si vous avez des réponses à ces questions
ou à d’autres, ce webinaire est fait pour vous.
Les prochaines dates en ligne
▪ Vendredi 8 et 15 septembre 2023 de 9 h 00
à 10 h 30
▪ Vendredi 1 er et 8 décembre 2023 de 9 h 00
à 10 h 30
S’inscrire dès maintenant !
Prêt pour l’électromobilité
Le 27 septembre et le 7 décembre 2023, Beat
Geissbühler accueillera à nouveau des participant·e·s
dans les locaux de « The Valley » à
Kemptthal (Zurich). Son cours « Compétence
de vente et de conseil pour véhicules électriques
et leur infrastructure de recharge »
s’adresse particulièrement aux conseillères
et conseillers de vente automobile et en
service automobile.
En savoir plus !
Les deux cours sont proposés à un prix
avantageux grâce au soutien de SuisseEnergie.
Conformément à son obligation
légale, le programme de la Confédération
diffuse des informations techniques et promeut
les compétences en matière d’énergie.
Le webinaire « Électromobilité dans la vente »
ne coûte aux membres de l’UPSA que 120
francs hors TVA au lieu de 159 francs. Les
non-membres payaient 209 francs jusqu’à
présent. Le cours « Compétence de vente
et de conseil pour véhicules électriques
et leur infrastructure de recharge » coûte
200 francs hors TVA, déjeuner compris, par
personne. Les membres de l’UPSA ont versé
380 francs et les non-membres 535 francs
sans la subvention de SuisseEnergie. Plus
d’informations sur : suisseenergie.ch
84
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Nouvelles vidéos TikTok
Plein de cœurs pour nos métiers
Trois personnes en formation au Garage du Centre Guin, dans le canton de Fribourg, ont participé à la
production de nouvelles vidéos TikTok. Les vidéos, réalisées en collaboration avec Yousty, la plate-forme
de places d’apprentissage, ont dépassé toutes les attentes de l’UPSA en termes de clics. Cynthia Mira
L
’huile d’un noir luisant coule entre les
mains de David Jeckelmann. En un rien
de temps, cet aimant à regards du mécanicien
en maintenance d’automobiles a attiré plus de
100 000 vues (en août) sur la chaîne Tiktok de
metiersauto.ch. Et près de 500 personnes ont
liké la vidéo ! Après le grand succès des premiers
messages publicitaires pour des places
d’apprentissage dans la branche automobile,
une nouvelle série similaire est désormais en
ligne. Avec plus de 540 000 clics, le succès de
ces courtes vidéos axées sur la formation dépasse
celui de la première série.
Cedric Jüni, mécatronicien d’automobiles, David
Jeckelmann, mécanicien en maintenance
d’automobiles, et Fabian Jungo, gestionnaire du
commerce de détail dans la branche « Vente »,
ont pris une demi-journée pour le tournage au
mois de mai. Selon l’étude James, une étude
annuelle de Swisscom et de la Haute école des
sciences appliquées de Zurich (ZHAW), ils font
partie de la génération qui utilise quotidiennement
les réseaux sociaux, et notamment
TikTok, qui connaît un succès sans cesse croissant.
Cette génération sait donc s’adresser à des
jeunes du même âge comme de parfaits ambassadeurs.
C’est le cas de Fabian Jungo. Il termine
sa première année d’apprentissage de gestionnaire
du commerce de détail et utilise souvent
TikTok à titre privé : « Mais seulement pour regarder
des vidéos. Pour moi, le tournage était
une grande première. J’étais donc très curieux
de savoir ce qui m’attendait. » Il se dit satisfait
du résultat. « Les vidéos sont en fait exactement
comme je l’avais imaginé », explique le
jeune homme de 17 ans.
Tout mais pas danser
Les réactions de son entourage ne se sont pas
fait attendre. Au bout de deux jours seulement,
il a reçu une vidéo TikTok d’un ami dans un
groupe WhatsApp. « J’ai évidemment tout de
suite su ce qu’elle contenait », dit-il en souriant.
Son équipe de football l’a également interpellé
à ce sujet. « Aujourd’hui, je croise souvent des
gens que je ne connais pas et qui me disent
qu’ils m’ont vu sur Tiktok. » Il ne trouve pas
cela désagréable. « J’ai eu plaisir à me lancer
dans cette expérience avec des personnes expérimentées
et dans mon environnement professionnel.
J’étais seulement content de ne pas
avoir à danser, car j’en aurais fait les frais pendant
longtemps », dit-il en riant.
Les vidéos font parler d’elles : on lui demande
souvent en plaisantant si c’est comme cela que
l’on travaille dans la branche automobile, c’està-dire
en s’amusant sur Tiktok, explique Fabian
Jungo. Pour découvrir ce qu’il fait exactement
dans son métier, il faut accéder, depuis les vidéos,
au site Internet des métiers de l’automobile,
qui décrit les places d’apprentissage. C’est
aussi l’un des objectifs visés par Olivier Maeder,
membre de la direction de l’UPSA chargé
de la formation, en renforçant la visibilité de
Fabian Jungo (17 ans)
s’est d’abord orienté vers
l’architecture, mais le contact
direct avec les gens et l’idée de
vendre des voitures l’ont ensuite
davantage attiré. Au bout d’un an, il fait
maintenant la promotion de son apprentissage
de gestionnaire du commerce de
détail dans la branche « Vente ».
ces métiers sur les réseaux sociaux, notamment
sur TikTok, afin d’atteindre les élèves et
de les orienter vers les métiers de l’automobile.
Après tout, une bonne relève est essentielle
pour l’avenir.
•
Clics : les cinq vidéos de la
deuxième série ont déjà été
vues plus de 540 000 fois.
Hâte de découvrir le
résultat ?
Vous trouverez ici les amusantes
vidéos, qui sauront conquérir la
relève et bien d’autres personnes. La
troisième série est déjà prête et sera
mise en ligne au cours du troisième
trimestre 2023.
Les regarder maintenant !
Plus d’infos sur :
tiktok.com/@autoberufe.ch
AUTOINSIDE | Septembre 2023 85

FORMATION
Une image en dit plus que mille mots
Places d’apprentissage sur Yousty.ch –
Action pour les membres de l’UPSA !
De nombreuses entreprises de la branche
automobile font confiance à la plate-forme
Yousty.ch pour publier leurs places d’apprentissage
et sont très satisfaites de recruter
des personnes en formation appropriées.
Grâce à ce partenariat, les membres
de l’UPSA bénéficient d’une action
spéciale jusqu’au 31 décembre 2023.
Cynthia Mira
Pour leur formation de base, les jeunes recherchent
en général une entreprise formatrice
de leur région. Ils la trouvent souvent en
ligne, c’est pourquoi il peut être décisif pour les garagistes
d’y publier les places d’apprentissage à pourvoir.
Yousty.ch permet par exemple de présenter sa
propre entreprise et ses places d’apprentissage à l’aide
d’un profil premium. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Les
experts Yousty en sont convaincus : avec un profil agrémenté
de photos, de vidéos et d’informations sur l’équipe,
on suscite un réel intérêt pour la branche automobile et pour sa
propre entreprise. Après tout, une image en dit plus que mille mots
et cette forme de communication est très appréciée par les jeunes, de
nos jours.
•
Yousty.ch, le plus grand portail
de places d’apprentissage,
permet aux membres de l’UPSA
de créer un profil à prix réduit.
Photo : iStock
Plus d’infos sur :
yousty.ch/fr
Les membres de l’UPSA en profitent
Depuis 2014, l’UPSA collabore étroitement
avec Yousty.ch dans le domaine du
marketing de la relève. Cette collaboration
vise à présenter aux jeunes les métiers
d’apprentissage de la branche automobile
de manière attrayante et d’aider les entreprises
formatrices à recruter les bonnes
personnes. L’offre spéciale suivante
destinée aux membres de l’association
est valable du 1 er septembre 2023 au
31 décembre 2023.
▪
▪
Profil premium : 696 francs au lieu de
870 francs (20 %).
Vidéo des places d’apprentissage
avec pack photos : 1365 francs au lieu
de 1950 francs (30 %).
Profitez-en dès maintenant !
86
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
UPSA MODULE DIDACTIQUE
« UTILISER AVEC COMPÉTENCE LES
INSTRUMENTS DES NOUVELLES
ORDONNANCES DE FORMATION »
18 septembre 2023, Genève
SEPTEMBRE
COURS D’INTRODUCTION POUR FORMA-
TEURS DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL
DANS LA BRANCHE « SALES AUTOMOBILE »
ET « AFTER-SALES AUTOMOBILE »
La nouvelle formation commerciale de base
« Employés de commerce CFC » entrera en vigueur
à l’été 2023. Elle prépare les personnes en formation
à relever les défis de demain.
14 séptembre 2023, Yverdon
21 séptembre 2023, Yverdon
FORMATIONS POUR LES FORMATEURS
PROFESSIONNELS DES EMPLOYÉS DE COM-
MERCE DANS LA BRANCHE AUTOMOBILE
La nouvelle formation commerciale de base
« Employés de commerce CFC » entrera en vigueur
à l’été 2023. Elle prépare les personnes en formation
à relever les défis de demain.
14 séptembre 2023, Yverdon
21 séptembre 2023, Yverdon
INSTRUKTION UND GRUNDLEGENDE
SYSTEMKENNTNISSE ZU HOCHVOLT-
SYSTEMEN IN DER FAHRZEUGTECHNIK
11./12. September 2023, AGVS Bern
27. September 2023, HV2, Sissach
28./29. September 2023, STFW Winterthur
02./03. Oktober 2023, St. Gallen
27./28. Oktober 2023, TBZ Zürich
30./31. Oktober 2023, AGVS Horw
03./04. November 2023, wbz Lenzburg
29. Februar /01. März 2023, BBZ Goldau
Weitere Daten online
WEBINAIRE DE 2 × 90 MINUTES –
L’ÉLECTROMOBILITÉ DANS LA VENTE
Dans cette formation, nous traitons les exigences
des clients dans le domaine de l’électromobilité.
Que pouvons-nous mettre en œuvre sur notre
marché régional ? Que devons-nous apprendre
concernant la mobilité alternative ?
29 septembre 2023, en ligne
06 octobre 2023, en ligne
01/08 décembre 2023, en ligne
BERUFSBILDNER:INNEN SCHULUNGEN
FÜR KAUFLEUTE 2023 IM AUTOMOBILGE-
WERBE
Im Sommer 2023 tritt die neue kaufmännische
Grundbildung «Kauffrau/Kaufmann EFZ» in Kraft.
Sie macht die Lernenden fit für die Herausforderungen
der Zukunft.
07. September 2023, Horw
18. Oktober 2023, Winterthur
VERTIEFUNGSMODUL CNG INSTRUKTION
UND SYSTEMKENNTNISSE FÜR
DEN SICHEREN UMGANG MIT CNG
Die Teilnehmer sind in der Lage, Arbeiten an
gasführenden Komponenten von CNG-Fahrzeugen
unter sicheren Voraussetzungen durchzuführen.
26. September 2023, The Valley Kemptthal
02. Dezember 2023, wbz Lenzburg
VERKAUF- UND BERATUNGSKOMPETENZ
VON E-FAHRZEUGEN UND DEREN
LADEINFRASTRUKTUR
Die Elektromobilität erobert in grossen Schritten
Marktanteile. Der wesentliche Unterschied zu den
Verbrennerfahrzeugen ist die Vielfalt der unterschiedlichen
Systeme dieser Fahrzeuge. Es ist
aber nicht nur das Wissen über die Fahrzeugsysteme
allein nötig, sondern auch die Beratungskompetenz
zur Ladeinfrastruktur. Dieser Kurs richtet
sich speziell an die Automobil-Verkaufsberater:innen
und Automobil-Serviceberater:innen.
27. September 2023, The Valley Kemptthal
07. Dezember 2023, The Valley Kemptthal
Weitere Daten werden laufend online ergänzt.
OCTOBRE
INSTRUCTION ET CONNAISSANCES DE
BASE SUR LES SYSTÈMES HAUT VOLTAGE
EN TECHNIQUE AUTOMOBILE
Les participants sont en mesure de créer des
conditions sûres pour le travail sur des systèmes
haut voltage en technique automobile. Ils
connaissent le fonctionnement de base des composants
haut voltage. Ils peuvent effectuer des
travaux simples et des contrôles sur l’alimentation
réseau mobile. 05/06 octobre 2023, Cornaux
32. AGVS-FRAUENSEMINAR
Themen des AGVS-Frauenseminars 2023:
Fachkräftemangel, Notfall am Arbeitsplatz,
Generationen Babyboomer bis Z, Nachfolgeregelung,
revidiertes Erbrecht und Digital Detox.
23. bis 25. Oktober 2023, Wildhaus SG
NOVEMBRE
GOOGLE BASICS TRAINING
In diesem Training erfahren Sie, wie Sie Google
MyBusiness, die Google Rezensionen sowie
Google SEO zielgerichtet und erfolgreich für Ihr
Autohaus einsetzen. Sie lernen, wie Sie Ihr Unternehmen
in der Google-Suche und in Maps optimal
präsentieren und neue Kunden generieren.
07./08. November 2023, online
MEINE WIRKUNG ALS FÜHRUNGS-
VERANTWORTLICHE:R
Führungspersonen setzen sich mit Ihren aktuellen
Situationen und Rollen konkret auseinander und
erarbeiten zielführende Lösungen.
30. November 2023, wbz Lenzburg
JANVIER
FORMATION TURBO DE VENDEUR AUTO
Cette formation a pour but d’agir sur les performances
des commerciaux comme un turbo
« booste » les performances d’un moteur ! Il s’agit
d’une formation moderne et vivante, animée par
des intervenants qui sont tous professionnels de
leur branche.
29 janvier – 09 février 2024, Puidoux
D’autres données sont régulièrement mises en
ligne.
AUTOINSIDE | Septembre 2023 87

FORMATION
Événements régionaux à venir
FRIBOURG
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
GENÈVE
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
Centre de formation UPSA Genève
formation-upsa-ge.ch/web/formations-4-2
LAUSANNE
COORDINATEUR-TRICE D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: W1 à W4
Localité: EPSIC
Les personnes intéressées peuvent s’adresser
à arnold.schoepfer@agvs-upsa.ch ou 031 307 15 32
PAUDEX
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
fahrzeugrestaurator.ch/fr
SION
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3
COORDINATEUR D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité: EPTM, Sion
formationcontinuevalais.ch
YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, janvier 2023
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4,
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation-upsa-vd.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend:
19. Oktober 2023, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Mittwoch, 06. September 2023
Ort: Weiterbildungszentrum Lenzburg
wbzlenzburg.ch
SPEZIALIST/-IN FÜR ALTERNATIVE FAHR-
ZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Informationsabend:
19. Oktober 2023, 18.00 Uhr
BASEL
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Ort: Allgemeine Gewerbeschule Basel, BBZBL
Liestal (Theorie) und AGVS-Bildungszentrum
Sissach (Praktika)
agsbs.ch/hohere-berufsbildung/berufs-und-hoherefachprufungen
BERN
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN
Start Lehrgang: 31. August 2023
agvs-upsa.ch
FAHRZEUGRESTAURATOR/-IN
Ort: AGVS Ausbildungscenter Sektion Solothurn
GerolagCenter Olten
Start Lehrgang: Oktober 2023
fahrzeugrestaurator.ch
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOGEWERBE HFP
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Nächster Studienbeginn im August 2024
(BP und Zertifikat)
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: 23. August 2024
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AU-
TOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Start Vorbereitungslehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
30. August 2023 und 31. August 2023
Hochvolt-Instruktion EV
05. September 2023
Grundlagen Energie- & Batteriespeicher
30. Oktober 2023 und 31. Oktober 2023
Hochvolt-Instruktion EV
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend:
25. Januar 2024, 19.00 Uhr
16. Mai 2024, 19.00 Uhr
11. Juli 2024, 19.00 Uhr
Start Lehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum St. Gallen
Neu mit Einführungstagen
agvs-abz.ch
THURGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend:
28. November 2023, 18.30 Uhr
Start Lehrgang: August 2024
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden
gbw.ch
WINTERTHUR
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. April 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
88
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations:
metiersauto.ch
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. August 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
BETRIEBSWIRT/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 20. August 2025
Ort: STF Winterthur
stfw.ch/abwa
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AU-
TOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Start Lehrgang: 04. September 2023
Fachrichtung Nutzfahrzeuge / Personenwagen
und Automobil-Werkstattkoordinator
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
alternative-antriebssysteme-kompetenzbereich-z4
Start Intensivkurs: 28. Oktober 2023
Informationsabende für die Weiterbildungen:
07. November 2023, 19.00 bis 20.30 Uhr, Online
Ort: Alle Lehrgänge finden an der Schweizerischen
Technischen Fachschule Winterthur STFW statt.
stfw.ch
ZÜRICH
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE
Start Lehrgang: 19. August 2024
tbz.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
MIT ODER OHNE ZERTIFIKAT AGVS
Start Lehrgang: August 2024
Informationsabende: 18. September 2023, 18.30
bis 20.00 Uhr, 23. Oktober 2023, 18.30 bis 20.00
Uhr, 06. November 2023, 18.30 bis 20.00 Uhr
tbz.ch/weiterbildung-tbz/
automobilwerkstattkoordinator
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: Oktober 2023
kurse-gibz-lqc.ch/ad
Der Lehrgang findet im Bildungszentrum Zug statt.
VOS FORMATIONS DE PERCO
SONT-ELLES À JOUR ?
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AUTOINSIDE | Septembre 2023 89

ASSOCIATION & SECTIONS
Magnifiquement situé : le
club de golf Unterseen-
Interlaken, avec le Niesen
en arrière-plan.
Golf Trophy de l’UPSA, dans l’Oberland bernois
Le golf en toute
tranquillité
La 10 e édition du Golf Trophy de l’UPSA
est un franc succès, et pas seulement au
niveau de la météo. Avec un juste mélange
d’ambition et de décontraction, une soixantaine
de participantes et participants effectuent
le parcours 18 trous d’Interlaken. Et profitent
des superbes installations. Yves Schott
1
1 Amateurs de golf passionnés :
(de g. à dr.) Hans Luginbühl,
Beat Hassenstein, Elmar
Zumtaugwald et Martin
Gadient.
2 L’organisateur Nicolas Leuba
(membre du comité central de
l’UPSA, à g.) félicite Martin
Wildhaber pour sa victoire
du jour.
3 Avec élan : Christine
Zumtaugwald s’entraîne à
réaliser le coup parfait.
4 Après le tournoi de golf,
un apéritif a été offert au
clubhouse, suivi d’un copieux
barbecue.
5 Les gagnantes et gagnants
des différentes catégories du
Golf Trophy de l’UPSA.
Photos : médias de l’UPSA
C’est une journée parfaite pour un tournoi de golf. La chaleur
estivale, le soleil qui brille : c’est ici que se déroule le 10 e Golf
Trophy de l’UPSA sur le magnifique parcours du club de
golf d’Interlaken-Unterseen, avec une vue magnifique sur
les Alpes bernoises.
2
Ce vendredi, 60 participantes et participants s’apprêtent
à effectuer le parcours 18 trous avec le moins de coups
possible. Les protagonistes sont des garagistes de l’UPSA
et leur clientèle. Pour la première fois, le tournoi, organisé
par Nicolas Leuba (comité central de l’UPSA)
comme les années précédentes, est également
ouvert aux personnes qui ne disposent pas
d’une licence de golf.
4
3
Une fois la partie travail (et plaisir) terminée,
tous peuvent se régaler autour
d’un copieux buffet barbecue qui comble
toutes les attentes sur le plan culinaire.
Le 11 e Golf Trophy de l’UPSA aura lieu le
28 juin 2024. La date est déjà inscrite en
gras dans la plupart des agendas.
•
5
90
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
L’apprentissage, un marathon plutôt qu’un sprint
Fête de la PQ de la section UPSA Argovie
Photo de groupe de tous les diplômés ayant obtenu une note globale d’au moins 5,0 avec André Hoffmann et Martin Sollberger. Photo : Foto Basler
crc. Près de 650 personnes ont participé à la fête de remise des diplômes
aux nouveaux professionnels de la branche automobile au
Tägi de Wettingen. « Nous sommes ravis du grand nombre de visiteurs,
qui montre l’importance de cet événement. En obtenant votre diplôme,
vous avez franchi une étape importante de votre vie », a déclaré Martin
Sollberger, président de la section UPSA Argovie. André Hoffmann,
responsable de la formation, a comparé celle-ci à un marathon. « L’apprentissage
n’est pas un 100 mètres qu’on termine rapidement. Pour
tenir la distance, il faut des qualités telles que la persévérance, la discipline,
la force mentale et une volonté de fer. » Le maire de Wettingen,
Roland Kuster, a déclaré : « Vous allez travailler dans une branche aux
multiples facettes. L’automobile recèle d’innombrables pièces, allant de
l’huile et de l’essence aux composants électriques, et vous offre de magnifiques
opportunités d’avenir. » Samuel Widmer, qui a traversé l’Atlantique
en canot avec l’équipe Swiss Raw et remporté le challenge de
4800 km, a montré ce qu’il est possible d’accomplir avec de la volonté,
de la puissance musculaire et de la force mentale. De nombreux jeunes
sont sortis victorieux de la procédure de qualification. 218 candidates et
candidats se sont présentés et 91 % d’entre eux ont réussi les examens.
La note moyenne globale était de 4,6 dans les cinq catégories de formation.
26 candidats se sont présentés une seconde fois à l’examen. 85 %
d’entre eux l’ont réussi à la deuxième tentative.
•
La branche a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée
UPSA section SG-AI-AR-FL – 200 jeunes diplômés
Ces mécatroniciennes et mécatroniciens d’automobiles ont obtenu une note supérieure ou égale à 5,0 et ont été honorés d’une distinction spéciale.
Photo: Heini Schwendener
hsc. Près de 750 personnes se sont réunies le 4 juillet dans la salle polyvalente
du centre de formation professionnelle et continue de Buchs
Sargans (bzbs) pour la cérémonie de remise des diplômes des métiers
de l’automobile. Les quelque 200 diplômés des métiers suivants ont
été distingués : assistant(e) en maintenance d’automobiles AFP, mécanicien(ne)
en maintenance d’automobiles CFC sur voitures de tourisme
et véhicules utilitaires, mécatronicien(ne)s d’automobiles CFC sur voitures
de tourisme et véhicules utilitaires. Lors de son allocution de
bienvenue, Peter Keller, vice-recteur du bzbs, a parlé plusieurs fois de
confiance. Les parents et les apprentis faisaient confiance aux formateurs
et aux enseignants et vice versa. « En décrochant votre diplôme,
vous avez prouvé que vous méritez cette confiance », a-t-il déclaré aux
jeunes qui sont désormais des professionnels qualifiés « et vous pouvez
avoir confiance en vous ». Gregor Zollikofer, président de la section
UPSA SG-AI-/AR-FL, les a félicités : « Vous avez gravi un sommet, et
même un sommet de 8000 mètres. » Grâce à la formation professionnelle,
la vie des diplômés repose sur une base solide supplémentaire.
« Vous pouvez maintenant montrer ce dont vous êtes capables dans
votre vie professionnelle. » Il a exhorté les jeunes à apprendre tout au
long de leur vie et a conclu par ces mots : « Représentez votre métier
avec fierté ! » Alfred Stricker, conseiller d’État du canton d’Appenzell
Rhodes-Extérieures, a transmis les salutations des gouvernements
des deux Appenzell, du canton de Saint-Gall et de la Principauté de
Liechtenstein. Les jeunes ont franchi une étape importante dans leur
parcours professionnel à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes
: « Je suis ravi que vous ayez choisi la voie royale et que vous
transmettiez vous-mêmes vos connaissances à la relève dans quelques
années. »
•
AUTOINSIDE | Septembre 2023 91

ASSOCIATION & SECTIONS
13 % de femmes, 100 % de réussite
De nouveaux professionnels heureux lors de la remise des diplômes de la section UPSA Berne, sous-groupe Oberland bernois
pd. « En avant, continuez à vous former », a déclaré Marco Frozza, président
de la sous-section Oberland bernois de l’UPSA lors de la cérémonie
de clôture et de remise des diplômes à l’Expo Areal de Thoune.
C’est l’appel qu’il a lancé aux 62 nouveaux professionnels, dont huit
femmes, cinq d’entre elles ayant même reçu une distinction supplémentaire
! « Toutefois, ne soyez pas uniquement focalisés sur votre développement
‹ intellectuel ›. Veillez à ce que votre ‹ moteur électrique ›
personnel soit toujours chargé d’énergie positive, car le corps, l’esprit
et l’âme font l’être humain. » Michael Maurer, responsable de la formation
professionnelle, a remercié toutes les personnes impliquées pour
leur engagement durant la période de formation, qui s’est également
traduit par la réussite de tous les diplômés à l’examen. Il a encouragé
les diplômés à rester curieux et avides de connaissances : « Celui qui ne
réalise que ce qu’il sait déjà faire n’évoluera jamais. La formation continue
est donc essentielle dans la vie. » Il a souligné que les formations
continues dans la branche automobile offrent d’excellentes opportunités
et bénéficient d’un large soutien : « Vous êtes dans une branche
qui est plus exigeante, passionnante et diversifiée que nulle autre. La
branche a besoin de vous ! »
•
26 des 62 diplômés ont été récompensés pour leurs très bons résultats. Photo : pd
Temps radieux, orateurs de
renom et distinctions
La 90 e AG de la section UPSA Vaud a été une réussite
pd. C’est sous un beau ciel bleu et en présence de la présidente du
Grand Conseil vaudois, Séverine Evéquoz, ainsi que d’autres personnalités
de renom, que les membres de la section UPSA Vaud et les invités
se sont réunis le 28 juin à l’Institut équestre national d’Avenches
(IÉNA) pour la 90 e assemblée générale. Le président Nicolas Leuba, qui
a fêté sa dixième année à la tête de l’association, a évoqué la nécessité
d’autoriser l’alliance des moyens de transport et des technologies. Il a
également prôné l’allongement de la durée de vie des véhicules, par des
réparations ou des rééquipements. Il a par ailleurs évoqué l’inauguration,
le 1 er septembre, du nouveau centre de formation professionnelle
d’Yverdon-les-Bains, qui regroupe les formations pour les conducteurs
de 2, 3, 4 et 6 roues ainsi que pour l’industrie des machines. Trois exposés
figuraient également au programme : Séverine Evéquoz a parlé
de son parcours, qui l’a menée du CFC de fleuriste à son poste actuel
en passant par une maturité professionnelle et un diplôme d’ingénieur.
Lionel Eperon, directeur général de la formation post-obligatoire du
canton de Vaud, a présenté les enjeux de la formation duale. Quant à
Pascal Chatagny, directeur de l’Office de la circulation routière et de la
navigation du canton de Vaud, il a évoqué les subtilités de la nouvelle
loi sur la taxe des véhicules automobiles et des bateaux, qui entrera
en vigueur le 1 er janvier 2024. Jean-Pierre Trachsel, Jean-Luc Pirlot et
Philippe Monnard ont également été honorés pour leur engagement,
leur exemplarité et leurs parcours respectifs.
•
92
Des exposés passionnants ont parachevé l’AG. Photos : pd
À la présidence depuis 10 ans : Nicolas Leuba.

ASSOCIATION & SECTIONS
Bilan positif et confiance
Section UPSA Thurgovie
cla. Lors de l’assemblée générale 2023, qui
s’est tenue à l’Autobau à Romanshorn, Richard
Heini, président de la section UPSA Thurgovie,
a tiré un bilan positif, même si tout ce qui brille
n’est pas d’or. Confiant, il a déclaré que la situation
s’était « stabilisée » depuis la fin de la
pandémie. Les difficultés d’approvisionnement
appartiennent au passé et le nombre d’immatriculations
a augmenté depuis le début de l’année.
Il a toutefois émis une réserve : « L’augmentation
du nombre d’immatriculations n’est pas
principalement due aux nouvelles commandes,
mais aussi à la réduction des retards de livraison
accumulés pendant le coronavirus. »
Actuellement, le commerce de voitures se divise
en deux activités : les ventes florissantes
de voitures d’occasion et les ventes de voitures
neuves, qui suscitent des incertitudes en raison
de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt.
La situation est positive dans les garages, qui
sont bien occupés avec les services et les réparations.
La relève évolue favorablement. 75 des 79
personnes en formation ont réussi la formation
d’assistant(e) en maintenance d’automobiles
Richard Heini, président de la section UPSA Thurgovie, à l’assemblée générale 2023 à l’Autobau à Romanshorn.
(18), de mécanicien(ne) en maintenance d’automobiles
(28) ou de mécatronicien(ne) d’automobiles
(29), 28 % d’entre elles décrochant une
note moyenne d’au moins 5,0. « Nous n’avions
encore jamais rien vu de tel », s’est exclamé l’expert
en chef Thomas Hofer. La tendance des
nouveaux contrats d’apprentissage est également
positive : « À ce jour, nous avons signé 71
contrats d’apprentissage, soit quatre de plus que
l’année dernière. »
•
De bons conseils pour un avenir couronné de succès
Fête de la PQ au SPZ de Nottwil
mdz. La fête de la PQ a eu lieu le 6 juillet
dans l’amphithéâtre du Centre suisse des paraplégiques
de Nottwil pour 141 personnes
en formation dans les métiers techniques de
la branche automobile du canton de Lucerne.
Réunissant 560 invités, elle a été organisée
par la section Suisse centrale de l’UPSA, sous
la houlette de son président, Stefan Bersinger.
Thomas Graf, responsable de la formation professionnelle
chez Hoval Aktiengesellschaft à
Vaduz et leader du groupe de rock en dialecte
Megawatt, s’est adressé à l’assistance avant
Photo de groupe des lauréats : ils avaient de bonnes raisons de se réjouir. Photo : Martin Dominik Zemp
que quatre femmes et 137 hommes ne reçoivent
leur diplôme. « It’s up to you », tel était
son mot d’ordre. En effet, chaque jeune a dû
prendre sa décision en toute conscience dès
le début de sa formation dans la branche automobile.
Il appartiendra toutefois à chacun
d’eux de saisir les opportunités qui s’offrent à
lui à l’avenir, même si les maîtres d’apprentissage
ou les enseignants ne sont plus présents
pour les encourager. Il a cité trois raisons qui
pourraient compromettre le succès futur de la
branche automobile : la zone de confort, l’impuissance
acquise et le chemin de moindre
résistance. Noah Müller (Kägiswil, mécatronicien
d’automobiles CFC chez AMAG Automobiles
et moteurs SA, Kriens) et Janik Schumacher
(Hergiswil b. Willisau, mécanicien en
maintenance d’automobiles CFC au Garage
Arnet AG, Willisau) se sont distingués par
une note globale de 5,5. Markus Stadelmann
(Eschenbach, mécatronicien d’automobiles
CFC au Garage Helfenstein AG, Hildisrieden)
les a même devancés avec une note globale
de 5,6.
•
AUTOINSIDE | Septembre 2023 93

ASSOCIATION & SECTIONS
AG du Conseil suisse de la sécurité routière
Une lueur d’espoir et une
nouvelle présidente
Le Conseil suisse de la sécurité routière (CSR) s’est récemment réuni à l’occasion de son AG annuelle.
Les finances ont été examinées et une nouvelle présidente a été élue au cours de la réunion qui s’est achevée
dans l’émotion. Yves Schott
La nouvelle présidente du CSR, Nadja Umbricht Pieren, conseillère nationale UDC.
Photo : parlement.ch
Temps fort chargé d’émotion de l’AG du CSR : le vice-président Kurt Wenger (à g.)
prend congé d’Urs Wernli, membre de longue date. Photo : médias de l’UPSA
Le vice-président Kurt Wenger souhaite la bienvenue aux participants.
La présidence du Conseil de la sécurité routière (CSR) est
encore vacante à ce stade. Ce n’est qu’environ une heure plus tard que
la conseillère nationale UDC Nadja Umbricht Pieren a été élue à la tête
de l’association. Mais reprenons du début.
L’avenir est sur toutes les lèvres à l’occasion de la 61 e AG du CSR à
Mobilcity, à Berne. Kurt Wenger a déclaré à l’ouverture qu’il s’agissait de
mener le Conseil suisse de la sécurité routière vers un « avenir couronné
de succès ». Une diapositive s’affiche : « L’avenir a besoin d’origines ».
Après une brève rétrospective au cours de laquelle le procès-verbal de
l’assemblée générale 2022 et le rapport annuel 2022 sont approuvés,
les personnes présentes se tournent à nouveau vers l’avenir. Michael
Gehrken, membre du comité, évoque l’état d’avancement de la réorientation.
La vision : l’association est considérée comme la plate-forme
pertinente d’échange d’expériences et d’intérêts en matière de sécurité
routière. Il s’est ensuite agi d’un projet pilote régional que le CSR mettra
en œuvre avec ses membres et partenaires en 2023 et 2024 et qui cible
surtout les seniors. Un dialogue portant sur les risques de la circulation
routière doit être initié et une opération de sensibilisation au thème de
la « conduite à un âge avancé » doit être engagée.
Il reste encore du chemin à parcourir
Les finances continuent de préoccuper le CSR. Bonne nouvelle : fin 2022,
les liquidités s’élevaient encore à environ 480 000 francs grâce à l’optimisation
des coûts. Les ressources restent toutefois limitées et les moyens
doivent être « investis de manière prudente », souligne K. Wenger. Bien
qu’il soit permis de faire preuve d’un optimisme prudent, il reste encore
du chemin à parcourir. Une perte de près d’un quart de million de francs
a été budgétée pour 2023, alors qu’elle dépassait encore 400 000 francs
en 2022. L’objectif est clair : le financement du CSR doit être garanti d’ici
à la prochaine AG en 2024.
Nadja Umbricht Pieren s’exprimera à ce sujet l’année prochaine. La
conseillère nationale UDC bernoise a été élue à l’unanimité présidente
du CSR à compter du 1 er janvier 2024. Ce poste était vacant depuis
fin 2020.
L’assemblée se termine dans l’émotion. Urs Wernli, qui a travaillé pour
l’association pendant 18 ans, de 2004 à 2022, quitte le CSR. À tout
seigneur tout honneur. En cadeau, il se voit remettre un bon lui permettant
d’acheter des spécialités dans les magasins et les restaurants
régionaux du Parc du Jura argovien. Il a enfin le temps de se faire
plaisir.
•
94
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

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AUTOINSIDE | Septembre 2023 95

ASSOCIATION & SECTIONS
Automobile Club de Suisse
125 ans au service
de la mobilité automobile
Depuis sa fondation en 1898 à Genève, l’ACS s’engage pour les intérêts des automobilistes. Au cours de
ses premières années d’existence, il s’est concentré sur la politique des transports et le sport motorisé. Au
fil des décennies, des domaines tels que les services d’assistance, la sécurité routière, les voitures classiques
et les avantages pour les membres sont venus s’y ajouter. À l’occasion de son 125 e anniversaire, les
médias de l’UPSA rendent hommage à ce club, qui a toujours été un compagnon de route fidèle pour les
garagistes. Caroline Kiefer
Comment tout a commencé
En décembre 1898, dix-sept automobilistes visionnaires,
animés par un esprit de pionniers,
se réunissent à Genève et fondent le premier
Automobile Club de Suisse, l’ACS. Très tôt
déjà, ils saisissent l’importance que revêt l’automobile
pour notre société et notre développement
économique. Le vaste réseau de routes
nationales et la législation sur la circulation
dont la Suisse dispose aujourd’hui leur doit
aussi beaucoup. Et ce sont également eux qui
ont introduit le sport motorisé en Suisse.
Les années fondatrices
Dès l’origine, la priorité de l’ACS est de défendre
les intérêts des automobilistes. À
l’époque où le club voit le jour, l’automobile se
heurte à beaucoup de méfiance. Pour la population
et les autorités, c’est une machine
infernale, bruyante et qui fait beaucoup de
poussière. C’est pourquoi, à ses débuts, l’ACS
estime que sa mission première est de lutter
contre cette hostilité. Dans le même temps,
il s’engage en faveur du développement de la
mobilité, de l’amélioration du réseau routier,
de la réglementation des transports et de l’allègement
des formalités douanières. Dès sa
naissance, l’ACS s’occupe donc de politique
des transports.
La politique des transports
Après 1920, la motorisation en Suisse connaît
un premier grand essor. Dès le début, l’ACS
collabore activement avec la Ligue suisse
du trafic routier et s’engage, avec les autres
membres de celle-ci, en faveur des intérêts
des automobilistes. C’est le cas par exemple en
1927, lors de l’élaboration de la loi fédérale sur
Inauguration du Susten en 1946 : le
conseiller d’État Walter Bösiger (BE,
à droite), le conseiller fédéral Rudolf
Minger (au centre) et, à l’arrière-plan,
le colonel-divisionnaire Charles Dubois.
Photos : ACS
96
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
la circulation des automobiles et des cycles.
Après une baisse du nombre d’automobiles
immatriculées pendant la crise économique
et la Seconde Guerre mondiale, le développement
de la motorisation connaît un véritable
boom à partir de la fin de la guerre en 1945.
Les associations de transport, dont l’ACS, sont
désormais mieux perçues par la société et leur
position s’améliore. En 1944 déjà, elles se sont
regroupées pour former la Fédération routière
suisse (FRS) – aujourd’hui Routesuisse – afin
d’agir de concert, notamment dans le domaine
de la politique des transports. Elles le feront
par exemple dans les années 1950, alors que la
Confédération prévoit d’augmenter la taxe sur
l’essence de 20 centimes par litre. L’ACS met
sur pied une coopération entre les membres
de la FRS pour combattre le projet. Et ça
marche : l’augmentation est dans un premier
temps limitée à 5 centimes par litre. Si l’on se
penche sur l’histoire récente, la lutte politique
de l’ACS pour les intérêts des automobilistes a
toujours été couronnée de succès lors des décisions
d’importance nationale. Ainsi, le club
n’a cessé de démontrer qu’il est un acteur qui
compte dans la politique des transports.
Le sport motorisé
Dès 1901, l’ACS se lance dans le sport motorisé.
Son objectif est, là aussi, d’intéresser les gens
à l’automobile et d’améliorer l’image controversée
de celle-ci. En 1904, l’ACS contribue à
fonder la Fédération Internationale de l’Automobile
(FIA), dont il est toujours membre. Le
sport motorisé a ainsi toujours été l’un des do-
Suite en page 98
Une station-service à Zurich en
1946.
3 e Concours d’élégance automobile
en 1930 à Lucerne : départ du défilé de
voitures sur le quai.
AUTOINSIDE | Septembre 2023 97

ASSOCIATION & SECTIONS
maines clés de l’ACS. Pendant longtemps, le
club était responsable de l’octroi des licences
de coureur automobile en Suisse. En 1955, le
président central lance un prix pour les coureurs
suisses qui obtiennent d’excellents résultats
lors de courses à l’étranger. En 1982, le
club organise un Grand Prix de Suisse pour la
Formule 1 sur le circuit de Dijon. En raison de
son histoire et de ses affinités avec le sport motorisé,
l’ACS maintient avec succès ses activités
dans le domaine, malgré des conditions de
plus en plus restrictives. En cette année d’anniversaire,
il organise ou co-organise aussi de
nombreuses manifestations de sport automobile
très connues dans toute la Suisse.
1
La sécurité routière
Au cours de ses 125 ans d’existence, l’ACS a
également contribué à poser de nombreux
jalons en matière de sécurité routière, ce qui
n’aurait pas pu être fait sans la ténacité du club
central et de ses sections. Parmi ces jalons, citons
par exemple l’ouverture de la première
auto-école en 1906, le lancement des camps
d’auto-école en 1969 ou les bornes de secours
ACS installées sur les cols suisses à la fin des
années 1920. La formation est un domaine
éminemment important de la sécurité routière
pour l’ACS. C’est ainsi que voit le jour, en
1956, le merle blanc, ambassadeur et mascotte
de l’éducation routière, qui accompagne les enfants
sur le chemin de l’école. En 2019, l’ACS
modernise son offre de formation routière
pour les enfants et l’adapte au plan d’études
alémanique (Lehrplan 21). Dans le cadre de
cette modernisation, le corbeau blanc est rebaptisé
« Eddie ». Avec bonhomie, il accompagne
les enfants dans leur parcours d’éducation
routière tout au long de leur scolarité.
La liste des mesures de sécurité routière qui,
grâce notamment à l’engagement sans failles
de l’ACS, font aujourd’hui partie intégrante de
notre quotidien sur les routes est longue, et le
club en est fier.
L’ACS en 2023
Depuis 125 ans, l’ACS se distingue par son
orientation stratégique et ses activités toujours
progressistes et tournées vers l’avenir.
Aujourd’hui, il est non seulement le plus
grand club automobile de Suisse, mais aussi
un prestataire de services actif et un partenaire
recherché. D’une part, l’ACS propose à
ses membres des prestations d’assistance de
haute qualité et, d’autre part, ses adhérents
profitent d’un large éventail de prestations
supplémentaires grâce aux nombreux partenariats
du club. L’ACS organise de nombreuses
manifestations dans les domaines
du sport motorisé, des voitures classiques,
de la sécurité routière, mais aussi des cours
de conduite et des événements culturels.
L’étroite collaboration des équipes de l’administration
centrale et des sections garantit
la proximité du club avec ses membres et
permet à ceux-ci de profiter en tout temps
d’offres attrayantes. Bien entendu, l’ACS reste
extrêmement actif en matière de politique
des transports, tant au niveau fédéral qu’au
niveau régional et local. Tout au long de ses
125 ans d’existence, l’ACS est resté fidèle à
son amour pour l’automobile et à sa volonté
de s’engager sans cesse pour l’avenir de notre
mobilité individuelle et le libre choix de nos
modes de transport. <
Plus d’infos sur :
acs.ch
2
1 Aloys Naville a été le premier président de l’ACS.
2 L’ACS s’engage aussi pour la sécurité des enfants
sur la route.
3 Le Guide automobile officiel de la Suisse a longtemps
été une référence.
3
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Septembre 2023 | AUTOINSIDE

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Le centième partenaire sympacar
pd. Le secteur automobile a considérablement changé et
continuera d’évoluer. De nombreux garages repensent donc leur
approche commerciale et cherchent une nouvelle orientation sur
le marché. Avec ses concepts de garages, l’ESA permet d’élargir
l’offre et de faire du garage un spécialiste multimarques. Le tout
dernier concept, nommé sympacar, a récemment franchi une étape
importante. Mario Sama et Daniel Rudin, de Gotthelf-Garage AG à
Bâle, sont en effet le centième partenaire sympacar.
Mario Sama et Daniel Rudin, du garage Gotthelf à Bâle, voulaient
adhérer depuis longtemps à un concept de garage de l’ESA.
L’objectif ? Représenter la marque Renault, mais aussi mieux
promouvoir la compétence multimarques vers l’extérieur et ouvrir
davantage leurs portes à toutes les marques. En raison des travaux
de transformation et d’agrandissement prévus, M. Sama et M. Rudin
ont toutefois décidé d’attendre que la nouvelle enseigne de partenaire
de concept puisse être installée juste devant leur garage,
dans le quartier de Gotthelf à Bâle.
Fondé en 2020, le concept de l’ESA « sympacar » allie liberté
entrepreneuriale et nouvelle marque. « Un concept parfait pour
nous et notre garage fraîchement rénové », se sont dit M. Sama
et M. Rudin. À Bâle, les garagistes exploitent une concession
Renault qui s’occupe notamment des véhicules Renault Mobility et
des camionnettes Renault de La Poste de la région bâloise. Parmi
les autres arguments en faveur de sympacar figuraient également
la possibilité d’échanger entre partenaires de concept, les
conditions avantageuses pour l’achat de marchandises et l’offre
de prestations complète.
Avant même ce partenariat de concept, l’ESA a régulièrement
échangé avec le garage et procédé à des livraisons. À la mi-juillet,
Markus Bigler, responsable commercial des concepts de garage, et
Jean-Pierre Chiappa, responsable régional en biens de consommation
de l’ESA, ont rendu visite au centième partenaire sympacar pour
le féliciter et lui offrir un panier rempli de spécialités de l’Emmental,
où se trouve le siège de l’ESA (Berthoud).
•
La machine de dosage entièrement automatisée la plus
rapide au monde
pd. Au mois de mai 2023, Axalta a présenté Axalta Irus Mix, la
machine de dosage entièrement automatisée, ne nécessitant
aucune manipulation, la plus rapide du marché pour l’industrie de
la réparation automobile. Elle procure des couleurs très précises et
fonctionne avec les bouteilles innovantes d’Axalta, maximisant la
rentabilité et minimisant l’impact sur l’environnement pour aider ses
clients Refinish à atteindre ou à dépasser leurs objectifs commerciaux.
C’est la seule machine de dosage entièrement automatisée
livrée avec les contenants de peinture d’origine.
Axalta Irus Mix repose sur quatre piliers clés :
▪ Gain de temps : les carrossiers peuvent économiser plus de 60 %
de temps de travail avec Axalta Irus Mix par rapport à un mélange
manuel.
▪ Optimisation de la main d’œuvre : très simple à utiliser, elle ne
nécessite pas l’intervention d’un technicien expérimenté, ce qui
libère les peintres pour effectuer d’autres tâches pendant que la
peinture est mélangée.
▪ Économies de produits : son système de bouteilles préremplies et
équipées de bouchons doseurs précis permet de reproduire une
teinte avec exactitude et sans gaspillage.
▪ Respect de l’environnement : les bouteilles Axalta sont fabriquées
à partir de 50 % de plastique recyclé, car la société est très engagée
en faveur du développement durable.
•
100
Septembre 2023 | AUTOINSIDE

GARAGES
Riwax
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ZF
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Bien protégé avec le Cerano Diamond Coating
pd. Le Cerano Diamond Coating est la protection ultime contre les
attaques nocives des pluies acides, des fientes d’oiseaux et des
rayons UV. Cet enrobage résiste aux installations de lavage et
aux produits chimiques.
L’application du Cerano Diamond Coating confère aux surfaces revêtues
une excellente propriété hydrophobe. Cela permet un nettoyage
simplifié et doux des surfaces traitées. La saleté, la poussière, les
insectes et les sels sont facilement éliminés.
Utilisé correctement, le produit confère à la surface un degré de
dureté de 10 H, ce qui évite l’apparition de rayures fines sur les
surfaces.
Le Cerano Diamond Coating offre une durée de vie atteignant deux
ans (env. 100 lavages de voitures).
•
Système de freinage régénératif jusqu’à quatre fois plus
efficace grâce à la technologie ZF
pd. ZF a collaboré de manière fructueuse avec le constructeur britannique
de véhicules électriques Tevva pour développer le système
de freinage régénératif de son camion électrique de 7,5 tonnes. Il
s’agissait d’intégrer le système de freinage électronique (EBS) de
ZF dans les camions électriques sans émissions de Tevva. Heiko
Eggers, responsable EMEA Application Engineering pour la commande
de freinage et ADAS de la division ZF Commercial Vehicle
Solutions, a déclaré : « Nos produits et notre compétence en matière
de systèmes, y compris le système de freinage électronique
standardisé de ZF, permettent aux nouveaux acteurs innovants,
comme Tevva, de raccourcir leur délai de commercialisation. Leur
engagement et leur savoir-faire en ingénierie nous ont permis de
répondre à nos exigences strictes en matière de sécurité et de mener
à bien notre projet. »
Uzair Jilani, ingénieur en chef, systèmes de transmission et de freinage,
de Tevva, explique : « Nous avons travaillé d’arrache-pied pour
obtenir une confirmation aussi convaincante de la part de l’un des
plus importants fournisseurs mondiaux de premier rang. La coopération
avec ZF est une étape décisive dans la dynamique que nous
développons en tant que constructeur de camions. Le système a été
adapté pour être utilisé avec notre système régénératif ; lorsque
la pédale de frein est actionnée, la majeure partie du processus
de freinage est gérée par récupération, ce qui signifie que le
système de transmission ralentit le véhicule. »
Les ingénieurs de Tevva ont satisfait à des critères d’essai
stricts pour le camion et travaillé à la mise au point de l’unité de
commande du camion électrique et à l’amélioration de la compatibilité
avec l’EBS. Le résultat est un système qui récupère
jusqu’à quatre fois plus d’énergie qu’un système de freinage à air
comprimé conventionnel, optimisant ainsi l’autonomie du camion
Tevva. Les progrès technologiques permettent à un système EBS
moderne de contrôler le mélange des freins à friction avec le moteur
électrique et de réduire ainsi l’usure des freins. Le système transmet
électroniquement la demande de décélération du conducteur à tous
les composants du système de freinage afin de réduire le temps
de réaction, d’équilibrer les forces de freinage et de permettre un
freinage léger et une gestion efficace de celui-ci.
•
AUTOINSIDE | Septembre 2023 101

PRODUITS & PRESTATIONS
Répertoire des fournisseurs UPSA
Dans le répertoire multisupports des fournisseurs UPSA, des fournisseurs de premier plan de la branche
automobile présentent de façon claire leurs produits et prestations de services classés par catégories.
Onze fois par an dans le magazine AUTOINSIDE, mais aussi toute l’année sur le site Internet upsa-agvs.ch, les
4000 membres UPSA, les garages et les ateliers automobiles internes aux entreprises ainsi que 8000 ateliers
automobiles de Suisse y trouvent les nombreux articles dont ils ont besoin au quotidien. Les entreprises
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Septembre 2023 | AUTOINSIDE

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AUTOINSIDE | Septembre 2023 105
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APERÇU & IMPRESSUM
CE QUE VOUS LIREZ DANS LE PROCHAIN NUMÉRO
Le prochain numéro paraîtra le 3 octobre 2023 et sera consacré aux thèmes suivants :
Le test TCS des pneus d’hiver
Quels pneus sortent du lot lors du test
du TCS ? Vous trouverez les résultats
complets du test de pneus actuel dans
l’édition 10/23 d’AUTOINSIDE.
Photo : TCS
Les défis que soulèvent
les systèmes d’aide à
la conduite
Les garages et les ateliers de
carrosserie doivent disposer du
bon équipement et des outils
d’étalonnage les plus récents
pour garantir la précision
d’ajustement des capteurs et
des caméras utilisés dans les
systèmes d’assistance.
Photo : Hella
Gutmann
Photo : Standox
Annoncez la couleur
Après une réparation ou l’application
d’une nouvelle couche de peinture,
les clients s’attendent à ce que la
couleur du véhicule soit identique
à sa teinte d’origine. Une telle
précision nécessite non seulement
un savoir-faire technique, mais
aussi des instruments de mesure
chromatique sophistiqués et des
procédés d’alignement des couleurs
assistés par ordinateur.
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse
95 e année, 11 numéros en allemand et en français.
Tirage septembre 2022 certifié REMP : 12 222 exemplaires dont 9206 en allemand et 3016 en français.
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
agvs-upsa.ch
Éditions
AUTOINSIDE
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Téléphone : + 41 (0)31 307 15 15
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
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Mira (cym, rédactrice), Timothy Pfannkuchen
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Technique), Jürg A. Stettler (jas, rédacteur
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Autres contributions
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Caroline Kiefer, Christof Lampart, Tahir
Pardhan, Chris Regez, Yves Schott, Heini
Schwendener, Martin Dominik Zemp.
Conception
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Phutsadee Phoojaphon (Polygrafin),
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