AUTOINSIDE Édition 10 – Octobre 2023

ÉDITION 10 – OCTOBRE 2023
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé de la branche automobile suisse
Élections 2023
Déterminez qui mettra
les gaz, à Berne, pour
la branche automobile !
Pages 74 à 82
Médaille d’argent pour la Suisse.
Succès de la formation :.
Fabio Bossart brille aux EuroSkills.
Pages 84 à 86.

Power pour ton atelier
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Octobre 2023
AUTOINSIDE | Édition 10
Calibrage de
capteurs et de
caméras
Précis et efficace
avec le DAS 3000
de Bosch
Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
Journée des garages suisses 2024
8 « Innovation et garages, une belle
rencontre », la devise du rendez-vous
Focus : carrosserie
10 Un travail de pionnier, du pistolet à
peinture à la carrosserie autoporteuse
14 De l’aide pour la définition de la couleur
16 Évaluer les sinistres avec l’IA
18 Plus d’efficacité lors de la mesure des
véhicules grâce au numérique
22 L’importance du réseau Repanet
24 Plus de durabilité
58 Tarif horaire : ce que les garagistes
doivent savoir
60 Auto Zürich : des nouveautés et un
record
62 IAA Mobility : fête populaire à Munich
66 « Streetlife » : plate-forme d’actualités
dédiée à l’automobile et à la mobilité
68 De la réception par type RT à l’eCOC :
problèmes et astuces pour y remédier
70 Le prochain moment fort du SAA selon
son président, Erhard Luginbühl
Association & sections
73 De nouveaux spécialistes et une
journée de découverte
Politique & droit
74 Recommandations électorales pour une
politique favorable à l’économie
Focus : gestion des sinistres
26 Étalonnage des systèmes d’assistance
30 Gérer les sinistres pour attirer des clients
Technique & environnement
32 Produire sa propre électricité
34 Les systèmes d’aide à la conduite
Formation
84 Performance de pointe : Fabio Bossart
médaillé d’argent aux EuroSkills
88 SwissSkills : un lucernois victorieux et
une première avec deux femmes
91 Plate-forme « Lehrberufe live ! »
92 Nouveau centre de formation
94 Coopération précieuse avec l’armée
Commerce & service après-vente
40 Swiss Automotive Show : succès et
vives émotions
48 Des solutions numériques plutôt qu’un
tigre de papier
52 Test de pneus d’hiver du TCS
56 Forum V2X sur la recharge
bidirectionnelle
96 Business Academy
98 Manifestations régionales
100 Garages
102 Produits & prestations
106 Aperçu & mentions légales
Bosch-Garagenwelt.ch
AUTOINSIDE | Octobre 2023

Schweizer Salon der Mobilitäts-Profis
Salon suisse des pros de la mobilité
Salone svizzero dei professionisti della mobilità
DER BRANCHENTREFFPUNKT
LE RENDEZ-VOUS DE LA BRANCHE
IL LUOGO D'INCONTRO DEL SETTORE
08. – 11. NOV. 2023 | BERNEXPO
carrosserie-CH.com | transport-CH.com | aftermarket-CH.com

AVANT-PROPOS
Votre voix compte !
Chère lectrice, cher lecteur,
Cette année est particulièrement importante. Pourquoi ? Parce
que c’est une année d’élections nationales, et qu’il est particulièrement
important d’y participer. « C’est ce que les politiciens
disent toujours… », me rétorquerez-vous peut-être. Je peux
comprendre cette réaction. Mais laissez-moi vous expliquer brièvement
pourquoi votre voix peut réellement faire la différence le
22 octobre.
En 2019, les partis de gauche ont énormément progressé : les
Verts, par exemple, ont pratiquement triplé leur nombre de sièges
au Parlement. Or, il s’agit précisément des formations qui dénigrent
continuellement le trafic individuel motorisé, le diabolisent
même, bien qu’il soit un moteur central de notre économie. La
mobilité n’est pas une mauvaise chose. Elle est liée à la croissance
de l’économie et de la population et fait donc partie de
notre société. On continuera d’en avoir besoin à l’avenir.
plus en plus souvent devant l’idéologie forcenée. La capacité de
la Suisse à trouver des compromis, que l’on nous envie à raison
et qui nous a si longtemps caractérisés, a du plomb dans l’aile.
En allant voter, vous contribuerez à consolider les forces de
la raison à Berne. Nous avons besoin de solutions plutôt
que de mots d’ordre. De pragmatisme plutôt que de tapage.
D’innovations plutôt que d’interdictions. Et d’objectivité plutôt
que de perte des repères. Nous avons surtout besoin d’hommes
et de femmes politiques qui s’engagent pour une branche automobile
tournée vers l’avenir, et donc pour les emplois. Cela est
plus urgent que jamais. Toute autre action serait déraisonnable.
Voilà pourquoi cette année est particulièrement importante.
Meilleures salutations,
La « votation sur le climat » a chamboulé l’agenda politique. Par
conséquent, les partis bourgeois ont plus de mal à faire entendre
leurs préoccupations, et la vision factuelle des choses cède de
Thomas Hurter
Président central
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EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Jannis Föry. Photo : médias de l’UPSA
Jannis Föry vient renforcer
l’équipe de l’UPSA
Le 1 er septembre 2023, Jannis
Föry, qui suit des études de droit,
a rejoint l’équipe de l’UPSA en
tant que collaborateur juridique.
L’UPSA lui souhaite beaucoup
de succès et de plaisir dans son
domaine d’activité.
Carmarket : sponsor principal des ZSC Lions
Depuis le début de la saison de hockey sur glace,
Carmarket est le nouveau partenaire des ZSC Lions
pour les trois prochaines saisons. Le logo de Carmarket
SA apparaît sur les manches, les pantalons,
les mitaines et les casques des deux gardiens de
but, Simon Hrubec et Jeffrey Meier. Grâce à la large
présence médiatique des ZSC Lions, carmarket.ch, la
place de marché automobile en ligne conçue par le
commerce spécialisé pour le commerce spécialisé,
renforce sa notoriété dans la région de Zurich et au
niveau national, en bénéficiant d’une portée plus importante.
Roger Gemperle, Chief Marketing Officer
de ZSC Lions AG, a déclaré à propos du nouveau
sponsor principal : « Nous sommes convaincus de
pouvoir aider Carmarket SA à gagner en notoriété,
Roger Gemperle (g.) et Henri Lyon. Photo : ZSC Lions
avec à la clé une collaboration gagnant-gagnant. »
Henri Lyon, directeur de Carmarket, a affirmé :
« Notre engagement souligne notre estime commune
des performances professionnelles. »
Jost Capito soutient Loxo
Jost Capito a rejoint Loxo SA en
tant que nouvel investisseur et
conseiller. « Grâce à ses qualités
de leader et à sa passion pour les
technologies de pointe, Jost Capito
jouera un rôle décisif qui permettra
de faire avancer la vision de
Jost Capito. Photo : Loxo
Loxo du transport autonome sûr,
performant et accessible », a déclaré Amin Amini, CEO de Loxo SA. Jost
Capito a exprimé son enthousiasme en ces termes : « Dès le moment où
j’ai pris connaissance de la vision de Loxo, qui mise sur le développement
d’une technologie de conduite autonome sûre, performante et avant-gardiste,
j’ai su que je devais embarquer dans cette incroyable aventure.
Avec les brillants cerveaux de Loxo, je repousserai de plus en plus loin les
limites des véhicules autonomes, en mettant l’accent sur la sécurité et la
fiabilité. »
Nouvelle responsable marketing chez VW Véhicules Utilitaires
Sandra Waidelich a pris la direction du département Marketing &
Sales Experience de Volkswagen Véhicules Utilitaires (VWN) le
1 er septembre 2023. À ce titre, elle est responsable au niveau mondial
de l’ensemble des campagnes marketing, événements et formations
gérés de manière centralisée, ainsi que du marketing numérique et
des solutions CRM de VWN. Dans le cadre de ses fonctions, elle dépend
directement de Lars Krause,
directeur commercial et marketing
de VWN. Mme Waidelich
travaille chez VW depuis 18 ans. Au
cours des sept dernières années,
elle a dirigé l’expérience marketing
de la marque VW à Wolfsburg. Elle
succède à Stefan Pfeiffer, qui quitte
l’entreprise pour atteinte de la
Sandra Waidelich. Photo : VW
limite d’âge.
Tobias Dilsch. Photo : Opel
Nouveau directeur chez Opel Suisse
Tobias Dilsch est le nouveau directeur d’Opel Suisse. Le mécanicien en maintenance d’automobiles était
auparavant directeur de Peugeot Suisse. Avec Tobias Dilsch, la marque Opel dispose en Suisse d’un responsable
expérimenté qui lui permettra de poursuivre le recentrage de la marque. Andreas Bückmann continuera
de s’occuper des marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles et Opel en tant que Managing Director de PCDO
Suisse. Chez Peugeot, Matthias Bühler occupe désormais le poste de Managing Director pour Peugeot Suisse.
L’équipe marketing d’Opel Suisse a elle aussi un nouveau visage : Helen von Saurma est responsable des
RP et du sponsoring. Elle dispose d’une longue expérience dans les relations publiques et la communication
marketing, notamment auprès de l’importateur automobile suisse Fiat Chrysler Automobiles Switzerland.
Liberté d’entreprise
... un des nombreux atouts du partenaire le GARAGE!

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Nouveaux membres
En juillet, l’UPSA a accueilli cinq
nouveaux membres, pour un total
de 17 collaborateurs. Nous leur
souhaitons la bienvenue.
Section Schwytz
▪ CarCorner GmbH, Pfäffikon
▪ Garage Mario Mauro GmbH,
Tuggen
▪ Etzel Garage GmbH, Freienbach
Section Tessin
▪ HM Auto Sagl, Stabio
Section Zurich
▪ MDe Cars GmbH, Regensdorf
Premier véhicule de collecte du lait entièrement électrique
Depuis peu, une nouveauté circule sur les routes suisses : un véhicule de
collecte du lait entièrement électrique, utilisé par Zgraggen Transport AG
pour la collecte du lait dans le canton d’Uri et conçu par Designwerk Technologies
AG, le spécialiste de l’électromobilité à Winterthour. « En utilisant le
premier véhicule électrique de collecte du lait en Suisse, nous lançons un
signal fort », a déclaré Elias Zgraggen, directeur de Zgraggen Transport. En
renonçant au diesel, Zgraggen économise environ 93 tonnes de CO 2 par
an. Le véhicule entièrement électrique parcourt environ 330 kilomètres par
jour. Zgraggen Transport met ainsi en service le troisième camion électrique
de Designwerk, après les deux tracteurs à sellette High Cab Semi 6 × 2 T,
dotés chacun d’une capacité de batterie de 900 kWh.
Le véhicule de collecte du lait entièrement électrique. Photo : Designwerk
Technologies AG
Bentley à Lugano
Récemment, Bentley Lugano a
été officiellement inauguré lors
d’un événement qui a permis
de présenter l’ensemble de la
gamme de produits Bentley et qui
a attiré des clients actuels ainsi
que des personnes intéressées.
Bentley Lugano, le cinquième
distributeur en Suisse, se trouve
dans le canton du Tessin. Il est
localisé à proximité du centre-ville
et tout près de l’E35, sur la Via
Cantonale, à Grancia. La surface
d’exposition de 450 mètres carrés
est reliée à un garage commun
qui offre trois ponts élévateurs
destinés aux véhicules des clients
Bentley. Ce nouveau partenariat
à Lugano renforce la présence de
Bentley en Suisse, où la marque
britannique de voitures de luxe est
déjà représentée par Bentley Bâle,
Bentley Genève, Bentley Zoug et
Bentley Zurich.
Nouveau CEO pour Stratos Technologies AG
Le conseil d’administration de Stratos Technologies AG a nommé Niclas
Walter nouveau CEO. Il succède au cofondateur de l’entreprise, Matthias
Gerber, qui accède à la fonction de Chief Commercial Officer au bout de
sept ans. M. Gerber apportera aussi sa vaste expérience et son expertise
en tant que délégué du conseil d’administration. Max Meister, président du
CA, explique : « Sous la direction de Matthias Gerber, Stratos Technologies
est passée de l’idée initiale à une entreprise de numérisation florissante
dans toute l’Europe, avec des clients de renom dans la branche automobile.
Il nous a guidés à travers des moments pleins de défis. »
De g. à dr. : Max Meister (président du CA), Niclas Walter (nouveau CEO) et
Matthias Gerber (fondateur, CCO, membre du CA). Photo : Stratos Technologies
Nouveau directeur Production
et logistique chez Skoda
Le 1 er septembre 2023, Andreas
Dick a été nommé nouveau
directeur de la production et de la
logistique chez Skoda Auto. Dernièrement,
en tant que Technical
Vice President, il était notamment
responsable de la production, de
la logistique et du développement
Andreas Dick. Photo : Skoda
technique au sein de l’entreprise
chinoise FAW-Volkswagen, à
Changchun. Il succède à Michael Oeljeklaus, qui a pris sa retraite anticipée.
Klaus Zellmer, président du directoire de Skoda : « Grâce à sa vaste
expérience dans le lancement des véhicules électriques, Andreas Dick
apportera une contribution déterminante à la mise en œuvre de notre
stratégie accélérée en matière d’électromobilité. En outre, il continuera
de faire progresser la numérisation, ainsi que la production durable et
économe en ressources de nos usines dans le monde entier. »
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JOURNÉE DES GARAGES SUISSES 2024
Innovation et garages, une belle rencontre
Relever les défis et saisir
les opportunités
Avec près de 850 participants, la Journée des garages suisses est depuis des années un
rendez-vous incontournable du calendrier. La prochaine édition du plus grand congrès
spécialisé de la branche automobile suisse aura pour thème « Innovation et garages,
une belle rencontre ». Mirco Baumann
Le 16 janvier 2024, le Kursaal de Berne accueillera la 18 e Journée
des garages suisses, la plus grande conférence spécialisée de la
branche automobile suisse avec près de 850 participants. L’année prochaine,
le thème « Innovation et garages, une belle rencontre » sera
au cœur de la manifestation. Les conditions-cadres pour les membres
de l’UPSA et leurs partenaires sont en constante évolution. Thomas
Hurter, président central de l’UPSA, souligne : « La technologie et l’automatisation
évoluent à un rythme effréné. L’industrie automobile vit
donc probablement l’une des périodes les plus excitantes depuis sa
création. »
Le modèle commercial de nombreuses et nombreux propriétaires de
garages est lui aussi en pleine mutation. S’adapter à ces changements
requiert de l’ouverture d’esprit, de la flexibilité, de l’agilité, de l’empathie
et surtout de l’innovation. Ces changements placent les cadres et
les collaborateurs face à de nouveaux défis. Mais M. Hurter y perçoit
aussi beaucoup de points positifs : « Je vois de nombreuses opportunités
; la branche a toujours su s’adapter rapidement et de manière
innovante aux différents points faibles. »
L’UPSA attache une grande importance à proposer un programme de
qualité aux participants. Des idées inspirantes et des exemples pratiques
illustrent la manière dont les membres de l’UPSA peuvent réagir
aux changements actuels et futurs. L’accent est mis sur la promotion
de l’innovation dans l’entreprise, dans l’intérêt des collaborateurs, des
relations avec la clientèle et de l’établissement de nouveaux modèles
commerciaux, afin de continuer à opérer avec succès sur le plan économique.
Comme les années précédentes, ce congrès sera l’occasion d’accueillir
des oratrices et orateurs ainsi que des intervenantes et intervenants
de renom.
Pour couronner la Journée des garages suisses 2024, le traditionnel
et très apprécié Dîner des garagistes aura à nouveau lieu, avec comme
temps fort le spectacle du célèbre groupe « Starbugs ».
Laissez-vous inspirer par les expertes et experts sur scène et réjouissez-vous
à la perspective de rencontres et de discussions passionnantes
avec vos collègues.
L’inscription est possible dès à présent sur le site Internet. •
Plus d’infos sur :
agvs-upsa.ch/fr/colloque2024
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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JOURNÉE DES GARAGES SUISSES 2024
Aperçu du programme du 16 janvier 2024
Matin
Le président central de l’UPSA, Thomas Hurter, introduira la journée
par un aperçu du programme et mettra brièvement en lumière les défis
et opportunités actuels de la branche automobile suisse. La suite de
la matinée sera notamment placée sous le signe de la concurrence
mondiale en matière d’innovation entre la Chine, les Etats-Unis et
l’Europe, montrera les tendances actuelles ainsi que les technologies
et mettra en lumière la force d’innovation de la branche automobile suisse. Des mesures efficaces
de promotion de l’innovation et de mise en place d’une culture d’innovation et d’entreprise vivante
seront présentées. Mais tout cela serait impensable sans une marque employeur moderne.
Après-midi
L’après-midi débutera avec Beni Huggel, ancien footballeur professionnel et expert de la SRF. Il
parlera de ses expériences du sport d’équipe et de la manière dont la branche automobile peut
en tirer profit. Ensuite, de jeunes professionnels discuteront des exigences de la génération Z,
de l’avenir, de la proportion de femmes et de la promotion de la relève. Nous poursuivrons avec
des innovations de pointe pour le quotidien de l’atelier. Des expertes et experts de la branche
expliqueront ensuite comment les besoins des clients évoluent et pourquoi la gestion de la
clientèle est un facteur de succès déterminant. Bien entendu, il est également indispensable de
dresser un état des lieux pratique. Des mesures et des optimisations seront présentées pour
montrer la voie vers un avenir prospère.
Programme 2024
9 h 00 Buffet de petit-déjeuner :
début de la journée en commun
10 h 00 Matin : promotion de l’innovation,
culture d’entreprise et d’innovation,
fidélisation des collaborateurs
et marketing du personnel
12 h 30 Lunch et réseautage
14 h 00 Après-midi : génération Z,
proportion de femmes et promotion
de la relève, innovation dans
l’atelier, gestion de la clientèle
et facteurs de réussite qui font
autorité
16 h 30 Apéritif et discussions
passionnantes
18 h 00 Dîner des garagistes avec
spectacle de « Starbugs »
21 h 00 Fin de la manifestation
La Journée des garages suisses et le Dîner des garagistes sont soutenus par les partenaires suivants :
Partenaire présentateur du programme de la journée Partenaire présentateur du Dîner des garagistes Partenaire d’or Navettes Partenaire d’or Invités
Partenaires médias
Partenaire d’argent du programme de la journée et du Dîner des garagistes
Partenaire de bronze du programme de la journée et du Dîner des garagistes
AUTOINSIDE | Octobre 2023 9

Pionniers de l’automobile
Qui l’a inventé ?
Les inventions automobiles ont souvent beaucoup de pères et de mères, et ce ne sont pas toujours ceux
auxquels on pense. Nous vous présentons les inventeurs de la carrosserie autoporteuse, des essuie-glaces, du
pistolet à peinture, etc. … et vous révélons que le turbocompresseur a animé l’automobile grâce à la Suisse.
Timothy Pfannkuchen
L’ABS
germano-britannique
Tout comme le programme électronique
de stabilité (ESP, 1995),
le système antiblocage moderne
(ABS, 1978) est une invention
de Bosch en collaboration avec
Mercedes (sur la photo, un véhicule
de test ABS au début des
années 1970). C’est d’abord la
régulation électronique de l’ABS
qui a percé. L’idée n’était toutefois
pas nouvelle. Le pneumaticien
Dunlop a inventé le principe des
freins non bloquants pour avions
en 1952. Cet ABS mécanique
a été introduit dès 1966 sur le
Jensen FF britannique.
Un pistolet haut en couleur
Google se trompe parfois. Internet prétend encore que le médecin américain
Allen de Vilbiss a inventé le pistolet à peinture. Il voulait l’utiliser pour injecter
des médicaments dans la bouche de ses patients. Son fils en a fait un
appareil de peinture. Mais trop tard. Albert Krautzberger (photo) fabriquait déjà
en Allemagne un « appareil de peinture alimenté à l’air comprimé », d’après le
brevet de 1902. C’est ce principe qui s’est imposé. Krautzberger GmbH fabrique
encore des pulvérisateurs manuels.
Photo : Krautzberger GmbH
10
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
Photo : Lancia/ Stellantis
Carrosserie autoporteuse
Elle a signé l’arrêt de mort de marques telles que
Duesenberg, qui misaient sur les châssis à superstructure.
Mais la carrosserie autoporteuse
rendait les voitures plus légères, moins chères et
plus sûres. La Lancia Lambda de 1922 (photo) est
considérée comme une pionnière en la matière, mais
ce n’est qu’à moitié vrai. La Lambda était la première
voiture à carrosserie autoporteuse en nombre
d’unités, mais d’autres avaient appliqué ce principe
avant elle, comme l’Adams Farwell en 1906. Lancia a
ensuite fait marche arrière parce que les carrossiers
voulaient des châssis.
Une femme contre la pluie
Les femmes étaient considérées comme techniquement
inaptes aux débuts de l’automobile.
Pourtant, Bertha Benz a inventé la plaquette
de frein en 1888, Margaret A. Wilcox le chauffage
automobile en 1893 et l’Américaine Mary
Anderson (photo) a fait breveter les essuie-glaces
en 1903. L’idée était plus ancienne, mais c’est sa
conception qui a fonctionné … et qui fonctionne
encore. Les constructeurs automobiles l’ont ignoré
délibérément et n’ont installé des essuie-glaces
qu’à l’expiration du brevet. Ces derniers
deviennent électriques en 1926 grâce à Bosch.
Photos : Wikimedia/iStock
Photo : Mercedes-Benz
Le turbocompresseur est suisse
Winterthour (ZH) anime l’automobile : Alfred Büchi brevète le « turbo » en
1905 et Saurer le monte sur un camion à Arbon (TG) en 1938. L’Oldsmobile
Jetfire, et non pas la BMW 2002 Turbo, est la première voiture de tourisme
dotée d’un turbocompresseur en 1961. À propos des moteurs diesel, la rampe
d’injection commune a été mise au point dans les années 1990 (démarrage
en 1997, Alfa Romeo) à l’EPF de Zurich et au centre de recherche sur les
moteurs FPT (autrefois Saurer, puis Fiat) à Arbon (TG).
Photo : iStock
Suite en page 12
AUTOINSIDE | Octobre 2023 11

FOCUS : CARROSSERIE
Quand la lumière brille au
tournant
Les fans de voitures le savent sûrement
déjà. On dit souvent, à tort, que
la Citroën DS a été la première voiture
à faire pivoter ses phares pour
éclairer les virages. Faux aussi pour la
Tatra 77 de 1935 ou la Tucker de 1948
(photo). L’idée est née chez Cadillac.
La marque de luxe américaine monte
des feux pivotants sur sa Type 51 dès
1918. D’ailleurs, le système antiéblouissement
(l’assistant de feux de route
de nos jours) est aussi apparu pour la
première fois chez Cadillac en 1957.
Photo : RM Sotheby’s
Le coussin gonflable était américain
Photos : General Motors/Mercedes-Benz
Mercedes est considérée comme pionnière des airbags. Ce n’est qu’à partir de 1981 que l’inventeur de la cellule de
sécurité et de la zone de déformation (en 1959) enregistre un succès commercial grâce à un système de déclenchement
amélioré. C’est toutefois General Motors (GM) qui installe en premier le coussin gonflable en 1973 dans diverses
marques du groupe, de Chevrolet à Pontiac, d’abord sur l’Oldsmobile Toronado. Mais le marketing ne suit pas et l’acronyme
ACRS (Air Cushion Restraint System) est trop hermétique. Au lieu des 100 000 airbags prévus par an, à peine
10 000 sont commandés fin 1976.
12
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
Derrière la ceinture
suédoise
La ceinture de sécurité est
aussi inventée à de nombreuses
reprises, jusqu’à
ce qu’un détail fasse la
différence. Il existe déjà
des ceintures abdominales
en 1902, des ceintures
d’épaules en 1948 et
des ceintures de course à
cinq points depuis longtemps.
Mais c’est Volvo qui
comprend comment rendre
les ceintures antidérapantes
et confortables au
quotidien et comment les
déployer rapidement. La
« bosse Volvo » de 1959 est
dotée de ceintures à trois
points, en série et non
en option. La ceinture à
enroulement automatique
met fin à l’enchevêtrement
des ceintures statiques.
Photo : Volvo Cars
La Suisse pionnière de l’automobile
Le turbocompresseur cité à la page précédente
ou des carrossiers légendaires tels que Beutler,
Graber ou Ramseier ne sont pas les seuls pionniers
de l’automobile en Suisse. Le pays demeure
l’un des laboratoires d’innovation mondiaux
de l’industrie automobile. En voici quelques
exemples. En 1838, Christian Friedrich Schönbein
invente à Bâle la pile à combustible, qui propulse
les voitures à hydrogène. L’aéroport de Zurich
imagine les bus spécialement conçus pour les
aéroports en 1978, que le spécialiste Carrosserie
Hess, de Bellach (SO), met en œuvre sur des
châssis NAW d’Arbon (TG). Aujourd’hui, Cobus
construit trois navettes sur quatre dans le monde.
La Poste australienne utilise les mobylettes électriques
Kyburz de Freienstein (ZH), et Autoneum
(ex-Rieter), de Winterthour (ZH), est le leader
mondial de l’isolation acoustique et thermique
des voitures.
QUALITÉ SUISSE
DEPUIS 1880. MIDLAND.CH

FOCUS : CARROSSERIE
Détermination numérique des nuances par Belfa
Voici comment
trouver la bonne
nuance
La mesure des
nuances avec le PPG
DigiMatch ne dure que
30 secondes.
Déterminer la nuance est une étape cruciale du travail de peinture, qui peut s’éterniser au-delà des quelques
minutes que les clients, les assureurs ou les sociétés de leasing accordent aux carrossiers et garagistes. Un
dilemme d’efficacité que Belfa résout par des outils intelligents. Jürg A. Stettler
Quelle que soit la branche, la connectivité
et la numérisation sont aujourd’hui
certes à la mode, mais elles sont aussi l’avenir.
Elles permettront même aux carrossiers
de trouver plus rapidement la bonne nuance :
avec le système PPG Linq, le groupe américain
PPG propose un ensemble complet d’assistants
numériques qui facilitent le travail dans les garages
et les carrosseries tout en permettant
d’économiser du temps et de l’argent. En tant
que représentant général officiel PPG pour la
Suisse, Belfa y assure le suivi de clients de la
marque. « Nous proposons des peintures, des
consommables, des cabines de pulvérisation
et bien plus encore », explique Beat Spillmann,
propriétaire de Belfa AG. « Avec les nouveaux
outils DigiMatch et VisualizID de l’écosystème
PPG Linq, nous révolutionnons la détermination
des nuances ! » C’est presque trop beau
pour être vrai ? Les médias de l’UPSA sont allés
au plus près pour obtenir des explications sur
ces nouveaux outils destinés aux carrossiers et
aux garagistes, déjà installés au siège de Belfa
et utilisés dans certaines entreprises pilotes à
des fins de feed-back.
Complément à l’écosystème
numérique
« Le lancement de PPG VisualizID aura lieu cet
automne, ce qui permettra aux premiers clients
de s’équiper », explique Rolf Egger en sortant
l’appareil rectangulaire de son support dans
l’armoire Moonwalk. « Il est possible d’utiliser
DigiMatch et VisualizID indépendamment du
robot mélangeur », ajoute le responsable technique
de Belfa. « Mais une fois que l’on a essayé
le système Moonwalk, on ne peut plus s’en passer.
Les couleurs peuvent être mélangées avec
beaucoup plus de précision et, surtout, en quantités
beaucoup plus faibles. Cela accroît l’efficacité
et permet des économies. Cette technologie
de pointe peut également permettre de
marquer des points auprès des clients, car elle
souligne la force d’innovation assure que la voiture
aura la bonne nuance. Après tout, l’ordinateur
ne commet aucune erreur. »
30 secondes pour mesurer la nuance
Nous ne voulons commettre aucune erreur
lors du premier test du DigiMatch PPG ; pourtant,
cette crainte est infondée : l’utilisation
est extrêmement intuitive. « Il faut avant tout
veiller à bien préparer au préalable la zone où
l’on souhaite déterminer la nuance. Les impu-
14
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
retés faussent le résultat. Plus le polissage est
bon et plus la zone est propre, meilleur sera le
résultat », explique Rolf Egger. « On voit tout
de suite si les images haute résolution sont
bonnes ou non. De plus, l’appareil indique à
l’aide de trois points de couleur si la pose est
correcte. » Si tous les points sont verts, on peut
démarrer la mesure ou prendre la première
photo HD. Il s’agit ensuite de déplacer très légèrement
l’appareil de mesure jusqu’à obtenir
six photos haute résolution sous six angles de
caméra et six angles de réflexion. Sur l’écran,
l’appareil lui-même donne un feed-back sur la
qualité des mesures. En tant que débutants,
nous obtenons trois étoiles sur cinq en seulement
30 secondes de mesure. Pas idéal, mais
tout à fait adapté pour un début.
Peu de temps au quotidien pour
trouver la nuance
Dans la frénésie du quotidien, on a de moins
en moins de temps pour déterminer la nuance.
Pour les couleurs modernes, composées de
trois à quatre couches et de nuances spéciales,
cela prend du temps. Et sous la pression des
délais, une erreur est vite arrivée, ou les coûts
augmentent parce que les dépenses effectives
ne sont plus du tout prises en charge par le
client final et l’assurance. Il n’est pas non plus
envisageable de créer d’innombrables échantillons
de peinture à comparer. « Déterminer
les nuances et les peintures est un véritable
défi », explique Rolf Egger. Notamment parce
que la formation des jeunes professionnels y
consacre moins de temps. Pendant les explications
de l’expert de Belfa, les données de mesure
ont été transmises au système et peuvent
maintenant être comparées avec la vaste base
de données de teintes PPG dans VisualizID.
« Nous avons enregistré à ce jour plus de
70 000 recettes, et cette base de données est
mise à jour en permanence », ajoute encore
Rolf Egger. Il nous suffit alors de chercher la
peinture adaptée à l’écran. Nous pourrions limiter
le choix par constructeur, modèle, etc.,
mais ce n’est pas du tout nécessaire : le programme
de visualisation des nuances propose
également une palette de teintes adaptées.
Identification rapide et sûre de la
nuance
« La nuance mesurée est affichée à gauche et
l’exemple de couleur de la base de données à
droite. Il suffit de quelques clics pour changer
de vue, qu’il s’agisse d’un angle de 15 degrés ou
de 75 à 110 degrés », précise Rolf Egger. « Il est
également possible de représenter différentes
conditions d’éclairage. Le point positif ici :
contrairement à la nature, la lumière est toujours
la même. » L’identification des nuances
a rarement été plus rapide et plus sûre. Bien
entendu, un échantillon de couleur sera établi
à la fin pour le contrôle final. « Les garagistes
et les carrossiers sont toujours sceptiques à
l’égard des nouvelles technologies, mais ces outils
numériques sont très intelligents et simplifient
énormément le quotidien », résume-t-il.
Le changement se fait en un tour de main,
car « nous n’avons encore jamais eu besoin de
plus d’une à deux heures pour donner toutes
les instructions au client ». Et Rolf Egger d’ajouter
: « Et j’allais oublier : je peux évidemment
enregistrer dans le système des nuances que
j’ai mélangées moi-même ; cela aussi, c’est très
pratique. » •
Plus d’infos sur :
belfa.ch/fr
Rolf Egger, directeur
technique chez Belfa,
sort l’appareil de mesure
rectangulaire de son support
dans l’armoire Moonwalk.
Photos : médias de l’UPSA
Le programme de visualisation
des nuances VisualizID compare
la mesure avec la vaste base
de données de teintes PPG et
permet une identification rapide
et sûre des nuances.
AUTOINSIDE | Octobre 2023 15

FOCUS : CARROSSERIE
L’IA offre un soutien
dans le quotidien de
l’atelier en matière de
gestion des sinistres,
mais l’expertise technique
des garagistes
reste essentielle.
Photo : iStock
Calcul des dommages avec l’IA
Une nouvelle apprentie : comment
l’IA facilite le quotidien à l’atelier
Dans de nombreux garages, le scepticisme vis-à-vis de l’intelligence artificielle est perceptible. Au lieu
d’exploiter les avantages des processus numérisés, les énormes attentes à l’égard de l’IA réduisent souvent
la volonté de s’en rapprocher. Or, cette technologie permet d’économiser énormément de temps, notamment
dans le domaine de la gestion des sinistres. Cynthia Mira
Arben Ndue,
Business Development Manager chez Solera
La nouvelle gamme de produits Solera’s
Qapter VI de Solera, la maison-mère
d’Audatex Suisse Sàrl, est arrivée sur le marché
en 2020 et prend depuis son essor. Le
système d’IA développé ne manque pas
d’atouts : il détecte les dommages causés aux
véhicules à l’aide de photos téléchargées, en
recourant à une gigantesque base de données.
À partir de ces photos, le système établit automatiquement
un calcul des dommages et
des réparations et liste les pièces de rechange
nécessaires. Cela fonctionne pour toutes les
marques, y compris pour les véhicules équipés
de transmissions alternatives.
Dans la pratique, Solera’s Qapter VI constitue
une aide considérable, puisqu’il évite aux
clients de se rendre plusieurs fois au garage
en cas de sinistre. Au lieu de cela, il suffit de
mettre à disposition un lien pour photographier
les dommages et télécharger les photos.
Qapter VI effectue ensuite un calcul préalable
automatisé qui peut être traité par le conseiller
de service ou le peintre. Il indique notamment
le type de dommage et la durée approximative
de la réparation. Sur cette base,
un rendez-vous peut être convenu sans n’avoir
jamais vu le véhicule auparavant. Solera réduit
ainsi non seulement le temps nécessaire
à l’établissement conventionnel d’un devis en
automatisant les travaux préparatoires, mais
rend également obsolète le travail fastidieux
de coordination avec le client. De plus, les garages
peuvent mieux évaluer la charge de travail.
Mais quelles sont les limites de Solera’s
Qapter VI ? Les médias de l’UPSA ont posé la
question à Arben Ndue, Business Development
Manager chez Solera.
Arben Ndue, quels types de dommages
l’IA détecte-t-elle et lesquels ne détecte-t-elle
pas ? Pouvez-vous citer des
exemples d’améliorations qui pourront
être obtenues à l’avenir grâce à l’« apport »
de nouvelles données ?
Arben Ndue, Business Development Manager
chez Solera : Le système détecte les
dommages qui sont clairement visibles sur
les photos. En principe, les dommages de surface
peuvent être calculés très rapidement
et avec précision. Le taux de réussite est
déjà très élevé lorsqu’il s’agit de détecter des
rayures et des bosses sur la carrosserie. Les
données montrent un taux de réussite pouvant
atteindre 90 %. À l’heure actuelle, l’IA ne
permet pas de calculer les dégâts structurels
importants ni les dégâts dans l’habitacle. Nous
pouvons certes déceler les dommages cachés
à l’aide d’un autre modèle d’IA, mais ni nous
ni aucun être humain ne pouvons les évaluer
définitivement sans un diagnostic précis. Aujourd’hui,
notre IA est en mesure de détecter
16
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
et de proposer plus de 230 pièces. Toutefois,
les dommages plus graves doivent toujours
être traités par une main humaine. Au vu
de l’immense expertise de la branche, croire
que l’IA peut faire de meilleurs calculs que les
experts serait une utopie. Les nouveaux véhicules
sur le marché constituent une autre
complication. Eux aussi doivent d’abord être
étudiés pour permettre un calcul précis. Bien
que l’IA s’appuie sur des millions de données
et soit entraînée par des personnes, la complexité
de nombreux sinistres est très grande.
Les synapses humaines, associées à la formation
et à l’expérience, resteront essentielles.
Les comparaisons directes entre une personne
et l’IA doivent également absolument être évitées,
car l’IA n’a pas pour but de remplacer
l’être humain.
Pouvez-vous préciser cette affirmation ?
Quel est le but du système ?
Ceux qui ont déjà travaillé avec l’IA savent
qu’il s’agit d’un outil. Nous mettons tout en
œuvre pour enrichir la vaste expertise technique
dont nous disposons déjà aujourd’hui
par de nouvelles connaissances. L’IA est un
outil qui, utilisé à bon escient, apporte une
énorme valeur ajoutée. On peut comparer son
travail à celui d’une personne en formation.
Comme pour un apprenti, il y a des tâches
que l’IA peut réaliser de manière fiable et
efficace. Mais il y a aussi des travaux pour
lesquels il faut un maître d’apprentissage qui
soutient, contrôle, donne des directives et
corrige. Lorsque l’on teste l’IA, il faut l’évaluer
en fonction de l’efficacité avec laquelle
les processus peuvent être améliorés, et non
en fonction de la capacité de l’IA à calculer ou
non aussi précisément qu’un humain. Dans ce
second cas, le test échouera du simple fait que
les humains ne sont pas toujours d’accord sur
la manière dont un calcul doit être effectué.
Avez-vous des conseils sur la manière
dont les garagistes peuvent démontrer la
valeur ajoutée à leurs clients ?
Dans l’idéal, les garagistes devraient intégrer
les nouvelles technologies progressivement
dans leur travail et ne pas bouleverser l’ensemble
du processus. Un bon point de départ
est d’externaliser la prise de photos auprès
des clients finaux, ce qui permet d’établir un
calcul prévisionnel automatisé avant même
que le véhicule n’arrive sur place. Je pense que
l’argument consistant à voir le client le plus
souvent possible est dépassé. Les besoins ont
changé et tout le monde n’a pas le temps ni
l’envie de se rendre plusieurs fois dans un garage,
surtout quand ce n’est pas nécessaire.
En outre, cette étape vers plus d’automatisation
ouvre des portes pour détecter à l’avance
d’autres dommages et améliorer la satisfaction
de la clientèle. Et la prise de rendez-vous
en ligne facilite énormément la coordination
pour les deux parties.
Dans quelle mesure vos systèmes
sont-ils simples à implémenter ?
Quelles formations faut-il suivre ?
Les systèmes s’adressent aux nouveaux venus
dans le secteur ainsi qu’au personnel peu
qualifié. Ils sont très faciles à maîtriser et ne
nécessitent pas de longue formation. Néanmoins,
nous proposons des formations, en
ligne et sur site, qui montrent en quelques
heures ce que l’IA sait déjà faire et ce qu’elle
ne peut pas faire. De plus, le Solera’s Qapter VI
a été entièrement intégré dans les processus
existants, de sorte qu’il n’y a aucune restriction.
Nous avons également sur le marché différentes
API qui permettent une connexion
individuelle aux processus existants, indépendamment
du système Audatex. Le mieux
est de contacter directement le service commercial
suisse d’Audatex Sàrl. •
Plus d’infos sur :
audatex.ch
Solera’s Qapter VI en chiffres
L’entreprise Solera, active dans le monde
entier, gère chaque année près de 300 millions
de transactions. Cela représente
environ 60 % de tous les sinistres. Pour le
calcul, l’IA a recours à une immense base de
données contenant…
▪
▪
▪
▪
▪
▪
300 millions de sinistres antérieurs
4,5 milliards d’images de véhicules
près de 10 millions de références de
pièces
plus de 7 millions de graphiques
des informations sur nombre de
fabricants, marques et modèles
plus de 26 millions de transactions de
réparation
Solera’s Qapter VI est un terme générique
désignant une gamme de divers produits.
Plus d’infos sur :
solera.com
Calibrer plus rapidement.
Faire plus de profit.
Développer les affaires.
Répéter.
Le processus d‘étalonnage efficace du DAS 3000 permet de
configurer et d‘étalonner en deux fois moins de temps
qu‘avec des des routines de mesure et d‘étalonnage manuelles.
www.Bosch-Garagenwelt.ch

FOCUS : CARROSSERIE
Systèmes numériques de mesure et de redressage
En route vers le banc
d’essai virtuel
Des systèmes de mesure intelligents permettent d’établir en quelques minutes une image virtuelle du véhicule
à mesurer et de savoir si une voiture doit être redressée. Pour Garage Carrosserie Moser, membre de l’UPSA à
Zurich, les assistants numériques améliorent considérablement l’efficacité. Jürg A. Stettler
Un pont élévateur classique ? À première
vue, le Car-O-Liner commercialisé en
Suisse par la société Blutech AG, de Wünnewil
(FR), ressemble à un poste de travail traditionnel
sur un pont élévateur. « C’est aussi une partie
du secret du succès, car le Car-O-Liner est
bien plus qu’un simple marbre de redressage.
C’est un poste de travail de carrosserie à part
entière, utilisable comme un élévateur traditionnel
», explique Patrick Nägelin, du service
externe de Blutech. Michael Hägele, dépanneur
routier expérimenté et chef du département
Carrosserie au Garage Carrosserie Moser
à Seuzach (ZH), est du même avis : « Oui, le
système est non seulement ultraprécis, mais
Patrick Nägelin, du service
externe de Blutech
(à g.), et Michael Hägele,
carrossier, examinent
d’autres points de mesure
possibles sur le véhicule
accidenté.
18
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

Michael Hägele, chef du département Carrosserie au Garage Carrosserie Moser à Seuzach (ZH),
place l’appareil de mesure numérique Car-O-Tronic sous le véhicule. Photos : médias de l’UPSA
aussi extrêmement intuitif et modulaire. C’est
presque comme jouer aux Lego : les composants
peuvent être déplacés, posés à gauche ou
à droite, la hauteur de travail peut être ajustée
et la tour de traction facilement accrochée. »
Utilisation la plus efficace dans le
cadre d’une formule globale
Le garage UPSA utilise le poste de travail et
toute l’offre du constructeur suédois : l’appareil
de mesure numérique Car-o-Tronic, le logiciel
très facile à utiliser Vision2_X3 basé sur
des photos ainsi que la vaste banque de données
Car-O-Data. « Il contient des modèles de
voitures et des marques, surtout des marques
chinoises, que je découvre ici pour la première
fois. Les données sont donc vraiment à jour.
Il y a bien sûr aussi des informations sur les
véhicules anciens et classiques, comme la VW
Golf I », explique M. Hägele avant de faire
monter sur le pont une Mazda 5 accidentée
dont ses collègues ont déjà démonté les parechocs
arrière.
Mesures plus rapides et plus précises
De l’armoire du poste de travail mobile, M. Hägele
sort le chariot du système de mesure numérique
3D qui, grâce à trois axes de rotation
et à la simplicité de fixation des différents
adaptateurs, atteint aisément n’importe quel
point de mesure souhaité sur le soubassement
et la superstructure du véhicule. Le carrossier
chevronné, passionné par son métier depuis
20 ans, place le chariot sur le rail de guidage et
démarre son ordinateur. « Il est toujours possible
de mesurer avec le compas à tiges, mais
l’opération est tout simplement plus rapide et
plus précise avec le système Car-O-Liner », explique
M. Hägele. « Les données des mesures –
trois par seconde – sont transmises en temps
réel au système et peuvent être immédiatement
comparées aux données du constructeur
», révèle Patrick Nägelin. « Notre système
calcule au millième de millimètre près, puis
SATAjet X 5500
Clear Coat
Edition
Le SATAjet X 5500 en Edition Vernis sait
convaincre par son nouveau kit projecteur
spécialement développé pour l’application
de vernis. La répartition optimisée
du produit, combinée à une pulvérisation
encore plus fine, permet aux utilisateurs
d‘obtenir un humectage fermé, même
avec des épaisseurs de couche faibles.
Distribution par :
Akzo Nobel Car Refinishes AG
8344 Bäretswil
AMAG Import AG, 6330 Cham
André Koch AG, 8902 Urdorf
Axalta Coating Systems
Switzerland GmbH
avec les marques Cromax et Spies Hecker
4133 Pratteln (Petit-Lancy)
Belfa AG, 1227 Carouge GE
Glas Trösch AG / Carbesa,
1522 Lucens
ESA-Einkaufsorganisation,
3401 Burgdorf
FOR CAR Produits de Carrosserie S.A.
1026 Echandens
Glasurit Peintures
de réparation automobile
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TECHAUTO CENTER SARL,
1023 Crissier
R-M Autoreparaturlacke,
8808 Pfäffikon SZ
Suite en page 20
AUTOINSIDE | Octobre 2023
8957 Spreitenbach | www.jasa-ag.ch

FOCUS : CARROSSERIE
arrondit vers le haut, ce qui suffit amplement
pour savoir si une voiture doit être réparée
ou non. Un écart de trois millimètres est toléré,
contre seulement deux millimètres chez
Porsche. »
Le scepticisme s’est dissipé depuis
longtemps
La documentation pour les clients et les assurances
est également simple, car le logiciel
guide l’utilisateur à la perfection tout au long
du processus. « Lorsqu’on ouvre le petit cadenas
au bon endroit », ajoute Michael Hägele
en riant et en lançant un regard à l’expert
Blutech. « Au début, il y a un an, nous doutions
du système parce que nous nous étions
mal compris et que toutes les mesures ne
fonctionnaient pas. Un simple coup de fil avec
Blutech nous a permis de clarifier la situation.
Aujourd’hui, nous ne voulons plus nous passer
du système Car-O-Liner. Nous en avons commandé
un deuxième ! » Le scepticisme vis-àvis
de l’assistant numérique s’est même dissipé
chez les carrossiers qui travaillent dans
l’entreprise depuis longtemps. On comprend
vite pourquoi : M. Hägele saisit les données
principales de la commande et de la voiture
et précise si le véhicule accidenté est sur ses
roues ou sur un élévateur. « Et c’est l’ordinateur
qui commande. J’apprends précisément
où se trouvent les points de mesure souhaités
par le constructeur, quel adaptateur placer sur
le chariot de mesure, et une photo me facilite
même la tâche », explique le carrossier.
Grâce au logiciel Vision2_X3 basé sur des photos et très facile à utiliser, le niveau à bulle du Car-O-Liner
indique clairement si la carrosserie doit être redressée, et dans quelle direction.
Une évaluation rapide
« Il ne me reste plus qu’à déclencher la mesure
sur le Car-O-Tronic. Une LED verte ou rouge
m’indique même si le point de mesure est
correct. Je sais alors parfois en moins de dix
minutes ce qui se passe sur une voiture accidentée.
» Autre aspect pratique, il est ensuite
inutile de faire redescendre le véhicule du
pont. Grâce à sa structure modulaire, le poste
de travail peut être adapté, permettant ainsi
d’entamer des travaux sur les seuils de porte
ou d’installer la tour de traction, d’une force
de traction exceptionnelle de 20 tonnes grâce
à un vérin électrohydraulique. « Le poste de
travail est également doté d’un raccordement
à l’air comprimé et à l’huile à l’arrière et à
l’avant, ce qui offre encore plus de flexibilité,
tout comme les éléments plug&play ainsi que
les systèmes de retenue et les ancrages universels
qui conviennent à toutes les voitures »,
ajoute M. Hägele en jetant un coup d’œil sur
le niveau à bulle en bas à gauche de l’écran.
Celui-ci lui indique précisément dans quelle
direction la partie arrière de la Mazda 5 doit
encore être tirée pour que tout soit à sa place.
Si le point de mesure se trouve au centre du niveau
à bulle, il est conforme aux prescriptions
du constructeur.
Le Car-O-Liner peut être utilisé comme un poste de travail traditionnel. Il est conçu de manière flexible et la
tour de traction, qui se distingue par sa force de traction de 20 tonnes grâce à un vérin électrohydraulique, s’y
fixe en un tour de main.
« Personne ne me paie les travaux d’ajustement
que j’effectue après la peinture, par exemple
si une porte ou un phare ne passe pas encore
tout à fait. Grâce à la précision du système de
mesure numérique, tout le fatras de rondelles
et autres disparaît tout simplement », explique
M. Hägele, satisfait. « Le système est si simple
qu’il suffit de regarder deux fois comment il
fonctionne pour pouvoir l’utiliser soi-même. »
Pas étonnant donc que près de 200 systèmes
de mesure de Car-O-Liner soient déjà en service
dans toute la Suisse. Les vitesses d’impact
ont en effet diminué en cas d’accident
grâce aux systèmes d’assistance à la conduite
et à d’autres composants améliorés, ce qui augmente
les chances qu’un carrossier puisse redresser
le véhicule. Les garages et les ateliers
de carrosserie ont donc de plus en plus besoin
de solutions de mesure flexibles et rapides. •
Plus d’infos sur :
blutech.ch
garagemoser.ch
20
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

Nous vous disons
MERCI
Continental remercie chaleureusement le jury de SAS pour l’attribution du prix
SAS Innovation Award dans la catégorie “Développement durable”!
Depuis plus de 150 ans, nous faisons partie des fabricants de pneus les plus
innovants parce que nous n’avons qu’une chose en tête: vous mener à destination
en toute sécurité.
www.continental-tires.com/ch/fr/

FOCUS : CARROSSERIE
Rencontre annuelle de Repanet Suisse
Les partenariats gagnent
en importance
Ensemble, nous sommes plus
forts. Les participants à la
rencontre annuelle de Repanet
Suisse. Photo : André Koch
Près de 300 personnes se sont réunies à la mi-septembre à l’occasion de la rencontre annuelle du réseau
Repanet Suisse dans la halle Maag à Dübendorf. Outre des discussions et des exposés inspirants, les stands
des partenaires de Repanet ont suscité l’intérêt et mis l’accent sur l’échange mutuel. Sascha Rhyner
Eye of the Tiger », la célèbre bande son
du film « Rocky », vrombit dans les hautparleurs
et Enzo Santarsiero se présente à
l’intérieur du Microlino Repanet fraîchement
peint dans la couleur tendance Techno Blue.
Le CEO d’André Koch lance la neuvième réunion
annuelle de Repanet Suisse avec entrain.
Son énergie et sa confiance sont assez fortes
pour toute la salle. « La carrosserie restera une
nécessité à l’avenir », affirme M. Santarsiero. Il
rassure les carrossiers concernant les grands
thèmes actuels tels que l’intelligence artificielle
ou la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
« Jouez avec l’IA ! La technologie vous aidera »,
lance-t-il à la salle. « Le secteur de l’artisanat
profitera de l’IA. »
Point essentiel à retenir de la prestation d’Enzo
Santarsiero et de la journée passée dans la halle
Maag : « Nous devons agir ensemble et non pas
travailler les uns contre les autres ! » Repanet
Suisse veut jouer un rôle important à cet égard,
comme l’explique en guise d’introduction son
Business Development Manager, Dominic
Schenker. « Le réseau compte désormais 230
partenaires, 19 partenaires commerciaux et 40
partenaires de soutien. » Et Enzo Santarsiero
de préciser la raison de l’engagement d’André
Koch SA : « Si vous allez mieux, André Koch
ira mieux. » Car au bout du compte, c’est toujours
l’intérêt du client qui est au centre des préoccupations.
C’est pourquoi il n’y a qu’un seul
facteur de réussite : « Faire vivre les réseaux et
les partenariats. Nous devons relever les défis
ensemble. »
Enzo Santarsiero évoque ensuite sa visite à Locarno,
lors de laquelle il a une nouvelle fois pris
conscience de l’importance des partenariats.
Fin août, en effet, un orage avec des grêlons
aussi gros que des balles de golf a causé d’importants
dégâts. « Je n’avais encore jamais vu
ça », raconte le CEO d’André Koch. « Mais de
tels événements vont se multiplier. »
Severin Lüthert, COO chez Toni Digital, et
Jörg Brauen, responsable Motorbusiness de
Xpert-Center, profitent de cet élan pour montrer
comment les partenaires Repanet peuvent
profiter de leurs offres. « Le réseau est notre
priorité », déclare Severin Lüthert. Son entreprise
propose des assurances et collabore à
cet effet avec des assureurs établis. « Le client
profite d’une marque connue, qui est comprise
22
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
dans votre offre grâce à notre partenariat »,
poursuit-il. Ainsi, Toni Digital cherche le meilleur
partenaire pour chaque service.
Xpert-Center allège la charge administrative
des partenaires de Repanet. M. Brauen montre
aux carrossiers comment faire rapidement un
calcul professionnel grâce à Xpertspeed. « Vous
devez saisir une seule fois les informations de
base », précise-t-il. « Ensuite, c’est facile : vous
saisissez le sinistre en cinq étapes simples
avec votre smartphone et une demi-journée
plus tard, vous recevez le calcul », explique-t-il.
Et d’ajouter : « Chez nous, ce sont des collaborateurs
du service interne en chair et en os qui
s’en chargent ! »
« Nous avons toujours misé sur des partenariats
parce que nous avons un client commun :
l’automobiliste », explique Emil Laib, qui travaille
pour l’assureur Helvetia. Selon lui, les
partenariats ne fonctionnent toutefois que s’ils
se font d’égal à égal. « Dès qu’une solution est
plus avantageuse pour l’un que pour l’autre, le
partenariat n’est pas durable », affirme-t-il avec
conviction.
Des partenariats fiables sont également importants
pour son entreprise, explique Gabriel Galliker,
directeur du groupe Garage Galliker, lors
de la table ronde avec Laib ainsi que Luciano
Paludi (ESA), Andi Stalder (Carrosserie Suisse)
et Jonas Hager (Carvolution). C’est justement
à une époque où les fabricants se tournent de
plus en plus vers la vente directe, « en passant à
côté du garagiste et du carrossier ». Or, chaque
carrossier est une marque en soi. Et Galliker,
qui interviendra au début de l’année prochaine
lors de la « Journée des garages suisses », a
plaidé pour un partenariat plus étroit à l’échelon
supérieur. « Si Carrossier Suisse et l’UPSA
se rapprochent, ils pourront se montrer plus
forts. En fin de compte, nous avons tous deux
les mêmes clients finaux. Les agriculteurs ont
appris à utiliser ensemble les mêmes outils »,
a déclaré Galliker. Le public applaudit spontanément
le garagiste. Les exemples de réussite
des entreprises de carrosserie exemplaires que
sont la Carrosserie Pfister AG à Herisau AR et
la Carrosserie Zumbrunn AG à Sissach BL suscitent
un grand intérêt.
Enzo Santarsiero reprend l’intervention de Galliker
: « L’idée n’est pas absurde ». Pour lui, une
association forte est importante pour être un
bon partenaire pour les exploitants. C’est particulièrement
important pour la formation. Et
une bonne formation est essentielle, selon lui.
« Engagez-vous ! », demande-t-il donc aux partenaires
de Repanet Suisse. Il est toujours plus
facile de critiquer que de prendre soi-même des
initiatives. La partie officielle s’est terminée par
un exposé de Patrizia Santarsiero sur le « Self
Leadership ». Le soir, les participants se sont
retrouvés dans la grande salle de gala, où un
superbe programme de divertissement leur a
été servi.
Enzo Santarsiero et son équipe ont déjà pris
l’initiative d’organiser le 10 e anniversaire de
Repanet Suisse en 2024. Cette initiative sera
célébrée en novembre par une excursion de
trois jours à Europapark, à Rust (Allemagne).
« J’espère que vous serez tous de la partie. » •
Plus d’infos sur :
repanetsuisse.ch
RAYONNAGES DE ROUES ET DE
PNEUS POUR LES PROS
Les rayonnages pour roues et pneus existent en
plusieurs variantes. Rayonnages mobiles avec
ou sans rails, rayonnages fixes ou rayonnages en
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réjouit pour votre demande d’offre. Nous sommes
heureux d’élaborer un projet pour vous.
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FOCUS : CARROSSERIE
FOCUS
Riwax effectue des
recherches sur son
propre site pour plus de
durabilité. Photo : Riwax
Développement durable
Des investissements qui
valent vraiment la peine
Les clients finaux sont de plus en plus sensibles aux produits durables. En conséquence, les producteurs
suisses sont eux aussi sollicités. Pascal Briggeler, technicien ES et responsable du laboratoire chez Riwax,
nous en dit plus. Sascha Rhyner
Pascal Briggeler, la durabilité prend de
plus en plus d’importance. Comment Riwax
aide-t-elle sa clientèle dans ce domaine ?
Pascal Briggeler : La durabilité est très importante.
Nous essayons d’informer la clientèle
de manière professionnelle et de répondre
spécifiquement à ses questions. La
restitution gratuite permet également d’alléger
la charge de travail de la clientèle lors
de l’élimination. Les récipients sont repris,
contrôlés, lavés et réutilisés pour la livraison
suivante. La reprise et la réutilisation des récipients
industriels permettent de réaliser des
économies annuelles de 440 tonnes de CO 2 et
de 470 000 litres de pétrole brut. La boucle est
ainsi bouclée.
24
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
Qu’est-ce qui est particulièrement
demandé ?
Les demandes varient en fonction du groupe
de clients. La biodégradabilité des produits
toxiques est particulièrement demandée dans
le secteur des bateaux et du lavage de voitures.
Que fait Riwax en matière de
développement durable : du cradleto-cradle,
c’est-à-dire une économie
circulaire continue et cohérente ?
Lors du développement de nos produits, nous
accordons une grande importance aux alternatives
durables dans le choix des matières
premières. À cette fin, nous misons autant
sur des composants durables que sur l’engagement
à ne pas utiliser de substances cancérigènes.
Lors de la production et du conditionnement,
nous attachons une grande importance
à la protection de l’environnement.
La production est locale en Suisse, aucun microplastique
n’est utilisé et de nombreux produits
sont biodégradables. Notre contribution
au recyclage permet de réduire la consommation
de pétrole brut de 345 000 litres, soit une
réduction de 325 tonnes d’émissions de CO 2 .
Quelles ont été les évolutions des produits
de nettoyage au cours des dernières
années, et dans quelle direction s’oriente
la durabilité ?
On observe une tendance à privilégier les matières
premières végétales renouvelables plutôt
que les matières premières fossiles. Les
matières premières deviennent de plus en plus
naturelles et l’économie circulaire des produits
gagne en importance.
Où la clientèle peut-elle identifier le
plus grand potentiel pour devenir plus
durable ?
Nous voyons le plus grand potentiel dans le
traitement de l’eau, car l’eau est aussi un bien
rare. Notre objectif est que l’eau des processus
puisse être parfaitement biodégradée grâce à
nos produits chimiques.
De votre point de vue, quels investissements
valent-ils la peine ?
Investir dans une station de lavage et de traitement
de l’eau de haute qualité vaut la peine
en termes de durabilité. La clientèle doit se
faire conseiller par plusieurs prestataires.
Dans quelle mesure les produits de lavage
automobile ont-ils évolué et quelles sont
les exigences des installations de lavage
de voitures ?
Seuls les détergents – tensioactifs – qui répondent
aux prescriptions légales en matière
de biodégradabilité peuvent être utilisés. Cela
a conduit à la suppression de nombreux composants,
surtout au début des années 2000.
Les conservateurs ont été limités afin de réduire
la sensibilisation.
Tout doit aller plus vite : le lavage et le séchage.
Dans le même temps, la production
doit être de plus en plus durable. Ce grand
écart est-il possible, et si oui, comment ?
C’est un défi de taille que nous aimons relever.
Grâce à la fidélisation étroite du consommateur,
à la recherche, au développement et à
notre production en Suisse, nous prenons ces
exigences très au sérieux et essayons de les
mettre en œuvre en respectant les exigences
légales ainsi que notre philosophie environnementale.
Nous nous efforçons d’harmoniser
les produits de manière à ce qu’ils aient
une action synergique. Cela signifie que le
shampooing, par exemple, renforce déjà l’effet
séchant.
Dans quelle mesure Riwax investit-elle
dans le développement durable pour la
recherche de produits ?
En exploitant notre propre laboratoire et en
faisant de la recherche à Zollikofen. Nous
nous efforçons en outre de commercialiser
des solutions innovantes et durables.
Si vous pensez à vos produits pour les
clients finaux : quelles sont les évolutions
dans ce domaine et que souhaitent les
clients finaux ?
L’emballage est au cœur des préoccupations.
Les consommateurs privés cherchent avant
tout à recycler les emballages, ou même à
acheter des produits conditionnés dans des
emballages durables et naturels. En outre,
une grande attention est accordée au tri et
au traitement des matériaux d’emballage résiduels.
Par ailleurs, la demande de produits
certifiés ne cesse d’augmenter. L’accent est
mis sur les labels écologiques, mais aussi sur
les preuves que les produits sont notamment
exempts de certaines substances. •
Plus d’infos sur :
riwax.ch
PERSONNELLE, DURABLE, CONFORME À LA LOI
L’ÉLIMINATION
INTELLIGENTE
Huiles usagées, liquide de freins, filtres à huile,
batteries, pare-chocs, vitres ou pneus:
en tant que partenaire expérimenté de garages
automobiles, nous vous facilitons la vie en ce qui
concerne la récupération et l’élimination de tous
types de matériaux et de déchets spéciaux.
Webshop: simplicité et confort:

FOCUS : CARROSSERIE
Étalonnage des systèmes d’aide à la conduite
Seul un capteur
qui fonctionne est
un capteur sûr
Aujourd’hui, la voiture freine et conduit de manière de plus en plus
autonome. Les réparations deviennent donc aussi plus délicates.
L’étalonnage des systèmes d’aide progresse, tout comme leur
journalisation. Exemple avec Bosch. Timothy Pfannkuchen
Les capteurs ne sont jamais fatigués ni distraits,
mais ils dépendent d’un fonctionnement
parfait : une petite manœuvre de parcage
ou un impact de pierre sur le pare-brise, et voilà
qu’un capteur radar ou que la caméra 3D derrière
le pare-brise sont touchés lors d’une réparation.
L’époque où le remplacement de pièces
rapportées suffisait toujours à réparer parfaitement
des dommages est révolue depuis longtemps,
pour une sécurité accrue. Avec l’apparition
de systèmes d’assistance tels que l’ABS
ou l’ESP, tous deux développés par Bosch, premier
sous-traitant mondial, l’électronique s’est
chargée de rendre les voitures plus sûres. Une
évolution qui est loin d’avoir atteint son paroxysme
: les voitures d’aujourd’hui conduisent
et freinent elles-mêmes (voir aussi l’encadré sur
les niveaux d’aide à la conduite), mais l’avenir
de la conduite s’annonce entièrement automatisé,
c’est-à-dire autonome.
L’outillage évolue au gré du
développement technologique
Mais voilà : ces systèmes ne garantissent la sécurité
que si leurs capteurs fonctionnent. Pour
que l’évolution technologique dans le domaine
automobile puisse garantir la protection des
occupants et des autres usagers de la route, il
est essentiel qu’ils soient opérationnels. Pour
les carrosseries et les garages, l’étalonnage précis
des capteurs est donc décisif, surtout après
de gros remplacements effectués sur le véhicule.
Les exigences envers l’équipement d’atelier
augmentent en conséquence. Une technologie
de pointe est requise, et l’outillage doit
suivre le rythme.
Le dispositif d’étalonnage répond à
toutes les exigences OEM
Le dispositif d’étalonnage DAS 3000 de Bosch
est représentatif de ce progrès. Il répond aux
exigences les plus strictes des constructeurs
automobiles, ce qui permet aux garages et aux
carrosseries d’effectuer des étalonnages précis
et fiables de systèmes d’aide à la conduite basés
sur des radars et des caméras, et ce, particulièrement
rapidement (temps de réglage
courts, p. ex. pour les panneaux d’étalonnage
ou les nouveaux supports de roue), ce qui
le rend pratique au quotidien, et surtout sûr.
Le dispositif multifonction du DAS 3000 est
équipé d’un système de mesure numérique de
la distance, convainc par son design flexible et
offre une multitude de panneaux d’étalonnage
adaptés aux différents véhicules. Combiné aux
solutions de diagnostic Bosch, le DAS 3000
permet un étalonnage irréprochable du régulateur
de vitesse actif (ACC, régulateur de vitesse
équipé d’un radar), du système d’alerte de
collision frontale (FCW) et du système d’alerte
de franchissement involontaire de ligne, qu’il
comprenne un avertissement seul (LDW, sys-
26
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : CARROSSERIE
Équipement d’atelier high-tech pour capteurs high-tech : le système d’étalonnage Bosch DAS 3000. L’accent est mis
sur la convivialité et la sécurité d’utilisation. Photos : Bosch
Temps de réglage rapides : les panneaux d’étalonnage sont conçus de manière à être montés particulièrement rapidement
et toujours correctement, tout comme les supports de roue.
Bon à savoir : les niveaux de conduite assistée
tème de suivi de voie) ou une intervention sur
le volant (LKA, aide au maintien dans la file
de circulation).
Les dysfonctionnements nuiraient à
la confiance
Pourquoi est-il si important que les systèmes
d’aide créent la confiance et fonctionnent de
manière absolument fiable ? Un exemple : un
dysfonctionnement sous la forme d’un freinage
d’urgence inutile est non seulement dangereux,
mais entraîne aussi une perte de confiance des
conducteurs dans la voiture et ses systèmes.
Un réétalonnage doit être effectué le plus rapidement
possible. Souvent, le dysfonctionnement
est dû à des dommages passés inaperçus,
comme lors d’une manœuvre de parcage, et parfois
même à une réparation sans étalonnage.
Avec le DAS 3000, les garages et les carrosseries
peuvent se prémunir contre tout doute
à ce sujet, grâce aux protocoles de réparation
Suite en page 28
Les ingénieurs des constructeurs automobiles
et des sous-traitants distinguent cinq niveaux
de conduite automatisée (également appelée
conduite assistée ou pilote automatique) parmi les
systèmes d’aide à la conduite. En effet, la notion
de conduite autonome ne correspond pas aux
systèmes disponibles aujourd’hui dans les voitures
de série : seul le niveau le plus élevé de l’automatisation,
où la personne n’a plus besoin d’être à
bord, dénote de l’autonomie au sens propre.
Niveau 0 : absence d’automatisation. La personne
conduit entièrement elle-même. On parle
également de niveau 0 lorsque les systèmes avertissent
le conducteur (maintien de la trajectoire
p. ex.) mais n’interviennent pas.
Niveau 1 : assistance à la conduite. Certains
systèmes comme le régulateur de vitesse équipé
d’un radar (ACC) ou l’alerte de franchissement involontaire
de ligne assistent le conducteur, mais
c’est ce dernier qui porte la responsabilité.
Niveau 2 : automatisation partielle. Depuis
2013. Dans certaines conditions (p. ex. sur
l’autoroute par beau temps), la voiture prend
le relais. Le conducteur la surveille et doit être
prêt à intervenir.
Niveau 3 : automatisation conditionnelle. Depuis
2023. Dans certaines situations (p. ex. sur l’autoroute
jusqu’à 60 km/h), la voiture conduit ellemême.
Le conducteur ne doit pouvoir intervenir
qu’après avertissement.
Niveau 4 : automatisation élevée. La voiture roule
sur des portions entières (p. ex. sur l’autoroute) et
le conducteur dans d’autres situations (p. ex. à la
campagne ou en ville).
Niveau 5 : automatisation complète. Le véhicule
est autonome au sens propre du terme s’il roule
au niveau 5, c’est-à-dire qu’il peut maîtriser
n’importe quelle situation de conduite imaginable
sans intervention humaine.
AUTOINSIDE | Octobre 2023 27

FOCUS : CARROSSERIE
enregistrés dans le système. Ce n’est pas encore
la norme, mais cela permettra à l’avenir
de se faire une idée claire des travaux qui ont
été effectués et de leur qualité. Avec un avantage
particulier : le protocole, qui peut également
être imprimé, montre non seulement
aux clientes et clients la précision des travaux,
mais peut aussi servir de justificatif pour les
assurances auto après un sinistre.
Il est tout à fait concevable que cela devienne
la norme en quelques années. Quelles sont
les prochaines étapes ? Bosch souligne l’importance
d’étalonnages précis et fiables pour
la sécurité. Et bien entendu, les progrès dans
l’équipement d’atelier ne s’arrêtent pas, pas
plus que dans l’aide à la conduite. Observer
l’évolution du marché et les innovations qui
nous attendent dans les années à venir devrait
rester passionnant. •
Plus d’infos sur :
bosch-garagenwelt.ch
Pack complet : associé
aux outils de diagnostic de
Bosch, le DAS 3000 maîtrise
les travaux d’étalonnage
des systèmes d’aide à
la conduite de manière
rapide et infaillible sur
pratiquement tous les types
de véhicules.
L‘importateur de véhicules électriques
chinois cherche des concessionnaires
NOYO Mobility AG, importateur suisse de marques de voitures électriques telles que
VOYAH et Seres, élargit son réseau de concessionnaires et recherche des partenaires
engagés pour la vente et la distribution. Pas de modèle d‘agence. Vous souhaitez
façonner l’avenir de l’électromobilité en Suisse?
COORDONNÉES
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28
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

BIENVENUE
SUR L’ESA-PIAZZALPINA
Pour s’immerger dans l’univers de l’ESA: stand C001,
halle 7 à l’aftermarket-CH 2021 à Berne.
esa.ch
Pour être plus forts

FOCUS : GESTION DES SINISTRES
L’équipe du Garage
Lichtsteiner GmbH. De
g. à dr. : Jason Scherb,
Beatrix Widmer, Jonas
Herzog, Luca Barmettler,
Urs Lichtsteiner, Melanie
Heim, Dominik Lichtsteiner.
Jamais loin : Leo, le chat du
garage (photo ci-dessous).
Photos : Garage Lichtsteiner
Garage Lichtsteiner à Brittnau
« Neuf clients sur dix reviennent
chez nous »
Cinq étoiles : à en croire les avis Google, le garage Lichtsteiner de Brittnau (AG) ne se contente pas de répondre
aux attentes. L’entreprise familiale sait comment acquérir et conserver sa clientèle, notamment grâce à une excellente
gestion des sinistres et à l’UPSA Assistance. Timothy Pfannkuchen
Leo ronronne de temps en temps. L’équipe
du Garage Lichtsteiner GmbH de Brittnau
(AG) se compose notamment d’Urs Lichtsteiner,
chef des ventes, et de son fils Dominik,
directeur et chef de service. Sans oublier l’expert
marketing : Leo, le chat du garage, star
des vidéos (et qui miaule dans le dialecte de
Zofingue). Un chat, un site Internet percutant,
des offres telles que des abonnements automobiles
: si vous vous demandez comment un
petit garage indépendant peut aborder l’avenir
de manière innovante, vous devriez peutêtre
rendre visite à Leo.
« Perdre la vision d’avenir, c’est
perdre des clients »
Lors de la transmission de l’entreprise à la troisième
génération, le chiffre d’affaires n’était
pas très bon : Dominik a repris le garage UPSA
en 2020, en pleine pandémie. « Mais tout s’est
bien passé », explique le jeune homme de
28 ans à propos de l’entreprise, fondée il y a
58 ans. Celui-ci a parfaitement adapté le petit
garage de huit collaborateurs (dont Leo) aux
besoins croissants de la clientèle. Exemple
avec l’électromobilité : « Nous venons de réviser
une Cupra Born. Perdre la vision d’avenir,
c’est perdre des clients, or j’en aurai davantage
besoin à l’avenir. Beaucoup disent que j’ai
moins de travail. Je leur réponds que c’est vrai,
mais que je peux vendre autre chose. Les voitures
électriques aussi tombent en panne. Si je
me positionne bien, je peux en attendre plus. »
Pour lui, l’essentiel se résume ainsi : « Je suis
un partenaire de mobilité ! Nous veillons à
ce que nos clients soient et restent mobiles.
Nous proposons tous les services sous un seul
toit, tantôt nous-mêmes, tantôt avec des partenaires,
de l’entretien aux réparations de carrosserie,
des voitures neuves aux occasions,
de l’assurance automobile à l’assurance mobilité.
» L’UPSA Assistance (voir encadré) joue
un rôle clé. « Le client est couvert en cas de
panne, d’accident et de vol, jusqu’au véhicule
de remplacement ou l’hôtel à l’étranger. » À
quelle fréquence les clients y recourent-ils ?
« Quelques centaines de fois par an, car cette
assurance est incluse un an après chacun de
nos services. Nous laissons un dépliant dans
la voiture et nous en parlons. Les gens sont
agréablement surpris car, en tant que garage
indépendant, nous offrons ce que seuls les
concessionnaires ont, et de façon partielle.
Cette approche instaure la confiance : neuf
clients sur dix reviennent chez nous. »
L’UPSA Assistance simplifie la gestion
des sinistres
Quel est le bénéfice au quotidien ? « Cela facilite
le travail », souligne M. Lichtsteiner. « Le
client reste mobile, et les frais sont couverts. »
30
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : GESTION DES SINISTRES
C’est aussi utile pour la facturation du véhicule
de remplacement, car le garage est souvent
contacté en premier. S’il n’est pas ouvert,
l’UPSA Assistance est là. « Cette demande
augmente au point que nous travaillons avec
un partenaire local et que nous considérons
le service de dépannage comme l’un de nos
secteurs d’activité. » À ce propos : sur son site
Internet, le garage recherche du renfort pour
la vente. Qu’en est-il de la relève ? « Je suis
heureux que l’UPSA mette à jour la formation
initiale et continue. Il faut de plus en plus de
compétences dans la technique, le service à la
clientèle et la vente. » Dominik Lichtsteiner
est lui-même mécatronicien d’automobiles,
diagnosticien d’automobiles et gestionnaire
d’entreprise de la branche automobile diplômé.
« Mais il faut surtout comprendre les
besoins : si j’ai quelque chose à offrir en tant
qu’employeur, je trouve de la relève. » Il ajoute
en riant : « Mieux vaut toutefois ne pas être
allergique aux chats, à cause de Leo, le chef
du département marketing ! »
•
Plus d’infos sur :
garagelichtsteiner.ch
L’UPSA Assistance en bref
L’UPSA Assistance, conclue pour un ou deux
ans, garantit à la clientèle d’une entreprise
membre de l’UPSA une prise en charge
24 heures sur 24 dans toute l’Europe en cas
de panne, d’accident ou de vol. La société
suisse d’assurances La Mobilière en est la
responsable et l’assistance est assurée par le
centre d’appels de sa filiale, Mobi24 AG.
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AUTOINSIDE | Octobre 2023 31

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Production d’électricité maison
Amag
innove
Une production locale et maison
d’électricité automobile : c’est
l’un des objectifs d’Amag pour
les quelque 400 000 voitures
électriques qu’elle souhaite
commercialiser dans les années à
venir. Photo : médias de l’UPSA
Produire localement et soi-même de
l’électricité automobile : tel est l’un des
objectifs d’Amag pour les 400 000 voitures
électriques qu’elle souhaite vendre. Le statut
du groupe passe ainsi d’importateur automobile
à celui de prestataire de mobilité durable.
L’un des jalons de cette transformation a
été le rachat d’Helion Energy, il y a un an.
Beaucoup de choses ont été mises en place
depuis. Coup d’œil sur place. Cynthia Mira
Transiteurs énergétiques : voici comment
le personnel d’Helion Energy SA se décrit.
L’entreprise a ouvert il y a peu un centre de formation
sur l’un de ses six sites, à Zuchwil (SO).
L’objectif concret : organiser des formations
pour les personnes qui installent et entretiennent
des solutions énergétiques durables.
Les personnes venant d’autres milieux professionnels
sont aussi les bienvenues. En effet, la
technologie progresse et rares sont les ouvriers
et les techniciens du bâtiment qui peuvent aujourd’hui
se passer de connaissances en informatique.
Helion Energy a déjà organisé 30
cours et formé quelque 300 spécialistes. L’an
prochain, elle lancera un apprentissage d’installateur
solaire, un domaine qui n’existe pas
encore. Cette offre vise à remédier à la pénurie
de main-d’œuvre qualifiée.
Dans la halle de formation, on découvre tout
un éventail de systèmes de gestion de l’énergie
: des pompes à chaleur, une maison grandeur
nature pour s’entraîner au montage d’une
installation solaire dans des conditions réalistes,
mais aussi une station de recharge bidirectionnelle
pour voitures électriques. La
solution d’avenir consiste à produire de l’électricité
à l’aide de panneaux solaires, à l’injecter
dans la voiture électrique et à utiliser en
parallèle celle-ci comme batterie domestique
afin de stocker provisoirement l’électricité excédentaire.
La technologie existe. Cependant :
« Ce système mettra environ deux ans à s’imposer.
Il est déjà possible de le commander,
mais il n’est pas encore à la portée de toutes
les bourses », explique Noah Heynen, CEO et
cofondateur d’Helion Energy SA. Une station
de recharge bidirectionnelle coûte actuellement
12000 francs. Si les voitures électriques
bidirectionnelles, encore rares, déferlent en
masse sur le marché, ce prix baissera. Selon le
CEO, la capacité d’une batterie de propulsion
automobile est énorme. « Elle permettrait de
subvenir aux besoins d’un ménage pendant
quatre jours. »
L’opportunité de la fluctuation de
l’offre énergétique
Noah Heynen considère l’électricité fluctuante
issue de sources durables comme une opportunité.
À l’avenir, les consommateurs auront
tout de même accès en tout temps à l’électricité
locale issue de sources d’énergie fluctuantes,
et ce en fonction de leurs besoins. Ce scénario
est également conforme à la configuration
technique du réseau. Le groupe Amag estime
lui aussi que ces technologies ont du potentiel.
« Dans tous les cas, nous voulons développer
un écosystème suisse pour la mobilité
individuelle durable », déclare Helmut Ruhl,
son CEO. C’est pourquoi Amag investit dans
ces coopérations et a racheté Helion Energy.
Autre exemple : le partenariat conclu avec
Meyer Burger SA, l’un des leaders mondiaux
dans le domaine des modules solaires. Helmut
Ruhl souligne : « Construire des installations
solaires n’est jamais une erreur. » En plus des
stations de recharge, Amag investit aussi dans
des installations photovoltaïques placées sur
les aires de repos ou sur les murs antibruit que
l’on trouve le long des routes nationales de divers
cantons. Le groupe se dit ouvert aux partenariats
avec tous ceux qui « vont de l’avant »
dans ce secteur, qu’il s’agisse de banques, de
cantons, de villes ou d’entreprises. « Ce qui
nous intéresse, ce sont les solutions intégrées
et une gestion durable de l’énergie pour la mobilité
individuelle. » L’un des slogans d’Amag
illustre bien ce projet : « Tout est possible pour
ceux qui le veulent. » •
32
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

Remote Support
Umfassende und einfache Fahrzeugdiagnose
Diagnostic complet et simplifié des véhicules
FERNDIAGNOSE
DIAGNOSTIC À DISTANCE
SCHLÜSSELCODIERUNG
CODAGE DE LA CLÉ
SERVICE RESET
TECHNISCHER SUPPORT
SUPPORT TECHNIQUE
DE
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Scannez le code QR pour en savoir plus. www.rhiag.ch/fr/remote-support
FR
LKQ Remote Support ist ein Produkt der RHIAG Group GmbH.
LKQ Remote Support est un produit de la RHIAG Group GmbH.
www.rhiag.ch

FOCUS : TECHNIQUE FOCUS
Systèmes d’aide à la conduite actuels et futurs
Passagers
numériques
intelligents
Les systèmes d’aide à la conduite (SAC) sont omniprésents sur les
véhicules modernes. Ces passagers avant numériques intelligents
sont incontournables, bien qu’ils varient d’un constructeur à l’autre.
Examinons leurs aptitudes actuelles et futures. Andreas Senger
Pour avertir et assister le
conducteur correctement en
fonction de la situation, le
système doit essentiellement
surveiller l’environnement et
détecter des objets. Photo : ZF
Ces questions sont actuellement débattues
au sein du WP.29 (Working Party) des Nations
Unies, à Genève. Le WP.29 aborde les
technologies du niveau 3 et de niveaux supérieurs,
l’utilisation de l’intelligence artificielle
des futurs systèmes d’aide à la conduite, les
systèmes de freinage électromécaniques et
d’autres technologies à venir ainsi que leur
réglementation et leur normalisation. Ce processus
prend du temps parce que des consultations
spécifiques à chaque pays sont nécessaires
et que les constructeurs peuvent eux
aussi exprimer leurs souhaits.
Il vous est certainement arrivé de maudire
les SAC (bips énervants, fausses alertes, arrêt
inopiné dû à des effets extérieurs) ou de
remercier intérieurement leurs concepteurs
de vous avoir évité un accident. Ces dernières
années, les constructeurs automobiles et les
équipementiers ont travaillé d’arrache-pied
sur le matériel et les logiciels afin d’optimiser
l’analyse de l’environnement et la régulation
des systèmes.
L’obstacle reste considérable pour les applications
de niveau 3 (SAE), dans lesquelles le
conducteur peut en partie confier la conduite
à la voiture. Le véhicule ne peut s’acquitter
des fonctions de conduite qu’à titre exceptionnel
et sur certains tronçons en Europe.
En Suisse, la conduite semi-autonome d’un
véhicule est interdite. Les premières applications
ne pourront être lancées officiellement
qu’après la mise en place des bases légales.
Actuellement, la majorité des SAC relèvent du
niveau 2. Il s’agit de systèmes qui facilitent
la tâche du conducteur, mais qui empêchent
toute conduite automatisée. Les bases légales
sont en effet telles que les systèmes n’ont pas
été validés en Europe en raison de l’absence
de procédure de test des logiciels et du matériel.
Les questions éthiques doivent encore
être clarifiées et la responsabilité doit être définie
en fonction de la situation de conduite.
En examinant les capteurs des SAC des véhicules
modernes, on remarque que le niveau
de développement est extrêmement élevé. Du
simple capteur à ultrasons à la caméra haut
de gamme pour l’avant en passant par les
systèmes radar/lidar à haute résolution, les
éléments installés en grande partie de série
sont nombreux. Une mise à jour logicielle permettrait
donc de programmer ultérieurement
des véhicules déjà homologués pour le niveau
3 ou un niveau supérieur. Mais ce n’est pas
aussi simple. Les SAC avancés ne pourront
être approuvés que lorsque le WP.29 aura réglé
toutes les questions techniques, juridiques
et éthiques.
Depuis son entrée en vigueur le 22 janvier
2022, le règlement 157 de la CEE-ONU définit
en détail les conditions d’homologation de véhicules
concernant le système automatique de
34
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : TECHNIQUE
maintien de la trajectoire ALKS (Automated
Line Keeping System). Les connaisseurs de la
branche se frottent les yeux et pensent que
les systèmes de maintien de la trajectoire sont
disponibles depuis longtemps sur le marché
et qu’ils peuvent être commandés aussi bien
en version passive (avertissement seul) qu’en
version active (recommandation de direction
par le système) sur des véhicules neufs. Il
s’agit toutefois de la réglementation la plus
importante régissant le guidage longitudinal
et transversal (freinage, accélération du régulateur
de vitesse adaptatif ACC ou adaptive
cruise control et interventions de direction) et
contenant des définitions claires. Jusqu’à présent,
seul l’ACC était défini dans une norme
ISO afin de garantir une circulation aussi
fluide que possible lors d’une utilisation sur
route où coexistent des véhicules à vitesse régulée
et non régulée (valeurs d’accélération et
de décélération définies par exemple).
Le règlement 157 de l’ONU stipule les exigences
relatives aux ALKS sur ce point, où la
conduite semi-autonome est possible jusqu’à
une vitesse de 60 km/h pour la première fois.
La réglementation précise que le guidage par
le logiciel et le matériel du véhicule ne peut
être activé que sur des routes à double sens
à chaussées séparées dépourvues de piétons
et de cyclistes. Seul le guidage sur autoroute
comme assistant d’embouteillage et pour la
catégorie M1 (voitures de tourisme) est autorisé.
Le règlement indique que cette restriction
est traitée de cette manière dans un premier
temps. La vitesse pourra être augmentée
et la zone d’application élargie. Pour que le
véhicule prenne les commandes, diverses exigences,
telles que la sécurité du système et
la résilience aux pannes, doivent cependant
être satisfaites. Si l’ALKS prend en charge la
conduite, il ne doit pas compromettre la sécurité
des occupants du véhicule et des autres
usagers. Le conducteur assis au volant est
tenu de surveiller à tout moment la conduite
semi-autonome et, si le système l’exige, de
reprendre le contrôle et donc d’en assumer
la responsabilité, y compris sur le plan juridique.
Le règlement 157 de l’ONU contient
également des prescriptions relatives à l’interface
homme-machine (IHM) visant à éviter
tout malentendu ou toute erreur d’utilisation.
La surveillance du conducteur au moyen
d’une caméra intérieure garantit la disponibilité
de ce dernier. Des plages claires régissent
la récupération de la fonction de conduite par
le conducteur et le laps de temps nécessaire
pour que le système mette le véhicule à l’arrêt
en toute sécurité en le freinant si le conducteur
ne réagit pas. Un enregistreur de données
d’accident recense les manœuvres de conduite
Suite en page 36
Dans cette situation de conduite,
le logiciel du SAC doit déterminer la manière de
contourner l’obstacle sans mettre en danger les
autres usagers de la route. Des questions éthiques,
qui n’ont pas encore été clarifiées, se posent.
Photo : Porsche
Les capteurs de SAC évaluent
eux-mêmes leurs résultats en tant
qu’appareils de saisie intelligents. Une analyse
redondante de l’environnement n’est possible qu’en
rassemblant de nombreuses données de capteurs.
Le système nécessite un ordinateur d’évaluation
central pour analyser les données de plusieurs
caméras et capteurs radar, lidar et à ultrasons à une
fréquence de répétition élevée. Les images doivent
être confrontées aux données afin d’éviter les
erreurs et d’établir un tableau numérique précis de
l’environnement. Photo : ZF
Grâce à une armada de capteurs, il est d’ores et déjà possible d’analyser parfaitement l’environnement sans la moindre faille. Des obstacles légaux doivent être surmontés avant
d’exécuter les manœuvres initiées par le véhicule au niveau 3 et à des niveaux supérieurs. À l’avenir, le système exécutera sans difficulté des situations de conduite telles qu’une
manœuvre d’évitement planifiée, ici sur la photo. Photo : Nissan
AUTOINSIDE | Octobre 2023 35

FOCUS : TECHNIQUE FOCUS
La prise en charge de la conduite par le véhicule et la restitution des commandes au conducteur nécessitent
une logique claire et compréhensible. Des affichages tête haute ou d’autres techniques d’affichage y contribuent.
Photo : BMW
Des SAC de niveau 3 ne peuvent être homologués
que si des caméras surveillent le conducteur dans
l’habitacle. Ce n’est qu’à partir du niveau 4 que le
véhicule conduit lui-même et que les occupants
peuvent se consacrer à d’autres tâches. Il faudra
toutefois encore un certain temps pour élaborer
les réglementations correspondantes.
Photo : Continental.
afin de différencier clairement la conduite assurée
par le conducteur de celle émanant du
véhicule en cas d’incertitude juridique.
Une mise à jour logicielle sur des véhicules
existants est impossible sans nouvelle réception
par type. Lors de celle-ci, le constructeur
doit fixer une version du logiciel et ne peut
optimiser les programmes sur le parc existant
sans nouvelle homologation par les autorités.
Cette restriction empêche l’application d’un
logiciel de SAC à des véhicules neufs que les
clients optimisent continuellement au fur et
à mesure qu’ils les utilisent. Le constructeur
ou l’équipementier doit en effet examiner et
finaliser préalablement et minutieusement
une version précise du logiciel.
Des SAC complémentaires, tels que des avertisseurs en cas d’abandon d’un enfant ou d’un animal à bord du
véhicule et de risque pour la santé dû à des températures intérieures élevées, compléteront le guidage longitudinal
et latéral du véhicule et renforceront la sécurité pendant et après le trajet. Photo : Continental.
Les SAC actuels sont déjà très utiles pour les
conducteurs et permettent de réduire considérablement
le nombre d’accidents graves. Grâce
à l’optimisation des systèmes, l’objectif de développement
qui consiste à éviter les blessures
graves et les décès chez les usagers de la route
sera largement atteint à l’avenir. Il faudra cependant
patienter beaucoup plus longtemps
jusqu’à ce qu’un taxi robotisé nous conduise
d’un point A à un point B (niveau 5). Des fonctions
supplémentaires ou l’extension des SAC
à des catégories de véhicules moins onéreuses
permettront de renforcer considérablement la
sécurité routière. Les ateliers devront rester à
jours des nouvelles technologies et de leur entretien/réparation
au quotidien. •
Règlement 157 de la CEE-ONU
L’intégralité du règlement 157 de la CEE-ONU
relatif aux ALKS peut être téléchargée à
l’aide de ce code QR.
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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AUTOINSIDE | Octobre 2023 39

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Swiss Automotive Show 2023
Quand tout le monde est satisfait
Plus de 5000 visiteurs n’ont voulu manquer ni le Swiss Automotive Show de cette année à Forum Fribourg,
ni la nouvelle image de la marque Derendinger. Le stand de l’UPSA a lui aussi été très fréquenté.
Jürg A. Stettler et Sascha Rhyner
Petit check, vendredi soir, entre une petite
fille et le chanteur de Pegasus, Noah
Veraguth. C’est à ce moment-là que l’organisateur
du SAS, Sébastien Moix, s’est senti soulagé.
Non parce que sa fillette était satisfaite
de son papa, du monde entier et du concert
très fréquenté du groupe biennois mais parce
que « c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que
cette édition du Swiss Automotive Show était
un succès », déclare M. Moix. Pas étonnant
que la prestation de 90 minutes du célèbre
groupe musical ait été, pour lui, le moment
fort du salon. Lors des dernières semaines
et des derniers mois, le directeur du marketing
de Swiss Automotive Group, désormais
Derendinger, s’est non seulement occupé de
l’organisation de ce salon interne très apprécié,
mais il a aussi été très impliqué dans le
rebranding (voir page suivante). Et tout s’est
parfaitement déroulé : au cours des deux journées,
5193 visiteurs ont afflué dans la halle
abritant 120 stands d’exposition.
Une chope à bière signée Röhrl
De nombreux décideurs d’entreprises et un public
de professionnels intéressés sont venus se
renseigner aux stands et ont déambulé sur le
tapis couleur citron vert. Sandro Francescutto,
responsable des équipements de garage chez
Robert Bosch GmbH, l’a confirmé, en mettant
en avant les compétences de la clientèle qui
s’est arrêtée à son stand. La grande diversité
des thèmes abordés au SAS, y compris les ateliers
et les démonstrations en direct, a également
été très bien accueillie. « Le large éventail
de domaines couverts par le SAS a été
particulièrement apprécié », ajoute Sébastien
Moix. Derendinger passe à l’offensive avec une
image de marque recentrée. Après le dévoilement
de la nouvelle identité visuelle, moment
chargé d’émotion, Sandro Piffaretti, directeur
de SAG, a lui aussi eu de quoi se réjouir lors
du salon. À l’occasion de sa visite au stand de
l’entreprise familiale bavaroise Herrmann AG,
il s’est fait expliquer le fonctionnement des
adaptateurs push, qui permettent de soulever
sans problème des voitures électriques à l’aide
d’une plate-forme de levage au lieu de ponts
élévateurs atteignant parfois 30 kilos. Ceci
est possible grâce au ressort, à la possibilité
de pivoter sur 180 degrés, aux embouts pour
Kurt Pfeuti, Heinz Kaufmann ainsi que Fabrice Pietro ont conseillé
de nombreux visiteurs sur le stand de l’UPSA (de gauche à droite).
40
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
différents modèles et au blocage mécanique.
Sandro Piffaretti a également reçu un cadeau
unique de la part du lauréat de l’un des trois
SAS Innovation Awards : Konrad Meillinger,
responsable des ventes pour l’Allemagne, l’Autriche
et la Suisse chez Herrmann, spécialiste
des plates-formes et ponts élévateurs, a remis
à ce fan de Walter Röhrl une chope à bière portant
la signature originale de Röhrl, légende du
rallye et de Porsche.
Joie au stand de l’UPSA
Sandro Piffaretti, patron de SAG, n’était pas le
seul à exulter à Forum Fribourg : un conseiller
à la clientèle de l’UPSA à la retraite et deux
autres conseillers en service ont eux aussi eu
des motifs de satisfaction : Heinz Kaufmann,
Fabrice Pietro et Kurt Pfeuti ainsi que Irene
Schüpbach, responsable des prestations de
services et du conseil à la clientèle, ont reçu
la visite de plusieurs garagistes intéressés,
ou encore d’écolières et d’écoliers et de leurs
parents, qui ont reçu des conseils sur l’offre
complète de formation initiale et continue
de l’UPSA. Kurt Pfeuti dresse un bilan positif
et confie : « Nous avons eu des contacts très
précieux sur des thèmes d’actualité comme
la protection des données. J’ai pu prendre de
nombreux rendez-vous. » •
Plus d’infos sur :
swissautomotiveshow.ch/fr
Chiffres culinaires
Pendant les deux jours du SAS, 14 500 unités
de restauration ont été distribuées, auxquelles
se sont ajoutés 150 risottos aux cèpes
et 50 kilos de luganighe pendant l’aftershow
et le concert de Pegasus. Et la chaleur a
asséché les gorges : 13 300 bouteilles en PET
ont été consommées et 2200 litres de bière en
vrac servis. Le chiffre du bazar à l’entrée de
la halle est tout aussi impressionnant : 70 palettes
de marchandises y ont été vendues.
AUTOINSIDE | Octobre 2023 41

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Un rebranding chargé d’émotion
« Je n’en aurais pas eu le courage »
Les marques de SAG Suisse se présentent désormais sous le nom bien connu de Derendinger. Visiblement
ému, le CEO Sandro Piffaretti a présenté la nouvelle identité de marque couleur citron vert lors de la soirée de
gala qui a précédé le Swiss Automotive Show. Jürg A. Stettler
Le Swiss Automotive Show a débuté en
2016 avec une vingtaine d’exposants.
Cette année, 19 nouveaux exposants étaient
représentés à Forum Fribourg, pour un total
de plus de 120 exposants. Pour Sandro
Piffaretti, CEO de SAG, et Karl Heusi, CEO de
SAG Schweiz AG, la grande soirée de gala qui
a précédé le salon a été très spéciale : en 2023,
la nouvelle marque et la nouvelle identité de
Derendinger, SAG, Technomag, Matik, Klaus
et Normauto ont été présentées pour la première
fois à Fribourg.
Sandro Piffaretti s’est souvenu de la demande
de Karl Heusi, qui lui avait fait comprendre
lors de son entrée en fonction qu’il souhaitait
se recentrer sur SAG Suisse et travailler avec
une seule marque, et non dix marques différentes.
« Je n’aurais pas eu le courage de le
faire », a avoué Sandro Piffaretti avant d’expliquer,
visiblement ému, sous quelle nouvelle
marque le groupe aborde désormais l’avenir.
SAG Suisse se présente aujourd’hui sous le
nom bien connu de Derendinger, mais avec
une identité de marque entièrement renouvelée
et un logo citron vert.
Sandro Piffaretti a déclaré, au bord des larmes :
« Mon grand-père s’appelait Derendinger et
j’aurais pu difficilement renoncer à ce nom.
Mais je suis heureux de ne pas avoir eu à
prendre cette décision moi-même. Je pense
que le conseil d’administration a pris une très
sage décision. » Avec sa nouvelle identité de
marque recentrée, Derendinger passe à l’offensive.
« Je suis très satisfait de l’entreprise, nous
sommes très bien préparés à l’avenir, nous
avons le groupe SAG derrière nous et allons
partir comme une fusée », a déclaré Karl Heusi,
désormais CEO de Derendinger.
« Nous n’avons cessé d’adapter la marque
Derendinger et son logo depuis les années
1930. C’est pourquoi il était important pour
nous de modifier complètement notre image,
pour pouvoir impliquer tous nos partenaires »,
explique M. Heusi. « Ainsi, nous avons pu
créer une marque Derendinger pour tout le
monde. » Afin d’exprimer les avantages pour
le client, la nouvelle identité visuelle est également
associée à un nouveau slogan : « De
l’énergie pour ton garage », car l’entreprise
souhaite faire progresser ses clients. Karl
Heusi d’ajouter : « Avec sa nouvelle identité de
marque, Derendinger passe à la vitesse supérieure
! »
Pour clôturer la soirée de gala organisée en
amont du Swiss Automotive Show, les SAS
Innovation Awards ont été remis parmi plus
de 120 exposants – un nouveau record – dans
trois catégories : productivité, sécurité et durabilité.
En matière de productivité, les adaptateurs
push de la société Herrmann se sont
imposés. En effet, avec des adaptateurs standard,
soulever une voiture électrique prend
beaucoup de temps. Les nouveaux adaptateurs
à ressort et embout pour véhicules électriques
facilitent énormément la tâche et simplifient
le quotidien de l’atelier. •
Plus d’infos sur :
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42
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Entretien avec un garagiste de l’UPSA
Aucun client n’est trop petit pour visiter le SAS
Parmi les plus de 5000 visiteurs du Swiss Automotive Show figurent
des clients de Derendinger, petits et grands, mais aussi des clients
qui n’en sont (presque) pas. Sascha Rhyner
Urs Münger se tient à l’une des tables
hautes de la cafétéria et discute avec un
collègue. Le garagiste UPSA de Murzelen (BE)
reprend des forces pendant sa visite au Swiss
Automotive Show (SAS). « En fait, je viens
chaque année au SAS ; je n’ai manqué qu’une
seule édition, à Niederbipp », explique-t-il.
Cela n’aurait rien de spécial en soi si le garage
Urs Münger n’arborait pas un panneau « Auto
Fit ». « Je suis client de Hostettler et copropriétaire
d’ESA depuis plus de 20 ans », déclare-t-il
en riant. Puisqu’il commande aussi de petites
quantités chez Derendinger, il reçoit une invitation
au SAS.
Urs Münger, membre de l’UPSA, visite chaque année le SAS pour parfaire sa formation continue personnelle.
« Le salon est très instructif pour moi en tant
que garagiste car j’y reçois des informations
directement des fournisseurs », explique Urs
Münger. Il prend toujours le temps de discuter
et de poser des questions aux nombreux
stands. « Pour moi, c’est de la formation continue
; il y a beaucoup de renseignements sur
les nouveautés du marché. » Il obtient des
informations intéressantes et précieuses sur
des thèmes d’actualité tels que la technique
d’éclairage, l’électricité ou les véhicules électriques,
ainsi qu’un aperçu de l’évolution future
de l’activité. Cette année, Urs Münger n’a
pas assisté aux exposés spécialisés ni aux démonstrations
en direct. « Aucun sujet ne m’a
attiré, mais je me souviens encore très bien
de l’exposé de ZF sur les transmissions », déclare-t-il.
M. Münger apprécie l’étendue et la
diversité des possibilités offertes par le SAS. Il
peut s’attendre à recevoir une invitation l’année
prochaine, même s’il reste l’un des petits
acheteurs de Derendinger. Sébastien Moix, directeur
marketing de Derendinger, prend les
choses avec humour. « J’habite dans le même
village et je passe devant son garage tous les
jours ; cela me fait un peu mal bien sûr », explique
M. Moix en faisant un clin d’œil à Urs
Münger. Quoi qu’il en soit, le garagiste le complimente
pour la nouvelle image : « C’est flamboyant.
En tant que garagiste, je dois encore
m’y habituer, mais le tout nouveau logo est
réussi. » Urs Münger disparaît ensuite parmi
les quelque 120 exposants. •
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Swiss Automotive Show 2023
Les vêtements des poupées
se sont arrachés
Les organisateurs du Swiss Automotive Show (SAS) dressent le bilan d’une édition 2023 réussie.
Karl Heusi, CEO de Derendinger (SAG Schweiz AG), et Sébastien Moix, directeur marketing, nous ont
révélé leur moment fort du salon, ce qu’ils estiment devoir améliorer et la suite à donner au salon.
Sascha Rhyner
Sébastien Moix
(à g.) et Karl
Heusi dressent le
bilan d’un Swiss
Automotive Show
2023 réussi à
Forum Fribourg.
Photos : médias
de l’UPSA
Karl Heusi et Sébastien Moix, quel bilan
tirez-vous du Swiss Automotive Show ?
Karl Heusi : Avec le lancement simultané de
la nouvelle identité visuelle de Derendinger,
le SAS a été exceptionnel cette année : la combinaison
des deux événements a donné des
ailes aux clients, aux partenaires et à toute
notre équipe.
Sébastien Moix : Le bilan du SAS 2023 est
très positif. Les exposants ont été ravis du
nombre et de la qualité des visiteurs, qui ont
eux-mêmes été très satisfaits du salon. Ils ont
à nouveau pu découvrir de nombreuses nouveautés
sur les stands de nos fournisseurs,
participer à des démonstrations en direct et
des exposés techniques très intéressants, et
profiter d’offres attrayantes. Je pense que nous
sommes parvenus, une fois encore, à augmenter
considérablement l’attractivité et la qualité
du salon.
Dans le cadre de la soirée de gala, vous
remettez le SAS Innovation Award dans
trois catégories. Pourriez-vous rendre ces
distinctions encore plus visibles pendant
le salon ?
K. Heusi : C’est une très bonne question,
qui nous a déjà inspiré d’autres idées pour la
conception de l’exposition.
S. Moix : Oui, c’est certainement un point que
nous souhaitons améliorer pour la prochaine
édition.
Quel a été pour vous le moment fort du
salon ?
K. Heusi : L’ambiance formidable au sein
de l’équipe Derendinger.
S. Moix : Oui, l’ambiance dans l’équipe était
vraiment super. Nous avons senti à quel point
tous les collaborateurs s’investissent pour la
nouvelle marque Derendinger.
Ce fut un salon de tous les records : plus
de 120 exposants et plus de 5000 visiteurs.
N’atteignez-vous pas là vos limites ?
K. Heusi : Non, car pendant les deux jours,
nous avons su gérer sans problème l’afflux de
visiteurs, sur les stands et sur le plan logistique
(places de stationnement, entrée, restauration),
tout en nous occupant de chacun
de nos clients. Nous pourrions même en accueillir
plus ! Par ailleurs, je suis convaincu que
les garagistes remarquent qu’ils ratent quelque
chose lorsqu’ils ne participent pas au SAS.
S. Moix : Nous avions atteint nos limites en
ce qui concerne le nombre d’exposants dans
la halle d’exposition de Forum Fribourg, mais
nous avons optimisé le plan afin de trouver de
la place pour tous. En ce qui concerne les visiteurs,
nous pourrions sans problème en accueillir
encore plus : nous aurions l’infrastructure
nécessaire pour cela.
44
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

Les visiteurs ont beaucoup apprécié le
programme du salon. Y a-t-il tout de même
des aspects que vous aimeriez améliorer ?
K. Heusi : Les exposés spécialisés ont rassemblé
un public nombreux le vendredi, mais
très peu de monde le samedi. Sur ce point,
nous devrons revoir notre copie.
S. Moix : Oui, il va falloir y réfléchir. Nous devrons
peut-être remanier un peu le programme
des deux jours.
Le SAS a été l’occasion de présenter la
nouvelle identité visuelle de Derendinger.
J’imagine que la période qui a précédé le
salon a été éprouvante ?
K. Heusi : Il y a eu une énorme charge de travail
pour notre équipe marketing, qui a réalisé
une performance incroyable. Je lui donne
un coup de chapeau, car ceci est loin d’être
évident, et je l’apprécie énormément. Les résultats
montrent que cela en valait la peine.
S. Moix : Ces derniers mois ont été très durs
pour plusieurs collègues. Organiser un tel
événement prend déjà beaucoup de temps et,
cette année, nous devions préparer en plus
tout le lancement de la marque en parallèle.
Heureusement, je peux compter sur des collaborateurs
très motivés et engagés, qui ont
abattu un travail colossal ces dernières semaines.
Je suis très fier de mon équipe, et je
remercie chacun de ses membres.
Pendant les deux jours du salon, vous
étiez tous deux très présents dans les
halles et avez beaucoup discuté avec les
exposants et les visiteurs. Quels retours
avez-vous reçus ?
K. Heusi : Les retours ont été très positifs.
Pour les exposants, il est essentiel de ne pas
venir pour se tourner les pouces. Ce n’était
absolument pas le cas : même les exposants
proposant des produits moins spectaculaires
ont été très satisfaits de la fréquentation de
leurs stands. Et les chiffres de vente confirment
que l’exposition a également été un
succès commercial.
S. Moix : Parler avec les exposants et les visiteurs
est très important pour nous. Nous obtenons
ainsi des idées et suggestions précieuses
pour rendre le salon encore plus attrayant.
C’est la raison pour laquelle je passe chaque
année tant de temps à discuter avec autant de
monde que possible.
Quelles ont été les réactions concernant
la nouvelle image colorée de la marque
Derendinger ?
K. Heusi : L’équipe Derendinger était visible
et perceptible : c’est une nouvelle expérience
extrêmement motivante pour nous tous.
Les retours de nos clients, connus pour leur
franchise, ont également été très positifs. Ils
saluent l’uniformisation des marques et de
l’identité visuelle. Les vêtements des poupées
à l’entrée ont été subtilisés à deux reprises
pendant le salon : c’est que notre nouveau
look doit plaire ! (Rires.)
S. Moix : Moi aussi, je n’ai entendu que des
réactions positives. Les collaborateurs de Derendinger
ont examiné attentivement leurs
futurs vêtements de travail et se réjouissent
déjà de les recevoir. Les chauffeurs ont aussi
été très satisfaits du nouvel habillage des véhicules
de livraison.
Outre la nouvelle identité visuelle de
Derendinger, Pegasus a certainement été
un aimant pour le salon, comme l’a montré
l’afflux du public au concert de vendredi
soir. Avez-vous apprécié le concert ?
K. Heusi : Je dois avouer que j’étais en pleine
discussion avec des clients et que je n’ai entendu
le concert que de loin.
S. Moix : Comme j’avais eu peu de temps pour
ma femme et ma fille au cours des trois à
quatre semaines précédant le SAS, j’ai assisté
au concert avec elles. Les premiers contacts
avec les managers de Pegasus, soit dit en passant,
ont été pris il y a quatre ans déjà. En
raison du Covid-19, nous avons dû reporter ce
concert en 2020 et 2021, et Pegasus n’a pas pu
être présent l’an dernier car ils étaient à un
festival. Je suis très heureux que cela ait enfin
fonctionné cette année. Les garçons nous ont
offert un super show, et nous avons tous été
enthousiasmés.
Regardons vers l’avenir : Forum Fribourg
change de stratégie, le SAS ne pourra
donc plus se tenir au même endroit. Que
pouvez-vous déjà nous révéler sur l’édition
2024 ?
K. Heusi : Nous sommes en train de trouver
un endroit adéquat.
S. Moix : Nous vous informerons dès que la
date et le lieu seront connus.
•
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Intuitif et sans
aucun papier
Augmenter l’efficacité, utiliser intelligemment les
données et permettre aux garages de se concentrer
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des dizaines de fois les mêmes données dans différents
systèmes : c’est là qu’interviennent les nouvelles
solutions numériques du groupe Emil Frey.
Désormais, on peut même obtenir une assurance
automobile en quelques clics et sans aucun papier.
Jürg A. Stettler
La numérisation fait partie du quotidien
des garages depuis longtemps : réserver
un changement de pneus en ligne ou prendre
rendez-vous pour un entretien, acheter une
voiture ou l’utiliser pendant un certain temps
avec un abonnement à prix fixe… Tout cela
est devenu aussi courant pour les clients que
pour de nombreux garages. De même, souscrire
l’assurance adéquate en ligne ou dans un
showroom et se faire conseiller par des experts
chevronnés par le biais d’un chat ou en
personne sont de nouvelles prestations auxquelles
la clientèle s’habituera rapidement. En
tant que centre de compétence pour la mobilité
intégrée, Emil Frey Mobility SA mise
entièrement sur les prestations numériques
liées à l’automobile et facilite ainsi le quotidien
des garages.
Solutions numériques
« Emil Frey a une vision de la mobilité beaucoup
plus large que la vision classique. Chez
nous, depuis près de 100 ans, des spécialistes
expérimentés répondent aux besoins en mobilité
de la clientèle », révèle Bernd Hoch, Managing
Director chez Emil Frey Mobility SA.
Avec son équipe, celui qui a longtemps été
directeur de Mitsubishi Suisse développe des
solutions numériques intelligentes dans les
domaines de l’abonnement automobile, de la
location, du leasing, du financement, de la gestion
de flotte ou encore des assurances. « Pour
nous, il est important de penser la mobilité de
manière globale et de répondre aux besoins
de la clientèle de façon plus élargie. Nous lui
proposons tout un écosystème de solutions
de mobilité allant des courts trajets en taxi à
l’achat classique, en passant par la location de
voitures, les abonnements, le leasing, et même
la gestion de flotte. » Les clients finaux profitent
de toute la diversité et de l’expérience
du groupe Emil Frey, bientôt centenaire. Grâce
à une collaboration étroite et professionnelle
avec Emil Frey Digital, les premières prestations
de mobilité sont parfaitement intégrées
à la plate-forme de processus lancée il y a un
peu plus d’un an et au poste de vente multimarque
« INSiDE ». En quelques clics, un garagiste
peut mettre en vente une automobile sur
Quelques clics suffisent pour proposer
à la clientèle une formule d’assurance.
Photos : médias de l’UPSA.
48
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Claudio Kneschaurek, responsable
Automotive Insurance
(à gauche), et Beat Hunkeler,
chef des ventes Kia chez Emil
Frey à Zurich-Altstetten,
vérifient un détail du nouveau
module d’assurance « INSiDE ».
carmarket.ch ou sur d’autres places de marché
affiliées. Mais le système intelligent « INSiDE »
offre bien d’autres possibilités et facilite le
quotidien des garages, non seulement lors de
la vente, mais aussi lors de la conclusion d’assurances
auto, par exemple. « Nous connaissons
l’automobile et disposons de toutes les
données de base et informations techniques
nécessaires », explique Claudio Kneschaurek,
responsable Automotive Insurance. « Dans la
plupart des cas, nous connaissons aussi déjà
la cliente ou le client. Au lieu de saisir à nouveau
toutes les données dans un outil séparé,
nous pouvons les combiner en quelques clics
dans le nouveau module d’assurance et soumettre
une offre adaptée directement dans
le showroom. » Claudio Kneschaurek et son
équipe de développement tenaient également
à ce que la solution soit simple et intuitive :
« Sinon, elle ne sera pas utilisée. C’est pourquoi,
durant la phase de développement, nous
avons mené plus de 100 entretiens avec des
vendeurs et organisé divers ateliers afin de
trouver une solution idéale pour le quotidien. »
Accéder à une offre en quelques clics
Beat Hunkeler, chef des ventes Kia chez Emil
Frey à Zurich-Altstetten, en profite désormais
lui aussi : « Le système est extrêmement efficace.
Je peux à présent proposer une assurance
à une cliente ou un client en quelques
clics. Je reçois à chaque fois trois propositions
pour une formule d’assurance, une variante
avantageuse appelée ‹ Select ›, une variante
‹ Smart › qui peut être adaptée aux besoins des
clients, ainsi qu’une formule ‹ Premium › qui
permet même une franchise de zéro franc en
casco complète. » L’expert Kia souligne également
la transparence des offres, car il est
facile de partager l’écran avec la clientèle et
de procéder immédiatement à des adaptations
individuelles au niveau de la couverture ou de
la franchise. Beat Hunkeler ajoute : « Jusqu’à
présent, je n’ai eu que des expériences positives.
Les clients de longue date apprécient de
n’avoir plus qu’un seul interlocuteur lors de
l’achat d’une voiture et de ne pas devoir demander
des offres auprès de différentes assurances.
Les nouveaux clients sont également
disposés à souscrire leur assurance chez nous,
car ils font confiance à la marque automobile
ou à la marque Emil Frey. »
Entièrement sans papier, jusqu’à
l’attestation d’assurance
Claudio Kneschaurek ajoute : « Avec l’offre Protect,
le client peut directement souscrire l’assurance
chez nous en cas d’achat ou de leasing
d’une voiture. Et ce entièrement sans papier,
jusqu’à l’attestation d’assurance. » Celle-ci est
d’ailleurs acceptée sans problème par tous les
services des automobiles. Et le point fort des
assurances Toyota Protect, Lexus Protect ou
encore Emil Frey Protect, développées en coopération
avec iptiQ de Swiss Re : l’immatriculation
se fait uniquement par voie numérique.
« La qualité des données est très importante,
car les fautes de frappe peuvent mener à une
impasse. En effet, la numérisation doit accélérer
le processus et permettre un traitement en
temps réel », explique Claudio Kneschaurek,
« et sans assurance, aucune voiture ne circule.
Il est donc d’autant plus important de proposer
un outil aussi convivial que possible. »
Outre l’efficacité accrue de la numérisation,
le spécialiste en assurance, qui a rejoint Emil
Frey Mobility il y a trois ans après avoir travaillé
dix ans chez Allianz, voit un grand
avantage dans le fait qu’il permet aux concessionnaires
de conserver la valeur ajoutée dans
leur propre écosystème, même en cas de réparations.
« Nous voulons affermir la place
de nos concessionnaires. Les assurances défi-
Suite en page 50
Beat Hunkeler (à gauche) apprécie
de pouvoir travailler plus
efficacement et sans papier grâce
à la solution numérique de Claudio
Kneschaurek.
AUTOINSIDE | Octobre 2023 49

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
nissent parfois où une expertise ou une réparation
doit être effectuée. Grâce à nos propres
offres, nous pouvons veiller à ce que le travail
et la fidélisation des consommateurs restent
chez les concessionnaires. »
Traitement des sinistres clairement
simplifié
Le traitement des sinistres s’effectue aussi
par voie numérique. Beat Hunkeler, chef des
ventes, ajoute : « Un traitement professionnel
des sinistres est important pour les clients. Ils
apprécient de pouvoir compter sur un interlocuteur
connu et expérimenté. » La plate-forme
de commande et de communication en ligne
permet de saisir le sinistre et de l’annoncer à
l’assurance. Celle-ci valide ensuite la réparation
et l’entreprise spécialisée peut commencer le
travail. « Les clients n’ont plus à se soucier
de la coordination parfois fastidieuse entre
l’assurance et le garage », explique Claudio
Kneschaurek.
Les processus entièrement numérisés de gestion
des dommages accidentels offrent également
de gros avantages aux garagistes. « Une
autorisation de réparation peut être délivrée
très rapidement », explique Beat Hunkeler. Sur
la plate-forme B2B, les entreprises sont interconnectées,
de sorte que les départements ou
les entreprises collaborent en continu, sans
papier et surtout en temps réel, ce qui facilite
considérablement le traitement.
« Nous essayons de représenter le plus grand
nombre possible d’applications et de processus
par voie numérique. Jamais à une seule
Chez Emil Frey à Zurich-Altstetten, cet outil
intelligent facilite déjà le travail quotidien.
fin de numérisation, mais toujours dans l’idée
d’offrir une valeur ajoutée à la clientèle et de
simplifier le quotidien de nos professionnels »,
conclut Claudio Kneschaurek. « Nous considérons
la mobilité et les prestations comme un
écosystème global et avons quelques idées de
nouveaux produits. » Claudio Kneschaurek
ajoute en souriant : « Mais nous ne pouvons
rien vous dire à leur sujet pour l’instant. » •
Beat Hunkeler, chef des ventes Kia
chez Emil Frey à Zurich-Altstetten,
se réjouit de ce système clair et
intuitif.
50
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Photos : TCS
Test des pneus d’hiver TCS 2023
Trois pneus sont
«non recommandés»
Qu’il s’agisse d’une traction avant, arrière ou 4×4, les pneus font la
différence. C’est pourquoi le bon choix est si décisif. Le test de pneus
du TCS y contribue depuis 50 ans. Cette fois-ci, les pneus d’hiver
pour voitures compactes et VLT de la classe moyenne inférieure ont
été testés. Jürg A. Stettler
conduite. Il s’agit de : Lassa Snoways 4 ainsi
que Austone Athena SP-901. Ces derniers
pneus présentent notamment les distances
d’arrêt les plus longues sur chaussée mouillée
ainsi que les plus mauvaises propriétés
d’aquaplaning du test.
Depuis 1973, le Touring Club Suisse teste
chaque année, en collaboration avec des
partenaires européens, des pneus d’été, d’hiver
et toutes saisons. Dans le test actuel des
pneus d’hiver, le service de conseil en mobilité
du TCS a examiné de près 32 gommes d’hiver.
Pour la première fois, elle a examiné à la loupe
des pneus d’hiver de la dimension 205/60 R16
92 H, qui conviennent aux VLT de la classe
moyenne inférieure comme le Hyundai Kona,
le Renault Captur ou le VW T-Roc. En outre,
les pneus de la dimension 225/45 R17 91 H,
c’est-à-dire l’une des tailles de pneus d’hiver
les plus vendues pour les véhicules compacts
de la classe moyenne inférieure, étaient également
au centre de l’attention.
Les produits ont été évalués selon 19 critères de
test différents. En ce qui concerne la sécurité
de conduite, l’accent a été mis non seulement
sur les performances sur le sec et le mouillé,
mais aussi sur les propriétés sur chaussée hivernale.
Les pneus ont donc été évalués sur la
neige et le verglas. En ce qui concerne le bilan
environnemental, les kilomètres parcourus,
l’usure, l’efficacité avec la consommation de
carburant et le poids du pneu, le bruit et la
durabilité ont été évalués. La note globale des
32 pneus testés se compose de 70 pour cent de
sécurité de conduite et de 30 pour cent de bilan
environnemental. Les détails des résultats
sont disponibles sur la double page suivante
ou sur le portail d’information tcs.ch/comparateur-pneus,
lancé à l’occasion de l’anniversaire
du test. Il est possible d’y comparer 17 000
pneus d’été, d’hiver ou toutes saisons d’environ
40 fabricants de marques.
Deux pneus VLT présentent
des faiblesses
De manière générale, le bilan
des pneus VLT de dimension
205/60 R16 92 H est positif.
Sept gommes sont jugées
« très recommandables », sept
« recommandables ». Mais
deux pneus ne peuvent pas
être recommandés à
l’achat par les experts
du TCS
en raison de
leurs faiblesses
en
m a t i è r e
de sécurité
de
Le bilan final est également positif pour les 16
pneus d’hiver destinés à des modèles comme
la Fiat 500 L, la Peugeot 308 ou la VW Golf,
dont la dimension 225/45 R17 91 H est, comme
nous l’avons dit, l’une des dimensions de pneus
d’hiver les plus demandées : Quatre pneus obtiennent
la mention « très recommandé », onze
la mention « recommandé ». Pour les onze pneus
« recommandés », les acheteurs doivent définir
eux-mêmes les priorités lors du choix des pneus
en fonction de leurs besoins individuels ; les
garagistes peuvent donc particulièrement
bien mettre à profit leurs compétences
en matière de conseil lors de l’achat
de pneus. Un seul pneu, le Kormoran
Snow, n’est d’ailleurs pas recommandé
par les experts du TCS.
Plus d’infos sur :
tcs.ch/comparateur-pneus
Suite page 54
Reto . Blättler, expert en
pneus du TCS, et son
équipe fournissent
aux garages des
informations
importantes sur
un total de 32
pneus d’hiver
pour le conseil
en matière de
pneus.
52
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Page 1/1
1) 1 re lettre : note pour la consommation (A–G)
2 e lettre : note pour l’adhérence sur le mouillé (A–G)
3 e lettre/chiffre : bruit extérieur (dB [A])
2) pondération : sécurité de conduite 70%,
bilan environnemental 30%
3) poids/consommation ; la consommation d’énergie
est influencée par la résistance au roulement
et le poids (masse en rotation) du pneu
4) voir limites d’exigences
5) meilleure note dans ce critère (en noir, en gras
et souligné)
6) plus mauvaise note dans ce critère (en rouge
et en gras)
7) mène à la déprécation
8) successeur UltraGrip Performance 3 disponible
Bilan environnemental
Le nouveau critère principal, le bilan environnemental, se base sur les sous-critères « durée
de vie » (usure/kilométrage), « efficacité », « brasion du pneu » (quantité de gomme perdue),
« bruit » et « durabilité ».
• Le sous-critère « efficacité » se base sur les critères individuels « poids du pneu » (impact
sur la dynamique de conduite) et « consommation de carburant ».
• Le sous-critère « bruit » se base sur les critères individuels « bruit intérieur » (évaluation subjective)
et « bruit extérieur ».
• L’évaluation du sous-critère « durabilité » résulte d’un calcul des bonus et des malus portant
sur douze aspects environnementaux au total. Il s’agit entre autres du pays de fabrication
du pneu, de la certification de la fabrication selon différentes normes ISO, des éventuelles
substances nocives contenues et de la réutilisation dans le cadre d’un rechapage. Pour
la collecte des données et des informations qui ne sont pas liées aux propriétés spécifiques
du produit, les fabricants de pneus ou les fournisseurs sont consultés ou sont tenus de présenter
les documents correspondants. La mise à disposition et la validité des documents déterminent
l’attribution des bonus et des malus.
Appréciation TCS
• « excellent » : le pneu satisfait à tous les critères de test à un
• « très recommandé » : le pneu satisfait à tous les critères dé
et l’environnement
• « recommandé » : le pneu peut présenter de légères faibles
• « recommandé avec réserve » : le pneu a de nettes faiblesse
• « non recommandé » : le pneu a de graves faiblesses
En général, les résultats du test peuvent être reportés aux di
série. Chaque test de pneus doit être considéré comme test
que les critères d’appréciation et les exigences peuvent cha
Note finale en cas de dépréciation
• Si un sous-critère (par ex. aquaplaning transversal) est « no
l’évaluation groupée (chaussée mouillée) ne peut être que
• Si l’évaluation groupée est « recommandé », « recommand
recommandé », les critères principaux « sécurité de condui
ne peuvent pas être meilleurs que l’évaluation groupée con
• Si un critère principal est « recommandé avec réserve » ou
la note finale ne peut pas être meilleure que le critère princ
Test de pneus d’hi
Marque
Type
DUNLOP
WINTER
SPORT 5
MICHELIN
ALPIN 6
GOODYEAR
UltraGrip 9+ 8)
Continental
WinterContact
TS 870 P
Hankook
Winter i*cept
RS3
BRIDGESTONE
BLIZZAK
LM 005
Firestone
WINTER-
HAWK 4
BFGoodrich
G-FORCE
WINTER 2
FULDA
KRISTALL
CONTROL HP 2
Kleber
KRISALP HP3
FALKEN
EUROWINT
HS02
Étiquette UE 1) C/B/B (72 dB) C/B/A (69 dB) C/B/B (71 dB) C/B/B (71 dB) C/B/B (72 dB) C/A/B (71 dB) D/B/B (71 dB) D/B/A (69 dB) C/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/B/A (69
Sécurité de conduite 2)
Chaussée sèche 72% 5) 70% 60% 60% 60% 60% 60% 60% 62% 50% 66%
Chaussée mouillée 66% 62% 68% 66% 66% 74% 70% 56% 52% 58% 60%
Chaussée hivernale 68% 64% 66% 66% 74% 66% 62% 66% 60% 62% 48%
Note sécurité 68% 64% 64% 64% 66% 68% 64% 56% 52% 50% 48%
Bilan environnemental 2)
Usure 70% 78% 64% 60% 54% 48% 6) 50% 60% 84% 60% 60%
Abrasion 68% 80% 64% 66% 66% 58% 54% 76% 70% 76% 62%
Efficacité 3) 66% 68% 74% 66% 70% 60% 64% 64% 72% 62% 58%
Bruit 44% 48% 54% 54% 50% 48% 54% 50% 34% 54% 54%
Durabilité 42% 50% 44% 48% 46% 44% 44% 48% 44% 48% 28%
Note bilan environn. 64% 70% 62% 60% 54% 48% 50% 62% 70% 62% 56%
Note finale 66% 66% 64% 62% 62% 62% 60% 58% 58% 54% 50%
Évaluation par étoiles
Appréciation TCS 4)
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recomman
+ Forces
–Faiblesses
+ Pneu très
équilibré
+ Meilleure
sécurité
de conduite
+ Meilleure
note
sur sol sec
+ Bon en
termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Pneu très
équilibré
+ Meilleur bilan
environnemental
+ Plus faible
abrasion
du pneu
+ Meilleure
note
en termes
de durabilité
+ Pneu très
équilibré
+ Meilleure
note
en termes
d’efficacité
+ Bon sur sols
sec et mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Pneu très
équilibré
+ Bon sur sols
sec et mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon sur sols
sec et mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers
points faibles
à l’usure
+ Meilleure
note sur sol
mouillé
+ Meilleure
sécurité
de conduite
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Kilométrage
le plus faible
–Légers points
faibles
en termes
d’abrasion
du pneu
–Plus mauvais
bilan environnemental
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
à l’usure
–Légers points
faibles
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
sur sol sec
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles sur sol
mouillé 7)
+ Meilleure
note à l’usure
+ Bon
sur sol sec
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Pneu le plus
bruyant
–Légers points
faibles sur sol
mouillé 7)
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon en
termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles sur sol
sec 7)
–Légers points
faibles sur sol
mouillé
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur so
mouillé
+ Bon à l’us
+ Bon en
termes
d’abrasion
du pneu
–Légers po
faibles
sur la neig
et le vergl
–Légers po
faibles
en termes
de durabi
–Légers po
faibles
en termes
d’efficacit
Test de pneus d’h
Marque
Type
Continental
WinterContact
TS870
MICHELIN
ALPIN 6
GOODYEAR
UltraGrip
Performance + 8)
DUNLOP
WINTER
SPORT 5
VREDESTEIN
WINTRAC
PRO
SEMPERIT
SPEED-GRIP 5
Hankook
Winter i*cept
RS3
Giti
GitiWinter W2
Kumho
WINTERCRAFT
WP52
Apollo
ASPIRE XP
WINTER
Nokian Ty
WR
Snowproo
Étiquette UE 1) C/B/B (70 dB) D/B/A (69 dB) D/B/B (72 dB) D/C/B (72 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (71 dB) C/B/B (72 dB) D/B/B (72 dB) C/B/A (69
Sécurité de conduite 2)
Chaussée sèche 66% 66% 68% 62% 56% 60% 56% 62% 56% 56% 50%
Chaussée mouillée 70% 62% 60% 58% 58% 60% 70% 60% 56% 62% 46%
Chaussée hivernale 72% 66% 66% 72% 60% 54% 68% 58% 64% 52% 50%
Note sécurité 70% 64% 64% 58% 56% 54% 56% 58% 56% 52% 46%
Bilan environnemental 2)
Usure 84% 92% 80% 92% 72% 82% 66% 58% 96% 72% 64%
Abrasion 70% 76% 5) 68% 70% 70% 66% 64% 54% 74% 66% 68%
Efficacité 3) 66% 64% 74% 76% 60% 64% 64% 56% 54% 58% 64%
Bruit 48% 42% 40% 36% 44% 42% 48% 42% 50% 34% 48%
Durabilité 48% 50% 44% 44% 40% 48% 48% 28% 6) 32% 40% 46%
Note bilan environn. 70% 74% 68% 74% 64% 68% 62% 52% 54% 58% 62%
Note finale 70% 66% 66% 62% 58% 58% 58% 56% 56% 54% 50%
Évaluation par étoiles
Appréciation TCS 4)
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recomman
+ Forces
–Faiblesses
+ Pneu très
équilibré
+ Meilleure
sécurité
de conduite
+ Très bon
à l’usure
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Pneu très
équilibré
+ Meilleur
bilan environnemental
+ Meilleure
note
en termes
de durabilité
+ Plus faible
abrasion
du pneu
+ Pneu très
équilibré
+ Meilleure
note
sur sol sec
+ Très bon
à l’usure
+ Bon
en termes
d’efficacité
+ Pneu
équilibré
+ Meilleur
bilan environnemental
+ Très bon
à l’usure
+ Bon en
termes
d’efficacité
–Légers points
faibles sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon à l’usure
+ Bon en
termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
+ Très bon
à l’usure
+ Bon sur sols
sec et mouillé
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas 7)
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles sur sol
sec 7)
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur sol
mouillé
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas
–Légers
points faibles
à l’usure
–Légers points
faibles
en termes
d’abrasion
du pneu 7)
–Légers
points faibles
en termes
de durabilité
+ Meilleure
note à l’usure
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Meilleure
note au bruit
–Légers points
faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
–Légers points
faibles
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
en termes
de durabilité
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers
points faibles
sur sol sec
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas 7)
–Légers points
faibles
en termes
d’efficacité
+ Bon à l’us
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en terme
d’efficacit
–Légers
points faib
sur sols se
et mouillé
–Légers
points faib
sur la neig
et le vergl
1) 1 re lettre : note pour la consommation (A–G)
2 e lettre : note pour l’adhérence sur le mouillé (A–G)
3 e lettre/chiffre : bruit extérieur (dB [A])
2) pondération : sécurité de conduite 70%,
bilan environnemental 30%
3) poids/consommation ; la consommation d’énergie
est influencée par la résistance au roulement
et le poids (masse en rotation) du pneu
Bilan environnemental
Le nouveau critère principal, le bilan environnemental, se base sur les sous-critères « durée
de vie » (usure/kilométrage), « efficacité », « brasion du pneu » (quantité de gomme perdue),
« bruit » et « durabilité ».
• Le sous-critère « efficacité » se base sur les critères individuels « poids du pneu » (impact
sur la dynamique de conduite) et « consommation de carburant ».
• Le sous-critère « bruit » se base sur les critères individuels « bruit intérieur » (évaluation subjec-
Appréciation TCS
• « excellent » : le pneu satisfait à tous les critères de test à un
• « très recommandé » : le pneu satisfait à tous les critères dé
et l’environnement
• « recommandé » : le pneu peut présenter de légères faibles
• « recommandé avec réserve » : le pneu a de nettes faiblesse
• « non recommandé » : le pneu a de graves faiblesses
Seite 1/1
Reifenmarke
Typ
DUNLOP
WINTER
SPORT 5
MICHELIN
ALPIN 6
GOODYEAR
UltraGrip 9+ 8)
Continental
WinterContact
TS 870 P
Hankook
Winter i*cept
RS3
BRIDGESTONE
BLIZZAK
LM 005
Firestone
WINTER­
HAWK 4
BFGoodrich
G­FORCE
WINTER 2
FULDA
KRISTALL
CONTROL HP 2
Kleber
KRISALP HP3
FALKEN
EUROWINTER
HS02
Barum
POLARIS 5
VREDESTEIN
WINTRAC
UNIROYAL
WinterExpert
LASSA
SNOWAYS 4
AUSTONE
ATHENA
SP­901
EU­Reifenlabel 1) C/B/B (72 dB) C/B/A (69 dB) C/B/B (71 dB) C/B/B (71 dB) C/B/B (72 dB) C/A/B (71 dB) D/B/B (71 dB) D/B/A (69 dB) C/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/B/A (69 dB) D/C/B (72 dB) C/B/B (70 dB) D/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/D/A (72 dB)
Fahrsicherheit 2)
Trockene Fahrbahn 72% 5) 70% 60% 60% 60% 60% 60% 60% 62% 50% 66% 42% 42% 44% 60% 30%
Nasse Fahrbahn 66% 62% 68% 66% 66% 74% 70% 56% 52% 58% 60% 54% 60% 56% 60% 4%
Winterliche Fahrbahn 68% 64% 66% 66% 74% 66% 62% 66% 60% 62% 48% 58% 66% 60% 6% 76%
Note Fahrsicherheit 68% 64% 64% 64% 66% 68% 64% 56% 52% 50% 48% 42% 42% 44% 6% 4%
Umweltbilanz 2)
Verschleiss 70% 78% 64% 60% 54% 48% 6) 50% 60% 84% 60% 60% 68% 64% 52% 60% 56%
Reifenabrieb 68% 80% 64% 66% 66% 58% 54% 76% 70% 76% 62% 66% 72% 52% 62% 68%
Effizienz 3) 66% 68% 74% 66% 70% 60% 64% 64% 72% 62% 58% 72% 66% 66% 58% 48%
Geräusch 44% 48% 54% 54% 50% 48% 54% 50% 34% 54% 54% 44% 56% 44% 54% 56%
Nachhaltigkeit 42% 50% 44% 48% 46% 44% 44% 48% 44% 48% 28% 48% 40% 48% 34% 24%
Note Umweltbilanz 64% 70% 62% 60% 54% 48% 50% 62% 70% 62% 56% 64% 62% 52% 56% 48%
Gesamtnote 66% 66% 64% 62% 62% 62% 60% 58% 58% 54% 50% 48% 48% 46% 6% 4%
Sternbewertung
TCS­Bewertung 4)
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★
nicht empfehlenswert
★
nicht empfehlenswert
+ Stärken
–Schwächen
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Beste Fahrsicherheit
+ Bestnote
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Beste Umweltbilanz
+ Geringster
Reifenabrieb
+ Bestnote
in der Nachhaltigkeit
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Bestnote
in der
Effizienz
+ Gut auf
trockener
und nasser
Fahrbahn
+ Gut auf
Schnee und
Eis
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Gut
auf trockener
und nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Gut
auf trockener
und nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut
in der
Effizienz
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
im Verschleiss
+ Bestnote
auf nasser
Fahrbahn
+ Beste Fahrsicherheit
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in
der Effizienz
–Geringste
Laufleistung
–Leichte
Schwächen
im Reifenabrieb
–Schlechteste
Umweltbilanz
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz
–Leichte
Schwächen
im Verschleiss
–Leichte
Schwächen
im Reifenabrieb
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn 7)
+ Bestnote
im Verschleiss
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz
–Lautester
Reifen
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn 7)
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
auf trockener
Fahrbahn 7)
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut im
Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
auf Schnee
und Eis 7)
–Leichte
Schwächen
in der Nachhaltigkeit
–Leichte
Schwächen
in der
Effizienz
+ Gut im
Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
+ Gut in der
Effizienz
–Leichte
Schwächen
auf trockener
Fahrbahn 7)
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn
–Leichte
Schwächen
auf Schnee
und Eis
+ Bestnote
beim
Geräusch
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
–Leichte
Schwächen
auf trockener
Fahrbahn 7)
+ Gut auf
Schnee und
Eis
+ Gut in der
Effizienz
–Leichte
Schwächen
auf trockener
und nasser
Fahrbahn 7)
–Leichte
Schwächen
im Verschleiss
–Höchster
Reifenabrieb
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut im
Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Schwach
auf Schnee 7)
–Schwächen
auf Eis
–Leichte
Schwächen
in der Nachhaltigkeit
+ Bestnote
auf Schnee
und Eis
+ Bestnote
beim
Geräusch
+ Gut im
Reifenabrieb
–Schwächen
auf trockener
Fahrbahn
–Schwach
auf nasser
Fahrbahn 7)
–Schlechteste
Fahrsicherheit
–Schlechteste
Umweltbilanz
1) Buchstabe 1: Note von A bis G im Treibstoffverbrauch;
Buchstabe 2: Note von A bis G bei Bremsen nass;
Buchstabe 3/Zahl: Aussenfahrgeräusch (dB [A]).
2) Gewichtung: Fahrsicherheit 70%, Umweltbilanz 30%.
3) Gewicht/Treibstoffverbrauch. Der Energieverbrauch wird
durch den Rollwiderstand und das Gewicht (Drehmasse)
des Reifens beeinflusst.
4) Siehe Anforderungsgrenzen.
5) Beste Note in diesem Kriterium (Schriftfarbe schwarz, fett
und unterstrichen).
6) Schlechteste Note in diesem Kriterium (Schriftfarbe rot, fett).
7) Führt zur Abwertung.
8) Nachfolger UltraGrip Performance 3 erhältlich.
© TCS Mobilitätsberatung, Ostermundigen
Doctech: 5677 RBL
Index: 4
Aktuelle Nr.: 5677de Datum: 1.9.2023
Umweltbilanz
Das neue Hauptkriterium Umweltbilanz stützt sich auf das Unterkriterium Halt barkeit (Verschleiss/Laufleistung),
auf das Unterkriterium Effizienz und auf die Unter kriterien Reifenabrieb
(Masse des Gummiabriebs), Geräusch und Nachhaltigkeit.
• Das Unterkriterium Effizienz stützt sich auf die Einzelkriterien Reifengewicht (fahrdynamische
Bedeutung) und Treibstoffverbrauch.
• Das Unterkriterium Geräusch stützt sich auf die Einzelkriterien Innengeräusch (subjektive
Beurteilung) und Aussengeräusch.
• Die Bewertung für das Unterkriterium Nachhaltigkeit ergibt sich als Bonus­Malus­Verrechnung
von insgesamt zwölf Umweltaspekten. Dazu zählen unter anderem das Herstellungsland
des Reifens, die Zertifizierung der Herstellung nach verschiedenen ISO­Standards, mögliche
enthaltene Schadstoffe und die Wiederverwendung im Rahmen einer Runderneuerung.
Für die Erhebung der Daten und Informationen, die nicht als Produkt eigenschaften er mittelt
werden können, werden die Reifenhersteller oder Anbieter befragt bzw. sind angehalten,
entsprechende Dokumente vorzuweisen. Die Bereitstellung und Gültigkeit der Dokumente
bestimmen die Vergabe der Boni und Mali.
TCS-Bewertung
• «hervorragend»: Reifen zeichnen sich in allen Kriterien überdurchschnittlich gut aus.
• «sehr empfehlenswert»: Reifen erfüllen alle Kriterien, die für Fahrsicherheit und Umweltbilanz
entscheidend sind.
• «empfehlenswert»: Reifen können bei einzelnen Kriterien leichte Schwächen aufweisen.
• «bedingt empfehlenswert»: Reifen haben bei einzelnen Kriterien deutliche Schwächen.
• «nicht empfehlenswert»: Reifen weisen insgesamt grosse Schwächen auf.
Die Testresultate können in der Regel auf benachbarte Dimensionen derselben Serie übertragen
werden. Da Beurteilungsmassstäbe und Anforderungsprofile laufend angepasst
werden, können die Reifenbewertungen von den Vorjahres ergebnissen abweichen.
Gesamtnote bei Abwertung
• Ist ein Unterkriterium (z. B. Aquaplaning quer) «nicht empfehlenswert» (18–0%), kann das
Gruppenurteil (nasse Fahrbahn) nur «nicht empfehlenswert» sein.
• Ist ein Gruppenurteil «empfehlenswert», «bedingt empfehlenswert» oder «nicht empfehlenswert»,
kann das Hauptkriterium Fahrsicherheit oder Umweltbilanz nicht besser als das jeweilige
Gruppenurteil sein.
• Ist ein Hauptkriterium «bedingt empfehlenswert» oder «nicht empfehlenswert», kann
die Gesamtnote nicht besser als das jeweilige Hauptkriterium sein.
Anforderungen für TCS-Bewertungen*
hervorragend >80%
sehr empfehlenswert >60%
empfehlenswert >40%
bedingt empfehlenswert >20%
nicht empfehlenswert >0%
* Bei gleicher Gesamtnote wird in einer Bewertungsgruppe
nach den Noten in den Haupt kriterien Fahrsicherheit
und Umweltbilanz sortiert. Wenn mehrere Reifen mit glei­
cher Endnote vorhanden sind, gewinnen die Reifen
an Plätzen, die in den genannten Kriterien besser sind.
Winterreifentest 2023: 205/60 R16 92H
Seite 1/1
Reifenmarke
Typ
DUNLOP
WINTER
SPORT 5
MICHELIN
ALPIN 6
GOODYEAR
UltraGrip 9+ 8)
Continental
WinterContact
TS 870 P
Hankook
Winter i*cept
RS3
BRIDGESTONE
BLIZZAK
LM 005
Firestone
WINTER­
HAWK 4
BFGoodrich
G­FORCE
WINTER 2
FULDA
KRISTALL
CONTROL HP 2
Kleber
KRISALP HP3
FALKEN
EUROWINTER
HS02
Barum
POLARIS 5
VREDESTEIN
WINTRAC
UNIROYAL
WinterExpert
LASSA
SNOWAYS 4
AUSTONE
ATHENA
SP­901
EU­Reifenlabel 1) C/B/B (72 dB) C/B/A (69 dB) C/B/B (71 dB) C/B/B (71 dB) C/B/B (72 dB) C/A/B (71 dB) D/B/B (71 dB) D/B/A (69 dB) C/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/B/A (69 dB) D/C/B (72 dB) C/B/B (70 dB) D/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/D/A (72 dB)
Fahrsicherheit 2)
Trockene Fahrbahn 72% 5) 70% 60% 60% 60% 60% 60% 60% 62% 50% 66% 42% 42% 44% 60% 30%
Nasse Fahrbahn 66% 62% 68% 66% 66% 74% 70% 56% 52% 58% 60% 54% 60% 56% 60% 4%
Winterliche Fahrbahn 68% 64% 66% 66% 74% 66% 62% 66% 60% 62% 48% 58% 66% 60% 6% 76%
Note Fahrsicherheit 68% 64% 64% 64% 66% 68% 64% 56% 52% 50% 48% 42% 42% 44% 6% 4%
Umweltbilanz 2)
Verschleiss 70% 78% 64% 60% 54% 48% 6) 50% 60% 84% 60% 60% 68% 64% 52% 60% 56%
Reifenabrieb 68% 80% 64% 66% 66% 58% 54% 76% 70% 76% 62% 66% 72% 52% 62% 68%
Effizienz 3) 66% 68% 74% 66% 70% 60% 64% 64% 72% 62% 58% 72% 66% 66% 58% 48%
Geräusch 44% 48% 54% 54% 50% 48% 54% 50% 34% 54% 54% 44% 56% 44% 54% 56%
Nachhaltigkeit 42% 50% 44% 48% 46% 44% 44% 48% 44% 48% 28% 48% 40% 48% 34% 24%
Note Umweltbilanz 64% 70% 62% 60% 54% 48% 50% 62% 70% 62% 56% 64% 62% 52% 56% 48%
Gesamtnote 66% 66% 64% 62% 62% 62% 60% 58% 58% 54% 50% 48% 48% 46% 6% 4%
Sternbewertung
TCS­Bewertung 4)
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★★
sehr empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★★★
empfehlenswert
★
nicht empfehlenswert
★
nicht empfehlenswert
+ Stärken
–Schwächen
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Beste Fahrsicherheit
+ Bestnote
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Beste Umweltbilanz
+ Geringster
Reifenabrieb
+ Bestnote
in der Nachhaltigkeit
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Bestnote
in der
Effizienz
+ Gut auf
trockener
und nasser
Fahrbahn
+ Gut auf
Schnee und
Eis
+ Sehr ausgewogener
Reifen
+ Gut
auf trockener
und nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Gut
auf trockener
und nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut
in der
Effizienz
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
im Verschleiss
+ Bestnote
auf nasser
Fahrbahn
+ Beste Fahrsicherheit
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in
der Effizienz
–Geringste
Laufleistung
–Leichte
Schwächen
im Reifenabrieb
–Schlechteste
Umweltbilanz
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz
–Leichte
Schwächen
im Verschleiss
–Leichte
Schwächen
im Reifenabrieb
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn 7)
+ Bestnote
im Verschleiss
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz
–Lautester
Reifen
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn 7)
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
auf trockener
Fahrbahn 7)
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut im
Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Leichte
Schwächen
auf Schnee
und Eis 7)
–Leichte
Schwächen
in der Nachhaltigkeit
–Leichte
Schwächen
in der
Effizienz
+ Gut im
Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
+ Gut in der
Effizienz
–Leichte
Schwächen
auf trockener
Fahrbahn 7)
–Leichte
Schwächen
auf nasser
Fahrbahn
–Leichte
Schwächen
auf Schnee
und Eis
+ Bestnote
beim
Geräusch
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut
auf Schnee
und Eis
+ Gut in der
Effizienz und
im Verschleiss
–Leichte
Schwächen
auf trockener
Fahrbahn 7)
+ Gut auf
Schnee und
Eis
+ Gut in der
Effizienz
–Leichte
Schwächen
auf trockener
und nasser
Fahrbahn 7)
–Leichte
Schwächen
im Verschleiss
–Höchster
Reifenabrieb
+ Gut
auf trockener
Fahrbahn
+ Gut auf nasser
Fahrbahn
+ Gut im
Verschleiss
+ Gut im
Reifenabrieb
–Schwach
auf Schnee 7)
–Schwächen
auf Eis
–Leichte
Schwächen
in der Nachhaltigkeit
+ Bestnote
auf Schnee
und Eis
+ Bestnote
beim
Geräusch
+ Gut im
Reifenabrieb
–Schwächen
auf trockener
Fahrbahn
–Schwach
auf nasser
Fahrbahn 7)
–Schlechteste
Fahrsicherheit
–Schlechteste
Umweltbilanz
1) Buchstabe 1: Note von A bis G im Treibstoffverbrauch;
Buchstabe 2: Note von A bis G bei Bremsen nass;
Buchstabe 3/Zahl: Aussenfahrgeräusch (dB [A]).
2) Gewichtung: Fahrsicherheit 70%, Umweltbilanz 30%.
3) Gewicht/Treibstoffverbrauch. Der Energieverbrauch wird
durch den Rollwiderstand und das Gewicht (Drehmasse)
des Reifens beeinflusst.
4) Siehe Anforderungsgrenzen.
5) Beste Note in diesem Kriterium (Schriftfarbe schwarz, fett
und unterstrichen).
6) Schlechteste Note in diesem Kriterium (Schriftfarbe rot, fett).
7) Führt zur Abwertung.
8) Nachfolger UltraGrip Performance 3 erhältlich.
© TCS Mobilitätsberatung, Ostermundigen
Doctech: 5677 RBL
Index: 4
Aktuelle Nr.: 5677de Datum: 1.9.2023
Umweltbilanz
Das neue Hauptkriterium Umweltbilanz stützt sich auf das Unterkriterium Halt barkeit (Verschleiss/Laufleistung),
auf das Unterkriterium Effizienz und auf die Unter kriterien Reifenabrieb
(Masse des Gummiabriebs), Geräusch und Nachhaltigkeit.
• Das Unterkriterium Effizienz stützt sich auf die Einzelkriterien Reifengewicht (fahrdynamische
Bedeutung) und Treibstoffverbrauch.
• Das Unterkriterium Geräusch stützt sich auf die Einzelkriterien Innengeräusch (subjektive
Beurteilung) und Aussengeräusch.
• Die Bewertung für das Unterkriterium Nachhaltigkeit ergibt sich als Bonus­Malus­Verrechnung
von insgesamt zwölf Umweltaspekten. Dazu zählen unter anderem das Herstellungsland
des Reifens, die Zertifizierung der Herstellung nach verschiedenen ISO­Standards, mögliche
enthaltene Schadstoffe und die Wiederverwendung im Rahmen einer Runderneuerung.
Für die Erhebung der Daten und Informationen, die nicht als Produkt eigenschaften er mittelt
werden können, werden die Reifenhersteller oder Anbieter befragt bzw. sind angehalten,
entsprechende Dokumente vorzuweisen. Die Bereitstellung und Gültigkeit der Dokumente
bestimmen die Vergabe der Boni und Mali.
TCS-Bewertung
• «hervorragend»: Reifen zeichnen sich in allen Kriterien überdurchschnittlich gut aus.
• «sehr empfehlenswert»: Reifen erfüllen alle Kriterien, die für Fahrsicherheit und Umweltbilanz
entscheidend sind.
• «empfehlenswert»: Reifen können bei einzelnen Kriterien leichte Schwächen aufweisen.
• «bedingt empfehlenswert»: Reifen haben bei einzelnen Kriterien deutliche Schwächen.
• «nicht empfehlenswert»: Reifen weisen insgesamt grosse Schwächen auf.
Die Testresultate können in der Regel auf benachbarte Dimensionen derselben Serie übertragen
werden. Da Beurteilungsmassstäbe und Anforderungsprofile laufend angepasst
werden, können die Reifenbewertungen von den Vorjahres ergebnissen abweichen.
Gesamtnote bei Abwertung
• Ist ein Unterkriterium (z. B. Aquaplaning quer) «nicht empfehlenswert» (18–0%), kann das
Gruppenurteil (nasse Fahrbahn) nur «nicht empfehlenswert» sein.
• Ist ein Gruppenurteil «empfehlenswert», «bedingt empfehlenswert» oder «nicht empfehlenswert»,
kann das Hauptkriterium Fahrsicherheit oder Umweltbilanz nicht besser als das jeweilige
Gruppenurteil sein.
• Ist ein Hauptkriterium «bedingt empfehlenswert» oder «nicht empfehlenswert», kann
die Gesamtnote nicht besser als das jeweilige Hauptkriterium sein.
Anforderungen für TCS-Bewertungen*
hervorragend >80%
sehr empfehlenswert >60%
empfehlenswert >40%
bedingt empfehlenswert >20%
nicht empfehlenswert >0%
* Bei gleicher Gesamtnote wird in einer Bewertungsgruppe
nach den Noten in den Haupt kriterien Fahrsicherheit
und Umweltbilanz sortiert. Wenn mehrere Reifen mit glei­
cher Endnote vorhanden sind, gewinnen die Reifen
an Plätzen, die in den genannten Kriterien besser sind.
Winterreifentest 2023: 205/60 R16 92H
© TCS Conseils en mobilité, Ostermundigen
Doctech : 5677 RBL
Index : 5
N° actuel : 5677fr Date : 9.9.2023
bilan environnemental, se base sur les sous-critères « durée
fficacité », « brasion du pneu » (quantité de gomme perdue),
e base sur les critères individuels « poids du pneu » (impact
) et « consommation de carburant ».
se sur les critères individuels « bruit intérieur » (évaluation subjecdurabilité
» résulte d’un calcul des bonus et des malus portant
entaux au total. Il s’agit entre autres du pays de fabrication
la fabrication selon différentes normes ISO, des éventuelles
s et de la réutilisation dans le cadre d’un rechapage. Pour
s informations qui ne sont pas liées aux propriétés spécifiques
neus ou les fournisseurs sont consultés ou sont tenus de présendants.
La mise à disposition et la validité des documents déters
et des malus.
Appréciation TCS
• « excellent » : le pneu satisfait à tous les critères de test à un niveau supérieur à la moyenne
• « très recommandé » : le pneu satisfait à tous les critères décisifs pour la sécurité
et l’environnement
• « recommandé » : le pneu peut présenter de légères faiblesses à certains critères
• « recommandé avec réserve » : le pneu a de nettes faiblesses à certains critères
• « non recommandé » : le pneu a de graves faiblesses
En général, les résultats du test peuvent être reportés aux dimensions voisines de la même
série. Chaque test de pneus doit être considéré comme test autonome étant donné
que les critères d’appréciation et les exigences peuvent changer d’un test à un autre.
Note finale en cas de dépréciation
• Si un sous-critère (par ex. aquaplaning transversal) est « non recommandé » (18–0%),
l’évaluation groupée (chaussée mouillée) ne peut être que « non recommandé ».
• Si l’évaluation groupée est « recommandé », « recommandé avec réserve » ou « non
recommandé », les critères principaux « sécurité de conduite » ou « bilan environnemental »
ne peuvent pas être meilleurs que l’évaluation groupée concernée.
• Si un critère principal est « recommandé avec réserve » ou « non recommandé »,
la note finale ne peut pas être meilleure que le critère principal concerné.
Test de pneus d’hiver 2023: 205/60 R16 92H
Exigences pour l’appréciation TCS*
excellent >80%
très recommandé >60%
recommandé >40%
recommandé avec réserve >20%
non recommandé >0%
* En cas de note globale identique, les pneus sont triés
par catégorie en fonction de leur score dans les critères
principaux de sécurité de conduite et de bilan environnemental.
S’il y a plusieurs pneus avec la même note
globale, les pneus qui gagnent des places au classement
sont ceux qui sont meilleurs dans les critères mentionnés.
t
Hankook
Winter i*cept
RS3
BRIDGESTONE
BLIZZAK
LM 005
Firestone
WINTER-
HAWK 4
BFGoodrich
G-FORCE
WINTER 2
FULDA
KRISTALL
CONTROL HP 2
Kleber
KRISALP HP3
FALKEN
EUROWINTER
HS02
Barum
POLARIS 5
VREDESTEIN
WINTRAC
UNIROYAL
WinterExpert
LASSA
SNOWAYS 4
AUSTONE
ATHENA
SP-901
C/B/B (72 dB) C/A/B (71 dB) D/B/B (71 dB) D/B/A (69 dB) C/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/B/A (69 dB) D/C/B (72 dB) C/B/B (70 dB) D/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/D/A (72 dB)
60% 60% 60% 60% 62% 50% 66% 42% 42% 44% 60% 30%
66% 74% 70% 56% 52% 58% 60% 54% 60% 56% 60% 4%
74% 66% 62% 66% 60% 62% 48% 58% 66% 60% 6% 76%
66% 68% 64% 56% 52% 50% 48% 42% 42% 44% 6% 4%
54% 48% 6) 50% 60% 84% 60% 60% 68% 64% 52% 60% 56%
66% 58% 54% 76% 70% 76% 62% 66% 72% 52% 62% 68%
70% 60% 64% 64% 72% 62% 58% 72% 66% 66% 58% 48%
50% 48% 54% 50% 34% 54% 54% 44% 56% 44% 54% 56%
46% 44% 44% 48% 44% 48% 28% 48% 40% 48% 34% 24%
54% 48% 50% 62% 70% 62% 56% 64% 62% 52% 56% 48%
62% 62% 60% 58% 58% 54% 50% 48% 48% 46% 6% 4%
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★★
très
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★
non
recommandé
★
non
recommandé
é
+ Bon sur sols
sec et mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers
points faibles
à l’usure
+ Meilleure
note sur sol
mouillé
+ Meilleure
sécurité
de conduite
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Kilométrage
le plus faible
–Légers points
faibles
en termes
d’abrasion
du pneu
–Plus mauvais
bilan environnemental
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
à l’usure
–Légers points
faibles
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
sur sol sec
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles sur sol
mouillé 7)
+ Meilleure
note à l’usure
+ Bon
sur sol sec
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Pneu le plus
bruyant
–Légers points
faibles sur sol
mouillé 7)
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon en
termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles sur sol
sec 7)
–Légers points
faibles sur sol
mouillé
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon à l’usure
+ Bon en
termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles
sur la neige
et le verglas 7)
–Légers points
faibles
en termes
de durabilité
–Légers points
faibles
en termes
d’efficacité
+ Bon à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
sur sol sec 7)
–Légers points
faibles sur sol
mouillé
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas
+ Meilleure
note au bruit
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
–Légers points
faibles sur sol
sec 7)
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon en
termes
d’efficacité
–Légers points
faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
–Légers
points faibles
à l’usure
–Abrasion
du pneu
la plus élevée
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Faible
sur la neige 7)
–Points faibles
sur le verglas
–Légers
points faibles
en termes
de durabilité
+ Meilleure
note
sur la neige
et le verglas
+ Meilleure
note au bruit
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Points faibles
sur sol sec
–Faible sur sol
mouillé 7)
–Plus mauvaise
sécurité
de conduite
–Plus mauvais
bilan environnemental
Test de pneus d’hiver 2023: 225/45 R17 91H
VREDESTEIN
WINTRAC
PRO
SEMPERIT
SPEED-GRIP 5
Hankook
Winter i*cept
RS3
Giti
GitiWinter W2
Kumho
WINTERCRAFT
WP52
Apollo
ASPIRE XP
WINTER
Nokian Tyres
WR
Snowproof 9)
PIRELLI
CINTURATO
WINTER 2
YOKOHAMA
BluEarth-
WINTER V906
Sava
eskimo hp2
BRIDGESTONE
BLIZZAK
LM005
Kormoran
SNOW
D/B/B (72 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (71 dB) C/B/B (72 dB) D/B/B (72 dB) C/B/A (69 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (71 dB) C/C/B (72 dB) C/A/B (71 dB) D/C/B (72 dB)
56% 60% 56% 62% 56% 56% 50% 44% 52% 42% 64% 32%
58% 60% 70% 60% 56% 62% 46% 62% 62% 46% 76% 2%
60% 54% 68% 58% 64% 52% 50% 64% 50% 68% 46% 78%
56% 54% 56% 58% 56% 52% 46% 44% 50% 42% 46% 2%
72% 82% 66% 58% 96% 72% 64% 78% 54% 74% 50% 86%
70% 66% 64% 54% 74% 66% 68% 64% 58% 62% 48% 72%
60% 64% 64% 56% 54% 58% 64% 66% 58% 78% 62% 66%
44% 42% 48% 42% 50% 34% 48% 44% 42% 32% 42% 32%
40% 48% 48% 28% 6) 32% 40% 46% 50% 32% 44% 44% 50%
64% 68% 62% 52% 54% 58% 62% 66% 52% 66% 48% 70%
58% 58% 58% 56% 56% 54% 50% 50% 50% 50% 46% 2%
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★★★
recommandé
★
non
recommandé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon à l’usure
+ Bon en
termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
+ Très bon
à l’usure
+ Bon sur sols
sec et mouillé
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas 7)
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers points
faibles sur sol
sec 7)
+ Bon
sur sol sec
+ Bon sur sol
mouillé
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas
–Légers
points faibles
à l’usure
–Légers points
faibles
en termes
d’abrasion
du pneu 7)
–Légers
points faibles
en termes
de durabilité
+ Meilleure
note à l’usure
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Meilleure
note au bruit
–Légers points
faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
–Légers points
faibles
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
en termes
de durabilité
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers
points faibles
sur sol sec
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas 7)
–Légers points
faibles
en termes
d’efficacité
+ Bon à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Légers
points faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas
+ Meilleure
note
en termes
de durabilité
+ Bon sur sol
mouillé
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon
en termes
d’efficacité
et à l’usure
–Légers
points faibles
sur sol sec 7)
+ Bon sur sol
mouillé
–Légers
points faibles
sur sol sec
–Légers
points faibles
sur la neige
et le verglas 7)
–Légers
points faibles
à l’usure
–Légers
points faibles
en termes
de durabilité
+ Meilleure
note
en termes
d’efficacité
+ Bon
sur la neige
et le verglas
+ Bon à l’usure
+ Bon
en termes
d’abrasion
du pneu
–Légers
points faibles
sur sols sec
et mouillé 7)
–Pneu le plus
bruyant
+ Meilleure
note sur sol
mouillé
+ Bon
sur sol sec
+ Bon
en termes
d’efficacité
–Points faibles
sur la neige
et le verglas 7)
–Points faibles
à l’usure
–Points faibles
en termes
d’abrasion
du pneu
–Plus mauvais
bilan environnemental
+ Meilleure
note
sur la neige
et le verglas
+ Meilleure
note
en termes
de durabilité
+ Très bon
à l’usure
+ Bon en
termes
d’abrasion
du pneu
–Plus mauvaise
sécurité
de conduite
–Faible sur sol
mouillé 7)
–Points faibles
sur sol sec
–Pneu le plus
bruyant
© TCS Conseils en mobilité, Ostermundigen
Doctech : 5726 RBL
Index : 5
N° actuel : 5726fr Date : 9.9.2023
ilan environnemental, se base sur les sous-critères « durée
icacité », « brasion du pneu » (quantité de gomme perdue),
base sur les critères individuels « poids du pneu » (impact
t « consommation de carburant ».
sur les critères individuels « bruit intérieur » (évaluation subjecurabilité
» résulte d’un calcul des bonus et des malus portant
entaux au total. Il s’agit entre autres du pays de fabrication
fabrication selon différentes normes ISO, des éventuelles
et de la réutilisation dans le cadre d’un rechapage. Pour
nformations qui ne sont pas liées aux propriétés spécifiques
eus ou les fournisseurs sont consultés ou sont tenus de présennts.
La mise à disposition et la validité des documents détert
des malus.
Appréciation TCS
• « excellent » : le pneu satisfait à tous les critères de test à un niveau supérieur à la moyenne
• « très recommandé » : le pneu satisfait à tous les critères décisifs pour la sécurité
et l’environnement
• « recommandé » : le pneu peut présenter de légères faiblesses à certains critères
• « recommandé avec réserve » : le pneu a de nettes faiblesses à certains critères
• « non recommandé » : le pneu a de graves faiblesses
En général, les résultats du test peuvent être reportés aux dimensions voisines de la même
série. Chaque test de pneus doit être considéré comme test autonome étant donné
que les critères d’appréciation et les exigences peuvent changer d’un test à un autre.
Note finale en cas de dépréciation
• Si un sous-critère (par ex. aquaplaning transversal) est « non recommandé » (18–0%),
l’évaluation groupée (chaussée mouillée) ne peut être que « non recommandé ».
• Si l’évaluation groupée est « recommandé », « recommandé avec réserve » ou « non
recommandé », les critères principaux « sécurité de conduite » ou « bilan environnemental »
ne peuvent pas être meilleurs que l’évaluation groupée concernée.
• Si un critère principal est « recommandé avec réserve » ou « non recommandé »,
la note finale ne peut pas être meilleure que le critère principal concerné.
Exigences pour l’appréciation TCS*
excellent >80%
très recommandé >60%
recommandé >40%
recommandé avec réserve >20%
non recommandé >0%
* En cas de note globale identique, les pneus sont triés
par catégorie en fonction de leur score dans les critères
principaux de sécurité de conduite et de bilan environnemental.
S’il y a plusieurs pneus avec la même note
globale, les pneus qui gagnent des places au classement
sont ceux qui sont meilleurs dans les critères mentionnés.
54
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

us d’hiver 2023: 205/60 R16 92H
leber
ALP HP3
FALKEN
EUROWINTER
HS02
Barum
POLARIS 5
VREDESTEIN
WINTRAC
UNIROYAL
WinterExpert
LASSA
SNOWAYS 4
AUSTONE
ATHENA
SP-901
/A (69 dB) D/B/A (69 dB) D/C/B (72 dB) C/B/B (70 dB) D/B/B (72 dB) D/B/A (69 dB) D/D/A (72 dB)
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Usure 84% 92% 80% 92% 72% 82%
Marque
Continental MICHELIN GOODYEAR DUNLOP VREDESTEIN SEMPERIT Hankook
Giti
Kumho A
50% 66% 42% 42% 44% 60% 30%
Abrasion 70% 76%
Type
WinterContact ALPIN 6 UltraGrip WINTER WINTRAC SPEED-GRIP 5) 68% 70% 70% 66%
5 Winter i*cept GitiWinter W2 WINTERCRAFT ASP
58% 60% 54% 60% 56% 60%
TS870
4%
Performance Efficacité + 8) 3) SPORT 5 66% PRO 64% 74% RS3 76% 60% WP52 64% W
62% 48% 58% 66% Étiquette 60% UE 1) C/B/B 6% (70 dB) D/B/A 76% (69 dB) D/B/B Bruit (72 dB) D/C/B (72 dB) 48% D/B/B (72 dB) 42% D/B/B (72 dB) 40% D/B/B (72 dB) 36% D/B/B (71 dB) 44% C/B/B (72 dB) 42% D/B/
50% 48% 42% 42% 44% 6% 4%
Durabilité 48% 50% 44% 44% 40% 48%
Sécurité de conduite 2)
Note bilan environn. 70% 74% 68% 74% 64% 68%
Chaussée sèche 66% 66% 68% 62% 56% 60% 56% 62% 56%
60% 60% 68% 64% Chaussée 52% mouillée 60% 70% 56% 62% Note 60% finale 58% 70% 58% 66% 60% 66% 70% 62% 60% 58% 56% 58%
76% 62% 66% 72% Chaussée 52% hivernale 62% 72% 68% 66% Évaluation 66% par étoiles 72% ★★★★60% ★★★★54% ★★★★68% ★★★★58% ★★★64%
★★★
Appréciation TCS
62% 58% 72% 66% Note sécurité 66% 58% 70% 48% 64% 64% 58% 4) très
très
très
très recommandé recomman
56% 54% 56% 58% 56%
recommandé recommandé recommandé recommandé
54% 54% 44% 56% 44% 54% 56%
Bilan environnemental 2)
+ Forces
+ Pneu très + Pneu très + Pneu très + Pneu + Bon + Très bon
48% 28% 48% 40% 48% 34% 24%
–Faiblesses
équilibré équilibré équilibré équilibré sur la neige à l’usure
Usure 84% 92% 80% 92% + Meilleure 72% + Meilleur 82% + Meilleure 66% + Meilleur 58% et le verglas 96% + Bon sur so
inental 62% MICHELIN 56% GOODYEAR 64% DUNLOP 62% 52% 56% 48%
Abrasion
VREDESTEIN SEMPERIT
70%
Hankook
76% 5) Giti
68%
Kumho
70%
sécurité Apollo
70%
Nokian bilan environnemental
WR CINTURATO
sur sol sec nemental BluEarth- + Bon eskimo en hp2 + Bon BLIZZAK
Tyres
66%
note PIRELLI
64%
YOKOHAMA
bilan environ-
54% + Bon Sava à l’usure
74%
BRIDGESTO sec et mou
Contact ALPIN 6 UltraGrip WINTER WINTRAC SPEED-GRIP 5 Winter i*cept GitiWinter W2 WINTERCRAFT de ASPIRE conduite XP
870 54% 50% Performance 48% + 8) SPORT 48% 5 Efficacité PRO 46% 3) 6% 66% RS3 4% 64% 74% WP52 76% + Très WINTER bon 60% + Snowproof Meilleure 64% 9) + Très WINTER bon 264% + WINTER Très bon V906 56% termes 54% en LM005 termes
à l’usure note
à l’usure à l’usure d’abrasion d’abrasion
(70 ★★ dB) D/B/A ★★★ (69 dB) D/B/B ★★★ (72 dB) D/C/B ★★★ (72 dB) Bruit D/B/B ★★★ (72 dB) D/B/B (72 ★ dB) 48% D/B/B (72 ★ dB) 42% D/B/B (71 dB) 40% C/B/B (72 dB) 36% 44% 42% 48% 42% 50%
+ D/B/B Bon (72 dB) C/B/A en termes (69 dB) + D/B/B Bon (72 dB) + D/B/B Bon en (71 dB) C/C/B du pneu (72 dB) C/A/B du pneu (71 d
mmandé recommandé recommandé recommandé Durabilité recommandé non 48% non 50% 44% 44% sur la neige 40% de durabilité 48% en termes 48% termes 28% 6) + Bon 32% + Bon
recommandé recommandé
et le verglas + Plus faible d’efficacité d’efficacité en termes en termes
Note bilan environn. 70% 74% 68% 74% 64% abrasion 68% 62% –Légers points 52% d’efficacité54%
d’efficacité
6% + Bon 66% + Bon 68% à l’usure + Meilleure 62% + Bon 56% + Bon 60% + Meilleure 56% 62% 56% 56% 50% 44% 52% 42% 64%
la neige sur sol sec + Bon
note au bruit sur la neige sur sol sec note
0% verglas + Bon 62% sur sol Test en 60% termes de + Bon 58% pneus Note
sur sol et 58% finale
le verglas d’hiver + Bon 60% 70%
sur sol sur 70% 2023: 66%
la neige 60% 225/45 66% 56% 62% R17 62% 58% 91H
du pneu
faibles sur sol –Légers –Légers
46% 58% 62% 58% mouillé
62% 56% points
46%
faibles 56% points
76%
faib
sur sols sec sur la neig
2% en mouillé 66% d’abrasion 66% mouillé 72% Évaluation + Bon 60% en par étoiles mouillé 54% ★★★★ et 68% le verglas ★★★★ 58% ★★★★ 64% ★★★★ 52% ★★★ 50% ★★★ 64% ★★★ 50% ★★★ et mouillé 68% ★★★
es + Bon à l’usure du pneu + Bon
termes + Bon à l’usure + 7) et le 46% vergla ★
Appréciation TCS 4) très Meilleure très
très
très recommandé recommandé recommandé recommandé recommandé reco
fficacité 0% + Bon 64% en + Bon 64% sur 58% la neige d’efficacité 56% + Bon 54%
recommandénote 56%
recommandé
au bruit 58%
recommandé
56%
recommandé
52% 46% 44% 50% 42% 46%
l’usure termes en termes et le verglas –Légers points en termes + Bon
d’abrasion d’efficacité + Bon + Forces faibles d’abrasion + Pneu très en + termes Pneu très + Pneu très + Pneu + Bon + Très bon + Bon sur sol + Bon + Meilleure + Bon
termes du pneu –Légers en termes –Faiblesses sur sols sec du pneu équilibré d’abrasion équilibré équilibré équilibré sur la neige à l’usure mouillé sur sol sec note à l’usure mou
4% rasion –Légers 92% points points 80% faibles d’efficacité 92% et 72% mouillé 7) –Faible 82% + Meilleure du 66% + pneu Meilleur 58% + Meilleure 96% + Meilleur 72% et le verglas 64% + Bon sur sols 78% + Bon 54% + Bon sur sol 74% + Bon
50% + Bon
pneu faibles sur sol sec 7) et à l’usure –Légers sur la sécurité neige 7) –Points bilan faibles environnemental
note
bilan environnemental
+ Bon à l’usure sec et mouillé sur la neige mouillé sur la neige + Bon
0% 76%
ers points sur la neige
5) 68% 70% 70% 66%
–Légers points –Légers points points faibles –Points de faibles conduite
64%
sur sol
54%
sec
sur sol sec
74% 66% + Bon en
68% + Bon
64%
et le verglas
58%
–Légers
62%
et le verglas
48%
en te
6% les sur sol et 64% le verglas 7) faibles 74% sur sol faibles 76% sur sol à l’usure 60% sur 64% + le Très verglas bon –Faible 64% + Meilleure sur sol 56% + Très bon 54% + Très bon 58% termes 64% en termes 66% + Bon 58% points faibles 78% + Bon 62% d’ab
T 7) Hankook –Légers points Giti mouillé Kumho sec 7) Apollo –Abrasion Nokian –Légers Tyres à l’usurePIRELLI
mouillé note 7) YOKOHAMA à l’usure Sava à l’usure BRIDGESTONE d’abrasion Kormoran d’abrasion en termes sur la neige en termes du p
1)
8%
ers points faibles
42%
–Légers
40% 36%
du
44%
pneu points
42% + Bon faibles –Plus
48% en mauvaise termes 42% 1
P 5 Winter i*cept GitiWinter W2 WINTERCRAFT ASPIRE XP WR CINTURATO BluEarth- + Bon
re lettre : note 50% pour la consommation
+ Bon en 34% (A–G)
du pneu 48% Bilan
du pneu 44% environnemental
eskimo hp2 BLIZZAK SNOW
d’efficacité 42% et le verglas 32% d’abrasion 42% –Lége
8% les sur sol RS3en 50% termes points 44% faibles WP5244% WINTER la 40% plus élevée Snowproof en 48% termes
9)
2
sur la neige WINTER sécurité 48% 2de durabilité WINTER V906 en termes
e lettre : note pour l’adhérence sur le mouillé (A–G)
Le nouveau critère principal, le bilan environnemental, se base sur le
28%
uillé de durabilité sur la neige
de durabilité et le verglas de + 6) 3 32% termes LM005+ Bon + Bon
et à l’usure –Légers du pneu poin
conduite Plus faible d’efficacité
e lettre/chiffre : bruit extérieur (dB 40% [A])
46% de 50% vie » (usure/kilométrage), 32% « efficacité », 44% « brasion du pneu » 44% (quant
2) d’efficacité en termes en termes + Bon
points faibles + Meilleure sur s
0% B) D/B/B (72
–Légers 74% dB) D/B/B (71
points et 68% dB) C/B/B (72
le verglas 74% dB) D/B/B (7264% dB) C/B/A (6968% dB) D/B/B (72
–Plus 62% dB) abrasion D/B/B (71
mauvais 52% dB) pondération C/C/B (7254% –Légers dB) : sécurité C/A/B de conduite
points (7158% dB) 70%,
d’efficacité D/C/B (7262% dB)
« bruit » et « durabilité ».
bilan environnemental 30%
d’efficacité 66% en termes 52% à l’usure 66% note au bruit 48% –Lége
faibles
bilan du environnemental
mouillé points faibles points faibles sur du la pneu dynamique de conduite) faibles et « consommation faibles de carburant sur ».
pneu
faibles sur sol –Légers –Légers
•
3) Le d’abrasion sous-critère « efficacité –Légers » se points base sur –Légers les critères points individuels poin « poids/consommation ; la consommation d’énergie
en termes
0%
us d’hiver 2023: 225/45 R17 91H
d’efficacité
66% 66% 62% 58% 58% 58% 56% est influencée 56% par la résistance 54% au roulement 50% • 50% 50% 50% 46% l
et le poids (masse en rotation) du pneu sur sols sec sur la neige –Légers Le sous-critère
points « bruit
en » se
termes base sur les critères
sur sols individuels
sec « bruit
et int
le
★★ 56% ★★★★ 62% ★★★★ 56% ★★★★ 56% ★★★ 50% ★★★ 44% ★★★ 52% 4)
★★★ 42% ★★★ 64% ★★★ et mouillé32%
7) et le verglas 7) tive) et « bruit extérieur ».
voir limites d’exigences
★★★ ★★★ • faibles sur sol ★★★ d’abrasion ★★★ et mouillé 7) ★★★ –Lége
5) L’évaluation du sous-critère « durabilité » résulte d’un calcul des bo
rès
très
très
très recommandé recommandé recommandé recommandé meilleure recommandé
note dans ce critère recommandé
(en noir, en gras
70% 60% 56% 62% 46% 62% 62% 46% 76% recommandé
2%
recommandé sur sec douze 7)
aspects recommandé environnementaux du pneu 7) recommandé
au –Légers total. Il s’agit points recomman
entre autres faibld
mandé recommandé recommandé recommandé
et souligné)
Exigences pour l’appréciation TCS*
–Légers faibles en te
6) du pneu, de la certification de la fabrication selon différentes norm
68% 58% 64% 52% 50% 64% 50% plus mauvaise 68% note dans ce 46% critère (en rouge 78%
tous les critères de test à un niveau supérieur à la moyenne
substances nocives contenues points faibles et de la réutilisation en termes dans le cadre d’eff
atisfait
très
à tous + les
Pneu
critères
très
décisifs + pour
Pneu
la sécurité
très + Pneu + Bon excellent + Très bon + Bon sur >80% sol + Bon et en + gras) Meilleure + Bon sur sol + Bon à l’usure + Meilleure + Bon sur en sol termes + Meilleure d’efficacité + Meilleure
ibré 56% équilibré 58% équilibré 56% équilibré 52% sur la neige 46% à l’usure 44% mouillé 50% 7)
sur sol sec 42% note à l’usure 46% mouillé + 2%
la collecte des données et des informations qui ne sont pas liées au
mène à la déprécation
Bon
note
mouillé
très recommandé >60%
de durabilité note –Légers note sur so
8) du produit, les fabricants de pneus ou les fournisseurs sont consult
présenter ure de + légères Meilleur faiblesses à + certains Meilleure critères + Meilleur et le verglas + Bon sur sols + Bon + Bon sur sol successeur + Bon UltraGrip Performance + Bon à l’usure 3 disponibleen termes en termes –Légers en termes points faibles mouillé
9) les documents correspondants. La mise à disposition et la validi
le ité pneu a de nettes bilan faiblesses environ-nemental sur sol sec nemental + Bon recommandé en + avec Bon réserve et le verglas >20% –Légers et le verglas en termes du pneu + Bon sur sol sur sol sec + Bon de durabilité sur sol sec
certains note critères bilan environ-
+ Bon recommandé à l’usure sec et mouillé sur la neige >40% mouillé
successeur
sur la
SNOWPROOF
neige + 2
Bon
disponible
d’abrasion de durabilité minent l’attribution points des faibles bonus et des d’efficacité malus. en termes + Bon
nduite de graves faiblesses
on + 66% Meilleure + 58% Très bon + 96% Très bon 72% termes 64% en termes + 78% Bon
54% points faibles + 74% Bon
50% d’abrasion + 86% Bon
mouillé –Légers sur la neige + Bon
euvent être reportés aux dimensions voisines de la même
non recommandé >0%
ure
1)
être considéré 64% note
comme test autonome 54% à l’usure
étant donné 74% à l’usure 66% d’abrasion
1 re lettre : note pour 68% d’abrasion
la consommation (A–G) 64% en termes 58% sur la neige Bilan environnemental
en termes du pneu en termes + Bon
points faibles Appréciation et le verglasTCS
en termes
Page 1/162% 48% 72%
* En cas de note globale identique, les pneus sont triés
les pollo exigences
en
peuvent Nokian termes
changer Tyres + d’un
Bon
test PIRELLI à un autre. + Bon YOKOHAMA en du 2 e lettre pneu Sava : note pour l’adhérence du BRIDGESTONE
pneu sur le mouillé d’efficacité Kormoran (A–G) et le verglas Le nouveau d’abrasion critère principal, –Légers le bilan environnemental, d’efficacité se base sur les sur sous-critères la neige « durée sur la neige + • Bon « excellent à l’usure » : le pneu d’efficacité
satisfait à t
par catégorie en fonction de leur score dans les critères
PIRE neige XP
64% de durabilité WR
56% en CINTURATO
termes 54% termes BluEarth- + 58% Bon 3 e lettre/chiffre eskimo hp2: bruit + 64% Bon extérieur BLIZZAK (dB [A]) 66% et à l’usure SNOW –Légers 58% de vie » 78% (usure/kilométrage), du pneu 62% « points efficacité faibles », « brasion –Légers 66% du pneu » (quantité et de le gomme verglasperdue),
et le verglas 7) + • Bon « très recommandé –Points » : le pneu faib sa
on erglas
principaux de sécurité de conduite et de bilan environnemental.
S’il y a plusieurs 48% en termes LM005 conduite 70%, + « bruit » et « durabilité ».
et l’environnement
INTER + Plus Snowproof faible
planing transversal) est « non recommandé 9) d’efficacité
2)
48% 42% WINTER 2 50% d’efficacité WINTER V906 34% en pondération termes : sécurité de
» (18–0%),
abrasion
–Légers points d’efficacité
bilan environnemental 30%
pneus avec 44% Bon
la même note 42% points faibles + 32% Meilleure 42% sur sol sec 32% points faibles + Bon –Légers en termes sur la neige
d’efficacité en termes à l’usure
•
/B mouillée) (72 dB) ne peut C/B/A être (69 que dB) « non recommandé D/B/B (72 dB) ».
3)
D/B/B (71 dB) poids/consommation
globale,
C/C/B (72
les pneus
dB)
qui
C/A/B ; la
gagnent
consommation (71
des
dB)
places
D/C/B d’énergie
au classement
• note au bruit –Légers sur sols sec en termes points faibles d’abrasion
« recommandé » : le et pneu le vergla peut p
48% (72 dB)
Le sous-critère « efficacité » se base sur les critères individuels « poids du pneu » (impact
du pneu 28% 6) 32% faibles sur sol –Légers 40% –Légers 46% 50% d’abrasion –Légers 32% points –Légers 44% points 44% points faibles 50% et mouillé • « recommandé avec réserve » : l
ommandé », « recommandé avec réserve » ou « non
est
sont
influencée
ceux qui
par
sont
la
meilleurs
résistance
dans
au roulement
les critères mentionnés.
sur la dynamique de conduite) et « consommation de carburant 7) d’efficacité à l’usure du pneu –Points faib
».
mouillé points faibles points faibles du pneu faibles
•
cipaux « sécurité de conduite » ou « bilan environnemental »
• « non recommandé » : le pneu a
et le poids (masse en rotation) du pneu
Le sous-critère faibles « bruit » se base sur la sur neige les critères –Légers individuels « bruit intérieur et à l’usure » (évaluation –Légers subjective)
et « sur bruit sols extérieur sec ». et le verglas 7) points faibles –Légers points faibles En points général, faibles
résultats –Points du test faib pe
–Légers à l’usure
62% 52% 54% 58% 62% 66% 52% 66% 48% 70%
sur sols sec sur la neige –Légers points en termes
ue l’évaluation groupée concernée.
4) © voir TCS limites Conseils d’exigences en mobilité, Ostermundigen
mmandé avec réserve » ou « non recommandé »,
5) Doctech
et mouillé
: 7)
5677
et le verglas 7) faibles sur sol
RBL
d’abrasion •
eilleure 56% que le critère 50% principal concerné. 44% 52% meilleure
Index : 42% note dans ce critère
5
64% (en noir, en gras
L’évaluation et mouillé du sous-critère 7) –Légers « durabilité points » résulte sur d’un la calcul neige des bonus points et des faibles malus portant en termes série. sur sols Chaque sec test de en pneus termes doit ê
58% 56% 56% 54% 50% 50% sec 7) 32% 50% du pneu 7)
et souligné)
sur douze –Légers 50% aspects points environnementaux 46% faibles au total. Il 2% et s’agit le verglas entre autres du sur pays sol de sec fabrication
7) de durabilité que et mouillé les critères 7) d’appréciation d’abrasion et
6)
62% 46% 62% 62% N° plus actuel mauvaise 46% : 5677fr note dans ce 76% critère (en rouge Date 2% : 9.9.2023 –Légers du pneu, faibles de la certification de en la termes fabrication selon différentes normes ISO, des éventuelles
–Pneu le plus du pneu
★★★ ★★★ ★★★ ★★★ ★★★ ★★★ ★★★
Note finale en cas de dépréciatio
substances nocives contenues et de la réutilisation dans le cadre d’un rechapage. Pour
et en gras)
points faibles ★★★ en termes ★★★ d’efficacité ★
• bruyant –Plus mauv
dé
52%
recommandé
50%
recommandé
64%
recommandé
50%
recommandé
7) mène à 68%
recommandé
la déprécation 46%
recommandé
78%
recommandé la collecte des données et des informations qui ne sont pas liées aux propriétés spécifiques
Si un sous-critère (par ex. aquap
en termes recommandé d’efficacité recommandé non
bilan envir
8) du produit, les fabricants de pneus ou les fournisseurs sont consultés ou sont tenus de présenter
les documents correspondants. La mise à disposition et la validité des documents déter-
Si l’évaluation groupée nemental est « rec
l’évaluation groupée (chaussée
successeur UltraGrip Performance 3 disponible de durabilité –Légers
recommandé
•
52% 46% 44% 50%
9)
42% 46% 2%
+ Bon sur sol + Bon + Meilleure + Bon sur successeur sol + SNOWPROOF Bon à l’usure 2 disponible + Meilleure + Bon sur sol + points faibles
minent Meilleure l’attribution + des Meilleure bonus et des malus. + Meilleure
recommandé », les critères princ
mouillé sur sol sec note à l’usure mouillé + Bon
note
mouillé note en termes note sur sol note
ne peuvent pas être meilleurs qu
ls + Bon + Bon sur sol + Bon + Bon à l’usure en termes en termes –Légers en termes de durabilitémouillé
sur la neige
• Si un critère principal est « recom
illé
la note finale ne peut pas être m
tion 72% sur la neige
(A–G) 64% mouillé
Bilan 78% sur la neige
environnemental54% + Bon
Page 1/174% d’abrasion 50% de durabilité 86% points faibles d’efficacité + Bon
et le verglas
et le verglas –Légers et le verglas en termes du pneu + Bon sur sol sur sol sec Appréciation TCS
Exigences pour l’appréciation TCS
ur 66% le mouillé (A–G) 68% Le nouveau 64% critère principal, 58% le bilan environnemental, 62% se base sur 48% les sous-critères 72% « durée
• + Bon
sur sol sec + Meilleure
+ Bon
points faibles + Bon
d’abrasion + Bon
mouillé –Légers
« excellent » : le pneu satisfait à tous les critères de test à un niveau supérieur à la moyenne
B [A])
de vie » (usure/kilométrage), « efficacité », « brasion du pneu » (quantité de gomme perdue),
• sur la neige
« très recommandé
+ Bon
note
» : le pneu satisfait à tous les critères décisifs pour la sécurité
excellent
en termes sur la neige en termes du pneu en termes + Bon
points faibles et le verglas en termes en termes
e 58% 70%,
64% « bruit 66% » et « durabilité ». 58% 78% 62% 66%
et l’environnement
très recommandé
d’efficacité et le verglas d’abrasion –Légers d’efficacité sur la neige sur la neige • +
mation 34% d’énergie 48% • « Bon recommandé à l’usure » : le pneu d’efficacité peut présenter de de légères durabilité faiblesses à certains critères
et à l’usure –Légers Le 44% sous-critère du pneu « efficacité 42% » se points base sur faibles
32% critères –Légers individuels 42% « poids et du le pneu verglas » (impact 32% et le verglas 7) • + « Bon recommandé avec –Points réserve » faibles : pneu a + de Très nettes bon faiblesses à certains critères
recommandé
u roulement + Bon
points faibles sur la dynamique + Meilleure de conduite) sur et sol « consommation sec points de carburant faibles ». + Bon –Légers •
40% 46% • 50% 32% 44% 44% 50%
« en non termes recommandé » sur : le pneu la neige a de graves à faiblesses l’usure
recommandé avec réserve
épneu
en termes à l’usure Le sous-critère note au « bruit » se base –Légers sur les critères individuels sur sols « sec bruit intérieur en termes » (évaluation subjective)
et « bruit extérieur ».
En général, les résultats du test peuvent être reportés aux dimensions voisines de la même
non recommandé
points faibles d’abrasion et le verglas 7) + Bon en
58% d’abrasion 62% –Légers points
• 66% –Légers points 52% points faibles 66% et mouillé 7)
48% d’efficacité 70% à l’usure du pneu –Points faibles termes
noir, en gras
L’évaluation du sous-critère « durabilité » résulte d’un calcul des bonus et des malus portant
série. Chaque test de pneus doit être considéré comme test autonome étant donné
les du pneu faibles faibles sur la neige –Légers et à l’usure –Légers –Légers à l’usure d’abrasion
* En cas de note globale identique
sur douze aspects environnementaux au total. Il s’agit entre autres du pays de fabrication
que les critères d’appréciation et les exigences peuvent changer d’un test à un autre.
e –Légers points en termes sur sols sec et le verglas par catégorie en fonction de leur
e 54% (en rouge 50% du 50% pneu, de la certification 50% de la fabrication 7) points faibles –Légers points faibles points faibles –Points faibles du pneu
50% selon différentes normes 46% ISO, des éventuelles
s 7) faibles sur sol d’abrasion
2%
Note finale en cas de dépréciation
principaux de sécurité de condui
substances et mouillé nocives contenues 7) –Légers et de la points réutilisation sur dans la neige le cadre d’un points rechapage. faibles Pour en termes sur sols sec en termes –Plus mauvaise
•
★★sec 7)
★★★du pneu 7)
★★★ la collecte –Légers des données points ★★★ et des faibles informations ★★★ qui ne et sont le verglas pas liées ★★★ aux propriétés sur sol sec spécifiques
7)
★ de durabilité Si et un mouillé sous-critère 7) (par d’abrasion
ex. aquaplaning transversal) sécurité est « non recommandé » (18–0%),
nemental. S’il y a plusieurs pneus
e mmandé 3 disponible recommandé –Légers recommandé
du produit, faibles
fabricants recommandé de pneus en termes ou recommandé
les fournisseurs sont recommandé
consultés ou sont tenus non de présenter
les documents termes correspondants. d’efficacité La mise à disposition et la validité des documents
–Pneu l’évaluation le plus groupée (chaussée du pneu mouillée) de ne peut conduite être que « non recommandé ».
globale, les pneus qui gagnent de
points faibles
•
nible
recommandé déterminent
l’attribution d’efficacité des bonus et des malus.
Si bruyant l’évaluation groupée –Plus est mauvais « recommandé –Faible », « recommandé sur sol avec réserve » ou « non
sont ceux qui sont meilleurs dans
en termes
recommandé », les critères bilan principaux environnemental
–Points faibles
Si un critère principal est « recommandé avec réserve » ou « non recommandé »,
Doctech : 5726
« sécurité mouillé de 7) conduite » ou « bilan environnemental »
ne peuvent pas être meilleurs que l’évaluation groupée concernée.
© TCS Conseils en mobilité, Osterm
sur sol + Bon à l’usure de durabilité + Meilleure –Légers + Bon sur sol + Meilleure + Meilleure + Meilleure
•
uillé + Bon
note points faibles mouillé note
note sur sol note
sur sol sec
la note finale ne peut pas être meilleure que le critère principal concerné.
Index : 5
à l’usure en termes en termes en termes –Légers en termes mouillé sur la neige
–Pneu le plus
N° actuel : 5726fr
d’abrasion de durabilité de durabilité points faibles d’efficacité + Bon
et le verglas
bruyant
termes du pneu + Bon sur sol sur sol sec + Bon
sur sol sec + Meilleure
brasion + Bon
mouillé Appréciation TCS –Légers sur la neige + Bon
note
Exigences pour l’appréciation TCS*
pneu s sous-critères « durée en termes + Bon • « excellent » : le points pneu satisfait faibles à tous et les le critères verglas de test à en un termes niveau supérieur en à la termes moyenne
ité ers de gomme perdue), d’efficacité sur • la « neige très recommandé sur la » : neige le pneu satisfait + Bon à tous à l’usure les critères d’efficacité
décisifs pour la sécurité
excellent >80%
de durabilité
nts faibles –Légers et le et verglas l’environnement et le verglas 7) + Bon –Points faibles + Très bon
très recommandé >60%
•
ids sol du sec pneu » (impact points faibles + Bon « recommandé –Légers » : le pneu peut présenter termes de légères faiblesses sur la neige à certains critères
•
à l’usure
ers sur sols sec en termes « recommandé
points avec réserve
faibles » : le pneu
d’abrasion a de nettes faiblesses
et le à
verglas certains 7) critères
recommandé >40%
• + Bon en
« non recommandé » : le pneu a de graves faiblesses
nts érieur faibles » (évaluation et mouillé subjecnus
verglas et des 7) malus points portant faibles –Légers série. Chaque test points de pneus faibles doit être points considéré faibles comme –Points test autonome faibles étant du donné pneu
* En cas de note globale identique, les pneus sont triés
7)
recommandé avec réserve >20%
d’efficacité à l’usure du pneu –Points faibles termes
la neige –Légers et à En l’usure général, les –Légers résultats du test peuvent –Légers être reportés aux à dimensions l’usure voisines d’abrasion de la même
non recommandé >0%
e
du ers pays points de fabrication sur la neige points que faibles critères d’appréciation en termes et les exigences sur sols sec peuvent changer en termes d’un test à –Plus un autre. mauvaise
par catégorie en fonction de leur score dans les critères
les ISO, des éventuelles et le verglas sur Note sol sec finale 7) en cas de de durabilité dépréciation et mouillé 7) d’abrasion sécurité
principaux de sécurité de conduite et de bilan environnemental.
S’il y a plusieurs pneus avec la même note
termes un rechapage. Pour
• –Pneu le plus du pneu de conduite
x propriétés spécifiques
Si un sous-critère (par ex. aquaplaning transversal) est « non recommandé » (18–0%),
fficacité
bruyant –Plus mauvais –Faible sur sol
és ou sont tenus de présenté
des documents déter-
Si l’évaluation groupée est « recommandé », « recommandé avec réserve » « non
7)
sont ceux qui sont meilleurs dans les critères mentionnés.
l’évaluation groupée (chaussée mouillée) ne peut être que « non recommandé ».
globale, les pneus qui gagnent des places au classement
• bilan environnemental
» ou « bilan environnemental –Points faibles »
mouillé
recommandé », les critères principaux « sécurité de conduite
ne peuvent pas être meilleurs que l’évaluation groupée concernée. sur sol sec
© TCS Conseils en mobilité, Ostermundigen
• Si un critère principal est « recommandé avec réserve » ou « non recommandé –Pneu », le plus
Doctech : 5726 RBL
la note finale ne peut pas être meilleure que le critère principal concerné. bruyant
Index : 5
N° actuel : 5726fr Date : 9.9.2023
tous les critères de test à un niveau supérieur à la moyenne
atisfait à tous les critères décisifs pour la sécurité
présenter de légères faiblesses à certains critères
le pneu a de nettes faiblesses à certains critères
a de graves faiblesses
Exigences pour l’appréciation TCS*
excellent >80%
très recommandé >60%
recommandé >40%
recommandé avec réserve >20%
Marque
Type
Continental
WinterContact
TS870
MICHELIN
ALPIN 6
GOODYEAR
UltraGrip
Performance + 8)
DUNLOP
WINTER
SPORT 5
VREDESTEIN
WINTRAC
PRO
SEMPERIT
SPEED-GRI
Étiquette UE 1) C/B/B (70 dB) D/B/A (69 dB) D/B/B (72 dB) D/C/B (72 dB) D/B/B (72 dB) D/B/B (72 d
Sécurité de conduite 2)
Test de pne
Chaussée sèche 66% 66% 68% 62% 56% 60%
Chaussée mouillée 70% 62% 60% 58% 58% 60%
Chaussée hivernale 72% 66% 66% 72% 60% 54%
Note sécurité 70% 64% 64% 58% 56% 54%
Bilan environnemental 2)
Test de pneus d’hiver 2023: 225/45 R1
AUTOINSIDE | Octobre 2023 55

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Une réunion d’experts : le premier
forum technique V2X était consacré
à la recharge bidirectionnelle du
point de vue technique, soit à ce que
les voitures électriques, les stations
de recharge et les bâtiments devront
être capables de faire à l’avenir. Sur
la photo, Simon Nigsch, de la Haute
école spécialisée de Suisse orientale,
lors de son intervention sur la
charge inductive bidirectionnelle.
Photos : médias de l’UPSA
Forum technique V2X sur la recharge bidirectionnelle
« Il nous faut des
tables rondes »
La recharge bidirectionnelle (V2X) est sur toutes les lèvres, par exemple
pour utiliser la voiture comme accumulateur intermédiaire pour l’électricité
solaire produite sur le toit du garage. Mais cela n’endommagera-t-il pas
la batterie ? Et est-ce que cela fonctionnera sans fil ? Le forum technique
V2X s’est penché sur ces questions. Timothy Pfannkuchen
Le premier forum technique V2X à Zurich
était consacré à ce sujet, ainsi qu’à la technique
et au réseautage. Il était organisé par
Brenet, une plate-forme destinée aux hautes
écoles et autres organisations actives dans le
domaine de la transition énergétique, notamment
en matière de technique du bâtiment.
« On parle beaucoup du V2X du point de vue
économique. Aujourd’hui, nous nous intéressons
à la technique », explique le responsable
du bureau de Brenet Michael Sattler.
Cette abréviation sera bientôt familière :
dans le domaine de l’électromobilité,
V2X est synonyme de recharge bidirectionnelle.
En d’autres termes, la batterie d’une
voiture électrique se recharge et permet de
recharger. Selon les experts, cela devrait devenir
la norme pour intégrer les énergies renouvelables
(p. ex. utiliser pendant la nuit
l’électricité solaire produite le jour) et stabiliser
les réseaux électriques. Certaines voitures
en sont déjà capables, mais elles sont encore
peu nombreuses. La difficulté ? Une utilisation
de masse nécessite des standards.
Ménager la batterie de manière
bidirectionnelle
Des chercheurs (p. ex. de la HEIG-VD, la HSLU,
l’OST, la ZHAW), des représentants des autorités
(BPA) et du monde de l’entreprise (ABB,
Groupe E, Switch, Sun2Wheel) sont intervenus.
Bilan de l’événement : si l’on veut que la
recharge bidirectionnelle se généralise, l’électromobilité
doit monter en puissance et des
normes doivent s’imposer. Ou, comme le souligne
Artjoms Obusevs, de la Haute école des
sciences appliquées de Zurich (ZHAW) : « Il
nous faut de nombreuses tables rondes ! »
Rencontres et réseautage : des participants en plein repas.
Une contribution relative aux effets de la recharge
bidirectionnelle sur les batteries de propulsion
a retenu notre intérêt. Ces effets restant
méconnus, de nombreux constructeurs
automobiles installent certes du matériel pour
la recharge bidirectionnelle, mais ne l’activent
pas encore. Les résultats de la recherche sont
toutefois encourageants, constate Christian
Ochsenbein, du Swiss Battery Technology
Center (SBTC) à Bienne (BE) : « La recharge bidirectionnelle
est encore une niche, mais les
choses bougent beaucoup. Avec une stratégie
56
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
adéquate, la recharge bidirectionnelle a même
un effet positif sur les batteries, surtout en cas
d’utilisation intensive. » Exemple tiré du quotidien
: « Recharger complètement sa voiture
le soir pour le lendemain matin endommage
la batterie, surtout en cas de températures élevées.
C’est ce qu’une bonne stratégie V2X peut
éviter. »
La charge inductive devrait arriver
sur le marché
Autre fait passionnant : Marc Mültin, CEO
de Switch, souligne que « les premiers véhicules
dotés d’une recharge bidirectionnelle
devraient voir le jour en 2024. Les normes
sont déjà suffisantes pour la recharge DC bidirectionnelle.
Pas encore pour la recharge
AC bidirectionnelle, mais cela avance. » Cette
dernière est techniquement plus avantageuse
et intéresse davantage les constructeurs automobiles.
D’ailleurs, les choses bougent aussi
du côté de la recharge inductive (sans fil et
souvent donnée pour morte), car elle aussi est
bidirectionnelle. Simon Nigsch, de la Haute
école spécialisée de Suisse orientale (OST),
parle de la recherche. Plus qu’une vague vision
de l’avenir ? Selon Nigsch, oui. En effet, « la
Focus sur la transition énergétique : le forum technique V2X a été organisé par Brenet, une plate-forme d’échange
sur les énergies renouvelables, notamment dans le domaine de la technique du bâtiment. Michael Sattler (à g.), chef
de projet, responsable technique à l’écocentre de Langenbruck (BL) et responsable du bureau de Brenet, et Jürg
Bichsel, directeur de Coperitus GmbH à Gipf-Oberfrick (AG) et président de Brenet.
recharge par induction est plus confortable,
plus sûre et plus fiable. La position de stationnement
variable et la garde au sol posent des
défis, mais on peut les compenser. » Pourtant,
une bonne partie de l’énergie ne se perd-elle
pas lors de la charge ? « Non, un rendement
de 95 % est possible », souligne S. Nigsch.
Là encore, chaque constructeur applique ses
propres standards, et cela doit changer.
Selon l’opinion (presque) généralement partagée
lors du forum, la recharge bidirectionnelle
prendra bientôt son essor. Une question demeure
donc : comment les garagistes doiventils
s’y préparer ? Le verdict est unanime : si l’on
construit une infrastructure de recharge, elle
doit être conçue pour la recharge bidirectionnelle
ou être extensible. « Il faut réfléchir à tout
et être bien préparé », répond Jürg Bichsel, président
de Brenet. Et d’ajouter : « Il est préférable
de toujours poser un conduit vide. » •
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Photo : iStock
Le chiffre-clé du tarif horaire
De bons chiffres pour de
bonnes rémunérations
Selon le reflet de la branche de Figas, le tarif horaire moyen d’un garage de marque suisse s’élève à près de
159 francs. Est-ce suffisant pour garder les jeunes talents dans la branche automobile ? Sascha Rhyner
Markus Aegerter,
membre de la direction de l’UPSA
Une question préoccupe tous les garagistes
: quel est le taux horaire que je
peux facturer à mes clients et qui couvre en
même temps les coûts de l’entreprise ? Ce taux
horaire a lui-même un rapport direct avec les
salaires qui peuvent être versés aux employés.
Selon Markus Aegerter, membre de la direction
de l’UPSA chargé de la représentation de
la branche, c’est une partie de la solution à la
pénurie de main-d’œuvre. « Les salaires ne sont
certes qu’une partie du problème, mais ils sont
essentiels », déclare M. Aegerter. « Une rémunération
équitable et adaptée aux performances
constitue l’un des éléments indispensables à la
fidélisation de la main-d’œuvre qualifiée. Mais
cela n’est possible que si les taux horaires sont
corrects et peuvent être répercutés au client. »
Andreas Kohli,
responsable du département fiduciaire de Figas
Le taux horaire ou tarif horaire est un terme
utilisé dans le domaine du décompte des coûts
et de la comptabilité, notamment dans les garages
et les entreprises de services. Il se réfère
au taux horaire interne ou taux de coût de la
main-d’œuvre qu’une organisation ou une entreprise
détermine afin de calculer le coût de
la main-d’œuvre pour les services ou travaux
fournis. Dans un garage, par exemple, le tarif
horaire est utilisé pour déterminer le prix des
heures de travail nécessaires à la réparation et
à l’entretien des véhicules. Selon le reflet économique
annuel de la branche de Figas Fiduciaire
de la branche automobile suisse S.A., ce
tarif s’élevait en moyenne à près de 159 francs
de l’heure en 2022.
Augmentation en 2023
Le tarif horaire couvre, outre les charges salariales
des collaborateurs, les frais généraux
(p. ex. loyer, assurance, équipement) et un bénéfice
raisonnable. Si les salaires augmentent,
il faut donc pouvoir facturer un taux horaire
plus élevé. Mais, comme cela a été souligné au
début : qu’est-ce que la clientèle est prête à accepter
? « Il n’y a pas de réponse générale à cette
question », explique Markus Aegerter. « Dans
les grandes villes, les clients des marques premium
sont habitués à des taux horaires bien
supérieurs à ce montant. Dans les régions rurales,
il en va autrement. »
Chez le spécialiste financier Figas, on connaît
bien les différences de tarif horaire en fonction
du garage et du site. « Il n’existe pas de
valeur absolue. Cela dépend beaucoup du lieu
et de la marque », explique Andreas Kohli,
responsable du département fiduciaire chez
Figas. Depuis 2007 (132 francs), le tarif horaire
est passé à près de 160 francs. De plus,
M. Kohli constate que « les tarifs horaires ont
augmenté à grande échelle en 2023, la plupart
entre 5 et 10 francs ». Même si, outre le salaire,
des critères tels que l’environnement de travail
58
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

« La fourniture de prestations et leur facturation
adéquate joueront un rôle de plus en
plus important dans le secteur de la mobilité
à l’avenir », affirme M. Kohli avec conviction.
également disponible en
STAND ALONE
sont des éléments décisifs pour la satisfaction
au travail, il convient de vérifier si les salaires
actuels sont conformes au marché. « De nos
jours, il est certainement judicieux d’augmenter
suffisamment tôt les salaires avant que
les collaborateurs ne reçoivent de meilleures
offres », affirme M. Kohli. « Sinon, les collaborateurs
risquent d’accepter une offre sans
avoir préalablement consulté leur employeur
actuel. »
Mais comment un garagiste peut-il augmenter
son tarif horaire ? Selon Markus Aegerter,
« les garagistes doivent savoir quelles prestations
ils souhaitent proposer gratuitement ou
non ». Cela est particulièrement important
dans la perspective de la mise en place de
véritables systèmes d’agence, dans lesquels
les constructeurs indemnisent partiellement
des coûts qui étaient jusqu’à présent supportés
par le garagiste lui-même. Andreas Kohli
connaît lui aussi le problème : « C’est un sujet
délicat. Je pense en particulier que les clients
ne comprennent pas pourquoi ils doivent
payer pour les tours d’essai. » Il constate
néanmoins que pour d’autres prestations, la
tendance est à une facturation systématique.
L’organisation du garage,
un facteur de réussite
Les prestations telles que les tours d’essai devront-elles
donc être facturées à l’avenir ? Et
comment la clientèle va-t-elle réagir ? « Je suis
persuadé que les clients le comprendraient si
les choses étaient présentées de manière transparente
», déclare M. Aegerter, avant d’ajouter
une comparaison pertinente : « Lorsque les
prestataires en ligne sont apparus dans le secteur
des voyages, les agences de voyage se sont
vues contraintes de facturer leurs prestations
lorsque les clients faisaient eux-mêmes leur réservation
sur Internet après avoir pris conseil. »
La plupart des clients l’ont compris et accepté.
« Je pars du principe qu’il en serait de même
pour un tour d’essai ou un conseil complexe
concernant une voiture électrique, à condition
qu’une telle pratique s’impose dans la branche
et qu’elle ne soit pas appliquée seulement par
quelques-uns », explique M. Aegerter.
Si le tarif horaire est important pour la réussite
économique, il n’est pas le seul facteur,
souligne Andreas Kohli : « Outre le montant
du tarif horaire, la qualité de l’organisation
structurelle et fonctionnelle d’un garage et la
cohérence avec laquelle les travaux sont facturés
aux clients sont déterminantes pour
la rentabilité. » La réussite économique d’un
garage dépend donc d’une multitude de facteurs,
dont la qualité du travail, la satisfaction
de la clientèle, l’efficacité des processus
d’exploitation et la capacité à s’adapter aux
changements du secteur. Un contrôle efficace
des coûts et une planification budgétaire sont
également importants pour garantir la rentabilité
du garage. Cela comprend le suivi des
coûts de main-d’œuvre, des coûts de matériel
et des frais de fonctionnement. Il est également
important de noter que le tarif horaire
sert aussi à couvrir les frais d’exploitation courants
du garage et à réaliser un bénéfice. •
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AUTOINSIDE | Octobre 2023

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Auto Zürich aura lieu du 2 au 5 novembre 2023
Record de marques présentes
Cet automne, la branche de la mobilité montrera tout ce dont elle est capable. En effet, juste avant le grand
rendez-vous de la branche à Berne, avec Transport-CH, Carrosserie-CH et Aftermarket-CH, tous les regards
se tourneront vers Zurich. Une soixantaine de marques automobiles (un nouveau record !) présenteront leurs
nouveautés au salon Auto Zürich, dans des halles d’exposition qui affichent complet. Jürg A. Stettler
Karl Bieri, président d’Auto Zürich, et Ines Nägeli, directrice,
se réjouissent de proposer cette 36 e édition du salon.
Photos : médias de l’UPSA.
La numérisation, l’électrification et les
nouvelles formes de distribution révolutionnent
et transforment actuellement la
branche automobile. Le salon Auto Zürich,
plate-forme efficace et diversifiée, accompagne
ce changement depuis de nombreuses années.
Grâce au concept « Plug & Play » et à ses stands
sobres, il garantit aux exposants une présence
attrayante tout en déployant un éventail complet
de fournisseurs et de types de propulsion.
Pour sa 36 e édition, ce salon automobile incontournable,
qui est désormais le plus grand de
Suisse, franchit une nouvelle étape : pour la
troisième fois d’affilée, son nombre d’exposants
augmentera, et il deviendra en novembre le salon
qui compte le plus de marques en Europe.
Une première : la journée des médias
« En raison du nombre croissant de premières
présentations de modèles nationaux et internationaux
qu’il propose, on parle de plus en
plus d’Auto Zürich dans les médias », se réjouit
Karl Bieri, président du salon. Ines Nägeli, sa
directrice, ajoute : « Lors du Media Day, qui
se tiendra le 1 er novembre, nous proposerons
pour la première fois aux marques exposantes
une plate-forme médiatique innovante avant
même l’ouverture, tout en restant fidèles
à notre principe Plug & Play, qui a fait ses
preuves. » L’élément central de cette première
journée des médias sera la « scène médias »
(Media Stage). « Elle offrira une infrastructure
carrossable parfaitement adaptée à la mise en
scène de la marque et du produit », révèle Ines
Nägeli. « Les exposants pourront y présenter
leurs nouveautés et leurs thématiques à des
créneaux horaires cadencés. » Comme l’année
dernière, il sera également possible d’acheter
des billets pour le traditionnel événement
de préouverture VIP, qui aura lieu le 1 er novembre
au soir.
60 marques et des halles qui
affichent complet
Malgré tous ces changements, Auto Zürich
tient à ses traditions. En 2023, le salon continuera
de miser sur l’engagement des concessionnaires
et leur permettra de présenter leurs
produits de manière optimale. Cette attitude
séduit, et a attiré plus de 60 000 visiteurs à
Oerlikon l’an dernier, dont de nombreux garagistes,
avides de découvrir les nouveaux modèles
et les dernières tendances de la branche
automobile. Il y aura également beaucoup de
choses à voir cette année à Auto Zürich, qui
se tiendra du 2 au 5 novembre, car les halles
d’exposition affichent d’ores et déjà complet.
Avec près de 60 marques automobiles, cette
édition présentera le portefeuille de marques
le plus complet depuis la création du salon,
il y a 36 ans ! « L’intérêt que nous suscitons
montre que le succès d’un salon consacré à la
mobilité ne dépend pas de sa taille, mais de
sa qualité et de la pertinence de ses contenus
ainsi que de l’efficacité de sa mise en œuvre »,
affirme avec conviction le président d’Auto
Zürich.
Les voitures anciennes et électriques
La halle 6 fera à nouveau le bonheur des amateurs
d’automobiles anciennes. On pourra y admirer
les joyaux de la quatrième édition d’Auto
Zürich Classic. En 2023, le concept « EV Experience
» a aussi été développé. L’an dernier déjà,
il était possible d’essayer, avec un accompagnateur,
15 modèles de différentes marques (exclusivement
des VEB et des PHEV) sur l’esplanade
devant l’entrée principale. « EV Experience »
propose désormais aussi un centre de conseil
multimarque. Les visiteurs y trouveront des informations
utiles sur la recharge dans l’espace
public ou chez eux, avec une Wallbox.
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60
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
L’énorme Porsche 911 a été très appréciée
dans le centre-ville de Munich. Photos : IAA
Mobility/médias de l’UPSA
IAA Mobility Munich
La voiture à la
conquête de la ville
Début septembre, un demi-million de personnes ont été
inspirées par les innovations en matière de mobilité à Munich.
L’Open Space aux airs de fête populaire dans le centre-ville a exercé
un attrait particulier. Mirco Baumann et Sascha Rhyner
quoi ressemblera la mobilité de demain ?
À La deuxième édition de l’IAA Mobility,
qui s’est tenue à Munich du 5 au 10 septembre,
s’est penchée sur cette question. Les organisateurs
ont tiré un bilan extrêmement positif
à la fin du salon. Plus de 300 premières
mondiales et nouveautés, 750 exposants de
38 pays et plus de 500 000 visiteurs ainsi que
3700 journalistes de 82 pays : tels sont les
chiffres impressionnants de l’IAA Mobility
2023. Rien que le samedi, les organisateurs
ont accueilli 100 000 visiteurs dans l’Open
Space, la surface d’exposition du centre-ville
de Munich, qui s’étendait de la Marienplatz à
la Königsplatz, en passant par l’Odeonsplatz.
Sur sept places, au cœur de bâtiments historiques
et dans des cours intérieures, les exposants
ont incité les visiteurs à dépasser les
limites et à faire tomber les murs idéologiques
en présentant les différentes formes de mobilité
individuelle. La voiture, bannie de la ville,
était de retour ; et avec elle, une véritable fête
populaire. Pour citer d’autres chiffres, les visiteuses
et visiteurs ont effectué environ
8500 courses d’essai en voiture et 4000 sorties
avec des vélos, électriques ou non.
Enthousiastes et fascinés, ils ont démontré
de manière impressionnante le vif intérêt
de la population pour la mobilité du futur,
et accentué la conviction que la voiture
durable et numérique y joue un rôle central.
La présidente de l’Association de l’industrie
automobile (VDA) Hildegard Müller, qui organise
l’IAA en collaboration avec la Messe
München, a tiré un bilan positif des six jours
du salon de la mobilité : « Les gens ont afflué
dans le centre-ville de Munich et étaient enthousiastes.
C’était un festival de la mobilité
empli de bonne humeur et de curiosité, qui
montre à quel point les gens s’intéressent aux
solutions et aux innovations. » Le concept
d’espace public dans le stand intérieur, avec
de nombreuses interactions, a également fait
ses preuves.
Porsche 911 pour les selfies
Les constructeurs allemands, qui étaient éga-
62
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Le Citizens Lab, sur la
célèbre Marienplatz.
L’IAA a offert des expériences
très diverses.
Joern Ebberg, attaché de presse de Bosch.
Aude Darmon, responsable marketing de Sonceboz.
Roman Kleindienst, Zeiss Microoptics.
lement présents dans les halles d’exposition
entre de grands sous-traitants tels que Bosch,
Magna, Siemens ou ZF, ont marqué leur présence
dans le centre-ville, à proximité du public.
Porsche s’est présenté sous la silhouette
colossale d’une 911, très appréciée pour les
selfies, tandis que Mercedes a installé un gigantesque
cube rouge. En outre, des marques
chinoises comme BYD, MG Motor ou Xpeng
ont utilisé l’IAA comme tremplin pour prendre
d’assaut le Vieux Continent. Alors que le centreville
de Munich s’adressait en premier lieu
aux clients finaux, les contacts B2B étaient au
centre des préoccupations dans les halles d’exposition.
De nombreuses innovations autour
du thème de la mobilité ont pu être admirées.
Les sous-traitants traditionnels tels que Bosch
ont apprécié la qualité élevée des visiteurs,
comme l’a expliqué Joern Ebberg, attaché de
presse, lors d’une visite au stand : « Nous présentons
l’évolution vers un véhicule défini
par logiciel, accompagné de sa nouvelle architecture
électrique et électronique. On passe
d’une multitude d’appareils de commande à
quelques-uns, dédiés à différents domaines
tels que les systèmes d’aide à la conduite, l’infodivertissement
ou la transmission. Cela suscite
un vif intérêt. »
Du côté suisse, Sonceboz, un fabricant de
moteurs électriques et de systèmes de transmission
mécatroniques à mouvement linéaire
ou rotatif du Jura bernois, se trouvait parmi
les grands équipementiers. « Nous avons une
Suite en page 64
AUTOINSIDE | Octobre 2023 63

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
très bonne place ici », se réjouit Aude Darmon,
responsable marketing. « Comme nous sommes
uniquement actifs dans le domaine B2B, nous
sommes au bon endroit dans les halles d’exposition
et nous avons de très, très nombreux visiteurs
intéressants. Nous ne nous y attendions
pas », poursuit-elle. Le spécialiste allemand de
l’optique Zeiss était présent pour la première
fois à l’IAA, au cœur d’un salon automobile.
« L’ambiance sur notre stand est magnifique »,
a déclaré Roman Kleindienst, responsable du
département Zeiss Microoptics. « Nos technologies
holographiques et microoptiques sont
très avancées, ce qui nous permet de
Il y en avait pour tout le monde à l’IAA
Mobility : petits et grands, public spécialisé et
grand public.
les présenter pour la première fois
à l’IAA. Grâce à cette technologie,
nous pouvons par exemple fabriquer
des écrans transparents », a
expliqué M. Kleindienst. « Cette
nouvelle option de conception
accroît la sécurité de conduite, car
tous les éléments d’affichage sont
sur le pare-brise et il n’est plus nécessaire
de regarder vers le bas. »
Le salon de l’automobile, fête
de l’infodivertissement
Entre les grands sous-traitants et les
constructeurs se trouvaient de petites
start-up, qui se contentaient souvent
de deux bancs et d’un écran pour se
présenter. Aux côtés des constructeurs
automobiles, principalement
allemands et chinois, évoluaient des
prestataires de services de mobilité,
des vélos électriques, des compagnies
pétrolières et des fournisseurs
d’électricité. L’IAA n’a pas seulement
déménagé de Francfort à Munich, il
s’est surtout développé pour devenir
bien plus qu’un simple salon automobile.
Il s’agissait d’une fête d’infodivertissement
de six jours sur
le thème de la mobilité. « Ce qui se passe ici
à Munich suscite beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme
dans le monde entier », déclare
Hildegard Müller. Conclusion : la mobilité déplace
les foules, et lorsqu’un salon présente un
concept innovant, les gens viennent. •
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Nouvelle plate-forme d’information « Streetlife »
« Pour les fans de voitures et de liberté »
En juin, « Streetlife », une plate-forme d’information dédiée à la mobilité, a été mise en ligne. Nous avons
demandé à Raffaele Sutter (48 ans), directeur de Streetlife Media SA à Zurich, si streetlife.ch est pertinent
pour la branche automobile, et neutre en dépit de la présence d’Emil Frey. Timothy Pfannkuchen
Raffaele Sutter, la Suisse a-t-elle vraiment besoin d’une nouvelle
plate-forme automobile comme « Streetlife » ?
Raffaele Sutter : Nous ne sommes pas une plate-forme automobile
classique, nous nous considérons comme une plate-forme d’information
dans le domaine de l’automobile, du transport et de la mobilité.
Nous fournissons des informations aux automobilistes et à tous ceux
qui s’intéressent aux thèmes du transport et de la mobilité, et ce dans
un style percutant. Un tel média n’existe pas encore et nous sommes
convaincus de son potentiel. Nous voulons être un contrepoids au
mainstream, aspect très important au vu de la diabolisation fréquente
du transport individuel et de l’importance de la mobilité motorisée.
Il existe d’autres nouvelles plates-formes telles que le
« Verkehrsmonitor ». Qu’est-ce qui différencie streetlife.ch ?
Nous sommes une équipe performante de plus de dix personnes qui
fournit les bons contenus à notre groupe cible : les amateurs d’automobile
et de liberté, ainsi que toutes les personnes qui s’intéressent
à la mobilité. Et nous avons notre propre rédaction : nous faisons du
journalisme de qualité, pas du marketing de contenu.
Qui a eu l’idée de « Streetlife » ?
L’idée est venue de Beat Rechsteiner, CEO de Meier + Cie AG et directeur
de publication de « Schaffhauser Nachrichten », désormais administrateur
délégué. « Streetlife » a vu le jour de concert avec Gerhard
Schürmann et Philipp Rhomberg, CEO et CDO du groupe Emil Frey.
Streetlife Media SA est la deuxième entreprise commune d’Emil Frey
et de Meier + Cie AG.
Le projet « Streetlife » a-t-il donc un agenda politique ?
Il va de soi que nous devons aussi aborder des sujets politiques et les
traiter de manière critique ; nous souhaitons former l’opinion. Mais
nous offrons aussi des conseils, du lifestyle et surtout de nombreuses
informations sur l’automobile et le transport.
Pouvez-vous informer en toute neutralité avec Emil Frey aux
manettes ?
En parfaite neutralité. Cet aspect est extrêmement important pour
notre crédibilité. Nous nous démarquons très clairement. C’est aussi
la volonté du conseil d’administration de Streetlife Media SA, au sein
duquel le groupe Emil Frey est représenté : « Streetlife » est un média
qui s’adresse à tous les automobilistes, ainsi qu’aux personnes intéressées
par la mobilité et les transports. Bien sûr, la branche automobile
en fait partie, mais nous ne sommes pas des représentants de marques
particulières.
Aucun lien avec la place de marché automobile « Carmarket »
d’Emil Frey ?
Nous sommes indépendants, mais ouverts à des coopérations utiles
dans de nombreux domaines.
« Streetlife » s’adresse-t-elle aussi à la branche automobile ?
Naturellement, et même beaucoup ! Toutes les informations sur les voitures,
la mobilité et les transports sont particulièrement importantes
pour l’ensemble de la branche, et donc pour les métiers de l’automobile.
Il suffit de penser à des sujets tels que l’électromobilité. Dans quelle
direction évoluent l’automobile et la branche ? Ce sont précisément
ces thèmes que nous abordons, et les garagistes peuvent s’en faire
une idée complète avec nous. La rédaction se réjouit également des
conseils que les spécialistes des garages lui envoient sur les sujets qui
les préoccupent.
Les médias en ligne mettent en place des contenus payants.
Restez-vous gratuit ?
Oui. Le fait de ne pas avoir de contenus payants est l’un de nos arguments
clés, ce qui nous permet de nous démarquer. Nombreux sont
ceux qui mettent en place ces contenus payants car il est difficile d’obtenir
une rentabilité uniquement via les annonces publicitaires. Nous
sommes convaincus de pouvoir y parvenir. Mais à cette fin, nous devons
attirer des utilisatrices et utilisateurs, et faire payer serait un
obstacle.
À propos des utilisateurs : pouvez-vous nous révéler le
nombre de clics et les objectifs chiffrés ?
Non. (Rires.) Mais je peux vous dire que la plate-forme a déjà largement
dépassé nos attentes. Nous avons une équipe formidable, c’est un bon
produit, et le démarrage est excellent.
Comment faites-vous connaître streetlife.ch ?
Nous sommes très orientés vers les réseaux sociaux, nous faisons du
marketing, avons réalisé une campagne d’image numérique, et nous
nous adressons à la branche automobile et aux associations de branche.
Certains importateurs ou garages nous demandent déjà s’il serait possible
d’utiliser « Streetlife », par exemple sur un écran dans leur showroom.
Nous avons déjà des idées à ce sujet, mais elles ne sont pas encore mûres.
Quels sont les thèmes prioritaires pour l’avenir ?
Comme je l’ai dit, nous sommes une plate-forme d’information axée sur
l’automobile, le transport et la mobilité. De plus, comme les sites d’actualité
classiques, nous couvrons toutes les rubriques importantes.
•
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Directeur : Raffaele Sutter,
originaire d’Aarburg, dirige
Streetlife Media SA et le
nouveau portail d’information
« Streetlife », qui s’adresse
principalement aux utilisateurs
de téléphones portables.
Photo : médias de l’UPSA
Plus d’infos
La rédaction : la rédactrice en chef Silvana Guanziroli (4 e depuis la g.) et son équipe.
Photo : Streetlife Media SA
AUTOINSIDE | Octobre 2023 67

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Passage de la réception par type à l’eCOC
Que faire lorsque le système vacille ?
Le passage de la réception par type à l’eCOC tourne à plein régime, mais pas toujours sans heurts. Avec les
experts d’auto-i-dat, les médias de l’UPSA évoquent les DMS qui coincent et les solutions proposées par le
leader du marché des données des véhicules. Timothy Pfannkuchen
Philipp Zimmermann, CEO d’auto-i-dat
La bonne vieille réception par type suisse
sera bientôt de l’histoire ancienne pour les
voitures neuves. Le certificat de conformité
électronique (eCOC), qui sera exigé dans l’UE
à partir de 2026, lui succède déjà en Suisse.
La réception par type supplémentaire est fastidieuse
et onéreuse. Il peut alors arriver qu’il
manque encore l’homologation suisse à la voiture
prête à la vente.
De réception groupée à individuelle
La réception par type est une immatriculation
de groupe et l’eCOC une immatriculation
individuelle. La réception par type englobe
un groupe de véhicules alors que l’eCOC
porte sur le véhicule individuel. Le nombre
de fiches d’homologation a cependant beaucoup
augmenté ces dernières années, car tous
les véhicules d’un groupe de réception par
type sont évalués en fonction des émissions
de CO 2 les plus élevées. « Les réceptions par
type ont donc été plus finement découpées, ce
qui représente une lourde charge pour les importateurs
», explique Philipp Zimmermann,
CEO d’auto-i-dat, le leader du marché suisse
des données des véhicules. Un changement
est dans l’intérêt de la branche, car la valeur
de CO 2 spécifique au véhicule s’applique avec
l’eCOC. Quand l’ensemble des professionnels
aura-t-il adopté le nouveau système ? « Au
plus tard en 2026 », déclare P. Zimmermann.
« Après une forte hausse depuis fin 2022, 45 %
des nouvelles immatriculations de voitures
de tourisme en juillet 2023 se sont faites sans
réception par type suisse. »
Certains DMS posent problème
Quiconque doit pouvoir identifier des véhicules
sans réception par type ne peut s’épargner
le changement de système. auto-i est
actuellement en tête parmi les fournisseurs
de données, souligne Azren Rastoder, responsable
de la rédaction chez auto-i-dat : « Nous
nous concentrons en effet sur le marché
suisse. Le changement sera automatique pour
la clientèle d’auto-i. L’identification s’appuie
sur le numéro de base, la plaque d’immatriculation
ou les codes d’usine. Nous sommes déjà
en mesure de cartographier 99,7 % de tous les
véhicules immatriculés via l’eCOC avec des
données de catalogue. » Mais souvent uniquement
après la première mise en circulation, ce
qui pose problème. « Les concessionnaires qui
ont des problèmes avec leurs DMS internes
nous appellent. Tous ceux qui comparent des
données de catalogue sont affectés, mais il
faut que le véhicule soit immatriculé. Il ne
reste alors que la sélection manuelle. On obtient
vite de fausses données en cas d’erreur. »
auto-i a contacté les importateurs pour y remédier.
Grâce aux informations sur les véhicules
commandés et dédouanés, auto-i peut
relier les numéros de base aux données de
catalogue avant la première mise en circulation.
C’est actuellement le cas pour 65 % des
véhicules.
Canal d’importation désormais
visible dans l’eCOC
D’ailleurs, en cas d’immatriculation par fiche
d’homologation, la voie d’importation figure
sur le permis de circulation, mais pas dans
les cas validés par l’eCOC. auto-i prête ici aussi
main-forte aux garages : « Grâce aux données
de l’importateur, nous indiquons pour tous
nos produits, sans supplément de prix, si un
véhicule a été importé officiellement ou par
un tiers », explique Azren Rastoder.
•
Contrairement à la réception
par type, le certificat
de conformité numérique
(eCOC) n’inclut pas de
groupe de véhicules, car il
reproduit exactement un
véhicule (image symbolique).
Le changement
tourne à plein régime,
mais tous les DMS ne le
prennent pas (encore) en
charge. Photo : iStock
68
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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En collaboration avec Allianz Suisse
Prêts pour la voiture électrique ?
Respectueux du climat, silencieux et moins chers à l’entretien :
pas étonnant que les véhicules électriques gagnent en popularité.
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Les voitures électriques sont de plus en plus nombreuses à circuler
sur les routes suisses. Pourquoi acheter un véhicule entièrement
électrique ? Par rapport aux véhicules à combustion, les modèles
électriques nécessitent moins de visites au garage, sont moins chers
à entretenir et ne génèrent pratiquement pas d’émissions à l’utilisation.
Ils représentent donc une solution prometteuse pour l’avenir
de la mobilité.
Un bon bilan écologique
Diverses études le montrent : les voitures électriques sont nettement
plus écologiques que celles à combustion. Elles permettent
en effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 42 %.
Les batteries lithium-ion, qui constituent le cœur des voitures électriques,
peuvent être recyclées à plus de 90 %. Et si vous rechargez
votre véhicule avec votre propre énergie solaire, il est alors imbattable
en termes d’écologie et de prix.
Possibilités de recharge et autonomie
Si vous passez à l’électrique, la question la plus importante est de savoir
comment et où vous pourrez recharger votre voiture. C’est avec
une Wallbox à domicile que la recharge est la plus avantageuse. En
revanche, les stations de recharge publiques sont nettement plus rapides
: selon le véhicule et la station de recharge, la batterie est rechargée
à 80 % en 20 minutes seulement. Avec une batterie entièrement
chargée, les voitures électriques peuvent parcourir jusqu’à 600 kilomètres,
selon le modèle. Pour un usage quotidien, presque tous les
modèles électriques modernes sont un bon choix.
L’assistance dépannage vous aide à reprendre la route lorsque la batterie
est déchargée. L’assurance casco couvre les dommages causés à la batterie
et à la station de recharge par des facteurs exogènes (incendie ou
morsures de martres). L’assurance casco partielle couvre les éventuels
piratages du système d’exploitation. Et la couverture complémentaire
collision couvre les dommages causés par votre faute – un must si vous
prenez votre voiture électrique en leasing.
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Passer à l’électromobilité, c’est doublement avantageux : si vous
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AUTOINSIDE | Octobre 2023 69

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Aftermarket-CH, Carrosserie-CH et Transport-CH
« Créer un effet waouh »
Le grand rendez-vous de la branche se tiendra du 8 au 11 novembre 2023 avec Transport-CH, Carrosserie-CH
et Aftermarket-CH. Un événement important pour le Swiss Automotive Aftermarket (SAA). Les médias
de l’UPSA discutent avec Erhard Luginbühl, président du SAA, de l’importance du salon, des changements et
des raisons pour lesquelles il faut être présent à Berne. Jürg A. Stettler
Depuis 1952, le Swiss Automotive Aftermarket
(SAA) soutient ses membres, actuellement
au nombre de 62, afin qu’ils soient
toujours à la pointe du progrès dans la fourniture
d’équipement pour garages grâce à
des groupes spécialisés compétents et qu’ils
puissent proposer des solutions optimales aux
garagistes grâce à des prestations complètes.
Tous les deux ans, le rendez-vous de la branche
à Berne, dont fait aussi partie Aftermarket-CH,
est une vitrine importante pour les membres
du SAA, qu’ils soient constructeurs ou importateurs.
Erhard Luginbühl, quelles sont les
principales modifications apportées au
salon pour attirer à Berne un maximum de
garagistes du 8 au 11 novembre ?
Erhard Luginbühl, président du SAA : Nous
essayons de rendre l’événement plus dynamique
et d’en accroître l’utilité pour les visiteurs
afin de créer un effet waouh. Un salon
de l’après-vente en tant que tel peut paraître
ennuyeux, car il est dédié à la technique et aux
solutions. Ces dernières peuvent certes susciter
l’enthousiasme, mais il n’est pas si facile
de les présenter. Pour un spectacle de danse,
c’est plus simple, car tout le monde le regarde.
C’est pourquoi, avec les forums et la scène où
se tiennent d’autres conférences spécialisées,
nous proposons une véritable valeur ajoutée
aux visiteurs, qui n’ont qu’à s’asseoir et écouter.
De tels exposés apportent-ils vraiment
une valeur ajoutée ?
Comme beaucoup, je suis assez critique à ce
sujet : peut-on écouter un exposé sur l’éclairage
LED, la mesure des particules ou la commande
de moteur et acquérir réellement des connaissances
techniques pour le quotidien ou passer
tout simplement un bon moment ? À la foire
des machines de chantier de Munich, j’ai été
étonné de voir à quel point les petits stands
stand-up proposant des informations techniques
étaient bien fréquentés, c’est un format
très efficace. Nous avons travaillé intensément
avec les associations sur les thèmes de nos forums
et de notre table ronde, non seulement
pour le forum eMobility, mais aussi pour notre
propre table ronde organisée conjointement
par Carrosserie Suisse et le SAA. Nous avons
donc beaucoup de nouveautés à proposer.
Est-ce suffisant pour augmenter la
fréquentation ?
Bien sûr que non. C’est pourquoi nous avons
également essayé, lors du briefing, de faire
comprendre aux exposants qu’ils devaient absolument
montrer quelque chose de nouveau
et d’innovant. Tel doit être l’objectif de sa-
Pour Erhard Luginbühl, président du SAA et
CEO de Luginbühl Fahrzeugtechnik AG, les
salons sont également très importants pour
le réseautage. Photo : médias de l’UPSA
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Les salons sont un lieu de rencontre : du 8 au 11 novembre 2023,
nous nous retrouverons à Berne à l’occasion de Transport-CH,
Carrosserie-CH et Aftermarket-CH. Photo : Transport-CH
lons tels qu’Aftermarket-CH, Carrosserie-CH
et Transport-CH. Il ne faut pas se contenter
d’exposer des marchandises. Il faut présenter
des points clés techniques pour que les visiteuses
et visiteurs se rendent compte de ce
qui est nouveau. Tout au long du salon, des
reportages télévisés, des informations actualisées
chaque jour sur Internet, y compris par
les fabricants et les exposants, attireront l’attention
sur cet aspect.
Quelle est l’importance du réseautage à
Berne ?
Il est indispensable ! L’apéritif des exposants
sera un temps fort du salon. Le réseautage est
très important, que ce soit à Aftermarket-CH,
Carrosserie-CH ou Transport-CH. De plus,
nous avons tous des liens mutuels avec des
fournisseurs et des constructeurs. Le réseautage
au sein de la branche n’a cessé de s’améliorer
et est perçu de manière très positive.
Chaque échange d’idées est précieux, car en
tant qu’entrepreneur, on est souvent un peu
seul. Au final, chacun veut en effet vendre
son élévateur ou ses outils, mais l’ensemble
de la branche est solidaire. Cela englobe aussi
l’enjeu de la formation, dans laquelle l’UPSA
accomplit par ailleurs un travail formidable.
Dans quelle mesure le marché de
l’après-vente est-il touché par la pénurie
de main-d’œuvre qualifiée ?
Ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons
à surmonter la situation tendue liée à la formation
et à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
Nous pourrions tout à fait nous dire,
sur le marché de l’après-vente, que de toute
façon, beaucoup de mécatroniciens d’automobiles
finissent par travailler chez nous. Mais
dans ce domaine, nous avons tous une mission
commune et devons mieux promouvoir
notre branche, en principe attrayante, afin
de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre
qualifiée. Dans de nombreuses branches, les
maturités ou les hautes écoles sont prédominantes
aujourd’hui, et nous devons trouver de
nouvelles voies à cet égard.
D’où le Next Generation Day qui aura lieu
le 9 novembre au salon ?
Exactement. Ici aussi, chaque exposant est invité
à enthousiasmer les jeunes et à les attirer
à Berne. Quand j’étais petit, je suis allé au
salon des camions avec mon père, et j’ai tout
simplement trouvé cela grandiose. Ainsi sont
nés mon enthousiasme et ma fascination pour
cette branche. J’ai été mécanicien poids lourds,
puis ingénieur automobile et je suis toujours
resté fidèle à la branche.
Aujourd’hui, une simple visite au salon
pourrait ne pas suffire pour susciter
l’enthousiasme des jeunes pour la branche.
Je siège également au comité de l’école professionnelle
de Lenzbourg (AG), et nous nous demandons
sans cesse comment convaincre les
enseignantes et enseignants. Car c’est là que
tout commence. Comment susciter l’enthousiasme
du personnel enseignant pour que les
élèves prennent conscience qu’un métier artisanal
est une voie passionnante et porteuse
d’avenir ? Pour attirer les prochaines générations,
nous devons tous nous montrer plus futés.
Bien sûr, je peux susciter leur intérêt pour
la branche avec des posts sur TikTok ou sur
Instagram, mais je ne peux les atteindre vraiment
que lors d’un entretien. Ainsi seulement,
il est possible de découvrir les causes des peurs
et incertitudes, chez les jeunes comme chez
leurs parents.
Que proposez-vous concrètement aux
jeunes et à leurs parents à Berne ?
Carrosserie Suisse, le SAA et le salon lui-même
organiseront des exposés spécialisés sur ce
thème lors du Mobility Forum, mais aussi
lors de la table ronde. Un exposé portera par
exemple sur les jeunes talents et le recrutement
des personnes en formation pour assurer
l’avenir. Une psychologue donnera aussi
des conseils pour réussir son apprentissage.
Les personnes en formation ou celles qui s’intéressent
à la technique trouveront aussi de
quoi nourrir leur intérêt, avec des exposés sur
la conduite automatisée ou les cybermenaces.
Des thèmes dont nous avons entendu parler,
mais que nous n’avons pas encore tout à fait
pris en compte.
Vous réjouissez-vous du retour en force de
la halle 7 à Berne ?
Du point de vue de la numérotation, il y
aura effectivement de nouveau une halle 7
à Berne. Personnellement, je pense que c’est
Suite en page 72
CarNet Management AG – Zürcherstrasse 6 – CH-8952 Schlieren Tel. +41 44 733 60 10 – www.car-net.com – info@car-net.com
AUTOINSIDE | Octobre 2023 71

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
un sujet démodé. La halle 7, c’est de l’histoire
ancienne. Nous avons maintenant à Berne Aftermarket-CH
ainsi que Carrosserie-CH avec
Transport-CH. À moyen terme, une marque
commune sera probablement créée pour ces
trois manifestations de branche, car ce positionnement
commun reflète aussi la réalité :
aucun camion ne peut circuler sans attelage
de remorque, sans sellette ou sans superstructure.
Le réseautage au sein de la branche s’est
développé, les échanges et l’apprentissage
commun jouent aujourd’hui un rôle plus important.
Pour l’instant, le salon est encore
plus ou moins organisé par thèmes. Personnellement,
je mélangerais tout, pour agrandir
l’univers de découverte et décupler l’effet
waouh. En fin de compte, nous allons visiter
un salon pour y découvrir ce que nous ne
connaissons pas encore.
Quatre jours et quatre thèmes
En 2023, les exposants ont réservé plus de
surfaces aux trois salons phares Aftermarket-CH,
Carrosserie-CH et Transport-CH que lors
des deux dernières éditions. Au total, plus de
800 marques seront présentes à Berne du 8
au 11 novembre, un record. De plus, l’offre de
manifestations spécialisées a été élargie. Les
salons professionnels, soutenus par les associations
de branche UPSA, Astag, auto-suisse,
Carrosserie Suisse, Les Routiers Suisses, Swiss
Automotive Aftermarket et ASEAI en tant que
partenaires de patronage, proposeront cette
année des journées thématiques. « Mercredi,
nous mettrons l’accent sur l’électromobilité
et d’autres types de propulsion alternatifs
et montrerons qu’il ne suffit pas d’une prise
électrique », explique Dominique Kolly, président
du CO, en évoquant le forum eMobility qui se
tiendra au centre des congrès pendant les trois
salons phares. En lien avec la journée Futur
en tous genres qui aura lieu le 9 novembre, le
« Next Generation Day » du jeudi donnera notamment
l’occasion de mieux connaître les souhaits
des jeunes vis-à-vis des entreprises formatrices
et l’évolution de leur comportement en matière
de mobilité. Le vendredi sera consacré à la
branche à proprement parler. Et le samedi sera
une « journée de rencontres » réservée au grand
public. « Des attractions seront prévues tous
les jours », explique Dominique Kolly. « Je pense
par exemple à la restauration en direct d’un
véhicule ancien pendant le salon dans la halle 7
ou à la possibilité de s’essayer comme peintre
en automobiles grâce à des lunettes de réalité
virtuelle. » Autant de bonnes raisons, en plus de
toutes les nouveautés, de vous rendre à Berne
du 8 au 11 novembre aux salons Aftermarket-CH,
Carrosserie-CH et Transport-CH. Des informations
détaillées sur le salon et les manifestations
spécialisées sont disponibles sur Internet.
Plus d’infos sur :
transport-ch.com
mobility-forum.com
Vous êtes non seulement président
du SAA, mais aussi CEO de Luginbühl
Fahrzeugtechnik AG. Quelles innovations
présenterez-vous vous-même à Berne ?
Nous allons par exemple présenter une ventilation
de protection. Les camions circulent
parfois sur des chantiers très poussiéreux ou
sur des installations de compostage où l’on
trouve non seulement des composés ammoniacaux,
mais aussi diverses bactéries, etc.
Avec la ventilation de protection pour les cabines,
l’air est filtré une nouvelle fois avec un
charbon hautement actif. Seul un salon permet
de montrer un tel produit. Quand je discute
avec mes clients, je les entends souvent
dire qu’ils font ça depuis 30 ans déjà et que
leur chauffeur n’en a pas besoin. Au salon, je
peux mieux en expliquer les avantages. On
peut s’asseoir dans le véhicule et se rendre
compte par soi-même qu’il s’agit d’une solution
très intelligente qui, en plus, contribue
à la protection de la santé et à la sécurité des
collaborateurs. Si je parviens à attirer l’attention
des clients lors du salon, j’ai déjà une longueur
d’avance. Un exposant qui sait bien présenter
ses produits au salon les vendra sans
problème. •
Plus d’infos sur :
aftermarket-ch.com
saa.swiss
Pour Erhard Luginbühl, il est important
qu’un salon déclenche aussi un effet
waouh. Photo : Transport-CH
72
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
74 nouveaux professionnels dans la branche automobile
La section UPSA Tessin fête ses diplômés
pd. L’affluence a été forte à l’occasion de la remise des prix aux diplômés
du secteur automobile. Dans le cadre pittoresque des anciens
ateliers de Biasca – le Swiss Railpark St. Gotthard –, le comité de la
section UPSA Tessin, les entreprises formatrices, les membres des
familles, les amis et les représentants de différentes institutions ont
fêté fin août les 74 jeunes qui ont terminé avec succès leur apprentissage
dans un secteur en constante évolution et où les défis futurs
ne manquent pas. La formation des futurs professionnels du secteur
est un sujet qui ne peut plus être remis à plus tard, comme l’a souligné
Roberto Bonfanti, président de la section UPSA Tessin dans
son discours : « L’électrification des véhicules routiers est irréversible.
Aujourd’hui déjà, plus de 50 % des voitures immatriculées disposent
d’une propulsion électrique avec ou sans prise de charge. L’enjeu de
la formation de base d’aujourd’hui et de demain est de former des
techniciens capables de travailler sur des systèmes électriques à haute
tension. » Parallèlement, les collaborateurs des garages doivent également
connaître les moteurs traditionnels (diesel et essence), qui
circuleront encore sur nos routes pendant de nombreuses années.
Les 74 diplômés en sont également conscients, et ils ont été invités
de toutes parts à poursuivre leur formation, indispensable pour rester
compétitifs dans un monde en constante évolution. Dans le même
temps, il a été rappelé aux jeunes professionnels que les garages tessinois
sont toujours à la recherche de personnel.
•
Les enfants découvrent le monde de l’automobile
Section UPSA Suisse centrale
fls. Le 5 septembre, la « Journée lucernoise de la formation professionnelle
» a permis aux écolières et écoliers de découvrir de manière
ludique les multiples possibilités de carrière. Au centre de formation
de la section Suisse centrale de l’UPSA à Horw, la sixième classe de
l’enseignante Sabrina Schnider, de Schötz, a plongé dans le monde
passionnant de l’automobile. Il ne s’agissait pas seulement de découvrir
des connaissances théoriques, mais surtout de se lancer dans des
expériences pratiques. Trois stations ont permis aux enfants de laisser
libre cours à leur créativité. La première consistait à construire des
voitures en tôle. Avec habileté et enthousiasme, chacun a bricolé et
façonné sa petite voiture de course. Le point culminant a été la compétition
avec les voitures en papier. Équipées de roues en polystyrène et
d’un ballon rouge en guise de propulsion, les enfants ont envoyé leurs
créations dans un grand tube en plastique. Ils ont ensuite effectué un
parcours dans l’univers des moteurs et des carburants. Les enfants ont
découvert non seulement les différences entre moteur à combustion,
moteur électrique et pile à combustible, mais aussi la diversité des
carburants : essence, diesel, gaz et électricité. Ils ont ainsi pu vivre de
près la diversité et la fascination du monde de la technique automobile.
Hanspeter Selb, responsable du centre de formation et secrétaire
de section, a souligné l’importance de cette journée : « Nous tenons à
faire comprendre aux élèves du primaire que la décision de passer ou
non au gymnase après la sixième année n’a aucune influence définitive
sur leur décision d’effectuer plus tard un apprentissage professionnel
ou d’entamer des études. L’apprentissage constitue une base solide à
partir de laquelle toutes les voies restent ouvertes. »
•
Lors du parcours en plusieurs étapes, les différents moteurs et leurs carburants ont
été expliqués aux enfants. Photo : Florentin Setz
AUTOINSIDE | Octobre 2023 73

POLITIQUE & DROIT
Pour une politique favorable à l’économie
Votez et mobilisez-vous
Tous les quatre ans, la population suisse a la possibilité de déterminer
les grandes orientations politiques lors des élections nationales. C’est
pourquoi l’UPSA a à cœur de mobiliser le plus grand nombre possible
d’électeurs pour que le Parlement soit à nouveau plus favorable aux
entreprises lors de la prochaine législature. Sascha Rhyner
Les élections de cet automne peuvent avoir
une influence considérable sur l’environnement
économique. Les entreprises sont
fortement dépendantes des conditions politiques,
que ce soit en matière de fiscalité, de
réglementation ou de politique commerciale.
L’élection de représentants politiques qui soutiennent
un agenda favorable aux entreprises
peut avoir un impact positif sur l’activité commerciale.
Le transport individuel motorisé a
une importance centrale pour la prospérité en
Suisse et restera pertinent pour la mobilité à
l’avenir. Pour que ce moteur économique ne
s’enraye pas lors des débats sur la politique des
transports au sein des Chambres fédérales, il
faut justement une représentation adéquate au
Conseil national et au Conseil des États.
Parmi les dossiers politiques importants qui
seront traités au cours de la prochaine législature
figure la consultation sur la nouvelle loi
sur le CO 2 . Parallèlement, l’UPSA s’engage résolument
pour que certaines technologies de
propulsion ne soient pas encouragées et soutenues
unilatéralement. Le programme d’aménagement
des routes nationales ainsi que la
garantie du financement de l’infrastructure
routière sont tout aussi importants pour l’association.
L’UPSA a dressé dans les pages suivantes une
liste de candidates et de candidats qui s’engagent
en faveur d’une politique objective et
ouverte à la technologie, et surtout favorable
à l’économie. Le dernier baromètre électoral
de la SSR en juin montre des tendances selon
lesquelles la population suisse se détourne de
l’alliance rouge-vert, bien que le changement
climatique soit considéré comme le plus grand
défi. Les pronostics annoncent un net recul
des Verts. Les primes d’assurance-maladie
et l’immigration préoccupent également les
Suisses, tandis que le débat sur l’égalité des
sexes est perçu par une majorité comme une
grande source d’irritation.
Comme les baromètres de la SSR ne sont que
des hypothèses basées sur des sondages actuels,
les pronostics doivent être considérés
avec prudence. Le résultat effectif des élections
ne sera déterminé que le 22 octobre
2023, lorsque les bulletins de vote insérés
seront dépouillés. C’est pourquoi il est important
de mobiliser ses amis, ses connaissances
et sa famille. Seuls ceux qui votent
ont une voix, et chaque voix compte lors des
prochaines élections.
•
Vous trouverez ici d’autres parlementaires
favorables aux PME :
certifie-pme.ch
Des associations économiques
s’organisent pour la campagne
électorale devant le Palais fédéral.
Photo : Perspective Suisse
74
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
Thierry Burkart (PLR) – Conseil des États
« Le développement technologique dans le domaine de la
mobilité fait partie des acquis les plus importants de
l’humanité et constitue la base de la liberté et de la
prospérité. Pourtant, le sujet reste très controversé en
politique, notamment en ce qui concerne le volume
du trafic : le trafic de loisirs et professionnel ainsi que
le transport de marchandises et de biens augmentent
rapidement, tout comme les exigences des clients en
matière de délais de livraison et de flexibilité. En fin de
compte, il faut un concept global : qu’il s’agisse de la route
ou du rail, de la voiture, de l’autocar ou du camion, du bateau
ou de l’avion ou encore du vélo et de la locomotion douce, une mobilité
qui fonctionne ne peut se faire qu’en interaction. »
Benjamin Giezendanner (UDC) – Conseil national
« L’infrastructure de transport ne peut pas suivre la croissance
rapide de la population et les besoins croissants en matière
de mobilité, et de nombreuses heures d’embouteillage
sont enregistrées chaque jour en de nombreux
endroits du canton. Afin que la place économique
reste attractive pour les entreprises existantes et les
nouveaux arrivants, l’infrastructure doit continuer
à être développée. Il convient de mentionner en
particulier l’élargissement à six voies de l’A1, afin que
le trafic ne cherche pas à se frayer un chemin à travers
les villages et les agglomérations. En outre, les agglomérations
doivent être libérées des goulets d’étranglement par
des routes de contournement. »
Stefanie Heimgartner (UDC) – Conseil national
« Je m’engage pour un financement équitable des transports.
Les goulets d’étranglement, les embouteillages et les
chicanes doivent enfin être éliminés. L’économie et la
société sont tributaires d’un réseau de transport fiable.
Il est urgent de rénover et d’étendre le réseau routier.
Je me suis fortement engagée contre la loi sur le CO 2 ,
inutile et coûteuse, et je suis contre les interdictions
et pour plus d’incitations. L’automobiliste n’est pas
une vache à lait de la nation que l’on peut charger avec
toujours plus de taxes et de redevances. Les zones à
30 km/h entraînent des pertes de temps coûteuses et doivent
absolument être évitées. »
Adrian Schoop (PLR) – Conseil national (nouveau)
« La branche automobile est indispensable à notre économie.
C’est la raison pour laquelle je m’engage contre
la politique d’interdiction et d’imposition menée par
les rouges et les verts. Je me bats contre la folie
bureaucratique qui s’abat de plus en plus sur les
entreprises. Je suis conscient que les emplois sont
le fondement de notre prospérité. Je refuse les
interventions inutiles de l’État. Il est à nouveau temps
que nous parlions en Suisse de valeur ajoutée et pas
seulement de bêtises idéologiques. »
Daniela Schneeberger (PLR) – Conseil national
« Électrification, hydrogène, transmissions alternatives
: la branche automobile a rarement été aussi
sollicitée qu’aujourd’hui. Je suis fière de ce secteur
formidable, qui maîtrise ces changements avec un
esprit entreprenant. »
Sandra Sollberger (UDC) – Conseil national
« Une politique des transports raisonnable reconnaît
l’importance de la mobilité individuelle. Les routes et
les voitures resteront dans tous les cas la forme de
transport dominante. Nous ne devons pas fermer
les yeux sur cette réalité en politique. Je m’engage
pour un financement honnête de l’infrastructure
routière. La branche automobile a besoin de conditions-cadres
libérales et non d’un encadrement par
l’État. »
Beat Bösiger (UDC) – Conseil national (nouveau)
« La mobilité est aujourd’hui sans limite et indispensable,
tant sur le plan professionnel que privé. Même en
période de changement climatique, la voiture reste
notre principal moyen de transport. Nous devons
donc mettre à disposition l’infrastructure correspondante
ainsi qu’adapter et développer le réseau
routier, dont la majeure partie est encore fondée
sur les besoins des années 1970. Les périodes
de congestion doivent être évitées. Les projets de
transport judicieux doivent être mis en œuvre avec une
perte minimale de terres cultivables. »
Lars Guggisberg (UDC) – Conseil national
« En tant que directeur des PME bernoises et membre du
comité de la section bernoise de l’ASTAG, je sais à quel
point une infrastructure de transport fonctionnelle
est importante pour la place économique suisse.
La route y joue un rôle clé absolu – 40 000 heures
d’embouteillage (2022) sont intolérables du point de
vue de l’économie nationale et de l’environnement !
C’est pourquoi je m’engage de toutes mes forces
au Conseil national pour que l’infrastructure routière
soit développée dans notre pays - afin que les heures
d’embouteillage appartiennent au passé. »
Erich Hess (UDC) – Conseil national
« La route est le principal mode de transport en Suisse.
Les goulets d’étranglement coûtent chaque année des
milliards et doivent enfin être supprimés ! Le Conseil
fédéral soutient mon intervention en faveur d’une
extension ciblée de l’autoroute à six voies sur les
tronçons de l’A1 qui sont désormais chroniquement
engorgés. Les fonds disponibles à cet effet
sont déjà suffisants aujourd’hui. Je rejette donc
clairement les nouvelles taxes routières telles que le
mobility pricing, qui seront de toute façon détournées de
leur objectif. L’automobiliste n’est pas une vache à lait ! »
Werner Salzmann (UDC) – Conseil des États
« La branche automobile doit répondre à des besoins
toujours plus nombreux et elle le fait de manière
exemplaire. Les véhicules sont de plus en plus
respectueux de l’environnement. Malgré cela, il y
a encore des gens qui se collent sur la chaussée
et bloquent le trafic pendulaire. Or, il faut des
voitures et suffisamment de professionnels qui s’y
connaissent. C’est pourquoi, en tant que conseiller
aux États, je tiens à un bon apprentissage professionnel
et à de bonnes conditions-cadres pour nos
garages. En outre, nous avons besoin de suffisamment de
routes pour que les gens puissent travailler au lieu d’être bloqués
dans les embouteillages. »
Suite en page 76
AUTOINSIDE | Octobre 2023 75

POLITIQUE & DROIT
Nadja Umbricht Pieren (UDC) – Conseil national
« Le TIM paiera-t-il à l’avenir une taxe sur la mobilité ?
Le trafic sera-t-il banni des villes rouges et vertes ?
Ou sera-t-il massivement grevé financièrement par
des taxes au moyen d’une tarification routière ?
Comment sortir des énergies fossiles ? La politique
prendra des décisions sur de telles questions. Si
vous souhaitez vous déplacer en voiture sur les
routes à l’avenir, vous devez élire au Parlement
fédéral, le 22 octobre 2023, des personnes qui
s’engagent sans réserve en faveur du TIM. Je vous
remercie chaleureusement de vos votes. »
Christian Wasserfallen (PLR) – Conseil national
« L’industrie et les PME en particulier ne doivent pas
être accablées par toujours plus de lois inutiles.
Nous voulons tous travailler et non pas remplir des
formulaires. La formation professionnelle est la
clé pour augmenter le nombre de professionnels
dans la branche automobile. Merci à toutes les
entreprises qui forment des personnes en formation,
c’est très important. Qu’il s’agisse d’une voiture
électrique ou d’une voiture à cylindrée variable, le
plaisir de conduire nous unit tous. »
Céline Amaudruz (UDC) – Conseil national
« Par souci du politiquement correct, rares sont les
élus à Berne qui s’engage pour respecter la liberté
du mode de transport et défendre les professionnels
de l’automobile. Mais ce n’est pas mon cas
et c’est pourquoi je me tiens fermement aux côtés
de l’UPSA. Les défis de la mobilité routière seront
nombreux ces prochaines années. Je pense en
particulier aux infrastructures autoroutières dans
toute la Suisse et, en tant que romande, notamment
entre Genève et Lausanne. Il est important de
combattre et dénoncer toutes les tentatives de restreindre la
commercialisation de véhicules en Suisse. Merci de votre soutien
le 22 octobre ! »
Vincent Maitre (Le Centre) – Conseil national
« Membre du Conseil de fondation du Geneva International
Motorshow (GIMS) depuis près de dix ans, je
m’engage résolument en faveur du secteur automobile
et des dizaines de milliers d’emplois et de
places d’apprentissage qu’il représente en Suisse.
À Berne, je continuerai à soutenir le développement
des infrastructures routières dans notre pays
et à défendre les intérêts d’un secteur essentiel à
notre place économique. »
Johanna Gapany (PLR) – Conseil des États
« Les changements sont constants. Ils touchent votre
domaine, le monde de l’automobile et c’est à nous,
responsables politiques, de prendre des décisions
qui vous permettent de faire votre travail. Je
m’engage avec conviction pour accompagner ces
changements, sans vous limiter. Pour garantir la
neutralité technologique de l’État. Pour vous donner
les moyens de relever ces défis, de répondre aux
attentes des clients. Le tout sans interdits et en préservant
la liberté de choix des citoyennes et citoyens. »
Martin Schmid (PLR) – Conseil des États
« Dans une société moderne, il est impossible d’imaginer
une société sans voitures. La mobilité est pour nous
tous un élément central de la vie. Dans un canton
montagneux comme les Grisons, seule la voiture
permet de se déplacer rapidement et efficacement
d’un endroit à l’autre. L’industrie automobile
contribue largement à la prospérité de l’économie.
Cela doit rester ainsi à l’avenir. C’est pourquoi je
m’engagerai volontiers en ce sens au cours de la
prochaine législature au Conseil des États. »
Nadine Gobet (PLR) – Conseil national
« Le rail contre la route, le train contre la voiture… Aujourd’hui,
ce clivage est dépassé. La mobilité doit être
pensée de manière globale et complémentaire. Et
dans le grand puzzle de l’intermodalité, la voiture
est une pièce indispensable. En fonction des
régions où l’on habite, il est en effet très difficile,
voire impossible, de se déplacer sans voiture. Il
faut aussi saluer, et encourager, les efforts réalisés
par la branche automobile en matière de durabilité.
Une filière qui, rappelons-le, joue un rôle important
dans l’économie suisse avec de nombreux emplois et
places de formation. En tant que directrice de la Fédération
Patronale et Economique, j’y suis particulièrement sensible. »
Franz Grüter (UDC) – Conseil national
« Fort d’une expérience professionnelle profondément ancrée
dans la branche automobile suisse, je m’engage
avec passion pour ce secteur en tant que conseiller
national. La branche automobile suisse est importante
sur le plan économique. Elle crée des emplois
et de la richesse. La branche contribue à assurer
notre propre mobilité au quotidien. Je comprends
les besoins et les défis de première main et je m’engage
en tant que conseiller national pour la branche
automobile suisse à l’avenir également. »
Pierre-André Page (UDC) – Conseil national
« Les crises de la pandémie et de l’énergie impactent le
monde automobile, que je défends, comme le montrent
mes interventions pour faire baisser le prix de
l’essence au plus fort de la pandémie de COVID-19
et mon engagement continu contre le tout électrique
: conservons des moteurs thermiques afin
de pouvoir utiliser les biocarburants ou carburants
synthétiques. Notre économie et nos consommateurs
ont besoin d’une offre diversifiée, c’est une
question de survie et de maîtrise des coûts. Avec
vous, je poursuivrai cette route ! »
Peter Schilliger (PLR) – Conseil national
« En tant que président de la section Waldstätte du TCS et
membre du CA du TCS Suisse, je m’engage intensément
en faveur de la branche automobile, notamment
pour garantir la mobilité sur les routes. Car si le
trafic est étouffé, nous étouffons en même temps
le moteur de l’économie dans son ensemble, ce qui
a des répercussions directes sur notre prospérité.
C’est pourquoi je m’engage pour une mobilité
efficace. Cela implique des investissements dans des
systèmes de transport intelligents et le développement
de nos routes nationales. »
76
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
Philippe Bauer (PLR) – Conseil national
« Comme beaucoup de branches économiques, celle de
l’automobile est composée d’entreprises de grandeurs
différentes et de genres différents. Elles ont toutefois
un dénominateur commun. Il s’agit d’un secteur économique
important, composé de PME qui, comme
toutes les PME, doivent être en permanence
défendues contre les fondamentalistes de tout poil
qui veulent les affaiblir et les administrations qui
s’évertuent à complexifier le système et à inventer
de nouvelles charges. Si je suis réélu, je m’engage dès
lors à poursuivre mon combat pour la liberté d’entreprendre
et de créer des richesses utiles au bien commun. »
Damien Cottier (PLR) – Conseil national
« La mobilité de demain doit se baser sur une bonne
complémentarité des offres entre transports publics
et transport individuel. Flexibilité, complémentarité
et durabilité seront les clés du succès. La mobilité
automobile est une partie essentielle de cette
configuration. Elle permet en particulier de bien
connecter les régions décentralisées aux centres
urbains du pays. »
Roman Bürgi (UDC) – Conseil national (nouveau)
« La branche automobile est un secteur indispensable
de l’économie suisse et doit être renforcé sans
condition. En tant que conseiller national à Berne,
je lutterai activement contre la pénurie de maind’œuvre
qualifiée dans les métiers techniques en
renforçant la promotion de l’apprentissage, tout
en veillant à ce que les échanges de la branche
automobile avec la politique et l’administration
nationales se poursuivent sur un pied d’égalité. »
Petra Gössi (PLR) – Conseil national
« Nous voulons et devons tous pouvoir choisir le moyen
de transport le plus approprié. Il est donc insensé de
privilégier un moyen de transport à un autre et de ne
plus investir dans le développement nécessaire de
l’infrastructure automobile pour des raisons idéologiques.
Une Suisse en pleine croissance a besoin
d’un développement de toutes les voies de communication
adapté à la demande pour pouvoir avancer
sans embouteillages et assurer notre prospérité
économique. Lorsqu’il s’agit de décarboniser le trafic
routier, nous ne devons exclure aucune technologie, mais
être ouverts aux différentes techniques de propulsion. »
Hans Wicki (PLR) – Conseil des États
« Le besoin de mobilité a énormément augmenté par le
passé et revêt une grande importance pour notre
société comme pour notre économie. Je suis
convaincu que nous devons gérer activement cette
évolution en identifiant à temps les problèmes liés
au transport et en les résolvant de manière cohérente
et durable. Ce faisant, nous devons toutefois
tenir compte des besoins régionaux. Dans les
régions de montagne et les régions périphériques,
ceux-ci se présentent de manière totalement différente
qu’en ville. »
Heinz Theiler (PLR) – Conseil national (nouveau)
« En tant que maître-carrossier et propriétaire de la
deuxième génération de la Carrosserie Theiler, je
connais le secteur des garages et de la branche automobile
depuis mon plus jeune âge. Et en tant que
président de l’Union cantonale des arts et métiers
de Schwytz, j’ai un aperçu de la salle des machines
de nos PME : leurs requêtes et leurs idées arrivent
directement sur ma table. Il en ressort clairement
que si les artisans passent plus de temps à remplir
des papiers qu’à exercer leur métier, c’est que quelque
chose ne va pas. Supprimer la bureaucratie – maintenant ! »
Hannes Germann (UDC) – Conseil des États
« Pour beaucoup, la voiture est synonyme de liberté
et d’indépendance, une sorte de deuxième maison.
Elle permet une mobilité à la carte, c’est-à-dire de
se déplacer de A à B à n’importe quel moment.
C’est pourquoi les prestations fournies par les
garagistes sont si importantes. Leur travail sert
à la fois leur propre sécurité et celle des autres
usagers de la route. Composée majoritairement de
PME, la branche automobile forme des jeunes qui
deviendront des spécialistes. Il faut donc prendre soin
des deux. »
Thomas Hurter (UDC) – Conseil national
« Il convient de viser une transparence des coûts aussi
élevée que possible. Pas de subventions croisées
supplémentaires. Pas de charge unilatérale pour la
route et donc pas de road pricing. Autoriser différentes
formes de mobilité et ne pas privilégier un
mode de propulsion particulier. Le deuxième tunnel
de Fäsenstaub doit être mis en œuvre. L’autoroute
Andelfingen-Winterthur doit être aménagée à
quatre voies. Les tronçons Thayngen-Schaffhouse et
Eglisau-Bülach doivent être améliorés. Le contournement
d’Eglisau doit être accéléré. »
Christian Imark (UDC) – Conseil national
« Les transports sont le moteur de l’économie et de notre
qualité de vie. Nous avons un grand besoin de rattrapage
pour développer nos modes de transport, tant
dans les centres que dans les régions, de manière
analogue à la croissance de la population et de
l’économie. En outre, il est très important que l’approvisionnement
en énergie soit sûr et abordable.
Telles sont les principales préoccupations dans le
cadre de mon activité politique. »
Roland Rino Büchel (UDC) – Conseil national
« Notre famille dirige depuis 60 ans un garage automobile
de taille moyenne avec deux représentations
de marques. Nous sommes ainsi l’un des près de
20 000 établissements de l’économie automobile
suisse. Mais ce n’est pas la seule raison pour
laquelle je m’engage de toutes mes forces contre
la réglementation excessive de l’économie et de la
branche automobile en particulier. Les garagistes
sont les entrepreneurs qui, plus que d’autres, doivent
lutter contre la prolifération incessante de l’état. »
Suite en page 78
AUTOINSIDE | Octobre 2023 77

POLITIQUE & DROIT
Mike Egger (UDC) – Conseil national
« La Suisse est un fournisseur important de l’industrie
automobile. Environ 35 000 personnes travaillent dans
plus de 600 entreprises hautement innovantes.
Cette branche industrielle joue également un
rôle central en matière de places de formation :
le fonds de formation propre à la branche est
alimenté par quelque 7500 entreprises. Nous
devons prendre soin de ce secteur économique. Je
m’engage au sein du Conseil national pour que les
conditions-cadres soient aménagées de manière à ce
que la branche automobile puisse continuer à prospérer à
l’avenir. »
Marco Chiesa (UDC) – Conseil des États
« Ces dernières années, les attaques contre l’industrie
automobile se sont multipliées. Dans le cadre d’une
idéologie à œillères, les améliorations considérables
apportées par la branche à la mobilité
privée sont occultées et l’importance de la
voiture pour notre économie et nos emplois n’est
pas reconnue. Cette prise de conscience fait
traditionnellement partie de l’ADN de l’UDC. Mon
parti et moi-même nous engageons en faveur des
personnes qui, par leur travail, font tourner le pays. »
Piero Marchesi (UDC) – Conseil national
« Le secteur automobile est mis à mal par la vague écologique
extrême qui, au lieu de faciliter la transition
vers de nouvelles technologies – électrique, hydrogène,
etc. – interdit, alourdit, taxe et rend instable le
secteur. Je m’engage à stopper cette dangereuse
dérive, à soutenir les entreprises en Suisse afin de
préserver les activités et les emplois actuels, et à
œuvrer pour un développement sain et rentable. »
Hansjörg Brunner (PLR) – Conseil national (nouveau)
« Près de 200 000 heures de retard s’accumulent
chaque jour sur les routes suisses parce que les
voitures et les camions sont bloqués dans des bouchons
ou n’avancent que lentement. Cela entraîne
des coûts de plus de trois milliards de francs.
C’est pourquoi je m’engage depuis des années
dans mon canton pour la réalisation des axes BTS
et OLS et pour le développement du site de Wil West
avec un nouveau raccordement autoroutier. »
Diana Gutjahr (UDC) – Conseil national
« En tant que copropriétaire d’une PME familiale, une
entreprise de construction métallique et d’acier, je
connais de première main les exigences liées au
bon fonctionnement de l’infrastructure routière.
Cela permet de garantir que les personnes et les
marchandises se trouvent au bon endroit au bon
moment. Le transport individuel est donc le moteur
de notre économie. C’est pourquoi je m’engage
notamment au niveau fédéral contre l’introduction de
zones 30 et demande une ouverture technologique pour
la décarbonisation du trafic routier. »
Jakob Stark (UDC) – Conseil des États
« Les besoins en électricité augmenteront fortement si
les secteurs du transport et du bâtiment réduisent
leurs émissions de CO 2 . Parallèlement, l’énergie
nucléaire, soit un bon tiers de la production
d’électricité, disparaîtra à moyen terme. L’Office
fédéral de la protection de la population illustre
de manière impressionnante l’importance cruciale
de l’électricité : il considère une éventuelle pénurie
d’électricité comme le risque le plus important. »
Pascal Broulis (PLR) – Conseil national (nouveau)
Fabio Regazzi (Le Centre) – Conseil national
« La voiture est synonyme de liberté, mais c’est aussi un
moyen de transport indispensable, notamment pour
les régions périphériques. Le marché du travail et
le tourisme dépendent également de l’industrie
automobile. Mon objectif à Berne est de continuer
à m’engager pour une politique des transports
cohérente et complémentaire, qui ne discrimine
aucun moyen de transport par rapport à un autre
et qui promeut une mobilité motorisée moderne, non
bureaucratique et ouverte à de nouvelles solutions ! »
« Je rappelle que la branche automobile est un
important rouage économique au niveau Suisse.
La branche forme en outre un nombre important
d’apprentis. Il est également primordial de laisser
la liberté à tout en chacun de choisir son mode de
déplacement, soit collectif soit individuel. »
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POLITIQUE & DROIT
Michaël Buffat (UDC) – Conseil national
« Plus de 180 000 : c’est le nombre net de personnes
qui sont arrivées dans notre pays en 2022. En une
année, nous avons accueilli autant d’immigrés que
le canton de Neuchâtel compte d’habitants. Cette
immigration, due en partie à la libre circulation des
personnes et en partie à notre droit d’asile, a des
effets catastrophiques. »
Jacqueline de Quattro (PLR) – Conseil national
« Comme conseillère d’État vaudoise en charge du Service
des automobiles, j’ai travaillé étroitement avec la
branche. Je poursuis cette collaboration au Conseil
national. Le financement des infrastructures
routières est une de mes priorités. Je me suis ainsi
engagée en faveur des 8,8 milliards pour l’entretien
des routes nationales et des 5,3 milliards pour
les aménagements. Pour préparer la mobilité de
demain, nous devons favoriser la multimodalité et
arrêter d’opposer les différents modes de transport,
car la mobilité est le moteur de notre économie et de
notre prospérité. »
Olivier Feller (PLR) – Conseil national
« Mes lignes d’action, notamment à la Commission
des transports du Conseil national, suivent trois
principes :
1. Un développement équilibré de nos infrastructures
routières et ferroviaires, adapté aux besoins
de la population et des entreprises dans toutes les
régions du pays.
2. Une gestion des problèmes fondée sur l’incitation
et l’innovation plutôt que sur les interdits et les
contraintes.
3. La défense du garagiste en tant qu’acteur central de la
mobilité et garant de la sécurité routière. »
Laurent Wehrli (PLR) – Conseil national
« Dans ma fonction de conseiller national, je soutiens
depuis toujours la mobilité, qui est indispensable pour
l’économie, le tourisme et la vie de tout un chacun.
Cette mobilité doit être assurée pour les voitures,
en complémentarité des transports en commun.
J’ai voté et je voterai donc pour des infrastructures
modernisées et adaptées aux besoins ainsi que
pour des conditions-cadres favorables à la branche
automobile suisse, qui est essentielle pour l’économie
suisse et la vie dans notre pays. »
Jean-Luc Addor (UDC) – Conseil national
« La mobilité individuelle, c’est la liberté. En Valais et
partout ailleurs que dans les grandes villes, c’est
même une nécessité, pour le travail comme pour les
loisirs. La gauche et les verts ne s’en cachent pas :
ils veulent limiter la mobilité individuelle, et donc
notre liberté. C’est un vrai enjeu de société, avec
en son centre la branche automobile, qui nous
donne les moyens de jouir de cette liberté. Voilà
pourquoi je continuerai à défendre cette branche
essentielle de notre économie. »
Philipp Matthias Bregy (Le Centre) – Conseil national
« L’interdiction de la publicité pour les voitures n’était
qu’une des nombreuses propositions absurdes
débattues par le Parlement au cours de la dernière
législature. L’idée est simple : il s’agit de rendre le
transport individuel moins attractif et donc de le
limiter. Une telle politique se ferait directement au
détriment de la branche automobile et doit être
évitée, y compris pour les quatre années à venir.
En outre, cette idée montre clairement où il faut
appuyer sur l’accélérateur politique : dans la réduction
de la bureaucratie. Bonne route ! »
Jacques Nicolet (UDC) – Conseil national
« Venant d’une région peu desservie en transports publics,
je parcours près de 40 000 km par année sur nos routes,
tant pour mon métier d’agriculteur que pour mes activités
politiques ou privées. Pour moi, il est crucial
d’avoir un réseau routier de qualité, permettant
une mobilité routière dans toutes les régions du
pays. Je soutiens la branche automobile, qui
génère de nombreux emplois, offre des véhicules
répondant aux normes les plus strictes et assure
l’entretien du parc automobile suisse. »
Sidney Kamerzin (Le Centre) – Conseil national
« Dans les régions alpines, l’offre des transports publics
est souvent insuffisante alors que les territoires sont
vastes. L’utilisation de véhicules privés est dès lors
indispensable et permet aux particuliers et aux
familles de définir leur lieu et mode de vie : en
montagne, sur les coteaux ou encore dans une
vallée. Je soutiens donc les moyens alloués au
développement et à l’entretien de nos routes.
Je soutiens également une baisse des taxes sur
l’essence en cas de circonstances particulières
(inflation, hausse des prix de l’énergie, etc.). »
Suite en page 80
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POLITIQUE & DROIT
Philippe Nantermod (PLR) – Conseil national
« Berne doit assurer des infrastructures performantes pour
la mobilité individuelle. Le réseau routier est vétuste
et sous-dimensionné. Je suis effaré de constater
au quotidien combien on préfère les rustines aux
travaux durables et qualitatifs. Par ailleurs, la troisième
voie autoroutière doit devenir la norme pour
réduire les embouteillages. Enfin, la transition vers
la mobilité électrique doit être soutenue par un vrai
programme d’investissement dans un réseau de
bornes et une législation favorable à leur installation
dans le domaine privé. »
Hans-Ulrich Bigler (UDC) – Conseil national (nouveau)
« Des entreprises florissantes sont un gage de
sécurité et de stabilité : elles permettent de créer
de nouveaux emplois et de nouvelles places d’apprentissage,
de garantir les assurances sociales
et de renforcer notre compétitivité par rapport
à l’étranger. C’est pourquoi je me bats pour une
branche automobile forte. Il faut une infrastructure
routière qui fonctionne, une réduction des heures
d’embouteillage et une croissance de la mobilité sans
mesures fiscales d’incitation et d’interdiction. »
Benjamin Roduit (Le Centre) – Conseil national
« Je m’engage au Parlement pour faciliter la mobilité sous
toutes ses formes, sans opposer un moyen de transport
à un autre. Dans ce sens, il convient de favoriser le
transport routier en améliorant les infrastructures
et d’éviter une réglementation devenue trop
excessive. Il s’agit de trouver un équilibre entre
nécessité économique et environnemenatale.
Enfin, issu d’une région périphérique de montagne,
j’estime que le soutien à la branche automobile est
une question de cohésion nationale. »
Gregor Rutz (UDC) – Conseil national
« La mobilité est le moteur de notre économie. Le trafic
individuel motorisé est essentiel pour nos entreprises
commerciales. En conséquence, la branche automobile
fait partie des piliers de notre économie. En tant
qu’artisan, entrepreneur indépendant et membre
de la commission des transports, je m’engage pour
l’extension et l’entretien de notre réseau routier. La
garantie des conditions-cadres optimales pour la
branche automobile est pour moi une évidence. »
Andri Silberschmidt (PLR) – Conseil national
Thomas Aeschi (UDC) – Conseil national
« La mobilité individuelle me tient particulièrement à
cœur. C’est pourquoi je m’engage pour l’extension et
l’entretien adéquat du réseau routier. Parallèlement,
je plaide pour une baisse de l’impôt sur les huiles
minérales et de la surtaxe sur les huiles minérales
ainsi que pour la suppression des taxes d’importation,
qui renchérissent la mobilité individuelle. Je
rejette catégoriquement l’introduction d’un péage
routier, car il renchérirait unilatéralement la mobilité
individuelle par rapport aux transports publics. »
Ueli Bamert (UDC) – Conseil national (nouveau)
« Réduction des places de stationnement, zones 30 généralisées
ou menace d’interdiction du moteur à combustion
: sous couvert de protection du climat, le trafic
automobile est de plus en plus la cible de nouvelles
lois néfastes et l’automobiliste est désigné comme
le bouc émissaire de la nation. La branche automobile
est elle aussi de plus en plus sous pression,
que ce soit par une bureaucratie excessive ou par
des prescriptions de plus en plus strictes en matière
de CO 2 ou de normes antipollution. Je m’opposerai avec
force à cette politique hostile à la voiture au sein du conseil
national ! »
« Je m’engage pour une Suisse dans laquelle les
infrastructures de transport sont développées
afin que les besoins croissants en mobilité de la
population soient pris au sérieux. Le renforcement
de l’esprit d’entreprise me tient également à cœur.
L’entrepreneuriat est la base de notre prospérité.
Grâce à votre voix, je pourrai continuer à défendre
ces deux thèmes au Conseil national. »
Mauro Tuena (UDC) – Conseil national
« Avec ses nombreux exploitants, la branche automobile
compte parmi les piliers de notre économie
nationale. En conséquence, cette branche mérite
tout le soutien et l’attention de la politique. Bien
entendu, cela implique un réseau routier qui
fonctionne bien et qui doit être doté de tous les
moyens financiers nécessaires. L’entretien et
l’extension du réseau routier en font partie. C’est la
tâche de la politique, pour laquelle je m’engage avec
succès depuis huit ans. »
Bruno Walliser (UDC) – Conseil national
« L’UPSA, qui emploie 39 000 personnes, est un employeur
important dans notre pays. En tant qu’artisan,
je veux continuer à m’engager au Conseil national
pour des conditions-cadres favorables et orientées
vers l’avenir, qui n’entravent pas le travail
de la branche automobile, mais le favorisent. Je
continuerai à m’engager au Parlement pour la
réduction des coûts de la réglementation, qui ne
profite pas seulement à la branche automobile, mais
à toutes les PME de Suisse. »
80
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
Élections 2023
Beaucoup d’argent et une nouvelle
répartition des sièges
Comme le nombre de sièges au Conseil national est attribué proportionnellement à la population de chaque
canton, il y a eu de légers changements par rapport aux élections de 2019. Ainsi, Zurich a désormais 36 sièges
au lieu de 35. Nous vous présentons les autres nouveautés. Sascha Rhyner
Le Conseil national est élu selon les prescriptions légales de la
Confédération, le Conseil des États selon les prescriptions cantonales.
Les deux chambres forment ensemble l’Assemblée fédérale.
Elles sont sur un pied d’égalité et doivent prendre des décisions en
termes identiques.
Les 200 sièges du Conseil national sont répartis entre les cantons en
fonction de leur population résidente permanente et l’attribution est
renouvelée tous les quatre ans. Un canton a droit à un siège au Conseil
national pour environ 40 000 habitants. En 2021, le Conseil fédéral
a décidé que Bâle-Ville devait céder l’un de ses cinq sièges actuels au
canton de Zurich, le plus peuplé, qui compte ainsi 36 sièges au Conseil
national. Les cantons de moins de 40 000 habitants ont droit à un siège
en vertu de la Constitution. Actuellement, il s’agit des cantons de Glaris
et d’Uri ainsi que d’Obwald et de Nidwald et des deux Appenzell.
Les élections au Conseil des États promettent également d’être passionnantes.
Actuellement, celui-ci ne compte en effet que 45 membres.
L’un des sièges du Tessin au Conseil des États n’est pas occupé depuis
l’élection de Marina Carobbio Guscetti (PS) au gouvernement cantonal
ce printemps.
Outre les 13 millions de francs déjà annoncés pour les campagnes
des partis nationaux, les sections cantonales de ceux-ci ont, selon un
reportage diffusé sur la SRF, budgété environ 18 millions supplémentaires
pour soutenir leurs candidats durant la campagne électorale, soit
environ un million de francs de plus qu’il y a quatre ans. Au total, ce
sont environ 31 millions qui ont été déclarés jusqu’à présent pour la
campagne électorale. Ce chiffre devrait encore augmenter d’ici le jour
des élections.
•
Plus d’infos :
ch.ch/elections2023
Répartition des sièges avant les
élections
Conseil des États
Le Centre 14
PLR 12
UDC 7
PS 6
Les Vert-e-s 5
indépendant 1
vacant 1
Conseil national
UDC 53
PS 39
PLR 29
Le Centre 28
Les Vert-e-s 28
pvl 16
PEV 3
Lega 1
UDF 1
Sol. 1
PST-POP 1
Catalogue
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AUTOINSIDE | Octobre 2023 81

POLITIQUE & DROIT
Élections 2023
Voter en bonne et due forme
Les élections peuvent sembler compliquées, surtout dans les grands cantons. Que signifient panacher
et cumuler, déjà plus ? Comment donner le plus de voix possible aux candidates et candidats que je soutiens ?
Les médias de l’UPSA vous rafraîchissent la mémoire. Sascha Rhyner
Dans 20 cantons, les élections au Conseil
national sont des élections proportionnelles
: dans un premier temps, les mandats
(sièges) sont répartis entre les partis candidats
au prorata (« proportionnellement ») du
nombre de voix obtenues (suffrages nominatifs
plus suffrages supplémentaires). Les mandats
sont ensuite répartis entre les candidats
qui ont obtenu le plus de voix sur les listes.
Six cantons (Uri, Glaris, Appenzell Rhodes-Extérieures
et Appenzell Rhodes-Intérieures
ainsi qu’Obwald et Nidwald) qui, en raison de
leur nombre d’habitants, ne peuvent nommer
qu’une seule personne au Conseil national,
élisent leurs représentantes et représentants
selon le système majoritaire : est élue la personne
qui a obtenu le plus grand nombre de
voix. L’élection au Conseil des États est une
élection cantonale organisée par le canton
concerné. Chacun des 26 cantons peut fixer
lui-même une grande partie des règles relatives
à l’élection de ses représentantes et représentants.
•
Modifier le bulletin de vote
Latoisage/biffage
Vous pouvez biffer les noms de candidates et candidats figurant
sur la liste. De ce fait, ces personnes n’obtiennent pas
votre suffrage nominatif. Les lignes vides ne comptent que
comme votes pour le parti mentionné sur la liste en question.
Cumul (accorder un suffrage supplémentaire)
Vous pouvez recopier à la main un nom figurant sur la liste et son
numéro associé. Si le bulletin de vote contient déjà autant de
noms que de sièges à pourvoir dans votre canton, vous devez
en biffer un autre. Le même nom peut figurer au maximum
deux fois sur le bulletin de vote. Les pattes de mouche (apostrophe
double) et les mentions telles que « idem » ne sont pas valables. Le cumul
donne deux voix à la personne concernée.
Bulletin de vote non modifié
Vous pouvez laisser un bulletin de vote
préimprimé tel quel. Dans ce cas, le parti
reçoit autant de voix (suffrages de parti)
qu’il y a de noms (suffrages nominatifs)
et de lignes en blanc (suffrages supplémentaires).
Panachage
Vous pouvez inscrire les noms de candidates et candidats
d’autres partis sur votre bulletin de vote. Si ce dernier
contient déjà autant de noms que de sièges à pourvoir
dans votre canton, vous devez en biffer un autre. Les
personnes ajoutées obtiennent votre suffrage nominatif et
leur parti votre suffrage de parti.
Graphiques : Services du Parlement
Bulletins de vote vierges
Avec désignation de parti
Si vous utilisez un bulletin de vote
vierge, vous pouvez inscrire en haut le
nom et/ou le numéro du parti que vous
soutenez. Vous les trouverez sur les
bulletins de vote préimprimés. Vous devez noter au moins le nom
d’une candidate ou d’un candidat (y compris son numéro) en bas
de la liste, sur les lignes vides. Ces dernières sont imputées au
parti inscrit au-dessus comme suffrage de parti.
Sans désignation de parti
Si vous ne remplissez pas les
champs réservés à la désignation
et au numéro de parti, les
éventuelles lignes vides ne seront
attribuées à aucun parti :
ces voix seront donc perdues.
Plus d’infos sur :
ch.ch/elections2023
82
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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FORMATION
Fabio Bossart a réussi à
remporter une médaille
aux EuroSkills. Avec un
total de 12 médailles d’or
et 3 médailles d’argent, ce
sont les EuroSkills les plus
réussis du point de vue
suisse. Photo : SwissSkills
EuroSkills 2023
Fabio Bossart a décroché
la médaille d’argent !
84
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Le Lucernois Fabio Bossart a réussi sa chasse à la médaille tant convoitée
aux EuroSkills 2023, à Gdansk. Sa deuxième place est un nouveau
grand succès pour la branche automobile suisse lors d’une compétition
internationale. Cynthia Mira
Fabio Bossart, le champion suisse en titre
des mécatroniciens et mécatroniciennes
d’automobiles, a vécu des mois exceptionnels
et passionnants. Le Lucernois de 21 ans a
réussi sa chasse à la médaille début septembre
au terme d’une compétition éprouvante pour
les nerfs. La joie se lisait sur son visage lors
de la cérémonie de remise des prix à Gdansk,
en Pologne. « C’est la récompense de tout le
travail accompli au cours des huit derniers
mois », a-t-il déclaré après la cérémonie de clôture.
Mais il ne s’y attendait pas. « J’ai réussi
certains postes, mais par exemple mon poste
préféré, la mécanique des moteurs, est parti
en vrille. » Son objectif était avant tout de
montrer de quoi il était capable. C’est ce qu’il
n’a eu de cesse de répéter avant le concours :
« Je n’ai pas de classement concret en tête, je
veux simplement être satisfait de ma performance
», disait-il encore le premier jour de la
compétition.
Ses capacités et ses excellentes performances
ont donc suffi pour décrocher la médaille
d’argent dans la catégorie « Truck and Bus
Technology ». Avec 729 points, il a même
manqué la médaille d’or de sept petits points.
Il n’a dû s’avouer vaincu que devant le Français
Lucas Ianni. La troisième place est revenue
au Suédois Emil Didriksson.
Le triomphe du Lucernois a également été
possible grâce au soutien de l’UPSA et d’autres
partenaires. L’association a toujours attaché
beaucoup d’importance à la promotion de la
relève. Ce sont en effet les jeunes talents qui
continueront de faire progresser la branche
Suite en page 86
AUTOINSIDE | Octobre 2023 85

FORMATION
automobile à l’avenir. « Fabio peut être très fier
de ce résultat, et nous le sommes aussi », a déclaré
Olivier Maeder, membre de la direction
de l’UPSA chargé de la formation. Un grand
merci à toute l’équipe et à la famille pour leur
précieux soutien en amont et sur place. Même
sans remporter de médaille, une telle participation
s’avère extrêmement enrichissante
pour la vie d’un jeune professionnel. « Fabio
Bossart s’est déjà frayé un chemin à travers
toutes les difficiles compétitions de qualification
et s’est préparé à ces journées avec des
écoles et différents importateurs ; c’est une
belle performance », explique M. Maeder.
En effet, la période de préparation au championnat
européen a été intense. En plus des
exigences élevées, Fabio Bossart suit actuellement
une formation de diagnosticien automobile.
Il a en outre passé une semaine auprès de
l’Armée suisse à Thoune (BE), plus précisément
à l’École de recrues de maintenance 43 de la
formation d’application de la logistique, où il
a pu bénéficier de précieuses suggestions. Il a
terminé son premier apprentissage de méca-
12 médailles
tronicien d’automobiles dans
d’or et 3 d’argent
le secteur des véhicules
utilitaires chez Grund AG
Les EuroSkills sont et restent l’un des principaux
Fahrzeuge à Triengen (LU) concours de métiers d’Europe. Ils permettent aux jeunes
professionnels de mettre à l’épreuve leurs connaissances
et leurs compétences dans un environnement
et travaille maintenant
dans le secteur des voitures
de travail réaliste. Au total, une équipe nationale
de tourisme chez Auto Birrer
AG à Sursee (LU). Grâce centaines de participants talentueux venus de 32 pays
SwissSkills composée de 17 personnes a participé
à 16 compétitions. Cette manifestation a réuni des
à son parcours, il fait aussi membres. Les EuroSkills 2023 sont ainsi devenus une
office d’ambassadeur pour le
expérience inoubliable pour tous les participants. Avec
douze médailles d’or et trois d’argent, la huitième
monde varié des métiers de
édition a été plus réussie que jamais pour la
l’automobile.
délégation suisse.
Pour se préparer aux EuroSkills, il
a en outre pu compter sur le savoir-faire
de Jean Trotti. Cet expert, qui avait déjà aidé
Damian Schmid à remporter la victoire en
2021 à Graz, en Autriche, a repris cette tâche
si précieuse cette année. •
La Suisse a participé pour la deuxième
fois aux EuroSkills dans le domaine des
véhicules utilitaires avec Jean Trotti
(à gauche) en tant qu’expert. Elle affiche
un excellent bilan après la médaille d’or
2021 de Damian Schmid et la médaille
d’argent de Fabio Bossart (au centre),
selon Olivier Maeder, membre de
la direction de l’UPSA chargé de la
formation (à droite). Et : « Nous sommes
très fiers de Fabio ! » Photos : médias de
l’UPSA
86
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

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86 % de candidatures supplémentaires
grâce à la transparence salariale
D’après un sondage mené par JobCloud, entreprise détenant les plateformes d’emploi Jobup.ch, Jobs.ch et
Jobscout24.ch, 44 % des personnes en recherche d’emploi aimeraient gagner plus dans leur prochain travail.
En raison de l’inflation et des difficultés économiques, les candidat.e.s souhaitent obtenir rapidement des
informations claires sur leur rémunération.
La transparence salariale attire les
talents
La transparence salariale attire les bons talents,
diminue le temps de négociation et renforce
même l’image de l’entreprise en mettant
en valeur son fair-play et sa position équitable
dans le traitement des candidatures.
La transformation de JobCloud
Grâce à des outils externes et à des changements
en interne, JobCloud a créé des catégories
de salaires par fonction et a rendu accessibles
les fourchettes de salaire obtenues aux
collaborateur.rice.s..
Photo : Istock
La transparence envers les demandeur.euse.s
d’emploi
JobCloud a également commencé à inclure des
salaires minimums dans ses offres d’emploi,
mais a rapidement opté pour des fourchettes
de salaire annuel. Les retours des candidat.e.s
ont été positifs.
Conseils aux entreprises
La transparence salariale nécessite l’implication
de toute l’entreprise et doit débuter en
interne. En tant que clients professionnels
de JobCloud, vous pouvez indiquer vos fourchettes
de salaire de différentes manières
dans vos offres d’emploi.
JobCloud a constaté une augmentation des
candidatures de 86 % sur les offres d’emploi
indiquant le salaire.
À propos de JobCloud
JobCloud est l’entreprise numérique leader sur
le marché suisse de l’emploi et propose une
multitude de solutions de recrutement innovantes.
Son portefeuille comprend des portails
d’emploi renommés tels que jobs.ch, jobup.ch et
JobScout24.ch, ainsi que les divisions JobCloud
HR Tech et JobCloud HR Services.
•
JobCloud Blog
Sur le blog de JobCloud, vous trouverez
des conseils et astuces passionnants
sur la création d’annonces d’emploi, le
recrutement et la conduite d’entretiens.
AUTOINSIDE | Octobre 2023 87

FORMATION
SwissSkills Championships 2023
Un Lucernois est sacré meilleur
mécatronicien d’automobiles
Nevio Bernet, d’Ufhusen (LU), s’est vu décerner le titre de champion suisse des mécatroniciennes et
mécatroniciens d’automobiles 2023 lors des SwissSkills Championships qui se sont déroulés dans
le cadre du salon des métiers et de la formation de Berne. Abinas Uthayarasa, de Lauperswil (BE), et
Noah Frey, de Studen (BE), sont également montés sur le podium. Sascha Rhyner
Une activité intense régnait dans les halles de Bernexpo. Enfants,
jeunes et parents ont déambulé dans les allées du salon des métiers
et de la formation de Berne. Au stand de l’Union professionnelle
suisse de l’automobile (UPSA), en revanche, la concentration était de
mise. Les championnats suisses officiels des métiers pour mécatroniciennes
et mécatroniciens d’automobiles s’y sont déroulés du jeudi
au dimanche.
Le vainqueur de la qualification s’est également imposé en
finale. Nevio Bernet avait déjà terminé sa compétition
dans le premier groupe le jeudi et a dû patienter jusqu’au
dimanche soir pour remporter la victoire. Le Lucernois de
20 ans était d’autant plus soulagé qu’il avait terminé second
l’année dernière, juste derrière Fabio Bossart, qui n’était pas
autorisé à participer cette année. « Je suis ravi. Je ne m’y attendais
vraiment pas, c’est pourquoi je suis d’autant plus heureux
», affirme le lauréat, du Dorfgarage Wagner AG à Zell (LU).
« Cela n’a jamais posé de problème lorsque je devais quitter le
travail plus tôt ; j’ai toujours été soutenu », déclare Nevio Bernet
pour remercier son employeur.
la direction ont été testées. Des connaissances mécaniques étaient également
requises au poste « Mécanique du moteur » : les pièces du moteur
devaient être mesurées et évaluées sur la culasse démontée. À un autre
poste, le système électrique signalait différents
dysfonctionnements qu’il convenait de
diagnostiquer et d’éliminer. Et pour finir,
le moteur est tombé en panne
au poste « Gestion du moteur ».
À l’aide d’outils de diagnostic, il
a fallu trouver les composants et
les connecteurs qui ne fonctionnaient
pas. Les participantes
et participants disposaient de
70 minutes à chaque poste.
Comme l’année précédente, Abinas Uthayarasa et Noah Frey se
sont classés juste derrière Nevio Bernet, mais dans l’ordre
inverse. C’est surtout une satisfaction pour Abinas
Uthayarasa, 20 ans. L’année dernière, il n’avait manqué
le podium que d’un quart de point.
« Cela m’a motivé à me présenter à nouveau
», explique Abinas Uthayarasa,
qui s’est hissé sur le podium dans
une belle finale le dimanche.
Nevio Bernet a fait preuve
du mordant nécessaire aux
SwissSkills Championships.
Durant quatre jours, 20 participantes
et participants ont effectué
des tâches complexes réparties
sur cinq postes. Les défis
étaient multiples : au poste
« Freins », il s’agissait de remédier
aux dysfonctionnements
de l’ABS et de l’ESP. Au poste
« Mécanique », les aptitudes
manuelles sur le châssis et
88
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
De g. à dr. : Olivier Maeder, membre de la direction de l’UPSA, avec les médaillés Abinas Uthayarasa, Nevio Bernet et Noah Frey. Photos : médias de l’UPSA
Une première aux WorldSkills : deux femmes en lice
Les trois meilleurs mécatroniciens d’automobiles orientation voiture de
tourisme (Nevio Bernet, Abinas Uthayarasa et Noah Frey) se sont qualifiés
pour la compétition de sélection en vue des WorldSkills, qui se dérouleront
en septembre prochain à Lyon (France). Pour la première fois,
l’UPSA participera également aux championnats du monde des métiers
dans la catégorie des véhicules utilitaires. Les trois meilleurs finalistes
des SwissSkills Championships, Alina Knüsel, de Meierskappel (LU),
Roger Ruch, de Kappelen (BE), et Sophie Schumacher, de Hagneck (BE),
participeront à une compétition de sélection d’ici la fin de l’année. Alina
Knüsel, quatrième, avait manqué de peu le podium.
La victoire aux championnats nationaux des métiers a déjà ouvert de
nombreuses portes et donné un nouvel élan à la carrière de nombreux
participants. C’est ce que confirme le Grison Riet Bulfoni, qui était expert
aux championnats. « Je suis ici parce que je veux donner quelque
chose en retour à l’équipe des métiers de l’automobile et à toutes les
personnes qui la soutiennent », déclare-t-il. « Sur le plan professionnel,
j’ai énormément profité de ces dernières années. » Riet Bulfoni
a remporté la médaille d’argent en 2016 et participé aux WorldSkills
à Abou Dhabi en 2017 avec la délégation suisse. Aujourd’hui, il dirige
son propre garage : « J’ai pu reprendre l’entreprise dans laquelle
j’avais fait mon apprentissage. » Florent Lacilla, champion du monde
des métiers 2022 à Dresde, a lui aussi participé en tant qu’expert et a
été impressionné par les participantes et participants : « C’est passionnant
de voir comment les gens abordent les problèmes et de constater
les différentes approches. C’est très intéressant pour moi. » Damian
Schmid, vainqueur des EuroSkills 2021, partage l’avis de son collègue
expert. « Être expert offre l’opportunité unique de collaborer avec des
personnes expérimentées et établies de la branche automobile et de
construire un bon réseau », affirme Damian Schmid, originaire de
Suisse orientale.
D’ici à la fin de l’année, Alina Knüsel, Sophie Schumacher et Roger Ruch (de g. à dr.) se
disputeront la place aux WorldSkills dans la catégorie des véhicules utilitaires.
Les métiers de l’automobile suscitent un grand intérêt
Markus Schwab, responsable de la technique automobile et des examens
à l’UPSA, sait à quel point cela est difficile. Depuis 2018, il est
responsable de l’organisation et du déroulement des épreuves aux
SwissSkills. « Résoudre tous les problèmes et toutes les erreurs est très
compliqué. Pour y parvenir, tout doit se dérouler de manière optimale »,
explique-t-il. En outre, il ne faut pas oublier le facteur stress lors du salon.
« C’est une situation d’examen, donc certaines personnes sont nerveuses.
Et il y a beaucoup de visiteuses et de visiteurs qui regardent. »
Outre les championnats des métiers, l’UPSA a informé le public du salon
des métiers et de la formation de Berne sur les métiers de l’automobile
et les opportunités qu’offre une formation dans la branche automobile.
Certains s’étaient préparés à la visite du salon à l’aide de questionnaires,
d’autres flânaient simplement devant le stand de l’UPSA et ont regardé
avec intérêt comment les spécialistes de la branche s’acquittaient des
cinq postes. « La polyvalence des nouvelles technologies de propulsion
fait des différentes filières de formation dans la branche automobile
un domaine professionnel extrêmement passionnant et innovant, offrant
de réelles perspectives », affirme avec conviction Olivier Maeder,
membre de la direction de l’UPSA chargé de la formation. •
Suite en page 90
AUTOINSIDE | Octobre 2023 89

FORMATION
Classement des SwissSkills Championships 2023 :
1. Nevio Bernet, Ufhusen (LU)
2. Abinas Uthayarasa, Lauperswil (BE)
3. Noah Frey, Studen (BE)
4. Joshua Heiniger, Oeschenbach (BE)
5. Alina Knüsel, Meierskappel (LU)
6. Thibaut Rey, Châtel-St-Denis (FR)
7. Roger Ruch, Kappelen (BE)
8. Sophie Schumacher, Studen (BE)
9. Kevin Udry, Aven (VS)
10. Noah Müller, Kägiswil (OW)
11. Fabian Spühler, Hindelbank (BE)
12. Roland Oberhänsli, Thayngen (SH)
13. Janis Kimo Messer, Fraubrunnen (BE)
14. Simon Yann Cherbuin, Corcelles-près-Payerne
(VD)
15. Elia Di Domenico, Jona (SG)
16. Vanessa Schüpbach, Aarwangen (BE)
17. Matteo Glielmi, Vaulruz (FR)
18. Silas Scherrer, Oberwil (BL)
19. Loïc Bénon, Grenilles (FR)
20. Rafael Gomes, Nottwil (LU)
Photos : Kurt Imlig
Plus d’infos sur :
metiersauto.ch
Voir la
vidéo
90
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Lehrberufe live !
Trouver la profession
adaptée en un clic
L’UPSA fait la promotion des divers métiers de l’automobile sur la plate-forme interactive d’orientation
professionnelle « Lehrberufe live ! ». Selon les organisateurs, les tout nouveaux chats ont été pris d’assaut
pendant le dernier événement. Voici pourquoi. Cynthia Mira
Qui ne connaît pas encore la plateforme
« Lehrberufe live !»? Celle-ci
rassemble divers centres d’orientation
professionnelle de différents cantons
ainsi que de nombreuses autres institutions,
associations professionnelles et
entreprises formatrices suisses. Elle vise à
offrir en un seul clic un aperçu du quotidien
professionnel des personnes en formation.
Avec de courtes vidéos et des informations
parcimonieuses, le portail donne accès au
monde du travail de façon moderne. L’entreprise
Berufsmarketinglab GmbH se charge des
aspects techniques. Avec ce portail en ligne,
les élèves en particulier disposent d’un outil
leur permettant de trouver plus facilement
le métier qui leur convient après la scolarité
obligatoire. Mais l’UPSA profite elle aussi de
cette plate-forme facile d’accès pour promouvoir
les métiers de l’automobile auprès des
jeunes. Et cela lui réussit, comme le prouve
le dernier événement en direct organisé début
septembre, durant lequel l’apprentissage
de mécatronicien d’automobiles CFC a récolté
plus de 3000 clics.
Le court-métrage publicitaire pour les métiers
de l’automobile met en scène Julia Flükiger, qui
suit un apprentissage de mécatronicienne d’automobiles
CFC, orientation voitures de tourisme,
au garage Larep à Huttwil (BE). En plus
d’une courte bande-annonce et d’un reel, la
campagne comprend une longue vidéo sur son
quotidien. En 45 minutes, elle y explique les
différentes tâches qu’elle effectue chaque jour,
comme réparer des véhicules, effectuer des travaux
d’entretien et chercher où le bât blesse
sur une voiture qui ne fonctionne pas bien.
D’innombrables élèves ont saisi l’opportunité
de poser des questions pendant l’événement
en direct, en cherchant par exemple
Observer en un clic le travail
des personnes en formation :
c’est ce que propose la
plate-forme « Lehrberufe
live ! », gratuitement et sans
inscription. Les métiers de
l’automobile y sont également
représentés.
à savoir si la formation représentait un obstacle
pour les femmes. Julia Flükiger a tout de
suite pu apporter la preuve du contraire dans
la vidéo. Les femmes sont heureusement de
plus en plus nombreuses à s’intéresser aux
métiers techniques. Et de l’intérêt, il en faut,
comme le souligne la jeune experte : « Il est
essentiel d’aimer le travail manuel et de s’intéresser
à la technique. » L’affluence record lors
du dernier événement en direct a également
été extrêmement réjouissante pour les organisateurs.
Berufsmarketinglab a indiqué
que les tout nouveaux chats avaient
été littéralement inondés de questions.
Les prochaines diffusions en direct,
prévues spécialement pour les écoles
durant les heures de cours, auront lieu
le 7 décembre 2023 et le 12 mars 2024,
de 10 h 30 à 11 h 15. •
Plus d’infos sur :
lehrberufe-live.ch
AUTOINSIDE | Octobre 2023 91

FORMATION
Le comité UPSA-VD et quelques partenaires, de gauche à droite :
C. Liechti (vice-président), F. Traversa, A. Oulevey, C. de Pascale,
R. Bourgeois, Ph. Monnard, J.-F. Pichollet, N. Leuba (président),
O. Rochat (directeur YMECA), P.-M. Vidoudez, A. Nicolet (vice-président
GIM), S. Vuadens (président GIM), Ch. Dumoulin (GIM), N. de Castro
(GIM) et F. Meylan (GIM). Photos : Valdemar Verissimo
Inauguration du nouveau Centre de formation YMECA
Journées brillantes
et historiques
YMECA, le magnifique nouveau Centre de formation des
métiers de la mécanique, a été inauguré en grande pompe à
Yverdon-les-Bains VD sur le site d’Y-Parc. La journée officielle s’est déroulée le 1 er septembre
devant quelque 250 invités et personnalités, tandis que la journée portes ouvertes du lendemain a attiré
près de 1000 personnes très motivées et enthousiastes. Monique Delarze
Depuis quelques semaines les formateurs, les apprentis et les
participants aux formations continues prennent possession des
infrastructures ultramodernes dont ils bénéficient désormais pour assurer
leur avenir professionnel. Tous sont emballés. Le concept du
bâtiment est lui aussi à la pointe et intègre des solutions de durabilité.
Plus de 7 ans ont été nécessaires au projet entre les premières études
préalables, les solutions de financement, les aléas de la construction
et l’inauguration. L’architecte, l’ensemble des partenaires soit le Fond
interprofessionnel de prévoyance (FIP) Maître d’ouvrage et propriétaire
des lieux ; l’Union professionnelle suisse de l’automobile section
Vaud (UPSA-VD) ; le Groupement suisse de l’industrie des machines
(GIM-CH) et l’association 2Roues Suisse section romande, ainsi que
les 33 entreprises qui ont œuvré sur le chantier ont tenu le timing,
relevé tous les défis, y compris ceux générés par la situation Covid
ou la pénurie de matériaux. Nicolas Leuba, président de l’UPSA-Vaud
depuis 10 ans, ne pouvait rêver meilleur cadeau d’anniversaire que
l’aboutissement de ce nouveau Centre et son inauguration qui a été un
immense succès. A l’issue de la journée portes ouvertes il a déclaré :
« Je ressens une énorme joie mêlée de beaucoup d’émotion et de fierté
d’avoir été le moteur de ce qui constitue désormais un pôle romand
des métiers de la mécanique et un instrument exceptionnel pour notamment
valoriser la formation duale. La participation de nombreux
membres et membres d’honneur de l’UPSA et du Comité Central à ces
deux journées de manifestations confirme l’importance cruciale de
ce projet ». En effet, les formations continues conduisent des participants
de toute la Suisse romande à Yverdon-les-Bains, qui avec ses
autres fleurons de la formation post obligatoire accueille aujourd’hui
plus de 10 000 apprenants dans la 2 ème ville du canton.
92
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Le déménagement du Centre de formation UPSA-VD de l’avenue des
Sports à YMECA a constitué à lui seul une grande aventure réalisée en
à peine 10 jours. Il a fallu 3 camions qui ont tourné pendant 4 jours,
soit environ 35 rotations au total, pour déplacer tout le matériel et les
équipement de l’ancien vers le nouveau Centre. Une partie des équipements
est restée sur place à destination des futurs locataires et remplacée
par des installations flambant-neuves. Les 30 véhicules et les
3 camions « d’entrainement » ont été déplacés vers leur nouvelle demeure.
Puis tout le nouveau mobilier a dû être installé.
Lors de la journée d’inauguration officielle, de nombreuses personnalités
se sont exprimées avec enthousiasme et une grande satisfaction :
Luc Oesch, représentant du FIP, Maître d’ouvrage et propriétaire du
lieu ; Florian Ferrari, architecte du bâtiment ; Alain Nicolet, vice-président
du GIM ; Nicolas Leuba, président de l’UPSA-Vaud ; Michel Bornet,
président de 2Roues Suisse section romande ; Stéphane Krebs,
président de la Fédération Patronale Vaudoise (FPV) ; Pascal Broulis,
ancien conseiller d’Etat vaudois et président d’Y-Parc ; Pierre Dessemontet,
syndic d’Yverdon-les-Bains ; Frédéric Borloz, conseiller d’Etat
vaudois à la tête du Département de l’éducation et de la formation -
DEF.
Mais pour se réjouir avec eux et partager ensuite un généreux cocktail
dinatoire, il y avait naturellement le comité de l’UPSA au grand complet,
des représentants de l’UPSA Suisse, des membres de l’UPSA-Vaud,
souvent formateurs, et un bon nombre d’invités parmi les médias, les
autorités, le Centre Patronal et autres personnalités du monde de l’automobile
ou de l’économie en général.
Un des ateliers lors de l’inauguration.
Le lendemain s’est déroulée la journée portes-ouvertes. Avant même
l’ouverture officielle à 9h30, une vingtaine de personnes attendaient
déjà devant la porte, puis des centaines de visiteurs se sont présentés
au fil de la journée : des jeunes en exploration d’un futur métier avec
leurs parents, des familles liées à la construction du Centre, des garagistes,
anciens apprenants, amoureux de l’automobile ou de la mécanique.
Tous avaient les yeux écarquillés et n’en revenaient pas de ce
qu’ils découvraient. Cette inauguration a également été l’occasion du
passage de témoin officiel entre Philippe Monnard, qui a magistralement
dirigé le Centre de formation pendant plus de 30 ans, à son successeur
Olivier Rochat. Ce dernier s’est exprimé : « Cette inauguration
coïncide avec ma première journée officielle de travail, quelle symbolique
! Je suis très fier de reprendre la barre de ce navire majestueux,
et d’avoir été choisi pour relever ce sacré challenge en compagnie de
deux doyens, Josu Bilbao pour la pédagogie et Eric Borloz, pour la
technique ».
•
YMECA en quelques chiffres
Parcelle de 8000 m 2 , surface au sol 2975 m 2 , surface brute de planchers
9530 m2 dont 4000 m2 pour UPSA-VD, 2000 m2 pour GIM-CH,
350 m2 pour association 2roues et 2000 m2 de surfaces en commun
mutualisées. Coût du projet 26,2 millions de francs.
UPSA-VD dans YMECA
Nicolas Leuba (président de la section UPSA Vaud), Pascal Broulis (ancien
Conseiller d’État vaudois et président d’Y-Parc) et Pierre Dessemontet (syndic
d’Yverdon-les-Bains).
Une équipe de 17 personnes rassemble la direction, les formateurs et
l’administration. Chacune des 16 salles a été baptisée au nom d’une personnalité
historiques du monde de l’automobile. Principaux équipements :
▪ écrans ou tableaux interactifs dans tous les ateliers, salles de théorie,
salle de conférence, hall d’entrée et à la cafétéria
▪ tablettes pour affichage de la réservation des salles de théorie et de
l’atelier de formation continue
▪ banc pour le contrôle des freins et amortisseurs
▪ 2 ateliers équipés pour le travail sur les véhicules à hydrogène
▪ système central d’aspiration des gaz d’échappement
▪ mobilier d’atelier, des salles de théorie, de l’administration, de la salle
des maîtres et de la cafétéria entièrement neuf
▪ tous les lifts et l’outillage d’atelier sont neufs.
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FORMATION
« Handshake » a 20 ans
Une coopération
très appréciée
Les apprentis de la formation professionnelle supérieure de diagnosticien
d’automobiles spécialisé dans les véhicules utilitaires effectuent une
grande partie de leur cursus au sein de l’Armée suisse, à Thoune (BE).
Cela a été rendu possible grâce au projet « Handshake », lancé il y a tout
juste 20 ans. La fête d’anniversaire a mis les bénéfices et l’importance
de cette coopération pour la branche de l’automobile et des véhicules
utilitaires en valeur. Cynthia Mira
Depuis 2003, l’Armée suisse, et plus précisément
l’École de maintenance 43 de
la formation d’application de la logistique,
propose à des participants civils et militaires
la formation de diagnosticien d’automobiles
spécialisé dans les véhicules utilitaires, en
collaboration avec l’école technique suisse de
Winterthour (STFW). L’UPSA participe à cette
coopération, assumant la responsabilité des
examens professionnels. « Handshake » est
une synergie unique dont tout le monde profite
: tel a été le message communiqué lors de
la fête consacrée aux 20 ans du projet. C’est
entre autres Werner Bieli, aujourd’hui président
de la commission d’assurance qualité
de l’UPSA, qui a préparé le terrain à l’époque.
Pendant la manifestation, il s’est montré très
satisfait de l’évolution du projet. « Les progrès
réalisés au cours de toutes ces années sont
impressionnants, et j’apprécie de revoir les
gens qui ont rendu tout cela possible », a-t-il
déclaré. L’infrastructure mise à disposition
est l’un des grands atouts de « Handshake » :
« L’armée peut fournir des véhicules et réaliser
des investissements qui seraient difficilement
réalisables du côté civil. » Cela permet d’avoir
une très bonne base pour la formation.
Le meilleur de deux mondes
Dans son exposé, le commandant de corps
Hans-Peter Walser, chef du commandement
de l’instruction, a indiqué que bénéficier de
cette formation constitue un avantage pour
toute la vie, et il a souligné que ce type de
collaboration avec des institutions de formation
civiles n’allait pas de soi. Évoquant la
formation pratique des cadres de l’armée, il a
noté que la possibilité ainsi offerte aux jeunes
d’acquérir une expérience managériale si tôt
dans leur carrière professionnelle est unique
en son genre. Il a également souligné les avantages
de « Handshake » pour la génération Z :
« Aujourd’hui, les jeunes se demandent clairement
ce qu’une formation vaut dans leur
parcours personnel. » Cette formation-ci, a
conclu Hans-Peter Walser, offre un mélange
de compétences imbattable.
Au cours d’une visite guidée, les invités ont tout appris sur les différentes facettes de la formation. Au sein de
l’armée, les jeunes acquièrent notamment des connaissances sur le châssis, le moteur et la transmission de
force. L’apéritif a permis de poursuivre les échanges. Photos : médias de l’UPSA
Daniel Duttweiler, responsable de la politique
de la formation professionnelle au Secrétariat
d’État à la formation, à la recherche et à
l’innovation, a ensuite insisté sur le fait que
c’est l’économie privée qui propose ce type
de formations continues en Suisse. La Confédération
fixe le cadre, mais les contenus proviennent
du monde du travail, ce qui ressort
également de ce projet. « L’UPSA sait ce qu’il
se passe dans la branche et ce dont elle a besoin.
» Il est important, a-t-il déclaré, que les
compétences acquises soient « lisibles » sur le
marché du travail sous la forme d’un diplôme,
et cela, « Handshake » le garantit.
94
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
1
1 Projet « Handshake » : tandis que l’UPSA est
responsable des examens professionnels, la STFW
et l’Armée suisse fournissent les enseignants. Sur
la photo (de g. à dr.) : Olaf Pfeifer, directeur de la
STFW, Werner Bieli, président de la commission
d’assurance qualité de l’UPSA, Olivier Maeder,
membre de la direction de l’UPSA chargé de la
formation, et Marc Pascal Gugelmann, commandant
de l’École de maintenance 43.
2 « La diversité des cours offre aux participants un
avantage dont ils profiteront toute leur vie », a déclaré
le commandant de corps Hans-Peter Walser,
chef du commandement de l’instruction.
3 La capitaine Charline Messerli a animé la manifestation.
Elle est ici en compagnie de l’adjudant-major
Hansruedi Sommer, chef de la formation technique
véhicules à moteur (à dr.), et d’Olivier Maeder,
membre de la direction de l’UPSA chargé de la
formation.
2
La forge de cadres de la Suisse
Le discours de Matteo Agustoni, commandant
adjoint de la formation d’application de la logistique
et colonel à l’État-major général, a été
plus personnel. Il a parlé des expériences qu’il
a réalisées au service militaire. « On y acquiert
de nombreuses compétences qui sont d’une
valeur inestimable et très demandées dans de
nombreuses branches. Il en va de même pour
cette formation en atelier. » Cette collaboration
est d’après lui une situation gagnant-gagnant.
« L’armée peut compter sur l’apport de techniciens
qualifiés et le secteur privé, en contrepartie,
se voit renforcer par de jeunes cadres
potentiels ayant une expérience managériale.
Nous voulons être la forge des cadres de la
Suisse, et avons donc une responsabilité à assumer.
»
3
Peu après, Olivier Maeder, membre de la direction
de l’UPSA chargé de la formation, a osé
jeter un regard vers l’avenir dans son exposé
tout aussi passionnant, en évoquant la mobilité
de demain. « De nouvelles compétences
sont nécessaires en raison des nouvelles technologies
de propulsion, de l’évolution de la mobilité
et des systèmes modernes d’assistance à
la conduite. » L’UPSA a donc entrepris diverses
révisions dans les différents domaines professionnels.
« Ces adaptations sont nécessaires
pour garantir l’actualité des métiers, et nous
sommes reconnaissants d’avoir à nos côtés
deux partenaires solides qui nous soutiennent,
la STFW et l’armée. » Marc Pascal Gugelmann,
commandant de l’École de maintenance 43, et
Olaf Pfeifer, directeur de la STFW, ont finalement
abordé la question de l’assurance qualité
de la formation dans le cadre d’une séance de
questions-réponses. Olaf Pfeifer s’est aussi
penché sur le thème du changement et a comparé
la situation avec Internet et l’évolution
fulgurante de la 1 G à la 5 G. Ensuite, les participants
ont fait le tour des différents modules
de la formation et du lieu de formation, avant
de conclure l’événement en beauté autour d’un
apéritif. •
AUTOINSIDE | Octobre 2023 95

FORMATION
UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
UPSA MODULE DIDACTIQUE
«LERNENDE SELEKTIEREN»
Das Tagesseminar geht auf verschiedene Themen
ein, darunter Lehrstellenmarketing, Phasen
des Selektionsprozesses und Interpretation
des AGVS-Eignungstests.
25. Oktober 2023, online
«JUNGE ERWACHSENE FÜHREN
UND KRISEN ÜBERWINDEN»
01. Dezember 2023, Lenzburg
OCTOBRE
INSTRUCTION ET CONNAISSANCES DE
BASE SUR LES SYSTÈMES HAUT VOLTAGE
EN TECHNIQUE AUTOMOBILE
Les participants sont en mesure de créer des
conditions sûres pour le travail sur des systèmes
haut voltage en technique automobile. Ils
connaissent le fonctionnement de base des composants
haut voltage. Ils peuvent effectuer des
travaux simples et des contrôles sur l’alimentation
réseau mobile.
05/06 octobre 2023, Cornaux
COURS D’INTRODUCTION POUR FORMA-
TEURS DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL
DANS LA BRANCHE « SALES AUTOMO-
BILE » ET « AFTER-SALES AUTOMOBILE »
La réforme de l’ordonnance de formation des professions
du commerce de détail « Vente 2022+ »
apporte quelques nouveautés pour les personnes
en formation et les formateurs en entreprise. La
principale nouveauté est l’introduction du support
didactique « Konvink », qui est utilisé comme
manuel (tous les lieux de formation) et dossier de
formation.
13 october 2023, Yverdon
BERUFSBILDNER:INNEN SCHULUNGEN
FÜR KAUFLEUTE 2023 IM AUTOMOBIL-
GEWERBE
Im Sommer 2023 tritt die neue kaufmännische
Grundbildung «Kauffrau/Kaufmann EFZ» in Kraft.
Sie macht die Lernenden fit für die Herausforderungen
der Zukunft.
18. Oktober 2023, Winterthur
MWST-GRUNDKURS
Der Kurs richtet sich an Personen, die sich neu
mit der Mehrwertsteuer im Automobilgewerbe
beschäftigen müssen oder im Alltag einige
Unsicherheiten mit der Anwendung haben.
04. Oktober 2023, STFW Winterthur
32. AGVS-FRAUENSEMINAR
Themen des AGVS-Frauenseminars 2023:
Fachkräftemangel, Notfall am Arbeitsplatz,
Generationen Babyboomer bis Z, Nachfolgeregelung,
revidiertes Erbrecht und Digital Detox.
23. bis 25. Oktober 2023, Wildhaus SG
NOVEMBRE
MEINE WIRKUNG ALS FÜHRUNGS-
VERANTWORTLICHE:R
Führungspersonen setzen sich mit Ihren aktuellen
Situationen und Rollen konkret auseinander und
erarbeiten zielführende Lösungen.
30. November 2023, wbz Lenzburg
BERUFSBILDNER:INNEN SCHULUNGEN
FÜR DETAILHANDELSFACHLEUTE SALES
UND AFTER SALES
20. November 2023, Winterthur
BETRIEBSNOTHELFER – BLS AED SRC
KOMPLETT PLUS FÜR DAS AUTOMOBIL-
GEWERBE
Nur wer regelmässig trainiert, kann im Ernstfall
eine effektive, überbrückende Erste Hilfe leisten,
bis die Profis eintreffen. Nutzen Sie das Knowhow
von medizinischen Fachpersonen für Ihre
nachhaltige Ausbildung.
29. November 2023, Bern
13. Dezember 2023, Winterthur
GOOGLE BASICS TRAINING
In diesem Training erfahren Sie, wie Sie Google
MyBusiness, die Google Rezensionen sowie
Google SEO zielgerichtet und erfolgreich für Ihr
Autohaus einsetzen.
21./22. November 2023, online
DECEMBRE
WEBINAIRE DE 2 × 90 MINUTES –
L’ÉLECTROMOBILITÉ DANS LA VENTE
Dans cette formation, nous traitons les exigences
des clients dans le domaine de l’électromobilité.
Que pouvons-nous mettre en œuvre sur notre
marché régional ? Que devons-nous apprendre
concernant la mobilité alternative ?
01/08 décembre 2023, en ligne
MODULE DE BASE GAZ
Le cours enseigne les connaissances de base
nécessaires pour une manipulation correcte et
sûre des véhicules à gaz. Le cours sert de base
à d’autres cours sur les différents carburants
gazeux ainsi qu’à des cours d’approfondissement
spécifiques aux constructeurs.
e-learning par Volt Training
VERTIEFUNGSMODUL CNG INSTRUKTION
UND SYSTEMKENNTNISSE FÜR
DEN SICHEREN UMGANG MIT CNG
Die Teilnehmer sind in der Lage, Arbeiten an
gasführenden Komponenten von CNG-Fahrzeugen
unter sicheren Voraussetzungen durchzuführen.
02. Dezember 2023, wbz Lenzburg
11. September 2024, The Valley Kemptthal
DIALOG – DAS NEUE MITARBEITER-
GESPRÄCH
Dieser Kurs richtet sich an Führungsverantwortliche,
die ihre Mitarbeitergespräche effizienter
und erfolgreicher gestalten wollen und
bereit sind, sich intensiv mit der wirksamen
Mitarbeiterentwicklung auseinander zu setzen.
14. Dezember 2023, Lenzburg
JANVIER
FORMATION TURBO DE VENDEUR AUTO
Cette formation a pour but d’agir sur les performances
des commerciaux comme un turbo
« booste » les performances d’un moteur ! Il s’agit
d’une formation moderne et vivante, animée par
des intervenants qui sont tous professionnels de
leur branche.
29 janvier – 09 février 2024, Puidoux
D’autres données sont régulièrement mises en
ligne.
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

LES MéTIERS
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Cours: Z1 à Z4
Localité: UPSA-Section Fribourg
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Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
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DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3
COORDINATEUR D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité: EPTM, Sion
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YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, janvier 2023
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4,
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation.upsa-vaud.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabende:
19. Oktober 2023, 18.00 Uhr
23. Januar 2024, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Mittwoch, 04. September 2024
Ort : Weiterbildungszentrum Lenzburg
wbzlenzburg.ch
SPEZIALIST/-IN FÜR ALTERNATIVE
FAHRZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Informationsabende:
19. Oktober 2023, 18.00 Uhr
23. Januar 2024, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Montag, 09. September 2024
BASEL
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Ort: Allgemeine Gewerbeschule Basel, BBZBL
Liestal (Theorie) und AGVS-Bildungszentrum
Sissach (Praktika)
agsbs.ch/hohere-berufsbildung/berufs-und-hoherefachprufungen
BERN
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN
Start Lehrgang: August 2024
agvs-upsa.ch
Ort: AGVS Ausbildungscenter Sektion Solothurn
GerolagCenter Olten
FAHRZEUGRESTAURATOR/-IN
Start Lehrgang: 3. November 2023
fahrzeugrestaurator.ch
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOGEWERBE HFP
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Nächster Studienbeginn im August 2024
Ort: gibb Berufsschule Bern
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Nächster Studienbeginn im August 2024
(BP und Zertifikat)
Ort: gibb Berufsschule Bern
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: 23. August 2024
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Start Vorbereitungslehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
20. Februar 2024 und 21. Februar 2024
Hochvolt-Instruktion EV
03. April 2024 und 04. April 2024
Hochvolt-Instruktion EV
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend:
25. Januar 2024, 19.00 Uhr
16. Mai 2024, 19.00 Uhr
11. Juli 2024, 19.00 Uhr
Start Lehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum St. Gallen
Neu mit Einführungstagen
agvs-abz.ch
THURGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend:
28. November 2023, 18.30 Uhr
Start Lehrgang: August 2024
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden
gbw.ch
WINTERTHUR
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. April 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
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Octobre 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations :
metiersauto.ch
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. August 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
BETRIEBSWIRT/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 20. August 2025
Ort: STF Winterthur
stfw.ch/abwa
Informationsabende für die Weiterbildungen:
07. November 2023, 19.00 bis 20.30 Uhr, Online
Ort: Alle Lehrgänge finden an der Schweizerischen
Technischen Fachschule Winterthur STFW statt.
stfw.ch
ZÜRICH
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE
Start Lehrgang: 19. August 2024
tbz.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Start Lehrgang: September 2024
Fachrichtung Nutzfahrzeuge / Personenwagen
und Automobil-Werkstattkoordinator
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
alternative-antriebssysteme-kompetenzbereich-z4
Start Intensivkurs: 28. Oktober 2023
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
MIT ODER OHNE ZERTIFIKAT AGVS
Start Lehrgang: August 2024
Informationsabende:
23. Oktober 2023, 18.30 bis 20.00 Uhr
06. November 2023, 18.30 bis 20.00 Uhr
11. Dezember 2023, 18.30 bis 20.00 Uhr
15. Januar 2024, 18.30 bis 20.00 Uhr
tbz.ch/weiterbildung-tbz/
automobilwerkstattkoordinator
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: Oktober 2024
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Der Lehrgang findet im Bildungszentrum Zug statt.
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AUTOINSIDE | Octobre 2023 99

GARAGES
Akzo Nobel Coatings AG
akzonobel.com
Andeer.net AG
andeer.net
Au service d’un processus de peinture plus durable
pd. Akzo Nobel Coatings AG, expert en peintures de retouche, a
réussi à conclure, pour la marque Sikkens, un partenariat avec le
grand client Cartec Carrosserie-Technik AG, et installé chez lui la
première machine à teinter entièrement automatique de Suisse.
L’adoption de la marque Sikkens et l’installation de la machine
Colormatchic sont les premières étapes franchies par les deux
partenaires en vue d’un processus de peinture plus durable. Edmond
Borner, COO de Cartec AG, et Amedeo Bonorva, Country Sales Manager
VR Switzerland, évoquent leurs premières expériences avec la
Colormatchic.
Comment la Colormatchic a-t-elle modifié votre processus de
mélange ?
Edmond Borner : Le mélange des couleurs est entièrement automatique.
Cela a simplifié et raccourci l’ensemble du processus.
Nous obtenons des couleurs de la plus haute qualité grâce à
ce mélange, qui est très précis et sûr. Les teintes sont dosées
avec exactitude, il est donc possible de les reproduire sans aucun
problème par la suite.
C7-Tools : un logiciel de garage pour une utilisation mobile.
pd. Les garagistes ont beaucoup à faire, de la réparation de véhicules
à la gestion des commandes des clients, en passant par la commande
de pièces de rechange et la comptabilité. Et s’il existait un moyen de
simplifier et d’automatiser toutes ces tâches ? C’est ici qu’intervient
le logiciel de garage d’andeer.net.
Gérer un garage en toute simplicité
Quels avantages économiques y voyez-vous ?
E.B. : Nous notons une nette augmentation de l’efficacité dans
notre département de peinture. Par rapport à l’ancien processus
de mélange, le temps de travail est réduit de plus de 60 %. Nous
pouvons optimiser tous les processus et nous nous attendons à une
nouvelle augmentation de la productivité. Nous consommons aussi
jusqu’à 20 % de matériel en moins.
Comment se sont déroulées l’installation et la mise en service de la
Colormatchic ?
E.B. : Étonnamment vite. En l’espace d’une journée, nous avons pu
former notre équipe sur la nouvelle machine. De plus, la Colormatchic
est facile à utiliser.
Monsieur Bonorva, quelle est l’importance de la Colormatchic pour
les professionnels de la peinture ?
Amedeo Bonorva : La Colormatchic est un élément important de
notre campagne Rethink, par laquelle nous aidons les entreprises
à devenir plus durables. La Colormatchic leur permet de réorganiser
leur processus de mélange de teintes et de le rendre plus économe
en ressources. Cela améliore non seulement leur bilan carbone, mais
aussi l’efficacité de leurs processus de travail. •
Avec l’application mobile C7-Tools, la société andeer.net AG a créé
un outil innovant et performant pour les mécaniciens d’automobiles,
les carrossiers et les maisons de pneus. L’application C7-Tools est
facile à employer et peut être utilisée sur les smartphones et les tablettes.
Elle regorge d’outils utiles qui facilitent le travail au garage.
Avec ce logiciel suisse tout-en-un, andeer.net AG se positionne une
nouvelle fois à la pointe des solutions innovantes dans le domaine
de la numérisation des processus d’atelier. Les garagistes peuvent
profiter de cette technologie avancée et gérer leur entreprise de
manière efficace et moderne, en toute simplicité.
•
Amedeo Bonorva, d’AkzoNobel (à g.) et Edmond Borner, de Cartec, se réjouissent
de l’installation de la Colormatchic chez Cartec.
100
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

GARAGES
Axalta Coating Systems GmbH
axalta.com
Skoda
skoda.ch
Des formules de teintes adaptées aux capteurs radar dans la
base de données
pd. Axalta Refinish a ajouté des formules de teintes compatibles
avec les capteurs radar à ses bases de données de couleurs mondiales
en ligne afin de répondre aux futures exigences des signaux
radars pour la réparation des voitures équipées de systèmes
d’assistance à la conduite (ADAS). « Sur les véhicules, les équipements
supportant les ADAS sont souvent situés sous des surfaces en
plastique peintes, ce qui peut poser de gros problèmes dans le secteur
de la réparation, car les couches de peinture peuvent influencer
directement le signal émis et reçu par les capteurs ADAS », explique
Gregor Doerdelmann, Colour Services Manager pour les activités
Refinish d’Axalta en Europe, au Proche-Orient et en Afrique.
Les capteurs radar sont particulièrement sensibles à l’épaisseur
et à la composition des couches de peinture, ce qui peut entraîner
des interférences avec des systèmes de sécurité importants,
tels que la détection des piétons, la prévention des collisions, le
régulateur de vitesse adaptatif, le freinage d’urgence automatique
et la détection de l’angle mort. « Au cours du processus de
développement des couleurs, nous pouvons identifier et tester des
teintes dont nous savons qu’elles vont perturber les capteurs radar.
Pour celles dont la perte de transmission radar dépasse le seuil
fixé par le constructeur, nous pouvons mettre au point une formule
conforme à ces spécifications », indique Gregor Doerdelmann.
Les formules de teintes adaptées aux radars, associées aux
formules optimisées pour les signaux radar de Cromax Pro, Spies
Hecker Permahyd Hi-TEC et Standox Standoblue, garantissent
des réparations sûres sur les véhicules équipés de capteurs radar.
Les carrossiers peuvent facilement reconnaître ces formules de
teintes conformes aux normes radar grâce à un symbole spécifique,
qui indique que les formules satisfont aux spécifications du constructeur
en matière de radars.
•
Tests à −30 et 50 °C
pd. Les nouvelles générations des modèles de série Skoda Superb
et Kodiaq ont passé avec succès une série d’essais intensifs qui les
a menées dans le monde entier. Sur une période de deux ans, ces
deux modèles ont parcouru au total plus d’un million de kilomètres.
Lors des tests, les voitures ont été exposées, au nord du cercle
polaire, à des températures de −30 °C, ainsi qu’à près de 50 °C dans
le désert de l’Arizona. Skoda Auto a également réalisé des essais
de remorques sur la haute route alpine du Grossglockner, et testé
différentes infrastructures de recharge pour les modèles équipés
d’une chaîne cinématique hybride rechargeable. Grâce à de nombreux
autres tests de résistance et de matériaux sur banc d’essai et
en laboratoire, Skoda parvient à simuler 40 ans d’utilisation ordinaire
avant le lancement d’un véhicule sur le marché.
Johannes Neft, responsable du développement technique chez
Skoda Auto, explique : « Nous poussons nos voitures jusqu’à leurs
limites, tout en simulant et en testant tout ce que nos clients pourraient
vivre au volant. En quelques mois, nos véhicules parcourent
bien plus d’un million de kilomètres en ville, sur route de campagne
et sur autoroute. » Florian Weymar, responsable de l’assurance
qualité chez Skoda Auto, ajoute : « Avant de lancer la production
en série, nous vérifions chacune des quelque 7000 pièces
du véhicule. Notre programme de test complet et ciblé nous
fournit en temps utile des informations précises sur la capacité
de charge, la durabilité et la qualité des différents composants.
Ces tests, réalisés dans des conditions extrêmes, permettent de
tirer des conclusions sur la charge thermique ou la résistance aux
intempéries des peintures et surfaces utilisées dans l’habitacle. »
Les premiers tests virtuels commencent environ quatre ans avant la
commercialisation d’une nouvelle génération de modèles, et les premiers
tours d’essais, environ deux ans plus tard. La qualité globale
et la durée de vie du véhicule (châssis, carrosserie, chaîne cinématique,
chauffage, électricité et connectivité) sont testées dans des
conditions extrêmes. De plus, de nombreuses pièces détachées et
des modules complets sont testés sur des bancs d’essai spéciaux
et en laboratoire.
•
AUTOINSIDE | Octobre 2023 101

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APERÇU & IMPRESSUM
CE QUE VOUS LIREZ DANS LE PROCHAIN NUMÉRO
Le prochain numéro paraîtra le 3 novembre 2023 et sera consacré aux thèmes suivants :
Véhicules utilitaires
Moteur à hydrogène ou
électrique ? Le monde des
utilitaires est à la croisée des
chemins. Choisir la technologie
pertinente selon la solution de
transport.
Photo : médias de l’UPSA
Photo : Moveme
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Nous jetons un œil au
grand salon de Berne
et vous dévoilons ce
qu’il ne faut en aucun
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AUTOINSIDE s’enquiert auprès
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comment les garages pourront
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95 e année, 11 numéros en allemand et en français.
Tirage septembre 2023 certifié REMP : 12 339 exemplaires dont 9306 en allemand et 3033 en français.
Éditeur
Union professionelle suisse de
l’automobile (UPSA)
agvs-upsa.ch
Éditions
AUTOINSIDE
Wölflistrasse 5, CH-3006 Berne
Téléphone : + 41 (0)31 307 15 15
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
CHF 110.– (TVA incluse)
Numéro à l’unité
CHF 11.– (TVA incluse)
Contact : Yves Schott
Téléphone : + 41 (0)31 307 15 43
yves.schott@agvs-upsa.ch
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Rédaction
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Téléphone : + 41 (0) 43 499 19 81
newsdesk@agvs-upsa.ch
Équipe de rédaction
Andy Maschek (ama, rédacteur Mobilité),
Cynthia Mira (cym, rédactrice Mobilité),
Timothy Pfannkuchen (tpf, rédacteur en chef
Newsdesk), Sascha Rhyner (srh, rédacteur
Mobilité), Andreas Senger (se, spécialité
Technique), Jürg A. Stettler (jas, rédacteur en
chef Mobilité), Raoul Studer (rst, spécialité
Politique).
Autres contributions
Mirco Baumann, Monique Delarze,
Marco Doninelli et Florentin Setz.
Conception
Robert Knopf (responsable design/production),
Phutsadee Phoojaphon (polygraphe),
Corinna Vogt (directrice artistique).
Commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Contact : Giuseppina Spadola,
Key Account Managerin
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Portable : + 41 (0)79 256 29 23
vermarktung@agvs-upsa.ch
Responsabilité générale
Rédaction et commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Georg Gasser
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Téléphone : + 41 (0)43 499 19 99
ggasser@agvs-upsa.ch
Crédits photos
Page de titre : Shutterstock/SwissSkills
Impression / envoi
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Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil
galledia.ch
Contact : Michael Rottmeier
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michael.rottmeier@galledia.ch
Réimpression ou reproduction d’articles,
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médias de l’UPSA. Nous déclinons toute responsabilité
pour les manuscrits et les photos
envoyés spontanément. L’administrateur des
pages auxquelles renvoient les liens est seul
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106
Octobre 2023 | AUTOINSIDE

Merci
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André Koch SA
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En 2024, nous fêterons ensemble comme il se doit notre jubilé: les 10 ans de Repanet Suisse !
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