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Essentiel Prepas septembre 2018

HEADway Advisory édite chaque mois l'Essentiel Prépas, le magazine numérique dédié aux professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales.

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ENTRETIEN<br />

© Skema BS<br />

« Skema est une<br />

business school<br />

globale »<br />

Vice dean de Skema BS, Patrice Houdayer<br />

savoure le succès d’une école qui vient<br />

encore de progresser dans les souhaits des<br />

étudiants issus de classes préparatoires.<br />

Et qui ne compte pas en rester là…<br />

Skema a trouvé son business model<br />

Elle l’avait budgété pour 2020. C’est dès 2017 que Skema a atteint<br />

son objectif d’un chiffre d’affaires de 80 M€. Une année à la rentrée<br />

de laquelle, Skema BS a accueilli en tout 3 000 nouveaux étudiants<br />

sur l’ensemble de ses programmes graduate et postgraduate. Hors<br />

Programme Grande École, SKEMA enregistre une progression annuelle<br />

moyenne de son recrutement de 12 % depuis 2014, grâce notamment à<br />

une forte progression à l’international (recrutements multipliés par 2,5<br />

en 3 ans), la proportion totale d’étudiants internationaux s’élevant à 40 %<br />

des effectifs. Le tout en étant rentable sur cinq de ses six campus : seul<br />

celui de Belo Horizonte au Brésil demande encore des investissements<br />

qui sont de l’ordre de 1,5 à 2 M€ par an pendant cinq ans. n<br />

Olivier Rollot : Les résultats d’entrée dans les écoles de<br />

management <strong>2018</strong> viennent de tomber au travers du<br />

Sigem. En êtes-vous satisfait ?<br />

Patrice Houdayer : C’est une excellente année qui nous a vu<br />

encore progresser d’un rang dans le « classement Sigem » qui<br />

classe les écoles en fonction des « matches » qu’elles gagnent<br />

les unes contre les autres. En quelques années nous sommes<br />

ainsi passés du treizième au neuvième rang, avons dépassé<br />

Toulouse BS et n’avons jamais été aussi près de passer devant<br />

Neoma. Cette dynamique est d’ailleurs formalisée dans notre<br />

plan stratégique avec un objectif d’atteindre la huitième place en<br />

2020.<br />

O. R : Comment expliquez-vous ce succès auprès des<br />

étudiants de prépas ?<br />

P. H : Notre modèle global est très bien perçu pas les élèves de<br />

CPGE. Depuis cette année ils peuvent même suivre un semestre<br />

sur chacun de nos six campus dès la fin de leur premier semestre,<br />

le temps en fait d’obtenir un visa d’études pour aller aux États-Unis<br />

ou au Brésil. C’est ce que nous avons appelé le « 6 x 6 ».<br />

Le « 6 x 6 » correspond notamment très bien aux attentes des<br />

élèves qui veulent avoir la certitude de leur future mobilité. De plus<br />

nous avons été les précurseurs, avec ESCP Europe, de la mise en<br />

œuvre de ce qu’on appelle le « continuum » entre la classe préparatoire<br />

et l’école. Nous transformons notre première année avec<br />

l’arrivée de professeurs comme Emmanuel Combes, Frédéric<br />

Munier ou Rodolphe Desbordes. Un trio qui fait des prouesses en<br />

cours de géopolitique ou d’économie industrielle avec des cours<br />

synchrones, asynchrones, multisites. Nous avons également mis les<br />

EdTech au service des étudiants pour transformer cette première<br />

année. Autant de transformations qui sont bien perçues par nos<br />

étudiants et dont ils ont parlé aux élèves de prépas.<br />

Enfin nous avons toujours beaucoup travaillé sur l’économie<br />

de la connaissance. Nous délivrons des enseignements en Big<br />

Data, Fintech, etc. Autant de sujets qui sont au cœur de ce que<br />

les entreprises attendent. De ce que les élèves de prépas savent<br />

devoir apprendre pour s’intégrer demain dans des entreprises et<br />

des industries qui n’existent pas aujourd’hui.<br />

O. R : Plus largement comment définiriez-vous Skema<br />

aujourd’hui ?<br />

P. H : Comme une business school globale qui reçoit 40 % d’étudiants<br />

internationaux. Et locale qui délivre des diplômes français<br />

mais aussi, et de plus en plus, des diplômes des pays où elle est<br />

implantée. C’était déjà le cas aux Etats-Unis sur notre campus<br />

de Raleigh, c’est désormais également possible au Brésil. Lancé<br />

en juin <strong>2018</strong> sur notre campus de Belo Horizonte notre bachelor<br />

(BBA Skema) y a obtenu la « licence » (en France on parlerait de<br />

« visa »). Notre objectif c’est de pouvoir remettre les trois niveaux<br />

de diplômes locaux – licence, master, doctorat – dans chacun<br />

des pays où nous sommes implantés.<br />

O. R : Quelles sont les modalités du BBA Skema qui le<br />

rendent global ?<br />

P. H : Quel que soit leur premier campus les étudiants suivent des<br />

cours selon le même schéma pédagogique. C’est-à-dire deux<br />

premières années généralistes - de « liberal arts » - suivies d’une<br />

année de mobilité sur l’un de nos campus en France, aux États-<br />

Unis ou en Chine. Avec même la possibilité de diviser cette année<br />

en deux périodes de six mois. Et enfin une quatrième année<br />

de spécialisation qu’ils peuvent effectuer sur le campus qu’ils<br />

préfèrent. Ainsi les étudiants peuvent, dès le bac, avoir une ouverture<br />

sur le monde dans un, deux, voire trois campus.<br />

O. R : C’est exactement pareil pour les étudiants<br />

brésiliens ? >>> suite page 15<br />

L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 14 SEPTEMBRE <strong>2018</strong> | N°19

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