25.11.2020 Views

Maintenance & Entreprise n°633

Industrie Paris 2014 : Tous les salons et les expositions qui dynamisent la maintenance

Industrie Paris 2014 : Tous les salons et les expositions qui dynamisent la maintenance

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

N°633 - Mars 2014<br />

25 euros<br />

DOSSIER :<br />

Les services à l’industrie<br />

Inclus le Cahier Tertiaire - la gestion technique des bâtiments<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Détection<br />

et analyse,<br />

du curatif<br />

au préventif<br />

page 24<br />

SOLUTIONS :<br />

L’efficacité<br />

énergétique sur<br />

moteur diesel<br />

page 18<br />

PRATIQUE :<br />

L’outillage<br />

éléctroportatif<br />

autonome<br />

page 37<br />

TERTIAIRE :<br />

Des drones pour<br />

l’inspection<br />

d’ouvrages<br />

page 46<br />

Industrie Paris 2014...<br />

page 8<br />

Tous les salons et les expositions qui dynamisent la maintenance<br />

Mars 2014 – N°633


GATES VOUS<br />

PROPOSE UNE LARGE<br />

GAMME DE PRODUITS<br />

conçus pour atteindre des<br />

performances optimales,<br />

réduire les temps d’arrêt et<br />

respecter l’environnement.<br />

› Composants de systèmes<br />

hydrauliques<br />

› Composants de systèmes de<br />

transmission par courroies<br />

› Tuyaux industriels<br />

Pour en savoir plus, rendez-vous<br />

sur le site Gates.com/europe<br />

POWERING PROGRESS <br />

Gates.com/europe<br />

Mars 2014 – N°633


SOMMAIRE<br />

Actualité<br />

> EDITORIAL<br />

Partition à quatre mains ..................7<br />

> ACTUALITES<br />

Printemps 2014, des rendez-vous<br />

qui dynamisent la maintenance ......8<br />

Retour sur le MIDEST 2013 ..........10<br />

SPIE ouvre un centre de formation<br />

dédié à la radioprotection ...........13<br />

Optimisez les déplacements<br />

avec TomTom Webfleet ...............16<br />

Des nouveautés « hightech »<br />

intéressant la maintenance ..........17<br />

Références<br />

> Solutions<br />

Moteur diesel ou à gaz, pas<br />

d’efficacité énergétique sans<br />

efficacité mécanique ............18 à 21<br />

Des prises électriques<br />

fonctionnelles sous contraintes ....23<br />

> Dossier<br />

Capteurs de vibrations, détecteurs d’ultrasons,<br />

caméras infrarouges, de nouvelles<br />

armes pour passer de l’analyse curative à la<br />

maintenance préventive<br />

Roulements lents : la surveillance<br />

par ultrasons plutôt que<br />

la thermographie ...................24 à 27<br />

Focus sur l’analyse vibratoire<br />

appliquée aux machines<br />

tournantes .............................28 à 29<br />

Quand les ultrasons trahissent<br />

les fuites d’air comprimé .......30 à 32<br />

Des caméras thermiques pour<br />

maintenir des centrales<br />

solaires .................................34 à 35<br />

> Pratique<br />

Les nouvelles technologies boostent l’outillage<br />

électroportatif autonome<br />

L’appel de la liberté ..............37 à 39<br />

Dewalt et Facom, des gammes<br />

qui se complètent .................40 à 41<br />

Milwaukee, diversifier<br />

et rationaliser ......................42 à 43<br />

> Tertiaire<br />

La maintenance du bâtiment<br />

Innovative Building, rendez-vous<br />

de la maintenance du tertiaire ......44<br />

Le drone civil au service de<br />

l’inspection des ouvrages<br />

et des infrastructures ............46 à 47<br />

Risque incendie, un guide<br />

de l’AFNOR pour<br />

les complexes industriels ..............48<br />

L’éclairage à LED, longévité<br />

et efficacité énergétique ..............51<br />

Une base d’information des produits<br />

Technal sous Android ..................52<br />

Magazine<br />

> PRODUITS & SERVICES......53<br />

> L’AGENDA.............................63<br />

> BIBLIO...................................65<br />

> INDEX.....................................66<br />

Mars 2014 – N°633<br />

3


La GMAO par le metier<br />

Technologie Full Web native<br />

Simple à utiliser<br />

Rapidement opérationnelle<br />

Optimisée par métier<br />

Mobile (internet, 3G, 4G...)<br />

<strong>Maintenance</strong> préventive<br />

<strong>Maintenance</strong> curative<br />

Pièces détachées, achats et stocks.<br />

Suivi et réduction des coûts<br />

Évènements HSE, audits, document unique...<br />

Découvrez notre version SAV<br />

Traitement des appels, suivi des demandes<br />

Contrats, Devis & facturation client<br />

Rondes optimisées & navigation GPS<br />

Arborescence multi-client<br />

Avec Altair, nous pouvons désormais<br />

intégrer tous les équipements client<br />

dans l’arborescence de la GMAO<br />

www.altair-enterprise.fr/SAV<br />

www.altairenterprise.fr<br />

Mars 2014 – N°633<br />

Éditeur du logiciel - www.dsdsystem.com<br />

+33 (0)3 20 51 47 29 - contact@dsdsystem.com


NOS ENQUÊTES EN UN CLIN D’ŒIL<br />

DOSSIER<br />

pages 24 à 35<br />

Déceler pour prévenir, surveiller pour planifier, optimiser pour pérenniser… découvrez<br />

les nouvelles approches permettant de vérifier les installations et les méthodes<br />

originales de détection de l’usure ou de découverte de défauts échappant aux sensibilités<br />

humaines. La mesure d’effets mécaniques parasites, la recherche d’une<br />

ambiance ultrasonore ou encore, le relevé des signatures thermiques permettent<br />

d’adopter une approche proactive de la maintenance avant même que surviennent<br />

les incidents. Les exemples concrets que nous décrivons dans ce numéro peuvent<br />

être appliqués à un large éventail d’installations industrielles et transposés pour un<br />

grand nombre de métiers.<br />

SOLUTIONS<br />

pages 18 à 21<br />

L’optimisation des moteurs fonctionnant au diesel ou au gaz, est au cœur des problématiques<br />

de maintenance pour évaluer les risques de pannes, bien sûr mais aussi,<br />

pour réduire la consommation afin d’améliorer l’efficacité énergétique et se conformer<br />

aux normes antipollution. La société bordelaise Efficiency Engine propose une<br />

méthode d’analyse des gaz d’échappement cylindre par cylindre pour qualifier l’état<br />

des dérives de fonctionnement par rapport aux caractéristiques initiales ; une étape<br />

indispensable pour maximiser le potentiel d’optimisation mécanique.<br />

PRATIQUE<br />

pages 37 à 43<br />

Les fabricants d’outillage professionnel ont considérablement fait évoluer leur<br />

gamme de produits électroportatifs autoalimentés au cours des trois dernières années.<br />

Nous dressons un état des lieux des améliorations les plus significatives :<br />

l’autonomie, la puissance et la durée de vie des moteurs, l’éclairage de la zone de<br />

travail mais aussi, les réflexions sur l’ergonomie et la réduction des risques professionnels<br />

sont au menu.<br />

DÉCOUVERTE<br />

page 16<br />

Avec l’offre de gestion de flotte professionnelle Webfleet, le concepteur de terminaux<br />

GPS routiers TomTom propose d’optimiser les trajets et de réduire les temps<br />

de parcours des équipes d’intervention tout en leur permettant de communiquer leur<br />

position en temps réel pour améliorer la rapidité de prise en charge des demandes<br />

des clients.<br />

Mars 2014 – N°633<br />

5


INDUSTRIE<br />

PARIS 2014<br />

LE SALON DES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION<br />

31 MARS<br />

4 AVRIL 2014<br />

PARIS – NORD<br />

VILLEPINTE<br />

En tenue conjointe<br />

9 SECTEURS<br />

au service de<br />

votre performance<br />

industrielle<br />

Mars 2014 – N°633<br />

WWW.INDUSTRIE-EXPO.COM


Edito<br />

Les services à l’industrie<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE<br />

& RÉALISATION<br />

MRJ-Presse<br />

54, boulevard Rodin<br />

92130 Issy-les-Moulineaux<br />

Tél. 01 73 79 35 67 . Fax 01 34 29 61 02<br />

(La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui<br />

sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne sont pas<br />

retournés)<br />

RÉDACTION<br />

Rédacteur en chef<br />

Thierry Pigot<br />

(t.pigot@mrj-corp.fr)<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Jean François Romain, Kiran Lumett,<br />

François Précope, Jean-Paul Emmanuele,<br />

Maryline Merlier, Eric Bourdin,<br />

Jérémie Roboh<br />

MAQUETTE<br />

RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />

PUBLICITÉ<br />

Tél. 01 73 79 35 67<br />

Chargé de clientèle<br />

Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Prix du numéro : 25 €<br />

Abonnement 4 numéros : 85 €<br />

Etranger : 100 €<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

COMITÉ D’ORIENTATION<br />

Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), MmeY. Bufquin<br />

(SNCT), Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau<br />

de Paris), Mme D. Eyraud (FIEEC), M. Gabriel<br />

(ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Yoann Kassianides<br />

(Sirmelec), M. Hervé Rebollo (DLR), Pr Tahiri<br />

(ENIM, Maroc), Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />

IMPRESSION<br />

Imprimerie de Champagne<br />

ZI les Franchises – 52200 Langres<br />

Trimestriel Mars 2014 - N°633<br />

N° ISSN : 1154-6433<br />

Commission paritaire : 0414 T 86493<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Toute reproduction partielle ou globale est soumise à l’autorisation<br />

écrite préalable de MRJ<br />

Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />

de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />

Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />

est éditée par MRJ,<br />

Ce n° comporte un encart invitation<br />

Industrie Paris 2014<br />

Partition à quatre mains<br />

L’inspiration, la créativité, l’inventivité, en un mot, le génie permet aux sociétés<br />

développées de se doter d’un outil de production performant en constante<br />

évolution et, en constante amélioration. En même temps que de nouvelles<br />

créations voient le jour et qu’elles entrent dans la sphère industrielle, il faut aussi<br />

inventer les moyens de les maintenir en fonctionnement, créer et planifier les opérations<br />

qui viendront garantir la pérennité de l’investissement qu’elles représentent<br />

et souvent – en retour – contribuer à optimiser leur fonctionnement et donc, leur<br />

rentabilité.<br />

C’est peu dire que la tâche des ingénieurs et des techniciens de maintenance est<br />

diversifiée mais aussi, fondamentale pour la bonne marche et l’efficacité de notre<br />

appareil industriel. Leur expérience, toute pragmatique, est irremplaçable parce<br />

qu’impossible à concevoir ex nihilo. En quelques décennies, leur génie propre a<br />

permis de passer d’une maintenance pour l’essentiel réactive en présence d’un incident,<br />

à la maintenance planifiée sans laquelle des industries comme la production<br />

énergétique ou l’aéronautique n’auraient pu se développer avec l’efficacité qu’on<br />

leur connait aujourd’hui. Une nouvelle ère s’accomplit avec la maintenance prédictive<br />

qui s’appuie largement sur la révolution numérique et les capacités de collecte et<br />

de centralisation de volume de données en croissance quasi exponentielle. Le croisement<br />

des informations liées à la production et des données issues des machines<br />

elles-mêmes permet, par exemple, de se livrer à des comparaisons statistiques pour<br />

évaluer les risques de dérives et, dans certains cas, de découvrir de nouveaux facteurs<br />

de risques.<br />

Puisqu’il existe désormais un ministère du redressement productif, n’est-il pas temps<br />

que les activités liées à la maintenance gagnent leurs lettres de noblesse et qu’elles<br />

soient reconnues comme un levier participant au maintien, sinon au redressement de<br />

la croissance. Notre savoir-faire en maintenance des installations dans le nucléaire<br />

mais aussi, dans le rail, l’aéronautique et l’espace ou encore, dans les constructions<br />

navales peut intéresser nos partenaires européens et même, s’exporter au-delà du<br />

vieux continent vers certains de ces pays qui font tant rêver nos femmes et nos<br />

hommes politiques : Brésil, Russie, Inde, Chine qu’on nomme aussi les BRIC. La<br />

maintenance industrielle est une filière qui peut et même, mérite d’être valorisée.<br />

La rédaction de MAINTENANCE & ENTREPRISE est évidemment mobilisée pour<br />

se faire l’écho tant de notre savoir-faire que des possibilités et des opportunités qu’il<br />

recèle. Jean-François Romain qui dirige cette publication avec brio depuis de nombreuses<br />

années, laisse aujourd’hui la place à un nouveau rédacteur en chef en la<br />

personne de Thierry Pigot. Comme dans toute équipe soudée, ce passage de relais<br />

se fait, main dans la main. Ce numéro de votre magazine est l’exact reflet de cette<br />

collaboration.<br />

Jean-François Romain et Thierry Pigot<br />

Mars 2014 – N°633<br />

7


Actualités<br />

Evènement ><br />

Printemps 2014, des rendez-vous<br />

qui dynamisent la maintenance<br />

Alors qu’une amorce de reprise se profile dans les activités industrielles, il est<br />

indispensable d’en profiter pour s’informer des nouvelles technologies qui permettent<br />

d’améliorer la maintenance en optimisant ses process et ses bonnes<br />

pratiques. Les salons et les expositions professionnelles sont aussi l’occasion de<br />

confronter les points de vue et de nouer de nouveaux partenariats.<br />

C’est à Nantes que s’ouvre le premier grand bal de<br />

l’industrie avec le salon Industrie & Sous-traitance<br />

du Grand Ouest qui, du 18 au 20 mars, se déroule<br />

au parc des expositions Exponantes. Reflet de la diversité et<br />

de l’innovation industrielle de l’Ouest Atlantique, ce salon rassemble<br />

sur 15 000 m², une offre complète de produits, d’équipements,<br />

de services et de solutions en matière de soustraitance<br />

et de maintenance dans la production industrielle,<br />

l’énergie et les matières premières. Quelque 10.000 visiteurs<br />

sont attendus pour ce rendez-vous qui se déroule tous les<br />

deux ans et qui accueillera 475 exposants de la TPE à la<br />

multinationale en passant évidemment par celles que l’on<br />

appelle les entreprises de taille intermédiaire. De nombreux<br />

acteurs des régions Bretagne comme Quali-Torc et des Pays<br />

de Loire à l’instar de Bonnefon Soudure, AlteAd Levage ou<br />

GH France sont présents pour proposer leurs solutions et<br />

tisser de nouveaux partenariats industriels.<br />

Outre les équipements hydrauliques et pneumatiques, les<br />

machines-outils, les automates et robots industriels, les engins<br />

de levage, de manutention et de transport de charges<br />

en prise directe avec les préoccupations courantes des ingénieurs<br />

et des techniciens de maintenance, ce salon accueille<br />

des spécialistes de l’informatique industrielle et de la veille<br />

technologique. Résolument marqué par les enjeux économiques<br />

des filières industrielles, cette édition développe des<br />

initiatives comme les pôles d’expertise et les conférences<br />

Doté de fonctions programmables souples, ce robot permet de parachever de<br />

petites séries de pièces mécaniques. Il dispose de fonctions intelligentes qui<br />

reliées à une batterie de capteurs lui permettent par exemple, de détecter la<br />

position des éléments qui lui sont présentés. © Cyrille Dupont /CEA<br />

Le salon Industrie & Sous-traitance du Grand Ouest est de retour à Nantes du 18<br />

au 20 mars. Ses pôles d’expertise et ses conférences thématiques aborderont<br />

entre autres l’éco-industrie et des énergies marines renouvelables.<br />

thématiques qui donneront une large place aux problèmes du<br />

recrutement et de la formation qui impactent la maintenance<br />

de manière sensible. Les perspectives de développement<br />

de l’éco-industrie et des énergies marines renouvelables figurent<br />

aussi en bonne place parmi les autres grands thèmes<br />

abordés lors de ces journées.<br />

Retour en Île-de-France<br />

Les 19 et 20 mars seront l’occasion de se rendre au CNIT<br />

situé sur le parvis de La Défense pour l’exposition MachineToMachine<br />

qui se déroule conjointement avec RTS Embedded<br />

Systems dans le cadre des salons consacrés aux<br />

solutions électroniques. Placé sous le signe des « objets<br />

communicants », la cuvée 2014 met en avant les solutions<br />

entièrement automatisées de collecte massive de données<br />

(Big Data) qui y côtoient l’électronique embarquée et les<br />

puces à lecture sans contact. Ces technologies complémentaires<br />

permettent notamment, de centraliser l’information, de<br />

déclencher des alertes ou encore, de faciliter les contrôles<br />

et les mesures in situ. Ces équipements et les applicatifs<br />

professionnels spécialisés qui les accompagnent sont à l’origine<br />

de la maintenance prédictive qui intéresse notamment<br />

la production industrielle dans l’automobile ou, l’aéronautique<br />

et l’espace mais aussi, la production énergétique ainsi<br />

8<br />

Mars 2014 – N°633


Actualités<br />

que le stockage et la distribution des produits pétroliers, du<br />

gaz ou encore, de l’eau. Les secteurs de l’architecture et de<br />

la construction sont aussi en première ligne dans le but de<br />

concevoir des bâtiments intelligents appelés à devenir aussi<br />

interactifs à brève échéance.<br />

La plus grande usine en fonctionnement<br />

S’apprêtant à accueillir plus de 25 000 visiteurs sur 70 000 m²<br />

d’exposition, le salon des technologies de production Industrie<br />

Paris 2014 s’installe pour cinq jours au Parc des expositions<br />

de Paris Nord Villepinte du 31 mars au 4 avril. Cet événement<br />

qui se présente comme « la plus grande usine en fonctionnement<br />

» avec ses 1 000 exposants qui représentent un très<br />

large éventail de secteurs (assemblage et montage, formage<br />

et découpage, outillage, machine-outil, soudage, traitements<br />

des matériaux, informatique industrielle, robotique, etc.). Industrie<br />

Paris 2014 profite évidemment de la situation économique<br />

et industrielle de l’Île-de-France, qui regroupe environ<br />

48 000 entreprises pour un total d’un demi-million d’emplois<br />

industriels dans la région.<br />

L’animation Labo d’Industrie, fruit d’une collaboration entre le<br />

Cetim, le Symop et le CEA veut notamment familiariser les<br />

industriels avec l’aspect robotique de la machine intelligente.<br />

Projets visionnaires, on peut y découvrir une cellule de parachèvement<br />

robotisée ainsi qu’une orthèse de bras, élément<br />

d’exosquelette motorisé sur sept axes et qui, épousant le bras<br />

humain permet d’accompagner les gestes en fournissant une<br />

assistance de 2 kg au niveau de la main. En complément, le<br />

Labo d’Industrie réalisera aussi des démonstrations de réalité<br />

augmentée et de réalité virtuelle.<br />

L’emploi et la formation, deux autres temps fort d’Industrie<br />

Paris 2014 seront regroupés sous la bannière My Job Industrie.<br />

Une plateforme web accessible depuis le site du salon<br />

ouvert aux jeunes, aux exposants et aux visiteurs permettra<br />

Industrie Paris 2014 : l’espace « Orientation Soudage » permettra aux jeunes de<br />

s’informer sur les métiers du soudage, leurs débouchés et les formations. Ceux<br />

qui se seront préinscrits sur le site du salon avant son ouverture bénéficieront de<br />

sessions de 20 minutes pour s’essayer à plusieurs techniques de soudage.<br />

de déposer et de consulter : les CV et les offres d’emploi ou de<br />

stages. Un espace regroupant les Compagnons du Devoir et<br />

du Tour de France ainsi que des centres de formation prendra<br />

la forme d’un véritable site industriel pour valoriser l’ensemble<br />

des métiers présents sur le salon sous une forme pédagogique.<br />

Sous réserve d’une préinscription en ligne, des visites<br />

guidées présentant établissements de formation, fabricants et<br />

représentants de la profession seront proposées aux enseignants,<br />

aux parents d’élèves, aux conseillers d’orientation et<br />

aux étudiants.<br />

Randstad et l’Institut de Soudure s’unissent pour proposer aux<br />

étudiants, aux apprentis et aux demandeurs d’emploi qui se<br />

seront préinscrits eux-aussi, de tester plusieurs techniques de<br />

soudage au terme d’une session d’une vingtaine de minutes<br />

avec des équipements professionnels mis à disposition par<br />

des exposants, partenaires de l’opération.<br />

Le SEPEM en déplacement dans l’est<br />

Les SEPEM Industries (Salon des Services, Equipements,<br />

Process et <strong>Maintenance</strong>) développent un nouveau concept de<br />

manifestations professionnelles qui s’appliquent à proposer<br />

des solutions pratiques à tous les industriels d’une région donnée,<br />

quel que soit leur secteur d’activités. La première édition<br />

du printemps 2014 se déroule en Alsace à Colmar du 20 au<br />

22 mai.<br />

Au menu des festivités, les professionnels se verront présenter<br />

un large éventail des savoir-faire propres au fonctionnement<br />

d’une usine, qu’il s’agisse de pompe, d’une unité de manutention<br />

ou encore du traitement des fluides ou des déchets<br />

industriels en ciblant des secteurs aussi divers que chimie et<br />

pétrochimie, plasturgie, production et transports des énergies,<br />

métallurgie, sidérurgie et fonderies, extraction des minéraux<br />

ainsi que les éco-industries et l’éco-environnement.<br />

Les exosquelettes comme cette orthèse de bras ABLE ne servent pas à palier<br />

des fonctions déficientes du corps humain mais d’améliorer les performances du<br />

corps humain tout en le maintenant en parfaite condition physique. © CEA<br />

Thierry Pigot<br />

Mars 2014 – N°633<br />

9


Actualités<br />

Evènement ><br />

MIDEST 2013, un climat de reprise industrielle<br />

Malgré le contexte économique général morose, les perturbations météorologiques<br />

dans l’Est et le Centre de la France et le mouvement social des agriculteurs, le<br />

MIDEST, numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle, qui tenait<br />

sa 43 e édition du 19 au 22 novembre au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte,<br />

a connu un véritable succès.<br />

Plus de 42 000 visiteurs, 38 pays représentés et une nation non-européenne à l’honneur, l’Afrique du sud, ont marqué l’édition 2013 du MIDEST et de MAINTENANCE EXPO<br />

Alors qu’il affichait à l’ouverture une stabilité remarquable<br />

de ses surfaces d’exposition et du nombre<br />

de ses exposants, avec 1 702 entreprises venues de<br />

38 pays, soit sensiblement le même nombre que l’an dernier,<br />

42 101 professionnels issus de tous les secteurs industriels<br />

sont venus à leur rencontre. Les visiteurs sont non seulement<br />

en augmentation sensible, 7 % par rapport à 2012 mais surtout,<br />

très qualifiés et porteurs de projets et de perspectives<br />

d’affaires concrètes.<br />

Parmi les nombreux temps forts, le focus sur l’énergie, la<br />

mise à l’honneur pour la première fois d’une nation non-européenne,<br />

l’Afrique du Sud, la journée spéciale consacrée à<br />

l'Algérie, l’action de promotion des métiers de la mécanique<br />

auprès des jeunes filles par la Fédération des Industries Mécaniques<br />

(FIM) ou encore les rendez-vous d’affaires b2fair–<br />

Business to Fairs ont touché un large public.<br />

Une très bonne fréquentation et des contacts de<br />

qualité<br />

Sous couvert d’une crise qui perdure, la belle figure d’un<br />

événement comme le MIDEST 2013 atteste à la fois d’une<br />

amélioration certaine du niveau de la production industrielle,<br />

du dynamisme des sous-traitants et de la motivation de leurs<br />

représentants professionnels et consulaires afin de les rassembler<br />

et mettre en scène leurs savoir-faire.<br />

Dans le détail, si la sous-traitance française demeure l’offre<br />

principale sur le salon avec 60 % des exposants, soit 1 023<br />

entreprises, elle enregistre une baisse de 5 % par rapport à<br />

l’an dernier, compensée par la forte progression de la représentation<br />

étrangère qui renforce le rôle et le rayonnement international<br />

du salon, sur lesquels les organisateurs ont beaucoup<br />

investi ces dernières années. Ainsi, l’ensemble des<br />

partenaires étrangers du MIDEST réunissait 679 entreprises,<br />

en progression de 11 %, soit 37 pays, dont une bonne vingtaine<br />

via des pavillons officiels dans le secteur des stands<br />

collectifs.<br />

Des visiteurs très qualifiés en augmentation sensible de 7 %, sont venus porteurs<br />

de nombreux projets et de perspectives d’affaires concrètes.<br />

Les chiffres du visitorat sont également très bons puisque,<br />

malgré un contexte économique peu favorable, la météo<br />

capricieuse et le blocage, le jeudi, d’une partie des accès de<br />

Paris par les agriculteurs, ils sont en augmentation de 7 %<br />

par rapport à 2012 : 42 101 professionnels sont ainsi venus<br />

à leur rencontre, porteurs de projets concrets, parmi lesquels<br />

15% d’étrangers de 85 pays, le top 5 de leurs provenances<br />

10<br />

Mars 2014 – N°633


Actualités<br />

étant, dans l’ordre, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne<br />

et la Suisse.<br />

Le MIDEST a également connu une forte couverture médiatique<br />

puisque 113 journalistes de 7 nations différentes ont été<br />

accrédités durant ces quatre jours.<br />

En complément, MAINTENANCE EXPO présentait les produits<br />

et services dédiés à la maintenance industrielle, dont<br />

une offre riche en GMAO et en outils d’aides au diagnostic.<br />

La synergie avec TOLEXPO, le salon international des équipements<br />

de production pour le travail des métaux en feuille<br />

et en bobine, du tube et des profilés, a également permis aux<br />

industriels de rencontrer, sur un seul et même lieu, leurs principaux<br />

partenaires.<br />

Quand l’industrie drague les filles !<br />

L’édition 2013 du MIDEST a connu de nombreux moments<br />

forts. Parmi eux, la mise à l’honneur, pour la première fois,<br />

d’un pays non-européen, l’Afrique du Sud, avec la participation<br />

du DTI (Department of Trade & Industry) qui a rassemblé 21<br />

exposants venus de cet extrême sud du Globe. Conférences,<br />

interviews sur le plateau télé du salon, journée spéciale et<br />

inauguration officielle de cette édition 2013 par Madame Ncapayi,<br />

Député Directeur général du DTI, ont rythmé les belles<br />

heures du salon. Le continent africain était décidément sous le<br />

feu des projecteurs puisque l’Algérie, en plein développement<br />

industriel, a également fait l’objet d’une journée spéciale avec<br />

plusieurs conférences qui ont connu une forte affluence.<br />

Autre nouveauté, le 21 novembre, la Fédération des Industries<br />

Mécaniques (FIM), en collaboration avec le CETIM (Centre<br />

technique des industries mécaniques) et plusieurs syndicats<br />

membres, a organisé, avec l’association « Elles bougent », une<br />

opération de promotion des métiers de la mécanique auprès<br />

des jeunes filles.<br />

Les équipes de MRJ à savoir les rédactions de nos magazines et les services commerciaux<br />

et celui des partenariats se sont mobilisés pendant toute la durée du salon.<br />

Les Trophées MIDEST 2013 ont récompensé neuf exposants<br />

qui se distinguent par leur excellence dans différents<br />

domaines : Euro-Shelter et Stas dans la catégorie Bureau<br />

d’études, Walter Pack dans la catégorie Innovation, Era-Sib<br />

dans la catégorie International, As’Bois dans la catégorie Organisation,<br />

Baron Groupe avec le Groupe Safran dans la<br />

catégorie Partenariat – Alliance, ECL SAS et Eladis dans la<br />

catégorie Réalisations exemplaires. Un Prix Spécial du Jury<br />

a également été décerné au Département TC C3SI de l’IUT<br />

Reims – Châlons – Charleville pour sa formation.<br />

Conférences et rencontres d’affaires<br />

« b2fair / Business to Fairs » a mis en place, pour la troisième<br />

année consécutive, des rencontres d’affaires qui ont généré<br />

876 rendez-vous qualifiés et établis sur mesure, permettant de<br />

mettre en relation les sous-traitants et les donneurs d’ordres<br />

qui souhaitaient nouer des partenariats concrets dans un secteur<br />

spécifique. L’organisme a également animé le plateau télé<br />

qui a accueilli les grands acteurs de l’industrie et de la soustraitance<br />

présents dans les allées : en tout, 35 interviews ont<br />

été réalisées et sont consultables sur le site Internet du Midest.<br />

Le MIDEST a également été le théâtre d’une soixantaine de<br />

conférences offrant à l’assistance un panorama des dernières<br />

évolutions du secteur, notamment dans l’énergie, thème faisant<br />

l’objet d’un focus en 2013. Au total, plus de 600 personnes ont<br />

assisté à ces interventions et aux conférences flash animées<br />

par le CETIM. Bénéficiant de l’expertise de ce dernier, les<br />

Pôles Technologiques ont apporté aux visiteurs de précieuses<br />

informations sur les techniques et les procédés innovants.<br />

MAINTENANCE EXPO présentait les produits et services dédiés à la maintenance<br />

industrielle, dont une offre riche en GMAO et en outils d’aides au diagnostic.<br />

Enfin, le salon a permis de présenter la nouvelle édition de<br />

MIDEST Maroc, le rendez-vous industriel dans ce pays, qui<br />

s'est déroulé à Casablanca du 11 au 14 décembre autour de<br />

six grands secteurs : la sous-traitance, les machines-outils, la<br />

tôlerie, l’électronique, la plasturgie et les services. Rendezvous<br />

du 4 au 7 novembre 2014 pour les prochaines éditions<br />

du MIDEST et de <strong>Maintenance</strong> Expo.<br />

F. P<br />

Mars 2014 – N°633<br />

11


Demandez votre badge visiteur gratuit<br />

sur www.industrie-nantes.com<br />

18/19/20 MARS 2014<br />

PARC DES EXPOSITIONS - NANTES<br />

www.industrie-nantes.com<br />

Plus de 450 exposants et 9000 visiteurs<br />

Suivez le salon sur<br />

Mars 2014 – N°633<br />

exponantes@exponantes.com<br />

Renseignements : 02 40 52 08 11


Actualités<br />

Nucléaire ><br />

Un nouveau centre de formation pour SPIE<br />

SPIE Nucléaire vient d'inaugurer son nouveau centre de formation dédié au renforcement<br />

de la culture « sûreté et radioprotection » et au perfectionnement technique<br />

de ses salariés.<br />

Filiale du groupe, SPIE Nucléaire emploie près de 2000<br />

salariés spécialisés dans les domaines du génie électrique,<br />

mécanique et climatique sur toute la chaîne de<br />

production de l'électricité nucléaire depuis la conception et la<br />

réalisation à l’exploitation et la maintenance et jusqu’au démantèlement.<br />

Dédié au renforcement de la culture sûreté et au perfectionnement<br />

technique, son nouveau centre de formation de<br />

Beligneux en Franche-Comté, a pour ambition d'assurer une<br />

transmission optimale de l'ensemble des savoir-faire de l'entreprise<br />

à ses salariés.<br />

Les formations se dérouleront au travers de cours mais également<br />

sur sept plateaux techniques sur lesquels les salariés<br />

pourront développer leur compétences dans les divers domaines<br />

du soudage, de la robinetterie, de la tuyauterie, de la<br />

régulation, de l’électricité, de l’instrumentation (équipements<br />

de mesures de pression et de températures, capteurs, etc.),<br />

assistance à exploitation (sas, techniques d'habillage, gestion<br />

des déchets, radio-protection, etc.). « Nos savoir-faire et nos<br />

savoir-être sont extrêmement particuliers et ne s'apprennent<br />

pas dans les formations classiques actuelles », explique Olivier<br />

Domergue, Directeur général de SPIE Nucléaire. « Il est<br />

donc indispensable de s'appuyer sur les compétences des anciens<br />

ayant une forte expérience de l'environnement nucléaire<br />

pour former nos salariés. »<br />

Sur sept plateaux techniques situés en Franche-Comté, SPIE Nucléaire<br />

accueille ses salariés pour des formations dédiées au renforcement de la<br />

culture « sûreté et radioprotection »<br />

Des gestes qui ne s'improvisent pas<br />

L'ouverture de ce nouveau centre prend également place<br />

dans le cadre de l'opération « grand carénage » annoncée<br />

par EDF pour 2015 ainsi que dans celui du renforcement<br />

du niveau de sureté des installations suite à la catastrophe<br />

de Fukushima. A l'issue de leur formation qui s’étend de<br />

trois à dix jours, les salariés renforcent leur culture « sureté »<br />

et leur connaissance de toutes les techniques, technologies et<br />

matériels dans leurs domaines respectifs, leur permettant ainsi<br />

de participer efficacement aux interventions.<br />

« L'environnement nucléaire ne s'improvise pas », poursuit Olivier<br />

Domergue. « Chaque geste technique doit être mesuré<br />

et exécuté dans le respect strict d'un ensemble de contraintes<br />

et d'exigences. L'improvisation et l'à-peu-près, causes d'erreurs,<br />

sont donc exclues». Également, en fil rouge de toutes<br />

les formations, les incontournables règles en matière de sécurité<br />

et de radioprotection : les salariés doivent intégrer dans<br />

leurs gestes, une véritable culture de ces domaines. C'est<br />

cette association qui en fait un authentique geste professionnel.<br />

Enfin, ce centre de formation est un prolongement de l'Institut<br />

Technologique du Centre de Développement des Compétences<br />

du Groupe SPIE, tant dans son esprit puisque porteur<br />

des valeurs de l'entreprise que dans son fonctionnement par<br />

ses contenus techniques. D'autres formations sont d'ailleurs en<br />

cours de labélisation « Institut Technologique SPIE ».<br />

« Nos savoir-faire et nos savoir-être sont extrêmement particuliers et ne s'apprennent<br />

pas dans les formations classiques actuelles » Olivier Domergue<br />

J. Roboh<br />

Mars 2014 – N°633<br />

13


Actualités<br />

Equipements ><br />

Branchez et soudez… où vous voulez<br />

L’une des principales difficultés pour les équipes de maintenance consiste à trouver<br />

une source d’énergie adaptée pour alimenter les outillages nécessitant une puissance<br />

importante tels que les postes à soudure à l’arc. Spécialiste de la soudure<br />

électrique et des chargeurs de batterie dédiés aux professionnels, GYS propose une<br />

solution.<br />

Les équipes de maintenance sont amenées à intervenir<br />

en de nombreux endroits où il est réputé difficile<br />

d’accéder à une source d’énergie électrique. C’est le<br />

cas par exemple, sur les plateformes offshores, les chantiers<br />

de réparation navale ou encore, les complexes chimiques et<br />

gaziers, où elles sont confrontées à des sources de tension<br />

diverses. En fonction des pays d’origine de ces sites et/ou<br />

de leur localisation, la qualité et la nature même du réseau<br />

électrique varient. Il n’est donc pas rare que les entreprises<br />

dont les intervenants effectuent des soudures à l’arc, soient<br />

obligées de multiplier les équipements pour être en mesure<br />

d’adresser toutes les situations possibles ; ce qui bien évidemment<br />

grève les budgets.<br />

La société GYS propose une solution intéressante avec le<br />

poste Gysmi Flex 250 A CEL. C’est un<br />

poste de soudure à l’arc Inverter, capable<br />

de s’adapter automatiquement au réseau<br />

électrique qu’il soit monophasé ou triphasé<br />

dans une plage de tension comprise entre<br />

110 V et 480 V. Il simplifie de manière<br />

concrète les problèmes rencontrés par<br />

les professionnels qui avec un seul poste<br />

peuvent réaliser toutes les opérations de<br />

maintenance à l’électrode et au TIG Lift<br />

sans avoir à se préoccuper de la nature<br />

de la source électrique qu’ils trouveront sur<br />

place.<br />

Performant, quelle que soit la tension<br />

fournie en entrée, sa régulation secondaire<br />

délivre un courant constant pour une<br />

qualité et un confort optimaux. Efficace, il<br />

peut souder toutes les électrodes, même<br />

les plus difficiles, comme les cellulosiques,<br />

CARACTÉRISTIQUES<br />

grâce à sa tension à vide élevée.<br />

Facile d’emploi, ses aides au soudage<br />

intégrées garantissent une<br />

grande stabilité d’arc pour réussir<br />

des soudures dans un large éventail<br />

de conditions et de situations<br />

d’intervention.<br />

Equipement axé sur la polyvalence,<br />

la fonction TIG Lift permet<br />

de réaliser des soudures plus précises<br />

en tuyauterie par exemple.<br />

Un atout appréciable pour le soudeur à la recherche d’un appareil<br />

nomade et néanmoins complet. Compact, il est facilement<br />

transportable d’un chantier à un autre et utilisable dans<br />

des milieux difficiles grâce à une ventilation spécifique qui le<br />

protège des poussières nuisibles. Enfin, la possibilité de lui<br />

connecter une commande à distance manuelle ou à pédale<br />

augmente son champ d’action et son mode opératoire.<br />

La société GYS présentera notamment cet équipement lors<br />

du salon NDUSTRIE PARIS 2014 sur le stand C14 dans le<br />

Hall 4 du Parc des expositions Paris Nord – Villepinte.<br />

Thierry Pigot<br />

Poste de soudure à l’électrode de technologie Inverter<br />

Compatibilité : électrodes rutiles, basiques et cellulosiques de ø 1,6 à 5 mm<br />

Puissance : de 10 à 250 A<br />

Alimentation auto-adaptable de 110 à 480V en monophasé ou triphasé<br />

• Inverter : comparé à un poste traditionnel, le Gysmi Flex 250 A CEL possède<br />

un facteur de fonctionnement élevé qui produit un arc plus stable pour<br />

une meilleure qualité de soudage.<br />

• Flex adaptable sur alimentation 1 ou 3 phases de 110 à 480V.<br />

• Hot start, Arc force et antisticking : aides au soudage standards pour une<br />

utilisation en toute simplicité et avec la plus grande efficacité.<br />

• Possibilité de souder des électrodes cellulosiques demandant une tension<br />

à vide Uo supérieure à 90V<br />

• Couloir de ventilation permettant de protéger la partie électronique des<br />

poussières<br />

Dimensions en cm : 23 x 44 x 32 – poids 20Kg<br />

14<br />

Mars 2014 – N°633


Actualités<br />

Equipements ><br />

Socomec Countis E, des compteurs communicants<br />

Afin de répondre au besoin de gestion des coûts énergétiques<br />

par le suivi des consommations, SOCOMEC<br />

complète sa gamme de compteurs d’énergie COUNTIS<br />

E par plusieurs modèles en 32 A, 63 A et 80 A dotés de<br />

communication Modbus ou M-Bus.<br />

Une maîtrise efficace des coûts énergétiques commence<br />

par une mesure précise et la surveillance centralisée<br />

de toutes les énergies présentes sur un ou plusieurs<br />

sites. Première étape vers les économies d’énergie, les compteurs<br />

d’énergie active et réactive COUNTIS E effectuent des<br />

mesures avec une grande précision tout en mettant à disposition<br />

de ses utilisateurs d’autres paramètres électriques, indispensables<br />

à la gestion des coûts énergétiques. Adaptés aux<br />

réseaux monophasés et triphasés, ces nouveaux compteurs<br />

communicants sont dotés de communication Modbus (RS-485)<br />

ou M-Bus (Meter-Bus) selon les modèles. Tous les appareils<br />

de cette gamme sont également pourvus d’un écran rétroéclairé<br />

bleu pour l’affichage des informations en local. Leur raccordement<br />

se fait en direct, c’est-à-dire sans transformateurs de<br />

courant.<br />

Les compteurs d’énergie modulaires de la gamme COUNTIS E<br />

répondent aux besoins et aux contraintes de toute installation<br />

électrique qui requièrent le comptage des énergies actives et<br />

réactives : sites industriels, établissements de santé, data center,<br />

infrastructures, immeubles tertiaires, etc.<br />

Chaque modèle de compteur COUNTIS E est disponible en<br />

version certifiée MID –module B+D – des caractéristique incontournable<br />

pour les applications de refacturation. La certification<br />

garantit l’exactitude des mesures affichées et l’inviolabilité des<br />

appareils. Le niveau « module B+D » atteste du contrôle de la<br />

conception et du procédé de fabrication des compteurs par un<br />

laboratoire externe.<br />

En commplément, tous les produits de la gamme COUNTIS E<br />

répondent aux exigences des normes CEI 62053-21 (énergie<br />

active) et CEI 62053-23 (énergie réactive) et sont conformes à<br />

la réglementation thermique RT 2012 ainsi qu’aux prescriptions<br />

de la norme ISO 50001.<br />

Kiran Lumett<br />

Des fonctions complémentaires appréciables<br />

Au-delà des possibilités offertes de centralisation des consommations,<br />

la communication offre d’autres bénéfices. Par<br />

exemple, il est possible de configurer les compteurs à distance<br />

via le logiciel EASY CONFIG de SOCOMEC qui permet de<br />

gagner un temps précieux grâce aux fonctions de copier/coller<br />

des paramètres de configuration. Il est aussi possible d’associer<br />

les consommations à deux tarifs (deux créneaux horaires)<br />

pour un suivi plus fin des coûts énergétiques, de mesurer un<br />

plus grand nombre de grandeurs électriques que celles affichées<br />

à l’écran (I, V, P, Q, S et FP) et d’effectuer un comptage<br />

bidirectionnel pour les applications d’import et d’export d’énergies.<br />

Il est possible de réaliser la supervision énergétique via<br />

un logiciel de gestion des énergies tel que VERTELIS ou autre<br />

EMS, BMS, etc. Ces données permettent de faire le bon diagnostic<br />

et de mettre en place des plans d’actions pour économiser<br />

jusqu’à 30 % de la facture énergétique.<br />

Conformité aux normes<br />

Mars 2014 – N°633<br />

15


Actualités<br />

Hightech ><br />

Gagnez en efficacité avec la gestion de flotte par GPS<br />

Mieux gérer les déplacements en optimisant les temps de trajets et assurer une meilleure<br />

rotation des équipes d’intervenants, c’est ce à quoi contribue un système de<br />

gestion de flotte embarqué tel que TomTom Business Solutions.<br />

Nous sommes nombreux à faire<br />

confiance au GPS pour nous<br />

guider lors de nos déplacements<br />

privés ou même professionnels.<br />

Dans ce derniers cas, c’est même<br />

presque le seul moyen de trouver une<br />

adresse au beau milieu d’une zone<br />

d’activité qu’elle niche dans la proche<br />

banlieue d’une grande métropole ou<br />

dans un parc technologique perdu en<br />

pleine campagne.<br />

Replacé dans le contexte d’une entreprise<br />

qui envoie simultanément sur le<br />

terrain, plusieurs équipes couvrant un<br />

large secteur géographique, il convient<br />

de dépasser le simple choix d’itinéraire<br />

point-à-points et envisager le déploiement<br />

d’un véritable système de gestion<br />

et de guidage de flotte.<br />

Les logiciels de la gamme TomTom<br />

Business Solutions ont été conçus<br />

pour permettre aux petites, moyennes<br />

ou grandes entreprises dont la gestion<br />

des ressources mobiles revêt une<br />

certaine importance dans leur activité<br />

comme c’est le cas de celles qui gèrent<br />

des services de maintenance. Le but<br />

est d’optimiser l’efficacité sur le terrain<br />

et partant, le service rendu aux clients.<br />

Rendre le terminal de navigation<br />

communicant<br />

Les entreprises qui doivent parfois<br />

gérer l’urgence et réduire l’attente des<br />

clients ont intérêt à mettre en place des<br />

solutions leurs permettant de mieux<br />

définir et optimiser les plannings d’intervention,<br />

d’identifier le technicien le<br />

plus proche d’un site et plus généralement,<br />

d’optimiser les trajets grâce à<br />

une meilleure visibilité de la circulation<br />

et des itinéraires. Un système de gestion<br />

de flotte doit encore gérer la durée<br />

de travail des intervenants en déplacement<br />

(travail effectif, pauses, heures<br />

supplémentaires, etc.) et permettre de<br />

prévenir avec précision les clients sur<br />

l’heure d’arrivée d’un technicien.<br />

La mise en place des solutions de<br />

télématique embarquée proposée par<br />

TomTom Business Solutions aident les<br />

entreprises à réduire leurs coûts opérationnels<br />

et à augmenter leur productivité.<br />

Dans ce but, la solution permet la<br />

géolocalisation des véhicules en temps<br />

réel pour une meilleure visibilité des<br />

véhicules d’intervention sur le terrain.<br />

Une meilleure planification des interventions<br />

en tenant compte en temps<br />

réel, des difficultés rencontrées sur les<br />

itinéraires de déplacement permet aussi<br />

de mieux respecter les rendez-vous<br />

fixés aux clients.<br />

La transmission des interventions via<br />

le terminal de navigation installé dans<br />

le véhicule autorise un gain de temps,<br />

réduit le nombre et la durée des communications<br />

téléphoniques et garantit<br />

une plus grande fiabilité des renseignements<br />

transmis. L’entreprise acquiert<br />

de fait, une meilleure visibilité des<br />

heures passées en intervention<br />

Le retour d’information en temps réel<br />

sur l’état du trafic apporte plus de sérénité<br />

lors des déplacements. A partir<br />

Le simple guidage laisse place à une interaction poussée avec les services de suivi de l’entreprise pour<br />

optimiser les trajets, gérer le temps passé sur la route et, au besoin, informer les clients.<br />

de la visibilité obtenue sur les embouteillages<br />

et les incidents situés sur le<br />

parcours, il est aisé de recalculer un itinéraire<br />

plus adapté. Une estimation sur<br />

l’heure estimée d’arrivée sur site peut<br />

aussi être transmise aux clients.<br />

Des reporting détaillés et adaptés à<br />

chaque entreprise quelle que soit sa<br />

taille et son activité.<br />

Une application ouverte aux<br />

smartphones<br />

TomTom Business Solutions permet<br />

également aux responsables<br />

de l’entreprise de visualiser l’activité<br />

de ses salariés itinérants sur smartphone<br />

au moyen de l’extension : Tom-<br />

Tom WebFleet Mobile. Elle est conçue<br />

pour fournir l’essentiel des informations<br />

émanant de leur parc de véhicules sur<br />

les plateformes Android et iOS.<br />

WebFleet Mobile inclut une carte détaillée<br />

de l’état du trafic en temps réel<br />

via TomTom HD Traffic. Elle permet<br />

aux gestionnaires de flottes d'identifier<br />

rapidement l'emplacement des véhicules,<br />

d’obtenir des informations sur<br />

la destination de chaque véhicule et<br />

d’estimer leur heure d'arrivée. D’autres<br />

informations telles que le nombre de<br />

kilomètres parcourus ou le temps de<br />

travail des conducteurs, sont également<br />

disponibles. Les gestionnaires<br />

de flottes peuvent consulter des messages<br />

textes, des statuts ou des ordres<br />

de mission, et également envoyer des<br />

messages directement sur l’écran du<br />

terminal de navigation TomTom du<br />

conducteur.<br />

T. Pigot<br />

16<br />

Mars 2014 – N°633


Actualités<br />

Hightech ><br />

Archos et Logic Instrument,<br />

un mariage de raison ?<br />

Concepteur de terminaux multimédias pour le grand public,<br />

Archos a annoncé en décembre dernier, sa volonté<br />

d’entrer au capital de Logic Instrument, concepteur<br />

réputé d’une gamme d’ordinateurs et de tablettes renforcées,<br />

spécialement conçues pour l’industrie et le secteur de la défense.<br />

De cette union, Logic Instrument devrait retirer quelques avantages<br />

appréciables comme une bonne connaissance par Archos<br />

de l’environnement Android et la solidité de son réseau de<br />

distribution. Il devrait donc profiter du meilleur de deux mondes :<br />

la personnalisation du service aux entreprises et l’agressivité<br />

des prix de l’électronique grand public pour accompagner le<br />

développement de la mobilité en entreprise. En effet, sur un<br />

marché mondial de 270 millions de tablettes attendu pour 2014,<br />

environ 40 millions seraient destinées au monde professionnel.<br />

De son côté, Archos pénètre des secteurs professionnels à<br />

haute valeur ajouté qui lui était jusqu’alors étrangers. En effet,<br />

Logic Instrument pratique depuis deux décennies les secteurs<br />

industriel et militaire, dispose d’une réelle expertise des produits<br />

durcis et maîtrise parfaitement les subtilités de la maintenance<br />

et du service auprès de clients à tout le moins, exigeants.<br />

Clés USB Cryptées<br />

AES 256 bits<br />

De nombreuses opérations de maintenance conduisent<br />

à exploiter quotidiennement des données numériques<br />

sensibles (nomenclatures, schémas, plans d’intervention,<br />

etc.) devant rester confidentielles. A contrario, l’extrême<br />

versatilité et la grande portabilité des supports d’informations<br />

multiplient les risques que ces données soient exposées.<br />

La gamme de clefs USB cryptées Kanguru Defender propose<br />

des options de sécurité extrêmement poussées tout en préservant<br />

la facilité d’utilisation et la portabilité. A cette fin, elles embarquent<br />

une puce assurant le cryptage automatique des données<br />

et intègrent même un logiciel antivirus. Les clés Kanguru<br />

Defender Elite et Denfender 2000 proposent des capacités de<br />

stockage évoluant de 2 à 128 Go selon les modèles.<br />

Outre le processus de cryptage matériel qui les rend quasiment<br />

inviolables, ces clés peuvent être administrées au moyen d’une<br />

application à distance appelée Kanguru Remote Management<br />

Console (KRMC) qui permet d’effectuer de nombreuses opérations<br />

comme, modifier le mot de passe sans intervention de<br />

l’utilisateur, effacer la totalité des données en cas de perte ou<br />

de vol ou mettre à jour certains des programmes contenus sur<br />

telle ou telle clé. Ces produits et les services associés pour les<br />

entreprises, sont commercialisés en France par SoftExpansion<br />

(www.softexpansion.com).<br />

Seagate, technologie hybride<br />

pour PC portables<br />

Le disque dur est de loin, le composant le plus fragile<br />

dans un PC portable ou un Tablet PC. C’est aussi l’un<br />

des éléments qui a la plus grande influence sur les performances<br />

globales d’un tel équipement.<br />

Qu’il s’agisse de faire évoluer les dispositifs de stockage sur un<br />

parc de machines ou de renouveler des disques défectueux, la<br />

nouvelle gamme Seagate SSHD constitue un compromis intéressant<br />

en raison d’un rapport performances/prix avantageux.<br />

Ces disques durs reposent sur une technologie hybride : une<br />

unité de stockage SSD (Solid State Disk) de 8 Go présentant<br />

des temps d’accès extrêmement réduits est ajoutée à une classique<br />

unité à plateaux magnétiques. Le contrôleur placé au<br />

centre de l’électronique embarquée va automatiquement placer<br />

les informations les plus utilisées sur l’unité SSD ce qui autorise<br />

en moyenne des temps de chargement jusqu’à 40 % inférieurs<br />

à ceux d’un disque standard pour un surcoût quasi négligeable.<br />

Ces disques d’une capacité de 500 Go ou 1 To et de respectivement<br />

7 et 9,5 mm d’épaisseur au format 2,5 pouces, sont<br />

équipés d’une interface Sata<br />

à 6 Gbits/s. Adaptés à une<br />

utilisation dans les environnements<br />

difficiles, ils résistent<br />

à des chocs allant jusqu'à<br />

350 G.<br />

Mars 2014 – N°633<br />

17


Solutions<br />

Motorisation ><br />

Moteur diesel ou à gaz, pas d’efficacité énergétique<br />

sans efficacité mécanique<br />

L’optimisation des moteurs diesel est au cœur des problématiques de maintenance<br />

pour évidemment réduire les risques de pannes mais aussi et surtout, réduire la<br />

consommation et se conformer aux normes antipollution. L’analyse des gaz cylindre<br />

par cylindre apporte une signature précise de l’état des dérives par rapport aux<br />

caractéristiques initiales de fonctionnement.<br />

Pour chaque moteur diesel, le constructeur publie des caractéristiques de<br />

fonctionnement détaillées qui lui sont propres. Elles doivent rester la référence<br />

pendant toute la durée de service. © MAN Diesel & Turbo<br />

Les moteurs sont un élément essentiel de l’activité industrielle.<br />

Nous leur confions aussi bien, la production<br />

de l’énergie que le transport de charges ou encore,<br />

l’entraînement de machineries. En dépit de l’importance<br />

qu’ils revêtent, le principe de leur fonctionnement est apparemment<br />

simplissime : transformer l’énergie thermique en<br />

travail ou, plus prosaïquement, à partir de chaleur produire<br />

un mouvement mécanique.<br />

Voilà pour la vulgarisation mais en réalité, le processus est un<br />

peu plus complexe. L’énergie thermique ne naît pas spontanément<br />

: elle résulte d’une combustion. Ce processus n’est<br />

rien moins qu’une transformation chimique visant à réduire<br />

les molécules d’un carburant comme le gasoil ou le fuel lourd<br />

– hautement chargé en hydrogène (H) et en carbone (C) –<br />

en produisant par oxydation grâce à un simple apport d’air,<br />

des gaz de combustion dans lesquels on retrouve, monoxyde<br />

et dioxyde de carbone (CO et CO2), monoxyde et dioxyde<br />

d’azote (NO et NO2) ainsi que du dioxyde de souffre (ou anhydride<br />

sulfureux noté SO2) et une quantité non négligeable<br />

de suies, de poussières et même un reste de carburant…<br />

non brûlé.<br />

La compréhension de cette belle démonstration n’est heureusement<br />

pas nécessaire au commun des mortels qui<br />

tourne la clé de contact de sa voiture. Elle est aussi le plus<br />

souvent étrangère à l’opérateur qui relâche l’air comprimé<br />

dans le système démarrage d’un moteur industriel placé<br />

par exemple, au centre d’une unité de production électrique<br />

de moyenne puissance. Il devrait en revanche, en être tout<br />

autrement pour les ingénieurs et les techniciens de maintenance<br />

censés garantir que le ou les moteurs dont ils sont<br />

responsables, fonctionnent au maximum de leur puissance<br />

dans des conditions optimales.<br />

Quelques dizaines de grammes de combustible…<br />

Dans tout moteur à combustion en général et dans les<br />

moteurs diesel qui nous intéressent ici en particulier, la recherche<br />

de l’efficacité énergétique s’opère dans une phase<br />

critique de leur fonctionnement qui n’occupe que quelques<br />

millisecondes de chaque cycle. Le piston voyage de bas en<br />

18<br />

Mars 2014 – N°633


Solutions<br />

haut dans le cylindre atteignant successivement un point-mortbas<br />

(PMB) et un point-mort-haut (PMH) qui marquent respectivement<br />

le basculement de la descente vers la remontée et<br />

inversement.<br />

Notons d’abord qu’à pleine puissance, un moteur diesel industriel<br />

consomme théoriquement, entre 180 g et 200 g de<br />

combustible par kilowatt et par heure (kWh). Nous pouvons<br />

remarquer que cette fourchette est déjà large… environ 10 %.<br />

Pour que le cycle de combustion soit le plus efficace possible,<br />

le combustible commence à être injecté dans la chambre de<br />

combustion lorsque la course du piston, situe dans un angle<br />

compris entre 15° et 10° avant le PMH sur un moteur diesel<br />

à 4 temps dit, semi rapide. Ainsi, l’injection débute alors que<br />

la température d’auto-inflammation (TAI) est déjà atteinte par<br />

compression de l’air admis en amont.<br />

L’inflammation est donc presque instantanée soit par exemple,<br />

dans un moteur de voiture entre 1 et 2 ms après le début de<br />

l’injection du combustible. L’injection elle, se prolonge jusqu’à<br />

ce que le piston dépasse le PMH d’un angle de 17° à 20°, toujours<br />

sur un moteur à 4 temps.<br />

De l’importance de l’analyse des gaz<br />

Dans la situation idéale décrite précédemment, il manque un<br />

composant absolument essentiel : l’air. Essentiel parce que<br />

l’air contient l’oxygène sans lequel aucune combustion ne<br />

serait possible. Essentiel aussi parce que l’oxygène n’entre<br />

que pour moins de 21 % dans un volume d’air donné dont la<br />

majorité soit environ 78 %, se compose d’azote. Cette dernière<br />

caractéristique joue, elle aussi, un rôle fondamental dans les<br />

rejets de combustion. Sur lesquels nous reviendrons…<br />

Plus la température dans la chambre est élevée lorsque débute<br />

la combustion rapide, meilleur sera le rendement. Une<br />

Prise de mesures des gaz sur un cylindre avec le laboratoire mobile Efficiency<br />

Engine. © Jean-Pierre Castella<br />

Moteurs diesel servant à la production d’électricité. © MAN Diesel & Turbo<br />

règle d’or veut que cette phase se produise entre 1° et 0° avant<br />

le PMH soit, lorsque le volume de la chambre est le plus réduit.<br />

On peut en déduire que si le carburant est injecté trop tard, la<br />

combustion rapide débutera après le passage du PMH, soit<br />

à une pression inférieure et donc, à une température moins<br />

élevée. Au pire, une part de carburant non brulé sera évacuée<br />

dans le système d’échappement qui, retrouvant un apport<br />

d’oxygène par l’air présent dans ce circuit, provoquera une<br />

reprise de la combustion aussi inutile que préjudiciable.<br />

A l’inverse, si le carburant est injecté trop tôt, la combustion<br />

risque de débuter avant même que le PMH soit atteint ; ce qui<br />

génère des contraintes mécaniques conduisant à une usure<br />

prématurée des pièces en mouvement voire, dans les situations<br />

les plus graves, à donner l’impression d’un piston qui<br />

« cogne » puisque produisant son travail au moins pour partie,<br />

à contre du fonctionnement normal.<br />

Le personnel technique s’occupant de la conduite et de la<br />

maintenance des moteurs marins et industriels possède une<br />

excellente formation. Il dispose de surcroît, des informations<br />

(monitoring) relayées en salle des machines (températures<br />

d’échappement, d’entrée et de sortie du turbo, pressions d’admission,<br />

etc.) et des relevés de Pmax (pression maximale) et<br />

Pcomp (pression de compression). Ce sont ces informations<br />

plus l’expérience acquise sur différents types de moteurs qui<br />

permettent aux personnels techniques d’effectuer la maintenance.<br />

Des effets certes, mais aussi des causes<br />

Dans le cas par exemple, des moteurs installés sur les bateaux<br />

de la marine marchande, un contrôle est effectué par<br />

un bureau de certification tel que Veritas, lors de la mise en<br />

service pour vérifier que le groupe de propulsion fonctionne<br />

conformément aux paramètres donnés par le constructeur. A<br />

l’issue de ce viatique, le moteur ne sera plus jamais contrôlé et<br />

il est fréquent que le temps passant, l’efficacité d’un tel moteur<br />

baisse entrainant surconsommation, rejets de gaz polluants<br />

en quantité trop importante, dérives, etc. Les paramètres du<br />

Mars 2014 – N°633<br />

19


Solutions<br />

monitoring ne permettent malheureusement pas de trouver<br />

la cause ayant conduit à l’effet comme par exemple, des<br />

températures trop élevées ici ou des pressions trop faibles<br />

là. La solution mise en œuvre consiste trop souvent à baisser<br />

le régime de fonctionnement, ce qui réduit effectivement<br />

la consommation mais produit aussi des effets secondaires<br />

comme le rejet d’une quantité plus importante de gaz à effet<br />

de serre (CO et CO2).<br />

Une méthode d’analyse brevetée<br />

En s’appuyant sur une technique d’analyse brevetée, la<br />

jeune société Efficiency Engine installée à Bordeaux (www.<br />

efficiency-engine.com) propose un modèle et une méthode<br />

consistant à introduire l’analyse des gaz de combustion dans<br />

l’analyse du fonctionnement des machines thermiques.<br />

Cette approche consiste à coupler les données de monitoring<br />

ainsi que les relevés des valeurs Pmax et Pcomp aux<br />

analyses de combustion. Il s’agit de disposer d’éléments probants<br />

qui permettent d’associer de façon presque certaine,<br />

toutes dérives de fonctionnement aux causes ayant produit<br />

l’effet.<br />

Le but est d’arriver à une maintenance qualitative qui permet<br />

de maîtriser la consommation – partant du principe qu’elle<br />

doit rester comprise entre 180 et 200 g/KW/h – tout en garantissant<br />

un taux le plus bas possible de rejet des polluants<br />

aériens.<br />

Pour effectuer une mesure précise du fonctionnement du<br />

moteur, la méthode proposée par Efficiency Engine consiste<br />

à analyser six gaz produits par la combustion (CO, CO2, O2,<br />

NO, NO2 et SO2) plus les poussières (suies et particules ou<br />

en SOOT anglais) sur les moteurs diesel et sept gaz sur les<br />

moteurs fonctionnants au gaz. Sur les gros moteurs diesel à<br />

2 temps ou 4 temps, des mesures, cylindre par cylindre, sont<br />

réalisées chaque fois que cela est possible.<br />

La première opération consiste à mesurer l’écart (delta) entre<br />

le fonctionnement initial relevé par l’organisme vérificateur ou<br />

à défaut, en prenant les données du constructeur en référence<br />

et le fonctionnement du moteur lors des relevés. Cet<br />

échantillonnage de mesures est réalisé à différents régimes<br />

à savoir, 25 %, 50 %, 75 % et 100 % de la puissance afin<br />

d’arriver à une signature aussi précise que possible.<br />

En plus d’établir un diagnostic des polluants aériens et du<br />

gain de consommation posé comme objectif, Efficiency Engine<br />

relève les dérives de fonctionnement dues à des éléments<br />

mécaniques ou d’injection et propose des conseils et<br />

des recommandations précis pour se rapprocher des valeurs<br />

utilisées en tant que référence. C’est l’étude comparative des<br />

mesures, associée à celles des gaz qui vont permettre de<br />

situer l’origine d’un problème ou d’un dysfonctionnement qui<br />

entraine automatiquement une consommation excessive,<br />

voire des phénomènes d’usure ou même de casse.<br />

Au moyen d’un véritable laboratoire terrain, Efficiency Engine<br />

produit une vue précise de chaque phase et cycle composant<br />

l’intégralité de la chaine de combustion et offre les services<br />

suivants :<br />

• Contrôle analytique des machines<br />

• Calcul de l’écart (delta) entre la consommation contrôlée<br />

LE PARADOXE DES NORMES ANTIPOLLUTION<br />

Le respect indispensable de l’environnement conduit les organismes internationaux<br />

agissant sous l’égide de l’Organisation de Nations Unies, à établir des normes en matière<br />

de rejets des polluants.<br />

© Centers for Disease Control and Prevention/<br />

Dr. Edwin P. Ewing, Jr<br />

Ainsi, la tendance pour les moteurs diesel consiste à imposer une baisse drastique<br />

des niveaux de rejets en oxydes d’azote (NO+NO2) qui sont – entre autres – fortement<br />

irritants pour les voies respiratoires des personnes sensibles et responsables de la<br />

formation des pluies acides.<br />

Dans la chambre de combustion, la production du monoxyde d’azote est maximale<br />

lorsque la température dépasse 1400°C. Partant, pour réduire la quantité globale de NOx, il faudrait idéalement réduire<br />

la température de combustion avec pour corollaire, une augmentation très sensible de la quantité de dioxyde de carbone<br />

(CO2) tristement célèbre pour sa participation au réchauffement climatique.<br />

Pour satisfaire aux normes antipollution, la tentation est grande de réduire le régime du moteur afin de redescendre en<br />

dessous des seuils préconisés. Il ne s’agit pourtant que d’une victoire à la Pyrrhus… En effet, si l’effet instantané permet<br />

bien de remplir les objectifs, la réduction du régime entraîne un allongement de la durée nécessaire pour produire la quantité<br />

de travail attendu. Par exemple, un navire qui épouserait ainsi la norme sans repenser les réglages du fonctionnement<br />

intrinsèque de son bloc de propulsion, verrait ses temps de trajet allongés de telle manière qu’au final, la consommation<br />

de carburant serait plus importante qu’à un régime plus élevé et que la somme totale des polluants rejetés serait elle aussi,<br />

plus importante.<br />

20<br />

Mars 2014 – N°633


Solutions<br />

Intervention de maintenance sur un vilebrequin. © MAN Diesel & Turbo<br />

par l’organisme vérificateur et la consommation relevée<br />

• Analyse précise du fonctionnement, si possible cylindre par<br />

cylindre<br />

• Analyse de la chaine de propulsion.<br />

• Diminution du delta consommation pour se rapprocher des<br />

consommations communiquées par le constructeur<br />

• Respect environnemental<br />

• Adaptation des réglages aux fonctionnements particuliers<br />

des machines (faible charge, charge partielle, etc.) afin de<br />

diminuer les consommations.<br />

L’analyse des gaz de combustion souffre aujourd’hui d'une<br />

image restrictive de simple contrôle des polluants. Cette image<br />

est excessivement réductrice par rapport à l’étendue des avantages<br />

qu’elle recèle. Les professionnels avertis comprennent<br />

son intérêt pour étudier en profondeur le comportement d'un<br />

moteur : son état réel, ses problèmes précis et l’analyse de<br />

ses dérives de fonctionnement afin de réaliser une maintenance<br />

basée sur l’état constaté et non plus, sur un programme<br />

d’interventions généralistes afin tout à la fois de prendre en<br />

compte le respect de l’environnement mais aussi, de revenir à<br />

l’état de fonctionnement originel donc, le retour au niveau de<br />

consommation initial.<br />

Pour donner un exemple directement tiré d’une récente intervention<br />

des techniciens de l’entreprise bordelaise, ces derniers<br />

relèvent : des températures des gaz d’échappement<br />

plus élevées qu’à l’origine, une température d’entrée turbo elle<br />

aussi plus élevée que la référence, une valeur de Pmax incorrecte,<br />

une valeur de CO trop élevée et pour finir, des valeurs<br />

en NOx (NO+NO2) trop faibles. Après analyse de la courbe<br />

des Pmax, les informations relevées permettent d’affirmer<br />

que l’allumage du combustible survient trop tard par rapport<br />

à l’angle de vilebrequin. Une analyse plus poussée permettra<br />

ensuite de déterminer avec précision une des causes ayant<br />

conduit à cet effet.<br />

Un large champ d’application<br />

Réduire la consommation et protéger l’environnement en<br />

contenant les quantités de polluants rejetés va le plus fréquemment<br />

de pair. La technique d’analyse proposée par Efficiency<br />

Engine est applicable à un très large éventail de moteurs fonctionnant<br />

au gasoil ou au fuel lourd et au gaz.<br />

En moyenne, l’analyse poussée qui est effectuée permet une<br />

réduction de la consommation de 4 % et une réduction des<br />

rejets préjudiciables à l’environnement de sensiblement 7 %.<br />

Ainsi récemment, leur équipe est intervenue en Asie sur les<br />

groupes diesel d’une centrale thermique. Ils ont aussi permis<br />

à Colas Rail d’effectuer des analyses poussées du fonctionnement<br />

des moteurs de motrice équipant les rames de maintenance.<br />

A la demande d’un fabricant d’additifs pour combustible,<br />

Efficiency Engine a pu fournir une analyse des gains de<br />

fonctionnement effectivement constatés.<br />

Une autre de leur spécialité consiste à embarquer sur des<br />

navires de la marine marchande pour effectuer leur batterie<br />

de tests et de mesures par leur laboratoire terrain dans les<br />

conditions réelles d’utilisation des blocs de propulsion, c’està-dire,<br />

en mer.<br />

La phase proprement opérationnelle des tests et des mesures<br />

prend entre une journée pour les moteurs de faible à moyenne<br />

puissance entre deux et cinq jours pour des unités plus importantes.<br />

Le dépouillement des données relevées et leur analyse<br />

comparative avec les données de référence puis la rédaction<br />

du rapport final, incluant évidemment les conseils et préconisations<br />

du bureau d’ingénierie, s’étale le plus souvent sur la<br />

semaine qui suit la phase opérationnelle de collectes in situ.<br />

Thierry Pigot<br />

Mars 2014 – N°633<br />

21


L’HUILE<br />

LA GRAISSE<br />

LES COPEAUX<br />

www.mewa.fr<br />

MEWA prend à cœur la mesure de chaque impureté. Il y a encore<br />

que lques dizaines d’années, retirer la saleté était mission impossible,<br />

jusqu’au jour où le fondateur de notre entreprise Hermann Gebauer, mit<br />

fin à ce calvaire. Depuis l’invention de la lingette industrielle réutilisable,<br />

le nettoyage est devenu un jeu d’enfant. Nos clients sont d’accord avec<br />

nous, c’est pourquoi nous mettons en circulation, chaque année, plus<br />

d’un million de lavettes industrielles. Un travail impeccable !<br />

Mars 2014 – N°633


Solutions<br />

Connexion ><br />

Prises électriques sous contraintes<br />

L’entreprise Fomia est spécialisée sur un marché très spécialisé : les courroies de<br />

round-ballers, presses à vulcaniser et outillage, agrafes et perçages de bandes<br />

transporteuses. Depuis 1987, Bernard Jakob fait confiance à Maréchal pour la<br />

connexion de ses presses à l’alimentation électrique de puissance. Conditions<br />

extrêmes, température élevée et informations, comment FOMIA procède-t-il ?<br />

Filiale du groupe Aser dont fait également partie l’entreprise<br />

Minet, Fomia S.A.S est installée à L’Horme dans le<br />

département de la Loire à quelques kilomètres de Saint-<br />

Etienne. Le dirigeant de la société, Bernard Jakob est fier de<br />

sa place d’unique fabricant français dans son domaine. Il doit<br />

son développement à une notoriété construite avec ténacité<br />

au fil du temps par une amélioration constante de ses produits<br />

et la sélection rigoureuse de partenaires de confiance.<br />

S’agissant de l’alimentation électrique, Bernard Jakob s’oriente<br />

dans les années 80 vers une prise compacte Maréchal disponible<br />

en version métal et GRP (glass reinforced polymer). Sur<br />

un support aluminium, la prise à contacts multiples choisie,<br />

référencée PN7C s’adapte sans difficulté, en remplacement<br />

des anciennes prises sur des presses neuves ou lors de la<br />

réparation de presses existantes. Le réaménagement (rétrofit)<br />

des équipements par les exploitants même dans les mines,<br />

les carrières ou sur des sites de travaux publics, s’en trouve<br />

largement facilité.<br />

Faisant partie intégrante de la chaîne d’équipements participant<br />

au processus de vulcanisation, ces prises résistent à des<br />

températures atteignant 60°C. Puisqu’il faut compter avec une<br />

durée de vie des plateaux qui va de 20 à 30 ans, il est primordial<br />

de recourir à une connexion électrique réellement à<br />

l’épreuve du temps. « Nos presses fonctionnent sans aucun<br />

souci dans des environnements où les contraintes sont souvent<br />

sévères », témoigne Bernard Jakob.<br />

Pour l’alimentation et le suivi du processus, Bernard Jakob utilise<br />

les six broches de la prise PN7C : les quatre broches standards<br />

sont utilisées pour les phases électriques et la mise à<br />

la terre tandis que les deux dernières broches sont exploitées<br />

pour véhiculer les informations de température et de pression.<br />

Annexé au plateau, un coffret<br />

électrique 380 V équipés<br />

d’écrans tactiles, retranscrit<br />

la montée en température du<br />

processus de vulcanisation<br />

via la liaison d’une broche<br />

à la sonde et évalue de la<br />

même manière, la pression<br />

appliquée sur la bande transporteuse.<br />

Autonomie des exploitants sur site<br />

Cimenteries, tunneliers, exploitants de mines ou de carrières,<br />

les utilisateurs des presses interviennent dans des conditions<br />

extrêmes. La maintenance du plateau est rendue plus facile<br />

et plus rapide. La facilité de pose associée à la standardisation<br />

des prises par l’entreprise Fomia au niveau international,<br />

satisfont les clients en leur procurant une réelle autonomie<br />

d’intervention. « Ils gagnent en réactivité et en témoignent » indique<br />

Bernard Jakob qui précise, « nous leur fournissons une<br />

seule référence depuis plus de 25 ans et ce même si tous les<br />

contacts ne sont pas systématiquement utilisés. Aujourd’hui<br />

tous nos clients sont satisfaits de cette solution. Nous pouvons<br />

leur expédier une prise. Ils dé-câblent, ils re-câblent, réparant<br />

eux-mêmes leur installation au moyen d’un connecteur d’autant<br />

facile à maîtriser que nous l’avons standardisé. »<br />

Applications sévères<br />

L’étanchéité IP66/IP67 (protection contre les poussières et les<br />

projections d’eau à la lance) et la robustesse IK08/IK09 (résistance<br />

élevée aux impacts) des prises répondent aux besoins.<br />

Dans les carrières, les plateaux sont véhiculés ou déplacés<br />

fréquemment et soumis à des chocs voire, à des chutes, sans<br />

parler des conditions d’utilisation en extérieur ou sur chantier.<br />

L’humidité, les chutes et les chocs sont de véritables épreuves<br />

de résistance pour les prises qui doivent rester en place et<br />

garantir la continuité de l’alimentation électrique sans faillir.<br />

La presse qui assure la jonction des bandes au fur et à mesure<br />

que le chantier avance, subit toutes ces contraintes. Les prises<br />

PN7C restent fiables et durables qu’elles soient exposées à<br />

l’humidité, aux intempéries, à la boue et elles sont à l’épreuve<br />

des chocs.<br />

Les prises PN7C véhiculent l’alimentation électrique mais aussi, des signaux<br />

permettant de contrôler la température et la pression.<br />

Jean-François Romain<br />

Mars 2014 – N°633<br />

23


Dossier<br />

Analyse ><br />

Roulements lents : la surveillance par ultrasons<br />

Largement utilisés dans l’industrie, les roulements sont considérés comme des<br />

composants cruciaux. Leur défaillance est au minimum, une source d’arrêts intempestifs<br />

de la production dont le coût est déjà inacceptable. Pire, la casse d’un roulement<br />

aussi anodin soit-il, peut déclencher des avaries en chaîne d’une portée<br />

catastrophique. Recourir à une méthode de surveillance permettant de prévenir de<br />

tels incidents s’avère donc stratégique et ce, tout spécialement pour les roulements<br />

lents.<br />

S’il existe différentes technologie de surveillance du<br />

fonctionnement des roulements, il convient déjà de<br />

distinguer les roulements rapides, des roulements<br />

lents. Pour les premiers, l’analyse vibratoire et la thermographie<br />

infrarouge sont couramment utilisées avec succès.<br />

La complémentarité et l’efficacité d’un programme intégrant<br />

vibration, thermographie et ultrasons n’est plus à démontrer.<br />

Sachant de surcroît que l’idéal serait de combiner les trois<br />

technologies en y ajoutant l’analyse des lubrifiants.<br />

Le suivi des roulements lents est une toute autre problématique.<br />

Lorsque la vitesse de rotation descend en dessous<br />

de 250 tours/mn, la thermographie n’est plus adaptée. L’approche<br />

vibratoire requiert une analyse complexe du signal<br />

réservée à des personnels expérimentés et les temps d’acquisition<br />

deviennent rédhibitoires. En outre, le suivi des roulements<br />

lents par vibration et thermographie ne met pas à<br />

l’abri de défaillances imprévues. Si leur surveillance demeure<br />

encore pour beaucoup, un problème notoire, la détection ultrasonore<br />

constitue une solution simple et efficace.<br />

Pourquoi les ultrasons ?<br />

Les ultrasons sont un des domaines de l’acoustique dont la<br />

fréquence se situe au-dessus de 20 kHz qui représente la<br />

limite de perception de l’oreille humaine. S’agissant de leur<br />

emploi dans l’industrie pour la surveillance des roulements,<br />

la technique est basée sur la mesure d’ondes de pression.<br />

S’agissant des machines tournantes, les ultrasons sont<br />

concentrés sur la recherche des phénomènes d’impact produits<br />

par les roulements défaillants et des phénomènes de<br />

friction ou de frottement provenant d’un défaut de lubrification.<br />

24<br />

Mars 2014 – N°633


Dossier<br />

La justification du recours aux ultrasons tient en deux mots :<br />

choc et haute fréquence. Les chocs sont révélateurs de la défaillance<br />

annoncée des roulements. Un roulement dégradé –<br />

écaillé par exemple – génère une onde de choc. De très courte<br />

durée, l’événement n’est présent qu’en haute fréquence. Pour<br />

être plus précis, l’impact libère une énergie localisée lors de<br />

chaque passage d’un élément roulant sur la zone écaillée.<br />

Les ultrasons sont donc naturellement sensibles aux impacts.<br />

Un deuxième facteur facilite leur mise en valeur. Il s’agit de<br />

l’atténuation forcée des fréquences basses. Comme, par<br />

exemple, celles qui sont générées par le lignage ou le balourd.<br />

Lors de mesure en basse fréquence, ces phénomènes très<br />

énergétiques parasitent la détection de l’avarie du roulement<br />

qui quant à elle développe peu d’énergie.<br />

Cet effet de masquage est un des écueils rencontrés en mesure<br />

vibratoire. Typiquement, le balourd, le lignage, tout en<br />

restant dans des valeurs acceptables, produisent un niveau<br />

d’énergie qui vient noyer le signal utile. Afin de contourner le<br />

problème, la mesure ultrasonore travaille à des fréquences<br />

plus élevées, tout en évacuant les basses fréquences par<br />

filtrage. En adoptant cette stratégie, les phénomènes « parasites<br />

»’ ne masquent plus la composante haute fréquence du<br />

signal recherché.<br />

Plus la vitesse est basse, plus l’énergie libérée est faible. Elle<br />

sera généralement insuffisante à provoquer une vibration de la<br />

structure. Ce phénomène explique aussi en partie, la mauvaise<br />

sensibilité de l’analyse vibratoire lorsque la vitesse est faible.<br />

En réalité, il nécessite un traitement sophistiqué du signal qui<br />

nécessite de faire appel aux compétences d’un personnel hautement<br />

qualifié, justifiant d’une solide expérience en traitement<br />

du signal. Ceci explique les échecs subis avec l’analyse vibratoire.<br />

Une solution à première vue attirante serait d’utiliser un<br />

accéléromètre de plus grande sensibilité. On trouve facilement<br />

des capteurs avec une sensibilité de 500 mV/g au lieu de 100<br />

mV/g. Malheureusement, le gain supplémentaire n’améliore<br />

en rien la situation car, si la partie utile du signal s’en trouve<br />

effectivement majorée d’un coefficient 5, le bruit l’est également.<br />

Partant, le rapport signal/bruit reste identique au final.<br />

Un capteur au design spécifique<br />

La première particularité des ultrasons est de recourir à des<br />

capteurs de contact résonnants. La seconde est de réaliser la<br />

mesure sur une bande de fréquence étroite autour de la résonnance.<br />

Le capteur joue alors le rôle d’amplificateur mécanique<br />

et d’atténuateur des composantes altérant la recherche de la<br />

défaillance du roulement.<br />

Une première ligne de défense, l’écoute<br />

La fonctionnalité la plus connue d’un détecteur ultrasonore est<br />

de disposer… d’un casque audio. La reproduction des sons à<br />

haute fréquence dans le domaine audible est appelée hétérodyne.<br />

Les personnes n’ayant jamais utilisé ce type d’instruments<br />

penseront que l’écoute est une technique archaïque<br />

voire, totalement dépassée. En fait, c’est tout le contraire, spécialement<br />

pour les basses vitesses. Chaque opérateur sera<br />

en mesure de distinguer un roulement sain de son homologue<br />

écaillé à force d’usure. Le premier produit un son régulier<br />

qu’on pourrait qualifier de calme. Le second génère un bruit<br />

reconnaissable, constitué de craquements répétitifs. L’apprentissage<br />

est rapide. Il ne requiert aucun bagage technique particulier.<br />

La technique est donc accessible à tous. C’est la raison<br />

de son succès.<br />

Cependant, l’écoute seule n’est pas une fin en soi. Des mesures<br />

fiables sont indispensables sauf à tourner le dos à la<br />

mise en place d’un vrai programme de maintenance conditionnelle.<br />

En effet, sans mesure, l’instrument ne serait rien de plus<br />

qu’un banal stéthoscope.<br />

Des mesures statiques assurent la fonction de dépistage<br />

Les mesures statiques – ou mesures globales – sont faciles<br />

à implémenter car le résultat est un nombre. On parle alors<br />

d’indicateurs scalaires. Elles constituent la base de tout programme<br />

de maintenance. Elles permettent la création de<br />

courbes de tendance et la mise en place de seuils d’alerte.<br />

Pour les roulements lents, deux indicateurs sont utiles : la valeur<br />

RMS qui caractérise l’énergie véhiculée et la valeur crête<br />

qui caractérise l’amplitude du signal. En suivant l’évolution de<br />

ces deux indicateurs, le dépistage à un stade précoce est accessible<br />

à tous sans faire appel à un expert.<br />

Voici les mesures provenant de deux machines identiques<br />

fonctionnant à une vitesse de rotation de 50 tours/mn. Le temps<br />

d’acquisition des mesures est de seulement 20 secondes.<br />

La simple comparaison entre les mesures permet de distinguer<br />

le roulement en bon état de celui qui présente un défaut.<br />

Les mesures dynamiques : du dépistage au diagnostic<br />

Spécifications du capteur à vis SDT RS1<br />

Parfois le technicien veut aller au-delà du dépistage. Le besoin<br />

survient sur des machines complexes ou après des pannes<br />

répétitives. Il doit alors déterminer la nature du dysfonctionnement.<br />

C’est le diagnostic, établi à partir de la mesure dynamique.<br />

Mars 2014 – N°633<br />

25


Partenaire de vos formations industrielles<br />

depuis plus de 30 ans<br />

MAINTENANCE<br />

Méthodes & Organisation<br />

Cycles de formation avec certification,<br />

Management de la maintenance,<br />

Méthodes & Outils de la maintenance,<br />

Techniques de maintenance<br />

conditionnelle,<br />

Sécurité dans les interventions de<br />

maintenance,<br />

Evaluations de compétences...<br />

PRODUCTION<br />

Méthodes & Organisation<br />

Méthodes Industrialisation,<br />

Méthodes & Outils d’amélioration continue,<br />

Indicateurs & Tableaux de bord,<br />

Métrologie,<br />

Achats,<br />

Sécurité...<br />

MAINTENANCE - Technologies<br />

& Systèmes industriels<br />

Automatismes, Supervision, Réseaux,<br />

Robotique,<br />

Informatique appliquée,<br />

Electrotechnique, Variation de vitesse,<br />

Oléohydraulique, Pneumatique,<br />

Process : Régulation, Pompes, Vide,<br />

Mécanique,<br />

Soudage - Qualification,<br />

Froid/Climatisation - Attestations d’aptitude,<br />

Logiciel de simulation de process.<br />

MAINTENANCE<br />

Matériels & Structures<br />

<strong>Maintenance</strong> nucléaire,<br />

<strong>Maintenance</strong> dans les établissements<br />

de santé,<br />

Entretien des façades en aluminium,<br />

<strong>Maintenance</strong> des transmissions,<br />

<strong>Maintenance</strong> des défaillances des pièces<br />

& ensembles métalliques...<br />

PRODUCTION<br />

Conduite & Automaintenance<br />

Conduite d’équipements et<br />

pré-diagnostic (Automaintenance ),<br />

Evaluations de compétences...<br />

MANAGEMENT OPERATIONNEL<br />

Management de proximité<br />

Conduite de projets,<br />

Transfert de compétences,<br />

Communication,<br />

Résolution de problème...<br />

MAITRISE DES ENERGIES<br />

Cycles de formation avec certification,<br />

Contexte et réglementation,<br />

Efficacité énergétique,<br />

Gestion Techniques des Bâtiments...<br />

Ingénierie de formation<br />

Accompagnement,<br />

Diagnostic,<br />

Formations Interentreprises (220 stages)<br />

Formations Intra-entreprise sur mesure<br />

Evaluation de compétences<br />

Conseil<br />

CIMI- 8 rue de l’Azin - 41018 BLOIS CEDEX<br />

02 54 74 65 15 - ventes@cimi.fr<br />

www.cimi.fr<br />

Mars 2014 – N°633


Dossier<br />

La durée entre les impacts adjacents<br />

fournit la fréquence de défaut du roulement.<br />

Signal temporel d’un roulement défectueux.<br />

La mesure dynamique est l’acquisition du signal durant une<br />

période choisie. Les représentations temporelles et fréquentielles<br />

(FFT) sont issues des mesures dynamiques. Pour la<br />

technologie ultrasonore, la représentation temporelle est privilégiée<br />

puisqu’elle permet de repérer la présence de chocs.<br />

Elle indique la nature du défaut et la sévérité de celui-ci.<br />

La forme du signal temporel est le premier indicateur. Son interprétation<br />

visuelle montre la présence de pics répétitifs. A l’aide<br />

d’un curseur périodique, l’opérateur mesurera la fréquence du<br />

défaut. Tout comme pour l’analyse vibratoire, il connaîtra l’élément<br />

défectueux à partir de la référence du roulement et de<br />

la vitesse de rotation. Enfin, il s’intéressera à l’amplitude des<br />

chocs pour évaluer la sévérité du défaut.<br />

Exemples de mesures dynamiques<br />

Voici la comparaison du signal temporel provenant d’une machine<br />

tournant à 25 tours/mn, avec un temps d'acquisition de<br />

5 secondes. Remarque: la même échelle verticale a été utilisée<br />

pour les deux signaux temporels ci-contre.<br />

Signal temporel d’un roulement en bon état.<br />

La durée indique la fréquence de défaut du roulement. Le diagnostic<br />

est une défectuosité sur la bague extérieure du roulement.<br />

sont efficacité, simplicité d’utilisation, rapidité de collecte des<br />

mesures. La possibilité de combiner dépistage et diagnostic<br />

est également un atout maître.<br />

Gardons en mémoire la remarque pertinente faite par le chef<br />

d’un service de maintenance : « Mon département ne peut se<br />

permettre d’avoir une équipe de cinq ingénieurs experts en<br />

analyse vibratoire. De plus, avec seulement cinq analystes,<br />

seules les machines critiques pourraient être surveillées. Avec<br />

nos détecteurs ultrasonores, la collecte des données est menée<br />

par nos techniciens et nos graisseurs. Maintenant, la plupart<br />

des machines sont régulièrement contrôlées et quelque<br />

80 % des problèmes sont facilement résolus. Mon unique expert<br />

en vibration a maintenant le temps de résoudre les 20 %<br />

d’anomalies de fonctionnement restantes. »<br />

La durée entre les impacts correspond à la fréquence de passage<br />

d’un élément roulant sur la bague extérieure.<br />

Sans aucun doute, les ultrasons sont une solution performante<br />

pour la surveillance des roulements lents. Les maîtres mots<br />

Jean-Paul EMMANUELE<br />

SDT Training Manager<br />

Mars 2014 – N°633<br />

27


Dossier<br />

Analyse ><br />

Le préventif en lieu et place du curatif,<br />

focus sur l’analyse vibratoire<br />

L’analyse des vibrations d’une machine tournante permet de diagnostiquer et surtout,<br />

d’anticiper l’état de fonctionnement de l’outil de production. Cette approche<br />

tend à évoluer en s’appliquant désormais à un large panel d’installations. Les sociétés<br />

PCB Piezotronics et Sefi font le point sur la méthode et ses évolutions.<br />

Utilisée sur les sites industriels dans le cadre de la maintenance<br />

conditionnelle, l’analyse vibratoire est une<br />

technique permettant d’identifier les fréquences de<br />

vibration et de diagnostiquer certains types de défauts sur les<br />

machines tournantes : balourd, équilibrage, alignement, roulement,<br />

engrenage. Identifier le problème, c’est prévoir le réglage<br />

ou le remplacement d’une pièce défectueuse afin d’anticiper<br />

et de prévenir une panne de la machine concernée. Cette<br />

maintenance dite, conditionnelle, permet de mieux connaître<br />

l’état d’un parc machines, de diminuer le nombre de pannes<br />

interrompant la production, de réduire les coûts de remise en<br />

état, d’augmenter la longévité du matériel, de réduire le taux<br />

d’indisponibilité des machines mais également d’améliorer la<br />

sécurité du personnel et de fiabiliser la production ou la manutention<br />

liée aux équipements.<br />

C’est par l’installation d’accéléromètres à poste fixe sur les<br />

paliers des machines qu’il est possible de mesurer les niveaux<br />

de vibration puis d’effectuer la récupération des données à<br />

l’aide de boitiers de jonction et de collecteurs.<br />

Les capteurs et transmetteurs de vibration délivrent un signal<br />

temporel et le traitement du signal induit deux types de mesure.<br />

La mesure globale d’abord, quantifie une amplitude représentant<br />

la somme de toutes les amplitudes existantes sur une<br />

plage de fréquences donnée. La mesure spectrale ensuite,<br />

détaille, fréquence par fréquence, toutes les amplitudes vibratoires<br />

dans une gamme de fréquences donnée. La fréquence<br />

Pour des analyses ponctuelles les capteurs de vibration conçus par<br />

PCB Piezotronics, fixés au moyen d’embases collées ou aimantées.<br />

d’excitation renseigne sur l’origine de la vibration et l’amplitude<br />

renseigne sur sa sévérité.<br />

Quant aux pannes décelées ou anticipées sur les machines<br />

tournantes, 80% viennent de défauts de balourd, desserrage<br />

et délignage. Le phénomène de balourd est lié à la non-répartition<br />

de la masse autour de son axe de rotation. Ce défaut<br />

secoue, desserre et détruit le lignage et les roulements. Le<br />

désalignement ou délignage est dû à la non-coïncidence des<br />

axes de rotation de deux machines accouplées.<br />

Un cas d’école atypique, le diagnostic vibratoire de<br />

grues portuaires<br />

La signature vibratoire de machines tournantes est la première<br />

phase de diagnostic d’un équipement. Elle est mise en<br />

œuvre pour déceler d’éventuelles anomalies afin de déterminer<br />

les actions correctives adaptées et permet finalement, de<br />

connaître l’état réel d’un parc de machines.<br />

C’est dans cette optique que l’entreprise de maintenance<br />

conditionnelle Sefi a récemment été sollicitée pour effectuer<br />

le diagnostic vibratoire de grues portuaires. Ces grues fonctionnent<br />

24h/24 dans un port extrêmement fréquenté, d’où il<br />

résulte que le moindre arrêt ou la panne la plus banale perturbe<br />

fortement le trafic et impacte directement les différents<br />

intervenants présents sur place.<br />

L’analyse du moteur n’a pas indiqué d’anomalie significative mais des défauts ont pu<br />

être relevés sur la partie comprenant le réducteur et le train intermédiaire.<br />

Cette analyse ponctuelle, réalisée en déporté, a donc permis<br />

de surveiller et diagnostiquer l’état des grues de levage.<br />

Sefi a concentré ses investigations sur quatre éléments de<br />

28<br />

Mars 2014 – N°633


Dossier<br />

la machine : le moteur, le réducteur, le train intermédiaire et<br />

le tambour, qui ont été à la fois, l’objet de mesures globales et<br />

d’analyses spectrales. A l’aide de capteurs de vibration piézoélectriques<br />

conçus par PCB Piezotronics, fixés au moyen d’embases<br />

collées ou aimantées, puis de collecteurs qui adressent<br />

les données à un logiciel de traitement des signaux, Sefi a pu<br />

mesurer deux typologies de niveaux :<br />

Le niveau global Accélération, correspondant à la valeur du<br />

signal accélération mesuré en quantième de g ou en mm/s²<br />

calculée dans une bande de fréquence comprise entre 2 Hz et<br />

20 kHz. C’est dans ce domaine que l’on surveille généralement<br />

les usures de roulements.<br />

Le niveau global Vitesse vibratoire, correspondant à la valeur<br />

efficace (RMS) du signal de vitesse vibratoire mesurée en mm/s<br />

et calculée dans une bande de fréquence comprise entre 10<br />

Hz à 1000 Hz, conformément à la norme ISO 10816. Il permet<br />

de caractériser le comportement vibratoire de la machine dans<br />

le domaine des basses fréquences. Dans celui-ci apparaissent<br />

généralement les problèmes de balourd, délignage d’arbre et<br />

de jeux de paliers, etc.<br />

Une analyse contrastée et révélatrice<br />

L’analyse du moteur n’a pas indiqué d’anomalie significative,<br />

le niveau vibratoire étant acceptable. C’est cependant sur la<br />

partie comprenant le réducteur et le train intermédiaire que des<br />

défauts ont pu être relevés. Sefi a constaté que, sur la globalité<br />

des points mesurés, les niveaux vibratoires du réducteur<br />

sont très élevés. L'analyse spectrale met en évidence de façon<br />

flagrante l'émergence vibratoire située à 58 Hz environ, suivie<br />

de plusieurs harmoniques qui correspondent à la fréquence<br />

d'entrainement du pignon d’attaque en sortie du réducteur. Les<br />

niveaux vibratoires des paliers du train intermédiaire sont en<br />

corrélation avec l'analyse effectuée. En effet, la couronne du<br />

train intermédiaire est l'élément entraîné par le pignon en sortie<br />

du réducteur. L'analyse spectrale met en évidence la fréquence<br />

d'engrainement entre la couronne et le pignon en sortie du réducteur<br />

qui est omniprésente sur la cinématique. Pour la partie<br />

tambour, le niveau vibratoire et le niveau de roulement n’ont<br />

pas révélé de quelconque défaut, même si la fréquence de 58<br />

Hz s’observe par résonance sur l’ensemble de la cinématique.<br />

Préconisations et solutions<br />

L’entreprise de maintenance conditionnelle Sefi a effectué le diagnostic<br />

vibratoire de grues du port de Brest<br />

installés à demeure sur les machines. En fonction de la criticité<br />

des machines et de leurs accès, cette méthode donne plus de<br />

flexibilité et de sécurité aux personnes travaillant sur le site.<br />

Quoiqu’il arrive, la tendance se généralise. La volonté de gérer<br />

ses installations de production de façon proactive, d’augmenter<br />

la disponibilité de ses équipements et de réduire ses coûts<br />

de maintenance et d’exploitation change considérablement la<br />

façon de gérer le parc de machines. Les techniques se diversifient<br />

et se modernisent : collecte ponctuelle ou permanente<br />

des données, solutions câblées ou sans fil, amélioration des<br />

matériels pour plus de simplicité d’utilisation et d’exploitation,<br />

etc. Toutes ces évolutions font de l’analyse vibratoire une solution<br />

qui n’est plus seulement réservée aux sites industriels<br />

critiques mais partout où des machines tournantes ont un rôle<br />

prédominant et indispensable au bon fonctionnement d’un site<br />

ou d’une activité.<br />

La mise en place de ce diagnostic a permis de révéler des<br />

points de vigilance. Il est préconisé, en préventif, le remplacement<br />

des éléments du train intermédiaire – pignon d’attaque et<br />

couronne – ainsi que les roulements de paliers d’attaque.<br />

Ce premier diagnostic a permis de mettre en exergue des<br />

points de vigilance et d’anticiper des usures et des pannes du<br />

réducteur ou du train intermédiaire qui auraient pu entraîner<br />

d’autres incidents techniques voire aboutir à une immobilisation<br />

complète de la grue.<br />

Ce type de surveillance ponctuelle peut également être remplacé<br />

par une surveillance plus régulière, à l’aide de capteurs<br />

L'analyse spectrale met en évidence de façon flagrante l'émergence vibratoire située<br />

à 58 Hz environ, suivie de plusieurs harmoniques qui correspondent à la fréquence<br />

d'entrainement du pignon d’attaque en sortie du réducteur.<br />

Maryline Merlier, responsable communication, PCB Piezotronics<br />

Eric Bourdin, responsable produits <strong>Maintenance</strong> Conditionnelle, SEFI<br />

Mars 2014 – N°633<br />

29


Dossier<br />

Analyse ><br />

Quand les ultrasons trahissent les fuites<br />

Un détecteur d’ultrasons pour peu qu’il soit suffisamment<br />

sensible permet de détecter des fuites de faible amplitude.<br />

Appliquée au réseau de distribution d’air comprimé, cette<br />

technique permet d’optimiser le fonctionnement de l’installation<br />

pour mieux calibrer la puissance des compresseurs et<br />

réduire le montant de la facture d’électricité.<br />

De tous les flux qu’exploitent l’entreprise industrielle, l’air<br />

comprimé est peut-être celui dont il est le plus difficile<br />

d’apprécier l’indice de performance énergétique, ce qui<br />

fait que de nombreux industriels ne se préoccupent guère d’optimiser<br />

ce poste de dépense. A cela plusieurs raisons.<br />

D’abord, il ne s’agit pas à proprement parler d’une énergie dangereuse<br />

pour les utilisateurs. Son fluide porteur est sans couleur,<br />

sans odeur et il n’est ni inflammable, ni explosif. Dans de<br />

nombreuses applications, le potentiel de force mécanique qu’il<br />

véhicule n’est pas utilisé de manière continue. Et surtout, l’air<br />

comprimé est issu de la transformation d’une énergie mécanique,<br />

elle-même générée le plus fréquemment, à partir d’une<br />

énergie électrique et, dans quelques cas spécifiques à partir<br />

d’une énergie fossile (essence ou gasoil).<br />

Partant de la situation la plus courante, la logique parle d’évidence<br />

: plus on consomme de l’air, plus on consomme d’énergie<br />

électrique… une ressource facturée au kilowatt. Le jeu des<br />

différentes étapes qui conduisent de la transformation initiale<br />

à l’utilisation fait pourtant de l’air comprimé, l’une des énergies<br />

les plus coûteuses pour l’entreprise qui en a l’usage.<br />

Une cascade de pertes<br />

Si l’on en croit les professionnels du secteur, un réseau de<br />

distribution d’air comprimé peut occasionner jusqu’à 40 % de<br />

pertes d’énergie dans le circuit qui mène du compresseur aux<br />

points de distribution opérationnels ; la moyenne se situant autour<br />

de 30 %. La raison coule de source : une fois comprimé,<br />

l’air cherche à s’échapper partout où le réseau présente des<br />

faiblesses (soudures, joints souples, colmatages, etc.). Ces<br />

Pour maximiser l’énergie produite par un compresseur sur un site<br />

industriel, il faut s’assurer que le réseau qui distribue l’air comprimé<br />

est exempt de fuites aussi minimes soient-elles.<br />

pertes dont une grande majorité peut être évitée, sont donc<br />

directement responsables d’une surconsommation électrique<br />

dans une proportion presque comparable. Elles s’ajoutent évidemment<br />

aux dissipations consécutives aux passages d’une<br />

énergie à l’autre (production de chaleur dans les circuits électriques<br />

et mécaniques du compresseur, du sécheur, frottements,<br />

etc.).<br />

On identifie communément quatre types de fuites. Les fuites<br />

importantes sont généralement les mieux maîtrisées et les<br />

plus rapidement traitées. Il s’agit le plus souvent d’un incident<br />

comme un raccord desserré, un tuyau percé, fendu ou rompu,<br />

une vanne d’arrêt cassée, etc. Sauf lorsqu’il survient à distance<br />

des activités humaines (fuite sous toiture, dans un passage<br />

enterré, etc.), ces problèmes sont rapidement détectés ne<br />

serait-ce qu’en raison du bruit parfaitement audible – le plus<br />

souvent gênant – qu’ils génèrent. Lorsque l’incident se produit<br />

à proximité d’un point d’utilisation, la perte de puissance est<br />

telle que la recherche de panne s’impose à tous.<br />

D’une autre nature, les fuites moyennes qui représentent environ<br />

10 % de la puissance perdue sont elles aussi, rapidement<br />

détectées par les opérateurs. Il peut s’agit de fuites se<br />

produisant sur un vérin, sur un détendeur, etc. là encore, le<br />

niveau de bruit généré permet une détection rapide à l’exception,<br />

des environnements particulièrement bruyants. Même si<br />

le débit d’une telle fuite est moindre, les pertes de puissance<br />

occasionnées réduisent la puissance disponible au détriment<br />

du compresseur.<br />

Des pertes plus insidieuses<br />

Dans une installation transportant l’air comprimé, l’essentiel<br />

des pertes est cependant généré par les fuites de moindre<br />

importance.<br />

Ainsi, les fuites mineures qui sont à la limite de la détection<br />

audible, passent le plus souvent inaperçues dans l’ambiance<br />

sonore d’un site en fonctionnement normal. Elles peuvent en<br />

revanche, être détectées lorsque les installations sont à l’arrêt.<br />

Ces fuites représentent à elles-seules, de l’ordre de 30 % à<br />

40 % du total des pertes de puissance pouvant être évitées.<br />

Enfin, les micro-fuites sont de loin les plus insidieuses et les<br />

plus préjudiciables aux entreprises soucieuses de leur bilan<br />

énergétique. Absolument inaudibles à l’oreille humaine<br />

puisqu’elles produisent des ultrasons, elles représentent la<br />

moitié de la dépense inutile en énergie.<br />

30<br />

Mars 2014 – N°633


Dossier<br />

Pire, ces deux derniers types de fuites s’additionnent au fil du<br />

temps puisque, généralement non détectés, ils ne sont pas traités.<br />

Ces fuites participent à ce que les responsables d’une installation<br />

imputent à son vieillissement, considéré comme inévitable…<br />

alors qu’il s’agit en réalité de défauts qui peuvent – et<br />

devraient – être systématiquement corrigés.<br />

Une solution : la détection des ultrasons<br />

Imaginons le cas d’un industriel ayant installé deux compresseurs<br />

et qui après cinq, huit, parfois dix ans, constate que son<br />

installation manque d’énergie.<br />

Il décidera le plus souvent de changer les compresseurs en<br />

imputant l’essentiel du manque d’énergie à leur vétusté. Il est<br />

classique de choisir des compresseurs plus puissants et/ou<br />

d’ajouter un compresseur supplémentaire sur le réseau. Selon<br />

Jacques Kiefer, directeur de Force 20, « dans une telle configuration,<br />

l’industriel va investir dans un nouveau compresseur<br />

et éventuellement adapter le sécheur en conséquence alors<br />

que pour l’essentiel, il ne fait que compenser les pertes de son<br />

réseau qui au pire, peuvent atteindre 40 à 50 % de l’énergie<br />

produite ».<br />

En présence de fuites, les compresseurs compensent le<br />

manque à gagner en fournissant un travail supplémentaire<br />

inutile. Au fil du temps, les fuites mineures et les micro-fuites<br />

s’additionnent lorsqu’elles ne sont pas traitées. Il peut s’agir de<br />

soudures sur acier devenues microporeuses à force d’oxydation,<br />

voire défectueuses dès l’origine puisque que non-sondées<br />

lors de la pose. Sur un réseau en acier galvanisé, les raccords<br />

vissés sont jointoyés avec une pâte ou du caoutchouc qui se<br />

détériore en vieillissant.<br />

« Par exemple, sur un<br />

raccord d’un pouce (25,4<br />

mm) présentant une fuite<br />

de 1/10e de millimètre,<br />

coûte selon la pression<br />

du circuit autour 100 € à<br />

150 € par an sur la facture<br />

électrique de l’entreprise<br />

» insiste Jacques Kiefer qui précise « l’air comprimée est<br />

une énergie chère avant tout parce qu’on en perd de trop. Dans<br />

quel domaine de production énergétique accepterions-nous<br />

d’abandonner 30 % du travail produit ? »<br />

L’intérêt de la détection des ultrasons réside d’une part dans<br />

son efficacité à détecter des fuites de faible ampleur mais aussi<br />

par le fait que l’inspection peut se dérouler à n’importe quel<br />

moment en cours de production. Un technicien équipé d’un<br />

système d’écoute de grande sensibilité peut détecter des fuites<br />

situées à plusieurs mètres, par exemple sous une toiture élevée,<br />

sans avoir besoin ni d’installer, ni de déplacer une nacelle.<br />

Selon la taille du réseau et la complexité de l’installation, l’inspection<br />

prendra d’une demi-journée à trois jours.<br />

Une méthode qui fait ses preuves<br />

A la proximité immédiate d’une fuite, il se produit une turbulence<br />

dont les composants à hautes fréquences sont aisément<br />

identifiables.<br />

Le principe du contrôle consiste à capter des ultrasons émis<br />

Mars 2014 – N°633<br />

31


Dossier<br />

par un système en fonctionnement et de les transcrire dans un<br />

domaine audible pour pouvoir les analyser et surtout les interpréter.<br />

Le système d'inspection ultrasonique utilisé par Force<br />

20 basé sur une sonde Ultraprobe 2000 de UE System, détecte<br />

les fréquences comprises entre 20 KHz et 100 KHz pour<br />

les convertir en fréquences audibles d'environ 50 Hz à 3 kHz.<br />

La sonde prend la forme d’un pistolet équipé d'un casque. Il permet<br />

aussi de visualiser les variations d'amplitude sur un compteur<br />

et peut recevoir différents accessoires. Le module de balayage<br />

composé de trois transducteurs<br />

piézo-électriques, permet de capter les<br />

sons dans l'air ambiant. Le stéthoscope<br />

permettant de capter les sons émis par<br />

un matériau solide, est composé d'une<br />

rallonge métallique reliée à un transducteur.<br />

Une parabole permet d'écouter<br />

en les concentrant, des sons lointains<br />

comme par exemple des fuites d'air ou<br />

de gaz ainsi que des lignes aériennes<br />

à haute tension. Ce dernier accessoire<br />

autorise la détection d'une fuite de 0,13<br />

mm à 0,3 bar à une distance comprise<br />

entre 10 et 15 mètres.<br />

Une démarche stratégique de<br />

maintenance prévisionnelle<br />

La détection n’est évidemment pas<br />

tout. Il faut classer les incidents à la<br />

fois par ordre d’importance mais aussi<br />

en évaluant la faisabilité de l’opération<br />

de maintenance corrective envisagée<br />

(ex. : faut-il arrêter tout ou partie de l’installation pour<br />

réduire une fuite mineure ?). Force 20 s’est fait une spécialité<br />

du recensement des différentes types de fuites – des plus<br />

importantes aux plus discrètes – afin d’établir un rapport permettant<br />

de les localiser et d’en mesurer la gravité. Force 20<br />

peut aussi, intervenir afin de réduire les fuite au silence, fut-il<br />

ultrasoniques.<br />

La sonde Ultraprobe 2000 utilisée par les techniciens<br />

de Force 20 permet l’écoute indirecte des<br />

ultrasons au casque après conversion de leurs<br />

fréquences dans le spectre audible.<br />

Pour un site industriel, la manière de maximiser l’intérêt de<br />

cette démarche consiste à intervenir à l’occasion d’un renouvellement<br />

des compresseurs. Il faut au préalable mesurer la<br />

consommation sur une période donnée (ex. : une semaine<br />

pleine), puis rechercher toutes les fuites par écoute ultrasonique<br />

sur l’ensemble du site. Enfin, il faut évidemment les supprimer<br />

et effectuer une seconde évaluation de la consommation<br />

afin de mesurer le gain obtenu. A ce stade, il est possible<br />

de calculer au plus juste, la puissance des compresseurs qui<br />

sont nécessaires pour répondre à la réalité des besoins.<br />

Fonction de ce qui précède, on peut supposer qu’une entreprise<br />

possédant deux compresseurs produisant chacun<br />

1200 m 3 /h, est en mesure de réaliser une économie d’environ<br />

500 m 3 /h en traitant ses fuites. Elle peut dès lors optimiser<br />

son installation et protéger son investissement<br />

en gardant deux compresseurs<br />

de même capacité : le premier fonctionnant<br />

en production continue (100 %) et<br />

le second en modulation pour supporter<br />

la demande pendant une période<br />

donnée (exemple : deux semaines). Un<br />

technicien inverse les rôles de chaque<br />

compresseur pour la période suivante,<br />

et ainsi de suite. L’entreprise réalise<br />

une économie finale d’environ un tiers<br />

temps par compresseur en plus de<br />

l’économie réalisée sur sa facture énergétique,<br />

simplement en calibrant sa production<br />

d’air comprimé sur les besoins<br />

réels du site industriel concerné. Si l’on<br />

prend en compte l’économie d’énergie<br />

réalisée sur un site de taille moyenne,<br />

l’intervention est amortie pendant le<br />

seul premier mois d’exploitation.<br />

Une fois que l’entreprise dispose d’un échantillonnage-étalon<br />

de la consommation sur le réseau venant d’être optimisé, il<br />

lui suffit de relever le débit des compresseurs soit de manière<br />

continue via un débitmètre à télétransmission, soit en faisant<br />

intervenir un technicien qui effectue un relevé des débits par<br />

période et reporte les mesures sur un graphe ou dans un tableau<br />

numérique. La surveillance de l’énergie dépensée dans<br />

la production d’air comprimé entre ainsi dans une démarche<br />

de maintenance systématique, elle-même intégrée à la démarche<br />

de maintenance préventive de l’entreprise.<br />

T. Pigot<br />

CHIFFRER LES PERTES POTENTIELLES<br />

Si l’on considère une installation industrielle pour laquelle le kilowatt-heure est facturé autour de 0,065 € et qui dispose d’un<br />

compresseur consommant 90 kW, il est facile de traduire le surcoût annuel que représente un réseau de distribution d’air<br />

comprimé qu’une succession de fuites affecte d’une perte d’énergie moyenne évaluée à 30 %.<br />

Le compresseur consomme sensiblement 27 kW en pure perte, soit un coût de revient horaire d’environ 1,75 €. Considérant<br />

une production en 3/8, cinq jours par semaine, le coût hebdomadaire dépasse 200 €. En comptant 46 à 48 semaines<br />

de production par an, le coût pour un seul compresseur représente la somme, déjà rondelette de 10 000 €.<br />

Même en réduisant la puissance perdue d’un facteur 2, le prix de revient d’une inspection en règle de la totalité du réseau<br />

de distribution, comme le coût des réparations qui en découlent, reste marginal. D’autant plus que n’entrent dans cette<br />

démonstration, ni la maintenance rendue plus fréquente des pièces d’usure (huile, filtres, etc.), ni l’usure prématurée du<br />

compresseur et de ses équipements accessoires comme le sécheur en raison du surcroît de travail qui leur est demandé.<br />

32<br />

Mars 2014 – N°633


MEASURMENT & ALIGNMENT SYSTEMS<br />

SÉRIE<br />

E<br />

SIMPLE, PRECIS,<br />

SANS FILS.<br />

ALIGNEMENT D’ARBRES ALIGNEMENT POULIES COURROIES CONTRÔLES GÉOMETRIQUES<br />

Les outils de maintenance conditionnelle<br />

www.dbvib-instrumentation.com<br />

THERMOGRAPHIE<br />

INFRAROUGE<br />

U N LARGE CHOIX DE CAMÉRAS<br />

ADAPTÉES À VOS APPLICATIONS,<br />

À VOTRE BUDGET.<br />

80x80 p<br />

Résolutions<br />

1024x768 p<br />

UNE LARGE GAMME DE RÉSOLUTION, UNIQUE, POUR RÉPONDRE À CHACUN DE VOS BESOINS.<br />

BESOIN DE CONSEILS, APPELEZ NOUS, NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS AIDER 04 74 16 18 80<br />

Mars 2014 – N°633


Dossier<br />

Analyse ><br />

Des caméras thermiques<br />

pour maintenir des centrales solaires<br />

Lorsqu'un panneau solaire est défaillant, la zone concernée émet généralement de<br />

la chaleur. Cette particularité permet donc d’utiliser les caméras thermiques pour<br />

détecter et identifier très tôt les problèmes affectant les cellules photovoltaïques,<br />

les boîtiers de jonction et les connexions au réseau.<br />

Carlill Energy utilise la caméra thermique FLIR<br />

i7 pour identifier les problèmes des boîtiers de<br />

diodes mais aussi, ceux risquant potentiellement<br />

de survenir sur les cellules photovoltaïques et les<br />

connexions au réseau de distribution.<br />

Avec plus de 300 jours d'ensoleillement<br />

par an, le Pendjab bénéficie<br />

d'un énorme potentiel d'énergie<br />

solaire. Carlill Energy Private Limited<br />

est un précurseur pour l'implantation de<br />

centrales solaires dans cette région du<br />

nord de l'Inde. Elle y a déjà installé une<br />

capacité de 1,5 MW. La dernière centrale<br />

a été mise en service en février 2012 dans<br />

le district de Muktsar, conformément aux<br />

directives de l'agence de développement<br />

énergétique du Pendjab (PEDA). Elle<br />

bénéficie d'une bonne image auprès du<br />

public et s'ajoute aux nombreuses centrales<br />

solaires de cet état rural, l’un des<br />

plus importants producteurs agricoles de<br />

la Fédération indienne.<br />

Détection précoce et inspection<br />

des boîtiers de diodes<br />

Après un incident récent avec un boîtier<br />

de diodes défectueux, Carlill Energy<br />

a cherché une solution permettant de<br />

détecter les anomalies avec un niveau<br />

élevé de certitude. Une telle mise en<br />

lumière – sans faire de jeu de mots – devait<br />

permettre de prendre des mesures<br />

de précaution et de prévenir les incidents<br />

liés aux boîtiers de diodes. Une<br />

recherche approfondie sur le marché et<br />

une enquête auprès des professionnels<br />

du secteur ont conduit l’entreprise indienne<br />

à s’adresser à la société Flir faire<br />

l’acquisition d’une caméra thermique.<br />

Carlill Energy s'est procuré un modèle<br />

FLIR i7 auprès de M/s Industrial Agencies,<br />

un distributeur basé à Chandigarh<br />

(Inde).<br />

Ce distributeur a également dispensé la<br />

formation à l'équipe de maintenance de<br />

Carlill Energy. Et, c’est précisément au<br />

cours de cette session que trois points<br />

chauds importants ont pu être détectés<br />

dans des boîtiers de jonction. Selon<br />

l'équipe de maintenance, une panne<br />

d’un seul de ces boîtiers aurait pu stopper<br />

la production d'électricité et entacher<br />

l'image publique de la centrale.<br />

Des performances élevées, une<br />

gamme d’applications<br />

L'équipe de direction de M/s Carlill Energy<br />

est confiante dans les performances<br />

de la caméra FLIR i7 : « Nous aurions pu<br />

acheter ce matériel l'année dernière, dès<br />

la mise en service de la centrale. » Carlill<br />

Energy utilise la caméra thermique FLIR<br />

i7 pour identifier les problèmes des boîtiers<br />

de diodes mais aussi, ceux risquant<br />

potentiellement de survenir sur les cellules<br />

photovoltaïques et les connexions<br />

au réseau de distribution.<br />

D'après M. Satnam Singh, responsable<br />

de la maintenance chez Carlill Energy,<br />

la caméra thermique FLIR i7 aidera ses<br />

équipes à repérer les zones, potentiellement<br />

à problème et donc mieux assurer<br />

la continuité de la production d’énergie.<br />

« La société a pu couvrir entièrement le<br />

coût d'acquisition de la caméra puisque,<br />

en permettant la détection de problèmes<br />

critiques, elle nous a permis de prévenir<br />

des pannes qui auraient été coûteuses.<br />

» Elle augmentera donc le retour<br />

L'IMAGERIE THERMIQUE<br />

L'imagerie thermique est l'utilisation de caméras dotées de capteurs spéciaux qui détectent l'énergie émise par les objets<br />

sous la forme de rayonnement infrarouge. La lumière infrarouge invisible pour l'oeil humain car sa longueur d'onde, plus<br />

élevée est hors de son champ de perception. C'est en revanche, la partie du spectre électromagnétique que nous ressentons<br />

sous forme de chaleur.<br />

Un capteur infrarouge permet évidemment de visualiser ce que nos yeux ne voient pas. Les caméras thermiques produisent<br />

des images de ce rayonnement infrarouge correspondant à la chaleur. Par dégradé de couleur, l'imagerie thermique permet<br />

de représenter les différences de température entre deux ou plusieurs objets voire, de révéler les points chauds sur<br />

une seule et même surface. Contrairement aux autres technologies comme l'amplification de lumière, l’imagerie thermique<br />

ne nécessite aucun apport d'éclairage externe pour produire une image capable de révéler des détails infimes. Elle reste<br />

fonctionnelle dans une large plage de conditions météorologiques et de niveau d'éclairage ambiant. L’imagerie thermique<br />

permet aussi de filmer à une certaine distance, dans l'obscurité totale, à travers le brouillard ou les fumées.<br />

34<br />

Mars 2014 – N°633


Le détecteur ultrasonore<br />

le plus évolué pour<br />

vos rondes de maintenance<br />

Pendant la formation à l’utilisation de la caméra, trois points chauds importants<br />

ont été détectés dans des boîtiers de jonction. Une seule panne sur l’un<br />

de ces équipements aurait pu stopper la production d'électricité.<br />

sur investissement de la société sur ce site de production.<br />

Légère et compacte<br />

La caméra infrarouge FLIR i7 présente un form factor qui facilite<br />

son utilisation jusque dans les espaces exigus. Pesant 365<br />

g, elle peut être portée à la ceinture. Elle produit des images<br />

de 120 x 120 pixels qui délivrent des informations thermiques<br />

immédiatement utilisables. La caméra enregistre les images<br />

sur des cartes à mémoire au format microSD sur lesquelles<br />

figurent les températures relevées (point mesuré, min., max et<br />

moyenne). Les caméras thermiques de la série « i » résistent<br />

à une chute de 2 mètres et présentent un indice de protection<br />

IP43 (étanche à la pluie et aux solides jusqu’à 1 mm).<br />

L’énergéticien indien a aussi choisi le logiciel associé, FLIR<br />

Tools, conçu pour importer, éditer, analyser les images et les<br />

intégrer à des rapports d'inspection édités au format Adobe/<br />

PDF. L’intérêt est de véhiculer ces rapports par courrier électronique<br />

afin d'obtenir rapidement le feu vert pour les réparations.<br />

Caractéristiques<br />

Affichage : 2,8 pouces (71 mm) LCD couleur<br />

Qualité de l'image thermique : 120 × 120 pixels<br />

Spectre : 7,5 à 13 µm<br />

Champ de vision : 29° x 29°<br />

Gamme de température : 0°C à 250°C<br />

Sensibilité thermique (NETD) :


GMAO<br />

L’informatique au au service de de votre maintenance<br />

Patrimoine<br />

Interventions<br />

Stocks<br />

Achats<br />

Budgets<br />

Projets<br />

Industries<br />

Services<br />

Tertiaire<br />

Médical<br />

Transport<br />

Collectivités<br />

Obtenez votre version complète d’essai gratuitement et et sans engagement sur sur : :<br />

Mars 2014 – N°633<br />

www.optimaint.com<br />

Tél. 02 024040252515151616 · · Fax Fax 02 0234340003034545<br />

info@apisoft.fr


Pratique<br />

Outillage ><br />

Equipement électroportatif, l’appel de la liberté<br />

Intervenir partout, à n’importe quel moment, être opérationnel en quelques instants,<br />

c’est ce que permettent les outils électroportatifs alimentés par batterie. Des<br />

accumulateurs plus puissants et une nouvelle génération de moteurs permettent<br />

de compter sur une réserve de couple largement revue à la hausse tout en profitant<br />

d’un réel confort de travail.<br />

Dans l’industrie, la plupart des opérations de maintenance<br />

impose d’utiliser une gamme chaque jour plus<br />

étendue de porte-outils motorisés puissants qu’ils<br />

puisent leur énergie directement du réseau électrique ou d’un<br />

compresseur.<br />

Pourtant, parmi les problèmes que rencontrent les équipes<br />

de maintenance au cours de leurs interventions, l’accès à une<br />

source d’énergie est l’un des plus critiques. Cette situation tient<br />

d’abord à l’extrême diversité des lieux et des environnements<br />

où se déroulent les interventions. Il y a d’abord l’éloignement<br />

des réseaux qui est un cas des plus fréquents qui se double<br />

souvent de l’impossibilité d’apporter un compresseur voire,<br />

un groupe électrogène sur les lieux. A cela s’ajoute d’autres<br />

contextes problématiques. Par exemple, les règles régissant<br />

l’accès à certains établissements qui interdisent de relier aux<br />

réseaux des équipements qui n’auraient pas été certifiés par<br />

l’entreprise ou l’interdiction d’installer un groupe électrogène<br />

pour satisfaire aux normes ‘incendie’.<br />

Comme il serait illusoire de se passer de l’efficacité et de la<br />

sécurité qu’apportent les porte-outils motorisés, la solution<br />

la plus confortable et la plus universellement envisageable<br />

consiste à s’en remettre à des appareils électroportatifs autoalimentés<br />

au moyen d’une batterie.<br />

Un bond technologique multiforme<br />

Les fabricants d’outillage professionnel ont considérablement<br />

fait évoluer leur gamme de produits électroportatifs autonomes<br />

au cours des trois dernières années.<br />

Le premier saut quantitatif et qualitatif concerne les sources<br />

d’énergie embarquées à savoir, les batteries. Tous les équipements<br />

aujourd’hui proposés sur le marché professionnels<br />

s’appuient sur des accumulateurs lithium-ion. Cette technologie<br />

est déjà connue pour avoir permis aux smartphones de voir<br />

s’accroitre la taille de leurs écrans parallèlement à l’augmentation<br />

de leur puissance de calcul, dans des proportions ici et<br />

là, considérables.<br />

Dans l’outillage électroportatif qui nous intéresse de manière<br />

ô combien critique, les gains sont encore plus significatifs. Il y<br />

a bien sûr la puissance en hausse avec des couples tension-<br />

Mars 2014 – N°633<br />

37


Pratique<br />

ne comportent plus de pièces d’usure font progressivement<br />

leur entrée dans l’arène. Les bobines sont<br />

ici déplacées du rotor vers le stator et les inversions<br />

successives des pôles magnétiques qui génèrent le<br />

mouvement, sont pilotées de manière très fine par un<br />

séquenceur électronique sophistiqué dont le calculateur<br />

intègre en temps réel, l’importance du travail<br />

demandé aux éléments mécaniques. L’absence de<br />

balaies – donc de de frottements – permet de diviser<br />

par deux la chaleur produite. Cette économie d’énergie<br />

profite d’abord à la batterie dont la charge est<br />

mobilisée de manière optimale à la seule production<br />

de la force mécanique utile. Moins exposé à l’usure,<br />

le moteur est aussi plus résistant et voit en moyenne<br />

sa durée de vie doublée, si l’on en croit les constructeurs.<br />

Parmi les bénéfices, on peut encore compter<br />

sur une réduction des vibrations et un léger gain en<br />

décibels.<br />

Standardisation, diversification et ergonomie<br />

intensité qui s’étendent de 10,8 V sous 2 Ah à 14,4 V ou 18 V<br />

sous 4 Ah pour ne parler que des plus répandus. L’énergie<br />

délivrée ainsi est aussi plus stable dans la durée. En effet, si<br />

les accumulateurs à base de nickel tendent à voir leur puissance<br />

disponible décroître de manière continue, ceux reposant<br />

sur la technologie lithium-ion délivrent leur pleine puissance<br />

pendant 80 % à 90 % de leur temps de décharge avant de<br />

voir leur tension chuter de manière presque, brutale. Résultat :<br />

l’équipement alimenté assure son service à pleine puissance<br />

pendant un temps de service de deux à cinq fois plus long.<br />

En prime, l’opérateur y gagne aussi un surcroît de confort de<br />

travail puisqu’à puissance égale les batteries Lithium-ion sont<br />

aussi deux à quatre fois plus légères.<br />

Du nouveau aussi sur les moteurs<br />

La possibilité de disposer de batteries délivrant plus de puissance<br />

et qui ne subissent pas l’effet de « mémoire » du seuil de<br />

charge permet aujourd’hui aux outils électroportatifs de délivrer<br />

un couple dépassant couramment 100 Nm avec des batteries<br />

de 10,8 V en 2 Ah et jusqu’à 160 Nm avec des batteries à peine<br />

plus volumineuses d’une tension de 14,4 V disponibles en 2 Ah<br />

ou 4 Ah.<br />

Un réel effort est accompli par certains constructeurs<br />

en matière de standardisation. Ainsi au sein d’une même<br />

gamme – 10,8 V, 12 V, 14,4 V ou 18 V – la batterie se monte<br />

sur différents types d’outils, perceuse, clés à choc, scies, etc.<br />

Côté chargeurs, on voit arriver des modèles supportant plusieurs<br />

tensions en entrée mais aussi en sortie. Un même bloc<br />

peut alors prendre en charge les batteries dédiées à différentes<br />

classes d’outils électroportatifs d’un même constructeur.<br />

Cette dernière caractéristique est d’ailleurs une nécessité<br />

depuis que l’équipement électroportatif autoalimenté se diversifie.<br />

Au côté des indémodables que sont les perceuses, les<br />

visseuses-dévisseuses ou les clés à choc, certains constructeurs<br />

proposent désormais des éclairages à LED de forte puissance<br />

mais aussi, des équipements des plus en plus recherchés<br />

comme le thermomètre infrarouge, la caméra thermique<br />

ou la caméra endoscopique qui permettent de conduire des<br />

missions d’inspection voire, d’exploration. Alimentés par les<br />

mêmes batteries, ces appareils peuvent souvent être achetés<br />

nus dès lors que l’entreprise possède déjà par ailleurs un ou<br />

Certes, ces valeurs restent éloignées des couples délivrés par<br />

les clés à choc au format 1 et 1,5 pouce alimentées à air comprimé<br />

qui atteignent 3000 Nm. Mais avec une batterie de 18 V<br />

en 3 Ah, on trouve désormais des clés à choc 1/2 pouce présentant<br />

un couple compris entre 500 et 1000 Nm. En travaillant<br />

la gestion de l’impact pour maximiser l’énergie, des clés à<br />

choc 1/2 et 3/8 e de pouce peuvent délivrer respectivement 270<br />

et 200 Nm avec une batterie compacte de 10,8 V.<br />

Si les moteurs classiques à charbon restent les plus répandus<br />

parce que parfaitement maîtrisés, les moteurs synchrones qui<br />

38<br />

Mars 2014 – N°633


Pratique<br />

plusieurs accumulateurs livrés avec des outils courants.<br />

Le confort d’utilisation semble aussi être une préoccupation de<br />

plus en plus importante. Ainsi, les alliages à base de magnésium<br />

sont largement employés par certains fabricants pour réduire le<br />

poids. Un soin tout particulier est aussi apporté aux manches,<br />

poignées et autres dispositifs de maintien pour faciliter la prise<br />

en main et renforcer la tenue. A cette fin, le caoutchouc et les<br />

matériaux composites remplacent désormais les revêtements<br />

texturés à base de polyuréthane. Sur les équipements destinés<br />

aux travaux les plus intenses et répétitifs comme les clés à<br />

choc, le corps même de l’outil électroportatif intègre de plus en<br />

plus fréquemment, des dispositifs anti vibrations pour prévenir<br />

les troubles musculo-squelettiques qui touchent tout particulièrement<br />

les intervenants dans nombre d’industries.<br />

Mais ce n’est pas tout, d’autres améliorations visant à accroître<br />

le confort d’utilisation se généralisent. C’est le cas par exemple,<br />

d’éclairages d’appoint à LED qui sont le plus souvent intégrées<br />

à la base du mandrin sur les perceuses et du porte-outil sur les<br />

visseuses et les clés à choc. Pour élargir le pinceau lumineux<br />

et donc la zone éclairée, certains fabricants ont même recours<br />

à des LED de moyenne puissance, intégrées dans la poignée<br />

sans que cela grève l’autonomie.<br />

Et l’on peut encore compter sur quelques accessoires pour<br />

étendre la polyvalence. On trouve ainsi pêle-mêle, des renvois<br />

coudés, des prolongateurs, des poignées orientables, des aspirateurs<br />

de poussière et même, un adaptateur USB pour recharger<br />

un smartphone entre midi et deux. De quoi composer un<br />

inventaire… à la Prévert !<br />

Thierry PIGOT<br />

Mars 2014 – N°633<br />

39


Pratique<br />

Outillage ><br />

Dewalt et Facom, des gammes qui se complètent<br />

Le groupe Stanley Black & Decker est un acteur important dans la conception des<br />

outils électroportatifs au travers de ses marques professionnelles Dewalt et Facom.<br />

Jouant la carte de la complémentarité, ces dernières travaillent activement à la<br />

diversification de leurs offres.<br />

L’outillage électroportatif autoalimenté est<br />

à la croisée de plusieurs technologies qui<br />

exigent une grande habileté de la conception<br />

à la fabrication. Il faut compter avec le choix<br />

de matériaux, la fonderie et les usinages pour les<br />

parties mécaniques que l’on retrouve aussi dans le<br />

corps et les blocs assurant la protection des pièces<br />

en mouvement. Il y a aussi, la partie strictement<br />

électrique qui concerne le moteur, l’alimentation et<br />

l’électronique pilotant l’ensemble depuis le chargeur<br />

jusqu’au moteur.<br />

Sur toutes ces problématiques, les sociétés Dewalt<br />

et Facom spécialement tournées vers le marché<br />

professionnel, profitent de leur appartenance au<br />

puissant groupe Stanley Black & Decker. La politique<br />

du groupe vise à créer des gammes complémentaires<br />

en fixant des objectifs spécifiques à chacune<br />

de ses marques, tout en faisant profiter les<br />

clients des expériences acquises sur chacun des<br />

segments de marché adressés.<br />

Certaines technologies lorsqu’elles sont adoptées,<br />

impactent directement les gammes d’outils de chacune<br />

des marques. Mieux, le groupe fait un effort<br />

important pour que les éléments puissent être<br />

complémentaires voire, interchangeables d’une<br />

marque à l’autre.<br />

La technologie lithium-ion en fer de lance<br />

Dans l’outillage électroportatif autoalimenté, la<br />

société Dewalt vient de procéder à deux renouvellements<br />

complets de gammes en deux ans. Un effort important<br />

a été consenti tant sur les batteries que sur les chargeurs ; les<br />

gammes des séries XR se déclinant en fonction des tensions<br />

10,8 V, 14,4 V et 18 V et des intensités délivrées qui s’étagent<br />

entre 1,5 Ah, 2 Ah, 3 Ah et même aujourd’hui 4 Ah.<br />

L’adoption générale de la technologie lithium-ion constitue un<br />

saut qualitatif qui revêt une double importance : une meilleure<br />

tenue de la charge déjà décrite dans les pages précédentes<br />

mais aussi, un gain en confort de travail au quotidien par la réduction<br />

du poids et du volume de l’accumulateur. En effet, une<br />

batterie lithium-ion de 4 Ah ne pèse que 360 g pour un volume<br />

deux fois inférieur à celui d’une batterie nickel-cadmium de 2,6<br />

Ah pesant quelque… 800 g.<br />

Chez Dewalt, la gamme 10,8 V sous 1,5 Ah compte une dizaine<br />

d’équipements et de packs qui partagent la même batterie et<br />

donc évidemment, le même chargeur rapide qui redonne sa<br />

pleine puissance à un accumulateur en 40 mn environ. Proposé<br />

en coffret incluant un chargeur et deux batteries, on trouve<br />

40<br />

Mars 2014 – N°633


Pratique<br />

sous ce format compact et léger donc d’une extrême maniabilité,<br />

une perceuse, une visseuse et une visseuse à choc capable<br />

d’un couple maximal de 107 Nm, remarquable pour sa catégorie.<br />

La gamme comprend encore une puissante lampe à LED<br />

vendue nue, un thermomètre infrarouge à visée laser couvrant<br />

une gamme de mesure allant de -29°C à +500°C et aussi une<br />

caméra d’inspection aussi intéressante qu’étonnante, montée<br />

sur câble étanche, dotée d’un écran détachable et enregistrant<br />

photos et vidéos sur carte à mémoire SD-Card.<br />

Dans les gammes 14,4 et 18 V, les outils motorisés sont systématiquement<br />

livrés avec un chargeur universel supportant tous<br />

les accumulateurs XR, à savoir, 10,8, 14,4 et 18 V. Dans ces<br />

gammes, on trouve évidemment des moteurs à charbon mais<br />

aussi, des moteurs synchrones.<br />

Les équipements accompagnés d’un accumulateur de 14,4 V qui<br />

peuvent recevoir des batteries 2 Ah ou 4 Ah, constituent un compromis<br />

délivrant à la fois une force de travail appréciable pour un<br />

encombrement et surtout, un poids qui demeurent confortables.<br />

Les moteurs synchrones sont ici, largement représentés. On les<br />

trouve sur les perceuses à percussion qui peuvent dépasser<br />

30000 coups/mn et les visseuses à choc capables de se glisser<br />

dans les espaces exigus tout en délivrant jusqu’à 160 Nm de<br />

couple sur un porte-outil au format 1/4 pouce. Cette famille se<br />

complète d’une perceuse-visseuse à moteur synchrone et d’une<br />

visseuse à choc à motorisation classique permettant d’intervenir<br />

dans les espaces restreints en délivrant jusqu’à 150 Nm de<br />

couple.<br />

Plus d’autonomie pour les travaux difficiles<br />

La gamme alimentée en 18 V sous 2 Ah ou 4 Ah couvre les<br />

besoins d’une plus grande puissance et d’une charge de travail<br />

soutenue dans la durée. On trouve par exemple deux boulonneuse<br />

à choc équipée d’un porte-outil 1/2 pouce. La première<br />

résolument compacte pourra délivrer un peu plus de 200 Nm sur<br />

des boulons de 16 mm tandis que la seconde atteindra jusqu’à<br />

540 Nm, cette fois sur des boulons de 20 mm. Cette catégorie<br />

accueille encore une visseuse à choc délivrant 170 Nm pour un<br />

diamètre de boulons allant jusqu’à 6 mm.<br />

Ici, la puissance disponible est aussi utilisable pour des applications<br />

de découpe. C’est ainsi que Dewalt propose encore une<br />

meuleuse pour disques de 125 mm développant plus de 400<br />

W et capable d’atteindre une vitesse de 7000 tours/mn pour un<br />

poids équipé qui ne dépasse pas 3 kg. Dans la même famille<br />

figurent encore une scie sabre à 2950 coups/mn et une scie sauteuse<br />

capable de trancher 10 mm de métal et dont la vitesse de<br />

travail atteint 3000 courses/mn.<br />

Facom maximise l’énergie<br />

Pour sa part, Facom possède sa propre gamme d’outils électroportatifs<br />

développée avec la volonté de s’adresser à l’industrie<br />

et au marché de l’automobile. Une synergie de groupe bien pensée<br />

permet aux équipements estampillés Facom, de fonctionner<br />

sur des accumulateurs créés par Dewalt. Les chargeurs et les<br />

accumulateurs peuvent donc être utilisés avec les équipements<br />

des deux marques à condition évidemment, de respecter les tensions<br />

(V) et les intensités de service (Ah).<br />

Facom a récemment lancé ce qui est pour l'heure, la plus performante<br />

clé à choc électroportative autoalimentée. Référencée<br />

CL3.C18S, elle délivre un couple maximal de… 983 Nm sur son<br />

porte-outil au format 1/2 pouce et ce, à partir de sa batterie de 18<br />

V sous 3 Ah. Cette puissance est considérable puisque les meilleures<br />

clés à choc filaires ne développent qu’entre 600 et 1250<br />

Nm. Cette performance est le fruit d’un perfectionnement poussé<br />

du moteur et d’une gestion de l’impact pour maximiser l’énergie.<br />

En dépit de ses performances, cette nouvelle clé à chocs est<br />

aussi compacte que légère (2,4 kg). Ses poignées en matériaux<br />

composite injecté de caoutchouc assurent une prise en main<br />

confortable tout en réduisant très sensiblement les vibrations<br />

transmises au squelette de l’opérateur. Elle dispose aussi d’un<br />

inverseur une main, placé à proximité de la gâchette progressive<br />

qui permet de réguler la vitesse en fonction la pression exercée.<br />

Une lampe à LED située au-dessus de la gâchette permet, de<br />

par son recul, d’éclairer un large pan de la zone de travail.<br />

La gamme Facom comprend aussi des produits qualifiés de<br />

« mini clés à choc » alimenté toujours sur des batteries conçues<br />

par Dewalt mais cette fois en 10,8 V. On trouve un modèle doté<br />

d’un porte-outil 1/2 pouce délivrant déjà 270 Nm et un second<br />

modèle 3/8 e de pouce atteignant 200 Nm.<br />

T. Pigot<br />

TWISTER, LE TOURNEVIS GYROSCOPIQUE<br />

Par sa taille, on pourrait le prendre pour un jouet. Le tournevis électrique Dewalt DCF680 aussi appelé Twister, n’a pourtant<br />

rien d’un gadget. Livré avec son chargeur, deux batteries lithium-ion de 7,2 V et un jeu d’embouts renforcés avec prolongateur,<br />

il s’attaque à toutes les vis de petite à moyenne taille qu’elle soit à tête plate, cruciforme, six pans creux ou Torx. Il<br />

peut même faire tourner la tête des vis à 6 pans avec son porte-douilles.<br />

Sa poignée pivotante permet de l’utiliser soit comme un tournevis droit, soit avec un renvoi coudé à 90°. Mais c’est surtout,<br />

sa fonction gyroscopique qui crée la surprise. Il suffit de tourner légèrement l’appareil pour choisir le sens de fonctionnement.<br />

En inclinant la main dans le sens horaire, il visse… dans le sens antihoraire, il dévisse. Mieux cette fonction est sensible<br />

puisque selon l’angle appliqué, le moteur tournera plus ou moins vite. Une molette à 15 positions, située à la base du<br />

porte-outil, permet aussi de régler la force de travail. Enfin deux LED blanches temporisées éclairent la zone d’intervention<br />

à la moindre sollicitation de la gâchette.<br />

Mars 2014 – N°633<br />

41


Pratique<br />

Outillage ><br />

Milwaukee, diversifier et rationaliser<br />

Parmi les constructeurs d’outillage, Milwaukee est celui qui propose les gammes<br />

les plus étendues et les plus diversifiées du marché professionnel. Son approche<br />

consiste à identifier les métiers pour ensuite, créer des familles de produits en prise<br />

directe avec les besoins spécifiques correspondant.<br />

Depuis 1924, Milwaukee Electric Tool est spécialisé dans<br />

la conception et la production d’outils résistants tirant leur<br />

force de l’électricité. Cette société originaire de la ville<br />

qui abrite aussi les activités de Harley Davidson, est aujourd’hui<br />

une filiale du groupe Techtronic Industries Co. au même titre que<br />

la marque AEG. Au sein du groupe, ces deux acteurs se partagent<br />

le marché des outils électroportatifs, Milwaukee ciblant<br />

tout spécialement les professionnels.<br />

Ce dernier investit largement dans la R&D, explorant les champs<br />

de l’amélioration et de l’optimisation pour se démarquer. Comment<br />

? En établissant un savant équilibre entre les éléments<br />

directement tributaires de la source d’énergie.<br />

Les accumulateurs au lithium-ion sont évidemment de la partie<br />

pour toutes les gammes d’outils autoalimentés. Chez Milwaukee,<br />

cette technologie représente la troisième génération baptisée,<br />

Red lithium. La batterie n’est cependant qu’un des composants<br />

de la chaîne d’alimentation. Nous savons que les accumulateurs<br />

lithium-ion ne subissent pas d’effet « mémoire » et qu’ils sont<br />

plus légers et moins volumineux que ceux reposant sur des<br />

technologies concurrentes. Pourtant, ils ne sont pas exempts<br />

de défauts puisque par exemple, ils chauffent lorsque les cellules<br />

sont fortement sollicitées. Or, cette production de chaleur<br />

n’est rien moins que de l’énergie perdue donc, une autonomie<br />

réduite d’autant. Milwaukee a donc développé une électronique<br />

de commande spécifique surnommée Red Link. Cette dernière<br />

assure le suivi de la charge de travail demandée à l’instar d’un<br />

monitoring en temps réel et ajuste automatiquement l’intensité<br />

envoyée vers un moteur Powerstate, de type synchrone.<br />

De l’empilement des étages venant d’être détaillés – Red Lithium,<br />

Red Link,Powerstate – résulte la gamme Fuel qui apporte<br />

une autonomie doublée à puissance égale en misant sur des<br />

batteries exclusivement sollicitées au mieux de leur capacité,<br />

des moteurs synchrones régulés mais aussi, des coupe-circuits<br />

de sécurité qui interviennent en une fraction de seconde en cas<br />

de blocage du rotor ou de surchauffe.<br />

Les gammes évoluées s'appuient sur un moteur asynchrone pour une meilleure gestion<br />

énergétique, afin de gagner en autonomie et d'augmenter la puissance de travail.<br />

Si le thermomètre permet de détecter<br />

les équipements à l’origine d’une<br />

panne thermique, la caméra infrarouge<br />

permet elle, de détecter les éléments<br />

révélant une faiblesse le plus souvent,<br />

avant même qu’une panne surviennent.<br />

Le meilleur compromis<br />

Un simple coup d’œil sur le catalogue Milwaukee révèle sa<br />

grande diversité. Le fabricant privilégie une approche par métier<br />

avec la volonté de proposer à chaque fois des solutions aussi<br />

complètes que possible.<br />

Si Milwaukee fait ainsi un effort de diversification, il n’en oublie<br />

pas pour autant la rationalisation. En effet, le catalogue tend<br />

aujourd’hui à privilégier deux familles de batteries : 12 V et 18 V.<br />

Si la série 18 V apparaît comme une solution de bon sens pour<br />

proposer des outils supportant une charge de travail élevée, le<br />

choix de développer une gamme en 12 V relève d’un compromis<br />

rationnel : créer des outils aussi légers et compacts que<br />

ceux existant en 10,8 V chez les concurrents tout en s’appuyant<br />

sur la technologie Red lithium pour délivrer une puissance comparable<br />

à celle d’une batterie 14,4 V.<br />

De surcroît, tous les outils peuvent être livrés en coffret, accompagné<br />

de deux batteries et d’un chargeur ou au besoin, livré nus.<br />

42<br />

Mars 2014 – N°633


Pratique<br />

C’est dans la gamme M18 Fuel (18 V) que l’on trouve les équipements<br />

capables de délivrer la force de travail la plus importante.<br />

Par exemple, la référence M18 CHIWP12 est une boulonneuse<br />

à choc disposant d’un porte-outil 1/2 pouce et construite<br />

autour d’un moteur synchrone. Elle est capable de développer<br />

une force de serrage soutenue comprise<br />

entre 470 et 810 Nm mais aussi,<br />

une force d’arrachage en desserrage<br />

qui atteint 1350 Nm. Toujours dans la<br />

même gamme, la scie circulaire M18<br />

CCS55 actionne à 5000 tours/mn, une<br />

lame d’un diamètre de 165 mm. Sa<br />

profondeur de coupe à 90° est de 55<br />

mm et de 41 mm à 45°. Des gardeslame<br />

supérieur et inférieur en alliage<br />

de magnésium réduisent considérablement<br />

le poids de l’ensemble tout en assurant une protection<br />

renforcée contre les projections de déchets de coupe. La scie<br />

sabre Sawzall destinée à être utilisée horizontalement pour effectuer<br />

des découpes sur des cornières ou de la tuyauterie déjà<br />

en place, supporte une profondeur de coupe maximale de 28<br />

mm pour 3000 cycles/mn.<br />

Il est ainsi plus facile d’optimiser le parc d’équipements détenus<br />

par un service de maintenance dans son ensemble, voire équipe<br />

par équipe si nécessaire. De même, les batteries peuvent être<br />

vendues seules et, chaque équipement Milwaukee fonctionne<br />

avec tous les accumulateurs (2 Ah, 3 Ah ou 4 Ah) délivrant sa<br />

tension de service : 12 V, 14 V ou 18 V.<br />

Du plus classique au plus… inattendu<br />

Pour l’heure, Milwaukee est de loin le concepteur d’outils électroportatifs<br />

qui propose le catalogue le plus étoffés.<br />

On y trouve évidemment, les grands classiques de la maintenance<br />

industrielle : perceuse-visseuse, visseuse à choc et boulonneuse<br />

à choc mais aussi, des scies circulaires et droites, des<br />

meuleuses, des outils de mesure et de contrôle comme des thermomètres<br />

à guidage laser, des caméras d’inspection à endoscope<br />

et même une collection de blouson chauffant fonctionnant<br />

en 12 V.<br />

Les mêmes batteries de la gamme M18 peuvent encore alimenter<br />

des visseuses et visseuses à choc, des perceuses à percussion<br />

mais aussi, une pompe à graisse développant 560 bars,<br />

fourni avec un réservoir à remplir de 500 ml et supportant les<br />

cartouches jetables de 400 ml. Un expenseur à auto-rotation<br />

de la tête permet pour sa part d’effectuer des soudures sur les<br />

tuyaux souples avec des têtes interchangeables allant de 12 mm<br />

à 40 mm. Et on trouve encore, un performateur à 4200 coups/mn<br />

capable de traiter 13 mm d’acier ou 24 mm de béton.<br />

Une gamme à la croisée de deux impératifs<br />

On retrouve dans la gamme M12 (12 V) de Milwaukee, les<br />

mêmes grands standards que dans la gamme supérieure : une<br />

perceuse à percussion, une visseuse à choc avec cette fois, un<br />

porte-outil 1/4 de pouce développant jusque 135 Nm pour un<br />

poids – record de légèreté – de seulement 1,1 kg et même un<br />

perforateur compact acier/béton pesant moins de 2 kg. Ces produits<br />

appartenant à la gamme dénommée Fuel, ils sont eux aussi<br />

construits autour d’un moteur synchrone. Comparé à la gamme<br />

supérieure, le gain en légèreté et en maniabilité est considérable<br />

pour une perte de puissance qui reste marginale dans la plupart<br />

des cas.<br />

Des outils autonomes moins courants fonctionnent encore sur<br />

les mêmes accumulateurs M12. On trouve ainsi pêle-mêle, plusieurs<br />

modèles de pistolets à colle électriques acceptant des<br />

cartouches de différentes capacités. Ils permettent d’accélérer<br />

la réfection sur de grandes longueurs, de joints isolants ou de<br />

mousse avec une bien plus grande régularité et une fatigue<br />

moindre que les épandeurs à main. Un cloueur, une scie à ruban,<br />

plusieurs coupes-tube de différentes capacités, un expandeur et<br />

de nombreux dispositifs de mesure et de contrôle (multimètre<br />

numérique, pince ampérimétrique, thermomètre à guidage laser,<br />

caméras infrarouge et endoscopes déjà évoqués) permettent<br />

de disposer d’une palette extrêmement étendue d’équipements<br />

facilitant les interventions en rationalisant à l’extrême le parc de<br />

batteries et de chargeur venant en dotation des équipes d’intervention.<br />

T. Pigot<br />

CAMÉRA THERMIQUE M12, INSPECTION INFRAROUGE ET REPORTING<br />

La caméra thermique M12 de Milwaukee est destinée aux techniciens de maintenance de l’industrie et aux professionnels<br />

de l'inspection des bâtiments.<br />

Fonctionnant avec toutes les batteries de la gamme M12, elle est équipée d’un écran couleur de 160 x 120 pixels délivrant<br />

60 images/s pour visualiser immédiatement le chromogramme qu’elle pourra enregistrer sur la carte à mémoire au format<br />

SD-Card de 2 Go fournie avec le coffret. La plage des températures mesurées couvre de -10°C à +350°C.<br />

Cette caméra est livrée avec un logiciel fonctionnant sur PC qui permet de faciliter la création de rapports détaillés mettant<br />

les images capturées à l’honneur. Produits au format Adobe/PDF, ces derniers bénéficient d’une mise en page soignée<br />

qui permet de les diffuser immédiatement soit sous la forme de document imprimée, soit sous leur forme numérique pour<br />

être indexé puis archivé dans un système de gestion d’informations tel que Microsoft SharePoint.<br />

Mars 2014 – N°633<br />

43


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Evènement ><br />

Innovative Building,<br />

rendez-vous de la maintenance du tertiaire<br />

Pour tous les professionnels du bâtiment, Innovative Building a toutes les chances<br />

d’être cette année encore, le rendez-vous incontournables pour s’informer tant des<br />

nouvelles technologies – et elles sont nombreuses – que des bonnes pratiques qui<br />

rendent les bâtiments, plus surs et plus respectueux de l’environnement.<br />

Le bâtiment est à la pointe des transformations<br />

qui touchent les sociétés modernes. C’est<br />

en effet l’écrin qui accueille toutes les activités<br />

de la cité qu’elles soient publiques ou privées,<br />

qu’elles concernent l’organisation, la gestion, la production,<br />

etc.<br />

De fait, il se doit d’évoluer et de se perfectionner<br />

pour jouer pleinement son rôle. Il n’est plus suffisant<br />

d’ériger quatre murs et un toit. Il faut repenser la circulation<br />

et intégrer dans le strict respect des normes,<br />

des réseaux toujours plus nombreux pour transporter,<br />

l’air, l’eau, l’énergie et l’information jusqu’à devenir<br />

un hub selon une expression chère au monde<br />

anglo-saxon. Et tout ce bel agencement serait illusoire<br />

sans une maintenance quotidienne qui sollicite<br />

par dizaines, des domaines de compétences aussi<br />

divers que spécialisés et impose le plus souvent de<br />

planifier scrupuleusement les interventions.<br />

C’est dans ce contexte que s’ouvre le salon Inno-<br />

Innovative Building 2013 © Carole Desheulles<br />

DES CONFÉRENCES POUR CONCEVOIR LE BÂTIMENT AUTREMENT<br />

Les conférences plénières du salon Innovative Building constitueront des temps forts de cet événement. Un accent particulier<br />

est porté sur l’efficacité énergétique avec une matinée entière consacrée à ces problématiques le mercredi 9 avril.<br />

L'objectif est vaste puisqu’il couvre aussi bien l’optimisation des consommations énergétiques, l’amélioration du confort<br />

et de la sécurité, la réduction des impacts environnementaux avec pour corollaire, la réduction des charges supportées<br />

par les occupants. Partant, il faut revoir la conduite de la maintenance des installations, envisager parfois une rénovation<br />

complète ou partielles des installations, installer des automatismes, gérer la transition énergétique lorsqu’elle est possible<br />

en tenant compte de l’état général voire, de la vétusté du bâtiment.<br />

La première partie de la matinée sera ainsi consacrée à la mesure, au diagnostic et à l’installation d’instruments pour<br />

mieux décider, mieux gérer, mieux contrôler. Du diagnostic de la performance énergétique au contrôle de l'efficacité d'une<br />

rénovation, de la simple mesure des consommations au suivi et à l'analyse de l'ensemble des paramètres d'un bâtiment<br />

en fonction des usages et des saisons, en passant par le contrôle des équipements énergétiques, le contrôle d'occupation,<br />

la gestion des apports solaires, l'analyse des comportements.<br />

La seconde moitié sera centrée sur la maîtrise des coûts d'exploitation, l’optimisation des performances énergétiques et<br />

environnementales du bâtiment et l’amélioration du confort. Choix des solutions d'efficacité énergétique : changement<br />

d'équipements, pilotage, régulation, choix des énergies, récupération d'énergie, production d'énergie, action sur l'enveloppe,<br />

optimisation des usages. Méthodologie à suivre pour la rénovation énergétique et l'augmentation du confort. Les<br />

labels d'efficacité énergétique de la régulation et de la gestion technique de bâtiment (GTB).<br />

44<br />

Mars 2014 – N°633


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

vative Building Expo les 8, 9 et 10 avril dans le Pavillon 4 du<br />

parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Ce rendez-vous<br />

désormais annuel, réunit les architectes, les bureaux<br />

d’études, les constructeurs les maîtres d’œuvre et d’ouvrage,<br />

les directeurs techniques, etc. pour trois journées entièrement<br />

consacrées à la recherche de solutions en matière de construction<br />

bien sûr mais aussi, de rénovation, d’exploitation, de maintenance<br />

et de certification.<br />

Des bâtiments désormais « intelligents »<br />

Transition énergétique, smart building et green building sont les<br />

trois axes majeurs de cette édition. La transition énergétique<br />

par exemple, concerne un large éventail de mesures qui s’étend<br />

de l’amélioration de l’isolation à une meilleure gestion de la dépense<br />

énergétique en surveillant tout particulièrement la transformation<br />

et la gestion de l’éclairage (RT2012) mais aussi, la<br />

mise en veille profonde des postes de travail informatiques et<br />

des serveurs départementaux, la réduction de la circulation des<br />

flux d’aération hors des heures d’affluence, etc.<br />

Nombre de ces mesures dépendent aussi de « l’intelligence<br />

numérique » déployée dans les bâtiments. Des capteurs discrets<br />

et des systèmes de mesure et de surveillance autonomes<br />

peuvent ainsi identifier les zones inoccupées pour réduire drastiquement<br />

leur consommation électrique, informatique et/ou de<br />

chauffage tout en réactivant intelligemment les réseaux dès<br />

qu’une présence se manifeste par exemple, lorsque le numéro<br />

de l’étage concerné est sélectionné dans un ascenseur.<br />

Enfin, la notion de green building est tout aussi fondamentale<br />

pour l’avenir. Elle ne dépend que dans une moindre mesure<br />

des deux précédentes qu’elle tend plutôt à intégrer. Cette notion<br />

de construction écologiquement responsable s’étend de<br />

la recherche et de la sélection de matériaux à faible impact<br />

environnemental (ex. : les matériaux d’isolation biosourcés) à<br />

l’intégration de la structure elle-même dans son écosystème<br />

local. On voit ainsi naître des projets dans lesquels le bâtiment<br />

devient producteur d’énergie via des capteurs solaires ou<br />

toutes sources d’énergie alternatives utilisables sans oublier les<br />

systèmes d’échange qui récupèrent les énergies à différentes<br />

étapes de leur transformation. Le green building vise aussi à<br />

réintégrer le bâtiment dans son environnement en s'attachant<br />

à en faire un élément actif de la biomasse par une meilleure<br />

utilisation de l’eau. Ainsi, même au cœur des centres urbains<br />

les plus denses, les bâtiments peuvent par exemple contribuer<br />

à valoriser les ressources naturelles à commencer par l’eau<br />

de pluie et l’humidité de ruissellement. Un véritable effort est<br />

aussi entrepris par les architectes en extérieur comme en intérieur<br />

pour créer de véritables espaces verts au moyen d’un toit<br />

végétal mais aussi et de plus en plus, en habillant les façades.<br />

Les zones de circulation intérieures peuvent aussi être agrémentées<br />

d’espaces accueillant des plantes et des arbustes qui<br />

participent à l’apport en oxygène et assurent le maintien d’une<br />

hygrométrie par ailleurs contrôlée au moyen de capteurs sophistiqués.<br />

Des conférences et des rendez-vous<br />

Inscrit dans une démarche de proximité et d’accompagnement<br />

des décideurs-prescripteurs, Innovative Building sera aussi<br />

rythmé par un programme de douze conférences plénières.<br />

Elles seront organisées autour de deux cycles pragmatiques<br />

dédiés d’une part aux produits et de l’autre, aux méthodes et<br />

gestion. Organisées en collaboration avec l’Union nationale<br />

des syndicats français d’architectes (UNSFA), ces conférences<br />

gratuites d’une heure aborderont au fil des trois jours, cinq thématiques<br />

d’actualité « Enveloppe », « Efficacité énergétique »,<br />

« Qualité environnementale », « Construction» et « Rénovation-<br />

Réhabilitation ».<br />

T. Pigot<br />

Mars 2014 – N°633<br />

45


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Inspections ><br />

Le drone civil au service des<br />

ouvrages et des infrastructures<br />

Les applications des drones sont prometteuses au<br />

profit de plusieurs secteurs et notamment au service<br />

de l’inspection et de la maintenance d’ouvrages et<br />

d’équipements difficilement accessibles. Un marché<br />

porteur où la France n’est pas à la traine.<br />

C’est en avril 2012 que la Direction Générale de l’Aviation<br />

Civile (DGAC) a mis en place la règlementation spécifique<br />

aux drones civils. Cette avancée importante a permis<br />

le développement de nombreuses activités de travail aérien<br />

via ces « aéronefs télépilotés », selon la terminologie officielle,<br />

au profit de plusieurs secteurs et notamment au service de l’inspection<br />

et de la maintenance d’ouvrages et d’équipements difficilement<br />

accessibles. Avec près de 300 opérateurs déclarés, la<br />

France est en première place dans ce marché émergent.<br />

Et de fait la France est le premier pays à s’être doté d’une législation<br />

afin de régir l’utilisation de drones civils. Ce cadre définit<br />

des catégories de drones, des scénarii autorisés ainsi que le<br />

niveau minimum requis pour les piloter.<br />

association régie par la loi de 1901 qui fédère plus de 240<br />

acteurs privés et institutionnels, en particulier des constructeurs<br />

et des opérateurs de ces « aéronefs télépilotés ».<br />

Les enjeux des drones civils ont été présentés durant la première<br />

assemblée générale de la Fédération, qui s’est tenue<br />

le 4 novembre 2013 à Paris dans les Salons de l’Aéroclub de<br />

France. Cette assemblée générale, où la DGAC a fait une intervention,<br />

a ainsi fait le point de la situation actuelle et présenté le<br />

plan des actions prévues pour favoriser le développement des<br />

drones à usage civil.<br />

La filière du drone civil se structure<br />

Fondée en juin 2013 dans la foulée du salon du Bourget, La<br />

Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC) est une<br />

PROTOCOLE<br />

« Nous avons établi un protocole avant toute réalisation<br />

de mission, il est précisément défini dans un cahier des<br />

charges validé par Pilgrim Consultant et le client dans le<br />

respect de la législation », explique Anne-Marie Haute,<br />

dirigeante de Pilgrim Inspections :<br />

1 - le pilote reste seul décisionnaire de la réalisation<br />

d’une inspection jusqu’au dernier moment, en fonction<br />

des conditions de sécurité et des conditions météo.<br />

2 - avant toute mission, il repère le terrain où il doit manipuler<br />

le drone.<br />

3 - il établit son périmètre de sécurité afin d’interdire<br />

l’accès de la zone.<br />

4 - il réalise la check-list préalable au décollage<br />

5 - à l’issu de la mission il sauvegarde les données du<br />

vol sur un deuxième support<br />

6 - repli machine et périmètre<br />

7- livraison des images au client avant ou après traitement<br />

selon la définition du contrat.<br />

Inspection industrielle et drones<br />

« Avec le labo Arc'Antique de l'université de Nantes, nous avons<br />

mis au point un protocole de prise de vues pour réaliser de la<br />

photogrammétrie de précision », explique Anne-Marie Haute<br />

qui dirige la jeune société Pilgrim Inspections, précisant : « cela<br />

nous permet d'avoir un livrable de type reconstruction 3D avec<br />

granulométrie pour un terrain, un bâtiment ou une structure… »<br />

Elle cite ensuite un autre cas d’application, en rapport avec des<br />

équipements en plein essor : « Avec Alstom, nous sommes en<br />

train d'adapter un drone à l'inspection de pale d'éolienne offshore.<br />

» Le matériel doit répondre à plusieurs problématiques<br />

de résistance au vent et d'étanchéité mais aussi de transfert<br />

d'image en très haute définition en direct pour l'inspection.<br />

« Nous innovons dans la recherche de service en proposant<br />

des drones dédiés à la thermographie pour la recherche de per-<br />

46<br />

Mars 2014 – N°633


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

• perte partielle ou totale du système de propulsion : utilisation<br />

d’une solution de type parachute.<br />

L’ensemble des procédures normales et d’urgence comprend<br />

notamment la possibilité de quitter le mode GPS pour un<br />

contrôle manuel à tout moment ; l’affichage du niveau de batterie<br />

et une alarme sonore lorsque le niveau est faible (10V).<br />

En cas de perte du signal radio, afin que le drone ne dépasse<br />

pas sa zone autorisée en fonction du scénario, le GPS le force<br />

à revenir sur son point de décollage à une position stationnaire<br />

de 10 mètre du sol.<br />

sonnes disparues », précise encore Frédéric Chesnin, directeur<br />

technique de Pilgrim Inspection, soulevant un voile sur les applications<br />

multiples qu’il reste à développer dans l’utilisation des<br />

drones. « Nous avons trois autres développements spécifiques<br />

en cours et nous sommes ouvert à toute réflexion d'utilisation<br />

de nos outils. »<br />

Systèmes de sécurité<br />

Tous les drones sont équipés d’un système Fail-Crash, les modèles<br />

réalisant des scénarios S3 ou des inspections délicates<br />

possèdent en plus un système de parachute.<br />

Le système de suivi de la sécurité prend notamment en compte<br />

les événements suivants :<br />

• perte du système de navigation externe (GPS) : Passage en<br />

pilotage manuel.<br />

• perte de la liaison ou de la logique de commande et contrôle<br />

: déclanchement du fail-safe avec retour automatique au point<br />

de départ.<br />

• perte altimètre : retour alerte sur l’écran, pilotage manuel pour<br />

poser le drone.<br />

Les données de vol sont enregistrées et sauvegardées sur le<br />

serveur de l’entreprise. Le report des événements (incidents/<br />

accidents) est enregistré dans les fiches d’activité pour chaque<br />

vol.<br />

L’exploitant consigne les heures de vols effectuées dans un livre<br />

de bord. Le manuel d’activité, donne au personnel concerné<br />

toutes les instructions, consignes et informations, notamment<br />

celles qui sont nécessaires à la mise en œuvre et à l’utilisation<br />

d’aéronef télépiloté au sol et en vol, de la préparation, pendant<br />

la conduite jusqu’au moment où le télépilote a terminé toutes les<br />

opérations qui lui incombent à l’issue du vol.<br />

Selon le drone et ses capacités propres, il est possible d’embarquer<br />

différentes sorte de matériel : caméra, caméra thermique,<br />

appareils de mesures météorologiques (thermomètre,<br />

baromètre, anémomètre, hygromètre …), antenne, outils de<br />

mesure… « Il est important de choisir le bon drone en fonction<br />

de la masse que l’on veut emporter, en effet la charge influence<br />

directement l’autonomie des machines », rappelle Anne-Marie<br />

Haute.<br />

Jean-François Romain<br />

Mars 2014 – N°633<br />

47


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Evaluation ><br />

Risque d'incendie,<br />

un guide AFNOR pour les complexes industriels<br />

En complément de la norme « Evaluation du risque incendie », l’AFNOR publie<br />

un guide d’application spécifique pour les complexes industriels afin de les<br />

accompagner dans la mise en œuvre de cette norme.<br />

Publiée en janvier 2012, la norme NF ISO 16732-1<br />

donne la base conceptuelle de l’évaluation du risque<br />

d’incendie. D’application volontaire, elle vise à accompagner<br />

toute décision relative à la prévention ou à la protection<br />

contre l’incendie d'ouvrages neufs ou existants, tels que des<br />

bâtiments. La norme arrive ici en soutien de la réglementation<br />

qui fixe des objectifs de niveau de sécurité minimal à tous les<br />

praticiens de la sécurité incendie (ingénieurs, autorités compétentes,<br />

fonctionnaires territoriaux, personnel de lutte contre<br />

l’incendie, législateurs, assureurs, gestionnaires de risques).<br />

En soutien de la réglementation<br />

​La norme est applicable à tout objectif de sécurité : sécurité des<br />

personnes, sauvegarde de biens, continuité d’activité, opérations<br />

de sécurité, protection de l’environnement, conservation<br />

du patrimoine. L’évaluation du risque incendie étant propre à<br />

chaque type d’ouvrage concerné, l’AFNOR publie des guides<br />

élaborés par des professionnels soucieux de co-construire des<br />

outils d’aide à la décision en termes de prévention et de protection<br />

contre l’incendie, pour des cas particuliers de scénarios.<br />

48<br />

Mars 2014 – N°633


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Paru en juin 2013, le dernier guide propose le cas d’une installation<br />

de stockage de propane fictive (dédiée à la réception<br />

de propane transportée par wagons-citernes), son stockage<br />

dans un réservoir sous pression ainsi qu’à sa réexpédition en<br />

vrac par camions-citernes. Des solutions y sont proposées<br />

pour analyser les risques, leur fréquence et la gravité des<br />

dommages potentiels. Le guide permet aussi de réaliser une<br />

évaluation de l’acceptabilité de ces risques et d’interpréter un<br />

risque incendie selon les méthodes d’analyse de l’incertitude<br />

mais aussi pour évaluer le rapport entre le coût et le bénéfice<br />

de réduction du risque d’une action.<br />

L'évaluation du risque d'incendie développée n'est pas destinée<br />

à être exhaustive mais est fournie à titre d'exemple afin<br />

d'illustrer l'application de l'ISO 16732-1 à une installation<br />

industrielle. Le domaine d'application est par ailleurs limité<br />

aux stratégies mises en œuvre dans le cadre de la phase<br />

de conception, y compris les modifications de l'agencement<br />

de l'installation et le choix des stratégies de sécurité incendie<br />

pertinentes (mise en place de mesures de réduction des<br />

risques). Les stratégies appliquées pendant la phase de fonctionnement,<br />

y compris les modifications du procédé, ne sont<br />

pas incluses.<br />

La présente partie de l'ISO 16732 illustre l'intérêt de la démarche<br />

d'évaluation du risque d'incendie, compte tenu de la<br />

nécessité d'analyser plusieurs scénarios et de l'existence de<br />

plusieurs options de conception, susceptibles de bien fonctionner<br />

ou non en fonction du scénario considéré. L'estimation du<br />

risque est nécessaire pour déterminer le résultat de ces différentes<br />

combinaisons, ainsi que les mesures globales de performance<br />

qui peuvent être comparées aux options de conception.<br />

Un type d'analyse d'ingénierie plus simple serait suffisant<br />

s'il n'y avait qu'un seul scénario considéré ou si les options<br />

avaient tendance à toutes fonctionner de la même façon pour<br />

tous les scénarios.<br />

T. Pigot<br />

Communiqué<br />

NDT WELDING INSPECTION Ltd<br />

NDT WELDING INSPECTION Ltd Spécialisée dans la prestation de<br />

service dans les domaines de l’inspection et du contrôle métallurgique<br />

,controle non destructif tous secteurs industriels que ce soit en fabrication<br />

ou en maintenance. Intervention 7/7 dans le monde. Prestations<br />

de contrôle non destructifs conventionnels, ultrasons en mesures<br />

d'épaisseur et recherche de défaut (UT), ressuage (PT), étanchéité<br />

(LT) rugosité, dureté, ferrite, magnétoscopie,thermographie,Numérisat<br />

ion 3D,Pmi<br />

INSPECTION QA/QC : prestations d'inspection d'usine et inspection<br />

de réservoirs. Contrôle visuel d'équipements sous pression (récipients<br />

et tuyauteries), élaboration de plans d'inspection et de contrôles, arrêt<br />

d'unité.<br />

Vous le voyez, NDT WELDING INSPECTION n'a rien d'une multinationale<br />

ou d'une entreprise abritée derrière le cyber-espace.C'est une<br />

structure qui vous apporte un savoir-faire humain, concret et transparent.Avec<br />

nous , vous profitez d'une expérience de plus de 10 ans<br />

au plus haut niveau dans le domaine de l'industriel , de l'inspection.<br />

Notre équipe est diplômé avec agrément COFREND. UT2/PT2/MT/LT/<br />

VT/TOFD/ N°2 Thermographie.Aujourd'hui je vous apporte toute mon<br />

expérience la plus efficace possible pour votre entreprise.<br />

Créée en 2006, la société NDT WELDING INSPECTION exerce ses<br />

activités dans les domaines du contrôle non destructif, l'inspection,<br />

maintenance industrielle.<br />

Notre vocation initiale était basée sur la métallurgie et ses corollaires<br />

directs : la métallurgie du soudage et les contrôles non destructifs.<br />

Cette spécialité n'étant ni limitative ni exhaustive, NDT WELDING INS-<br />

PECTION intervient dans des domaines diversifiés et ce aussi bien en<br />

France qu'à l'étranger.<br />

Notre politique de qualité<br />

Nous nous engageons à fournir un service<br />

conforme aux exigences qualité afin de donner<br />

une entière satisfaction à notre clientèle.<br />

Nos objectifs sont les suivants :<br />

• Garantir le niveau de qualité de nos services<br />

en l’adaptant à l’ensemble de nos partenaires et clients.• Réduire et<br />

supprimer toutes les non-conformités.• Devenir et rester une référence<br />

de qualité professionnelle.<br />

Notre démarche qualité s’associe également à un engagement collectif<br />

en ce qui concerne l’hygiène, la sécurité et l’environnement.<br />

Nous nous engageons à mettre tout notre professionnalisme et toutes<br />

nos compétences au service de nos clients, afin de les aider et de les<br />

conseiller au mieux de leurs intérêts.<br />

• Nous nous engageons à fournir des prestations d'un excellent niveau<br />

de qualité. Notre but n'est pas d'être les moins chers, mais de fournir en<br />

permanence à nos clients des services d’un niveau de qualité optimale<br />

au prix le plus juste.<br />

• Nous nous engageons également à travailler en respectant le matériel<br />

de nos clients, en respectant les locaux mis à disposition et en fournissant<br />

à nos équipes tout le matériel nécessaire à la réalisation d’un<br />

travail en toute sécurité.<br />

Ndt Welding Inspection (France)<br />

Ltd registered Company N° 7976032 Fiscal N° 6239.7228.14033<br />

Tel +33(0)5.64.88.01.57<br />

Mars 2014 – N°633


CONSTRUCTION<br />

REHABILITATION<br />

EXPLOITATION<br />

MAINTENANCE<br />

LE SALON PROFESSIONNEL DES SOLUTIONS,<br />

PRODUITS ET SERVICES POUR LE BÂTIMENT<br />

PERFORMANT<br />

CERTIFICATION<br />

SMART<br />

BUILDING<br />

TRANSITION<br />

ENERGETIQUE<br />

GREEN<br />

BUILDING<br />

4 ÈME ÉDITION<br />

8/9/10 AVRIL 2014<br />

PARIS - PORTE DE VERSAILLES - PAVILLON 4<br />

WWW.INNOVATIVE-BUILDING.FR<br />

DEMANDE D’INFORMATIONS : INFO@INNOVATIVE-BUILDING.FR<br />

un événement<br />

partenaires officiels<br />

Mars 2014 – N°633<br />

Sponsors<br />

partenaires institutionnels<br />

PLAN<br />

BATIMENT<br />

D U R A B L E<br />

partenaires<br />

3 univers pour un environnement de travail global


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Technologie ><br />

L’éclairage à LED fait rimer longévité et efficacité énergétique<br />

Désormais courants dans les sources lumineuses portables, les éclairages à LED<br />

de haute puissance peuvent aussi rivaliser avec les tubes et les lampes à incandescence<br />

dans les locaux industriels ou commerciaux. Bonne nouvelle, un laboratoire<br />

indépendant vient au cours d’une première étude, de conclure à l’innocuité photo<br />

biologique de certains produits fabriqués par le britannique.<br />

Contrairement aux lampes traditionnelles, les éclairages<br />

à LED ne se composent ni de verre, ni de filaments et<br />

ils ne contiennent pas de mercure, ni de gaz toxiques<br />

puisque ce sont des éléments à base de semi-conducteurs. De<br />

plus, certains produits professionnels comme les éclairages<br />

à LED Dialight peuvent connaître une durée de vie totalisant<br />

jusqu’à 100 000 heures avec une faible perte d’émissivité au<br />

fil du temps.<br />

Puisque l’éclairage à LED dure plus longtemps que les autres<br />

sources de lumière artificielle et qu’il consomme beaucoup<br />

moins d’énergie, il apporte de réels avantages économiques<br />

et environnementaux. En adoptant des sources d’éclairage à<br />

LED, les entreprises peuvent faire jusqu’à 75% d’économies<br />

sur la facture d’électricité en réduisant de manière mesurable<br />

leur niveau d’émissions de CO 2 . En outre, leur durée de vie<br />

permet de les changer trois à cinq fois moins souvent qu’un<br />

bulbe à filament ou à gaz, d’où découle moins d’opérations de<br />

maintenance, moins de stockage et des durées d’amortissement<br />

du coût d’acquisition plus favorables.<br />

Des produits adaptés aux environnements difficiles<br />

Le britannique Dialight est à ce jour le premier fabricant mondial<br />

de feux de signalisations à LED. Il propose aussi toute<br />

une gamme d’éclairages à LED à haute puissance produisant<br />

de la lumière blanche conçus spécialement pour les installations<br />

difficiles d’accès comme les signalétiques routières et<br />

ferroviaires, l’éclairage public et évidemment, les luminaires<br />

des usines ou des entrepôts installés à plusieurs mètres de<br />

hauteur. Ils conviennent également pour certaines activités de<br />

l’industrie agroalimentaire, spécialement le milieu viticole où<br />

les longueurs d’ondes des lampes peuvent influer sur les vins.<br />

Les produits à LED de la gamme SafeSite permettent aussi de<br />

remplacer l'éclairage conventionnel en intérieur et en extérieur<br />

dans des zones dangereuses (ATEX) comme les installations<br />

de traitement du pétrole, de ses dérivés pétrochimiques et du<br />

gaz, celles servant à la production d'énergie, à l’exploitation<br />

minière, à la chimie, etc.<br />

En France, l’entreprise Noyon qui propose des solutions logistiques,<br />

a choisi de remplacer les lampes d’une surface de<br />

2000 m² par un éclairage à LED pour réduire la consommation<br />

énergétique et fournir une meilleure luminosité pour améliorer<br />

la productivité de l’équipe. Selon Romain Noyon, directeur<br />

de l’entreprise, « le test réalisé avec les lampes à LED a été<br />

concluant. Nous avons donc investit dans cette nouvelle technologie<br />

avec le concours de l’ADEME. Les retours de l’équipe<br />

sont positifs puisque les LED apportent un meilleur confort de<br />

lecture des étiquettes et des écrans tactiles ».Ayant adopté<br />

des éclairages High Bay de Dialight, elle a pu réduire immédiatement<br />

sa consommation de quelque 67 %, passant d’un<br />

total de 12480 W avec les lampes traditionnelles à 3900 W<br />

seulement avec les LED.<br />

Le groupe espagnol Martisa spécialisé dans la découpe de<br />

métal a remplacé des ampoules au sodium haute pression<br />

(SHP) de 450 W qui résistaient mal aux vibrations des machines<br />

par des High Bay de 150 W ce qui, outre les économies<br />

d’énergie réalisées, a permis d’augmenter le confort de travail<br />

en passant d’une luminosité de 90 à 180 Lux, fonction de l’âge<br />

des ampoules au sodium, aux 200 à 210 Lux diffusés par les<br />

LED.<br />

Une première reconnaissance d’innocuité biologique<br />

En vigueur depuis 2008, la norme française NF EN 62471 vise<br />

à évaluer la sécurité photo-biologique des lampes et d’autres<br />

dispositifs d’éclairage pour notamment vérifier que la lumière<br />

émise ne présente pas d’excès dans l’infrarouge, les ultraviolets<br />

ou en lumière bleue. En 2010, une étude publiée par<br />

l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) qui évoquait<br />

l'éventuelle dangerosité de l'éclairage à LED a suscité la polémique.<br />

Organisme indépendant, le Laboratoire national de métrologie<br />

et d’essais (LNE) a réalisé des tests sur les luminaires Dialight<br />

High Bay 150 W afin de déterminer leur positionnement dans<br />

l’un des groupes de risque. Ayant procédé à trois ensembles<br />

de mesure critiques, le LNE conclut que le rayonnement mesuré<br />

est classé dans le groupe « sans risque » selon la norme<br />

NF EN 62471 avec une distance de sécurité définie à 1,07 m<br />

pour des équipements généralement installés à des hauteurs<br />

comprises entre 5 et 24 m dans les locaux industriels.<br />

T. Pigot<br />

Mars 2014 – N°633 51


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Nouveautés ><br />

Une base d’information gratuite sur tablette Android<br />

Les applications gratuites sur tablettes qui s’adressent aux professionnels et notamment<br />

aux intervenants qui effectuent des travaux de rénovations ou de maintenance<br />

dans le tertiaire sont encore peu nombreuses. Technal prend les devants.<br />

Les professionnels du bâtiment sont à la pointe des<br />

usages d’Internet et des nouveaux médias puisque par<br />

exemple, 96 % des architectes et 79 % des artisans<br />

déclarent l’utiliser quotidiennement dans leur activité. Les<br />

tablettes qu’elles fonctionnent sous Android ou sous IOS font<br />

partie des choix privilégiés par ces nomades professionnels.<br />

Technal, fournisseur de façades, fenêtres, portes-fenêtres,<br />

baies coulissantes, portes blindées et autres éléments d’aménagement<br />

utilisés en construction comme en rénovation pour<br />

les immeubles de bureau et les locaux collectifs, propose désormais<br />

une application gratuite pour ces terminaux mobiles.<br />

Le système de navigation permet d’accéder en quelques clics<br />

à une information détaillant les caractéristiques des fenêtres,<br />

des portes classiques et coulissantes, des façades, des vérandas<br />

et des produits d’occultation solaire de la marque.<br />

Brochures produits, fiches techniques complètes, visuels de<br />

coupe ou de réalisations, cet outil numérique constitue autant<br />

une source d’informations que d’inspiration. Ergonomique et<br />

rapide, la navigation<br />

permet d’accéder en<br />

quelques clics à l’ensemble<br />

des solutions.<br />

L’internaute peut en<br />

outre, partager et sauvegarder<br />

ces informations,<br />

et établir un<br />

classement des produits<br />

l’intéressant tout<br />

spécialement. Selon la langue sélectionnée (français, anglais,<br />

espagnol ou portugais), l’application propose uniquement les<br />

produits disponibles dans le pays correspondant.<br />

Les solutions proposées disposent d’une galerie personnalisée<br />

incluant des visuels de coupe, des zooms sur les types<br />

de finitions proposées, les profilés des ouvrants, les poignées<br />

disponibles afin d’englober les différents aspects techniques et<br />

esthétiques pertinents pour planifier la pose.<br />

Nouveau scellement chimique par injection<br />

Issue de la technologie Fischer, FIS Plus est une résine de scellement de nouvelle<br />

génération, agréée et plus résistante permettant des fixations hautes performances<br />

dans toutes les maçonneries.<br />

Pour effectuer des fixations solides et sûres de charges<br />

lourdes, de nombreux utilisateurs optent pour le scellement<br />

chimique par injection. C’est à cette fin que<br />

Fischer élargit sa gamme de scellement chimique et lance FIS<br />

Plus, une nouvelle résine de scellement agréée pour la fixation<br />

dans tous les types de maçonneries.<br />

Le nouveau scellement chimique FIS Plus de Fischer est adapté<br />

pour la fixation de menuiseries comme les volets, portails,<br />

stores et marquises, pour les installations sanitaires (chauffeeau,<br />

accumulateurs, etc.) ou encore, les garde-corps dans un<br />

large éventail de maçonneries : blocs de béton, parpaings,<br />

briques pleines et briques creuses de terre cuite, issus des<br />

principaux fabricants français. Ce scellement chimique dispose<br />

d’un agrément technique européen (ATE) pour le scellement<br />

qui s’applique à 90 % de la maçonnerie utilisée en France sans<br />

qu’il soit nécessaire de procéder à des essais de chantier complémentaires.<br />

De dernière génération, cette nouvelle résine FIS Plus 300T<br />

respecte la norme sur la qualité de l’air intérieur. Classée A+,<br />

elle peut être utilisée en intérieur en raison de sa faible émission<br />

de composés organiques volatils.<br />

Dotée d’un système breveté, la cartouche est composée de<br />

deux compartiments semi-rigides (inlays) contenant le mortier<br />

et le durcisseur. La tête de cartouche est solidaire de ces compartiments<br />

ce qui améliore la mise en œuvre. Grace à ce système,<br />

la résine et le durcisseur restent bien séparés pendant le<br />

stockage, facilitant une réutilisation ultérieure.<br />

52<br />

Mars 2014 – N°633


Produits & Services<br />

Sécurité machines ><br />

Nouveaux cadenas de condamnation<br />

Brady présente de nouveaux cadenas de condamnation<br />

et de consignation des équipements sensibles,<br />

utilisables dans les environnements humides, pour<br />

protéger contre les chocs électriques ou pour fournir<br />

davantage d'informations.<br />

Fabricant et vendeur de solutions d'identification de sécurité,<br />

notamment des cadenas de consignation, Brady<br />

Corporation vient d'ajouter trois nouvelles références<br />

à sa gamme de produits de condamnation spécialisés. « Nous<br />

avons ajouté des cadenas de sécurité en aluminium compact,<br />

allongés et renforcés », détaille Dominique Roosen, responsable<br />

Produits d'Identification de Sécurité chez Brady EMEA.<br />

« Ces nouveaux cadenas seront utiles à un grand nombre<br />

d'entreprises dans différentes situations de consignation et<br />

condamnation. »<br />

Un produit essentiel qui renforce la sécurité<br />

Des cadenas de qualité sont essentiels à toute procédure<br />

de consignation/condamnation. Ces cadenas garantissent<br />

que l'énergie des machines demeure verrouillée pendant<br />

les opérations de maintenance, jusqu'à ce que chaque technicien<br />

concerné ait retiré son propre cadenas à clé unique.<br />

Les cadenas appropriés pour ce genre d'applications bénéficient<br />

d'une durée de vie élevée et garantissent un verrouillage<br />

professionnel des machines. « Nous avons conçu<br />

ces nouveaux cadenas en réponse à des situations précises<br />

auxquelles nos clients sont confrontés », explique encore<br />

Dominique Roosen. « Nous les avons ajoutés à notre<br />

gamme de cadenas pour étendre notre capacité à proposer<br />

le meilleur produit pour chaque type d'application. »<br />

Des cadenas parfaitement adaptés<br />

« Le choix des caractéristiques et de la qualité d'un cadenas<br />

dépend des conditions dans lesquelles il sera utilisé », développe<br />

Dominique Roosen. « Dans les applications électriques<br />

par exemple, des cadenas non conducteurs doivent être utilisés.<br />

Les cadenas en aluminium conviennent aux environnements<br />

humides. Pour les panneaux électriques, des cadenas<br />

légers sont nécessaires. Lorsque plusieurs équipes et soustraitants<br />

sont impliqués, les cadenas à code couleur aident le<br />

personnel à savoir qui a verrouillé une source d'énergie. « Nos<br />

derniers ajouts permettent aux techniciens de maintenance de<br />

mieux gérer les dispositifs de petite taille et les équipements<br />

à verrouillage intégré, d'indiquer davantage d'informations sur<br />

leur cadenas ou d'utiliser des cadenas à isolation élevée. »<br />

Compact et léger, le cadenas en aluminium est idéal<br />

pour verrouiller les dispositifs de petite taille et les équipements<br />

à fermeture intégrée. Son revêtement en aluminium<br />

garantit des performances et une résistance remarquables<br />

dans les environnements humides ou en extérieur.<br />

Le cadenas de sécurité allongé est idéal pour verrouiller les<br />

machines industrielles, son corps non conducteur et anti-étincelles<br />

est deux fois plus long que celui des cadenas habituels.<br />

Il fournit un espace suffisant pour apposer une étiquette de<br />

plus grande taille et donc pour indiquer davantage d'informations<br />

voire pour laisser un message en plusieurs langues.<br />

Pour sa part, le cadenas de consignation renforcé est doté<br />

d'un revêtement en nylon. Ces produit sont conçus à partir<br />

d’un corps en aluminium massif et sont dotés d’une<br />

anse en acier afin de garantir une résistance physique élevée<br />

et une isolation contre les chocs électriques. Ils sont<br />

donc idéaux pour verrouiller les applications électriques.<br />

« Nous continuerons d'étendre notre gamme en fonction des<br />

suggestions et des besoins de nos clients », affirme encore<br />

Dominique Roosen.<br />

Mars 2014 – N°633 53


Produits et services<br />

Outillage ><br />

Brammer référence les outils Roebuck<br />

Brammer va commercialiser en exclusivité les outils Roebuck, une marque pérenne<br />

existant depuis cent cinquante ans. L’objectif pour le distributeur européen de produits<br />

et services dédiés à la maintenance est de proposer des outils industriels de<br />

qualité au meilleur coût.<br />

54<br />

Destinée à des professionnels et des techniciens travaillant<br />

dans des environnements industriels et de fabrication,<br />

la marque Roebuck dispose de onze gammes d’outils<br />

à main comptant quelque 1 400 produits réputés pour leur<br />

qualité : clés de serrage et clés plates, cliquets et douilles, clés<br />

dynamométriques, tournevis, clés hexagonales et embouts,<br />

pinces plates ou coupantes, cisailles, limes, marteaux et outils<br />

de percussion, scies, couteaux et lames de sciage, dispositifs<br />

de serrage, outils de mesure, perceuses, tarauds et forets.<br />

Certains outils offrent des caractéristiques et des avantages<br />

appréciables. C’est le cas par exemple, de l’un des produits<br />

phares de la marque appelée Uniwrench. Au premier coup<br />

d’œil, il s’agit d’un banal jeu de onze clés métriques mixtes (clé<br />

plate d'un côté, une clé à œil 12 pans de l'autre) couvrant la<br />

gamme de 8 à 19 mm. Il est cependant couvert par un brevet<br />

LOCATION D’AIR COMPRIMÉ<br />

100% EXEMPT D’HUILE (ISO CLASSE 0)<br />

La solution de secours pour vos Compresseurs, Turbos,<br />

Ventilateurs de toutes marques.<br />

• Compresseurs de 1 bar G jusqu’à 10.5 bar G<br />

• Surpresseurs jusqu’à 1000 mbar G<br />

• Dépresseurs jusqu’à -700 mbar G<br />

• Livraison et installation sous 24/48h<br />

Mars 2014 – N°633<br />

SERVICE ET ASSISTANCE TÉLÉPHONIQUE : 24H/ 24 7J/7<br />

Aerzen Centre de Location FRANCE<br />

Numéro Unique 06.08.98.68.38<br />

Cedric.Borsani@aerzenrental.com, www.aerzenrental.com<br />

mondial puisque chaque clé plate au chrome-vanadium a subi<br />

un usinage spécifique de ses mâchoires qui permet d’accrocher<br />

les têtes de vis comme les écrous dont les parties saillantes<br />

ont été endommagées jusqu’à présenter un arrondi de<br />

70 %. Il est ainsi possible de venir à bout des fixations, même<br />

les plus rétives sans en passer par la scie ou la disqueuse ; ce<br />

qui est particulièrement intéressant pour effectuer un démontage<br />

dans les endroits exigus.<br />

Le fabricant propose aussi des coffrets universels de douilles<br />

avec manche à cliquet inversable présentant la particularité de<br />

fournir un double jeu de douilles, l’un à 6 pans et l’autre à 12<br />

pans pour faciliter les interventions.<br />

Roebuck se positionne comme un fabricant d’outils d’un rapport<br />

qualité/prix avantageux et ce, alors même que la conception<br />

et la fabrication respectent comme chez les marques concurrentes,<br />

des standards de performances et de durabilité élevés<br />

(Din, EN, GS, IEC, ISO, VDE). Ces prix compétitifs résultent<br />

d’un positionnement bien pensé : les outils commercialisés par<br />

Brammer sont spécialement conçus pour les industriels et non<br />

pour la vente de détail qui elle, engendre des coûts additionnels<br />

de conditionnement, de distribution et de promotion.<br />

Une garantie à vie<br />

Les outils Roebuck sont accompagnés d’une garantie à vie.<br />

Brammer s’engage en effet, à réparer ou à remplacer gratuitement<br />

tout produit estampillé de cette marque qui se révélerait<br />

défectueux.<br />

Le service clientèle de Brammer proposera également à ses<br />

clients désireux de découvrir Roebuck, le calcul de l’économie<br />

réalisée sur leur achat plutôt que sur une autre marque.<br />

Il suffira pour cela de fournir le type d’outil acheté habituellement,<br />

son prix unitaire et les volumes commandés. « En référençant<br />

Roebuck, Brammer propose désormais une solution<br />

qui permettra aux acheteurs de réduire le montant de leurs<br />

commandes d’outils tout en maintenant la qualité et la performance<br />

des produits choisis » explique Bruno Carrier, Directeur<br />

Marketing et Développement chez Brammer.<br />

Roebuck est déjà utilisé par des grands noms de l’industrie européenne<br />

comme AgustaWestland, Honda of the UK Manufacturing<br />

LTD, National Grid plc, Siemens plc, Tata Steel, Thames<br />

Water Utilities LTD.


Produits & Services<br />

Securité ><br />

Des balises lumineuses<br />

aux normes<br />

antidéflagrantes<br />

Equipement ><br />

Des raccords à sertir<br />

chez Béné Inox<br />

Béné Inox (www.bene-inox.com) propose une large<br />

gamme de raccords à sertir en acier inoxydable (Ø12<br />

à Ø54 en Inox 316L). Premier avantage, ils s’adaptent<br />

facilement sur les projets déjà existants et sont pratiques et faciles<br />

à monter en cas de maintenance ou de rénovation d’une<br />

installation. Ils sont aussi conçus pour résister à la corrosion.<br />

Il s’agit donc d’une solution économique dont la mise en œuvre<br />

est simplifiée à l’extrême. La pose requière peu de matériel<br />

puisqu’une simple pince à sertir suffit. Il est donc inutile de<br />

faire appel à un soudeur qualifié et partant, il n’est pas nécessaire<br />

d’obtenir un permis feu.<br />

RS Components (www.rs-components.com) distribue<br />

en France, les balises lumineuses ATEX du britannique<br />

Moflash Signalling qui émettent des signaux lumineux<br />

d’alerte pour l’évacuation, la signalisation ou l’avertissement.<br />

Il s’agit des balises en acier inoxydable de la série BC125 et<br />

des balises en plastique renforcé de fibres de verre (GRP)<br />

de la série BC150, conçues pour émettre des signaux lumineux<br />

d’alerte visibles dans des atmosphères potentiellement<br />

explosives ou des environnements difficiles comme les platesformes<br />

gazières ou pétrolières, les installations chimiques,<br />

pétrochimiques ou marines.<br />

Le sertissage est une méthode d’assemblage dite « propre »<br />

qui ne contamine pas les équipements périphériques et qui<br />

– contrairement à la soudure – ne laisse pas de trace. Les<br />

raccords Béné Inox ont un indicateur visuel permettant de<br />

contrôler le sertissage. Béné Inox fournit également du tube,<br />

des raccords et des accessoires inox.<br />

LUBRIFIANTS POUR L’INDUSTRIE<br />

L’une ou l’autre série de balises est disponible soit avec une<br />

lampe au xénon (stroboscopique) capables de produire différentes<br />

fréquences de flash dans plusieurs puissances lumineuses<br />

(10W, 15W, 20W, 25W), soit à LED pour un fonctionnement<br />

qui peut être clignotant, rotatif, statique dans deux<br />

puissances lumineuses (5W, 10W). Elles sont distribuées en<br />

standard avec un choix de couleur de lentille orange, rouge,<br />

bleue, verte ou incolore et d’autres couleurs peuvent être livrées<br />

à la demande.<br />

Ces modèles peuvent être équipés d’une fonction de déclenchement<br />

par téléphone et peuvent donc être utilisés comme<br />

indicateur d’appel dans des environnements bruyants.<br />

Avec ses 3,8 kg seulement, la balise BC150 est facile à installer<br />

et constitue une solution de signalisation économique.<br />

Le modèle en acier inoxydable BC125 plus robuste (5,4 kg)<br />

est idéal pour les applications où les conditions environnementales<br />

sont particulièrement difficiles.<br />

Les deux dispositifs sont conformes aux normes ATEX et<br />

CQST en accord avec les règlementations de sécurité européennes<br />

et garantissent la protection des personnes en zone<br />

dangereuse.<br />

1700 références pour les professionnels de l’industrie mécanique,<br />

aéronautique, la plasturgie et l’agroalimentaire<br />

Fluides d’usinage, lubrifiants de graissage, produits de maintenance,<br />

lubrifiants d’emboutissage, solvants, lessives, antirouilles, aérosols<br />

Matériels de mise en œuvre et de contrôle des produits en service<br />

(Déshuileurs, doseurs, réfractomètres, etc.)<br />

Rendez-vous HALL 2 STAND 220<br />

Salon INDUSTRIE & SOUS-TRAITANCE<br />

du Grand Ouest à Nantes du 18 au 20 mars 2014<br />

GREENFLUID<br />

Tel+33(0)3 22 22 14 00 - Fax+33(0)3 22 44 19 52. info@greenfluid.fr<br />

Mars 2014 – N°633<br />

55


Produits et services<br />

56<br />

Sécurité ><br />

Lampe ATEX pour montage<br />

en guirlande<br />

Fournisseur spécialisé dans les solutions d’éclairage<br />

ATEX, Opti-Light propose une large gamme de lampe de<br />

travail à LED, légères, maniables et certifiées pour intervenir<br />

dans 95 % des atmosphères explosives de Zones 1, 2,<br />

21 et 22. Elles sont spécialement adaptées pour les industries<br />

pétrochimique, aéronautique et navale.<br />

Présentant une durée de vie d’environ 60.000 heures, elles<br />

ont une consommation électrique qui ne dépasse pas 33 %<br />

d’un dispositif d’éclairage conventionnel comparable. Les<br />

lampes de travail à LED peuvent être alimentées en courant<br />

continu ou alternatif avec une tolérance de plus ou moins 20 %<br />

à partir de leur tension<br />

de référence. Ainsi,<br />

les modèles fonctionnant<br />

sous 24 V AC/DC<br />

acceptent une tension<br />

comprise entre 18 et 28<br />

V et les modèles fonctionnant<br />

sous 230 V<br />

acceptent une tension<br />

Mars 2014 – N°633<br />

évoluant entre 185 et 264V. Elles intègrent un système vérifiant<br />

la tension d’entrée : une LED verte s’allume si la tension est<br />

comprise dans la plage de tolérance, une LED rouge dans les<br />

autres cas.<br />

Disponible pour un éclairage diffusant sur 180° ou 360°, elles<br />

sont fournies avec une sangle et un film antistatique et une<br />

longueur de câble qui atteint 15 m. Elles peuvent recevoir une<br />

fixation aimantée et être équipées de prises de repiquage en<br />

option.<br />

BIS Yéti, un système de<br />

supportage sécurisé à<br />

mise en œuvre rapide<br />

Afin de fournir aux professionnels<br />

des services sur sites,<br />

des équipements permettant<br />

de gagner du temps tout en assurant<br />

des conditions de sécurité optimales,<br />

Legoueix, distributeur industriel<br />

d’outillage et de consommables<br />

pour les métiers de l’énergie et de<br />

l’eau (www.legoueix.com), distribue<br />

les produits de la gamme BIS Yéti,<br />

un système modulaire destinés au<br />

supportage des installations sur<br />

toits plats. Ce système a été conçu<br />

par Walraven (www.walraven.com),<br />

spécialiste européen des systèmes<br />

de fixation et de supportage pour les<br />

installations électriques, sanitaires et<br />

de chauffage.<br />

Les éléments de la gamme Bis Yéti sont utilisables pour réaliser<br />

des installations sur les toits plats voire, légèrement inclinés.<br />

Le système de fixation est adaptable jusqu’à 7° pour compenser<br />

les irrégularités de la surface. De plus, l'insert jaune qui<br />

reçoit le rail permet une rotation à 360°. Il s’agit d’un kit complet<br />

incluant un tapis antidérapant et anti vibrations pour une meilleure<br />

répartition du poids ; ce qui garantit une sécurité optimale<br />

durant les interventions des professionnels. Il s’adapte facilement<br />

et permet le positionnement précis des équipements supportés<br />

en empêchant la pénétration de la chape d’étanchéité,<br />

ce qui réduit les risques d’infiltration.<br />

Les pieds BIS Yéti sont installés avec du rail profilé Strut qui<br />

permet d’aménager toutes sortes de supports. Walraven propose<br />

le système de rail RapidStrut constitué de différents profilés<br />

en acier et complété d'une large gamme d'accessoires<br />

(connecteurs de rail, plaques murales, bouchons de finition,<br />

etc.). La finition galvanisée à chaud permet évidemment à ces<br />

produits d'être parfaitement adaptés aux installations en toiture.<br />

Doté de contrepoids empilables en option pour une stabilité<br />

encore plus importante, le système BIS Yéti de Walraven est<br />

un produit innovant multifonctions dédié au supportage d’installations<br />

de climatisation, de panneaux solaires, d’éoliennes,<br />

de pompes, de cheminements ou encore de conduits d’évacuation.


Produits & Services<br />

Equipement ><br />

Fuchs Lubrifiant<br />

Exposant au salon Industrie Paris 2014, Fuchs Lubrifiant présente trois nouveaux<br />

fluides d’usinage, le système MINIPURE MP52 pour la filtration et le déshuilage des<br />

fluides de coupe, un nouveau concept de lubrification par pulvérisation ainsi qu’une<br />

fontaine de nettoyage à haute pression.<br />

Les trois dernières nouveautés de la firme allemande<br />

Fusch Lubrifiant visent à accroitre la productivité et à<br />

renforcer la sécurité des opérateurs pour tout ce qui<br />

concerne les fluides d’usinage. Elles présentent des atouts<br />

intéressants parmi lesquels, l’amélioration des performances<br />

de coupe et l’augmentation des performances anticorrosion<br />

bien sûr mais aussi la suppression de l’acide borique, la diminution<br />

des risques chimiques, l’emploi modéré des biocides<br />

et surtout, la compatibilité avec les matériaux aéronautiques.<br />

Trois nouveaux fluides ECOCOOL<br />

Mélangé à l’eau, les fluides<br />

d’usinage hydrosolubles ECO-<br />

COOL AL 3110-2 pour une<br />

émulsion opalescente stable<br />

et ECOCOOL R-TN 2525 HP-<br />

RR pour une microémulsion<br />

stable, sont adaptés à l’usinage<br />

du titane, des superalliages,<br />

du nickel, des aciers<br />

et des alliages d’aluminium en<br />

ébauche et en finition. Pour<br />

sa part, la microémulsion multifonctionnelle<br />

à forte teneur<br />

en huile ECOCOOL CS 1830,<br />

bénéficie d’un haut pouvoir<br />

anticorrosion acier-fonte. Avec des concentrations de 4 à 6 %,<br />

elle est spécialement adaptée pour l’usinage général et la rectification<br />

des fontes, des aciers et des métaux non ferreux tels<br />

que les alliages cuivreux et l’aluminium.<br />

Les visiteurs du salon Industrie Paris 2014 pourront découvrir<br />

le tout nouveau système MINIPURE MP52 pour la filtration<br />

et le déshuilage des fluides de coupe. En service, les fluides<br />

d’usinage solubles se chargent en impuretés et en huiles<br />

étrangères, préjudiciables au fonctionnement du matériel<br />

comme à la performance d’usinage ce qui nuit aux caractéristiques<br />

des pièces (propreté particulaire) et dégrade les conditions<br />

de travail. Les unités de la gamme MINIPURE éliminent<br />

en continu, les micro-copeaux, les particules fines solides et<br />

les huiles entières ou en émulsion provenant de la lubrification<br />

de la machine. Ces équipements conviennent également pour<br />

l’électro-érosion et la découpe au jet d’eau.<br />

Une fontaine de nettoyage à haute pression<br />

Fuchs Lubrifiant lance aussi une machine de nettoyage manuel<br />

sous haute-pression, en enceinte fermée, qui fonctionne<br />

en circuit avec un produit de dégraissage lessiviel. Baptisée<br />

EASYWASH HP, elle est spécialement recommandée pour les<br />

pièces de formes complexes ou<br />

pour les opérations de nettoyages<br />

difficiles nécessitant rapidité et<br />

précision.<br />

Cette machine de nettoyage peut<br />

avantageusement remplacer les<br />

fontaines à solvants traditionnelles<br />

et diminuer notablement les quantités<br />

de déchets générés par les<br />

opérations de nettoyage manuel.<br />

Le fabricant d’avertisseurs optiques<br />

et sonores à votre service<br />

Grande largeur de gamme<br />

Nouveau site web : e-shop<br />

Innovation continue : R & D<br />

Vaste stock disponible<br />

Conseils de spécialiste, étude personnalisée sur site<br />

Contactez-nous !<br />

WERMA - Tél. : 04 72 22 37 37 - www.werma.fr<br />

Mars 2014 – N°633<br />

57


Produits et services<br />

Etanchéité ><br />

Garnitures mécaniques<br />

pour la maintenance et<br />

la réparation rapide des<br />

pompes<br />

Latty propose une nouvelle gamme de garnitures mécaniques<br />

OEM adaptée aux besoins des services maintenance<br />

pour la réparation rapide des pompes de process<br />

dans l’agro-alimentaire, la chimie, la pharmacie, le traitement<br />

des eaux etc. Elle intègre des pièces mécaniques Alfa Laval,<br />

APV, KSB, Fristam et Grundfos. Cette gamme est distribuée<br />

au travers des centres de services Latty Mecaseal et Mecanetanche,<br />

spécialisés dans la réparation et le reconditionnement<br />

des garnitures mécaniques. Des techniciens qualifiés spécialement<br />

formés aux différents environnements de production<br />

réalisent sur site des audits et des diagnostics. Ils conseillent<br />

les clients pour l’amélioration des systèmes d’étanchéité des<br />

garnitures standards ou spécifiques, des boîtiers, des agitateurs<br />

ou des pompes de process. Ils interviennent aussi bien<br />

pour la fiabilisation des étanchéités que pour une adaptation<br />

des matériels aux évolutions technologiques et environnementales.<br />

Les centres de maintenance procèdent également au<br />

reconditionnement personnalisé et traçable de garnitures standards<br />

ou spécifiques. Ils sont équipés d’outils et de matériels<br />

de réparation et de conditionnement et possèdent un stock et<br />

une plateforme logistique garantissant ainsi une livraison rapide<br />

des produits.<br />

Venez nous rencontrer au Salon MtoM !<br />

les 19 et 20 Mars au CNIT - Paris La Défense<br />

Hall Pierre et Marie Curie - Stand B26<br />

Vos bâtiments vivent !<br />

Apprenez à les connaître<br />

Et chassez les ”Gaspis“<br />

SkySpark fournit des informations<br />

concrètes pour économiser tout azimut.<br />

Rangement ><br />

Nouveau chariot Stahlwille<br />

Le système de verrouillage du nouveau chariot TBT13216<br />

de Stahlwille est équipé du mécanisme « Quick-release<br />

» de Stahlwille, garant d'une grande sécurité. La<br />

conception de ce chariot permet à l'utilisateur d'accéder à<br />

tous les tiroirs de la boite à outils 13216. Très robuste, il est<br />

construit en tôle d'acier et comporte deux roues fixes et deux<br />

roues avec freins (Ø 75 mm). Extrêmement pratique, sa poignée<br />

escamotable comprend une butée d'arrêt. Son poids est<br />

de 7 kg, quant à sa capacité de charge statique maximale, elle<br />

est de 150 kg. Ce chariot est le complément des caisses à<br />

outils Stahlwille (réf. 13216/2/3/4) et les 'Line <strong>Maintenance</strong> Set'<br />

13214/13214a, c'est à dire les compositions d'outils en caisses<br />

à outils portables, destinées à la maintenance en ligne dans les<br />

avions et les hélicoptères..<br />

Outil ><br />

Nouveau cliquet Facom<br />

Le cliquet fait partie des outils pour lesquels Facom est<br />

en perpétuelle innovation. Dans la gamme de cliquets<br />

à manche rotatif, le nouveau cliquet ½ pouce facilite le<br />

travail en phase d’approche dans les endroits les plus difficiles<br />

d’accès. Avec ce nouveau cliquet, les professionnels trouveront<br />

un outil fiable et durable, leur permettant de réaliser des<br />

serrages de précision quels que soient leurs environnements<br />

de travail. De même dans les endroits où il n’y a pas la place<br />

de tenir la tête du cliquet et la douille, il n’est plus nécessaire<br />

de maintenir en même temps la tête du cliquet et la douille<br />

avec la main pour éviter la rotation inverse de la douille lors du<br />

mouvement retour des cliquets traditionnels: il suffit de placer<br />

simplement la douille sur le carré et de tourner le manche.<br />

58<br />

Tel : +33 (0)4 26 17 37 40<br />

Web : www.ga-mm.com<br />

Mail : info@ga-mm.com<br />

Mars 2014 – N°633


Equipement de protection ><br />

Sur-chaussures<br />

tout terrain<br />

Avec MasterGrip, la<br />

société Tiger Grip<br />

propose des surchaussures<br />

tout terrain, avec<br />

crampons acier interchangeables<br />

en un tour de clef<br />

(inspiré du système pour<br />

chaussures de footballeurs).<br />

Indispensable pour lutter contre les risques de chutes sur verglas,<br />

neige, surfaces boueuses et pentues, MasterGrip est livré<br />

avec deux types de crampons : IceGrip (rouges) pour neige et<br />

verglas ; AllRoad (jaunes) pour tous les terrains boueux, talus<br />

en pente, etc.<br />

MasterGrip permet d’évoluer en extérieur sans risque de chute<br />

sur des terrains rendus particulièrement glissants par la boue,<br />

la neige et le verglas. Il convient à la maintenance de sites<br />

industriels, aux opérations de secours ou de déblaiement, à<br />

l'entretien des espaces verts, aux interventions hivernales en<br />

extérieur, etc.<br />

Outil ><br />

Dégrippant multifonctions<br />

format de poche<br />

Formulé pour faciliter les opérations<br />

de maintenance, d’entretien et de<br />

protection en une seule application,<br />

le KF5 de CRC Industries est une solution<br />

unique par sa polyvalence et son efficacité.<br />

Multifonctions, il protège les pièces<br />

et les équipements de la corrosion tout<br />

en chassant l’humidité. Son film huileux<br />

et presque invisible lubrifie les surfaces<br />

en même temps qu’il chasse les résidus<br />

graisseux des matériaux métalliques ou<br />

plastiques. L’application est parfaitement<br />

réalisée et dans des conditions de sécurité<br />

optimales le gaz propulseur étant ininflammable.<br />

Le KF5 était déjà disponible<br />

en aérosol de 650 ml, en bidon et en fûts,<br />

il est désormais proposé dans un petit format<br />

très pratique, en aérosol de 270 ml,<br />

à emporter partout. Il se glissera facilement<br />

dans les mallettes à outils ou dans<br />

les poches pour toutes les opérations de<br />

maintenance.<br />

Mars 2014 – N°633 59


Produits et services<br />

Equipements ><br />

Vêtement de travail<br />

haute visibilité<br />

Pour les employés qui travaillent à l’extérieur, quelquefois<br />

de nuit, dans des conditions extrêmes d’insécurité<br />

et sous les menaces de la météo, MEWA a mis au<br />

point toute une ligne de vêtements haute visibilité protégeant<br />

contre les intempéries. Les vêtements de protection MEWA<br />

ont un double rôle : sécuriser les personnes qui les portent et<br />

être confortables. Ils sont étudiés pour permettre une liberté<br />

totale de mouvement et s’adaptent ainsi à tous les métiers<br />

(conformes aux exigences du code de la route qui prescrit l'utilisation<br />

de vêtements de signalisation selon la norme EN 471).<br />

Les vêtements de la gamme « MEWA Security » sont équipés<br />

de bandes réfléchissantes placées sur un tissu léger et fluorescent<br />

(norme EN 471). Le système de ventilation est étudié pour<br />

supporter tous les climats.<br />

La ligne MEWA « CLIMAT S » satisfait aux exigences de la<br />

norme européenne EN 343 concernant les vêtements de protection<br />

contre les intempéries, mais sans rien perdre de son<br />

style dynamique. Par exemple, la veste de pluie 100 % polyester<br />

est à la fois imperméable et respirante, et valorisée par<br />

une coupe moderne. Quant à la gamme MEWA « Multiwear »,<br />

idéale pour l’hiver et la mi-saison, elle met en oeuvre le principe<br />

de la superposition de couches de vêtements en préservant<br />

la liberté des mouvements. Les couleurs fluorescentes et<br />

les bandes réfléchissantes amovibles assurent quant à elles la<br />

visibilité du porteur, même dans l'obscurité. Enfin, la gamme<br />

« MEWA Hi-Vis » offre une visibilité optimale de jour comme<br />

de nuit, ses bandes réfléchissantes soulignant la silhouette du<br />

porteur.<br />

60<br />

Mars 2014 – N°633


Produits & Services<br />

Signalisation ><br />

Des outils pour l’amélioration de production<br />

WERMA propose des solutions inédites de colonnes lumineuses qui facilitent le Lean<br />

management et l’amélioration continue des process de production.<br />

Issu du système de production TPM de Toyota, on appelle<br />

Andon un système lumineux d’alerte activé par un opérateur<br />

ou déclenché automatiquement par une machine dès<br />

que le poste de travail rencontre un problème, une panne ou<br />

un problème de qualité. Le boîtier AndonCONTROL permet<br />

d’avertir, d’informer ou de solliciter une intervention en déclenchant<br />

un des étages d’une colonne lumineuse. Idéal en milieu<br />

industriel pour indiquer un état, un défaut ou un appel de<br />

pièces ou de matière. Convient aussi pour les comptoirs dans<br />

les établissements publics ou dans la logistique.<br />

Le système radio sans fil WIN (Wireless Information Network),<br />

composé d’un maître qui reçoit les informations des modules<br />

esclaves placés sur des colonnes lumineuses. Ce système<br />

radio (868 MHz) permet de surveiller jusqu’à 50 machines de<br />

fonctions et de générations différentes. Le logiciel installé sur<br />

un ou plusieurs PC reçoit les informations des états de chaque<br />

colonne lumineuse et permet une analyse efficace.<br />

La distance théorique entre maître et esclaves est de 300<br />

mètres. Chaque unité esclave fait office de répéteur, élargissant<br />

ainsi la distance couverte.<br />

Le système radio sans fil « WIN Performance » obéit au même<br />

principe de fonctionnement que WIN mais ce module permet<br />

aussi le comptage des unités fabriquées. L’affichage permettra<br />

de surveiller l’état de la machine, le nombre de pièces et<br />

le pourcentage de pièces atteint. C’est un suivi constant des<br />

étapes de la production. L’utilisateur peut créer des tâches et<br />

rentrer les quantités escomptées, vérifier où en est son état de<br />

production de manière globale et regarder dans le détail les<br />

performances des machines.<br />

Précisons que les systèmes radio WIN et WIN Performance<br />

peuvent également être montés sur les boîtiers AndonCON-<br />

TROL. Ainsi les opérateurs peuvent actionner les états de la<br />

colonne lumineuse et ensuite le système WIN assure la supervision<br />

des machines.<br />

Mars 2014 – N°633<br />

61


Mars 2014 – N°633<br />

www.keymica.com


Agenda / Manifestations<br />

Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos<br />

lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.<br />

De l’international au régional<br />

Le printemps est riche de rendez-vous de portée internationale tels que la Foire de Hanovre ou le salon industrie Paris. Mais les<br />

expositions régionales situées au plus près des préoccupations des acteurs locaux, permettent aussi de trouver des partenaires<br />

et de s’informer sur les technologies au cœur même des bassins d’emploi.<br />

MARS<br />

18 au 20 mars, Industrie et<br />

Sous-traitance du Grand-<br />

Ouest 2014, Nantes<br />

Fort de ses 25 ans d’existence,<br />

ce salon se situe au cœur d’un<br />

territoire, où l’industrie reste<br />

un levier économique majeur.<br />

Les forces en présence réunies<br />

font des Pays de la Loire,<br />

l’une des régions les plus dynamiques<br />

en matière de développement<br />

industriel, d’innovations<br />

et d’expertises techniques. Ce<br />

carrefour d’échanges avec les<br />

régions Bretagne, Basse-Normandie,<br />

Pays de la Loire, Limousin,<br />

Poitou-Charentes, est<br />

le rendez-vous des PME, PMI et<br />

des TPE mais aussi des grands<br />

groupes industriels.<br />

Parc des Expositions, Route<br />

de Saint-Joseph de Porterie,<br />

44300 Nantes<br />

www.industrie-nantes.com<br />

19 et 20 mars, RF & Microwave<br />

– Machine to Machine,<br />

Paris La Défense<br />

Salon des radiofréquences, des<br />

hyperfréquences, du wireless et<br />

de la fibre optique, les visiteurs<br />

découvriront les évolutions technologiques<br />

et techniques dans<br />

des domaines tels que la CEM<br />

ou l’intégration de système hyperfréquence<br />

et millimétrique.<br />

CNIT, 2 place de La Défense<br />

92053 Paris La Défense<br />

www.salons-solutions-electroniques.com<br />

25 au 27 mars, RIST et<br />

RISF, Valence<br />

RIST, Rencontres Interrégionales<br />

de Sous-Traitance du<br />

Sud-Est, et RISF, Rencontres<br />

Industrielles des Services et de<br />

la Fourniture réunissent chaque<br />

année plus de 300 exposants<br />

du grand quart Sud-Est dans les<br />

domaines de la sous-traitance<br />

et des fournitures industrielles :<br />

mécanique, électricité, électronique,<br />

plastiques, traitements<br />

de surface, machines spéciales,<br />

bureaux d'études. Attention,<br />

l’accès est réservé aux professionnels<br />

et uniquement sur invitation.<br />

Parc des expositions, 16 avenue<br />

Georges Clémenceau,<br />

Valence<br />

www.rist.org<br />

26 et 27 mars, <strong>Maintenance</strong><br />

2014, Anvers<br />

Ce salon rassemble toutes les<br />

tendances et évolutions au sein<br />

du secteur de l’entretien: l’outillage,<br />

l’équipement, les lubrifiants,<br />

les instruments de mesure<br />

au matériel de nettoyage,<br />

la fiabilité, la gestion des actifs,<br />

les services de terrain, la gestion<br />

énergétique, la sécurité et les<br />

logiciels CMMS & EAM.<br />

Antwerp Expo, Jan Van<br />

Rijswijcklaan 191, BE-<br />

2020 Anvers - Belgique<br />

www.antwerpexpo.be<br />

AVRIL<br />

31 mars au 4 avril, Industrie<br />

Paris 2014, Villepinte<br />

Pendant 5 jours, 25 000 visiteurs,<br />

décideurs, donneurs<br />

d’ordres de la production aux<br />

achats en passant par les Bureaux<br />

d’études et les commerciaux<br />

auront l’opportunité unique<br />

de créer des liens avec 1 000<br />

exposants représentant tous les<br />

secteurs du marché.<br />

Parc des expositions, Paris-<br />

Nord Villepinte, ZAC Paris<br />

Nord 2, Villepinte<br />

www.industrie-expo.com<br />

1er au 4 avril, SITL Europe<br />

2014, Villepinte<br />

Ce salon réunit l'ensemble des<br />

produits et des services dédiés à<br />

l'approvisionnement, la distribution<br />

et la supply chain. Il constitue<br />

la plus forte concentration<br />

d'utilisateurs de transport et de<br />

logistique de l'industrie et de la<br />

distribution, au service des acteurs<br />

du transport de marchandises<br />

et des services logistiques.<br />

Parc des expositions, Paris-<br />

Nord Villepinte, ZAC Paris<br />

Nord 2, Villepinte<br />

www.sitl.eu<br />

3 avril, Production Temps<br />

Réel 2014, Lyon<br />

Cette journée se veut un évènement<br />

majeur du marché des solutions<br />

dédiées à la performance<br />

de l'activité industrielle et de la<br />

chaîne logistique globale.<br />

Cité internationale de Lyon, 50<br />

Quai Charles de Gaulle, Lyon<br />

www.production-temps-reel.com<br />

7 au 11 avril, Forum mondial<br />

de l'industrie, Hanovre<br />

Le thème l’édition 2014 sera<br />

l'intégration comme défi crucial<br />

de l'avenir de l'industrie en présentant<br />

les prochaines étapes<br />

qui conduisent à l’intégration de<br />

composants « intelligents » sur<br />

toute la chaîne de la production<br />

à la distribution pour conduire à<br />

l’auto-organisation des flux.<br />

Hanover Messe, Messegelände,<br />

Hanovre - Allemagne<br />

www.hannovermesse.de<br />

8 avril, Energy Class Factroy,<br />

Paris La Défense<br />

Cet évènement est dédié aux<br />

Directions Energie, QHSE, Exploitation<br />

et Sites dont la fonction<br />

est de trouver les moyens<br />

de réduire les consommations<br />

d'énergie en modernisant leurs<br />

équipements et perfectionnant<br />

leurs processus opérationnels.<br />

Cœur Défense, 110 Esplanade<br />

du Général de Gaulle, Paris La<br />

Défense<br />

www.energie-industrie.com<br />

8 au 10 avril, Innovative<br />

Building, Paris<br />

Ce rendez-vous annuel sera<br />

rythmé par un programme de<br />

conférences organisées autour<br />

de cycles pragmatiques pour<br />

répondre aux problématiques de<br />

terrain actuelles et futures traitées<br />

sous forme de cas concrets<br />

pour conseiller sur les innovations<br />

technologiques et les solutions<br />

destinées aux bâtiments<br />

performants, en accord avec<br />

les normes d’aujourd’hui et de<br />

demain..<br />

Palais des Expositions, Porte<br />

de Versailles, Paris<br />

www.innovative-building.fr<br />

9 et 10 avril, AeroSpace<br />

Days, Orly<br />

Les Rendez-vous R&D sont<br />

destinés à des décideurs R&D,<br />

R&T, Production, Idustrialisation,<br />

Méthodes, Ingénierie, Innovation,<br />

issus de constructeurs &<br />

équipementiers.<br />

Aéroport de Paris-Orly, Terminal<br />

Sud, Porte G, Orly Aérogare<br />

www.aerospacedays.com<br />

10 avril, Innova <strong>Maintenance</strong>,<br />

Schiltigheim<br />

Le Pôle <strong>Maintenance</strong> de l’IUT<br />

Louis Pasteur de Schiltigheim<br />

en collaboration avec l'Association<br />

Française des Ingénieurs et<br />

Responsables de <strong>Maintenance</strong>,<br />

organisent une journée sur le<br />

thème : « <strong>Maintenance</strong> & Innovation<br />

» avec une conférence<br />

de clôture exceptionnelle consacrée<br />

à la maintenance en conditions<br />

extrêmes par l'astronaute<br />

Jean-Loup Chrétien.<br />

IUT Louis Pasteur, 1 Allée<br />

d'Athènes, Schiltigheim<br />

www.iut-lps.fr<br />

Mars 2014 – N°633<br />

63


BRIVE<br />

PERIGUEUX<br />

BORDEAUX<br />

AGEN<br />

12<br />

TOULOUSE<br />

MONTPELLIER<br />

BAYONNE<br />

34<br />

12<br />

PERPIGNAN<br />

34<br />

METZ<br />

STRASBOURG<br />

NANCY<br />

COLMAR<br />

DIJON<br />

BESANÇON<br />

ROUEN<br />

DOUAI<br />

AMIENS<br />

PARIS<br />

AMIENS<br />

ROUEN<br />

CAEN<br />

PARIS<br />

CHARTRES<br />

12<br />

12<br />

34<br />

34<br />

BELGIQUE<br />

REIMS<br />

CAEN<br />

RENNES<br />

LE MANS<br />

TOURS<br />

ANGERS<br />

LA ROCHELLLE<br />

ORLEANS<br />

12<br />

34<br />

LYON<br />

12<br />

AVIGNON<br />

MONTPELLIER<br />

34<br />

MARSEILLE<br />

NICE<br />

7<br />

SEPEM Industries<br />

Salons des S ervices, É quipements, P rocess E t M aintenance<br />

Rentrer dans plus de 65 000 sites de production,<br />

ça vous intéresse... ?!<br />

Vos prochains SEPEM en France :<br />

ÉDITION 5<br />

ÉDITION 2<br />

EST (Colmar)<br />

20 - 21 - 22 mai 2014<br />

486 Exposants<br />

SUD-OUEST (Toulouse)<br />

23 - 24 - 25 septembre 2014<br />

400 Exposants<br />

6 SALONS NATIONAUX EN RÉGIONS<br />

Leaders des salons d’équipementiers<br />

cœur d’usine en France<br />

ÉDITION 5<br />

ÉDITION 4<br />

NORD (Douai)<br />

27 - 28 - 29 janvier 2015<br />

500 Exposants<br />

SUD-EST (Avignon)<br />

02 - 03 - 04 juin 2015<br />

420 Exposants<br />

ZONE EST<br />

11 610 Sites<br />

41 555 Décideurs<br />

ZONE NORD<br />

(+Belgique)<br />

15 663 Sites<br />

62 991 Décideurs<br />

ZONE CENTRE OUEST<br />

13 975 Sites<br />

45 740 Décideurs<br />

ÉDITION 4<br />

CENTRE OUEST (Angers)<br />

6 - 7 - 8 octobre 2015<br />

450 Exposants<br />

Nord-Ouest<br />

ÉDITION 1<br />

NOUVEAU<br />

NORD-OUEST (Rouen)<br />

26 - 27 - 28 janvier 2016<br />

350 Exposants<br />

ZONE SUD-OUEST<br />

9 800 Sites<br />

39 300 Décideurs<br />

Nord-Ouest<br />

ZONE NORD-OUEST<br />

10 534 Sites<br />

35 615 Décideurs<br />

ZONE SUD-EST<br />

11 886 Sites<br />

34 832 Décideurs<br />

Retrouvez-les sur :<br />

www.sepem-industries.com<br />

SEPEM Industries c’est aussi :<br />

SEPEM Industries sur le net<br />

SEPEM Industries sur le net : Nouvelle génération.<br />

1 200 exposants, des milliers de solutions pour votre site de production.<br />

www.sepem-industries.com<br />

Trouvez vos<br />

fournisseurs<br />

cœur d’usine<br />

24h/7j<br />

Marketing Direct<br />

Location de fichiers industriels<br />

Un service de location de fichiers industriels, sur requêtes personnalisables.<br />

65 157 sites de production en France et Belgique francophone<br />

250 000 mails directs ( 14 200 Responsables <strong>Maintenance</strong> / 17 900 Responsables Production... )<br />

05.53.49.53.00<br />

Récupération<br />

des coordonnées<br />

prospects intéressés<br />

Mars 2014 – N°633www.sepem-industries .com<br />

+20 %<br />

de taux d’ouverture<br />

sur emailing


Biblio<br />

Histoire d’une industrie aéronautique<br />

Durant les dernières années de la Belle<br />

Époque, alors même que l’aviation<br />

militaire n’en était qu’à ses débuts en<br />

France, plusieurs territoires de l’Empire<br />

connurent des essais d’implantation<br />

aéronautique. Parfois infructueux, ils<br />

montrent cependant l’engouement généralisé<br />

que suscita alors l’apparition<br />

de l’aéroplane. Ces tâtonnements amenèrent<br />

la création d’une aviation coloniale<br />

militaire en Afrique du Nord, mais<br />

le déclenchement de la Grande Guerre<br />

mit fin à l’expérience. La réapparition de l’aviation dans l’Empire<br />

résulta du développement des fronts périphériques à partir de<br />

1916. Avec le retour à la paix, puis l’extension de l’aéronautique<br />

déployée outre-mer durant l’entre-deux-guerres, se constitua<br />

une véritable aviation aux colonies, dévolue à l’aménagement<br />

et au contrôle des territoires de l’Empire. Toutefois, la montée<br />

des périls en Europe et en Extrême-Orient dans la seconde moitié<br />

des années 1930, amena l’aéronautique française déployée<br />

outre-mer à évoluer pour devenir un véritable outil de défense,<br />

c’est-à-dire une aviation impériale. Spécialiste de l’histoire de<br />

l’aéronautique, l’auteur enseigne au lycée Stanislas à Paris.<br />

« L’aéronautique militaire française outre-mer 1911-1939 »,<br />

Jean-Baptiste Manchon, Les Presses de l’université Paris-<br />

Sorbonne (PUPS), ouvrage illustré de 200 photographies et 8<br />

cartes en couleur.<br />

Produire écologique est plus économique<br />

Emmanuel Druon gère son entreprise<br />

(Pocheco) selon les principes «<br />

écolonomiques », appliquant les trois<br />

critères du développement durable :<br />

réduction de l’impact sur l’environnement<br />

et prévention des pollutions ;<br />

réduction du risque au travail et baisse<br />

de la pénibilité des postes ; amélioration<br />

de la productivité de l’activité et du<br />

site industriel. Cet ouvrage apporte par<br />

l’exemple une réflexion de fond et des<br />

solutions opérationnelles, des idées<br />

innovantes transposables à toute entreprise. Optimisation de<br />

l’emploi des matières premières et contrôle de leur provenance,<br />

traitement des eaux usées et des différents déchets liés à l’activité,<br />

analyse du cycle de vie des produits, développement de<br />

partenariats de proximité… L’expérience de Pocheco montre<br />

qu’il est possible de sortir du capitalisme financier tout en restant<br />

rentable. Cette nouvelle « révolution industrielle » engage<br />

la responsabilité personnelle des chefs d’entreprise, dans leurs<br />

promesses de qualité et leurs obligations de résultats.<br />

« Écolonomies, Entreprendre et produire autrement », Emmanuel<br />

Druon, préface de Corinne Lepage, éditions Pearson Village<br />

mondial, collection Apprendre toujours<br />

La fiabilité mécanique<br />

mécanique<br />

La fiabilité anticipe et prévoit le futur<br />

en vue d’améliorer les performances<br />

et le niveau de sûreté par l’optimisation<br />

des stratégies d’exploitation. Elle a<br />

fait preuve d’une évolution notable au<br />

niveau des matériaux et des structures.<br />

Largement inspiré des modèles de la<br />

mécanique de rupture, cet ouvrage<br />

présente les cas les plus significatifs<br />

dont l’encadrement de la probabilité de<br />

rupture par les bornes simples, la méthode<br />

Bayésienne appliquée, les chaînes de Markov, les indices<br />

de fiabilité de Cornell et de Hasofer-Lind ou l’intégrale indicatrice<br />

du dommage et de la simulation de Monte Carlo. Ce volume<br />

insiste sur le calcul des incertitudes au sens de la méthode<br />

GUM (Guide to the expression of Uncertainty in Measurement)<br />

en respectant le vocabulaire international de métrologie. Le livre<br />

propose une approche pédagogique des méthodes statistiques,<br />

structurées autour de cas concrets et illustrées d’applications<br />

corrigées et commentées.<br />

« Fiabilité mécanique appliquée, Études de cas concrets », Ammar<br />

Grous, éditions Lavoisier<br />

Hermes, 384 pages<br />

Un savant pour modèle<br />

L’abbé La Caille (1713-1762) est un des astronomes les plus<br />

accomplis et les plus productifs du XVIIIe siècle. Travailleur infatigable,<br />

observateur d’une habileté et d’une conscience professionnelle<br />

exceptionnelles, il a réalisé avec Cassini de Thury la<br />

première mesure correcte du méridien de Paris, de Dunkerque<br />

à Perpignan. L’Académie des sciences l’a ensuite envoyé au<br />

Cap de Bonne-Espérance pour y dresser la première carte des<br />

étoiles de l’hémisphère sud. À cette occasion, il a donné leur<br />

nom à quatorze constellations nouvelles. La Caille fut aussi le<br />

premier témoin objectif de la vie en Afrique du Sud, et la description<br />

qu’il en a faite est particulièrement précieuse. Enfin, c’était<br />

un remarquable enseignant, dont les traités ont fait autorité dans<br />

toute l’Europe. Certains de ses élèves sont devenus célèbres,<br />

comme Lavoisier. Ian S. Glass est astronome à l’Observatoire<br />

du Cap en Afrique du Sud et est donc particulièrement bien placé<br />

pour aborder les différentes facettes d’un personnage qu’il<br />

admire. James Lequeux est astronome émérite à l’Observatoire<br />

de Paris.<br />

« Nicolas-Louis de La Caille, Astronome et géodésien », Ian S.<br />

Glass, traduit par James Lequeux, éditions EDP Sciences, collection<br />

Science et Histoire, 248 pages, ouvrage illustré<br />

Mars 2014 – N°633<br />

65


Index des entreprises et<br />

organismes cités dans ce numéro<br />

Les services à l’industrie<br />

N°624 - Octobre - Novembre - Décembre 2011<br />

25 euros<br />

Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com<br />

PRÉVENTIF :<br />

EXPERTISE :<br />

Les services à l’industrie<br />

Le diagnostic<br />

sur site<br />

page 34<br />

Le management<br />

du risque<br />

page 36<br />

PRESTATAIRE :<br />

Traitement<br />

de l’air<br />

page 40<br />

NETTOYAGE :<br />

Le boum de la<br />

cryogénie<br />

page 48<br />

N°625 - Janvier - Février - Mars 2012<br />

25 euros<br />

Dossier<br />

location :<br />

Une solution<br />

anti-crise<br />

page 27<br />

gestion :<br />

les pièces de<br />

rechange<br />

page 32<br />

siRMelec :<br />

electricité et<br />

maintenance<br />

page 42<br />

teRtiaiRe :<br />

Qualité de<br />

l’air intérieur<br />

page 48<br />

Les services à l’industrie<br />

Dossier<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />

Pourquoi les arrêts<br />

sont incontournables p.19<br />

<strong>Maintenance</strong> Expo<br />

Spécial GMAO p.18<br />

25 euros<br />

pratique :<br />

MetHODe :<br />

tertiaire :<br />

Les services à l’industrie<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Nettoyage & epi<br />

hygiène<br />

sur mesure<br />

page 30<br />

LeanSixSigma<br />

un nouveau<br />

regard<br />

page 34<br />

pas de coupure<br />

d’antenne<br />

à la télé<br />

page 48<br />

eNVirONNeMeNt :<br />

Les avions<br />

passent au<br />

bionettoyage<br />

page 54<br />

Dossier<br />

De la maintenance nucléaire<br />

au grand carénage p.18<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Afnor ...........................................48<br />

Béné Inox ....................................55<br />

Brady ...........................................53<br />

Brammer .....................................54<br />

Carlill Energy ..............................34<br />

CRC Industries............................59<br />

Dawalt ........................................40<br />

Dialight .......................................51<br />

Efficiency Engine ......................18<br />

Facom ........................................40<br />

Fisher ..........................................52<br />

Flir ...............................................34<br />

Fomia .........................................23<br />

Force20 ......................................30<br />

Fuchs Lubrifiant ..........................57<br />

GYS ............................................14<br />

Latty ............................................58<br />

Legoueix ....................................56<br />

Logic Instrument ........................17<br />

Maréchal Electric ........................23<br />

Index des annonceurs<br />

Mewa ..........................................60<br />

Milwaukee ...................................42<br />

Moflash Signalling ....................55<br />

Opti-Light ....................................56<br />

PCB Piezotronics ........................28<br />

Pilgrim Inspections ....................46<br />

Roebuck .....................................54<br />

SDT .............................................24<br />

Seagate ......................................17<br />

Sefi .............................................28<br />

SPIE Nucléaire ...........................13<br />

Stahlwille ....................................58<br />

Stanley Black & Decker ...............40<br />

Technal .......................................52<br />

Techtronic Industries ...................42<br />

Tiger Grip ....................................59<br />

TomTom ......................................16<br />

Walraven .....................................56<br />

Werma ........................................61<br />

Offre spéciale<br />

Bénéficiez d’un abonnement<br />

découverte d’un an<br />

AERZEN LOCATION .................54<br />

APISOFT .....................................36<br />

CIMI ............................................26<br />

DBVIB .........................................33<br />

DENIOS ......................................61<br />

DSD SYSTEM ..............................4<br />

FUCHS ........................................39<br />

GA-MM .......................................58<br />

GATES ..........................2 e de couv<br />

GREENFLUID .............................55<br />

INDUSTRIE & SOUS-TRAITANCE<br />

DU GRAND OUEST ...................12<br />

INDUSTRIE PARIS 2014 ..............6<br />

INNOVATIVE BUILDING 2014 ...50<br />

MEWA ........................................22<br />

NDT WELDING INSPECTION ....49<br />

OPTI-LIGHT ................................15<br />

PCB PIEZOTRONIC .................31<br />

PRAXEDO ......................4 e de couv<br />

SART VON ROHR ...........3 e de couv<br />

SDT INTERNATIONAL ..............39<br />

TECHINTER ...............................56<br />

TIBBLOC ....................................60<br />

WERMA ......................................57<br />

80€*TTC<br />

au lieu de 100€**<br />

Cet abonnement peut être pris en compte<br />

dans vos frais généraux ou votre budget formation<br />

* Pour tout paiement en ligne par carte bleue<br />

**TVA 2,10%. Offre réservée à la France métropolitaine.<br />

DOM-TOM et étranger : 100€<br />

Au sommaire du prochain numéro<br />

Numéro 634 – Avril-Mai-Juin 2014<br />

COMMUNICATION ET MOBILITÉ DU TECHNICIEN ITINÉRANT<br />

PDA, smartphones, géolocalisation…<br />

DOSSIER SPÉCIAL FILTRATION<br />

Le filtre, son entretien et son remplacement<br />

pour garantir le rendement des machines<br />

SITES CHIMIQUES<br />

<strong>Maintenance</strong> des équipements et des installations<br />

PARCS ÉOLIENS ET FERMES SOLAIRES<br />

Quelle maintenance pour les installations photovoltaïques et les éoliennes<br />

GUIDE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE<br />

Les métiers de la maintenance,<br />

les filières et les organismes de formation initiale et continue<br />

Les actualités de la filière maintenance : entreprises, marchés, Les nouveaux produits&<br />

services industriels, Les évènements professionnels<br />

66<br />

Mars 2014 – N°633


NOUVEAU<br />

LA MAÎTRISE DE LA SOLUTION<br />

FIaBLE, ENDUraNt, POLYVaLENt,<br />

LE PUrGEUr rIFOX<br />

ESt SIMPLEMENt LE MEILLEUr<br />

PUrGEUr PrOCESS DU MarCHÉ !<br />

Une technologie avancée<br />

et une conception unique<br />

pour oublier les problèmes de purgeur !<br />

GaraNtIE 3 aNS<br />

www.friedling.fr<br />

diVisiON BYVAP<br />

Sart von rohr : 25 rue de la Chapelle - BP 2 - F-68620 BITSCHWILLER-LES-THANN<br />

Tél. 33 (0)3 89 37 79 50 - Fax 33 (0)3 89 37 79 51 - E-mail : sartventes@sart-von-rohr.fr - www.sart-von-rohr.fr<br />

Mars 2014 – N°633


Restez connectés avec<br />

vos équipes terrain : techniciens,<br />

inspecteurs, livreurs,...<br />

Plateforme SaaS de gestion d’interventions<br />

Planning Web<br />

temps réel<br />

Application multi-OS<br />

multi-terminaux<br />

AUGMENTEZ<br />

VOTRE RÉACTIVITÉ<br />

AMÉLIOREZ LA QUALITÉ<br />

DE VOS PRESTATIONS<br />

RÉALISEZ<br />

DES ÉCONOMIES<br />

Aide à la planification et<br />

modification temps réel<br />

des plannings<br />

Comptes-rendus saisis<br />

directement sur le terminal<br />

Remontées terrain<br />

en temps réel<br />

Information en temps réel<br />

de vos clients<br />

Respect des délais<br />

contractuels d'intervention<br />

et de rétablissement<br />

Solution immédiatement<br />

opérationnelle<br />

Suppression des<br />

formulaires papier<br />

Réduction des kilomètres<br />

parcourus<br />

Contactez-nous<br />

Tél : 01 40 33 79 79 / contact@praxedo.com<br />

Mars 2014 – N°633 www.praxedo.com<br />

de 25 millions<br />

d’interventions réalisées<br />

avec succès

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!