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Panorama de presse quotidien du 13 04 2021

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>13</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2021</strong><br />

SOMMAIRE<br />

- Politique………………...………………………………………………….…….. p.2-24<br />

- Viticulture-Environnement……………………………………………….. p.25-31<br />

- Coopératives……………………………………………………………………. p.32-35<br />

- Economie-Filière………………………………………………………………. p.36-41<br />

- Commerce-Marketing………………………………………………………. p.42-51<br />

- Concours-Dégustations..………………………………..………………… p.52-54<br />

- Oenotourisme………………….……..………………………………………. p.55-58<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.34<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 94689<br />

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LE CHAMPAGNE EN FLASH<br />

LÉGISLATION<br />

La Champagne<br />

finalement<br />

exemptée <strong>de</strong> la<br />

consigne en verre<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> la loi climat,<br />

l'article 12, portant sur la mise en<br />

place d’une consigne pour le verre<br />

a partir <strong>de</strong> 2025, inquiétait la<br />

filière viticole champenoise. Les<br />

députés marnais Aina Kurie, Eric Girardin et Valérie Beauvais<br />

étaient présents la semaine <strong>de</strong>rnière à l'Assemblée nationale<br />

pour souligner les difficultés que le système d'emballage en<br />

verre consigné poserait aux viticulteurs.<br />

En effet, le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOC Champagne impose,<br />

pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité, l’utilisation <strong>de</strong> bouteilles neuves.<br />

La ministre <strong>de</strong> la Transition écologique, Barbara Pompili, s’est<br />

voulue rassurante : « La consigne ne s'appliquera pas à la filière<br />

Champagne car les bouteilles ne peuvent être réutilisées. »<br />

Une décision saluée par les élus <strong>du</strong> syndicat général <strong>de</strong>s vigne<br />

rons: « Le verre est l'un <strong>de</strong>s matériaux les mieux recyclés, avec un<br />

taux proche <strong>de</strong> 80 %, ont fait valoir Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> SGV et Pascal Bobillier-Monnot, directeur-adjoint. Il est urgent<br />

<strong>de</strong> ne rien changer.»<br />

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VIGNERONS 2028090600502


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

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Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.10<br />

Page 1/1<br />

La Champagne finalement exemptée <strong>de</strong> la consigne enverre<br />

Législation mise en place La d'une Champagne consigne finalement pour verre exemptée à partir <strong>de</strong> <strong>de</strong> la 2025, consigne inquiétait enverre la Dans filière le viticole cadre <strong>de</strong> champenoise. la loi climat, Les l'article députés 12, marnais portant sur Aina la<br />

Kuric, que le système Eric Girardin d'emballage et Valérie en verre Beauvais consigné étaient poserait présents aux la viticulteurs. semaine <strong>de</strong>rnière En effet, à l'Assemblée le cahier <strong>de</strong>s nationale charges <strong>de</strong> pour l'AOC souligner Champagne les difficultés<br />

pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité, l'utilisation <strong>de</strong> bouteilles neuves. La ministre <strong>de</strong> la Transition écologique, Barbara Pompili, s'est impose,<br />

rassurante : «La consigne ne s'appliquera pas à la filière Champagne car les bouteilles ne peuvent être réutilisées.» Une décision voulue<br />

saluée %, ont par fait les valoir élus Maxime <strong>du</strong> syndicat Toubart, général prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vignerons: <strong>du</strong> SGV « et Le Pascal verre Bobillier-Monnot, est l'un <strong>de</strong>s matériaux directeur-adjoint. les mieux recyclés, Il est urgent avec un <strong>de</strong> taux ne rien proche changer.» <strong>de</strong> 80<br />

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VIGNERONS 4247090600505


Loi<br />

1. Rayon Boissons/<br />

2. Distribution/<br />

3. La consigne ne sera pas généralisée en France<br />

La consigne ne sera pas généralisée en<br />

France<br />

6 avril <strong>2021</strong> - Ugo BRUSETTI Rayon Boissons<br />

Modifié en commission parlementaire en mars, l’article 12 sur la consigne pour le réemploi<br />

est passé en première lecture à l’Assemblée Nationale vendredi <strong>de</strong>rnier. Explications.<br />

C’est une petite victoire pour la filière <strong>de</strong>s vins et <strong>de</strong>s spiritueux. Débattu actuellement à<br />

l’Assemblée nationale, le projet <strong>de</strong> loi climat et résilience prévoyait en effet <strong>de</strong> compléter<br />

trois dispositions <strong>de</strong> la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) dont celle<br />

d’étendre aux emballages en verre réutilisables le dispositif <strong>de</strong> consigne <strong>de</strong>s bouteilles<br />

plastiques. Inscrite dans l’article 12, cette généralisation <strong>de</strong>vait être imposée à partir <strong>de</strong> 2025.<br />

Réunis en commission spéciale, les députés ont retiré cette notion d’obligation. Il a<br />

également été précisé que cette consigne pour le réemploi concerne les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />

« pro<strong>du</strong>its mis sur le marché sur le territoire national ». Toutes les bouteilles qui sont<br />

exportées ne rentrent ainsi pas dans ce cadre. Des exceptions seront également permises<br />

comme pour le champagne qui, pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité, ne peut pas utiliser <strong>de</strong> bouteilles<br />

réemployées. « Notre idée, c’est <strong>de</strong> faciliter la consigne pour réemploi là où ça peut l’être et<br />

lorsque ce ne l’est pas, <strong>de</strong> faciliter le recyclage », a déclaré la ministre <strong>de</strong> la Transition<br />

écologique, Barbara Pompili, vendredi, <strong>de</strong>vant les députés.<br />

L’article 11 sur le vrac a également été modifié. Il a notamment été ajouté un décret qui<br />

« précise les objectifs à atteindre, en fonction <strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its, <strong>de</strong>s exigences<br />

sanitaires et <strong>de</strong> sécurité ainsi que <strong>de</strong>s adaptations requises dans les pratiques <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>cteurs, <strong>de</strong>s distributeurs et <strong>de</strong>s consommateurs ». De quoi, là-encore, donner plus <strong>de</strong><br />

latitu<strong>de</strong> pour les pro<strong>du</strong>its issus <strong>de</strong> la filière <strong>de</strong>s vins et <strong>de</strong>s spiritueux.


Télévision<br />

• ■ LCI (<strong>13</strong>/<strong>04</strong>/21 à 07:<strong>04</strong> | 00:01:31) : « LA<br />

MATINALE » Pascale <strong>de</strong> La Tour <strong>du</strong> Pin<br />

Maxime Toubart, pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> champagne et<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, s'exprime sur les dégâts sur les<br />

vignobles causés par le gel. Itw <strong>de</strong> celui-ci.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0052p000009CoKfAAK/notification/60<br />

000000210102316?key=01e6b6a550e944b7f4f6a2ffea81e00f&origine=3


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 94689<br />

Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.34<br />

Journaliste : THOMAS CROUZET<br />

Page 1/2<br />

ECONOMIE<br />

CHAMPAGNE<br />

La réserve<br />

indivi<strong>du</strong>elle,<br />

force <strong>du</strong> modèle<br />

champenois<br />

Si la récolte <strong>2021</strong> risque d'être amoindrie par les gelées<br />

rencontrées la semaine passée, les vignerons pourront<br />

compter sur la réserve indivi<strong>du</strong>elle pour combler<br />

les pertes. Un système unique en France.<br />

hiimu<br />

• Le régime <strong>de</strong> calamité agricole<br />

a été activé par le gouvernement,<br />

prévoyant <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s pour les agricul<br />

teurs victimes <strong>du</strong> gel.<br />

• Toutefois, les viticulteurs champe<br />

nois disposent <strong>de</strong> leur propre « assu<br />

rance-récolte » avec le système <strong>de</strong><br />

réserve indivi<strong>du</strong>elle.<br />

• Un système propre à l'appella<br />

tion, observé dès 1938 en Cham<br />

pagne.<br />

THOMAS CROUZET<br />

L a semaine <strong>de</strong>rnière, une vague<br />

<strong>de</strong> froid a saisit la Champagne,<br />

causant <strong>de</strong>s dégâts sur les sec<br />

teurs hâtifs <strong>de</strong> l’appellation, no<br />

tamment dans les parcelles à chardonnays.<br />

Face à cet épiso<strong>de</strong> excep<br />

tionnel, les vignerons champenois<br />

pourront-ils compter sur les ai<strong>de</strong>s<br />

promises par le gouvernement<br />

dans le cadre <strong>du</strong> régime <strong>de</strong> calami<br />

té agricole ?<br />

“Les viticulteurs<br />

qui n’atteignent pas<br />

le quota fixé<br />

par l’appellation<br />

en <strong>2021</strong> pourront<br />

débloquer <strong>du</strong> vin stocké<br />

les années précé<strong>de</strong>ntes"<br />

Pascal Bobilller-Monnot, directeur adjoint<br />

<strong>du</strong> SGV<br />

« Il est encore trop tôt pour le dire,<br />

temporise Pascal Bobillier-Monnot,<br />

directeur adjoint au syndicat<br />

général <strong>de</strong>s vignerons (SGV). Le<br />

montant <strong>de</strong> l'enveloppe n'a pas en<br />

core été décidé, mais au vu <strong>de</strong>s dé<br />

gâts rencontrés sur le territoire na-<br />

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VIGNERONS 00280906005<strong>04</strong>


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Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.34<br />

Journaliste : THOMAS CROUZET<br />

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Dans les secteurs où la végétation était en avance, comme ici à Montgenost dans le Sézannais. le gel a grillé une partie <strong>de</strong>s bourgeons. A. Laudy<br />

tional, il est à craindre que la com<br />

pensation soit faible à l’échelle indi<br />

vi<strong>du</strong>elle. »<br />

Pour compenser les pertes <strong>du</strong>es au<br />

gel, le responsable <strong>de</strong>s affaires po<br />

litiques <strong>du</strong> SGV mise davantage<br />

sur la réserve indivi<strong>du</strong>elle, sys<br />

tème propre à la Champagne.<br />

Cette <strong>de</strong>rnière prévoit la mise en<br />

réserve <strong>de</strong> vins dans les belles an<br />

nées, lorsque la récolte réelle dé<br />

Des gelées atten<strong>du</strong>es cette semaine<br />

Après <strong>de</strong>ux nuits <strong>de</strong> redoux, les températures ont <strong>de</strong> nouveau chuté<br />

dimanche soir et <strong>de</strong>vraient rester basses cette semaine.<br />

Selon Météo France, « il gèlera tous les matins jusqu'à vendredi sur les<br />

<strong>de</strong>ux tiers <strong>du</strong> territoire national » et la Champagne n'échappera pas à la<br />

règle. Toutefois, les températures <strong>de</strong>vraient être plus douces que la<br />

semaine <strong>de</strong>rnière, avec <strong>de</strong>s pics à -5°C atten<strong>du</strong>s là où les températures<br />

étaient <strong>de</strong>scen<strong>du</strong>es à -7°C la semaine passée.<br />

La nuit <strong>de</strong> mercredi à jeudi <strong>de</strong>vrait être la plus fraîche.<br />

passe le quota fixé par l’interprofession.<br />

Un stock équivalent à<br />

8 OOO kg <strong>de</strong> raisin par hectare peut<br />

être constitué par chaque exploi<br />

tant.<br />

«Ainsi, les viticulteurs qui n’at<br />

teignent pas le quota fixé par l’ap<br />

pellation en <strong>2021</strong> pourront déblo<br />

quer <strong>du</strong> vin stocké les années précé<br />

<strong>de</strong>ntes<br />

», confirme Pascal Bobillier-<br />

Monnot.<br />

Un système qui <strong>de</strong>vrait porter ses<br />

fruits cette année, d’autant que les<br />

récoltes <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années<br />

ont été abondantes et que les ré<br />

serves ont pu être constituées<br />

pour la majorité <strong>de</strong>s Champe<br />

nois.<br />

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Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.14<br />

Journaliste : Thomas Crouzet<br />

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La réserve indivi<strong>du</strong>elle, force <strong>du</strong> modèle champenois<br />

Thomas l'appellation, Crouzet notamment La semaine dans les <strong>de</strong>rnière, parcelles une à vague chardonnays. <strong>de</strong> froid Face a saisit à cet la épiso<strong>de</strong> Champagne, exceptionnel, causant les <strong>de</strong>s vignerons dégâts sur champenois les secteurs pourront-ils hâtifs <strong>de</strong><br />

compter le quota sur fixé les par ai<strong>de</strong>s l'appellation promises en par <strong>2021</strong> le gouvernement pourront débloquer dans le <strong>du</strong> cadre vin <strong>du</strong> stocké régime les années calamité précé<strong>de</strong>ntes agricole? Pascal Les viticulteurs Bobillier-Monnot, qui n'atteignent directeur pas<br />

adjoint vignerons <strong>du</strong> (SGV). «Il Le est montant encore <strong>de</strong> trop l'enveloppe tôt le n'a dire, pas temporise encore été Pascal décidé, Bobillier-Monnot, mais au vu <strong>de</strong>s dégâts directeur rencontrés adjoint sur au syndicat le territoire général national, <strong>de</strong>s<br />

il affaires est à craindre politiques que <strong>du</strong> la SGV compensation mise davantage soit faible sur la à réserve l'échelle indivi<strong>du</strong>elle, indivi<strong>du</strong>elle.» système Pour propre compenser à la Champagne. les pertes <strong>du</strong>es Cette au <strong>de</strong>rnière gel, le responsable prévoit la mise <strong>de</strong>s<br />

en à 8000kg réserve <strong>de</strong> <strong>de</strong> raisin vins dans par hectare les belles peut années, être constitué lorsque la par récolte chaque réelle exploitant. dépasse «Ainsi, le quota les fixé viticulteurs par l'interprofession. qui n'atteignent Un pas stock le équivalent<br />

par l'appellation en <strong>2021</strong> pourront débloquer <strong>du</strong> vin stocké les années précé<strong>de</strong>ntes», confirme Pascal Bobillier-Monnot. Un quota système fixé<br />

qui ont pu <strong>de</strong>vrait être constituées porter ses fruits pour cette la majorité année, <strong>de</strong>s d'autant Champenois. que les récoltes <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années ont été abondantes et que les réserves<br />

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Date : <strong>13</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 07:36:48<br />

lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 1<br />

Page 1/2<br />

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Le gel s'abat en Champagne… mais il y a la réserve indivi<strong>du</strong>elle<br />

Il ne manquait plus que ça ! Après une année morose <strong>du</strong>e à la crise sanitaire, la nature nous rappelle à son<br />

souvenir avec ces épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gel qui se sont abattus en France. Au printemps, le gel est toujours le fléau le<br />

plus redouté ! Mais malheureusement peu ou prou exceptionnel en Champagne, sa situation septentrionale<br />

rend son vignoble particulièrement vulnérable au gel, notamment pour les jeunes bourgeons. En phase <strong>de</strong><br />

débourrement, ce gel <strong>de</strong> printemps reste l'ennemi numéro 1. Que cela soit dans les journaux, à la télé ou sur<br />

les réseaux sociaux, on a vu partout ces systèmes <strong>de</strong> réchauffage <strong>de</strong> l'air avec <strong>de</strong> chaufferettes ou encore<br />

ceux utilisant le maintien d'un équilibre eau-glace à 0° C (aspersion d'eau). Des nuits et <strong>de</strong>s journées bien<br />

éprouvantes pour les Champenois. D'autant que le gel peut réapparaître au moins jusqu'à la mi-mai avec la<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Saints <strong>de</strong> glace : saint Mamert le 11 mai, saint Pancrace le 12 mai et saint Servais le <strong>13</strong> mai.<br />

Pour l'instant, c'est l'heure <strong>de</strong>s comptes. Il faut examiner <strong>de</strong> plus près les dégâts pour évaluer les pertes en<br />

Champagne. Les premières observations dans les vignes laissent apparaître <strong>de</strong>s dégâts parfois colossaux<br />

(jusqu'à 80 % sur <strong>de</strong>s parcelles) sur certaines parties <strong>du</strong> vignoble, Montgueux, le sud <strong>du</strong> Sézannais et <strong>de</strong> la<br />

Côte <strong>de</strong>s Blancs, Côte <strong>de</strong>s Bar, Vitryat ont été les plus touchées, la partie <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims a un<br />

peu moins souffert.<br />

Ne soyons pas égocentrique, c'est le mon<strong>de</strong> agricole et viticole français presque tout entier qui a été frappé. De<br />

fait, si il faut comprendre que chaque viticulteur/agriculteur voit ce gel comme un véritable crève-cœur <strong>de</strong>vant<br />

la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> son potentiel <strong>de</strong> récolte, face à ces pertes, faut-il le rappeler la Champagne a la chance <strong>de</strong><br />

bénéficier d'une sauvegar<strong>de</strong> avec sa fameuse réserve indivi<strong>du</strong>elle. Ce que les représentants <strong>du</strong> Syndicat<br />

général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne et <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne n'ont pas cessé <strong>de</strong><br />

rappeler dans les médias ces <strong>de</strong>rniers jours. Depuis la récolte 2007 les quantités récoltées entre le ren<strong>de</strong>ment<br />

disponible et le ren<strong>de</strong>ment maximum annuel sont placées en réserve qualitative indivi<strong>du</strong>elle dans la limite <strong>de</strong><br />

8 000 kg/ha par chaque exploitant. Cette réserve est un gage <strong>de</strong> qualité, en cas d'inci<strong>de</strong>nts climatiques. Avec<br />

ce mécanisme parfaitement huilé créée par l'interprofession champenoise, cette « assurance » permet <strong>de</strong><br />

voir venir. Et en <strong>2021</strong>, cette réserve est remplie grâce aux <strong>de</strong>rnières belles vendanges.<br />

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Date : <strong>13</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 07:36:48<br />

lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 1<br />

Juste pour l'Histoire, on ne peut pas oublier cette phase <strong>de</strong> gel <strong>de</strong> 2003 en Champagne, ni celles qui l'ont<br />

précédée en 1957, 1951, 1936, 1930. Et si l'on remonte encore plus loin, en 1872, tous les vignobles <strong>de</strong><br />

Champagne ont gelé au printemps, sauf Venteuil ; en 1873, une gelée comme en plein hiver, qui fut générale,<br />

détruisit la récolte aux 3/4 (25, 26 et 27 avril) ; en 1874, la gelée a détruit la montre aux 3/4, <strong>du</strong> 1er au 22<br />

mai, il a gelé plus ou moins tous les jours.<br />

Page 2/2<br />

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Face au gel dans les vignes, les vignerons <strong>de</strong><br />

Champagne peuvent compter sur la réserve<br />

indivi<strong>du</strong>elle<br />

Mercredi 7 avril <strong>2021</strong> à 14:57 -<br />

Par Vianney Smiarowski, France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne<br />

Marne<br />

L’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> froid <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers jours menace les vignes <strong>de</strong> Champagne. Maxime Toubart,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, le Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons était l’invité <strong>de</strong> France Bleu Champagne<br />

Ar<strong>de</strong>nne ce mercredi.<br />

Le village <strong>de</strong> Chamery dans la Marne (vignes, champagne) © Radio France - Aurélie<br />

Jacquand<br />

Après une fin d’hiver et un début <strong>de</strong> printemps relativement chaud, les bourgeons sont déjà<br />

sortis dans les vignes <strong>de</strong> champagne. Les vignes se réveillent avec quelques semaines<br />

d’avance cette année.<br />

Problème, avec l’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> froid <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers jours, "la vigne est menacée", dit Maxime<br />

Toubart. "Tous les ans, c’est une pério<strong>de</strong> critique", poursuit le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, le Syndicat<br />

général <strong>de</strong>s vignerons.<br />

Le scénario que redoutent le plus les vignerons c’est la gelée matinale. "Le plus gros risque<br />

c’est le gel, avec une petite pluie la veille. Dans ce cas, les bourgeons et les petites feuilles qui<br />

sortent sont humi<strong>de</strong>s et au levé <strong>du</strong> jour, le soleil brule le bourgeon et les feuilles", dit Maxime<br />

Toubart, aussi viticulteur au Breuil dans la Marne.<br />

Mais les viticulteurs sont habitués à ce phénomène. Chaque année, ils craignent pour leurs<br />

vignes et les surveillent attentivement jusqu’aux Saints <strong>de</strong> glace, à la mi-mai.


Les gelées matinales printanières risquent donc <strong>de</strong> <strong>du</strong>rer encore quelques jours et pourraient<br />

abimer la récolte. "On en est pas là", dit Maxime Toubart en croisant les doigts pour que les<br />

températures ne <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt pas trop bas et trop longtemps.<br />

La réserve indivi<strong>du</strong>elle en cas <strong>de</strong> coup <strong>du</strong>r<br />

Dans d’autres régions viticoles, certains vignerons font usage <strong>de</strong> chaufferettes, <strong>de</strong> braseros, <strong>de</strong><br />

ventilateurs, voir même d’hélicoptères pour réchauffer les vignes <strong>de</strong> quelques <strong>de</strong>grés.<br />

En Champagne, plus besoin <strong>de</strong> ces procédés selon Maxime Toubart, la plupart <strong>de</strong>s vignerons<br />

ne les utilisent plus car ils peuvent compter sur "un formidable système. La réserve<br />

indivi<strong>du</strong>elle. Elle permet à chaque vigneron d’avoir une quantité significative <strong>de</strong> vin en cuve<br />

d’avance et <strong>de</strong> débloquer sa réserve en cas <strong>de</strong> déficit <strong>de</strong> récolte", dit-il.<br />

"Cet outil permet <strong>de</strong> compenser les dégâts, les gelées entre autres. Donc, à part peut être dans<br />

quelques vignobles, on n’utilise plus ce système <strong>de</strong> chaufferette. Et puis je ne suis pas<br />

persuadé <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong> l’hélicoptère pour réchauffer l’air", dit Maxime Toubart.<br />

Les vignerons sont obligés <strong>de</strong> s’adapter à la nature. Contre le froid et la météo capricieuse, "il<br />

n’y a pas d’astuce particulière. L’astuce ça a été <strong>de</strong> créer cette réserve indivi<strong>du</strong>elle il y a déjà<br />

quelques décennies en Champagne. Elle permet d’avoir <strong>de</strong>s soirées et <strong>de</strong>s nuits plutôt<br />

sereines parce que nos 8000 kilos <strong>de</strong> réserves permettent quand même <strong>de</strong> compenser<br />

fortement si il y avait une pénurie significative <strong>de</strong> raisin", dit Maxime Toubart.


Gel : le gouvernement va activer le régime<br />

<strong>de</strong> calamité agricole<br />

La vague <strong>de</strong> froid qui touche plusieurs régions a frappé près <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>s vignobles français.<br />

D'importantes pertes <strong>de</strong> récoltes sont également craintes chez les arboriculteurs. Les dégâts<br />

sont considérables et impacteront fortement le volume <strong>de</strong> la récolte <strong>2021</strong>.<br />

Dans la vallée <strong>du</strong> Rhône, les premières remontées <strong>de</strong> terrain post-gel laissent craindre le pire.<br />

(KONRAD K./SIPA)<br />

Par Les Echos publié le 9 avr.<br />

Les efforts nocturnes <strong>de</strong>s agriculteurs pour limiter les dégâts <strong>du</strong> gel, en dispersant <strong>de</strong>s braseros<br />

entre leurs vignes ou en aspergeant d'eau les vergers pour créer une coque <strong>de</strong> glace autour <strong>de</strong>s<br />

bourgeons, n'ont pas suffi : les cultures sont sévèrement touchées dans plusieurs régions <strong>de</strong><br />

France. Face à cette vague <strong>de</strong> froid qui touche <strong>de</strong> nombreuses régions ces <strong>de</strong>rniers jours, le<br />

gouvernement va déployer le régime <strong>de</strong> calamité agricole à la suite <strong>de</strong> l'épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel, a<br />

annoncé jeudi soir Julien Denormandie, ministre <strong>de</strong> l'Agriculture, qui a évoqué un événement<br />

« particulièrement difficile ». Le régime <strong>de</strong>s calamités agricoles peut intervenir afin<br />

d'in<strong>de</strong>mniser les agriculteurs qui ont subi une perte <strong>de</strong> récolte après la reconnaissance, par les<br />

autorités, d'un aléa climatique tel qu'une sécheresse ou en l'occurrence le gel.<br />

Des bougies pour sauver les vignes <strong>du</strong> gel<br />

« Notre mobilisation est totale pour que les mesures d'accompagnement soient mises en place<br />

le plus rapi<strong>de</strong>ment possible », a déclaré le ministre sur France Info. « On va étudier également<br />

les dispositifs fiscaux habituels que nous pouvons mettre à disposition <strong>de</strong> ces agriculteurs qui<br />

sont face à ces difficultés », a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il est encore trop tôt pour<br />

déterminer le coût exact <strong>de</strong>s dégâts, notamment car d'autres épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gel sont à craindre<br />

ces prochains jours.


Une chose est déjà sûre à ce sta<strong>de</strong>, « les pertes sont importantes », a prévenu le ministre. Pour<br />

accompagner les exploitants touchés, le ministre a par ailleurs promis la pleine mobilisation<br />

<strong>de</strong>s assureurs et <strong>de</strong>s banquiers.<br />

« Semaine noire » pour les viticulteurs et les arboriculteurs<br />

« Dans <strong>de</strong> nombreuses régions, <strong>du</strong> nord au sud et <strong>de</strong> l'est à l'ouest, les dégâts sont<br />

impressionnants chez les viticulteurs et chez les arboriculteurs. La détresse est gran<strong>de</strong> aussi<br />

dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s cultures. Les impacts sur le colza, en pleine floraison, sont<br />

dramatiques, comme sur les semis <strong>de</strong> betteraves : <strong>de</strong> très nombreux planteurs vont <strong>de</strong>voir<br />

ressemer plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> leur surface », s'est alarmée, jeudi, la FNSEA .<br />

« On sait déjà qu'on va avoir une très faible récolte en <strong>2021</strong> », a déclaré Jean-Marie Barillère,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Cniv qui réunit les interprofessions <strong>de</strong>s vins AOP et IGP. Le gel, qui a<br />

commencé à sévir il y a quatre jours, a « touché 80 % <strong>du</strong> vignoble français ». « Les<br />

arboriculteurs et les viticulteurs viennent <strong>de</strong> vivre une semaine noire », résume-t-il. Selon le<br />

Conseil interprofessionnel <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux (CIVB), il est « déjà certain que ce gel <strong>du</strong><br />

printemps impactera sévèrement le volume <strong>de</strong> la récolte <strong>2021</strong> » : le gel a « <strong>du</strong>rement frappé »<br />

<strong>de</strong> vastes zones <strong>du</strong> vignoble <strong>du</strong> Bor<strong>de</strong>lais.


Des parlementaires réclament <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s<br />

pour les vignerons<br />

Par La rédaction <strong>de</strong> larvf.com / Mis à jour le 09/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 17:14<br />

Ces parlementaires <strong>du</strong> groupe d'étu<strong>de</strong>s "Vigne Vin et Oenologie", coprésidé par Marie-<br />

Christine Verdier-Jouclas (LREM) et Jacques Cattin (LR) à l'Assemblée nationale, s'alarment<br />

<strong>de</strong>s conséquences dramatiques <strong>de</strong> cet épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel exceptionnel.<br />

Une soixantaine <strong>de</strong> députés <strong>de</strong> circonscriptions viticoles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à Julien Denormandie<br />

d'activer tous les "outils collectifs" à sa disposition, mais aussi <strong>de</strong> nouvelles ai<strong>de</strong>s, pour tenter<br />

<strong>de</strong> soulager les vignerons victimes d'un catastrophique épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel.<br />

"Nous <strong>de</strong>mandons au ministre <strong>de</strong> l'Agriculture et <strong>de</strong> l'Alimentation, Julien Denormandie,<br />

d'activer tous les outils collectifs qui existent permettant <strong>de</strong> diminuer l'impact d'une perte <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction, mais aussi <strong>de</strong> réfléchir à <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s supplémentaires, afin d'éviter que <strong>de</strong>s domaines<br />

disparaissent", écrivent ces députés dans une tribune diffusée vendredi.<br />

M. Denormandie a annoncé jeudi soir que le régime <strong>de</strong> calamité agricole allait être activé et<br />

<strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s mobilisées.


Ces parlementaires <strong>du</strong> groupe d'étu<strong>de</strong>s "Vigne Vin et Oenologie", coprésidé par Marie-<br />

Christine Verdier-Jouclas (LREM) et Jacques Cattin (LR) à l'Assemblée nationale, s'alarment<br />

<strong>de</strong>s conséquences dramatiques <strong>de</strong> cet épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel exceptionnel<br />

Nous craignons vraiment le pire<br />

Selon le Cniv qui réunit les interprofessions <strong>de</strong>s vins AOP et IGP, 80% <strong>du</strong> vignoble français a<br />

été touché au cours <strong>de</strong> ce qui est qualifié <strong>de</strong> "semaine noire". En Bourgogne et en Vallée <strong>du</strong><br />

Rhône, les dégâts se chiffrent entre "80 et 90%" <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction dans certaines appellations,<br />

selon les professionnels.<br />

"Nous craignons vraiment le pire", écrivent ces députés <strong>de</strong> tous bords.<br />

"Les ai<strong>de</strong>s seront les bienvenues, surtout dans le contexte actuel où les vignerons n'ont<br />

toujours pas retrouvé leur chiffre d'affaires (cafés-hôtels-restaurants fermés et salons annulés)<br />

!", font encore valoir les élus.<br />

De leur côté une douzaine <strong>de</strong> sénateurs <strong>de</strong> la région Paca <strong>presse</strong>nt également le ministre <strong>de</strong><br />

l'Agriculture <strong>de</strong> mettre en oeuvre le régime <strong>de</strong> "calamité agricole".<br />

Ils souhaitent en outre que M. Denormandie envisage "<strong>de</strong> développer une recherche<br />

prospective sur la façon <strong>de</strong> combattre les effets <strong>du</strong> dérèglement climatique et <strong>de</strong> mieux<br />

protéger les pro<strong>du</strong>ctions agricoles nationales".<br />

(Avec AFP)


Après le gel catastrophique<br />

« Il nous faut une réponse exceptionnelle<br />

<strong>de</strong>s pouvoirs publics »<br />

Mardi <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong> par Bertrand Collard Vitisphère.com<br />

Jérôme Despey, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> FranceAgriMer et Jean-Marie Barillère,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Cniv (photo d'archive) - crédit photo : B. Collard<br />

La filière <strong>de</strong>man<strong>de</strong> tout un panel <strong>de</strong> mesures d'accompagnement après le gel catastrophique <strong>de</strong> la semaine<br />

<strong>de</strong>rnière. La réponse <strong>du</strong> gouvernement est atten<strong>du</strong>e à partir <strong>de</strong> la semaine prochaine<br />

« J’ai expliqué [au ministre <strong>de</strong> l’Agriculture, NDLR] que le gel a touché 90 % <strong>de</strong>s vignes et<br />

que nous nous attendons à une baisse <strong>de</strong> 30%, voire plus <strong>de</strong> la récolte. La perte se chiffre en<br />

plusieurs milliards d’euros », rapporte Jérôme Despey à la sortie ce 12 avril, <strong>de</strong> la réunion <strong>de</strong>s<br />

filières agricoles touchées par la catastrophe <strong>de</strong> la semaine <strong>de</strong>rnière avec Julien Denormandie.<br />

Beaucoup <strong>de</strong> détresse<br />

« Sur le plan humain, les vignerons sont très affectés ; il y a beaucoup <strong>de</strong> détresse, poursuit le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> FranceAgriMer. Il faut une réponse exceptionnelle <strong>de</strong> la part<br />

<strong>de</strong>s pouvoirs publics. »<br />

La réunion avait justement pour but, pour le ministre, <strong>de</strong> prendre connaissance <strong>de</strong>s mesures<br />

<strong>de</strong>mandées par les filières touchées. Jérôme Despey et Jean-Marie Barillère, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />

Cniv ont porté celles <strong>de</strong> la viticulture, listées lors d’une réunion préparatoire entre<br />

l’Association générale <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction viticole (AGPV) et l’Union <strong>de</strong>s maisons et marques<br />

<strong>de</strong> vin (UMVIN). Pour ces organisations, trois priorités : une année blanche <strong>de</strong> cotisation<br />

sociale pour les viticulteurs et leurs salariés, mais aussi pour les salariées <strong>de</strong>s coopératives et<br />

<strong>de</strong>s négociants, l’exonération <strong>de</strong> taxe sur le foncier non bâti et le report <strong>de</strong>s annuités bancaires<br />

avec la prise en charge <strong>de</strong>s intérêts afférents.<br />

Des contrôles aux frontières<br />

A cela s’ajoutent plusieurs autres <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s parmi lesquelles :<br />

-le maintien <strong>de</strong>s prêts garantis d’Etats (PGE) après le 30 juin, la date <strong>de</strong> fermeture fixée à ce<br />

jour,*


-la possibilité pour ceux qui ont remboursé leur PGE d’en souscrire un nouveau,<br />

-le prolongement, jusqu’à la fin <strong>de</strong> l’année, <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> au stockage alors qu’elle doit<br />

normalement s’arrêter fin juin,<br />

-l’annulation sans frais <strong>de</strong>s dossiers d’ai<strong>de</strong> à l’investissement déposés chez FranceAgriMer.<br />

« Nous <strong>de</strong>mandons aussi un renforcement <strong>de</strong>s contrôles aux frontières pour prévenir la<br />

francisation <strong>de</strong> vins. Avec les pertes <strong>de</strong> récolte que nous venons <strong>de</strong> subir, <strong>de</strong>s petits malins<br />

vont essayer <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s opportunités », ajoute Jérôme Despey.<br />

« J'ai ajouté que ce n'est pas le moment d'en rajouter une couche sur les contraintes vis-à-vis<br />

<strong>de</strong> la transition environnementale pour aller plus vite que ce que <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'Europe », indique<br />

Jean-Marie Barillère soulignant « que tout le mon<strong>de</strong> a salué la réactivité <strong>du</strong> gouvernement<br />

face à cet événement <strong>de</strong>structeur ».<br />

RDV dans une semaine<br />

Pour cette première réunion, le ministre n’a fait que prendre note <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s<br />

autres, sans se prononcer à leur sujet. Une nouvelle réunion est prévue en début <strong>de</strong> semaine<br />

prochaine pour, peut-être, les premières annonces. Pour les viticulteurs, elles risquent fort<br />

d’arriver en <strong>de</strong>rnier. Les autres pro<strong>du</strong>cteurs sont en effet jugés prioritaires, comme ils<br />

enregistreront avant eux l’impact <strong>du</strong> gel sur leur chiffre d’affaires.


L’association nationale <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> la vigne<br />

et <strong>du</strong> vin (Anev) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un plan <strong>de</strong><br />

sauvetage<br />

L’Union <strong>du</strong> <strong>13</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />

Politique / L’association nationale <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin (Anev) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un plan <strong>de</strong><br />

sauvetage<br />

Après les fortes gelées <strong>de</strong> la semaine passée, les membres <strong>de</strong> l’Anev ont écrit au premier<br />

ministre pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un plan <strong>de</strong> sauvetage propre à la filière viticole française.<br />

« L’heure est grave et même désespérée. Le gel tant redouté a frappé très <strong>du</strong>rement notre<br />

pays. Des parcelles qui avaient été épargnées par les épiso<strong>de</strong>s virulents <strong>de</strong> 2017 ou 1991 ont<br />

parfois gelé en totalité. Aussi, nous vous appelons solennellement à réunir, <strong>de</strong> toute urgence,<br />

les acteurs <strong>de</strong> la filière viticole afin <strong>de</strong> réfléchir à ce qu’il convient d’appeler non plus un plan<br />

<strong>de</strong> relance mais un plan <strong>de</strong> sauvetage », <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt les élus <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin à Jean<br />

Castex. La suggestion sera à l’ordre <strong>du</strong> jour <strong>de</strong>s prochaines « questions au gouvernement »<br />

prévues ce mercredi 14 avril.


Le Premier ministre promet "<strong>de</strong>s<br />

enveloppes exceptionnelles" pour faire face<br />

au gel<br />

Par La rédaction <strong>de</strong> larvf.com /Mis à jour le 12/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 12:28<br />

Pour le Premier ministre Jean Castex : "Il nous faudra aller au-<strong>de</strong>là en dégageant <strong>de</strong>s<br />

enveloppes exceptionnelles motivées par cette situation exceptionnelle".<br />

Jean Castex a promis samedi 10 avril "<strong>de</strong>s enveloppes exceptionnelles" pour ai<strong>de</strong>r les<br />

viticulteurs et l'ensemble <strong>de</strong>s agriculteurs à faire face à l'épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel.<br />

Le gouvernement compte"utiliser tous les moyens dont nous disposons en pareille<br />

circonstance, notamment par rapport aux charges", et va "réunir les banquiers, les assureurs et<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs qui vont pouvoir être mobilisés" pour répondre à cette crise, a précisé<br />

Jean Castex après la visite d'une exploitation en Ardèche.<br />

"À vous, agriculteurs qui, partout en France, avez lutté sans relâche, nuit après nuit, pour<br />

protéger les fruits <strong>de</strong> votre travail, je veux vous dire notre soutien plein et entier dans ce<br />

combat", a <strong>de</strong> son côté déclaré Emmanuel Macron dans un tweet.<br />

"Tenez bon ! Nous sommes à vos côtés et le resterons", a ajouté le chef <strong>de</strong> l'Etat.<br />

Le gel qui a couvert une large partie <strong>de</strong> la France la semaine <strong>de</strong>rnière s'annonce comme l'un<br />

<strong>de</strong>s pires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières décennies, <strong>de</strong> nombreuses cultures, vignes et vergers en particulier,<br />

ayant été frappés <strong>du</strong> nord au sud <strong>du</strong> pays.<br />

Le régime <strong>de</strong>s calamités agricoles, déclenché vendredi par le gouvernement, in<strong>de</strong>mnise les<br />

pertes <strong>de</strong> récolte et les pertes <strong>de</strong> fonds causées par <strong>de</strong>s variations anormales d'intensité d'un<br />

agent naturel climatique (sécheresse, inondation, gel...).


Le Fonds <strong>de</strong>s calamités agricoles est alimenté par une taxe <strong>de</strong> 5,5% sur les assurances<br />

obligatoires. Cette cotisation est plafonnée à 60 millions d'euros par an et l'Etat complète avec<br />

<strong>de</strong>s subventions à hauteur <strong>de</strong>s besoins en cas <strong>de</strong> sinistres climatiques importants.<br />

"Il nous faudra aller au-<strong>de</strong>là en dégageant <strong>de</strong>s enveloppes exceptionnelles motivées par cette<br />

situation exceptionnelle", a expliqué M. Castex lors <strong>de</strong> son déplacement, assurant que "le<br />

gouvernement, l'Etat assumera les responsabilités qui sont les siennes".<br />

Changement climatique<br />

Face à <strong>de</strong>s phénomènes climatiques qui "ont tendance à se répéter, on voit bien que tout ceci<br />

est lié au changement climatique qui est à l'oeuvre", a ajouté le Premier ministre.<br />

Il faudra selon lui "poursuivre et amplifier <strong>de</strong>s actions structurelles" pour adapter à ce<br />

changement l'agriculture et l'ensemble <strong>de</strong> l'économie, à travers notamment la prochaine<br />

Politique agricole commune (PAC) européenne et le projet <strong>de</strong> loi sur le climat actuellement en<br />

discussion à l'Assemblée nationale.<br />

"La France a besoin, et c'est aussi une question <strong>de</strong> souveraineté, d'une agriculture forte", a<br />

insisté Jean Castex à la fin <strong>de</strong> son intervention à Colombier-le-Cardinal.<br />

(Avec AFP)


- PETITES AFFICHES MATOT BRAINE-<br />

COLLECTIVITÉS<br />

12 www.forumeco.fr<br />

DU 12 AU 18 AVRIL <strong>2021</strong> - N° 7911<br />

La Région et l’Etat consacrent<br />

6 milliards d’euros à la relance<br />

<strong>du</strong> Grand Est<br />

Relance. Jacqueline Gourault, Ministre <strong>de</strong> la Cohésion <strong>de</strong>s territoires et <strong>de</strong>s<br />

Relations avec les collectivités territoriales et Jean Rottner, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Région<br />

Grand Est ont signé l’accord <strong>de</strong> relance régional post-Covid <strong>2021</strong>-2022 (1,25 Mds€) et<br />

le document cadre <strong>du</strong> Contrat <strong>de</strong> Plan Etat-Région <strong>2021</strong>-2027 (4,85 Mds€) qui sera<br />

finalisé dans ses détails d’ici à la fin <strong>de</strong> l’année. Au total, plus 6 milliards d’euros<br />

seront cofinancés par la Région et l’Etat.<br />

Josiane Chevalier, Préfète <strong>de</strong> la région Grand Est, et Brigitte Klinkert, Ministre déléguée au Ministre <strong>du</strong> Travail, entourant Jean<br />

Rottner, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Région Grand Est et Jacqueline Gourault, Ministre <strong>de</strong> la Cohésion <strong>de</strong>s territoires.<br />

L’accord concernant l’action<br />

conjointe <strong>de</strong> l’Etat et <strong>de</strong> la<br />

Région en faveur <strong>de</strong> la<br />

relance va permettre la mobilisation<br />

<strong>de</strong> 1,25 milliard d’euros, soit<br />

631,6 M€ pour le Grand Est et 623<br />

M€ pour l’Etat. Cet accord prévoit<br />

la réalisation <strong>de</strong> mesures à effet<br />

immédiat, à travers les opérations<br />

déjà enclenchées <strong>de</strong> rebond et <strong>de</strong><br />

fonds <strong>de</strong> résistance, et <strong>de</strong>s mesures<br />

à moyen terme, en particulier<br />

sur le chapitre <strong>de</strong>s mobilités, la<br />

mise en œuvre <strong>du</strong> Business Act,<br />

la déclinaison régionale <strong>du</strong> Plan<br />

France Relance ainsi que le<br />

déploiement <strong>de</strong> mesures spécifiques<br />

correspondant à l’évolution<br />

<strong>de</strong> la situation économique<br />

et sociale <strong>de</strong> la région.<br />

Il s’agit d’un nouveau dialogue<br />

entre les collectivités territoriales<br />

et l’Etat, établi d’ici à l’été, qui<br />

prendra la forme d’une centaine<br />

<strong>de</strong> Pactes Territoriaux <strong>de</strong> Relance<br />

et <strong>de</strong> Transition Ecologique<br />

(PTRTE) lesquels couvriront la<br />

région et accompagneront les territoires<br />

dans la relance et la reconquête.<br />

Ces PTRTE seront <strong>de</strong>s contrats<br />

intégrateurs, souples et évolutifs.<br />

Ils auront pour vocation <strong>de</strong> simplifier<br />

et rendre plus lisible l’action<br />

publique au service <strong>du</strong> développement<br />

<strong>de</strong>s territoires.<br />

La Région va mettre en œuvre<br />

près <strong>de</strong> 140 dispositifs <strong>de</strong> ce type<br />

au service <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong>s territoires<br />

qui seront i<strong>de</strong>ntifiés dans<br />

ces pactes et financés à hauteur<br />

<strong>de</strong> 2 milliards d’euros sur la<br />

pério<strong>de</strong> <strong>2021</strong>-2027. Les Maisons<br />

<strong>de</strong> la Région, seront avec les préfectures<br />

<strong>de</strong> département, les<br />

interlocuteurs <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong><br />

projets. Parmi les moyens financiers<br />

complémentaires <strong>de</strong> ce plan<br />

<strong>de</strong> relance, 45 millions d’euros <strong>de</strong><br />

l’Etat viendront garantir une plus<br />

forte capacité d’investissement<br />

et 300 millions d’euros <strong>de</strong> fonds<br />

européens viendront s’ajouter,<br />

notamment en faveur <strong>de</strong> la transition.<br />

Au total et sur <strong>de</strong>ux ans, la<br />

Région estime à près <strong>de</strong> 3<br />

milliards d’euros le financement<br />

injecté dans l’économie régionale,<br />

à l’occasion <strong>de</strong> ce plan <strong>de</strong><br />

relance.<br />

4,8 MILLIARDS D’EUROS<br />

POUR LE CPER <strong>2021</strong>-2027<br />

Le nouveau Contrat <strong>de</strong> Plan Etat<br />

Région, sur la pério<strong>de</strong> <strong>2021</strong>-2027,<br />

va quant à lui mobiliser 4 856<br />

millions d’euros, à parité entre<br />

l’Etat et la Région qui s’accor<strong>de</strong>nt<br />

sur quatre objectifs prioritaires :<br />

la transition écologique<br />

(1 <strong>04</strong>4 M€), la compétitivité et l’attractivité<br />

<strong>du</strong> territoire régional<br />

(1 632 M€), la cohésion sociale et<br />

territoriale (2 180 M€) et la coopération<br />

transfrontalière.<br />

Anticiper les conséquences <strong>du</strong><br />

changement climatique, optimiser<br />

la gestion <strong>de</strong> l’eau, accélérer<br />

la transition énergétique et amplifier<br />

les actions et reconquête <strong>du</strong><br />

patrimoine naturel sont les pistes<br />

<strong>de</strong> la première priorité <strong>de</strong> ce<br />

LE PLAN FRANCE RELANCE DANS LE GRAND EST<br />

Dans les gran<strong>de</strong>s lignes, France Relance, délibérément<br />

territorialisé, peut se décliner sur le territoire<br />

national au travers <strong>de</strong> 2,7 Mds€ <strong>de</strong>stinés à la rénovation<br />

<strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> l’Etat, à 250 000 primes<br />

à la conversion et au bonus écologiques pour les<br />

automobilistes, à 55 000 propriétaires dans le cadre<br />

<strong>de</strong> MaPrimeRenov, à 860 M€ pour la compétitivité<br />

<strong>de</strong> 1 000 entreprises représentant 4 Mds€ d’investissement<br />

pro<strong>du</strong>ctif, par 10 Mds€ <strong>de</strong> baisse<br />

d’impôts concernant 600 000 entreprises, par<br />

495 000 à l’apprentissage, par 950 M€ pour la<br />

rénovation <strong>de</strong>s écoles et <strong>de</strong>s collèges ou encore<br />

par 600 M€ pour la rénovation thermiques <strong>de</strong>s<br />

lycées. La déclinaison régionale <strong>de</strong> ce Plan à fin<br />

Février comprend, entre autres financements,<br />

CPER. La Région, sur le <strong>de</strong>uxième<br />

axe, mise sur l’accroissement <strong>de</strong>s<br />

pôles d’enseignement supérieur<br />

et <strong>de</strong> recherche, sur le développement<br />

<strong>de</strong>s filières in<strong>du</strong>strielles<br />

et l’exploitation <strong>de</strong>s technologies<br />

numériques.<br />

La troisième priorité, concernant<br />

la cohésion sociale et territoriale,<br />

s’appui sur l’accès aux<br />

soins et la résilience sanitaire<br />

ainsi que sur la mise en œuvre <strong>de</strong><br />

politiques publiques <strong>de</strong> proximité<br />

adaptées aux territoires et sur le<br />

développement <strong>de</strong>s mobilités.<br />

Enfin l’ambition <strong>de</strong> la coopération<br />

transfrontalière, vue par le<br />

Grand Est se décline ainsi : « Effacer<br />

progressivement les frontières<br />

pour améliorer le <strong>quotidien</strong> <strong>de</strong>s<br />

citoyens et soutenir les structures<br />

institutionnelles politiques et <strong>de</strong><br />

conseil pour la coopération transfrontalière<br />

<strong>de</strong> la région ».<br />

En parallèle, l’Etat et la Région<br />

œuvreront <strong>de</strong> concert pour i<strong>de</strong>ntifier<br />

les gran<strong>de</strong>s priorités post-<br />

2022 relatives aux infrastructures<br />

<strong>de</strong> transport qui feront l’objet en<br />

2023 d’une nouvelle feuille <strong>de</strong><br />

route, en application <strong>de</strong> la loi d’orientation<br />

<strong>de</strong>s mobilités.<br />

Gérard Delenclos<br />

237 M€ pour la rénovation <strong>de</strong> 335 bâtiments propriétés<br />

<strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong> 49 M€ pour lé rénovation thermique<br />

et les mobilités, <strong>de</strong> 87 M€ vers les communes<br />

et les départements, <strong>de</strong> 17 800 primes et bonus<br />

pour le verdissement <strong>du</strong> parc automobile <strong>de</strong>s particuliers,<br />

par 12 600 dossiers MaPrimeRenov, ai<strong>de</strong>s<br />

à la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’empreinte carbone <strong>de</strong>s logements.<br />

Toujours dans le Grand Est, sur les volets compétitivité<br />

et cohésion, 105 entreprises investissant<br />

608 M€ ont bénéficié <strong>de</strong> 93 M€ <strong>de</strong> subvention et<br />

47 000 autres ont vu leur impôt <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction baisser<br />

<strong>de</strong> 784 M€. 25 000 jeunes sont concernés par<br />

<strong>de</strong>s primes à l’embauche ou <strong>de</strong>s contrats d’apprentissage.<br />

Enfin 89 M€ vont soutenir l’investissement<br />

dans les communes et les intercommunalités.


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 94689<br />

Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.40<br />

Journaliste : THOMAS CROUZET<br />

ECONOMIE<br />

Page 1/1<br />

REPORTER EN CHAMPAGNE<br />

Une soixantaine <strong>de</strong> participants était présente, jeudi <strong>de</strong>rnier dans les vignes <strong>de</strong> Chigny-les-Roses. pour couvrir les 120 ha <strong>de</strong> vignes <strong>de</strong> la commune entrées en confusion sexuelle. Aurélien Laudy<br />

La Champagne est le vignoble <strong>de</strong> France où la lutte biologique est la plus répan<strong>du</strong>e, avec près <strong>de</strong> 20 000 hectares couverts. Un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> protection sans<br />

insectici<strong>de</strong>s effectué avec <strong>de</strong>s diffuseurs <strong>de</strong> phéromones installés dans les parcelles, comme c'est le cas à Chigny-les-Roses <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 20 ans.<br />

L'ESSENTIEL<br />

• La confusion sexuelle réalisée à<br />

l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> diffuseurs <strong>de</strong> phéromones<br />

empêche les ravageurs <strong>de</strong> la vigne <strong>de</strong><br />

se repro<strong>du</strong>ire dans les vignes.<br />

• Des poses collectives sont organi<br />

sées dans les communes viticoles<br />

pour couvrir une vaste superficie.<br />

• À Chigny-les-Roses, une soixantaine<br />

<strong>de</strong> viticulteurs s'est retrouvée jeudi<br />

<strong>de</strong>rnier pour « confuser » 120 hec<br />

tares.<br />

THOMAS CROUZET<br />

a crise sanitaire aura eu raison<br />

L<br />

<strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> convivialité ha<br />

bituellement liés aux poses col<br />

lectives <strong>de</strong> Rak, mais pas <strong>de</strong> la moti<br />

vation <strong>de</strong>s viticulteurs. Dans les par<br />

celles <strong>de</strong> Chigny-les-Roses, jeudi <strong>de</strong>r<br />

nier, près d’une soixantaine <strong>de</strong><br />

professionnels se sont répartis en pe<br />

tit groupe pour couvrir le vignoble <strong>de</strong><br />

la commune.<br />

L’objectif? Déposer <strong>de</strong>s diffuseurs <strong>de</strong><br />

phéromones, <strong>de</strong>s « Rak », afin <strong>de</strong> lut<br />

ter biologiquement contre les rava<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

geurs <strong>de</strong> la vigne : Cochylis et Eu<strong>de</strong>mis.<br />

Ces Rak vont in<strong>du</strong>ire une pertur<br />

bation chez les insectes, les empê<br />

chant <strong>de</strong> se repro<strong>du</strong>ire, d’où le terme<br />

généralement employé <strong>de</strong> «confu<br />

sion sexuelle ».<br />

La Champagne<br />

est pionnière<br />

en la matière,<br />

avec près <strong>de</strong> 20 OOO ha<br />

sur les 34 OOO ha<br />

à être couverts<br />

« Chigny-les-Roses fait partie <strong>de</strong>s sites<br />

précurseurs, avec <strong>de</strong>s poses organisées<br />

<strong>de</strong>puis une vingtaine d'années, expose<br />

Benoît Tixier, administrateur au syn<br />

dicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV). La<br />

commune compte environ <strong>13</strong>0 ha <strong>de</strong><br />

vignes, dont 120 ha actuellement<br />

confusês. »<br />

Ces petites tablettes brunes, visibles<br />

aux quatre coins <strong>de</strong> l’appellation,<br />

resteront accrochées sur le fils, avant<br />

d’être ramassées et renvoyées chez le<br />

fabricant pour être recyclées. Et<br />

chaque année, en avril, les viticul<br />

teurs procè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> nouveau à <strong>de</strong>s<br />

poses collectives.<br />

« Depuis la mise en place <strong>de</strong> ce sys<br />

tème à Chigny-les-Roses, les rava<br />

geurs <strong>de</strong> la vigne ciblés ont complète<br />

ment disparu <strong>de</strong> nos parcelles, ap<br />

prouve Benoît Tixier. En une <strong>de</strong>mijournée,<br />

nous protégeons l’ensemble<br />

<strong>du</strong> vignoble pour un an, nous garan<br />

tissant en partie une vendange saine.<br />

Pour moi, l’efficacité <strong>de</strong> la confusion<br />

sexuelle est totale. »<br />

Peu coûteuse (170 euros/ha), peu<br />

contraignante, peu polluante, la<br />

confusion sexuelle peine pourtant à<br />

se généraliser dans les autres vi<br />

gnobles. La Champagne reste pion-<br />

Les Rak sont accrochés au fil <strong>de</strong> la vigne. A. Laudy<br />

nière en la matière, avec près <strong>de</strong><br />

20 000 ha sur les 34 000 ha à être<br />

couverts. La Région Grand Est a<br />

d’ailleurs montré en exemple le vi<br />

gnoble champenois afin que nos voi<br />

sins lorrains et alsaciens entrent<br />

dans la même dynamique.<br />

Si <strong>de</strong>s fonds seront débloqués cette<br />

année pour l’Alsace et la Lorraine<br />

pour rattraper leur retard, la Région a<br />

indiqué déployer prochainement un<br />

outil <strong>de</strong> cartographie et d’ai<strong>de</strong> aux<br />

démarches collectives.<br />

Des communes champenoises conti<br />

nuent d’ailleurs <strong>de</strong> rejoindre le<br />

maillage existant, comme la com<br />

mune <strong>de</strong> Saudoy, qui s’est convertie<br />

cette année à la confusion sexuelle.<br />

«Les viticulteurs se sont largement<br />

prêtés au jeu et une soixantaine <strong>de</strong> per<br />

sonnes s’est déplacée pour poser col<br />

lectivement les Rak, informe Vincent<br />

Léglantier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la section lo<br />

cale <strong>du</strong> syndicat général <strong>de</strong>s vigne<br />

rons (SGV). Sur les 78 ha <strong>de</strong> vignes que<br />

compte la commune, 75 seront désor<br />

mais couverts par la confusion<br />

sexuelle. »<br />

Après <strong>de</strong>ux saisons perturbées par la<br />

crise sanitaire, les vignerons es<br />

pèrent retrouver l’année prochaine la<br />

convivialité <strong>de</strong>s années passées,<br />

“En une <strong>de</strong>mi-journée,<br />

nous protégeons<br />

l’ensemble <strong>du</strong> vignoble<br />

pour un an"<br />

Benoit Tixier, administrateur au SGV<br />

à Chigny-les-Roses<br />

lorsque la pose collective se termi<br />

nait par un casse-croûte et un verre<br />

<strong>de</strong> champagne sur la place <strong>du</strong> village.<br />

«Moi, j'ai déjà prévenu. Pour l’année<br />

prochaine, ce sera triple ration » glisse,<br />

optimiste, l’un <strong>de</strong>s participants.<br />

Flashez ici pour<br />

accé<strong>de</strong>r<br />

gratuitement<br />

au reportage<br />

réalisé sur la<br />

lutte biologique :<br />

VIGNERONS 5128090600506


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 99976<br />

Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.12<br />

Journaliste : Thomas Crouzet<br />

Page 1/1<br />

La lutte biologique comme alternative aux insectici<strong>de</strong>s<br />

0yV_aRH2tFoFqASh41VNgYExzmL8Ft1Pd0ORnjCcoFAg0DMYL_VNvIy9bPaA6UHJUNjE3<br />

Thomas convivialité Crouzet habituellement La crise sanitaire liés aux aura poses eu collectives raison <strong>de</strong>s <strong>de</strong> moments Rak, mais <strong>de</strong><br />

pas les-Roses, <strong>de</strong> la motivation jeudi <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>s près viticulteurs. d'une soixantaine Dans les parcelles <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> Chigny-<br />

sont répartis en petit groupe pour couvrir le vignoble la commune. se<br />

L'objectif? lutter biologiquement Déposer <strong>de</strong>s diffuseurs contre les ravageurs <strong>de</strong> phéromones, <strong>de</strong> la vigne: <strong>de</strong>s «Rak», Cochylis afin<br />

Eu<strong>de</strong>mis. Ces Rak vont in<strong>du</strong>ire une perturbation chez les insectes, les et<br />

empêchant «confusion sexuelle». <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, La Champagne d'où le terme est pionnière généralement en la matière, employé avec <strong>de</strong><br />

près fait partie <strong>de</strong> 20000ha <strong>de</strong>s sites sur précurseurs, les 34000ha avec à être <strong>de</strong>s couverts poses organisées «Chigny-les-Roses<br />

vingtaine d'années, expose Benoît Tixier, administrateur au <strong>de</strong>puis syndicat une<br />

général <strong>de</strong> vignes, <strong>de</strong>s dont vignerons 120 ha (SGV). actuellement La commune confusés.» compte Ces petites environ tablettes <strong>13</strong>0ha<br />

brunes, sur le fils, visibles avant aux d'être quatre ramassées coins <strong>de</strong> et l'appellation, renvoyées chez resteront le fabricant accrochées<br />

être recyclées. Et chaque année, en avril, les viticulteurs procè<strong>de</strong>nt pour<br />

nouveau à <strong>de</strong>s poses collectives. «Depuis la mise en place <strong>de</strong> ce système <strong>de</strong><br />

à disparu Chigny-les-Roses, <strong>de</strong> nos parcelles, les ravageurs approuve <strong>de</strong> Benoît la vigne Tixier. ciblés En ont une complètement<br />

nous protégeons l'ensemble <strong>du</strong> vignoble pour un an, nous <strong>de</strong>mi-journée,<br />

en partie une vendange saine. Pour moi, l'efficacité <strong>de</strong> la garantissant confusion<br />

sexuelle polluante, est la totale.» confusion Peu coûteuse sexuelle (170euros/ha), peine pourtant peu à se contraignante, généraliser dans peu<br />

les près autres <strong>de</strong> 20000ha vignobles. sur La les Champagne 34000ha à reste être couverts. pionnière en La la Région matière, Grand avec<br />

Est nos a voisins d'ailleurs lorrains montré et alsaciens exemple entrent le vignoble dans la même champenois dynamique. afin que<br />

<strong>de</strong>s fonds seront débloqués cette année pour l'Alsace et la Lorraine Si<br />

pour outil rattraper <strong>de</strong> cartographie leur retard, la et Région d'ai<strong>de</strong> a aux indiqué démarches déployer collectives. prochainement<br />

communes champenoises continuent d'ailleurs <strong>de</strong> rejoindre le maillage Des<br />

existant, année à la comme confusion la commune sexuelle. <strong>de</strong> «Les Saudoy, viticulteurs qui s'est se sont convertie largement cette<br />

prêtés poser collectivement au jeu et une soixantaine les Rak, informe <strong>de</strong> personnes Vincent Léglantier, s'est déplacée prési<strong>de</strong>nt pour<br />

<strong>de</strong> les la 78 section ha <strong>de</strong> vignes locale que <strong>du</strong> syndicat compte général la commune, <strong>de</strong>s vignerons 75 seront (SGV). désormais Sur<br />

couverts la crise sanitaire, par la confusion les vignerons sexuelle.» espèrent Après retrouver <strong>de</strong>ux saisons l'année perturbées prochaine par<br />

convivialité <strong>de</strong>s années passées, lorsque la pose collective se terminait la<br />

par «Moi, un j'ai casse-croûte déjà prévenu. et un Pour verre l'année <strong>de</strong> champagne prochaine, sur ce la sera place triple <strong>du</strong> village.<br />

glisse, optimiste, l'un <strong>de</strong>s participants.<br />

ration»<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 52470906005<strong>04</strong>


CAHIER ECONOMIE<br />

Le champenois Bakus va déjà s’exporter et<br />

apprendre <strong>de</strong> nouveaux métiers<br />

L’Union <strong>du</strong> <strong>13</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />

Cinq robots Bakus travaillent en Champagne, dix autres dans les autres vignobles français.<br />

L’enjambeur autonome est atten<strong>du</strong> dans le Veneto en Italie et la Rioja en Espagne.<br />

Il y a six ans, Vitibot, c’était une petite ban<strong>de</strong> d’ingénieurs et développeurs à peine sortis d’école, en<br />

train <strong>de</strong> mettre au point Hector, un chenillard autonome, dans une discrète maison <strong>du</strong> centre <strong>de</strong><br />

Châlons-en-Champagne. Aujourd’hui, c’est une start-up <strong>de</strong> 45 salariés, avec une usine et un bureau<br />

d’étu<strong>de</strong>s à Reims, qui pro<strong>du</strong>it un robot viticole en série. Déjà 15 Bakus travaillent dans les vignobles<br />

français, en Champagne bien sûr (5 unités) mais aussi en Bourgogne, dans le Bor<strong>de</strong>lais ou en<br />

Provence. La Vallée <strong>du</strong> Rhône et le Languedoc doivent suivre prochainement. D’autres unités en<br />

comman<strong>de</strong> ou en fabrication <strong>de</strong>vraient franchir les frontières nationales pour poser leurs roues en Italie,<br />

dans le Veneto, en Espagne, dans la Rioja. « ll y a un engouement certain dans la majorité <strong>de</strong>s<br />

vignobles qui pourrait assurer une belle progression <strong>de</strong>s ventes » , annonce Michael Fontanin, directeur<br />

<strong>du</strong> marketing et <strong>de</strong> la communication. Pour s’exporter <strong>de</strong> ses terres champenoises, l’enjambeur<br />

autonome a dû s’adapter aux diverses configurations <strong>de</strong> vignes en créant <strong>de</strong>ux modèles, « S » et « L »,<br />

pouvant travailler partout dans le mon<strong>de</strong>. Le robot a fait ses preuves dans le travail <strong>du</strong> sol grâce à une<br />

belle palette d’outils passifs ou électriques, allant <strong>de</strong> l’intercep à la gyroton<strong>de</strong>use. Mais les ingénieurs <strong>de</strong><br />

Vitibot sont en train <strong>de</strong> mettre au point <strong>de</strong> nouveaux équipements additionnels pour permettre à Bakus<br />

d’apprendre <strong>de</strong> nouveaux métiers. Annoncé pour 2022, un bloc <strong>de</strong> pulvérisation confinée va lui<br />

permettre <strong>de</strong> mettre la bonne dose d’intrants au bon endroit, tout en permettant <strong>de</strong>s économies <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>it. Surtout, il éloignera les hommes <strong>de</strong> la chimie. Un autre bloc rendra <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> rognage,<br />

d’effeuillage et <strong>de</strong> prétaillage. Faudra-t-il multiplier les robots pour tous ces travaux ? « Il ne faut pas un<br />

robot par fonctionnalité car un même robot peut avoir <strong>de</strong> multiples fonctionnalités », précise Michael<br />

Fontanin. Il assure qu’une seule personne peut changer d’outil en 20 à 30 minutes. Bakus reste un<br />

investissement. Il faut compter 118 000 euros pour un robot nu, 150 000 pour un modèle bien équipé.<br />

S’il a abandonné ses panneaux solaires pour une solution <strong>de</strong> recharge sur le réseau, Bakus reste peu<br />

gourmand avec un coût horaire annoncé à 1 euro. Contrairement au FarmDroid, Bakus ne travaille pas<br />

totalement seul et doit rester à portée <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’homme. On ne peut pas le laisser circuler sur les<br />

chemins où il pourrait rencontrer <strong>de</strong>s promeneurs ou d’autres engins. Mais l’enjambeur évite aux<br />

hommes <strong>de</strong> s’exposer aux acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite, et notamment aux retournements qui font trop <strong>de</strong><br />

morts et <strong>de</strong> blessés dans les vignes. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la technique, Bakus impose aussi une ambiance plus<br />

silencieuse dans les vignes. « Il ne fait pas <strong>de</strong> bruit, c’est impressionnant, on entend les oiseaux chanter<br />

et les hommes parler », témoigne Michael Fontanin. Tous ces atouts ont leur impact dans les rapports<br />

<strong>de</strong> responsabilité sociétale <strong>de</strong>s entreprises (RSE) et ne sont certainement pas étrangers aux choix<br />

d’investissements dans le vignoble.


Aisne : une police <strong>de</strong> l’environnement qui<br />

traue les pestici<strong>de</strong>s interdits ou mal utilisés<br />

Mis en ligne le 11/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> L’Union<br />

Philippe Robin<br />

Avec l’arrivée <strong>de</strong>s beaux jours, les mauvaises herbes sont, elles aussi, <strong>de</strong> retour. Pour autant,<br />

l’utilisation <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s fait l’objet d’une réglementation très stricte. Les inspecteurs <strong>de</strong><br />

l’Office français <strong>de</strong> la biodiversité en assurent le respect.<br />

Les inspecteurs <strong>de</strong> l’OFB saisissent les pro<strong>du</strong>its non autorisés détenus par <strong>de</strong>s particuliers.<br />

Les faits<br />

Créé le 1er janvier 2020, l’Office français <strong>de</strong> la biodiversité est sous la tutelle <strong>du</strong> ministère<br />

<strong>de</strong> la Transition écologique et solidaire et <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> l’Alimentation.<br />

Une <strong>de</strong> ses priorités est <strong>de</strong> répondre <strong>de</strong> manière urgente aux enjeux <strong>de</strong> préservation <strong>du</strong><br />

vivant, avec un maillage au plus près <strong>du</strong> terrain dans chaque département.<br />

L’Aisne compte <strong>13</strong> inspecteurs <strong>de</strong> l’environnement, pour 1 800 en France, avec notamment<br />

parmi leurs missions <strong>de</strong> veiller au respect <strong>de</strong> la réglementation s’agissant <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s<br />

pestici<strong>de</strong>s.<br />

L’écusson tricolore qu’ils portent sur leurs vêtements et les véhicules avec lesquels ils se<br />

déplacent affichent clairement la couleur : police <strong>de</strong> l’environnement. Une police méconnue<br />

dont le rôle est pourtant essentiel en matière <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> constatation <strong>de</strong>s infractions à<br />

la législation qui protège notre environnement et notre santé. Ces inspecteurs agissent au sein


<strong>de</strong> l’Office français <strong>de</strong> la biodiversité, établissement public né <strong>de</strong> la fusion <strong>de</strong> l’Agence<br />

française pour la biodiversité (AFB) et <strong>de</strong> l’Office national <strong>de</strong> la chasse et <strong>de</strong> la faune sauvage<br />

(ONCFS). Dans l’Aisne, ils sont dix-sept.<br />

Alors que la végétation a redémarré après son sommeil hivernal, les particuliers se lancent<br />

souvent dans la chasse aux mauvaises herbes. « Beaucoup <strong>de</strong> gens utilisent mal ces pro<strong>du</strong>its.<br />

A l’inverse <strong>de</strong>s agriculteurs et <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s collectivités, les particuliers sont aujourd’hui<br />

les seuls usagers <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s qui ne bénéficient d’aucune formation ni <strong>de</strong> conseil pour<br />

l’utilisation <strong>de</strong> ces pro<strong>du</strong>its, ce qui aboutit parfois à <strong>de</strong>s utilisations inappropriées », relève<br />

Jean-René Dennetière, inspecteur à l’OFB <strong>de</strong> l’Aisne.<br />

Des pro<strong>du</strong>its interdits à la vente comme à l’usage<br />

Depuis le 1er janvier 2019, les particuliers ne peuvent plus acheter, stocker ou utiliser <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>its phytopharmaceutiques « <strong>de</strong> synthèse » pour traiter ou désherber leurs jardins, allées,<br />

trottoirs, etc. « La détention <strong>de</strong> ces pro<strong>du</strong>its est interdite. Ils doivent être ramenés dans les<br />

déchetteries qui en font la collecte et surtout pas mis dans ses poubelles », insiste Jean-René<br />

Dennetière. Pour les pro<strong>du</strong>its achetés avant le 1er janvier 2019, il faut vérifier qu’on peut<br />

toujours les utiliser et donc les détenir. Cela peut se faire sur Internet. Il suffit d’y rechercher<br />

les infos sur le pro<strong>du</strong>it en saisissant le numéro d’autorisation <strong>de</strong> mise sur le marché (nº<br />

d’AMM) indiqué sur l’emballage. « Un bidon d’1 litre <strong>de</strong> Round Up, ça <strong>du</strong>rait <strong>de</strong>s années. »<br />

Des pestici<strong>de</strong>s autorisés mais pas n’importe où<br />

Seuls les pro<strong>du</strong>its dits <strong>de</strong> biocontrôle, les pro<strong>du</strong>its qualifiés à faible risque ou ceux utilisables<br />

en agriculture biologique, restent accessibles aux particuliers. Ils portent la mention « emploi<br />

autorisé dans les jardins » (EAJ). Pour autant, il s’agit toujours <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s. « Avant <strong>de</strong> les<br />

utiliser, les gens doivent bien lire les étiquettes », souligne Jean-René Dennetière.<br />

Pour préserver la qualité <strong>de</strong> l’eau et protéger les organismes aquatiques, l’application directe<br />

<strong>de</strong> tous les pestici<strong>de</strong>s est interdite sur le réseau hydrographique (cours d’eau, plans d’eau,<br />

mares, fossés, canaux, bassins <strong>de</strong> rétention d’eaux pluviales, caniveaux, bouches d’égout…)<br />

et à moins <strong>de</strong> 5 mètres <strong>de</strong>s points d’eau.<br />

« Ces pestici<strong>de</strong>s ne doivent pas non plus être utilisés sur <strong>de</strong>s terrains en pente, <strong>du</strong> fait <strong>du</strong><br />

risque <strong>de</strong> ruissellement », note encore l’inspecteur <strong>de</strong> l’OFB, en rappelant que ces pro<strong>du</strong>its,<br />

même autorisés, « détruisent <strong>de</strong>s organismes vivants. L’objectif est <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> 50 %<br />

l’utilisation <strong>de</strong> ces pro<strong>du</strong>its, avec une réglementation dissuasive. »<br />

Les peines encourues en cas d’infraction<br />

La détention et l’utilisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its « <strong>de</strong> synthèse » par les particuliers constituent un<br />

délit. Devant un tribunal, la peine encourue peut aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et<br />

150 000 € d’amen<strong>de</strong>. Cette peine est i<strong>de</strong>ntique à celle prévue pour les professionnels qui ne<br />

respecteraient pas les conditions d’usages <strong>de</strong> ces pro<strong>du</strong>its. « Quand nous découvrons <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its interdits chez les particuliers, ils sont saisis », indique Jean-René Dennetière.<br />

L’utilisation inappropriée <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s autorisés est soumise aux mêmes sanctions.


L’an passé, complète Romuald Maran<strong>de</strong>t, chef <strong>de</strong> service à l’OFB <strong>de</strong> l’Aisne, « <strong>de</strong> dix à<br />

quinze procé<strong>du</strong>res ont été instruites, dont la moitié concernait <strong>de</strong>s particuliers ».<br />

Les inspecteurs <strong>de</strong> l’OFB rappellent qu’existent <strong>de</strong>s alternatives à l’utilisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

phytosanitaires <strong>de</strong> synthèse et invitent à se rapprocher <strong>du</strong> Centre permanent d’initiatives pour<br />

l’environnement (CPIE) <strong>de</strong> Merlieux, dont c’est l’une <strong>de</strong>s vocations.



Le projet <strong>de</strong> fusion Champagne Nicolas<br />

Feuillatte (CV.CNF)/ Champagne Castelnau<br />

(CRVC) reporté<br />

Le 12 avril <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

©Théo Wallyn<br />

Le Centre Vinicole — Champagne Nicolas Feuillatte (CV-CNF) et la Coopérative Régionale<br />

<strong>de</strong>s Vins <strong>de</strong> Champagne — Champagne Castelnau (C.R.V.C.) ont décidé <strong>de</strong> décaler leur<br />

projet <strong>de</strong> fusion (lire ici) à fin décembre <strong>2021</strong>. La date d’exécution avait initialement été<br />

prévue dès le vote par les Assemblées Générales Extraordinaires <strong>de</strong> chaque structure<br />

convoquées le 24 juin <strong>2021</strong>. Selon un communiqué, ce temps très court défini au préalable n’a


pas permis la finalisation <strong>de</strong> la rédaction <strong>du</strong> traité <strong>de</strong> fusion et <strong>de</strong> ses annexes techniques que<br />

<strong>de</strong>vaient vali<strong>de</strong>r les conseils d’administration respectifs les 22 et 23 avril prochains. Les<br />

audits financiers, juridiques et sociaux ne sont pas complètement terminés, notamment avec<br />

l’intégration tardive <strong>de</strong>s comptes consolidés 2020.<br />

De plus, la visibilité sur la sortie <strong>de</strong> crise liée à la pandémie <strong>de</strong> Covid 19 ne donne pas les<br />

clefs <strong>de</strong> lecture indispensables pour estimer la vitesse <strong>de</strong> reprise <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> champagne<br />

en France et à l’international. Décision a donc été prise <strong>de</strong> décaler le planning <strong>de</strong> ce projet à la<br />

fin <strong>de</strong> l’année. « Dans le contexte actuel, il est essentiel <strong>de</strong> se donner le temps nécessaire pour<br />

bien finaliser ce projet impactant, sans pression calendaire, » affirme Véronique Blin,<br />

prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> CV-CNF. « Il est plus pru<strong>de</strong>nt d’envisager un report <strong>de</strong> cette opération au<br />

31 décembre prochain ». Quant à Fabrice Collin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CRVC., il<br />

déclare, « Préparer l’avenir en se dotant <strong>de</strong>s meilleurs atouts pour réussir le rapprochement<br />

reste un objectif majeur <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux structures ».


Report <strong>du</strong> projet <strong>de</strong> fusion<br />

CAHIER ECONOMIE / <strong>13</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong>/ L’Union / Coopérative<br />

Le rapprochement <strong>de</strong>vait être acté en juin. Finalement, il est repoussé à décembre.<br />

Nicolas Feuillatte et la coopérative régionale <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> champagne (CRVC) ont décidé <strong>de</strong><br />

décaler le projet <strong>de</strong> fusion à fin décembre <strong>2021</strong>.<br />

La date d’exécution avait initialement été prévue dès le vote par les assemblées générales<br />

extraordinaires <strong>de</strong> chaque structure convoquées le 24 juin <strong>2021</strong>.<br />

Mais ce temps a finalement été estimé trop court pour les <strong>de</strong>ux structures, qui n’ont pas<br />

finalisé la rédaction <strong>du</strong> traité <strong>de</strong> fusion et <strong>de</strong> ses annexes techniques. Les audits financiers,<br />

juridiques et sociaux ne sont pas non plus terminés, notamment avec l’intégration tardive <strong>de</strong>s<br />

comptes consolidés 2020.<br />

Décision a donc été prise <strong>de</strong> décaler le planning <strong>de</strong> ce projet à la fin <strong>de</strong> l’année. « Dans le<br />

contexte actuel, il est essentiel <strong>de</strong> se donner le temps nécessaire pour bien finaliser ce projet<br />

impactant, sans pression calendaire, affirme Véronique Blin, prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> centre Nicolas<br />

Feuillatte . Il est plus pru<strong>de</strong>nt d’envisager un report <strong>de</strong> cette opération au 31 décembre<br />

prochain. »<br />

« Préparer l’avenir en se dotant <strong>de</strong>s meilleurs atouts pour réussir le rapprochement reste un<br />

objectif majeur <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux structures » confirme Fabrice Collin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CRVC.


L’Union Auboise et 6 coopératives vers un<br />

rapprochement pour la création d’une<br />

coopérative régionale<br />

12 avril <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Les Riceys (Aube)<br />

Le Champagne Charles Collin, la Cave Coopérative <strong>de</strong>s Riceys, la Coopérative vinicole<br />

d’Urville, la Coopérative vinicole <strong>de</strong> Neuville-sur-Seine et Buxeuil, la Coopérative viticole<br />

<strong>de</strong>s Riceys et <strong>de</strong> Balnot-sur-Laignes, la coopérative <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> l’Union Auboise, ces six<br />

coopératives adhérentes et l’Union Auboise souhaitent avancer vers un rapprochement sous la<br />

forme d’une coopérative régionale qui regrouperait ces sept structures. Elles construiraient<br />

ainsi une nouvelle entité ambitieuse et puissante, représentative <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s Bar et<br />

Montgueux, pour faire face aux nouveaux enjeux <strong>du</strong> champagne.<br />

Les coopératives <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s Bar adhérentes à l’Union Auboise ont entamé <strong>de</strong>puis<br />

quelques mois une réflexion et <strong>de</strong>s travaux afin d’envisager un rapprochement <strong>de</strong> leurs<br />

entités. Ce projet doit permettre <strong>de</strong>: développer et partager la valeur créée au profit <strong>de</strong> nos<br />

adhérents par la mise en marché <strong>de</strong> nos marques i<strong>de</strong>ntitaires, accompagner les exploitations<br />

viticoles pour affronter les défis techniques et environnementaux actuels et à venir et<br />

conserver la proximité et la réactivité avec les adhérents tout en renforçant la coopération<br />

dans le département aubois.<br />

Ce processus porté par les élus <strong>de</strong>s coopératives, se déroulera sur <strong>2021</strong> avec plusieurs étapes<br />

importantes : La rédaction d’un traité <strong>de</strong> fusion présentant les objectifs et les modalités <strong>de</strong> ce<br />

projet. Cette étape se déroulera sur les mois d’avril et <strong>de</strong> mai. Ce projet sera présenté en juin<br />

aux conseils d’administration <strong>de</strong> chaque coopérative. Après accord <strong>de</strong>s conseils<br />

d’administration, un vote aura lieu en Assemblée Générale Extraordinaire, à l’automne, pour<br />

entériner ce rapprochement.


Lancement <strong>du</strong> site internet national Le-prix-<strong>de</strong>s-terres.fr<br />

Service en ligne gratuit pour consulter le prix <strong>de</strong>s terres<br />

et prés, vignes, forêts<br />

Petites Affiches Matot Braine <strong>du</strong> 12 au 18/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />

Le-prix-<strong>de</strong>s-terres.fr est un site internet permettant <strong>de</strong> consulter gratuitement le prix moyen <strong>de</strong>s terres et<br />

prés, <strong>de</strong>s vignes ou <strong>de</strong>s forêts. Ce nouveau service est mis en ligne par le groupe Safer le mercredi 31<br />

mars <strong>2021</strong>. Depuis leur création, les Safer ont pour mission d’assurer la transparence <strong>de</strong>s marchés<br />

fonciers ruraux. Ce site répond à ce besoin <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong>s tendances <strong>de</strong>s marchés<br />

fonciers ruraux pour leurs usagers. Les Safer ont également à coeur d’accompagner leurs publics dans<br />

l’évaluation <strong>de</strong> leurs biens et la réalisation <strong>de</strong> leurs projets fonciers. Le site Le-prix-<strong>de</strong>s-terres.fr<br />

s’adresse en particulier aux propriétaires <strong>de</strong> biens agricoles ou ruraux et aux personnes projetant d’en<br />

acquérir (agriculteurs, porteurs <strong>de</strong> projets agricoles ou ruraux, particuliers, investisseurs). Il leur permet<br />

dans un premier temps <strong>de</strong> s’informer sur la valeur moyenne <strong>de</strong>s terres et prés, vignes ou forêts, dans<br />

un ou plusieurs secteurs, avant d’envisager éventuellement l’évaluation d’un bien en leur possession ou<br />

encore la réalisation d’un projet d’achat ou <strong>de</strong> vente.


À Ambonnay, un nouveau site <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction pour la maison Krug<br />

Mis en ligne le 09/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 15:10 / L’Union<br />

Le projet « Joseph 2.0 », <strong>du</strong> nom <strong>du</strong> fondateur <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne rémoise, a été<br />

annoncé ce vendredi par la direction <strong>de</strong> Krug.<br />

Un nouveau site <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction doit voir le jour sur le clos d’Ambonnay d’ici à 2023. Deux<br />

bâtiments jumeaux accueilleront la cuverie et les celliers, ainsi qu’une large partie <strong>du</strong><br />

processus <strong>de</strong> fabrication, « <strong>de</strong> la réception <strong>de</strong>s jus jusqu’à la bouteille » a indiqué Julie Cavil,<br />

chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> Krug.<br />

« Après tirage, les flacons seront transportés à Reims, dans nos caves, pour la prise <strong>de</strong><br />

mousse et le vieillissement. Les opérations <strong>de</strong> dégorgement, d’habillage, se feront également<br />

à Reims. »<br />

Le projet impliquera le déménagement d’une partie <strong>de</strong>s cuves et <strong>de</strong>s fûts <strong>de</strong> la maison, ainsi<br />

que <strong>de</strong> douze salariés.<br />

« Depuis quatre ans, nous organisons <strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> réflexion en groupe, avec toutes nos<br />

équipes, explique Julie Cavil. Nous leur avons laissé carte blanche pour nous faire remonter<br />

toutes suggestions nécessaires à l’aménagement d’un bel espace <strong>de</strong> travail. C’est un projet<br />

avant tout humain. Nous sommes tous très excités et avons hâte que le chantier soit terminé. »<br />

Concernant les travaux, c’est la société rémoise Gnat ingénierie qui a remporté le concours <strong>de</strong><br />

maîtrise d’œuvre. Pour la partie architecture, il s’agit <strong>de</strong> l’agence parisienne AW2, qui a déjà<br />

collaboré avec Krug pour la rénovation <strong>de</strong> la maison familiale, rue Coquebert à Reims.


« Les entreprises ont dû faire face à <strong>de</strong>s défis d’intégration visuelle et sonore <strong>du</strong> site, à la<br />

limite entre l’urbain et le viticole, poursuit Julie Cavil. De nombreuses exigences<br />

environnementales ont été prises en compte, comme l’installation <strong>de</strong> récupérateur d’eau <strong>de</strong><br />

pluie, l’utilisation <strong>de</strong> matériaux bas carbone, la mise en place <strong>de</strong> poubelles pesées et<br />

connectées... »<br />

La maison Krug a également salué le travail effectué en bonne intelligence avec les élus <strong>de</strong> la<br />

commune d’Ambonnay et l’accueil chaleureux reçu <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la commune.<br />

Aucun coût <strong>de</strong> construction n’a été communiqué par la maison <strong>de</strong> champagne.


La famille Bollinger acquiert la Winery<br />

Ponzi Vineyards (USA)<br />

8 avril <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

La famille Bollinger, propriétaire <strong>du</strong> Champagne Bollinger ainsi que <strong>de</strong> quatre autres<br />

domaines historiques en France acquiert un domaine aux États-Unis, la fameuse Winery Ponzi<br />

Vineyards en Oregon. Cette transaction unit la famille Bollinger à la famille Ponzi, qui dans<br />

les années 1970 a été pionnière dans la plantation <strong>de</strong> Pinot Noir en Oregon.<br />

Le domaine Ponzi a été créé à la fin <strong>de</strong>s années soixante par Dick et Nancy Ponzi pour<br />

exprimer le meilleur <strong>du</strong> Pinot Noir sur les grands terroirs <strong>de</strong> la Willamette Valley. Par la suite,<br />

leurs filles Anna Maria et Luisa ont développé l’entreprise familiale tant à la vigne que dans<br />

l’accueil <strong>du</strong> public avec la création notamment d’un <strong>de</strong>s premiers centres oenotouristiques <strong>de</strong><br />

la région.<br />

SJB, la holding familiale Bollinger, acquiert ainsi 14 hectares <strong>de</strong> vignes situées à Laurelwood<br />

à proximité <strong>de</strong> Portland ainsi que les infrastructures viticoles et d’œnotourisme. La famille<br />

Ponzi reste propriétaire d’un vignoble <strong>de</strong> 40 hectares sous contrat d’approvisionnement avec<br />

les Vignobles Ponzi. Luisa Ponzi restera Directeur <strong>de</strong>s Vignobles et Winemaker <strong>de</strong> Ponzi<br />

Vineyards alors qu’Anna Maria Ponzi assurera la transition entre la famille Ponzi et la famille<br />

Bollinger avant l’arrivée d’un nouveau CEO – la distribution restera sous la responsabilité <strong>de</strong><br />

la société Vintus qui est par ailleurs l’importateur exclusif aux Etats-Unis <strong>de</strong>s Maisons<br />

Bollinger, Ayala, Chanson et Langlois-Chateau.


Dans un communiqué, Etienne Bizot, prési<strong>de</strong>nt directeur général <strong>du</strong> groupe SJB, holding <strong>de</strong> la<br />

famille Bollinger indique : « Les États-Unis sont un marché stratégique pour les vins <strong>de</strong><br />

Champagne haut <strong>de</strong> gamme, les vins <strong>de</strong> Bourgogne et <strong>de</strong> Sancerre, le Cognac. Nous avons<br />

donc cherché à ancrer notre groupe familial dans ce marché par l’acquisition d’un domaine<br />

réputé. Après avoir étudié plusieurs opportunités, c’est finalement avec la famille Ponzi que<br />

nous avons trouvé l’ajustement idéal. L’audace dont ils ont su faire preuve en étant parmi les<br />

premiers à planter <strong>du</strong> Pinot Noir en Oregon, la reconnaissance <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s vins après<br />

plusieurs années d’investissements dans le vignoble et dans la winery ont motivé notre choix.<br />

Nous nous réjouissons <strong>de</strong> nous rapprocher ainsi <strong>de</strong> ce marché stratégique, <strong>de</strong> ses<br />

consommateurs qui sont parmi les premiers clients <strong>de</strong> Grands Vins dans le Mon<strong>de</strong> « .Anna<br />

Maria Ponzi, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> Ponzi Vineyards souligne : « Nous avons consacré notre vie à<br />

promouvoir la Willamette Valley comme l’un <strong>de</strong>s meilleurs terroirs américains pour le Pinot<br />

Noir et le Chardonnay <strong>de</strong> haute qualité ». Luisa Ponzi, actuelle et future directeur <strong>du</strong><br />

bignoble et Winemaker « se réjouit que sa famille ait saisi cette opportunité <strong>de</strong> passer le<br />

flambeau à la famille Bollinger qui va continuer à faire grandir le domaine et ses vins. Les<br />

valeurs <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>ux familles sont bien alignées car elles visent à élaborer et proposer à nos<br />

clients <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité ».


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 99976<br />

Date : <strong>13</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.17<br />

Page 1/1<br />

Lanson signe un accord <strong>de</strong> partenariat sur le marché chinois<br />

International chinois Après Lanson avoir annoncé signe un un accord partenariat <strong>de</strong> partenariat avec Terlato sur le Wine marché<br />

États-Unis, la maison Lanson se rapproche cette fois <strong>du</strong> marché chinois, aux<br />

avec avril un <strong>2021</strong>. accord Une trouvé continuité avec logique Enoteca pour Shanghai, la maison entré rémoise, en vigueur qui le était 1er<br />

déjà prési<strong>de</strong>nt engagée <strong>de</strong>s avec Champagnes Enoteca au Lanson Japon indique: et à Hong «Nous Kong. bénéficions François Van déjà Aal,<br />

fortes synergies en Asie et nous sommes ravis <strong>de</strong> les renforcer pour <strong>de</strong><br />

développer Enoteca Shanghai la marque assurera sur un la marché distribution aussi prometteur <strong>du</strong> champagne que Lanson la Chine.»<br />

Chine continentale à travers un réseau bien établi <strong>de</strong> 18 cavistes en<br />

situés prestigieux, dans les et grands d'une équipe magasins spécialisée et les centres dans la commerciaux vente en gros les et plus<br />

commerce pour couvrir l'ensemble <strong>du</strong> marché chinois. Événement Les l'E-<br />

résultats à l'initiative <strong>de</strong>s <strong>de</strong> Vinalies plusieurs dévoilés concours L'Union emblématiques, <strong>de</strong>s Œnologues dont <strong>de</strong> les France Vinalies est<br />

Nationales, contexte inédit. qui se Le sont mardi déroulées 6 avril, cette l'Union année n'a <strong>du</strong> pas 3 dérogé au 17 mars à la dans règle un<br />

a annoncé les résultats <strong>du</strong> concours <strong>2021</strong>. De nombreux champagnes, et<br />

notamment, d'entre eux se ont sont été vus récompensés décerner la par palme cette nouvelle <strong>de</strong>s Vinalies: édition. Edmond Deux<br />

Bour<strong>de</strong>lat Cheurlin-Dangin <strong>de</strong> Brugny-Vaudancourt, <strong>de</strong> Celles-sur-Ource pour pour sa sa cuvée Cuvée Cenote Spéciale. Blanc «Les et<br />

Vinalies en moyenne. Nationales Ces vins rassemblent ont été dégustés en pré-sélection par petits près groupes <strong>de</strong> 3 dans 000 vins<br />

conditions <strong>de</strong> dégustation optimales dans le respect <strong>de</strong>s règles sanitaires <strong>de</strong>s<br />

en vigueur» ont fait valoir organisateurs dans un communiqué.<br />

0d06smsb-4SFCNreJma9kx06e6u4K3Vf_4WLzvohqsTzSA2KWssyal4E6yUX8keXIOTI5<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 9347090600507


Le printemps <strong>de</strong>s champagnes s’exporte sur<br />

le web<br />

Mis en ligne le 12/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 18:32 Thomas Crouzet / L’Union<br />

Le ren<strong>de</strong>z-vous est donné, chaque année en avril, aux amateurs <strong>de</strong> fines bulles pour <strong>de</strong>s temps<br />

<strong>de</strong> dégustation. Covid oblige, l’association <strong>de</strong>s Mains <strong>du</strong> terroir a tenu un événement digital.<br />

L’association <strong>de</strong>s Mains <strong>du</strong> terroir <strong>de</strong> Champagne regroupe 15 viticulteurs. Ces <strong>de</strong>rniers se<br />

sont réunis en visioconférence ce lundi 12 avril. - Archives avant covid<br />

Chaque année en avril, les associations <strong>de</strong> viticulteurs <strong>de</strong> toute l’appellation ont l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

se retrouver lors <strong>du</strong> Printemps <strong>de</strong>s Champagnes, afin <strong>de</strong> présenter leurs vins clairs aux<br />

amateurs. Mais pour la secon<strong>de</strong> année consécutive, l’événement a dû être annulé à cause <strong>de</strong> la<br />

crise sanitaire.<br />

Retour sur une récolte exceptionnelle<br />

Aucun ren<strong>de</strong>z-vous physique n’a donc été donné, mais l’association <strong>de</strong>s Mains <strong>du</strong> terroir <strong>de</strong><br />

Champagne, regroupant 15 vignerons, a tenu a marqué le coup par un point digital. Ce <strong>de</strong>rnier<br />

s’est tenu ce lundi 12 avril et a réuni <strong>de</strong>s participants <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier.<br />

« Nous avons été agréablement surpris <strong>de</strong> l’ampleur <strong>de</strong> l’événement et <strong>du</strong> nombre d’inscrits,<br />

révèle Chantal Gonet, viticultrice au Mesnil-sur-Oger. Nous nous sommes exportés dans une<br />

vingtaine <strong>de</strong> pays, <strong>de</strong> la Hongrie à l’Australie en passant par les Etats-Unis. »<br />

Afin d’immerger les participants dans leur univers, les Mains <strong>du</strong> terroir <strong>de</strong> Champagne ont<br />

envoyé une sélection <strong>de</strong> quinze vins clairs dans <strong>de</strong>s vinottes (mignonnettes <strong>de</strong> 2cl).


L’occasion pour les inscrits <strong>de</strong> se faire une idée <strong>de</strong>s vins issus <strong>de</strong> la vendange 2020, « d’une<br />

belle intensité et pleins <strong>de</strong> fraîcheur » souligne Louis Cheval, <strong>du</strong> champagne Gatinois.<br />

« Je pense que l’on a tous envie <strong>de</strong> faire un millésime <strong>de</strong> cette récolte » ajoute le vigneron<br />

d’Aÿ.<br />

Après un point sur cette vendange tout à fait exceptionnelle, les quinze vignerons en ont<br />

profité pour abor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s sujets d’avenir : pratiques alternatives au désherbage chimique,<br />

montée en puissance <strong>de</strong>s coteaux champenois, certifications environnementales, impact <strong>du</strong><br />

réchauffement climatique sur la récolte et la maturité <strong>du</strong> raisin…<br />

Après ce temps partage, l’association donne ren<strong>de</strong>z-vous en 2022, pour, espérons-le, un retour<br />

en bonne et <strong>du</strong>e forme <strong>du</strong> Printemps <strong>de</strong>s Champagnes.


Les Mains <strong>du</strong> Terroir <strong>de</strong> Champagne en<br />

Zoom pour un Printemps <strong>de</strong>s Champagnes<br />

<strong>2021</strong> en ligne<br />

12 avril <strong>2021</strong> / lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Un petit clin d’oeil à ceux qui ont <strong>de</strong>s idées en Champagne. Et il faut bien en trouver en ces<br />

pério<strong>de</strong>s si compliquées. Devant l’impossibilité <strong>de</strong> tenir un Printemps <strong>de</strong>s Champagnes <strong>2021</strong>,<br />

les membres <strong>de</strong> l’association Les Mains <strong>du</strong> Terroir <strong>de</strong> Champagne ont convié une quarantaine<br />

<strong>de</strong> personnes (provenant <strong>de</strong>s quatre coins <strong>de</strong> la planète) à suivre leur webinaire dans le cadre<br />

<strong>du</strong> Printemps <strong>de</strong>s Champagnes <strong>2021</strong> par le biais d’une conférence Zoom.<br />

Pour l’occasion, le groupe a souhaité revenir aux origines <strong>de</strong>s Printemps <strong>du</strong> Champagne avec<br />

une présentation <strong>de</strong> vins clairs. Ce lundi 12 septembre, il fallait donc se connecter via Zoom<br />

pour ce moment d’échanges sur le ressenti <strong>de</strong>s vendanges 2020. Une collection <strong>de</strong> vins<br />

clairs dans <strong>de</strong>s vinottes (trop mignon !) provenant <strong>de</strong> chaque vigneron-membre a été adressée<br />

aux participants pour se faire une idée <strong>du</strong> millésime 2020. Un dialogue s’est ainsi instauré<br />

entre Geoffrey Orban, jouant le rôle <strong>du</strong> candi<strong>de</strong>, présent pour poser les bonnes questions, et<br />

les vignerons. Vendanges, vinification, vignobles, techniques… <strong>de</strong> nombreux thèmes ont été<br />

évoqués à travers l’expérience 2020 <strong>de</strong>s viticulteurs. Je n’ai pas pu assister à toute la<br />

prestation, mais Il faut saluer là l’esprit d’équipe et l’initiative <strong>de</strong> ces vignerons !


*Les Mains Du Terroir <strong>de</strong> Champagne<br />

Champagne Aspasie / Champagne Maxime Blin / Champagne Coessens / Champagne Marie<br />

Copinet Champagne De Sousa / Champagne Paul Déthune / Champagne Gatinois /<br />

Champagne Philippe Gonet, Champagne Janisson Baradon et Fils / Champagne Lacourte-<br />

Godbillon / Champagne Penet, Champagne Perseval-Farge / Champagne Eric Ro<strong>de</strong>z,<br />

Champagne Vazart-Coquart / Champagne Maurice Vesselle


La Champagne tranquille réussit son pari<br />

Mis en ligne le 07/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 16:07<br />

Thomas Crouzet / Avize (Marne) , Ay (Marne)<br />

En réunissant 65 coteaux champenois issus <strong>de</strong> 50 professionnels différents, la classe d’Avize<br />

a tenu sa master class et lance son gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> dégustation riche <strong>de</strong> références.<br />

Les 14 élèves <strong>de</strong> la classe CS.Com ont proposé à l’hôtel Castel Jeanson d’Aÿ une dégustation<br />

<strong>de</strong> coteaux champenois issus <strong>de</strong> toute l’appellation.<br />

Difficile pour une classe spécialisée dans la commercialisation <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> mener à bien un<br />

événement en pleine pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise sanitaire.<br />

Mais c’était sans compter sur la persévérance <strong>de</strong>s élèves d’Avize, qui ont su proposer un<br />

projet fédérateur autour d’une appellation qui ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu’à se faire connaître : le coteaux<br />

champenois.<br />

Une Dégustation par un jury composé d’une quinzaine<br />

d’experts<br />

Après plusieurs mois <strong>de</strong> préparation, les 14 élèves <strong>de</strong> la promotion 2020/<strong>2021</strong> ont pu tenir fin<br />

mars une master class à l’hôtel Castel Jeanson d’Aÿ, pour procé<strong>de</strong>r à la dégustation <strong>de</strong> 65<br />

échantillons issus <strong>de</strong> 50 professionnels différents. En petit comité, un jury composé d’une<br />

quinzaine <strong>de</strong> spécialistes <strong>de</strong> la Champagne (dont nous avons eu l’honneur <strong>de</strong> faire partie) a<br />

commenté et analysé l’ensemble <strong>de</strong>s coteaux champenois blancs, rouges et rosés. « Toutes les<br />

remarques ont été compilées et seront retranscrites sur internet, accessibles via notre livret<br />

<strong>de</strong> dégustation, font savoir les étudiants <strong>de</strong> CS-Com. Un QR-Co<strong>de</strong> permettra au lecteur d’être


edirigé vers les analyses <strong>de</strong> nos experts. Notre gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> dégustation reprendra l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s vignerons sélectionnés et fera environ une soixantaine <strong>de</strong> pages. »<br />

Après cette première édition réussie <strong>de</strong> « Petit mais Coteaux », les élèves d’Avize envisagent<br />

<strong>de</strong> déposer le nom <strong>de</strong> l’événement à l’Inpi pour poursuivre cette belle mise en lumière <strong>de</strong><br />

l’appellation dans les années à venir.<br />

Les box surprises disponibles en prévente<br />

La dégustation <strong>de</strong> coteaux champenois a donné lieu à l’élaboration <strong>de</strong> coffrets bois dans<br />

lesquels seront ven<strong>du</strong>es une ou <strong>de</strong>ux bouteilles <strong>de</strong> vins rouges, blancs ou rosés. Ces box<br />

comprendront également une chaussette <strong>de</strong> dégustation à l'aveugle, un stop goutte et le gui<strong>de</strong><br />

compilant la sélection <strong>de</strong> coteaux champenois fait par la classe d’Avize.<br />

Les préventes sont disponibles jusqu’au 21 avril sur le site HelloAsso.com, en recherchant<br />

l’association « Petit mais coteaux ». Il est également possible d’accé<strong>de</strong>r au lien via les réseaux<br />

sociaux ou <strong>de</strong> contacter la promotion par mail (cscomavize2018@gmail.com. La livraison se<br />

fera à partir <strong>de</strong> fin avril. Les bénéfices seront reversés à une association caritative.


A contre-courant<br />

Bruxelles prédit une amélioration spontanée<br />

<strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong>s vins en <strong>2021</strong><br />

Jeudi 08 avril <strong>2021</strong> par Sharon Nagel Vitisphère.com<br />

L’Amérique <strong>du</strong> Sud pourrait bénéficier d’une tendance dans l’UE à boire <strong>de</strong>s vins moins<br />

chers dans le contexte <strong>de</strong> la crise sanitaire - crédit photo : Wikimedia Commons<br />

Dans un climat globalement caractérisé par la stabilité – <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin –<br />

les instances européennes s’atten<strong>de</strong>nt cette année à une hausse <strong>de</strong>s échanges extra-communautaires et à<br />

une baisse significative <strong>de</strong>s stocks.<br />

Dans son bilan <strong>de</strong>s perspectives à court terme publié fin mars, la Direction Générale <strong>de</strong><br />

l'Agriculture prévoit une pro<strong>du</strong>ction stable <strong>de</strong> 158 millions d’hectolitres <strong>de</strong> vin pour la<br />

campagne 2020-<strong>2021</strong> (5 % en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la moyenne quinquennale), ainsi qu’une<br />

consommation par habitant <strong>de</strong> 24,8 litres (i<strong>de</strong>ntique à celle <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte). En<br />

revanche, la DG Agri estime que la superficie <strong>du</strong> vignoble européen <strong>de</strong>vrait régresser <strong>de</strong> 1 %,<br />

malgré l’augmentation <strong>de</strong>s autorisations <strong>de</strong> plantations nouvelles, et que l’utilisation <strong>de</strong>s vins<br />

à l’intérieur <strong>de</strong> l’Union européenne <strong>de</strong>vrait croître <strong>de</strong> 2 % sous l’effet d’une hausse <strong>de</strong>s<br />

« autres utilisations », y compris la distillation <strong>de</strong> crise.<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong>s superficies, le recul pourrait s’expliquer par un simple délai <strong>de</strong> mise en<br />

œuvre, sachant que la Commission a prolongé la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> validité <strong>de</strong>s autorisations qui<br />

arrivent à terme en raison <strong>de</strong> la crise sanitaire. Concernant la distillation <strong>de</strong> crise, autorisée par<br />

la Commission à hauteur <strong>de</strong> 7 millions d’hectolitres, le rapport <strong>de</strong> la DG Agriculture affirme<br />

qu’il « n’est pas certain que le volume global sera distillé et la distillation pourrait s’étaler<br />

sur plusieurs campagnes ».<br />

Evolution <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> intérieure<br />

Par ailleurs, la stabilité <strong>de</strong> la consommation par habitant masque une évolution <strong>du</strong> type <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>its consommés, ce qui entraîne une modification <strong>de</strong>s échanges. La DG Agriculture<br />

estime, par conséquent, que les importations <strong>de</strong> vins dans l’Union Européenne pourraient<br />

augmenter <strong>de</strong> 5 % en 2020-<strong>2021</strong>, le Chili et l’Argentine en étant les principaux bénéficiaires.<br />

« La fermeture <strong>de</strong>s restaurants et la régression <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> rassemblements et <strong>de</strong> fêtes ont


fait baisser la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> vins dans les segments les mieux valorisés (souvent <strong>de</strong>s vins<br />

européens) tout en faisant augmenter celle <strong>de</strong>s vins relativement moins chers, dont les<br />

importations en provenance d’Amérique <strong>du</strong> Sud », note le rapport.<br />

Dans le même temps, les vins européens <strong>de</strong>vraient profiter notamment <strong>de</strong> la levée – certes<br />

temporaire pour l’instant – <strong>de</strong>s droits additionnels aux Etats-Unis, et assister à une hausse<br />

prévue <strong>de</strong> 3 % <strong>de</strong> leurs exportations en 2020-<strong>2021</strong> par rapport à l’année précé<strong>de</strong>nte. Enfin,<br />

cette évolution, si elle se concrétise, aurait logiquement un effet bénéfique sur les stocks, dont<br />

le niveau est actuellement élevé. La DG Agriculture estime que les stocks pourraient régresser<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 6 millions d’hl pour passer à 167 millions hl, soit une baisse <strong>de</strong> 1 % par rapport à la<br />

moyenne quinquennale, ce qui permettrait, bien évi<strong>de</strong>mment, <strong>de</strong> parvenir à un meilleur<br />

équilibre <strong>du</strong> marché. Rappelons, toutefois, que ces estimations restent <strong>de</strong>s projections macroéconomiques<br />

<strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la Commission, et que la situation <strong>de</strong>meure assez volatile…


Même en ligne<br />

Obligation <strong>de</strong> vente d’éthylotests pour les<br />

cavistes et négociants, pas pour les<br />

vignerons et caves coop<br />

Jeudi 08 avril <strong>2021</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

'Les établissements concernés participent à la prévention et incitent à la prise <strong>de</strong> conscience<br />

<strong>du</strong> risque' d'alcoolémie sur la route indique le ministère <strong>de</strong> l'Intérieur. - crédit photo : DR<br />

L’arrêté détaillant l’obligation <strong>de</strong> vente <strong>de</strong>s éthylotests ne concerne pas tout le vignoble. Visés, le réseau <strong>de</strong><br />

caviste regrette la mise en place <strong>de</strong> ce dispositif en pleine crise économique.<br />

A partir <strong>du</strong> premier juillet <strong>2021</strong>, « sont proposés à la vente, dans les débits <strong>de</strong> boissons à<br />

emporter […] <strong>de</strong>s dispositifs permettant le dépistage <strong>de</strong> l'imprégnation alcoolique [c’est-àdire]<br />

<strong>de</strong>s éthylotests chimiques <strong>de</strong>stinés à un usage préalable à la con<strong>du</strong>ite routière » indique<br />

l’arrêté <strong>du</strong> 30 mars <strong>2021</strong> publié ce 7 avril au Journal Officiel, précisant les supports <strong>de</strong><br />

communication à déployer en rayons (« Soufflez, vous saurez : <strong>de</strong>s éthylotests sont en vente<br />

dans votre magasin ») et en ligne (« L’alcool est en cause dans un acci<strong>de</strong>nt sur trois »).<br />

« Cette obligation <strong>de</strong> mise à disposition d'éthylotests, jusque-là limitée aux établissements <strong>de</strong><br />

nuit, s'applique également aux sites <strong>de</strong> vente en ligne <strong>de</strong> boissons alcoolisées » précise un<br />

communiqué <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> l’Intérieur, qui précise que « les établissements <strong>de</strong> boissons<br />

alcoolisées à emporter <strong>de</strong>vront proposer à la vente <strong>de</strong>s éthylotests à proximité <strong>du</strong> rayon<br />

présentant le plus grand volume <strong>de</strong> boissons alcooliques (ou près <strong>du</strong> lieu d'encaissement pour<br />

les débits dont l'activité principale est la vente d'alcool) ».<br />

Dérogations<br />

Se basant sur les détenteurs <strong>de</strong> licences définies par l’article L. 3331-3 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Santé<br />

Publique, cette obligation <strong>de</strong> vente d’éthylotests touche les gran<strong>de</strong>s surfaces, les cavistes (voir<br />

encadré), les épiceries… Mais elle ne concerne pas les opérateurs vendant leur propre récolte,<br />

comme l'indique à Vitisphere le ministère <strong>de</strong> l'Intérieur : « les propriétaires récoltants qui se<br />

limitent à vendre les boissons alcooliques issus <strong>de</strong> leur propre récolte ne sont pas soumis à<br />

l'obligation <strong>de</strong> détenir une licence, et ce quel que soit le lieu <strong>de</strong> vente (sur internet, sur les<br />

marchés, au sein même <strong>de</strong> leur exploitation…). Par conséquent, ils n’auront pas l’obligation


<strong>de</strong> proposer à la vente <strong>de</strong>s éthylotests. En revanche, si ces exploitants ven<strong>de</strong>nt en plus <strong>de</strong>s<br />

boissons alcooliques issues <strong>de</strong> leur propre pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s boissons alcooliques issues<br />

d'autres exploitations agricoles, ils seront soumis à une licence à emporter quelque soit le<br />

lieu <strong>de</strong> vente (sur place ou en ligne) et donc à l'obligation <strong>de</strong> proposer à la vente <strong>de</strong>s<br />

éthylotests. »<br />

Même interprétation pour les Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France : « l’obligation touche<br />

seulement les exploitants soumis à licence, pour les ventes à emporter et sur les sites <strong>de</strong> vente<br />

en ligne. Cela dépendra donc <strong>de</strong> la licence <strong>de</strong> chaque opérateur par rapport aux pro<strong>du</strong>its<br />

qu’il vend. Les récoltants vendant leur propre récolte sont exemptés <strong>de</strong> licence, mais cela<br />

n’est plus le cas s’ils ont une activité <strong>de</strong> négoce. » Cette dérogation est issue <strong>de</strong> l’article 502<br />

<strong>du</strong> Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Impôts, qui permet aux vignerons, caves coopératives et adhérent<br />

coopérateur vendant leurs vins <strong>de</strong> ne pas avoir besoin d’une licence. L’un <strong>de</strong> ces opérateurs<br />

vendant <strong>de</strong>s vins récoltés par un tiers doivent cependant se doter d’une licence. Les<br />

négociants-vinificateurs doivent également <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une licence en tant que débit <strong>de</strong><br />

boisson, n’ayant pas récolté les raisins.<br />

"Campagne d’information"<br />

Les opérateurs <strong>de</strong>vant proposer à la vente <strong>de</strong>s éthylotests doivent pouvoir en proposer 10 à 25<br />

selon la dimension <strong>de</strong> leurs linéaires, toute infraction pouvant être sanctionnée par une<br />

amen<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> 675 à 1 875 €. A noter qu’« une campagne d'information sera en parallèle<br />

déployée dans les magasins distributeurs d'alcool et visible sur les sites internet concernés<br />

afin d'encourager les usagers à évaluer leur alcoolémie avant <strong>de</strong> prendre le volant » indique<br />

le ministère <strong>de</strong> l’Intérieur.<br />

Réaction <strong>de</strong> Patrick Jourdain, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat <strong>de</strong>s Cavistes Professionnels<br />

« Nous regrettons cette nouvelle contrainte et l’em<strong>presse</strong>ment mis par les représentants <strong>de</strong><br />

l’Etat à sabor<strong>de</strong>r encore l’image <strong>de</strong> nos activités, malgré la pério<strong>de</strong> qui <strong>de</strong>vrait plutôt<br />

mobiliser ses équipes à libérer le pays <strong>de</strong> cette crise qui rend malheureux. Et nous sommes<br />

surpris <strong>de</strong> cet acharnement contre les cavistes, qui paient taxes et charges fixes et é<strong>du</strong>quent<br />

leurs clientèles à la responsabilité et à la consommation gastronomique <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions <strong>de</strong><br />

nos vignerons, alors que les débits <strong>de</strong> boissons ponctuels type fêtes ou autres salons, les plus<br />

confrontés à ces comportements déviants, sont exemptés <strong>de</strong> la contrainte. »


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 94689<br />

Date : <strong>04</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.8<br />

Journaliste : KÉVIN MONFILS<br />

AVEC THOMAS CROUZET<br />

Page 1/2<br />

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE<br />

Le Covid a eu raison<br />

<strong>du</strong> concours général agricole<br />

Le concours général agricole, géré par le ministère <strong>de</strong> l'Agriculture et le Centre national <strong>de</strong>s<br />

expositions et concours agricoles, <strong>de</strong>vait se tenir en mai au Capitole. Il est finalement annulé.<br />

L'ESSENTIEL<br />

• Le concours général agricole (CGA)<br />

récompense les meilleures pro<strong>du</strong>ctions<br />

agricoles et transformations agroalimen<br />

taires <strong>du</strong> territoire national inscrites au<br />

concours (vins, épices, miel, huîtres...).<br />

• Le Salon <strong>de</strong> l'agriculture accueille<br />

normalement les finalistes nationaux,<br />

mais son annulation avait poussé les<br />

organisateurs à délocaliser le concours<br />

dans quatre villes <strong>de</strong> France, dont<br />

Châlons-en-Champagne, en mai.<br />

• La ville préfecture <strong>de</strong>vait accueillir les<br />

finalistes nationaux pour les catégories<br />

vins blancs, champagne et pro<strong>du</strong>its<br />

laitiers les 15 et 16 mai au Capitole.<br />

• L’événement a finalement été annulé<br />

pour cette année, en raison <strong>de</strong> la situa<br />

tion sanitaire.<br />

Chalons <strong>de</strong>vait accueillir le concours pour les catégories vins blancs, champagne et pro<strong>du</strong>its laitiers. Archives<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 3980680600509


Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 94689<br />

Date : <strong>04</strong> avril <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.8<br />

Journaliste : KÉVIN MONFILS<br />

AVEC THOMAS CROUZET<br />

Page 2/2<br />

KÉVIN MONFILS AVEC THOMAS CROUZET<br />

C ’est la fin <strong>du</strong> suspense. Mais ce<br />

n’est pas une gran<strong>de</strong> surprise,<br />

tant le report <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> dé<br />

cision, ces <strong>de</strong>rniers jours, et l’omerta<br />

autour <strong>du</strong> sujet n’auguraient rien <strong>de</strong><br />

bon : le concours général agricole<br />

(CGA), qui <strong>de</strong>vait avoir lieu pour la<br />

première fois au Capitole <strong>de</strong> Châlons<br />

les 15 et 16 mai, est annulé. Ou plu<br />

tôt « reporté à l'an prochain », préfère<br />

dire Olivier Alleman, le commissaire<br />

général <strong>du</strong> CGA. Le coupable ? Le Co<br />

vid évi<strong>de</strong>mment. La situation sani<br />

taire actuelle n’a pas permis <strong>de</strong><br />

maintenir l’organisation <strong>de</strong> l’événe<br />

ment.<br />

“Les présélections<br />

<strong>de</strong>vaient se faire en mars<br />

et en avril, et on n’a pas<br />

pu les terminer à cause<br />

<strong>de</strong>s conditions sanitaires"<br />

Olivier Alleman, commissaire général<br />

« Les présélections <strong>de</strong>vaient se faire en<br />

mars et en avril, et on n’a pas pu les<br />

terminer à cause <strong>de</strong>s conditions sani<br />

taires. On aurait pu choisir <strong>de</strong> repous<br />

ser les présélections au mois <strong>de</strong> mai, et<br />

la finale <strong>du</strong> concours à fin juin ou dé<br />

ris, vers fin février ou début mars. »<br />

Le principe <strong>de</strong> la version délocalisée<br />

<strong>du</strong> CGA est néanmoins maintenu :<br />

« On étudie sa<br />

pérennisation »,<br />

confirme Olivier Alleman. Si Châlons<br />

sera privilégiée, comme Tours, Angoulême<br />

et Montpellier, où le CGA<br />

<strong>de</strong>vait aussi se tenir, tout n’est pas<br />

gagné pour la ville préfecture : « Ce<br />

qui n'est pas encore tranché, c'est <strong>de</strong><br />

savoir si on passera sur une ville, <strong>de</strong>ux,<br />

trois ou quatre... Cela n’a pas encore<br />

été arbitré. Il est trop tôt pour parler<br />

<strong>du</strong> futur rythme <strong>du</strong> CGA et <strong>de</strong> l'ordre<br />

<strong>de</strong>s villes choisies. »<br />

“CELA AURAIT FAIT DU BIEN<br />

À NOTRE TERRITOIRE”<br />

Olivier Alleman le sait bien, Châlons<br />

a <strong>de</strong>s atouts à défendre : «Ily a une<br />

vraie histoire agricole à Châlons et<br />

dans sa région. Sa Foire est connue na<br />

tionalement, elle montre une vraie vo<br />

lonté <strong>de</strong> marquer cette culture agricole<br />

marnaise qui est très forte, qui se di<br />

versifie et qui innove. Le territoire<br />

illustre l'excellence <strong>du</strong> concours. »<br />

Ce n’est pas Béatrice Moreau, prési<br />

<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Chambre d’agriculture<br />

<strong>de</strong> la Marne, qui dirait le contraire.<br />

« Cette annulation est une déception,<br />

le CGA était une belle opportunité<br />

pour les pro<strong>du</strong>cteurs et les éleveurs,<br />

qui attendaient cet événement. Cela<br />

aurait fait <strong>du</strong> bien à notre territoire,<br />

regrette-t-elle. Mais ce n'était pas te<br />

nable <strong>de</strong> maintenir l’événement avec<br />

la question <strong>de</strong> la dégustation. On verra<br />

ce qu'on peut faire avec les portes ou<br />

vertes prévues en juin par l’association<br />

AgriDemain dans les exploitations. Les<br />

pro<strong>du</strong>cteurs pourront aussi être mis<br />

en avant à la Foire. »<br />

Bruno Forget, prési<strong>de</strong>nt-directeurgénéral<br />

<strong>de</strong> la SAS UC1A Expos, ainsi<br />

que <strong>de</strong> la Sepec (Société d’exploita<br />

tion <strong>du</strong> parc <strong>de</strong>s expositions <strong>de</strong> Châ<br />

lons) est aux premières loges. Pour<br />

lui, cette annulation est « incompré<br />

hensible vu les enjeux économiques ».<br />

« J'aurais aimé qu'on scénarise un pro<br />

tocole sanitaire. Si le concours avait eu<br />

lieu, le vainqueur aurait tout <strong>de</strong> suite<br />

vu son chiffre d’affaires augmenter, ce<br />

la aurait fait travailler les hôtels, les<br />

restaurants... Il y avait <strong>de</strong> forts enjeux<br />

pour le territoire, et cela aurait été une<br />

belle promotion pour la région. » La<br />

suite ? « Il faudra être bons, comme on<br />

l'a été la première fois, pour montrer<br />

que notre territoire peut accueillir ce<br />

concours. »<br />

but juillet, expose le commissaire gé<br />

néral Olivier Alleman, mais cela po<br />

sait problème pour la conservation <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its. Avec les administrateurs <strong>du</strong><br />

Centre national <strong>de</strong>s expositions et <strong>du</strong><br />

concours agricole (Ceneca), et l'en<br />

semble <strong>de</strong>s représentants <strong>du</strong> ministère<br />

<strong>de</strong> l’Agriculture, on a donc décidé col<br />

légialement, tard vendredi soir, <strong>de</strong> re<br />

porter l’édition <strong>2021</strong> <strong>du</strong> CGA à 2022. »<br />

Plus précisément, cela se fera « très<br />

vraisemblablement en parallèle <strong>de</strong>s<br />

dates <strong>du</strong> Salon <strong>de</strong> l'agriculture <strong>de</strong> Pa<br />

"UN CRÈVE-CŒUR" POUR LA FILIÈRE CHAMPAGNE<br />

La dégustation <strong>de</strong>s 409 échantillons présentés par 141 candidats champenois<br />

aurait dû se tenir au Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV) <strong>de</strong> la Champagne, à<br />

Epernay la semaine prochaine. Cette première phase <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong>vait per<br />

mettre au jury <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> retenir environ 60% <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Cham<br />

pagne pour participer à la finale <strong>du</strong> 151’concours agricole, le 15 mai au Capi<br />

tole <strong>de</strong> Châlons. Mais l'interprofession champenoise a dû se raviser.<br />

« Pour nous, c'est un véritable crève-cœur, regrette Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> SGV. Nous étions très contents et fiers d'accueillir cet événement en Cham<br />

pagne. Cependant, je pense que les organisateurs ont pris la bonne décision.<br />

On ne peut pas se couper <strong>de</strong> ce qui se passe autour <strong>de</strong> nous. La situation sani<br />

taire est telle qu'il apparaît impensable <strong>de</strong> tenir sereinement cette édition. »<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 3980680600509


Concours agricole : les médailles valables<br />

jusqu’en 2022<br />

06 avr. <strong>2021</strong> à 21:57 - https://www.estrepublicain.fr/sante/<strong>2021</strong>/<strong>04</strong>/06/concours-agricole-lesmedailles-valables-jusqu-en-2022<br />

Le<br />

concours général agricole, dont une finale avait été envisagée à Châlons- en-Champagne, a été<br />

reporté à 2022. Photo ER /Arnaud CASTAGNÉ<br />

Le 151e concours général agricole est, lui aussi, tombé à l’eau.<br />

En raison <strong>de</strong> l’annulation <strong>du</strong> salon agricole <strong>de</strong> Paris, les finales <strong>de</strong> ce concours étaient<br />

initialement prévues en région, dont les 15 et 16 mai à Châlons-en-Champagne.<br />

« Les conditions sanitaires ne sont plus réunies », a indiqué le commissaire général <strong>du</strong><br />

concours. De l’accueil <strong>de</strong>s jurés à l’équité <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s échantillons <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its et vins,<br />

tout s’est complexifié.<br />

Du coup, il a été décidé que les médailles 2020 resteraient valables jusqu’en mars 2022.


Le lancement <strong>du</strong> gui<strong>de</strong> est prévu pour juin. - A. Laudy<br />

On vous prépare un gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’œnotourisme<br />

en Champagne<br />

Le 06/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> L’Union<br />

La Champagne est fin prête à saisir l’opportunité <strong>du</strong> déconfinement pour mettre en valeur ses<br />

atouts touristiques tout en faisant la promotion <strong>du</strong> champagne. L’œnotourisme, puisque c’est<br />

<strong>de</strong> cela dont il s’agit, est incontestablement une voie d’avenir pour notre région, que ce soit<br />

dans la Marne, l’Aube ou l’Aisne.<br />

65 000 exemplaires diffusés en France et à l’étranger<br />

Afin <strong>de</strong> booster ce moteur <strong>de</strong> développement économique, notre journal a décidé <strong>de</strong> créer un<br />

vrai gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’œnotourisme, gratuit, couplé à une déclinaison exhaustive sur le web.<br />

Ce gui<strong>de</strong> proposera à partir <strong>de</strong> juin aux touristes, à la fois une découverte <strong>du</strong> champagne, <strong>de</strong> la<br />

vigne à la coupe, une découverte <strong>de</strong>s attractions touristiques principales qu’offre notre<br />

territoire, <strong>de</strong> Château-Thierry à Reims en passant par la Côte <strong>de</strong>s Bar, mais également un<br />

« annuaire » <strong>de</strong>s viticulteurs et maisons qui ont une démarche touristique. En partenariat étroit<br />

avec les agences départementales <strong>du</strong> tourisme <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong> l’Aube, avec Groupama<br />

Nord-Est et avec le soutien <strong>de</strong> la mission Unesco et <strong>du</strong> SGV, nous avons l’ambition <strong>de</strong> mettre<br />

à disposition <strong>de</strong>s professionnels <strong>du</strong> tourisme champenois un outil pratique offrant à <strong>de</strong>s


centaines <strong>de</strong> viticulteurs l’opportunité <strong>de</strong> se faire connaître <strong>de</strong> ceux qui viennent visiter la<br />

région.<br />

Ce gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> 144 pages sera diffusé à 65 000 exemplaires sur les départements <strong>de</strong> l’Aisne,<br />

<strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes, <strong>de</strong> la Marne, <strong>de</strong> l’Aube et <strong>de</strong> la Haute-Marne, mais également <strong>de</strong> façon<br />

ciblée sur le Luxembourg, la Wallonie, Bruxelles et la région parisienne. Un gui<strong>de</strong> qui se<br />

veut pratique et qui a l’ambition d’être une référence pour l’œnotourisme en Champagne.<br />

Pour une somme modique (à partir <strong>de</strong> 50 euros) chacun, viticulteur ou acteur touristique,<br />

pourra figurer dans ce gui<strong>de</strong>, pour peu qu’il puisse justifier d’une prestation œnotouristique<br />

minimale.<br />

Plus d’infos au 03 25 71 75 71


Oeuvre dans les jardins <strong>de</strong> la Maison Gosset<br />

(et ailleurs) avec Le Festival Vign’Art (<strong>du</strong><br />

15 mai au 15 septembre)<br />

6 avril <strong>2021</strong> LACHAMPAGNEDESOPHIECLAEYS.FR<br />

«Vign’Art est un festival proposant <strong>de</strong>s œuvres artistiques au cœur <strong>du</strong> vignoble en les<br />

valorisant à travers un circuit réparti sur la Champagne. La 1ère édition <strong>de</strong> s’est tenue <strong>du</strong> 15<br />

mai au 15 septembre 2019 et la 2ème se tiendra <strong>du</strong> 15 mai au 15 septembre <strong>2021</strong>. Né en 2018<br />

d’une volonté́ <strong>de</strong> proposer un festival d’art contemporain et <strong>de</strong> land art en Champagne,<br />

Vign’Art favorise le mariage <strong>du</strong> Champagne et <strong>de</strong> l’art contemporain dans les vignes. Le<br />

paysage champenois constitue le sujet <strong>de</strong>s œuvres.<br />

En <strong>2021</strong>,14 œuvres ont été sélectionnées, parmi plus <strong>de</strong> 170 candidatures, par le jury final<br />

présidé par Olaf Holm, directeur <strong>du</strong> Parc Naturel Régional <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims et<br />

représenté par 15 membres <strong>de</strong> l’association, <strong>de</strong>s collectivités et <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’art. Pour cette<br />

2ème édition <strong>du</strong> festival « Vign’Art, le vignoble champenois Terre <strong>de</strong> Culture(s) », la Maison<br />

Gosset accueillera Réflexions en Champagne (Le Broyeur <strong>de</strong> raisins), l’œuvre réalisée par<br />

Bob Budd dans les jardins <strong>de</strong> sa propriété d’Epernay.<br />

Le parcours Vign’Art <strong>2021</strong> pour découvrir les 14 œuvres retenues et présentées dans un<br />

circuit oenoutouristique dans la communauté Epernay Agglo Champagne et la<br />

communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Vallée <strong>de</strong> la Marne.


1. Point d’eau <strong>de</strong> Bisseuil – Soli<strong>de</strong> <strong>de</strong> Platon par Florent Poussineau<br />

2. Point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> Bouzy – Le poids <strong>de</strong>s sillons par Laurine Ménissier<br />

3. Fossé <strong>de</strong> Brugny – Interconnections par Wela<br />

4. Lavoir <strong>de</strong> Brugny – L’hôtel <strong>de</strong>s bavardages par Floriance Pilon<br />

5. Lisière <strong>de</strong> Chavot – Triangle amoureux par Betty Rieckman<br />

6. Mont Bernon, Epernay – Bon retour par Caty Laurent<br />

7. Notre-Dame-<strong>du</strong>-Gruguet, Mareuil-sur-Aÿ – Dominos par Dec<br />

8. Château d’eau <strong>de</strong> Moussy – Space Continuum par Karen Macher Nesta<br />

9. Loge table <strong>de</strong> Moussy – Le chant <strong>de</strong> la vigne par Anne Moret et Noémie Carvalho<br />

10. Hauteurs <strong>de</strong> Pierry – Nids <strong>de</strong> raisin par Marie-Louise J.A. van <strong>de</strong>n Akker<br />

11. Aire <strong>de</strong> pique-nique <strong>de</strong> Vinay – Effervescence par Myriam Roux<br />

12. Les Pa<strong>de</strong>lles <strong>de</strong> Vinay – Rayon doré par 1 Week 1 Project<br />

<strong>13</strong>. Maison Gosset, Épernay – Réflexions en Champagne (Le Broyeur <strong>de</strong> raisins)<br />

14. Maison Bollinger, Côte aux enfants, Aÿ-Champagne – Quadrum par La fuite

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