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Panorama de presse quotidien du 28 09 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>28</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Communication…….……………………………….……..……..…………………..…p.2-7<br />

- Environnement-Climat-Viticulture.…………………………..……………...…p.8-19<br />

- AOC Régions…………………………………….…….…………………………….…….p.20-27<br />

- Droit-Social…………………………………..….…………………………………..….…p.<strong>28</strong>-30<br />

- Patrimoine-Evènement...................................................................p.31-32<br />

- Dégustation-Salon.………………………………………………….………………….p.33-34<br />

- Cuvées…………………………….………………………………………………………....p.35-36<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Champagne : voici pourquoi le portrait<br />

d'une vigneronne s'est retrouvé sur <strong>de</strong>s<br />

publicités placardées partout en France<br />

Publié le 26/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong> à 19h00 Écrit par Vincent Ballester .<br />

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/champagne-ar<strong>de</strong>nne/champagne-voicipourquoi-le-portrait-d-une-vigneronne-s-est-retrouve-sur-<strong>de</strong>s-publicites-placar<strong>de</strong>es-partouten-france-2561212.html<br />

La vigneronne Nathalie <strong>de</strong> Coninck figure sur <strong>de</strong>s affiches publicitaires partout en France. Ici<br />

<strong>de</strong>vant le cinéma Opéraims, dans le centre-ville rémois. • © Vincent Ballester, France<br />

Télévisions<br />

Nathalie <strong>de</strong> Coninck est vigneronne en son domaine <strong>de</strong> Crouttes-sur-Marne (Aisne). Ses<br />

cépages pro<strong>du</strong>isent un champagne officiellement reconnu par le Comité Champagne basé à<br />

Épernay (Marne). Durant le mois <strong>de</strong> mai, elle s'est prêtée à une campagne <strong>de</strong> publicité un peu<br />

particulière.<br />

Du champagne <strong>de</strong> Crouttes-sur-Marne (Aisne), c'est un peu moins connu que celui <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>s maisons basées à Reims ou Épernay (Reims). Mais plus maintenant, <strong>de</strong>puis une<br />

campagne <strong>de</strong> publicité plutôt innovante.<br />

Six champagnes <strong>de</strong> trois vigneronnes et trois vignerons. Pour donner six affiches promouvant<br />

les femmes et les hommes dont le savoir-faire, l'expertise, l'artisanat, se cachent <strong>de</strong>rrière les


outeilles <strong>de</strong> champagne. Des affiches qui se sont retrouvées mises en avant un peu partout<br />

dans le pays.<br />

Et sur l'une <strong>de</strong> ces affiches inratables, voici Nathalie <strong>de</strong> Coninck. Rien ne pré<strong>de</strong>stinait la cogérante<br />

<strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne Leclère-Torrens <strong>de</strong> Crouttes-sur-Marne à <strong>de</strong>venir une<br />

égérie publicitaire. Lorsqu'elle a repris le domaine <strong>de</strong> ses parents au sortir <strong>de</strong> ses étu<strong>de</strong>s<br />

viticoles au sein <strong>du</strong> lycée <strong>de</strong> Crézancy (Aisne), jamais elle n'aurait pensé à une chose pareille.<br />

Elle a raconté les coulisses <strong>de</strong> cette aventure à France 3 Champagne-Ar<strong>de</strong>nne.<br />

Candidature hors <strong>de</strong>s clous<br />

"Un appel a été fait à l'ensemble <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne. J'ai trouvé l'idée<br />

sympathique. Je n'avais pas vraiment le profil, car il y avait <strong>de</strong>s catégories ciblées, entre 20 et<br />

40 ans, et entre 50 et 60 ans avec cheveux grisonnants. J'avais 48 ans, mais je me suis dit que<br />

j'allais le faire et qu'on verrait bien."<br />

On m'a dit : c'est vous qu'on veut.<br />

Nathalie <strong>de</strong> Coninck, co-gérante <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne Leclère-Torrens (et égérie<br />

publicitaire)<br />

Quelques jours après, on la rappelait déjà. "J'ai dit que je n'étais pas <strong>du</strong> tout dans le bon<br />

créneau avec ma couleur <strong>de</strong> cheveux, mais on m'a dit : 'pas <strong>du</strong> tout, c'est vous qu'on veut.'"<br />

Tout s'est alors enchaîné rapi<strong>de</strong>ment, avec l'agence <strong>de</strong> communication parisienne<br />

Australie.GAD aux comman<strong>de</strong>s. Pas <strong>de</strong> la petite pointure. "Elle a travaillé pour EDF,<br />

Google, McCain, BlaBlaCar, etc."<br />

Nathalie <strong>de</strong> Coninck a pris le train au mois <strong>de</strong> mai, la veille <strong>de</strong> la séance <strong>de</strong> photographie<br />

(payé tout comme sa chambre d'hôtel). "On m'a dit qu'on me voulait <strong>de</strong> bonne heure, reposée<br />

et sans stress." La voilà qui arrive le len<strong>de</strong>main "dans un grand studio avec une vue<br />

magnifique : on voyait tout Paris. Il y avait une cinquantaine <strong>de</strong> personnes ce jour-là. De<br />

08h00 à midi, ils m'ont photographiée. C'était énorme, pas fait à <strong>de</strong>mi-mesure." Une scène<br />

digne <strong>du</strong> Diable s'habille en Prada.<br />

Le Diable s'habille en Champagne<br />

"On a commencé par faire un essayage <strong>de</strong> vêtements, pour voir quelle était la tenue qui<br />

m'allait le mieux. Après, coiffure. Après, maquillage. Quand tout a été validé par l'agence, on<br />

a commencé à faire les photos." Tout ce qu'elle portrait a été fourni par l'équipe sur place,<br />

"jusqu'aux perles <strong>de</strong> culture que j'ai à mes oreilles, ils les ont choisies".<br />

Ils ont choisi jusqu'aux perles <strong>de</strong> culture que j'ai à mes oreilles.<br />

Nathalie <strong>de</strong> Coninck, co-gérante <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne Leclère-Torrens (et égérie<br />

publicitaire)<br />

La dictature <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> ne s'est toutefois pas entièrement imposée à la vigneronne. "On m'a<br />

laissé choisir entre <strong>de</strong>ux tenues. Et justement, je n'aimais pas trop la première : je me sentais<br />

plus à l'aise avec l'autre, dans un pantalon." Elle a pu poser <strong>de</strong>vant un fond reconstituant


préparé au préalable, "une sorte <strong>de</strong> placo".<br />

Le ren<strong>du</strong> final correspond à <strong>de</strong>s "natures-mortes reprenant les co<strong>de</strong>s, les éléments-clés <strong>de</strong> la<br />

thématique" <strong>de</strong> l'affiche ("masses, coupe, craie"), choisies et photographiées au préalable<br />

"pour que les vignerons puissent s'approprier l'affichage sans que je sois forcément<br />

présente". La première campagne a permis <strong>de</strong> voir les vigneronnes et vignerons <strong>de</strong>vant le<br />

fond caractéristique, et une secon<strong>de</strong> présentera ces "natures-mortes" qui rappelleront la<br />

prestation <strong>de</strong> Nathalie <strong>de</strong> Coninck (voir le montage Instagram ci-<strong>de</strong>ssous).<br />

Chaque affiche représente un type <strong>de</strong> champagne bien particulier (on en profite pour rappeler<br />

qu'il faut boire <strong>de</strong> l'alcool avec modération). Décliné selon sa distinction boisée et mature,<br />

rosée et soyeuse (on y voit même un cacatoès), ou encore brute et minérale (c'est ce <strong>de</strong>rnier<br />

point qui apparaît sur la publicité <strong>de</strong> Nathalie <strong>de</strong> Coninck). La vigneronne salue la parité<br />

femmes-hommes, mais aussi celles entre les différentes parties <strong>du</strong> vignoble (tout n'est pas<br />

centré sur la Marne comme ça se voit parfois). Les affiches ont été diffusées "<strong>de</strong>ux semaines<br />

en juillet", ainsi qu'"une semaine en septembre, pour les vendanges".<br />

Elle est partout<br />

N'est-ce pas bizarre <strong>de</strong> se voir ainsi affichée partout ? "Je vous avoue que je ne suis pas <strong>du</strong><br />

tout coiffée <strong>de</strong> la même manière. Je ne m'i<strong>de</strong>ntifie pas vraiment à la personne qui est sur<br />

l'affiche, donc j'arrive à m'en détacher. Si vous me voyez, je ne suis pas comme ça dans la<br />

vraie vie. Donc ça ne me dérange pas."<br />

Nathalie <strong>de</strong> Coninck (à gauche) dans la vie <strong>de</strong> tous les jours, c'est à dire vendant une bonne<br />

bouteille <strong>de</strong> champagne à une cliente. • © Nathalie <strong>de</strong> Coninck, Champagnes Leclère-Torrens<br />

Elle ne se reconnaît peut-être pas, mais par contre, son entourage, si. Elle a reçu plein <strong>de</strong><br />

messages. "Des clients m'ont envoyé une photo <strong>de</strong> l'endroit où ils m'ont vue. J'en ai donc <strong>de</strong><br />

partout : <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong> Lille, <strong>de</strong> Reims, d'Annecy, dans le Sud..." Et même <strong>de</strong>vant le cinéma <strong>de</strong><br />

Mulhouse (Haut-Rhin). "J'ai une dame qui habite Crouttes-sur-Marne - c'est tout petit - et au<br />

mois <strong>de</strong> juillet, elle part en vacances à 800 kilomètres. Elle traverse toute la France, et la<br />

première chose qu'elle voit, c'était moi sur l'affiche avec la mention <strong>du</strong> village..."<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l'anecdote rigolote, la participation à cette campagne <strong>de</strong> publicité relève d'un<br />

véritable enjeu. "Vous souvenez-vous d'une seule précé<strong>de</strong>nte campagne <strong>de</strong>s Champagnes <strong>de</strong><br />

vignerons ?" Le journaliste à l'origine <strong>de</strong> l'article est bien embêté et doit répondre par la<br />

négative. "Voilà. C'est ce qui a été reproché : on n'a pas vraiment eu l'impact qu'on voulait,<br />

malgré beaucoup d'argent dépensé." Ça, et la volonté <strong>de</strong> mise en avant <strong>de</strong>s vigneronnes et<br />

vignerons, voici ce qui a donné ce nouveau concept.


"Brut et minéral, c'est un type <strong>de</strong> champagne. Mais il y a aussi un visage. C'est dû à la<br />

volonté <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> faire partie, d'être acteur <strong>de</strong> cette nouvelle campagne. Et cette<br />

agence <strong>de</strong> communication a aussi voulu quelque chose <strong>de</strong> décalé, pour que ça soit dans l'air<br />

<strong>du</strong> temps. Certaines personnes ont peut-être un peu <strong>de</strong> mal à comprendre, mais la jeune<br />

génération, elle comprend parfaitement. La preuve : on en parle." Ça, c'est sûr : pour en<br />

parler, on en parle.


Opération « Villages et Coteaux propres »<br />

en Champagne, ce samedi 1er octobre<br />

<strong>28</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Lancée en 2014, l’opération « Village et Coteaux propres » se déroulera samedi 1 er octobre à<br />

l’occasion <strong>de</strong> la Semaine européenne <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable. Habitants et communes sont<br />

appelés à se mobiliser très largement. L’an <strong>de</strong>rnier, près <strong>de</strong> 80 communes et 1200 bénévoles<br />

s’étaient mobilisés.<br />

L’embellissement <strong>de</strong> la Champagne et la préservation <strong>de</strong> ses paysages passent par l’exigence<br />

<strong>de</strong> la propreté qui est et doit rester l’affaire <strong>de</strong> tous. Impulsée par le Parc naturel régional <strong>de</strong> la<br />

Montagne <strong>de</strong> Reims, la Mission Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne, le Comité<br />

Champagne, le Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne et les maisons <strong>de</strong><br />

Champagne, cette opération, qui en est à sa 8è édition, repose d’abord sur l’investissement <strong>de</strong>s<br />

communes <strong>de</strong> l’Aisne, l’Aube, la Marne, <strong>de</strong> Seine-et- Marne et <strong>de</strong> Haute-Marne. «Sans leur<br />

complicité et leur engagement, rien ne serait possible, « Village et Coteaux propres » est une<br />

opération importante pour notre cadre <strong>de</strong> vie à tous et pour la préservation <strong>de</strong><br />

l’environnement. Mais elle tra<strong>du</strong>it aussi les engagements pris collectivement dans le plan <strong>de</strong><br />

gestion <strong>de</strong>s Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne. Enfin, indivi<strong>du</strong>ellement, c’est une<br />

occasion d’œuvrer concrètement dans une atmosphère conviviale » souligne Séverine<br />

Couvreur, vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Mission en charge <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> la biodiversité.


©Villages et Coteaux propres<br />

Le millier <strong>de</strong> bénévoles largement dépassé en 2021<br />

Cette année, l’opération se déroulera samedi 1 er octobre, pendant la Semaine européenne <strong>du</strong><br />

développement <strong>du</strong>rable. Dans chaque village participant, un maximum <strong>de</strong> volontaires est<br />

mobilisé sur une journée <strong>de</strong> façon à débarrasser les abords <strong>de</strong>s routes, <strong>de</strong>s chemins, <strong>de</strong>s forêts<br />

et <strong>de</strong>s vignes <strong>de</strong>s déchets indésirables qui les encombrent et les polluent. En 2021, 79<br />

communes ont participé à l’opération réunissant environ 1 200 bénévoles.<br />

Un gui<strong>de</strong> pratique ainsi qu’une affiche <strong>de</strong> promotion sont disponibles sur le site <strong>de</strong> la Mission<br />

Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne afin <strong>de</strong> faciliter l’investissement <strong>de</strong>s communes.<br />

Ces outils sont largement distribués aux communes, auprès <strong>de</strong>s correspondants AVC, <strong>de</strong>s<br />

sections locales ainsi que <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne (https://www.champagnepatrimoinemondial.org/mediatheque/mediatheque-ressource/villages-et-coteaux-propres)<br />

Les communes participantes, et à jour <strong>de</strong> leur cotisation auprès <strong>de</strong> la Mission, pourront<br />

recevoir une dotation <strong>de</strong> plusieurs dizaines <strong>de</strong> rosiers, grâce au partenariat conclu avec la<br />

Coopérative <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons. Les bénévoles intéressés peuvent contacter<br />

les mairies pour s’inscrire, la liste <strong>de</strong>s communes participantes à l’édition est disponible sur le<br />

site <strong>de</strong> la Mission<br />

https://www.champagne-patrimoinemondial.org/actualites/embellissement-villages-etcoteaux-propres-<strong>2022</strong>


Vu à la TV<br />

Labels et la bête facilité <strong>de</strong> dézinguer la<br />

mieux-disance agroenvironnementale <strong>du</strong><br />

vignoble<br />

Hors <strong>du</strong> bio, point <strong>du</strong> salut, mais <strong>de</strong>s sala<strong>de</strong>s ? Un documentaire <strong>de</strong> France 5 fait le choix <strong>de</strong><br />

minimiser les efforts techniques et impacts écologiques <strong>de</strong>s vignerons pour se convertir aux<br />

certifications agroenvironnementales.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>28</strong> septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

« Des prairies, <strong>de</strong>s papillons et un nom à rendre vert <strong>de</strong> jalousie tous les autres : c’est le label<br />

HVE, Haute Valeur Environnementale. La promesse est alléchante. Pourtant, vous allez voir<br />

que nous ne sommes pas à une aberration prêt » promet le documentaire. - crédit photo :<br />

France TV (bouteille HVE <strong>de</strong>vant… un verger)<br />

Vous avez apprécié le récent reportage <strong>du</strong> journaliste Hugo Clément taclant la lutte<br />

vigneronne contre les aléas climatiques et le <strong>de</strong>rnier dossier <strong>de</strong> Que Choisir montant en<br />

épingle <strong>de</strong>s citations sur les frau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la filière vin ? Vous allez adorer le documentaire<br />

"Labels, <strong>de</strong>s verts et <strong>de</strong>s pas mûrs" réalisé par Baya Bellanger et Floriane Chaume ! Diffusée<br />

ce mardi 27 septembre sur France 5, l’émission pose directement le cadre en suivant<br />

l’œnologue Nicolas Jamin (Vigne Vivante) conseiller le château Ferrière, grand cru classé en<br />

1855 <strong>de</strong> Margaux, dans l’obtention <strong>du</strong> label Demeter en biodynamie : « un label bio très strict<br />

et aux exigences surprenantes » indique la voix off, s’extasiant visiblement sur le rigoureux<br />

respect <strong>du</strong> calendrier lunaire « pour charger la bouse <strong>de</strong> forces vitalisantes ». Si les origines<br />

<strong>de</strong>s rituels anthroposophiques ne sont pas précisés (pas plus que l’origine <strong>de</strong>s cornes <strong>de</strong> vache<br />

et coquilles d’œuf, sans aucun doute « bio très strict »), le documentaire loue « un cahier <strong>de</strong>s<br />

charges hors normes, pour pouvoir prétendre au graal <strong>de</strong>s labels écologiques ».


Fixant ainsi le sommet <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s certifications environnementales, le reportage met<br />

clairement au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> lot l’agriculture biologique, en disqualifiant <strong>de</strong>ux autres démarches<br />

agricoles ayant recours à <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires <strong>de</strong> synthèse : la démarche<br />

gouvernementale Haute Valeur Environnementale (HVE) et la marque privée Zéro Rési<strong>du</strong> <strong>de</strong><br />

Pestici<strong>de</strong>s (ZRP). Si la voix off pose bien que ces labels remplissent « le vi<strong>de</strong> » existant entre<br />

le bio et le conventionnel, il semble que le documentaire ne considère pas les traitements bio<br />

<strong>de</strong> contact comme étant <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s. Ces <strong>de</strong>rniers semblant se limiter au<br />

chimique/systémique, aux seuls pro<strong>du</strong>its phytos utilisables en agriculture conventionnelle*.<br />

Sur la HVE, la voix off s’étonne ainsi dans le vignoble d’un domaine où l’on peut « protéger<br />

la biodiversité et autoriser les pestici<strong>de</strong>s : cela paraît pour le moins incohérent ». Et <strong>de</strong><br />

pointer également « la liberté chimique » <strong>du</strong> label ZRP face à l’usage raisonné <strong>de</strong> phytos <strong>de</strong><br />

synthèse sur <strong>de</strong>s fraisiers.<br />

Du conventionnel au complot<br />

Dans le documentaire, le label HVE écope <strong>de</strong>s plus fortes critiques, ne serait-ce que parce que<br />

dans sa notation « une haie, un bosquet, même un petit muret rapportent <strong>de</strong>s points ». Suivant<br />

la certification <strong>du</strong> domaine <strong>du</strong> Meix Foulot (Mercurey), le documentaire résume<br />

péremptoirement que « grâce notamment à son muret et à sa petite forêt, [la vigneronne]<br />

Agnès [Dewé <strong>de</strong> Launay] obtiendra la certification Haute Valeur Environnementale ». À se<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r pourquoi 100 % <strong>du</strong> vignoble n'est pas déjà certifié HVE. Sont donc placés hors<br />

caméra les efforts <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s traitements phytos et <strong>de</strong> meilleure gestion <strong>de</strong> la<br />

fertilisation… Est également sorti <strong>du</strong> cadre le virage agroécologique <strong>du</strong> vignoble, notamment<br />

bor<strong>de</strong>lais (accéléré par la pression <strong>de</strong>s émissions Cash Investigation, diffusées avec fracas en<br />

2016 et 2018 sur France 2), qui ne tient plus <strong>de</strong> la volonté <strong>de</strong> mieux-faire au vignoble ou <strong>de</strong><br />

répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s croissantes <strong>de</strong>s marchés (notamment <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution, en<br />

faisant une clé d’entrée dans ses rayons), mais <strong>du</strong> pur calcul… Pour gratter <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s<br />

européennes aux exploitants bio. C’est <strong>du</strong> moins l’explication que donne le documentaire**<br />

aux bonds <strong>de</strong>s certifications HVE en 2019 et 2020 dans le vignoble notamment (représentant<br />

4 exploitations certifiées HVE sur 5). Il est pourtant bien connu dans le mon<strong>de</strong> agricole que<br />

les domaines viticoles ne touchent globalement pas d’ai<strong>de</strong>s directes <strong>de</strong> la Politique Agricole<br />

Commune (PAC), la filière vin ayant opté pour <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s structurelles (investissements,<br />

promotion, restructuration…) via son Organisation Commune <strong>de</strong> Marché (OCM vin).<br />

Faisant également écho à <strong>de</strong>s tensions entre bio et HVE sur les niveaux d’ai<strong>de</strong>s accessibles<br />

par les nouveaux écorégimes, le documentaire n’a pas été mis à jour <strong>de</strong>puis son tournage (les<br />

déclarations sur le sujet <strong>du</strong> vigneron retraité Dominique Techer ayant été visiblement filmées<br />

cet hiver). Depuis cet été, ce sujet a été réglé à la suite <strong>de</strong>s critiques <strong>de</strong> la Commission<br />

Européenne par la proposition française d’un différentiel <strong>de</strong> montant au profit <strong>de</strong> la bio (à 110<br />

€/ha, soit 30 €/ha <strong>de</strong> plus que la HVE). Une vision qui ne fait pas débat dans le vignoble, où la<br />

HVE est parfois comme une marche pour aller vers la bio. Autre point d’actualité qui n’est<br />

pas évoqué dans le reportage, la réforme en cours <strong>de</strong> la certification HVE (avec la suppression<br />

<strong>de</strong> la voie B "comptable" et le renforcement <strong>de</strong> la voie A "agroécologique").<br />

Slogans peu mesurés


Reviennent par contre les accusations d’« imposture » <strong>du</strong> label gouvernemental par Valérie<br />

Murat, présentée par le documentaire comme une « militante antipestici<strong>de</strong> » qui aurait été<br />

condamnée à 125 000 € d’amen<strong>de</strong> pour « avoir publié les résultats et le nom <strong>de</strong>s châteaux »<br />

<strong>de</strong> « 22 viticulteurs certifiés HVE ». Factuellement, le jugement <strong>de</strong> février 2021 épingle quant<br />

à lui la teneur <strong>du</strong> dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>de</strong> Valérie Murat : « ces écrits ont été largement diffusés et<br />

accompagnés <strong>de</strong> slogans peu mesurés. Ils constituent sans équivoque un dénigrement fautif »,<br />

faute d’avoir « décrypté et analysé les chiffres qu'ils ont indiqués, malgré les commentaires<br />

<strong>du</strong> rapport d'analyse diligenté », alors qu’« il est manifeste que Madame Murat, rédactrice <strong>du</strong><br />

rapport, a fait le choix d'une communication volontairement anxiogène, sans aucune<br />

explication sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> dangerosité d'une substance, ni sur les taux constatés. »<br />

Une partie <strong>de</strong> cette arrêt pourrait être réutilisée en réponse aux analyses réalisées pour le<br />

documentaire sur <strong>de</strong>s bouteilles <strong>de</strong> vin prises au hasard en rayon (sauf une, reconnaissable<br />

malgré le floutage, d’un ancien prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> vignoble bor<strong>de</strong>lais***). Le documentaire évoque<br />

ainsi <strong>de</strong>s « limites autorisées » pour les phytos retrouvés dans ces bouteilles, alors qu’il<br />

n’existe pas <strong>de</strong> Limites Maximales <strong>de</strong>s Rési<strong>du</strong>s (LMR) pour les vins (les laboratoires estime<br />

que le facteur <strong>de</strong> transfert doit être égal à un par rapport aux LMR <strong>de</strong>s raisins <strong>de</strong> cuve).<br />

Quis custodiet ipsos custo<strong>de</strong>s ?<br />

Le nœud <strong>du</strong> problème pour Valérie Murat reste le nom « Haute Valeur Environnementale.<br />

Qu’est-ce que ça évoque dans l’esprit <strong>de</strong>s gens ? Il n’y a rien au-<strong>de</strong>ssus. C’est mieux que le<br />

bio, c’est mieux que le vin nature. » Cette <strong>de</strong>rnière mention n’est cependant pas un label, elle<br />

est même interdite faute d’être définie réglementairement (la mention Vin Métho<strong>de</strong> Nature est<br />

autorisée sous conditions par la Répression <strong>de</strong>s Frau<strong>de</strong>s). Après avoir évoqué les enjeux <strong>de</strong>s<br />

labels <strong>de</strong> pêche <strong>du</strong>rable et <strong>de</strong> certification bio <strong>de</strong>s saulniers, le documentaire s’achève<br />

justement sur la valorisation d’une approche affranchie <strong>de</strong>s labels au profit d’une promesse <strong>de</strong><br />

local. Si Juvénal se <strong>de</strong>mandait « qui surveille les surveillants ? », on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r qui<br />

peut contrôler l'incontrôlé.<br />

* : Une ambiguïté qui persiste auprès <strong>du</strong> grand public, entretenue avec <strong>de</strong>s communications<br />

sur <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its "bio dans pestici<strong>de</strong>s". De quoi alimenter les amalgames entre agriculteurs et<br />

riverains dans les parcelles où les pulvérisateurs sont toujours vus comme épan<strong>de</strong>urs <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>its nocifs, quand ils raitent aussi avec <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its bio (également utilisés en agriculture<br />

conventionnelle, s’il est besoin <strong>de</strong> le préciser).<br />

** : Le documentaire indique avoir sollicité sans résultat le cabinet <strong>du</strong> ministre <strong>de</strong><br />

l’Agriculture d’alors, Julien Denormandie, pour obtenir un entretien « pendant plusieurs<br />

semaines, nos <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s n’ont jamais abouti. Le dossier est sensible. » Mais l’expérience <strong>de</strong><br />

l’auteur <strong>de</strong> ces lignes est que la majorité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s au cabinet d’un ministre restent lettres<br />

mortes et appels en vain. Dossier sensible ou pas.<br />

*** : Réalisé sur le site <strong>du</strong> vigneron, l’achat <strong>de</strong> cette bouteille est d’ailleurs mis en scène avec<br />

l’intervention téléphonique <strong>du</strong> « puissant lobby » ayant poursuivi Valérie Murat<br />

(probablement le Conseil Interprofessionnel <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, le CIVB).


ELLE à Table<br />

Quels sont les objectifs <strong>du</strong>rables <strong>du</strong><br />

champagne, le plus prestigieux <strong>de</strong>s<br />

breuvages ?<br />

Publié le 26 septembre <strong>2022</strong> par Lore Ginneberge et Virginie Dupont<br />

https://www.elle.be/fr/3452<strong>09</strong>-le-champagne-se-met-au-vert-le-point-sur-les-objectifs<strong>du</strong>rables-<strong>du</strong>-plus-prestigieux-<strong>de</strong>s-breuvages.html<br />

La Champagne viticole est en pleine effervescence. Face au changement climatique et à ses<br />

effets <strong>de</strong> plus en plus manifestes sur la planète, elle réalise que les choses doivent et peuvent<br />

changer.<br />

Sommaire<br />

Le véritable prix <strong>de</strong> bulles parfaites ? De la sueur et <strong>de</strong>s larmes. Une simple visite dans cette<br />

belle région permet <strong>de</strong> s’en rendre compte. Un défi encore renforcé ces <strong>de</strong>rnières années par<br />

le réchauffement climatique, une météo capricieuse et une meilleure prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong><br />

notre impact sur la nature. L’heure est au changement et à l'abandon <strong>de</strong>s recettes éprouvées.<br />

Et ce vent nouveau qui souffle sur un grand nombre <strong>de</strong> petites et gran<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />

champagne est carrément inspirant.<br />

OBJECTIFS DURABLES<br />

La Champagne a été la première région viticole à s’attaquer au changement climatique,<br />

notamment à travers la mise en place d’un système <strong>de</strong> bilan carbone qui lui permet<br />

d’i<strong>de</strong>ntifier les principales sources d’émissions. L’objectif ? Ré<strong>du</strong>ire ses émissions totales <strong>de</strong><br />

75% à l’horizon 2050. Et les premiers résultats sont déjà là : l’empreinte carbone par bouteille


<strong>de</strong> champagne a baissé <strong>de</strong> 20% <strong>de</strong>puis 2003. Il ne faut pas oublier que seulement 3,5% <strong>du</strong><br />

vignoble champenois est exploité en agriculture biologique, ce qui le classe bon <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s<br />

zones viticoles françaises. Même si l’Association <strong>de</strong>s Champagnes Biologiques met en avant<br />

le rattrapage en cours, le champagne bio reste une exception. La raison ? Compte tenu <strong>du</strong><br />

climat semi-continental humi<strong>de</strong> qui favorise le développement <strong>de</strong> champignons et <strong>de</strong><br />

maladies, la conversion au bio peut avoir <strong>de</strong>s conséquences désastreuses en cas <strong>de</strong> mauvaises<br />

récoltes.<br />

DES PAS DANS LA BONNE DIRECTION<br />

La filière champagne a clairement besoin <strong>de</strong> pionniers qui osent franchir le pas. C’est le cas<br />

<strong>de</strong> grands noms comme Leclerc Briant et Louis Roe<strong>de</strong>rer qui font figure <strong>de</strong> précurseurs en<br />

matière <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction biologique. Vrancken-Pommery vient d’annoncer une conversion<br />

partielle. Toutes les maisons n’ont pas encore pris le train <strong>du</strong> bio en marche, mais rester sur le<br />

quai n’est pas une option. Véronique Bonnet, agronome et œnologue chez Moët & Chandon,<br />

l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne : "Nous travaillons avec 2.000 pro<strong>du</strong>cteurs, ce<br />

qui ne facilite pas une conversion rapi<strong>de</strong>. Aujourd’hui, 20% <strong>de</strong> nos vignes sont bios, mais il<br />

est clair que nous visons les 100%."<br />

Véronique Bonnet <strong>de</strong>vant les vignes <strong>de</strong> Moët & Chandon<br />

Première étape : la Champagne ambitionne le zéro herbici<strong>de</strong> d’ici 2025. Moët & Chandon a<br />

déjà cessé d’en utiliser, et investi dans <strong>de</strong>s tracteurs électriques qui permettent d'économiser<br />

90% <strong>de</strong> carburant. La plus gran<strong>de</strong> maison <strong>de</strong> champagne se concentre également sur la<br />

recherche scientifique par le biais <strong>de</strong> son École pratique <strong>de</strong> viticulture et son Institut <strong>de</strong><br />

recherche viticole et œnologique. Leur but : le développement <strong>de</strong> techniques scientifiques et<br />

le partage <strong>de</strong>s connaissances en matière <strong>de</strong> pratiques viticoles.


Les tracteurs électriques à l’œuvre chez Moët & Chandon<br />

La Maison Ruinart a également tourné le dos aux herbici<strong>de</strong>s et recycle 100% <strong>de</strong>s souspro<strong>du</strong>its<br />

issus <strong>de</strong> la vinification. Mais c’est surtout son nouveau packaging écoresponsable qui<br />

retient l’attention. Un étui secon<strong>de</strong> peau composé <strong>de</strong> papier entièrement recyclable qui<br />

témoigne <strong>de</strong> son engagement pour un avenir plus vert.<br />

L'étui secon<strong>de</strong> peau <strong>de</strong> la Maison Ruinart<br />

Petit domaine, méga impact Moussé Fils<br />

Pour trouver un exemple <strong>de</strong> champagne écologique, ren<strong>de</strong>z-vous chez Moussé Fils dans le<br />

charmant village <strong>de</strong> Cuisles. Aux comman<strong>de</strong>s, Cédric Moussé, le premier <strong>de</strong> quatre<br />

générations <strong>de</strong> vinificateurs à opter pour une approche <strong>du</strong>rable. "Depuis une quinzaine<br />

d’années, j’élabore <strong>de</strong>s vins respectueux <strong>de</strong> l’environnement. Je pro<strong>du</strong>is par exemple <strong>de</strong>s<br />

sulfites minéraux naturels et je me suis affranchi <strong>de</strong> tout pestici<strong>de</strong> synthétique", confie Cédric.<br />

Processus <strong>de</strong> vinification en autosuffisance et matières premières d’origine locale, le<br />

viticulteur ne se contente pas <strong>de</strong> petits pas dans la bonne direction. Des choix à opérer qui ne<br />

sont pas toujours faciles, comme opter pour <strong>du</strong> sucre non bio <strong>de</strong> la région plutôt que pour la<br />

variante biologique généralement originaire <strong>de</strong> Thaïlan<strong>de</strong>.


Cédric Moussé au milieu <strong>de</strong> ses vignes © Janne Gooiker<br />

Comme dans tous les secteurs, il s'agit <strong>de</strong> concilier <strong>du</strong>rable et réalisable. Pour labourer ses<br />

vignes, Cédric a par exemple troqué les chevaux <strong>du</strong> début contre ses propres poules. "Les<br />

poules offrent une solution moins coûteuse et ont accès à <strong>de</strong>s endroits que le tracteur ne peut<br />

atteindre. Elles apportent aussi <strong>de</strong> bons minéraux." Le changement climatique s’accompagne<br />

aussi <strong>de</strong> défis. Ceux pour qui 2021 est un bon cru se comptent sur les doigts d’une main, et les<br />

viticulteurs n’en font pas partie. Cédric n’a pu que constater les ravages <strong>de</strong>s orages et <strong>du</strong><br />

mildiou sur ses précieuses grappes.<br />

© Janne Gooiker


Le futur est-il à la pro<strong>du</strong>ction biologique ? "Ce n’est pas facile", reconnaît Cédric. "D’une<br />

part, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> vins bios est énorme et d'autre part, il suffit <strong>de</strong> conditions météo extrêmes<br />

pour tout perdre." Mais il en faut plus pour décourager le viticulteur passionné. Une passion<br />

qu’il n’est pas le seul à ressentir, comme en témoigne la présence <strong>du</strong> Champagne Moussé sur<br />

la carte <strong>de</strong> restaurants étoilés aux quatre coins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. La preuve que la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> vins<br />

et <strong>de</strong> bulles plus verts présente <strong>de</strong>s avantages pour l’environnement mais aussi sur le plan<br />

gustatif.<br />

Rando à vélo électrique : Pierre Fedyk<br />

Direction Hautvillers, un village pittoresque où la maison <strong>de</strong> champagne Pierre Fedyk<br />

propose, outre <strong>de</strong>s dégustations et un hébergement, <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>s à vélo électrique : aucun souci<br />

pour gravir <strong>de</strong>s montées, même après quelques verres.<br />

© Janne Gooiker<br />

Adresse : Rue Henri Martin 53, 51160 Hautvillers<br />

Cottages <strong>de</strong>sign <strong>du</strong>rables : Cottages Antoinette<br />

Laissez-vous tenter par un séjour en plein cœur <strong>de</strong> la Champagne dans les maisonnettes en<br />

bois écologiques <strong>de</strong> Cottages Antoinette. Au programme : vue à 360 ° sur les vignes à travers<br />

les baies vitrées, <strong>de</strong>sign contemporain et équipements dignes d’un hôtel <strong>de</strong> luxe.


Cottages Antoinette<br />

Adresse : Allée Frédéric Chopin 6, 51500 Chigny-les-Roses<br />

Dégustation unique : Moussé Fils<br />

Chez Moussé Fils, Cédric Moussé vous emmène dans son vignoble pour vous expliquer ses<br />

métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction en autosuffisance. Ici, impossible d’être plus près <strong>de</strong> la nature. La<br />

visite se termine en beauté par la dégustation <strong>du</strong> fruit exceptionnel <strong>de</strong> son <strong>du</strong>r labeur.<br />

Adresse : Rue <strong>de</strong> Jonquery 5, 51700 Cuisles


Matériel neuf<br />

Les prix <strong>de</strong>s machines viticoles continuent<br />

<strong>de</strong> flamber<br />

Aucun outil n'échappe à la hausse <strong>de</strong>s prix. Les comman<strong>de</strong>s sont chahutées. Mais le chiffre<br />

d'affaire <strong>du</strong> secteur <strong>du</strong> machinisme continue <strong>de</strong> grimper. Le prix <strong>de</strong> l'énergie menace.<br />

Par Vincent Gobert Le 27 septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Frédéric Martin au micro ce 27 septembre explique le contexte économique actuel pour les<br />

in<strong>du</strong>striels <strong>de</strong> l'agro équipement lors d'une conférence à Paris - crédit photo : Vincent Gobert<br />

Après le record <strong>de</strong> 7 milliards d'euros en 2021, le chiffre d'affaire <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong>s<br />

agroéquipements en France suit le même chemin cette année. Et pour cause ! De l'aveu même<br />

<strong>du</strong> prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> son syndicat Axema ce 27 septembre, "le chiffre d'affaire <strong>2022</strong> sera en hausse<br />

<strong>de</strong> 10 %, notamment grâce à l'augmentation <strong>de</strong>s tarifs". En effet, Frédéric Martin avertit lors<br />

d'une conférence à Paris que dans le contexte <strong>de</strong> conflit - guerre en Ukraine - et <strong>de</strong> crise -<br />

Covid et traffic mondial - , les difficultés d'appovisionnement per<strong>du</strong>rent pour les in<strong>du</strong>striels.<br />

"Le contexte économique est chahuté et il reste difficile <strong>de</strong> s'approvisionner en acier, en<br />

composants électriques; électroniques et hydrauliques et en matières premières". Les tarifs<br />

grimpent, mais tout n'est pas répercuté. Frédéric Martin précise que les in<strong>du</strong>striels amortissent<br />

le choc "en diminuant leur marge". Mais la situation <strong>de</strong>vrait per<strong>du</strong>rer. "94 % <strong>de</strong> nos adhérents<br />

considèrent que la situation sur les fournitures sera ten<strong>du</strong>e voire agravée".<br />

Des augmentations <strong>de</strong> tarif à <strong>de</strong>ux chiffres<br />

En aval, le syndicat <strong>de</strong>s distributeurs Sedima donnait quelques précisions ce 19 septembre<br />

quant à l'ampleur <strong>de</strong> l'élévation <strong>de</strong>s tarifs. La plus forte augmentation relevée concerne les<br />

remorques : +21 % <strong>de</strong>puis 2020. Cela s'explique par l'explosion <strong>du</strong> cours <strong>de</strong> l'acier, principal


composant <strong>de</strong> ces outils. Son coût a été multiplié par trois en un an et <strong>de</strong>mi. Suit l'indice <strong>de</strong><br />

prix <strong>de</strong>s pulvérisateurs : +14 % en <strong>de</strong>ux ans. Côté tracteurs, les indices <strong>de</strong> l'Insee arrivent au<br />

résultat <strong>de</strong> +10 % en 2 ans. Aciers, plastiques et composants électroniques expliquent en<br />

gran<strong>de</strong> partie les hausses <strong>de</strong>s pulvés et <strong>de</strong>s tracteurs.<br />

Et ces hausses ne risquent pas <strong>de</strong> s'arrêter. D'autres sont atten<strong>du</strong>es pour l'automne, notamment<br />

pour les outils <strong>de</strong> travail <strong>du</strong> sol. Selon le Sedima, les concessionnaires s’inquiètent <strong>de</strong> la<br />

hausse à venir. « Les distributeurs manquent <strong>de</strong> visibilité quant à l’évolution <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> leurs clients. La question est posée <strong>du</strong> seuil d’acceptabilité par les clients face à <strong>de</strong>s<br />

hausses <strong>de</strong> prix à répétition » relève notre confrère La France Agricole. Ce seuil a peut-être<br />

déjà été franchi pour les outils immatriculés en viticulture et arboriculture : Axema relève une<br />

chute <strong>de</strong> 14 % <strong>de</strong>s immatriculations en 2021 par rapport à 2020, avec 493 unités contre 573<br />

un an avant.<br />

Nouvelle menace avec le prix <strong>de</strong> l'énergie<br />

« Un tiers <strong>de</strong>s distributeurs <strong>de</strong> matériels agricoles pense que les hausses <strong>de</strong> prix pourraient<br />

impliquer <strong>de</strong>s reports ou annulations <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s sur le second semestre <strong>de</strong> <strong>2022</strong> »,<br />

prévient le Sedima. Une inquiétu<strong>de</strong> justifiée ce mardi 27 septembre par une autre menace,<br />

relevée par les in<strong>du</strong>striels. "Nos adhérents sont inquiets sur l'augmentation <strong>de</strong> la dépense<br />

énergétique en <strong>2022</strong>-2023 déclare Frédéric Martin. Pour le moment, ils restent optimistes car<br />

ils savent être agiles et ils continuent d'innover".<br />

Selon une enquête <strong>de</strong> conjoncture d'Axema auprès <strong>de</strong> ses adhérents et menée ce mois <strong>de</strong><br />

septembre <strong>2022</strong>, la fourniture en acier, essieux, peumatiques s'améliore sensiblement. Mais<br />

les in<strong>du</strong>striels déclarent avoir toujours <strong>de</strong>s difficultés sur les composants électriques et<br />

électroniques, hydrauliques et sur les moteurs.


Les vins <strong>de</strong> Bourgogne visent la neutralité<br />

carbone d’ici à 2035<br />

Par La rédaction <strong>de</strong> larvf.com, avec AFP<br />

Mis à jour le 23/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong><br />

L'interprofessionnel <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bourgogne (BIVB) a annoncé mercredi viser la neutralité<br />

carbone d’ici à 2035 pour les vins bourguignons, soit bien avant l’objectif national <strong>de</strong> 2050.<br />

« Nous visons la neutralité carbone à l'horizon 2035, nous pouvons être plus rapi<strong>de</strong>s que<br />

l'objectif national – la neutralité carbone en France en 2050», a annoncé mercredi en<br />

conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> Laurent Delaunay, prési<strong>de</strong>nt délégué <strong>du</strong> Bureau interprofessionnel <strong>de</strong>s<br />

vins <strong>de</strong> Bourgogne (BIVB). « Tout un travail préparatoire a été effectué par l’A<strong>de</strong>lphe », une<br />

société à but non lucratif qui a pour but d’ai<strong>de</strong>r les entreprises à ré<strong>du</strong>ire l’impact <strong>de</strong> leurs<br />

emballages sur l’environnement, « et cela nous montre qu’on <strong>de</strong>vrait pouvoir le faire » à cette<br />

date-là, a-t-il ajouté.<br />

L'objectif précis est <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> 60 % les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre <strong>de</strong> la viticulture<br />

en Bourgogne d'ici à 2035, ce qui permettrait d'atteindre le «socle incompressible d'émissions<br />

en <strong>de</strong>ssous <strong>du</strong>quel l'activité viticole est impossible», a précisé Jean-Philippe Gervais, directeur<br />

technique au BIVB.<br />

« Faire <strong>du</strong> luxe <strong>de</strong> façon sobre »<br />

Ce seuil d'environ 40 % peut ensuite «être compensé par la plantation <strong>de</strong> haies, <strong>de</strong> couverts<br />

végétaux, <strong>de</strong> forêts...» Dès le mois d’octobre, six ateliers (sur les emballages, les transports,<br />

l’énergie) réuniront les intervenants <strong>de</strong> la profession afin d’établir, d’ici à juillet prochain, un<br />

« plan d’action », a indiqué le prési<strong>de</strong>nt délégué.<br />

Le poste principal auquel s’attaquer sera celui <strong>de</strong>s emballages, qui représentent 34 % <strong>de</strong>s<br />

380 000 tonnes d’émissions <strong>de</strong> CO2 <strong>de</strong> la Bourgogne viticole, <strong>de</strong>vant le fret (13 %), selon<br />

<strong>de</strong>s chiffres <strong>du</strong> BIVB.« Un <strong>de</strong>s axes principaux est le poids <strong>de</strong>s bouteilles », a expliqué M.<br />

Delaunay, négociant bourguignon qui possè<strong>de</strong> également une marque languedocienne, Les<br />

Jamelles, qui a ré<strong>du</strong>it « en dix ans <strong>de</strong> 200 g, sur un total <strong>de</strong> 700, le poids <strong>de</strong> ses bouteilles ».


« Et nous n’avons eu aucun commentaire négatif », a-t-il assuré. « Il s’agit <strong>de</strong> faire <strong>du</strong> luxe <strong>de</strong><br />

façon sobre », a détaillé M. Delaunay.<br />

(Avec AFP)


Millésime <strong>2022</strong><br />

De la réserve, mais peu <strong>de</strong> dépassement <strong>de</strong>s<br />

ren<strong>de</strong>ments pour les vins <strong>de</strong> Bourgogne<br />

Alors que la récolte s'est terminée la semaine <strong>de</strong>rnière en Bourgogne, les premiers retours <strong>de</strong><br />

viticulteurs annoncent <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments très satisfaisants, mais rarement au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> butoir,<br />

malgré la dérogation obtenue cette année dans les appellations blanches.<br />

Par Clément L’Hôte Le 26 septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Une pluie <strong>de</strong> raisins est tombée sur le vignoble <strong>de</strong> Bourgogne, mais sans inondation <strong>de</strong>s chais.<br />

- crédit photo : BIVB (Aurélien Ibanez)<br />

Abondante, mais pas pléthorique. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier la vendange <strong>2022</strong> en<br />

Bourgogne. « J’ai dépassé le ren<strong>de</strong>ment dans certaines appellations, par contre je n’ai jamais<br />

dépassé le ren<strong>de</strong>ment butoir», rapporte Frédéric Gueguen, vigneron sur 36 hectares à Chablis<br />

(89), au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> ses vendanges. « Je pense faire un peu <strong>de</strong> VCI sur certaines<br />

appellations, plutôt <strong>de</strong>s chablis village. Ce sont en général <strong>de</strong>s vignes d’une trentaine<br />

d’années, ni trop vieilles, ni trop jeunes. À l’inverse, j’ai <strong>de</strong>s vignes en AOC Bourgogne,<br />

âgées <strong>de</strong> 5-6 ans, qui ont plus souffert <strong>du</strong> sec. Ça s’est répercuté sur les volumes. »<br />

La qualité accompagne les volumes<br />

200 km plus au sud, dans le vignoble <strong>du</strong> Mâconnais, la situation est similaire. « Dans l’été, il<br />

y a <strong>de</strong>ux mois, on était dans l’hypothèse <strong>de</strong> récolter <strong>de</strong>s volumes exceptionnels», se souvient<br />

Michel Barraud, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong>s Terres Secrètes, à Prissé (71). « Mais dans la<br />

pratique, la sécheresse nous a pénalisée sur les volumes. La récolte est bonne, on s’approche<br />

<strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments autorisés, mais peu d’exploitations ont réalisé <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments très<br />

importants. On fait un peu <strong>de</strong> VCI [Volume complémentaire indivi<strong>du</strong>el], mais pas autant que<br />

ce qu’on le souhaitait. » Dans cette coopérative, essentiellement pro<strong>du</strong>ctrice <strong>de</strong> chardonnays<br />

d’appellation, rares sont les parcelles qui ont dépassé le plafond <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir, comme<br />

l’autorisait cette année l’administration pour les AOP blanches <strong>de</strong> Bourgogne.


Ici aussi, l’hétérogénéité saute au yeux. « Tous les secteurs en coteaux ont souffert, ainsi que<br />

les jeunes vignes », tandis que « <strong>de</strong>s vignes bien alimentées, en mâcon village ou bourgogne<br />

blanc, ont atteint <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> 75, voire 80 hl/ha », avec « un potentiel qualité parfois<br />

largement supérieur à <strong>de</strong>s vignes qui ont souffert <strong>de</strong> la sécheresse, grâce notamment à <strong>de</strong>s<br />

équilibres sucre/acidité parfaits. » Et Michel Barraud <strong>de</strong> conclure que « la mesure <strong>de</strong><br />

déplafonnement était bonne, car dans ces cas il aurait été dommage <strong>de</strong> distiller ».<br />

L’interprofession plai<strong>de</strong> pour un développement <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> réserve<br />

Lors <strong>de</strong> sa conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>de</strong> rentrée, mercredi 22 septembre, le BIVB (Bureau<br />

interprofessionnel <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bourgogne) a annoncé <strong>de</strong>s « volumes inespérés » et « <strong>de</strong>s<br />

vignerons qui manifestent largement leur plaisir », dans l’attente <strong>de</strong> chiffres officiels. Son<br />

prési<strong>de</strong>nt, Laurent Delaunay, a également souligné « l’extrême hétérogénéité <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments<br />

d’un village à l’autre », plaidant au passage pour que «les mécanismes <strong>de</strong> réserve au cas par<br />

cas se développent dans les années à venir. On ne peut plus avoir une gestion <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction uniforme dans toute la région. »


Installation<br />

Vignerons Propriétés Associés installe son<br />

portage foncier<br />

La coopérative <strong>du</strong> Gard officialise la création <strong>de</strong> son entité <strong>de</strong> portage foncier ouvert à<br />

l'épargne <strong>de</strong>s particuliers. Installation <strong>de</strong>s jeunes et maintien <strong>de</strong> l'activité viticole<br />

départementale sont en jeu.<br />

Par Olivier Bazalge Le 26 septembre <strong>2022</strong> VITISPHERE.COM<br />

Aux côtés <strong>de</strong> Magali Sauma<strong>de</strong>, Denis Verdier (au centre) a annoncé la création d'une solution<br />

<strong>de</strong> portage foncier - crédit photo : O. Bazalge pour Vitisphere<br />

Dans la plupart <strong>de</strong>s vignobles, les solutions <strong>de</strong> portage foncier se développent pour favoriser<br />

l’installation <strong>de</strong>s jeunes, ou simplement maintenir le potentiel <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d’une cave. En<br />

créant la Scic (société coopérative d’intérêt collectif) ‘Vignobles associés’, le groupe<br />

coopératif gardois Vignerons Propriétés Associés (VPA) se dote lui aussi d’une structure <strong>de</strong><br />

portage dédiée à l’investissement solidaire par les particuliers. « Une coopérative se place par<br />

définition dans la démarche <strong>de</strong> l’économie solidaire et sociale. Cette Scic fait appel à<br />

l’épargne <strong>de</strong>s particuliers pour leur permettre <strong>de</strong> contribuer à cette économie <strong>de</strong> manière<br />

active en permettant l’installation <strong>de</strong> jeunes », insiste Denis Verdier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vignerons<br />

Propriétés Associés.<br />

Du sud <strong>de</strong> la vallée <strong>du</strong> Rhône à l’est <strong>du</strong> Languedoc, VPA essaime à travers une gran<strong>de</strong> partie<br />

<strong>du</strong> département <strong>du</strong> Gard, Denis Verdier insiste donc sur la notion <strong>de</strong> « service pour le<br />

développement <strong>du</strong> territoire et contribution au renouvellement générationnel <strong>de</strong>s vignerons<br />

gardois » pour les investisseurs qui franchiront le pas pour <strong>de</strong>venir co-propriétaires <strong>de</strong> vignes<br />

mises à disposition <strong>de</strong> jeunes candidats à l’installation. Et les mesures d’incitation sont loin<br />

d’être anecdotiques pour qui apprécie autant le vin que la défiscalisation.<br />

Part à 1000€


Le ticket d’entrée est fixé à 1000€ pour une part souscrite pour 5 ans, qui donne<br />

automatiquement accès à une ré<strong>du</strong>ction fiscale <strong>de</strong> 25% <strong>du</strong> montant investi (loi Ma<strong>de</strong>lin) et<br />

une rétrocession en nature, en bouteilles <strong>de</strong> vins, <strong>de</strong> 5% par an, soit 50€ par part. Les heureux<br />

copropriétaires seront en outre invités à participer aux moments forts <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> leurs<br />

parcelles et <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong>s vins, chaque personne physique pouvant placer jusqu’à<br />

50000€ dans cette formule. « Il n’y a pas meilleur ren<strong>de</strong>ment pour une opération gagnantgagnant<br />

», s’exclame même Denis Verdier. Le crédit d’impôt est plafonné à 10 000€ pour les<br />

investissements supérieurs à 40 000€, mais le surplus peut être reporté l’année suivante.<br />

Marraine <strong>de</strong> l’opération, la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la chambre d’agriculture <strong>du</strong> Gard Magali Sauma<strong>de</strong><br />

ne peut qu’encourager cette opération <strong>de</strong> maintien <strong>du</strong> foncier, alors que l’agriculture est le<br />

2ème secteur économique <strong>du</strong> département, « après le tourisme qui se nourrit lui-même <strong>de</strong> la<br />

diversité <strong>de</strong> nos paysages agricoles ». Elle détaille ainsi que « la moitié <strong>de</strong>s 45 installations<br />

aidées dans le département sont effectuées par <strong>de</strong>s viticulteurs, plutôt trentenaires, alors que<br />

la pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges <strong>de</strong>s vignerons gardois se remplit à moitié au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 55 ans ». Outre<br />

l’accompagnement à l’installation, cette structure <strong>de</strong> portage foncier contribuera également<br />

« au maintien <strong>de</strong>s exploitations existantes », avance la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la chambre d’agriculture.<br />

Dans cette opération, une collaboration étroite est établie avec la Safer pour apporter le<br />

foncier, avec <strong>de</strong>s terres qui seront mises en location aux exploitants à un tarif en phase avec<br />

l’échelle <strong>de</strong>s baux départementaux. « En 10 ans, le gard a per<strong>du</strong> 20% <strong>de</strong> ses exploitants »,<br />

souligne encore Magali Sauma<strong>de</strong>. Cette initiative veut infléchir la tendance.


Recueil d'affaires<br />

À "40 % mélangé", le vin <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

reprend un petit coup <strong>de</strong> j'arnaque<br />

Le mensuel Que Choisir consacre un long dossier aux frau<strong>de</strong>s entachant la réputation <strong>du</strong><br />

vignoble français. Un best-of d'affaires judiciaires qui se concentre essentiellement sur la<br />

Giron<strong>de</strong>, une cible assez habituelle, en ajoutant le soupçon <strong>de</strong> "l’arbre qui cache une forêt <strong>de</strong><br />

trafics".<br />

Par Alexandre Abellan Le 26 septembre <strong>2022</strong><br />

Le dossier est autant illustré qu’illuminé par les compositions <strong>de</strong> Loustal, en encre <strong>de</strong> Chine et<br />

aquarelles. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

L’UFC Que Choisir souhaite une bonne foire aux vins d’automne à tous les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />

Bor<strong>de</strong>aux. Daté d’octobre, son <strong>de</strong>rnier numéro consacre 8 pages à « la gran<strong>de</strong> foire <strong>de</strong>s<br />

frau<strong>de</strong>s », avec une enquête « dans les coulisses <strong>de</strong> la filière viticole. Un mon<strong>de</strong> opaque qui<br />

cache <strong>de</strong> lourds secrets. » Mouillages, coupages et autres falsifications sont passés en revue<br />

avec l'évocation d'affaires venant <strong>de</strong> Bourgogne (<strong>de</strong>ux sont citées) et, surtout, <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />

(dix dossiers évoqués). Parmi les affaires judiciaires ayant animé les tribunaux <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux et<br />

<strong>de</strong> Libourne ces <strong>de</strong>rnières années, que choisir ?<br />

L’UFC opte pour une liste à la Prévert, <strong>de</strong> l’attaque pour dénigrement remportée par le<br />

Conseil Interprofessionnel <strong>de</strong>s Vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux (CIVB) contre les commentaires d’analyses<br />

<strong>de</strong> rési<strong>du</strong>s phytos <strong>de</strong> la figure antipestici<strong>de</strong>s Valérie Murat (qui doit régler 125 000 € pour se<br />

porter en appel) aux condamnations <strong>du</strong> vigneron Hervé Gran<strong>de</strong>au (l'amenant à quitter la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s Grands Vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, FGVB), en passant par les arrêts<br />

contre les Grands Vins <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> (GVG) et contre Vincent Lataste (allant en cassation).<br />

Sans oublier le dossier, à l’arrêt, <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la négociante Yanka Ferrer (révélé par<br />

Vitisphere et non la Confédération Paysanne comme le rapporte l’UFC Que Choisir*), mais<br />

aussi un récent démantèlement <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>s aux vins d'Espagne dans le Médoc et même<br />

l’historique affaire à chausse-trappe Robert Geens… S’il manque les tribulations judiciaires<br />

<strong>du</strong> classement 2012 <strong>de</strong>s grands crus <strong>de</strong> Saint-Émilion ou les rebondissements <strong>de</strong>s Crus<br />

Bourgeois <strong>du</strong> Médoc, les marques domaniales sont bien citées avec l'exemple <strong>du</strong> Bor<strong>de</strong>aux <strong>de</strong><br />

Maucaillou. Un vrai menu maxi best of !<br />

Focale bor<strong>de</strong>laise


Copieux, ce recueil d'affaires connues décape le lustre <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux. Ce qui n'est pas<br />

une première pour Que choisir. De quoi alimenter les plaintes <strong>de</strong>s opérateurs bor<strong>de</strong>lais, qui se<br />

plaignent souvent d'être le centre <strong>de</strong> toutes les mauvaises intentions médiatico-judiciaires. Ces<br />

<strong>de</strong>rnières se focalisant rapi<strong>de</strong>ment sur le premier département viticole national, quand les<br />

autres vins français seraient moins souvent visés. Ayant défrayé la chronique, les affaires<br />

Raphaël Michel en vallée <strong>du</strong> Rhône ou Jean Albrecht en Alsace dissipent cependant cette<br />

o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> souffre-douleur. Pour Bor<strong>de</strong>aux, ces « procès à répétition [sont] relatés fidèlement<br />

par le journal Sud-Ouest – alors que dans d’autres régions la <strong>presse</strong> est moins attentive »<br />

juge pour sa part le consultant Franck Dubourdieu dans une récente tribune. De son côté, le<br />

service bor<strong>de</strong>lais <strong>de</strong> la Répression <strong>de</strong>s Frau<strong>de</strong>s a toujours indiqué ne pas être plus<br />

intransigeant en Giron<strong>de</strong> qu'ailleurs.<br />

S’il n’y a pas <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s révélations dans le dossier Que choisir, <strong>de</strong>s allusions lui donnent une<br />

autre dimension. « Les frau<strong>de</strong>s dévoilées ces <strong>de</strong>rnières années sont-elles l’arbre qui cache<br />

une forêt <strong>de</strong> trafics ? » posent les journalistes Arnaud <strong>de</strong> Blauwe et Pascale Barlet, qui<br />

s’appuient sur <strong>de</strong>s échanges avec l’ancienne prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la quatrième chambre<br />

correctionnelle <strong>du</strong> tribunal judiciaire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, Caroline Baret, qui est désormais retraitée<br />

et estime, sans doute d’après l’ampleur <strong>de</strong>s dossiers qu’elle a vu passer, qu'« à [son] avis,<br />

environ 40 % <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux est mélangé ». Autre sous-enten<strong>du</strong>, celui <strong>de</strong> conflits<br />

d’intérêts dans la filière vins. Dans une pirouette, les journalistes rapportent qu’« après<br />

plusieurs mois d’enquête, nous avons le sentiment d’avoir seulement effleuré le sujet. Il<br />

mériterait que l’on noue d’autres contacts, que l’on approfondisse les recherches… Et que<br />

l’on vérifie, aussi, ces affirmations selon lesquelles certaines personnes haut placées se<br />

trouveraient en plein conflit d’intérêts. »<br />

Déconstruisant l’image d’Épinal <strong>de</strong> la filière vin, le dossier conclut que « cette opacité <strong>du</strong><br />

secteur reste ignorée <strong>du</strong> consommateur. Dans les rayons, le prix n’étant pas un indicateur <strong>de</strong><br />

qualité fiable, le client ne se fie qu’à l’étiquette collée sur la bouteille pour faire son choix.<br />

Or, tout comme l’habit ne fait pas le moine, l’étiquette ne fait pas le vin. » L’UFC Que<br />

Choisir souhaite une bonne foire aux vins d’automne à tous les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.<br />

* : Autre approximation, le millésime <strong>2022</strong> aurait subi <strong>de</strong> « fortes pluies abattues sur les<br />

exploitations pendant l’été, favorisant <strong>de</strong>s maladies comme le mildiou ». Alors que l’été aura<br />

été particulièrement sec, ré<strong>du</strong>isant à portion congrue la pression sanitaire, mais accentuant le<br />

stress hydrique <strong>du</strong> printemps (avec <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ments pouvant être conséquentes à<br />

Bor<strong>de</strong>aux, dans le Midi, en Vallée <strong>du</strong> Rhône...)


Social<br />

La CGT Champagne appelle à la grève<br />

Maxime Mascoli / L’Union <strong>du</strong> <strong>28</strong> <strong>09</strong> 22<br />

Pour Thierry Aubertin, Philippe Cothenet et José Blanco <strong>de</strong> l’intersyndicale CGT<br />

Champagne, les salaires doivent suivre l’inflation.<br />

Marne Réclamant, en vain, <strong>de</strong>s hausses <strong>de</strong> salaire pour faire face à l’inflation, le syndicat<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux salariés d’arrêter le travail le <strong>28</strong> septembre.<br />

Avec une inflation <strong>de</strong> 5,9 % en France fin août, le débat sur les hausses <strong>de</strong> salaire s’ouvre un<br />

peu partout dans les entreprises <strong>du</strong> pays. La Champagne n’y échappe évi<strong>de</strong>mment pas,<br />

d’autant moins qu’entre une récolte <strong>2022</strong> exceptionnelle avec un ren<strong>de</strong>ment fixé à 12 000<br />

kilos, et <strong>de</strong>s ventes effrénées qui <strong>de</strong>vraient battre un nouveau record cette année, les vignerons<br />

et maisons <strong>de</strong> champagne sont loin d’être en crise. Toutefois, les négociations ne semblent pas<br />

se dérouler comme prévu. La CGT Champagne vient <strong>de</strong> lancer un appel à la grève le mercredi<br />

<strong>28</strong> septembre, à 14 heures.<br />

L’année est très bonne mais on n’en voit pas les fruits. Thierry Aubertin, intersyndicale CGT<br />

« L’année est très bonne mais on n’en voit pas les fruits », peste Thierry Aubertin, secrétaire<br />

<strong>de</strong> l’intersyndicale CGT Champagne. Une réunion a eu lieu le 20 septembre avec l’Union <strong>de</strong>s<br />

maisons <strong>de</strong> champagne où la CGT espérait obtenir une hausse généralisée <strong>de</strong> 3,3 % <strong>de</strong>s grilles<br />

salariales et une revalorisation <strong>de</strong> la prime transport. Il n’en fut rien, l’UMC proposant <strong>de</strong>s<br />

primes Macron en attendant les négociations salariales qui ont lieu chaque année en janvier.<br />

Trop tard pour la CGT qui réclame une revalorisation immédiate, avec effet rétro-actif dès le<br />

1 er septembre.<br />

La CGT espère aussi <strong>de</strong>s négociations pour rehausser les salaires <strong>de</strong> base. Le SMIC a<br />

augmenté mécaniquement en raison <strong>de</strong> l’inflation <strong>de</strong> 5,9 % en un an, passant au 1 er août <strong>de</strong><br />

10,85 euros <strong>de</strong> l’heure à 11,07 euros.<br />

Problème : ces hausses sont si rapi<strong>de</strong>s que le salaire le plus bas <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> l’UMC est<br />

toujours à 10,65 euros « même s’ils sont dans l’obligation <strong>de</strong> payer à 11,07 euros », souligne<br />

José Blanco, le secrétaire général <strong>de</strong> l’intersyndicale.<br />

Avec l’inflation en toile <strong>de</strong> fond, c’est un nouveau bras <strong>de</strong> fer qui va opposer les syndicats aux<br />

représentants <strong>de</strong> l’UMC mercredi prochain.


Sans remplacement<br />

Les vignerons ont accès aux in<strong>de</strong>mnités<br />

journalières <strong>du</strong> congé paternité<br />

Une in<strong>de</strong>mnité journalière pourra être versée aux pères n’ayant pas trouvé <strong>de</strong> solution auprès<br />

<strong>du</strong> service <strong>de</strong> remplacement. La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> doit être faite à la MSA au moins un mois avant la<br />

naissance.<br />

Par Au<strong>de</strong> Lutun Le <strong>28</strong> septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

- crédit photo : MSA<br />

Pour inciter les viticulteurs à prendre leur congé paternité, la Mutualité Sociale Agricole<br />

(MSA) met en place le versement d’une in<strong>de</strong>mnité journalière, d’un maximum <strong>de</strong> 89.03<br />

€/jour, uniquement dans les cas où aucune option <strong>de</strong> remplacement n’a pu être trouvée. Le<br />

futur père doit toujours faire appel, en priorité, au service remplacement <strong>de</strong> son département.<br />

La démarche reste la même. Le vigneron doit effectuer une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’allocation <strong>de</strong><br />

remplacement à sa caisse MSA, au minimum un mois avant la date <strong>de</strong> naissance <strong>de</strong> l’enfant,<br />

en précisant les dates auxquelles il souhaite être remplacé.<br />

Le congé paternité comprend sept jours <strong>de</strong> congé juste après la naissance puis dix-huit jours à<br />

prendre dans les six premiers mois <strong>de</strong> l’enfant. Une fois la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> reçue, la MSA consulte le<br />

service <strong>de</strong> remplacement, qui doit indiquer dans les 15 jours s’il peut pourvoir ou non au<br />

remplacement. Si le service <strong>de</strong> remplacement ne dispose pas <strong>de</strong> la main d’œuvre nécessaire et<br />

qualifiée pour assumer ce congé paternité, la MSA pourra verser à l’exploitant une in<strong>de</strong>mnité<br />

journalière forfaitaire.<br />

5 millions d’heures <strong>de</strong> remplacement par an<br />

Le service <strong>de</strong> remplacement, actif dans la plupart <strong>de</strong>s départements, totalise en moyenne cinq<br />

millions d’heures <strong>de</strong> remplacement par an. « Les élevages, laitiers et allaitants, représentent<br />

80 % <strong>de</strong>s heures en raison <strong>de</strong> l’astreinte <strong>quotidien</strong>ne, précise Karim Cheurfa-Molinier,<br />

conseiller au service <strong>de</strong> remplacement France. La viticulture représente 3 % <strong>de</strong>s heures, mais


nous avons toujours <strong>de</strong>s agents qualifiés pour intervenir en viticulture. Si nous n’avons pas<br />

d’agent disponible ou qualifié, l’exploitant peut nous proposer un salarié, qui n’a aucun lien<br />

avec l’exploitation et n’est pas un ayant droit, pour que nous l’embauchions pour le<br />

remplacement ».<br />

Le service remplacement emploie 15 000 agents. La maternité représente 20 % <strong>de</strong>s<br />

remplacements, le congé paternité 6 %, les arrêts maladie et acci<strong>de</strong>nts 38 % et les congés 30<br />

%.


Art <strong>de</strong> vivre, make-up et biodiversité, tout<br />

un programme pour les Journées<br />

Particulières LVMH chez Moët & Chandon<br />

<strong>28</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

La<br />

marque <strong>de</strong> cosmétique Make Up Forever pour les Journées Particulières <strong>de</strong> Moët & Chandon<br />

©Moët&Chandon<br />

À l’occasion <strong>de</strong> la 5ème édition <strong>de</strong>s Journées Particulières LVMH (les 14, 15 et 16 octobre<br />

prochain), la Maison Moët ouvre ses portes au grand public. Venez découvrir le Château<br />

Moët & Chandon, Domaine <strong>de</strong> Saran, le site <strong>de</strong> Fort Chabrol, l’Orangerie, ainsi que les caves<br />

Mercier. Découvrez leurs secrets, plongez dans leurs histoires et partagez <strong>de</strong>s expériences<br />

inoubliables.<br />

AU PROGRAMME :


La suite Christian Dior <strong>du</strong> Château <strong>de</strong> Saran<br />

• Le plus exclusif : Le Château Moët & Chandon, domaine <strong>de</strong> Saran (lire ici), qui<br />

domine les terres <strong>de</strong> Chouilly et <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s Blancs ouvre ce lieu ultra prestigieux<br />

pour un interlu<strong>de</strong> dans un cadre aussi exceptionnel qu’enchanteur. On pourra y visiter<br />

les salons et les chambres <strong>du</strong> Château, découvrir la salle à manger <strong>du</strong> vendangeoir et<br />

assistez à une démonstration <strong>de</strong>s gestes <strong>du</strong> service sur l’art <strong>de</strong> recevoir. Et enfin,<br />

déguster une bouchée en accord met et vin réalisée par le Chef <strong>de</strong> la Maison Marco<br />

Fadiga.<br />

• Le plus engagé : Fort Chabrol, berceau <strong>de</strong>s engagements en faveur <strong>de</strong> la biodiversité<br />

<strong>de</strong> la maison, ouvre ses portes pour une visite <strong>de</strong> son domaine avec la participation à<br />

<strong>de</strong>s ateliers nichoirs et mangeoires pour les enfants mais également à <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong><br />

création d’origamis avec l’artiste Laure Devenelle.<br />

• Le plus inatten<strong>du</strong> : L’Orangerie, Moët & Chandon accueille la Maison Make Up For<br />

Ever (cosmétiques) qui présentera une exposition photo inédite pour découvrir <strong>de</strong>s<br />

œuvres réalisées par les étudiants <strong>de</strong> l’académie « Make Up For Ever » et assister à<br />

une démonstration <strong>de</strong> « Body Art » sur le thème <strong>de</strong> la Nature en Champagne. Des<br />

Make Up Artists seront présents pour réaliser sur les visiteurs une touche <strong>de</strong><br />

maquillage.<br />

• Le plus immersif : La Maison Mercier construite en 1871, dont les caves sont ornées<br />

d’immenses et <strong>de</strong> majestueux bas-reliefs accueillent les visiteurs pour un parcours<br />

revisité grâce à <strong>de</strong>s projections animées sur 15 étapes <strong>du</strong> circuit. À bord <strong>du</strong> train<br />

Mercier, découvrez ces animations lumineuses retraçant les temps forts <strong>de</strong> la Maison.<br />

Une expérience multisensorielle !<br />

Informations et inscriptions : www.lesjourneesparticulieres.fr


Le grand festival <strong>de</strong> champagne revient à<br />

Bor<strong>de</strong>aux !<br />

Clément BINZ https://www.bougerabor<strong>de</strong>aux.com/sortir/le-grand-festival-<strong>de</strong>-champagnerevient-a-bor<strong>de</strong>aux/<br />

Le festival <strong>de</strong> champagne prendra place à Bor<strong>de</strong>aux les 22 et 23 octobre <strong>2022</strong>. Le<br />

Festibulles pose ses coupes et vous allez pétiller <strong>de</strong> bonheur !<br />

Aucun lieu n’est plus adéquat que le musée <strong>de</strong>s douanes sur la place <strong>de</strong> la Bourse pour<br />

accueillir ce festival unique et inédit. Le ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> tous les amateurs <strong>de</strong> champagne se<br />

tiendra le week-end <strong>du</strong> 22 et 23 octobre. Au programme, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs locaux, <strong>du</strong> Sud-<br />

Ouest et <strong>de</strong> la région bor<strong>de</strong>laise, se réunissent pour vous fournir le plus grand choix <strong>de</strong><br />

champagnes possible. Bulles et flutes seront <strong>de</strong> mise !<br />

Le festival <strong>de</strong> champagne propose une large gamme <strong>de</strong> champagnes à déguster<br />

© Alexan<strong>de</strong>r Naglestad<br />

Le festival vous propose <strong>de</strong> délicieux mets qui accompagneront parfaitement <strong>de</strong> merveilleux<br />

champagnes. Sur la carte : fromage, foie-gras, huitres, caviar et même <strong>du</strong> homard ! Si le<br />

champagne n’est pas votre truc, Festibulles propose aussi <strong>du</strong> crémant, <strong>du</strong> cidre mais aussi<br />

<strong>de</strong>s bières. De quoi régaler les papilles <strong>de</strong> toutes et tous.<br />

Durant le weekend, vous aurez l’occasion <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs locaux <strong>de</strong><br />

champagne, mais également <strong>de</strong>s experts en la matière. Ils sont présents sur le festival pour<br />

répondre à toutes vos questions et interrogations sur le champagne. Vous pourrez apprendre le<br />

procédé <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> cette délicieuse boisson.


Le festival <strong>de</strong> champagne le plus pétillant <strong>de</strong> France ! © Mads Eneqvistoût<br />

Vous pourrez profiter <strong>de</strong> ce festival à partir <strong>de</strong> 25€ par personne, et 80€ pour un groupe <strong>de</strong><br />

4 personnes. Vous aurez accès à 7 dégustations, avec lesquelles vous aurez toujours un<br />

entremet sélectionné en accord avec le champagne. Un ren<strong>de</strong>z-vous à ne pas rater pour tous<br />

les amateurs <strong>de</strong> fines bulles.


La Maison Canard-Duchêne lance une<br />

édition limitée en l’honneur <strong>de</strong> trois espèces<br />

d’oiseaux <strong>de</strong>s forêts <strong>de</strong> Champagne<br />

<strong>28</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

©Champagne Canard-Duchêne<br />

La Maison Canard-Duchêne célèbre la nature. A la suite <strong>de</strong> son engagement en faveur <strong>de</strong> la<br />

reforestation (déjà plus <strong>de</strong> 24 000 arbres plantés dans la région grâce à la collaboration mise<br />

en place <strong>de</strong>puis 2021 avec Reforest’Action), la maison prend aujourd’hui <strong>de</strong> la hauteur sur la<br />

Montagne <strong>de</strong> Reims à Lu<strong>de</strong>s, lieu d’ancrage historique, en valorisant la riche biodiversité qui<br />

la compose. Ainsi avec cette édition limitée, le Champagne Canard-Duchêne met en lumière 3<br />

espèces d’oiseaux que l’on retrouve nichés dans les forêts rémoises. Une collection <strong>de</strong> 3<br />

bouteilles habillées d’une étiquette différente invite à découvrir le Bruant Jaune, le Bouvreuil<br />

Pivoine et l’Hiron<strong>de</strong>lle Rustique à l’inspiration <strong>de</strong> croquis oniriques et naturalistes. Des<br />

espèces mises en valeur sur un Brut Réserve Trilogie assemblé avec 42% <strong>de</strong> pinots noirs, 31%<br />

<strong>de</strong> chardonnays et 27% <strong>de</strong> meuniers (dont 33% <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> réserve).<br />

Avec son vignoble maison certifié VDC (Viticulture Durable <strong>de</strong> Champagne) et 9 hectares<br />

cultivés sont certifiés en agriculture biologique <strong>de</strong>puis 20<strong>09</strong>, la maison améliore également<br />

ses process : <strong>de</strong> la valorisation <strong>de</strong>s déchets jusqu’au traitement <strong>de</strong>s effluents, avec sa propre<br />

station d’épuration, en passant par la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’empreinte carbone.


Le champagne Joseph Perrier s'exporte au<br />

Festival <strong>du</strong> film britannique<br />

Joseph Perrier, fournisseur officiel <strong>du</strong> 33e Festival <strong>du</strong> film britannique, à Dinard.<br />

(© l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi <strong>du</strong> 27 <strong>09</strong> 22)<br />

En 1981 déjà, Jean-Clau<strong>de</strong> Fourmon, qui a dirigé pendant quarante ans la maison <strong>de</strong><br />

champagne Joseph Perrier à Châlons, remettait en personne au Prince Charles la première<br />

bouteille d'une série <strong>de</strong> 300 magnums numérotés, spécialement élaborés pour son mariage<br />

avec Lady Diana. Et <strong>de</strong>puis 1989, Joseph Perrier est le fournisseur officiel <strong>de</strong> la famille royale<br />

d'Angleterre. Il l'est également pour le 33e Festival <strong>du</strong> film britannique <strong>de</strong> Dinard, en<br />

Bretagne, programmé <strong>du</strong> <strong>28</strong> septembre au 2 octobre cette année. Des personnalités telles que<br />

José Garcia, Sofia Essaïdi ou encore Adrian Lester, membres <strong>du</strong> jury, auront donc l'occasion<br />

<strong>de</strong> déguster les cuvées châlonnaises.<br />

Sonia Legendre

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