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Panorama de presse quotidien du 06 12 22

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>06</strong>/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong><br />

- Politique-Economie.………………………………………………………………..…..…p.2-10<br />

- Viticulture-Environnement-Climat………………………………..………………..p.11-18<br />

- Entreprise-Gestion………………………………………………………………………….p.19<br />

- Communication-Cuvées..………………………………………………………………..p.20-32<br />

- Commerce-Consommation-Luxe..………….……………………………..….…….p.33-36<br />

- Salon-Concours……………………………………………………………………………….p.37-39<br />

- People……………………………………………………………………………………………..p.40<br />

- Conférence-Culture…………………………………………………………………………p.41<br />

- Gastronomie……………………………………………………………………………………p.42<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 5<strong>12</strong>05 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Edition : Hiver 20<strong>22</strong> P.6<br />

Périodicité : Bimestrielle<br />

Journalistes : -<br />

Audience : 44433<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 265<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Agroalimentaire-Agriculture<br />

p. 1/1<br />

En Champagne... une année solaire pleine <strong>de</strong> promesses<br />

Les <strong>de</strong>rnières grappes sont cueillies,<br />

secteurs, elle a permis à chacun d’atteindre<br />

les centres <strong>de</strong> pressurage ont livré<br />

le ren<strong>de</strong>ment commercialisable, fixé pour<br />

|<br />

leurs <strong>de</strong>rniers moûts, les fermentations<br />

sont en cours, la vendange champenoise,<br />

l’année à <strong>12</strong> 000 kg/ha. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s<br />

vignerons, Maxime Toubart, se félicite<br />

qui avait commencé, pour les crus les plus<br />

que<br />

«grâce à une vendange volumineuse et <strong>de</strong><br />

Maxime Toubart.<br />

précoces, le 20 août, se sont terminées<br />

en Champagne. En dépit <strong>de</strong> la sécheresse<br />

<strong>de</strong> l’été, quelques pluies tombées au<br />

bon moment ont permis une excellente<br />

qualité, et avec l’accord exceptionnel <strong>de</strong> l’INAO,<br />

les vignerons aient pu reconstituer leur réserve<br />

interprofessionnelle, largement entamée l’année<br />

<strong>de</strong>mièrepour compenserlespertes<strong>de</strong> l’annéeviticole<br />

maturation. 20<strong>22</strong> est LE millésime solaire<br />

<strong>de</strong> la Champagne: un volume conséquent,<br />

2021 ». «La vendange 20<strong>22</strong> est provi<strong>de</strong>ntielle »<br />

selon David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s maisons,<br />

une saison viticole rapi<strong>de</strong> mais sereine<br />

qui note avec satisfaction que « la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

et un état sanitaire parfait. Vignerons et<br />

<strong>de</strong>s marchés estforte (+ 9% à fin<br />

août comparé à<br />

maisons <strong>de</strong> Champagne se réjouissent <strong>de</strong><br />

cette magnifique récolte. Les moûts laissent<br />

présager d’une très bonne qualité, le <strong>de</strong>gré<br />

l’an passé)après une année2021 déjà remarqucible.<br />

Les professionnelsrestent optimistes pour l’avenir,<br />

malgré un contexteéconomiqueincertain.Les beaux<br />

potentiel d’alcool moyen est au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 10 %<br />

vol et l’acidité <strong>de</strong> bonne tenue. Quant à la<br />

raisins récoltéscette année <strong>de</strong>viendront <strong>de</strong> grands<br />

vins qui permettront <strong>de</strong> satirfaire les attentes<br />

quantité, quoiqu’assez hétérogène selon les<br />

<strong>de</strong>sconsommateurs». ■<br />

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Loi sur les énergies renouvelables : la<br />

bataille s'ouvre à l'Assemblée<br />

Le projet <strong>de</strong> loi qui vise à accélérer l'éolien et le solaire arrive ce lundi en séance publique à<br />

l'Assemblée nationale. Zones à prioriser, agrivoltaïsme, préservation <strong>de</strong> la biodiversité…<br />

seront au coeur <strong>de</strong>s débats. Sans majorité absolue, le gouvernement cherche <strong>de</strong>s alliés et se<br />

tourne vers la gauche.<br />

Les Echos <strong>du</strong> <strong>06</strong> <strong>12</strong> 20<strong>22</strong><br />

S'il a largement été adopté au Sénat début novembre, le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong>vrait connaître <strong>de</strong>s<br />

débats plus mouvementés au Palais-Bourbon. (Geoffroy Van <strong>de</strong>r Hasselt/AFP)<br />

Par Muryel Jacque, Grégoire Poussielgue<br />

Publié le 5 déc. 20<strong>22</strong> Les Echos<br />

Agnès Pannier-Runacher, ministre <strong>de</strong> la Transition énergétique, affiche son optimiste dans les<br />

colonnes <strong>du</strong> « JDD ». Emmanuel Macron se déclare « confiant » dans celles <strong>du</strong> « Parisien »…<br />

L'exécutif espère que tout va bien se passer pour le projet <strong>de</strong> loi sur les énergies<br />

renouvelables. S'il a largement été adopté au Sénat début novembre, le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong>vrait<br />

connaître <strong>de</strong>s débats plus mouvementés au Palais-Bourbon, où son examen débute ce lundi.<br />

Pour la première fois <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la mandature, l'exécutif doit se tourner vers la gauche<br />

pour trouver sa majorité. Pour la première fois également, il pourrait être mis en échec sur un<br />

texte d'importance.<br />

Au sein <strong>de</strong>s Républicains (LR) et <strong>du</strong> Rassemblement national (RN), le vote sera négatif. « Ce<br />

texte n'est pas sérieux », pointe un poids lourd <strong>de</strong> la droite, qui, ironiquement, dénonce un<br />

projet <strong>de</strong> loi visant à « renforcer l'in<strong>du</strong>strie éolienne alleman<strong>de</strong> ». Chez les partisans <strong>de</strong><br />

Marine Le Pen, la lutte contre les éoliennes terrestres est un axe fort mis en avant <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs années. A gauche, le ton est plus mesuré sur le fond comme sur la forme, mais rien<br />

n'est acquis pour le gouvernement, toujours accusé <strong>de</strong> ne pas en faire assez pour lutter contre<br />

le dérèglement climatique. « On soutiendra tout ce qu'il y aura d'intéressant. Je n'aurai pas une<br />

attitu<strong>de</strong> bloquée à condition que cela aille dans la bonne direction », a déclaré en novembre<br />

Alexis Corbière, le député LFI <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis.


« Nous sommes prêts à voter ce texte. Notre main est ten<strong>du</strong>e, au gouvernement <strong>de</strong> la saisir en<br />

prenant en compte nos <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et en partageant notre philosophie », a déclaré au «<br />

Huffington Post » le député PS <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s, Boris Vallaud. Chez EELV également, on affiche<br />

une attitu<strong>de</strong> constructive. Mais le texte pourrait aussi être la victime collatérale <strong>de</strong> la<br />

succession <strong>de</strong> 49-3 sur les projets <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances et <strong>du</strong> brusque regain <strong>de</strong> tension entre la<br />

majorité et la gauche au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières semaines à l'Assemblée nationale. « C'est <strong>du</strong><br />

50/50 », pronostique un député <strong>de</strong> la majorité.<br />

La France est en retard<br />

En pleine crise énergétique, alors que cet hiver mais aussi le prochain seront difficiles , le<br />

gouvernement mise plus que jamais sur ce texte pour passer à la vitesse supérieure. Car,<br />

contrairement à ses voisins européens, la France est à la traîne par rapport aux objectifs fixés :<br />

les renouvelables auraient dû représenter 23 % <strong>de</strong> son mix énergétique en 2020, or elles n'ont<br />

pas dépassé 19 %. Un retard qui a un coût puisqu'il expose la France à une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

500 millions d'euros cette année. La France doit atteindre la neutralité carbone en 2050.<br />

Le projet <strong>de</strong> loi 'vise à lever <strong>de</strong>s verrous administratifs et <strong>de</strong> procé<strong>du</strong>res pour diviser par <strong>de</strong>ux<br />

les délais <strong>de</strong> déploiement <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d'énergie bas-carbone', a expliqué<br />

récemment la ministre <strong>de</strong> la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.<br />

Le projet <strong>de</strong> loi « vise à lever <strong>de</strong>s verrous administratifs et <strong>de</strong> procé<strong>du</strong>res pour diviser par<br />

<strong>de</strong>ux les délais <strong>de</strong> déploiement <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d'énergie bas-carbone », a expliqué<br />

récemment la ministre <strong>de</strong> la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui défend le<br />

texte. Il est présenté comme un texte d'accélération. « C'est un texte <strong>de</strong> simplification, donc<br />

c'est compliqué d'être dans la surenchère », veut croire un député <strong>de</strong> la majorité.<br />

Sur le fond, plusieurs points sont promis à <strong>de</strong>s discussions musclées. Ecartés au Sénat,<br />

l'interdiction <strong>de</strong>s éoliennes offshore à moins <strong>de</strong> 40 kilomètres <strong>de</strong>s côtes ou un veto <strong>de</strong>s maires<br />

sur les nouveaux projets pourraient être remis sur la table par les députés Les Républicains<br />

(LR). Des lignes rouges pour le camp macroniste qui ne compte pas lâcher.<br />

Le gouvernement a aussi déposé un amen<strong>de</strong>ment pour réintro<strong>du</strong>ire un article supprimé en<br />

commission mais « essentiel », selon le député Pierre Cazeneuve. Il confère, sous conditions,<br />

aux installations renouvelables un caractère prioritaire et vise à limiter <strong>de</strong>s recours.<br />

L'agrivoltaïsme (installations <strong>de</strong> panneaux solaires sur <strong>de</strong>s terres agricoles ou <strong>de</strong>s prairies<br />

d'élevage) est aussi promis à <strong>de</strong> vifs débats.


Plan d’actions<br />

"On peut préparer la filière vin à <strong>de</strong><br />

meilleures performances futures"<br />

Défendant une remise en ordre <strong>de</strong> marche <strong>de</strong>s vignobles français sur les plans climatiques,<br />

économiques, conjoncturels et structurels, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants, Jean-<br />

Marie Fabre appelle à une concertation entre filière, État et collectivités.<br />

Par Alexandre Abellan Le 05 décembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

« Les très petites entreprises dans les territoires sont les fantassins <strong>de</strong> nos troupes<br />

économiques. Il ne faut pas les laisser dévisser » plai<strong>de</strong> Jean-Marie Fabre. - crédit photo :<br />

Domaine <strong>de</strong> la Rochelierre (salon <strong>de</strong> Colmar ce 2 décembre)<br />

Doter les opérateurs <strong>du</strong> vignoble d’une boîte à outils leur permettant <strong>de</strong> faire face aux<br />

multiples défis qui ne cessent <strong>de</strong> se cumuler : c’est l’invariable boussole <strong>de</strong> Jean-Marie Fabre,<br />

le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France. Si les épreuves se bousculent dans le<br />

vignoble (aléas climatiques, transition agroécologique, inflation galopante, déconsommation<br />

en France…), le vigneron <strong>de</strong> Fitou estime que l’« on peut préparer la filière vin à <strong>de</strong><br />

meilleures performances futures » en suivant « trois axes : la résilience climatique, la<br />

résilience économique et la restructuration <strong>de</strong> l’offre face à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> (conjoncturellement<br />

et structurellement) ».<br />

Ayant accueilli le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture, Marc Fesneau, ce 25 novembre au salon parisien<br />

<strong>de</strong>s Vignerons Indépendants, Jean-Marie Fabre a pu vali<strong>de</strong>r auprès <strong>de</strong> lui <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

soutien face aux aléas climatiques croissants (en témoigne le millésime 20<strong>22</strong>, marqué par <strong>de</strong>s<br />

gelées, <strong>de</strong>s orages <strong>de</strong> grêle, <strong>de</strong> la sécheresse…). « Il faut mettre <strong>de</strong>s moyens sur<br />

l’investissement pour protéger les vignobles. Remettons en route France Relance pour<br />

déployer les solutions <strong>de</strong> protection. Aujourd’hui, il faut <strong>du</strong> préventif et plus <strong>du</strong> palliatif »<br />

souligne le vigneron, pointant un <strong>de</strong>uxième enjeu : que la France porte les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s viticoles<br />

<strong>de</strong> révision <strong>de</strong> la moyenne olympique pour ne plus prendre en compte que les années sans<br />

aléas climatique dans la nouvelle assurance climatique française. Une proposition qui pourrait<br />

s’insérer dans les travaux ouverts au sein <strong>de</strong> l’Organisation Mondiale <strong>du</strong> Commerce (OMC).


« Marc Fesneau m’a dit qu’il serait le ministre réformateur <strong>de</strong> la moyenne olympique »<br />

rapporte Jean-Marie Fabre.<br />

Effet ciseaux<br />

Le vigneron espère que le ministre sera aussi un allié <strong>de</strong> poids pour faire avancer les<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s vigneronnes <strong>de</strong> soutien aux trésoreries. Alors que les remboursements <strong>de</strong>s Prêts<br />

Garantis par l’État (PGE) s’approchent dangereusement, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> reste inchangée :<br />

reporter l’échéance, sans annulation <strong>de</strong> créance, mais sans pénalités. Récurrente, cette<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus globale <strong>de</strong> décalage <strong>de</strong>s encours bancaires sans intérêts intercalaires gagne en<br />

pertinence alors que les vignerons sont pris en ciseaux entre l’inflation <strong>de</strong> tous leurs coûts <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction (<strong>de</strong>s matières sèches à l’énergie, grignotant toute la marge sans pouvoir être<br />

répercutés) et les crédits à rembourser (après les taxes américaines, les dégâts climatiques, la<br />

crise covid…). « Le décalage <strong>du</strong> PGE permet <strong>de</strong> faire face à l’inflation » résume Jean-Marie<br />

Fabre, qui espère que Bercy s’inspirera <strong>de</strong> cette idée pour juguler l’inflation actuellement<br />

galopante.<br />

Si ces mesures <strong>de</strong> prévention, d’assurance et <strong>de</strong> trésoreries réclament <strong>de</strong>s réponses urgentes,<br />

celles <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déséquilibres entre offre et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> vin sont encore plus impérieuses.<br />

« Si l’on veut préparer la filière à <strong>de</strong> meilleures performances, il faut agir vite » indique Jean-<br />

Marie Fabre, pour qui les réponses doivent permettre <strong>de</strong> rompre le cercle vicieux <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>struction <strong>de</strong> valeur frappant certains bassins viticoles et plongeant dans la détresse <strong>de</strong>s<br />

familles vigneronnes. « Les réponses sont <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux natures : mobiliser les outils <strong>de</strong><br />

recalibrage conjoncturel s’ils existent encore (distillation et stockage privé) et mettre en<br />

œuvre rapi<strong>de</strong>ment les outils d’arrachages structurels (en répondant aux enjeux <strong>de</strong><br />

territoire) » indique le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants.<br />

Responsabilité <strong>de</strong> la filière<br />

Qui note que le défi est <strong>de</strong> trouver les bons outils et les bons canaux <strong>de</strong> financement : « que<br />

chacun prenne ses responsabilités pour abon<strong>de</strong>r [ces dispositifs] : région, État et filière. Cela<br />

veut dire qu’il faut regar<strong>de</strong>r ce qu’il est possible <strong>de</strong> coconstruire, en termes <strong>de</strong> répartitions<br />

financières, d’outils <strong>de</strong> prospective et d’adaptation pour que, s’il y a déploiement d’outils<br />

pour remo<strong>de</strong>ler les volumes et surfaces, ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. Il faut<br />

pondérer l’offre et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour être capable <strong>de</strong> valoriser la pro<strong>du</strong>ction et maintenir sa<br />

rentabilité. Il ne peut plus y avoir d’effet déstabilisant à cause d’une mise en œuvre nonréfléchie<br />

<strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction. La responsabilité <strong>de</strong> la filière est là. »<br />

Gran<strong>de</strong> cause nationale<br />

Si les outils sont clairement i<strong>de</strong>ntifiés, leur boîte mériterait une étiquette pimpante pour<br />

obtenir le soutien politique nécessaire : Jean-Marie Fabre milite ainsi pour que la viticulture<br />

soit déclarée gran<strong>de</strong> cause nationale pour mobiliser les forces et volontés vers <strong>de</strong> nouveaux<br />

développements. « Ne nous contentons pas <strong>de</strong> vivre comme une fatalité la déconsommation <strong>de</strong><br />

vin en Europe, mais voyons-y une opportunité pour se développer à l’export » conclue-t-il.


0pMTXhdNX6qmT7_dkc-eTxCnu6tcP3zCdQd8_riE6AesqGuX26UeRi6YcaVTbSxIEZDIy<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>06</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.14<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 3<strong>12</strong>000<br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 67<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

L'essentiel<br />

L'essentiel En 2018, l'interprofession champenoise annonce l'objectif Zéro herbici<strong>de</strong>s en Champagne, fixé à 2025. En 2021, après<br />

une campagne très humi<strong>de</strong>, Maxime Toubart déclare que l'arrêt <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s ne serait pas inscrit au cahier <strong>de</strong>s charges champenois.<br />

1er décembre 20<strong>22</strong>, une tribune en préparation au sein <strong>de</strong> l'ACB, <strong>de</strong>stinée à être publiée au national, fuite sur internet. Ses signataires<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt l'arrêt total <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s en Champagne.<br />

232569 VIGNERONS - CISION 3474814600508<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>06</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.35<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 363000<br />

Journalistes : THOMAS CROUZET<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 817<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

POLITIQUE<br />

Le torchon brûle entre les vignerons bio et le SGV<br />

La question <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s oppose l'association <strong>de</strong>s champagnes biologiques (ACB) et le syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV). Alors qu'une tribune<br />

est en préparation <strong>du</strong> côté <strong>de</strong> IACB, <strong>de</strong>mandant l’arrêt <strong>de</strong>s désherbants dans l'appellation, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'association, Pascal Doquet, a démissionné.<br />

L'ESSENTIEL<br />

• En 2018, l'interprofession champe<br />

noise annonce l'objectif Zéro herbi<br />

ci<strong>de</strong>s en Champagne, fixé à 2025.<br />

• En 2021, après une campagne très<br />

humi<strong>de</strong>, Maxime Toubart déclare que<br />

l'arrêt <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s ne serait pas<br />

inscrit au cahier <strong>de</strong>s charges champe<br />

nois.<br />

• 1» décembre 20<strong>22</strong>, une tribune en<br />

préparation au sein <strong>de</strong> l'ACB, <strong>de</strong>stinée<br />

à être publiée au national, fuite sur<br />

internet. Ses signataires <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

l'arrêt total <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s en Cham<br />

pagne.<br />

THOMAS<br />

CROUZET<br />

Nous,<br />

vigneronnes et vignerons<br />

champenois, maisons <strong>de</strong><br />

champagne et coopératives, si<br />

gnataires <strong>de</strong> cette tribune, souhai<br />

tons contre le revirement<br />

protester<br />

<strong>de</strong> l’interprofession champenoise qui<br />

abandonne aujourd’hui l’objectif <strong>de</strong><br />

l'interdiction <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s dans le<br />

cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’appellation<br />

champagne. »<br />

C’est, en somme, le résumé d’une<br />

tribune qui a fuité la semaine <strong>de</strong>r<br />

nière, préparée par l'association<br />

<strong>de</strong>s champagnes biologiques<br />

(ACB), réclamant la fin <strong>de</strong>s herbi<br />

ci<strong>de</strong>s en Champagne. Diffusé en in<br />

terne à l’ensemble <strong>de</strong>s membres<br />

<strong>de</strong> l’association, le document doit<br />

être diffusé au national ces pro<br />

chains jours. Seulement, ce <strong>de</strong>rnier<br />

a été dévoilé sur le site d’actualités<br />

<strong>de</strong> Sophie Claeys et relayé sur les<br />

réseaux<br />

sociaux.<br />

L’association<strong>de</strong>s champagnesbiologiques(ACB)rêunit65 vigneronset maisons<strong>de</strong> champagne.Elle est à l'initiatived’unetribunepourl’arrêt<strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>sen Champagne. Ï.C<br />

“L’utilisation<br />

<strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s<br />

les signataires, dont le nombre n’a<br />

pagne (UMC) et le syndicat général<br />

Les pro<strong>du</strong>cteurs champenois ne<br />

« Le document ne sera ren<strong>du</strong> public<br />

en Champagne reste<br />

pas encore été arrêté, accuse l’in<br />

terprofession rétropédaler sur<br />

<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s vignerons (SGV) en décembre<br />

2018.<br />

seront donc pas contraints, légale<br />

ment, <strong>de</strong> se passer d’herbici<strong>de</strong>s.<br />

qu’au cours <strong>de</strong> la semaine, et nous<br />

ne pouvons pour l’heure com<br />

pas<br />

motivée par la seule<br />

l’engagement Zéro herbici<strong>de</strong>s d’ici<br />

Or, en décembre 2021,Maxime<br />

Une position intenable pour les<br />

muniquer sur son contenu, a fait va<br />

facilité<br />

d’usage,<br />

à 2025. Un objectif qui avait été<br />

Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, a préci<br />

membres <strong>de</strong> l’ACB, qui enten<strong>de</strong>nt,<br />

loir l’ACB. Si l’association <strong>de</strong>s cham<br />

associée à un manque<br />

clairement défini et communiqué<br />

par l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Cham<br />

sé que cet engagement ne serait<br />

pas inscrit au cahier charges.<br />

<strong>de</strong>s<br />

par cette tribune, faire plier l’inter<br />

profession.<br />

pagnes biologiques est à l’initiative<br />

<strong>de</strong> cette tribune, d’autres vignerons<br />

<strong>de</strong><br />

connaissances”<br />

Extrait d’une tribune contre les herbici<strong>de</strong>s<br />

Pascal Doquet démissionné <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'ACB<br />

<strong>de</strong> l’appellation champenoise se sont<br />

portés signataires. »<br />

De son côté, la fédération <strong>de</strong>s vi<br />

En voici quelques extraits : « les al<br />

ternatives aux herbici<strong>de</strong>s existent.<br />

Ces solutions sont plus aisées à<br />

Vendredi <strong>de</strong>rnier, Pascal Doquet, a quitté sa<br />

fonction <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt, remplacé par Jérôme<br />

SGV, je ne peux officiellement porter la<br />

voix <strong>de</strong>s aahérents. Je préfère donc<br />

gnerons indépendants <strong>de</strong> Cham<br />

pagne, qui aurait pu soutenir l’ACB<br />

dans démarche face au SGV, n’a<br />

sa<br />

mettre en place dans une AOC à très<br />

Bourgeois, « anticipant <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxmoisla fin<br />

laisser la place à un autre prési<strong>de</strong>nt pour<br />

pas été informée <strong>de</strong> cette tribune<br />

forte valeur ajoutée comme la nôtre.<br />

Dans un contexte êconomique très<br />

favorable, notre appellation se doit<br />

aujourd’hui et que jamais d’être<br />

plus<br />

exemplaire. »<br />

« Actuellement, l’utilisation her<br />

<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> mon mandat » précise-t-il.<br />

Égalementadministrateurau sein <strong>du</strong> syndi<br />

cat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV), Pascal<br />

Doquet a indiqué que le cumul <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux<br />

fonctions était difficilement conciliable dans<br />

le contexte actuel.<br />

représenter l'association, et continuer <strong>de</strong><br />

siégerau SGV. »<br />

Dans un courrier adressé aux membres<br />

<strong>de</strong> l’ACB, Pascal Doquet faitvaloir que<br />

« dans les échanges et confrontations à<br />

venir, je pense que je pourrai encore être<br />

officiellement. Son conseil d’admi<br />

nistration n’a donc pas pris posi<br />

tion sur sujet.<br />

le<br />

Le bras <strong>de</strong> fer engagé entre l’ACB et<br />

l’interprofession intervient à<br />

quelques gran<strong>de</strong> jours <strong>de</strong> la messe<br />

bici<strong>de</strong>s en Champagne reste motivée<br />

« J'ai un <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> réserve vis-à-vis <strong>du</strong> syndi<br />

utile pour porter au sein <strong>de</strong> l'interprofes<br />

<strong>de</strong> fin d’année <strong>de</strong> l’Association viti<br />

par la seule facilité d’usage, associée<br />

cat général <strong>de</strong>s vignerons, qui me met dans<br />

sion la parole <strong>du</strong> collectlf contre les<br />

cole champenoise (AVC), qui réunit<br />

à un manque <strong>de</strong> connaissances sur<br />

une position délicate avec l'association <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s qui vient <strong>de</strong> naître, pour et par<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs champe<br />

l’impact environnemental et sani<br />

taire molécules »<br />

<strong>de</strong>s utilisêes.<br />

Par cette prise <strong>de</strong> parole collective,<br />

champagnes biologiques, explique Pascal<br />

Doquet. De l'autre, l'ACB n'ayantpas <strong>de</strong> siège<br />

dédié au sein <strong>du</strong> conseil d'administration <strong>du</strong><br />

Pascal Doquetcê<strong>de</strong> la place<br />

à Jérôme Bourgeois.<br />

la tribune, à la suite <strong>de</strong> nos invitations<br />

auprès <strong>de</strong> nos relations vigneronnes en<br />

<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'association. »<br />

nois. Nul doute que cette année,<br />

l’événement sera particulièrement<br />

animé. ■<br />

232569 VIGNERONS - CISION 1715814600504<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>06</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.5<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 102000<br />

Journalistes : Thomas Crouzet<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 442<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Le torchon brûle entre les vignerons bio et le SGV<br />

0XKt5bRKqpBUJzS__owfU5eqBYh2ly9CGkpUqow2LsJ6KO5zRFDfeOQwFlGO4HEc7YTY0<br />

Thomas Crouzet Nous, vigneronnes et vignerons champenois, maisons<br />

<strong>de</strong> champagne et coopératives, signataires <strong>de</strong> cette tribune, souhaitons<br />

protester contre le revirement <strong>de</strong> l'interprofession champenoise qui<br />

abandonne aujourd'hui l'objectif <strong>de</strong> l'interdiction <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s dans<br />

le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l'appellation champagne.» C'est, en somme,<br />

le résumé d'une tribune qui a fuité la semaine <strong>de</strong>rnière, préparée par<br />

l'association <strong>de</strong>s champagnes biologiques (ACB), réclamant la fin <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s en Champagne. Diffusé en interne à l'ensemble <strong>de</strong>s membres<br />

<strong>de</strong> l'association, le document doit être diffusé au national ces prochains<br />

jours. Seulement, ce <strong>de</strong>rnier a été dévoilé sur le site d'actualités <strong>de</strong><br />

Sophie Claeys et relayé sur les réseaux sociaux. «L'utilisation <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s en Champagne reste motivée par la seule facilité d'usage,<br />

associée à un manque <strong>de</strong> connaissances» Extrait d'une tribune contre les<br />

herbici<strong>de</strong>s En voici quelques extraits: «les alternatives aux herbici<strong>de</strong>s<br />

existent. Ces solutions sont plus aisées à mettre en place dans une<br />

AOC à très forte valeur ajoutée comme la nôtre. Dans un contexte<br />

économique très favorable, notre appellation se doit aujourd'hui et<br />

plus que jamais d'être exemplaire.» «Actuellement, l'utilisation <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s en Champagne reste motivée par la seule facilité d'usage,<br />

associée à un manque <strong>de</strong> connaissances sur l'impact environnemental et<br />

sanitaire <strong>de</strong>s molécules utilisées.» Par cette prise <strong>de</strong> parole collective,<br />

les signataires, dont le nombre n'a pas encore été arrêté, accuse<br />

l'interprofession <strong>de</strong> rétropédaler sur l'engagement Zéro herbici<strong>de</strong>s d'ici<br />

à 2025. Un objectif qui avait été clairement défini et communiqué par<br />

l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC) et le syndicat général <strong>de</strong>s<br />

vignerons (SGV) en décembre 2018. Or, en décembre 2021, Maxime<br />

Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, a précisé que cet engagement ne serait<br />

pas inscrit au cahier <strong>de</strong>s charges. Les pro<strong>du</strong>cteurs champenois ne<br />

seront donc pas contraints, légalement, <strong>de</strong> se passer d'herbici<strong>de</strong>s. Une<br />

position intenable pour les membres <strong>de</strong> l'ACB, qui enten<strong>de</strong>nt, par<br />

cette tribune, faire plier l'interprofession. «Le document ne sera ren<strong>du</strong><br />

public qu'au cours <strong>de</strong> la semaine, et nous ne pouvons pour l'heure<br />

pas communiquer sur son contenu, a fait valoir l'ACB. Si l'association<br />

<strong>de</strong>s champagnes biologiques est à l'initiative <strong>de</strong> cette tribune, d'autres<br />

vignerons <strong>de</strong> l'appellation champenoise se sont portés signataires.» De<br />

son côté, la fédération <strong>de</strong>s vignerons indépendants <strong>de</strong> Champagne, qui<br />

aurait pu soutenir l'ACB dans sa démarche face au SGV, n'a pas été<br />

informée <strong>de</strong> cette tribune officiellement. Son conseil d'administration<br />

n'a donc pas pris position sur le sujet. Le bras <strong>de</strong> fer engagé entre<br />

l'ACB et l'interprofession intervient à quelques jours <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong><br />

messe <strong>de</strong> fin d'année <strong>de</strong> l'Association viticole champenoise (AVC), qui<br />

réunit l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs champenois. Nul doute que cette année,<br />

l'événement sera particulièrement animé.<br />

232569 VIGNERONS - CISION 67748146005<strong>06</strong><br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>06</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.<strong>12</strong><br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 3<strong>12</strong>000<br />

Journalistes : Thomas Crouzet<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 441<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Le torchon brûle entre les vignerons bio et le SGV<br />

0cBVIDmCQqlEJ4iFPDqI991Rca0xwGQCgO78Wr5LmaouXYkpmB_2USDRNb2dJ7senNTkx<br />

Thomas Crouzet Nous, vigneronnes et vignerons champenois, maisons<br />

<strong>de</strong> champagne et coopératives, signataires <strong>de</strong> cette tribune, souhaitons<br />

protester contre le revirement <strong>de</strong> l'interprofession champenoise qui<br />

abandonne aujourd'hui l'objectif <strong>de</strong> l'interdiction <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s dans<br />

le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l'appellation champagne.» C'est, en somme,<br />

le résumé d'une tribune qui a fuité la semaine <strong>de</strong>rnière, préparée par<br />

l'association <strong>de</strong>s champagnes biologiques (ACB), réclamant la fin <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s en Champagne. Diffusé en interne à l'ensemble <strong>de</strong>s membres<br />

<strong>de</strong> l'association, le document doit être diffusé au national ces prochains<br />

jours. Seulement, ce <strong>de</strong>rnier a été dévoilé sur le site d'actualités <strong>de</strong><br />

Sophie Claeys et relayé sur les réseaux sociaux. L'utilisation <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s en Champagne reste motivée par la seule facilité d'usage,<br />

associée à un manque <strong>de</strong> connaissances Extrait d'une tribune contre les<br />

herbici<strong>de</strong>s En voici quelques extraits: «les alternatives aux herbici<strong>de</strong>s<br />

existent. Ces solutions sont plus aisées à mettre en place dans une<br />

AOC à très forte valeur ajoutée comme la nôtre. Dans un contexte<br />

économique très favorable, notre appellation se doit aujourd'hui et<br />

plus que jamais d'être exemplaire.» «Actuellement, l'utilisation <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s en Champagne reste motivée par la seule facilité d'usage,<br />

associée à un manque <strong>de</strong> connaissances sur l'impact environnemental et<br />

sanitaire <strong>de</strong>s molécules utilisées.» Par cette prise <strong>de</strong> parole collective,<br />

les signataires, dont le nombre n'a pas encore été arrêté, accuse<br />

l'interprofession <strong>de</strong> rétropédaler sur l'engagement Zéro herbici<strong>de</strong>s d'ici<br />

à 2025. Un objectif qui avait été clairement défini et communiqué par<br />

l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC) et le syndicat général <strong>de</strong>s<br />

vignerons (SGV) en décembre 2018. Or, en décembre 2021,Maxime<br />

Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, a précisé que cet engagement ne serait<br />

pas inscrit au cahier <strong>de</strong>s charges. Les pro<strong>du</strong>cteurs champenois ne<br />

seront donc pas contraints, légalement, <strong>de</strong> se passer d'herbici<strong>de</strong>s. Une<br />

position intenable pour les membres <strong>de</strong> l'ACB, qui enten<strong>de</strong>nt, par<br />

cette tribune, faire plier l'interprofession. «Le document ne sera ren<strong>du</strong><br />

public qu'au cours <strong>de</strong> la semaine, et nous ne pouvons pour l'heure<br />

pas communiquer sur son contenu, a fait valoir l'ACB. Si l'association<br />

<strong>de</strong>s champagnes biologiques est à l'initiative <strong>de</strong> cette tribune, d'autres<br />

vignerons <strong>de</strong> l'appellation champenoise se sont portés signataires.» De<br />

son côté, la fédération <strong>de</strong>s vignerons indépendants <strong>de</strong> Champagne, qui<br />

aurait pu soutenir l'ACB dans sa démarche face au SGV, n'a pas été<br />

informée <strong>de</strong> cette tribune officiellement. Son conseil d'administration<br />

n'a donc pas pris position sur le sujet. Le bras <strong>de</strong> fer engagé entre<br />

l'ACB et l'interprofession intervient à quelques jours <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong><br />

messe <strong>de</strong> fin d'année <strong>de</strong> l'Association viticole champenoise (AVC), qui<br />

réunit l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs champenois. Nul doute que cette année,<br />

l'événement sera particulièrement animé.<br />

232569 VIGNERONS - CISION 5674814600524<br />

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L’ENTRETIEN Jean-Marc Jancovici<br />

Le réchauffement climatique est<br />

inarrêtable<br />

Julien Bouillé / L’Union <strong>du</strong> <strong>06</strong> <strong>12</strong> <strong>22</strong><br />

Jean-Marc Jancovici : « La canicule <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong>rnier n'est que le début <strong>de</strong> quelque chose qui va<br />

être pire. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien à faire. »<br />

Le spécialiste <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> l’énergie et <strong>du</strong> climat pense que l’on pourra, au mieux, ralentir le<br />

réchauffement en faisant une croix Sur les énergies fossiles dont l’épuisement est par ailleurs<br />

engagé selon les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> The Shift Project.<br />

Des étudiants <strong>de</strong> Neoma Business School à Reims ont souhaité vous poser la question : «<br />

Crises climatique et énergétique, peut-on respecter l’accord <strong>de</strong> Paris sans tout réinventer ? ».<br />

Quelle est votre réponse ?<br />

La réponse est non. Si l’on essaye <strong>de</strong> comprendre où l’on va, il faut comprendre d’où l’on<br />

vient. On vient d’un mon<strong>de</strong> qui était totalement renouvelable, c’était notre mon<strong>de</strong> d’il y a trois<br />

siècles. Ce qui a fait notre mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, ce sont les énergies fossiles. Vous êtes assis<br />

comme moi sur une chaise qui doit comporter une armature en métal. L’acier est fait avec <strong>du</strong><br />

charbon métallurgique. À peu près 15 % <strong>du</strong> charbon dans le mon<strong>de</strong> sert à faire <strong>de</strong> l’acier.<br />

Cette chaise est recouverte <strong>de</strong> plastique. C’est <strong>de</strong> la pétrochimie. Cette chaise n’est pas arrivée<br />

ici par porteurs mais par camion et avant par bateau. Tout cela utilise <strong>de</strong>s énergies fossiles.<br />

Nous sommes posés sur <strong>de</strong> la moquette. C’est un dérivé <strong>du</strong> pétrole. Nous sommes dans un<br />

bâtiment. Il a été fait avec <strong>de</strong> l’acier et <strong>du</strong> ciment. Le ciment a été fait avec <strong>du</strong> gaz. Les<br />

matériaux <strong>de</strong> carrière sont arrivés dans la cimenterie grâce à <strong>de</strong>s camions et <strong>de</strong>s convoyeurs<br />

alimentés par <strong>de</strong>s énergies fossiles…<br />

La totalité <strong>de</strong> la transformation <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers siècles a eu un déterminant<br />

structurel extrêmement fort qui s’appelle l’abondance énergétique. Le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> Black Friday<br />

et <strong>de</strong>s t-shirts Zara à 5 euros est juste impensable sans énergie fossile. Donc peut-on se<br />

débarrasser <strong>de</strong>s énergies fossiles sans tout réinventer ? La réponse est non.<br />

On commence par quoi ?<br />

On commence par bien comprendre le problème qui se présente à nous. Aujourd’hui, la quasitotalité<br />

<strong>de</strong>s gens n’y sont pas encore. Il y a trois grands canaux d’accès à l’information :<br />

l’enseignement initial, la formation continue et la <strong>presse</strong>, et maintenant par extension les<br />

réseaux sociaux. Ce que je viens d’expliquer fait l’objet <strong>de</strong> développements extrêmement<br />

brefs dans la formation initiale. Globalement, on vous apprend <strong>de</strong>s maths, <strong>du</strong> français, <strong>de</strong><br />

l’anglais. Quand on vous apprend l’histoire, on parle très très peu <strong>du</strong> rôle <strong>de</strong> l’énergie dans ce<br />

qui a fait le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers siècles. C’est également vrai dans l’enseignement<br />

supérieur initial où l’on va trouver au mieux un cours d’environnement ou <strong>de</strong> développement<br />

<strong>du</strong>rable en plus <strong>de</strong>s cours « normaux ». Dans la formation continue, c’est pareil. Dans les<br />

médias, il y a très peu d’explications <strong>de</strong> texte. Quand ils parlent <strong>du</strong> fond, c’est à l’occasion <strong>de</strong>s


anecdotes. Par exemple, ils parlent <strong>du</strong> climat lors <strong>de</strong> la COP ou <strong>de</strong> records <strong>de</strong> température. Ils<br />

sont très très accrochés à l’instant, ce n’est pas une critique, c’est comme ça. Quant aux<br />

réseaux, ils vous ouvrent peu sur le mon<strong>de</strong>. Ils vous proposent une information qui correspond<br />

à ce que vous pensez et savez déjà.<br />

Pour horrible qu’elle soit, la guerre en Ukraine avec ses conséquences sur l’énergie ne nous<br />

force-t-elle pas à accélérer la transition ?<br />

Imaginons que vous fumiez un paquet <strong>de</strong> cigarettes par jour. Je vous dis que vous <strong>de</strong>vriez<br />

arrêter pour <strong>de</strong> bon. Un jour, on vous annonce qu’on va <strong>de</strong>voir vous enlever un poumon.<br />

Alors vous dites : « Là, j’ai un signal d’alerte, je vais arrêter <strong>de</strong> fumer ». C’est juste un peu<br />

tard. Le réchauffement climatique est un processus inarrêtable. À partir <strong>du</strong> moment où l’on a<br />

les premières alertes sévères, la seule garantie, c’est que ce sera pire <strong>de</strong>rrière. La canicule <strong>de</strong><br />

l’été <strong>de</strong>rnier n’est que le début <strong>de</strong> quelque chose qui va être pire. Cela ne veut pas dire qu’il<br />

n’y a rien à faire. À partir <strong>de</strong> maintenant, on va <strong>de</strong>voir lutter sur <strong>de</strong>ux terrains. Il va falloir<br />

modérer le plus possible la pression sur l’environnement pour modérer le plus possible<br />

l’augmentation <strong>du</strong> problème. Et il faut commencer à réorganiser nos activités et une partie <strong>de</strong><br />

nos infrastructures pour incorporer le fait que l’adversité va augmenter.<br />

Comment convaincre le Français qui va laisser tomber sa voiture pour le vélo que son action<br />

n’est pas dérisoire ?<br />

Hubert Reeves disait, paraît-il, que l’environnement ce n’était pas un gros problème mais huit<br />

milliards <strong>de</strong> petits problèmes. Il y a plein <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> figure où l’on est confronté à <strong>de</strong>s gens qui<br />

disent : « Moi, que je fasse quelque chose ou pas, ça ne changera rien ». Heureusement, on ne<br />

fonctionne pas comme ça tout le temps. Nous sommes <strong>de</strong>s animaux sociaux et il nous est<br />

désagréable <strong>de</strong> s’extraire <strong>du</strong> groupe.<br />

Le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> Black Friday et <strong>de</strong>s t-shirts Zara à 5 euros est juste impensable sans énergie<br />

fossile<br />

Quand les salariés d’une entreprise, les étudiants d’une école ou les habitants d’une ville vont<br />

ensemble, dans une même direction, sur un projet collectif – au surplus quand ils l’ont décidé<br />

eux-mêmes – c’est beaucoup plus efficace que <strong>de</strong> laisser les gens seuls face à l’adversité.<br />

Cela n’empêche pas d’autres pays d’avoir recours massivement au charbon…<br />

De toute façon, un jour la fête se finira. Il faut 300 millions d’années pour faire <strong>du</strong> charbon et<br />

50 à 400 millions d’années pour faire <strong>du</strong> pétrole. Le Shift Project a publié un rapport sur les<br />

perspectives d’approvisionnement en pétrole <strong>de</strong> l’Union Européenne. Il dit que, climat ou pas<br />

climat, les seize premiers fournisseurs <strong>de</strong> pétrole <strong>de</strong> l’Union Européenne vont voir leur<br />

pro<strong>du</strong>ction divisée par <strong>de</strong>ux d’ici à 2050. Donc <strong>de</strong> toute façon, on va consommer beaucoup<br />

moins <strong>de</strong> pétrole. On va sortir un rapport i<strong>de</strong>ntique sur le gaz*, financé par RTE. C’est même<br />

motif, même punition. Poutine ou pas Poutine, l’approvisionnement en gaz va décliner<br />

fortement dans les décennies à venir. La voiture-balai est déjà là, on y va tout droit. Que les<br />

autres ne fassent pas d’efforts, ce n’est pas un sujet. De toute façon, on va <strong>de</strong>voir décarboner<br />

<strong>de</strong> gré ou <strong>de</strong> force. Mon sentiment, c’est qu’il vaut mieux le faire <strong>de</strong> gré plutôt que <strong>de</strong> force.<br />

Comme, par ailleurs, les gens sont <strong>de</strong>s animaux mimétiques, si l’on prend la meilleure option,<br />

d’autres peuvent suivre le même chemin, étant rappelé qu’il n’y aura jamais <strong>de</strong> garantie que<br />

l’ensemble <strong>de</strong> l’humanité va basculer. Par contre, il y a une garantie absolue : si personne ne


fait rien, c’est le chaos qui s’occupera <strong>de</strong> régler le problème. Donc le pari pascalien est très<br />

clair : il faut agir.<br />

* Le rapport final « Gaz : quels risques pour l’approvisionnement <strong>de</strong> l’Union Européenne ? »<br />

sera présenté ce mardi soir à 18 heures<br />

lors d’un webinaire <strong>de</strong> The Shift Project.<br />

Inscription sur le site theshiftproject.org.


Biodiversité<br />

Les préfets reprennent la gestion <strong>de</strong>s phytos<br />

dans les zones Natura 2000<br />

Le gouvernement a confié aux préfets l'encadrement <strong>de</strong><br />

l'utilisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires lorsque celui ci n'est<br />

pas déjà mis en place par <strong>de</strong>s chartes ou <strong>de</strong>s contrats dans les<br />

zones Natura 2000. ©P. Bourdois<br />

Un décret paru le 30 novembre 20<strong>22</strong> donne aux préfets le rôle<br />

d'encadrer les ré<strong>du</strong>ction et interdiction <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>its phytosanitaires dans les sites Natura 2000. Ils<br />

n'interviendront toutefois que lorsqu'aucune mesure n'aura<br />

déjà été mise en place dans le cadre <strong>de</strong> chartes ou <strong>de</strong> contrats.


Toute l'expertise bourguignonne sur les<br />

couverts végétaux dans le vignoble<br />

Lors <strong>de</strong> son ren<strong>de</strong>z-vous technique, mardi <strong>22</strong> novembre à Beaune, la Chambre d’Agriculture<br />

<strong>de</strong> Côte d’Or a dévoilé une partie <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> quatre années d’expérimentation autour <strong>de</strong><br />

Couverts Végétaux temporaires. Avec <strong>de</strong> précieux conseils à la clef.<br />

Par Clément L’Hôte Le 05 décembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Le point sur les enseignements <strong>de</strong> la Chambre d'Agriculture <strong>de</strong> Côte d'Or concernant<br />

l'enherbement <strong>de</strong>s vignes. - crédit photo : Clément L'Hôte<br />

Depuis 2017, la chambre d’agriculture <strong>de</strong> Côte d’Or, BioBourgogne et le Gest (Groupement<br />

d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s terroirs) travaillent le sujet <strong>de</strong>s couverts végétaux en vignes étroites.<br />

Pour la Chambre d’Agriculture, ce sont huit mélanges différents qui ont été évalués dans <strong>de</strong>s<br />

parcelles <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux domaines. Benoît Bazerolle, conseiller, a dévoilé les principales conclusions<br />

<strong>de</strong> ces années d’essais mardi <strong>22</strong> novembre à Beaune, lors <strong>de</strong> la conférence VitiTechnique. Le<br />

point en quatre questions.<br />

Qu’espérer <strong>de</strong>s couverts végétaux ?<br />

Beaucoup, en ce qui concerne l’azote en tout cas. « Avec les mesures avec la Métho<strong>de</strong><br />

MERCI®, toutes les modalités d’enherbement révèlent une quantité d’azote potentielle au<br />

printemps supérieure aux témoins », se félicite Benoît Bazerolle. L’un <strong>de</strong>s mélanges, composé<br />

à 83 % <strong>de</strong> légumineuses, a même permis d’obtenir un écart en azote potentiel <strong>de</strong> 34 % en<br />

moyenne sur quatre ans. Mais attention : « seul un couvert réussi, sur tous les rangs, peut<br />

prétendre à ce niveau d’efficacité ». Dans ce cas, « le couvert végétal peut suffire à faire le<br />

complément d’azote printanier à la parcelle ». Toutes les modalités testées ont également<br />

élevé rapi<strong>de</strong>ment le taux <strong>de</strong> biomasse microbienne. Un effet sur le déblocage <strong>de</strong> l’élément<br />

potasse a également été noté. Les résultats concernant le magnésium sont « moins flagrants ».<br />

Quel mélange ?<br />

On privilégiera les graminées pour la structure <strong>de</strong> surface, les légumineuses et crucifères pour<br />

la structure en profon<strong>de</strong>ur, l’enrichissement et l’effet <strong>de</strong>structif contre les adventices. Tout<br />

dépend donc <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> votre parcelle et <strong>de</strong> vos objectifs. Une certitu<strong>de</strong> toutefois :<br />

« il ne faut pas lésiner sur les légumineuses, on peut partir sur 50 % a minima », recomman<strong>de</strong><br />

Benoît Bazerolle. En revanche, le 100 % légumineuses n’est pas forcément recommandé. La


diversité <strong>de</strong>s espèces est un atout <strong>de</strong>s mélanges, sans toutefois dépasser 4-6 espèces<br />

différentes... Enfin, la présence d’une plante « tuteur » - comme une graminée ou la féverole -<br />

a son intérêt pour éviter la prolifération sous le rang d’une espèce envahissante comme la<br />

vesce ou le pois.<br />

Comment réussir ses semis ?<br />

Le moment idéal est compris entre mi-août et mi-septembre, « afin d’obtenir une biomasse<br />

significative avant l’hiver». Points clef : la préparation <strong>de</strong> sol. « Si on est envahi <strong>de</strong> mouron ou<br />

<strong>de</strong> liseron, ça ne marchera pas ». Il faut aussi prêter attention à la dose <strong>de</strong> graines. « On<br />

multiplie par 1,5 ou 2 par rapport aux gran<strong>de</strong>s cultures, car le palissage avec l’ombre portée<br />

limitent la rapidité d’implantation. » Bien, sûr le sol doit être humecté, ou bien bénéficier <strong>de</strong><br />

pluies juste après le semis. Enfin, tenez compte <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur : « les grosses graines sont à<br />

semer plus profond, les petites plus en surface. Un semoir à double trémies a donc tout son<br />

intérêt ». Coût économique estimé <strong>de</strong> l’opération : 327€/ha/passage (données BIVB) auquel il<br />

faut rajouter le prix <strong>de</strong>s graines, ce qui reste « très important ».<br />

Quand détruire ?<br />

À la floraison <strong>de</strong>s premières espèces, soit « courant avril le plus souvent », si la météo et la<br />

réussite <strong>du</strong> couvert n’en déci<strong>de</strong>nt pas autrement. Dans tous les cas, un maintien tard en saison<br />

s’avère risqué vis-à-vis <strong>de</strong>s gelées printanières. « Un couvert en place après le débourrement<br />

va maintenir une hygrométrie élevée au mauvais endroit, au mauvais moment. Sauf si ce<br />

couvert arrive très au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la baguette. Mais pour ne pas prendre <strong>de</strong> risques, mieux vaut<br />

détruire tôt. Et surtout pas juste avant les gelées ». Et en vignes étroites, « le maintien <strong>de</strong>s<br />

couverts végétaux tard en saison, via un roulage, apparaît également risqué. Il est très<br />

dépendant <strong>de</strong>s réserves hydriques en sortie d’hiver et <strong>de</strong> la réserve utile <strong>du</strong> sol. Dans un<br />

premier temps, on visera donc une <strong>de</strong>struction au printemps par broyage puis<br />

enfouissement ».


Fin <strong>de</strong> campagne pour les flacons XXL<br />

Thomas Crouzet / L’Union <strong>06</strong> <strong>12</strong> <strong>22</strong><br />

Durant quatre semaines, une ligne <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> Oiry a été dédiée aux gros<br />

contenants.<br />

À Oiry, l’usine Verallia a clos la semaine passée sa campagne <strong>de</strong> gros flacons, avec 8 000<br />

unités pro<strong>du</strong>ites selon un savoir-faire unique en France.<br />

Salmanazar, balthazar et nabuchodonosor. Les flacons <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille ont défilé à la chaîne le<br />

mois <strong>de</strong>rnier à l’usine Verallia <strong>de</strong> Oiry, à côté d’Épernay. Cette campagne annuelle hors<br />

norme, <strong>de</strong> quatre semaines, s’est close avec quelques jours d’avance, afin que la ligne dédiée<br />

puisse rapi<strong>de</strong>ment être réaffectée à la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> bouteilles standards.<br />

« Il s’agit toujours d’un moment particulier pour le site, avec une logistique et <strong>de</strong>s moyens<br />

humains renforcés, indique Jean-Yves Poussardin, directeur <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> Oiry. Les plus gros<br />

contenants, les nabuchodonosor, pesant 11 kg, il faut un matériel plus lourd pour les<br />

maintenir, et la ligne tourne à un rythme ralenti. Une fois pro<strong>du</strong>it, chaque flacon est ensuite<br />

conditionné et mis en carton indivi<strong>du</strong>ellement. »<br />

Il s’agit toujours d’un moment particulier pour le site, avec une logistique et <strong>de</strong>s moyens<br />

humains renforcés Jean-Yves Poussardin, directeur <strong>du</strong> site<br />

Au total, cette année, 8 000 unités ont été pro<strong>du</strong>ites, « ce qui est davantage qu’en 2020 et<br />

2021 », remarque le directeur <strong>du</strong> site.<br />

Une pro<strong>du</strong>ction accrue, fruit d’une campagne viticole au ren<strong>de</strong>ment élevé, mais aussi en<br />

anticipation d’une maintenance qui aura lieu l’an prochain sur le four <strong>de</strong> l’usine.<br />

« Il y a eu, aussi, une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sur ces flacons, synonyme <strong>de</strong> fête et <strong>de</strong> célébration, note<br />

Jean-Yves Poussardin. On constate d’ailleurs un véritable attrait <strong>de</strong> nos clients pour la<br />

fabrication <strong>de</strong> ces contenants, et ce moment <strong>de</strong> l’année est aussi celui où nous avons la plus<br />

forte affluence sur le site. »<br />

Le site Verallia <strong>de</strong> Oiry est d’ailleurs la <strong>de</strong>rnière usine en France à fabriquer <strong>de</strong> telles<br />

bouteilles.<br />

Anticiper les besoins <strong>de</strong> l’année 2023<br />

Anticiper les besoins <strong>de</strong> l’année 2023<br />

Les tensions sur l’approvisionnement <strong>de</strong>s matières premières font craindre un possible<br />

embouteillage <strong>de</strong>s flacons l’année prochaine. Aussi, les verreries fonctionnent actuellement à<br />

flux ten<strong>du</strong>s, afin <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire suffisamment <strong>de</strong> stock pour la future campagne <strong>de</strong> tirage. Du fait<br />

d’un ren<strong>de</strong>ment tirable élevé en Champagne cette année (<strong>12</strong> 000 kg/ha), les besoins seront <strong>de</strong><br />

fait bien supérieurs en 2023.<br />

Aussi, à peine la campagne <strong>de</strong> gros flacons terminée, la ligne a été réaffectée à la pro<strong>du</strong>ction<br />

<strong>de</strong> bouteilles champenoises standards, « afin d’honorer l’ensemble <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nos<br />

clients l’année prochaine » indique Jean-Yves Poussardin, directeur <strong>du</strong> site <strong>de</strong> Oiry.


Conseil d'experts<br />

Comment bien parler <strong>du</strong> vin aux<br />

consommateurs ?<br />

Lors d’un symposium organisé en marge <strong>du</strong> salon Dégustez en VO qui se tiendra en mars à<br />

Montpellier, quatre conférenciers, experts dans leur domaine, ont livré leurs conseils pour<br />

parler <strong>du</strong> vin.<br />

Par Michèle Trévoux Le <strong>06</strong> décembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Cultiver la diversité variétale permet d'être en phase avec le marché actuel indique Olivier<br />

Poussier. - crédit photo : Michèle Trévoux<br />

L’AOC Languedoc avait réuni une belle brochette d’orateurs ce mardi 29 novembre au Musée<br />

Fabre à Montpellier. Olivier Poussier, meilleur sommelier <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> en l'an 2000, Elyse<br />

Lambert, meilleure sommelière Canada Amériques, Nicolas Goldschmidt, directeur <strong>de</strong> la<br />

formation MSc In Wine Management <strong>de</strong> l’Organisation Internationale <strong>de</strong> la Vigne et <strong>du</strong> Vin<br />

(OIV) et Valentin Cotton, Influenceur (@winepoetry_ sur Instagram) et acheteur vin pour le<br />

groupe <strong>du</strong> chef Mathieu Pacaud (propriétaire <strong>de</strong> restaurants étoilés à Paris), se sont tour à tour<br />

succédé à la tribune pour livrer leurs conseils pour parler <strong>du</strong> vin. Tous ont fait un constat<br />

unanime : l’absurdité <strong>de</strong> la loi Evin. « Le vin est un pro<strong>du</strong>it culturel qui, en France, fait partie<br />

<strong>de</strong> votre ADN. Il n’y a aucun sens à interdire les échanges sur ce pro<strong>du</strong>it qui <strong>de</strong>vrait faire<br />

partie <strong>du</strong> patrimoine mondial <strong>de</strong> l’humanité. Nous, au Québec, on parle beaucoup <strong>du</strong> vin, non<br />

pas pour encourager la consommation mais pour é<strong>du</strong>quer les consommateurs, les éclairer sur<br />

ce pro<strong>du</strong>it qui fascine », a souligné Elyse Lambert. « C’est une loi castratrice, a renchéri


Valentin Cotton. Pour apprécier le vin, il faut être é<strong>du</strong>qué. Il faut pouvoir parler <strong>du</strong> vin,<br />

l’expliquer aux plus jeunes générations pour les amener à une consommation responsable ».<br />

Pour Olivier Poussier, les tendances <strong>de</strong> consommation ont évolué ces <strong>de</strong>rnières années « Tous<br />

les vignobles ont fait la même erreur, en allant vers <strong>de</strong>s vins trop riches, trop boisés, trop<br />

extraits. Aujourd’hui, on revient vers <strong>de</strong>s vins plus équilibrés, plus digestes et plus sapi<strong>de</strong>s.<br />

C’est le terroir, le savoir-faire <strong>du</strong> vigneron, l’histoire <strong>de</strong> l’appellation qu’il faut mettre en<br />

avant. La diversité variétale est un atout <strong>de</strong>s vignobles européens par rapport à ceux <strong>du</strong><br />

Nouveau-Mon<strong>de</strong>. Cultiver cette diversité variétale, c’est lutter contre la stéréotypisation <strong>du</strong><br />

goût. Le petit vigneron qui met en avant <strong>de</strong>s cépages endémiques et autochtones est dans la<br />

bonne démarche pour faire parler <strong>de</strong> ses vins et sortir <strong>du</strong> lot ». Elyse Lambert partage cette<br />

opinion. « Les gens qui s’intéressent au vin veulent découvrir les cépages locaux. Le<br />

retournement médiatique sur les vins <strong>du</strong> Jura et <strong>de</strong> Savoie en est la preuve. Ces vignobles sont<br />

arrivés à faire leur trou, en mettant en avant <strong>de</strong>s vins à forte i<strong>de</strong>ntité, qui se démarquent <strong>de</strong><br />

l’offre standardisée internationale, limitée à une dizaine <strong>de</strong> cépages ».<br />

Sé<strong>du</strong>ire les Millennials<br />

Basé à New York, Nicolas Goldschmidt, recomman<strong>de</strong> <strong>de</strong> ne pas rater le tournant <strong>de</strong>s<br />

Millennials, la génération Y, née en 80 et 90. « Ils sont désormais plus nombreux que les<br />

baby-boomers, ce sont les futurs consommateurs. Ils sont dans l’instantanéité, toujours rivés<br />

à leur téléphone et sur les réseaux sociaux. Il faut aller les chercher là où ils sont et ne pas<br />

attendre que cette génération vienne au vin toute seule. L’offre boissons est immense aux<br />

USA. Il faut sé<strong>du</strong>ire cette génération avec <strong>de</strong>s packagings qui leur correspond, comme la<br />

canette, ludique, pratique, recyclable, ou <strong>de</strong>s vins bio biodynamie, nature, qui sont une vraie<br />

tendance ». Pour Valentin Cotton, le challenge pour le vigneron c’est d’arriver à se<br />

différencier. « Il faut attiser la curiosité <strong>de</strong>s internautes par différents prismes, ça peut être le<br />

terroir, l’art <strong>de</strong> vivre, la personnalité <strong>du</strong> vigneron, un savoir-faire particulier, la vie sur le<br />

domaine… Il faut immerger l’internaute dans la vie <strong>du</strong> domaine, à raison <strong>de</strong> 2 à 3 post et une<br />

story par semaine ». Enfin l’authenticité et la sincérité, restent aux yeux <strong>de</strong> tous, le meilleur<br />

moyen <strong>de</strong> parler <strong>du</strong> vin. « Vous, les vignerons, vous avez une chance énorme, vous faites un<br />

métier <strong>de</strong> passion. Parlez-en avec votre cœur, votre foi, vos tripes, vous ferez rêver bien <strong>de</strong>s<br />

consommateurs », a conclu Elyse Lambert.


Commerce<br />

Louis Vuitton ou l’extension <strong>du</strong> domaine <strong>du</strong><br />

luxe<br />

Le défilé Louis Vuitton Homme printemps-été 2023, dans le cadre <strong>de</strong> la Fashion Week <strong>de</strong><br />

Paris, le 23 juin <strong>de</strong>rnier.<br />

Chocolaterie, restaurants éphémères, cafés… la première marque <strong>de</strong> luxe mondiale Louis<br />

Vuitton accélère sa diversification pour mieux « étendre son territoire ».<br />

Louis Vuitton, « c’est beaucoup plus qu’une marque <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>, c’est une marque <strong>de</strong> culture à<br />

audience mondiale », avait lancé en début d’année le PDG <strong>de</strong> LVMH Bernard Arnault lors <strong>de</strong><br />

l’assemblée générale <strong>du</strong> groupe.<br />

« L’idée est que la marque peut tout vendre, compte tenu <strong>de</strong> sa puissance et <strong>de</strong> son influence<br />

», constatait une note <strong>de</strong> la banque HSBC après ces propos tenus par Bernard Arnault. Elle<br />

citait la présence <strong>de</strong> Louis Vuitton « dans les bijoux, les baskets, les parfums et même le<br />

chocolat ».<br />

Cette année, Louis Vuitton a, entre autres, installé un salon <strong>de</strong> thé éphémère dans sa boutique<br />

lilloise avec <strong>de</strong>s gaufres Meert à son effigie, créé un restaurant éphémère à Saint-Tropez avec<br />

le chef étoilé Mory Sacko, un autre à Séoul avec Alain Passard, chef étoilé lui aussi, ou<br />

encore présenté une collection <strong>de</strong> meubles et d’objets à Shanghai.<br />

Une ère <strong>de</strong> l’influence culturelle<br />

Le <strong>12</strong> décembre, Louis Vuitton ouvrira pour un an, dans son siège social au cœur <strong>de</strong> Paris, un<br />

espace baptisé LV Dream réunissant une exposition <strong>de</strong> collaborations <strong>de</strong> la marque avec <strong>de</strong>s<br />

artistes, un café, une chocolaterie et une boutique.<br />

« Le luxe quitte l’ère <strong>de</strong> la niche artisanale, on entre dans une ère <strong>de</strong> l’influence culturelle.<br />

Plus on va <strong>du</strong> côté culturel, plus on renforce la dimension symbolique <strong>de</strong> la marque. On<br />

oublie qu’on est dans <strong>du</strong> commerce et donc on peut vendre plus cher », explique Julie El<br />

Ghouzzi, <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong> conseil Cultz.<br />

Si la diversification n’est pas nouvelle (il existe <strong>de</strong>s cafés Ralph Lauren ou Gucci, <strong>de</strong>s hôtels<br />

Armani…) la « différence vient <strong>du</strong> fait que Louis Vuitton le fait en pleine maîtrise, ce n’est<br />

pas une licence », ajoute-t-elle.<br />

Dans une interview au site spécialisé <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> luxe Women’s Wear Daily (WWD), le<br />

PDG <strong>de</strong> la marque, Michael Burke, évoque même la possibilité, après le projet LV Dream, <strong>de</strong><br />

transformer le siège social en un hôtel Louis Vuitton.<br />

Situé face à la Samaritaine et à l’hôtel Cheval Blanc, également propriétés <strong>de</strong> LVMH, le lieu<br />

« a toutes les caractéristiques d’un lieu d’hébergement idéal », a-t-il dit en espérant une<br />

ouverture « dans les cinq ans . C’est ce que veulent nos clients, une relation 7 jours sur 7, 24<br />

heures sur 24. »


Pour Serge Carreira, maître <strong>de</strong> conférences à Sciences Po Paris au sein <strong>du</strong> Master Mo<strong>de</strong> et<br />

Luxe, « chaque nouvelle brique vient consoli<strong>de</strong>r le reste : l’hôtel permet d’enrichir la<br />

narration <strong>de</strong> la marque Louis Vuitton sur l’art <strong>du</strong> voyage ».<br />

Avec un hôtel, « Louis Vuitton a l’ambition <strong>de</strong> jouer un rôle dans les villes au XXI e siècle »,<br />

ajoute Éric Briones, auteur <strong>de</strong> Luxe et digital (Éd. Dunod).<br />

Michael Burke « rêve <strong>de</strong> faire renaître le centre-ville commercial original <strong>de</strong> Paris. C’est la<br />

version <strong>de</strong> Bernard (Arnault) <strong>de</strong>puis le début, nous sommes à mi-chemin. Il faudra encore dix,<br />

quinze ans pour arriver à ce que nous voulons », a-t-il dit à WWD.<br />

Le luxe sait se déplacer là où est la croissance. Le luxe est une hydre Éric Briones, auteur <strong>de</strong> «<br />

Luxe et digital »<br />

« Le luxe n’a jamais été aussi puissant , analyse Éric Briones, les marchés financiers sont<br />

habitués à une croissance à <strong>de</strong>ux chiffres et donc une marque <strong>de</strong> luxe est dans une recherche<br />

permanente <strong>de</strong> nouveaux business, d’extension <strong>de</strong> son territoire. C’est l’extension <strong>du</strong> domaine<br />

<strong>du</strong> luxe. Ce ne sont plus <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> luxe, ce sont <strong>de</strong>s plateformes <strong>de</strong> luxe. Le luxe sait se<br />

déplacer là où est l’argent, où est la croissance. Le luxe est une hydre, vous lui coupez une<br />

tête, il y a <strong>de</strong>ux têtes qui poussent. »


Le <strong>06</strong>/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong> L’Union / Événement<br />

Les dates <strong>du</strong> Viteff annoncées<br />

L’équipe d’Effevent, société organisatrice <strong>du</strong> Viteff, a été renouvelée cette année avec Cyril<br />

Egoroff comme directeur et Didier Fages, prési<strong>de</strong>nt.T.C<br />

Le salon professionnel vitivinicole se tiendra <strong>du</strong> 10 au 13 octobre 2023 à Épernay. La<br />

première édition <strong>du</strong> Sparkling Wine Forum est en revanche repoussée à juin.<br />

Le Viteff revient <strong>du</strong> 10 au 13 octobre 2023, c’est officiel. Effevent, la société organisatrice <strong>de</strong><br />

ce grand salon vitivinicole qui se tient tous les <strong>de</strong>ux ans au Millesium d’Épernay, promet<br />

moult nouveautés.<br />

Au programme, notamment, la mise en place <strong>de</strong> l’Agora, un espace central vu comme une<br />

place <strong>de</strong> village au cœur <strong>du</strong> salon, où les professionnels pourront échanger sur leurs<br />

préoccupations au cours <strong>de</strong> prises <strong>de</strong> paroles et <strong>de</strong> conférences.<br />

Le salon mettra l’accent sur l’oenotourisme, l’international et l’innovation avec la création <strong>de</strong><br />

pôles dédiés Cyril Egoroff, directeur Effevent<br />

L’une <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s nouveautés <strong>du</strong> salon sera la mise en place <strong>de</strong> dégustation <strong>de</strong> champagnes et<br />

<strong>de</strong> vins effervescents, une première sur l’événement.<br />

« En mettant en avant jusqu’au pro<strong>du</strong>it final, nous allons au bout <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction,<br />

pour une offre complète », relate le nouveau directeur, d’Effevent, Cyril Egoroff. « Le salon<br />

mettra aussi l’accent sur l’œnotourisme, l’international et l’innovation avec la création <strong>de</strong><br />

pôles dédiés. Un village rassemblant <strong>de</strong>s start-up sera installé. », poursuit Cyril Egoroff,<br />

directeur d’Effevent.<br />

Ce <strong>de</strong>rnier souhaite en effet « donner une véritable dimension internationale à l’événement.<br />

Nous sommes toujours en contact étroit avec les fabricants <strong>de</strong>s autres appellations <strong>de</strong> France<br />

mais aussi d’Europe et <strong>de</strong>s régions pro<strong>du</strong>ctrices d’effervescent <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier. L’idée est<br />

bien <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la Champagne une vitrine pour l’innovation technologique ».<br />

Les inscriptions <strong>de</strong>s exposants se feront en décembre. Après une année <strong>de</strong> reprise en 2021 où<br />

les exposants et visiteurs internationaux ont brillé par leur absence dans un contexte sanitaire<br />

toujours ten<strong>du</strong>, l’équipe dirigeante espère bien retrouver plus fort encore le mon<strong>de</strong> viticole.<br />

Lors <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>rnière édition en 2021, le VITeff a accueilli 340 exposants et 20 000 visiteurs.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 1774<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

5 Decembre 20<strong>22</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 495<br />

www.francepizza.fr p. 1/2<br />

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Alessandro Nigro Imperiale, Chef Sommelier, <strong>du</strong> Grand-Hôtel <strong>du</strong> Cap-Ferrat,<br />

élu Meilleur Sommelier d'Italie 20<strong>22</strong><br />

Alessandro Nigro Imperiale , Chef Sommelier au Grand-Hôtel <strong>du</strong> Cap-Ferrat (A Four Seasons Hotel) remporte le concours<br />

<strong>du</strong> Meilleur Sommelier d'Italie 20<strong>22</strong> et est consacré Sommelier <strong>de</strong> l'Année 2023 par le Gault & Millau.<br />

C'est avec une immense fierté que le Grand-Hôtel <strong>du</strong> Cap-Ferrat, A Four Seasons Hôtel célèbre le succès <strong>de</strong> son Chef<br />

Sommelier, Alessandro Nigro Imperiale doublement consacré Meilleur Sommelier d'Italie 20<strong>22</strong> lors <strong>de</strong> la 42ème édition<br />

<strong>du</strong> Prix <strong>du</strong> Meilleur Sommelier d'Italie Trentodoc 20<strong>22</strong>, créée par l'Association Italienne <strong>de</strong>s Sommeliers, et Sommelier <strong>de</strong><br />

l'Année 2023 par le prestigieux gui<strong>de</strong> Gault & Millau.<br />

Originaire <strong>de</strong>s Pouilles, Alessandro est passé par <strong>de</strong> prestigieuses maisons, notamment les restaurants étoilés La Dame <strong>de</strong> Pic<br />

et Le George, au Four Seasons Hotel George V à Paris, où il officiait en tant qu'Assistant Chef Sommelier.<br />

Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s d'oenologie à l'Université <strong>de</strong> Foggia et un Diplôme d'Oenologue à l'Institut <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> la Vigne et <strong>du</strong><br />

Vin à Bor<strong>de</strong>aux, Alessandro Nigro Imperiale commence sa carrière dans la cave d' Emidio Pepe située dans la région <strong>de</strong>s<br />

Abruzzes, puis déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> poursuivre son expérience à l'étranger. Il <strong>de</strong>vient Assistant oenologue dans le domaine Villiera<br />

Wines en Afrique <strong>du</strong> Sud puis rejoint le Domaine Grier, dans le Languedoc Roussillon. Il y a 5 ans, il fait le choix <strong>de</strong> mettre<br />

<strong>de</strong> côté la vie qu'il menait d'oenologue pour se consacrer davantage à la sommellerie. Il s'installe en France, et c'est là que<br />

commence véritablement sa carrière <strong>de</strong> Sommelier professionnel.<br />

A la tête <strong>de</strong> la prestigieuse cave <strong>du</strong> Grand-Hôtel <strong>du</strong> Cap-Ferrat <strong>de</strong>puis Février 20<strong>22</strong>, Alessandro partage sa passion avec les<br />

clients <strong>de</strong> l'hôtel et <strong>du</strong> restaurant étoilé le Cap. « Je me sentais vraiment prêt pour <strong>de</strong> nouvelles responsabilités et je souhaitais<br />

trouver un lieu pour partager ma passion et mes sélections » , commente Alessandro à propos <strong>de</strong> ce qui l'a con<strong>du</strong>it à <strong>de</strong>venir<br />

Chef Sommelier au Grand-Hôtel <strong>du</strong> Cap-Ferrat.<br />

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Alessandro Nigro Imperiale, Chef Sommelier, <strong>du</strong> Grand-Hôtel <strong>du</strong> Cap-Ferrat,<br />

élu Meilleur Sommelier d'Italie 20<strong>22</strong><br />

5 Decembre 20<strong>22</strong><br />

www.francepizza.fr p. 2/2<br />

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Si Alessandro s'est attaché à enrichir la cave <strong>de</strong> nombreuses références <strong>de</strong> vins français, il l'a également fait évoluer en la<br />

complétant d'une sélection <strong>de</strong> vins italiens et espagnols, clin d'oeil aux pays voisins méditerranéens partageant le même art <strong>de</strong><br />

vivre. La cave comporte aujourd'hui une vaste sélection allant <strong>de</strong>s plus grands vins <strong>de</strong> Bourgogne aux Champagnes <strong>de</strong><br />

vignerons, <strong>de</strong>s blancs volcaniques <strong>de</strong> Tenerife aux élégants Barolo.<br />

" Les fondations <strong>de</strong> base d'un sommelier, c'est d'avoir une expérience qui aille au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s frontières et une capacité à la<br />

partager ».<br />

Dès qu'il le peut, Alessandro part sur le terrain visiter <strong>de</strong> nouveaux domaines viticoles et rencontrer les pro<strong>du</strong>cteurs.<br />

" J'ai vraiment besoin d'être en contact avec les pro<strong>du</strong>cteurs et le chef Tièche pour comprendre chaque développement qui se<br />

pro<strong>du</strong>it. J'aime vraiment tout ce qui concerne le vin : ça me recharge ."<br />

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Gabrielle Malagu, nouvelle cheffe <strong>de</strong> caves<br />

<strong>de</strong>s champagnes Gosset<br />

Depuis 2017, Gabrielle Malagu était cheffe <strong>de</strong> caves adjointe auprès d’Odilon <strong>de</strong> Varine, chef<br />

<strong>de</strong> caves, mais également directeur général adjoint <strong>de</strong> la maison d'Epernay.<br />

Par Laurie Andrès Le <strong>06</strong> décembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Gabrielle Malagu incarne le renouveau instauré par la maison sparnacienne <strong>de</strong>puis quelques<br />

années. - crédit photo : Champagne Gosset<br />

Passant au premier plan, Gabrielle Malagu est officiellement nommée cheffe <strong>de</strong> caves <strong>de</strong>s<br />

champagnes Gosset après cinq années comme cheffe <strong>de</strong> caves adjointe. À 45 ans, elle<br />

continuera <strong>de</strong> former un binôme à la cave avec Odilon <strong>de</strong> Varine, précé<strong>de</strong>mment chef <strong>de</strong><br />

caves et directeur général adjoint.<br />

Diplômée en Sciences <strong>de</strong> la Vigne et <strong>du</strong> Vin et titulaire <strong>du</strong> Diplôme Nationale d'Œnologie <strong>de</strong><br />

Dijon, Gabrielle Malagu débute sa carrière, en Bourgogne, au sein <strong>de</strong> la maison beaunoise<br />

Veuve Ambal où elle occupe le poste <strong>de</strong> responsable <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> crémants. En 2005, ce<br />

sont d’autres bulles qui vont l’attraper, puisqu’elle <strong>de</strong>vient cheffe <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> la Coopérative<br />

<strong>de</strong>s Vignerons d’Hautvillers, elle est alors la première femme à occuper un poste <strong>de</strong><br />

responsable au sein d’une coopérative champenoise.<br />

Amicale <strong>de</strong>s Chefs <strong>de</strong> caves<br />

En 2009, elle intégre l’Amicale <strong>de</strong>s Chefs <strong>de</strong> caves, dans laquelle, en parallèle <strong>de</strong> sa<br />

nomination, elle continuera <strong>de</strong> représenter champagne Gosset, étant membre <strong>du</strong> bureau.


Conférence<br />

Comment replacer la craie dans la diversité <strong>de</strong>s sous-sols<br />

champenois ?<br />

L’Union <strong>du</strong> <strong>06</strong> <strong>12</strong> 20<strong>22</strong><br />

Le 6 décembre prochain, l’Institut Chappaz <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin en Champagne tiendra, au<br />

Clos <strong>de</strong> Reims, un nouveau ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> Bacchus, à 19heures.<br />

Au programme, un focus sur le terroir champenois, au cours <strong>de</strong> la thématique : « Il n’y a pas<br />

que la craie qui compte. Ou comment replacer la craie au sein <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s sous-sols<br />

champenois ? »<br />

Pour l’occasion Gilles Fronteau, professeur <strong>de</strong>s universités en sciences <strong>de</strong> la Terre à<br />

l’université <strong>de</strong> Reims et directeur <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> recherche en géosciences Gegenaa,<br />

interviendra. « En partant <strong>de</strong> la craie, <strong>de</strong> sa nature, <strong>de</strong> son lien avec l’i<strong>de</strong>ntité <strong>du</strong> champagne,<br />

nous allons explorer plus en détail la diversité <strong>de</strong>s sous-sols champenois », indique Gilles<br />

Fronteau.<br />

Inscriptions sur le site <strong>de</strong> l’université, dans la catégorie « Ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> Bacchus ».


Un Rémois distingué par le Gault&Millau<br />

L’Ar<strong>de</strong>nnais <strong>du</strong> <strong>06</strong> <strong>12</strong> <strong>22</strong><br />

Julien Raphanel est le seul chef <strong>de</strong> la Marne à être lauréat.<br />

Ils étaient onze <strong>de</strong> la région Grand Est à être sacrés par le Gault & Millau hier à Reims.<br />

Entouré <strong>de</strong> son équipe <strong>du</strong> restaurant La Gran<strong>de</strong> Georgette, Julien Raphanel est venu récupérer<br />

son trophée. Une belle surprise pour le seul chef marnais à recevoir un prix par le gui<strong>de</strong> jaune<br />

dans son édition 2023, celui <strong>de</strong> « Jeune Talent Gault & Millau ». « Je suis très content, il va<br />

être affiché à l’entrée mais ce n’était pas non plus l’objectif, assure-t-il. Maintenant, on va<br />

essayer <strong>de</strong> voir ce qu’on peut faire <strong>de</strong> mieux, dans les détails jusqu’à la technique. »<br />

Aujourd’hui chef passionné, Julien Raphanel ne se <strong>de</strong>stinait pourtant pas à la restauration. Son<br />

père, Hervé Raphanel, chef <strong>du</strong> Millénaire, tente <strong>de</strong> lui faire apprécier la cuisine en l’envoyant<br />

faire un apprentissage. D’apprenti, il passe cuisinier dans plusieurs établissements jusqu’à<br />

<strong>de</strong>venir sous-chef au Domaine Les Crayères. Ce n’est que récemment que le jeune chef prend<br />

la tête <strong>de</strong>s cuisines <strong>de</strong> La Caserne Chanzy et <strong>de</strong> son restaurant bistronomique La Gran<strong>de</strong><br />

Georgette.

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