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L‘époque des salles polyvalentes classiques sans ambiance ni caractère est révolue ! Les salles de conférence du futur doivent être chaudes, douces et vraiment cosy. Conclusion : pour réussir dans le domaine de l‘événementiel aujourd‘hui, il faut faire preuve d‘imagination ! Notre article à la une se penche sur les coulisses de ces nouvelles „scènes de rencontre“.
L‘époque des salles polyvalentes classiques sans ambiance ni caractère est révolue ! Les salles de conférence du futur doivent être chaudes, douces et vraiment cosy. Conclusion : pour réussir dans le domaine de l‘événementiel aujourd‘hui, il faut faire preuve d‘imagination ! Notre article à la une se penche sur les coulisses de ces nouvelles „scènes de rencontre“.
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Oscar Wilde, la militante féministe<br />
Emmeline Pankhurst et les frères jumeaux<br />
Kray, des criminels qui dans les<br />
années cinquante et soixante ont mené<br />
une carrière peu enviable dans l‘East<br />
End de Londres en perpétrant meurtres,<br />
vols, escroqueries, incendies et jeux<br />
d‘argent illégaux, ont jadis séjourné ici.<br />
Mais séjourner n‘est peut-être pas le<br />
mot juste. Ils ont plutôt passé des mois<br />
et des années derrière les barreaux -<br />
certains de manière légitime, d‘autres<br />
non. Le 20 avril 1895, la première page<br />
du Police News affichait ce triste titre :<br />
„Oscar Wilde at Bow Street.“<br />
Il y a deux ans, l‘ancienne Bow Street<br />
Magistrates Court and Police Station,<br />
situé au cœur de Covent Garden, faisait<br />
à nouveau la une des gazettes. Mais<br />
cette fois-ci, ce n‘est pas en raison de<br />
ses visiteurs involontaires, mais plutôt<br />
de ses hôtes payant de leur plein gré et<br />
désireux de s‘installer pour quelques<br />
nuits dans un endroit nimbé d‘ombre<br />
et de lumière, d‘Histoire et de<br />
sous-entendus incongrus, de confort<br />
physique et d‘esprit d‘aventure. Avec<br />
sa succursale au 28 Bow Street - à<br />
mi-chemin entre la Tamise et le British<br />
Museum, juste en face du Royal<br />
Opera House - la chaîne d‘hôtels<br />
de luxe américaine NoMad a ouvert<br />
son premier établissement sur le sol<br />
européen. Et quel établissement !<br />
« Le bâtiment a été construit au 18e<br />
siècle et a servi de poste de police et<br />
Nous voulons<br />
que nos projets<br />
permettent aux<br />
gens d‘expérimenter<br />
le confort bourgeois,<br />
mais qu’ils découvrent<br />
aussi un romantisme<br />
sauvage et une joie<br />
de vivre bohème.<br />
de prison pendant plus de 250 ans »,<br />
explique Stephen Alesch, qui dirige<br />
avec sa partenaire Robin Standefer<br />
le bureau de design new-yorkais<br />
Roman and Williams. « La maison<br />
a un caractère dur, masculin de bout<br />
en bout. Nous voulions opposer à<br />
cette masculinité austère quelque<br />
chose de doux et de glamour et<br />
donner d‘une certaine manière une<br />
touche féminine au bâtiment existant.<br />
Cet hôtel est plein de dichotomies,<br />
d‘oppositions contrastées, qui<br />
sont pour nous l‘expression d‘une<br />
manipulation hédoniste vraiment jouissive. »<br />
C‘est au plus tard lorsque, le soir, la table est dressée<br />
dans la grande salle à manger, somptueusement garnie<br />
de vaisselle et de couverts classiques, et que les bougies<br />
s‘allument entre des oliviers d‘un mètre de haut, que<br />
l‘on comprend ce qu‘il faut entendre par le cross-over<br />
dichotomique des sexes. Au milieu de la pièce se<br />
dévoile ce que le bureau de design new-yorkais appelle<br />
„la vie sauvage indomptée“, tandis qu‘en arrière-plan,<br />
sur les caissons en bois des murs et du plafond, se<br />
© SimonUpton<br />
© SimonUpton<br />
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