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Panorama de presse quotidien du 13 12 22

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>13</strong>/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong><br />

- Politique-Economie…………………………………………………..………….………...…p.2-17<br />

- Communication-Dégustation……………………………………………………….…….p.18-21<br />

- Règlementation-Commerce……………………………………………………………….p.<strong>22</strong>-26<br />

- Viticulture-Environnement-Certifications…………………………………………..p.27-35<br />

- Cuvées………………………....……………………………………………………..…………….p.35-41<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 5<strong>12</strong>05 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>13</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.4<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 102000<br />

Journalistes : Yann Tourbe<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 377<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Une Champagne<br />

«net 0 carbone», ça veut dire quoi?<br />

0ms3Lo6EjUKqoOKHYoEMdTBxPD1fjPbQzQ4Q514Xkkge9Oyy6WuBuasTGgCmosN9QMTIx<br />

Yann Tourbe Pas une tête ne doit dépasser. L'assemblée générale <strong>de</strong><br />

l'association viticole champenoise est un terrain <strong>de</strong> communication<br />

très balisé. Autant dire que la tribune sur les herbici<strong>de</strong>s, initiée par<br />

l'Association <strong>de</strong>s champagnes biologiques et parue la veille, mercredi<br />

7 décembre, dans les colonnes <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>, avait peu <strong>de</strong> chance d'être<br />

discutée pendant la succession <strong>de</strong> rapports techniques qui a rythmé la<br />

matinée.<br />

Duettistes et développement <strong>du</strong>rable<br />

La gran<strong>de</strong> affaire <strong>de</strong> la journée, c'était l'annonce, faite par les<br />

<strong>de</strong>ux coprési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> l'interprofession dans un numéro <strong>de</strong> <strong>du</strong>ettistes<br />

perfectible, <strong>du</strong> nouveau plan <strong>de</strong> développement <strong>du</strong>rable <strong>de</strong> l'appellation,<br />

avec l'objectif «net zéro carbone» à l'horizon 2050. L'affaire était<br />

d'ailleurs tellement importante que le communiqué <strong>de</strong> <strong>presse</strong> n'a pas<br />

atten<strong>du</strong> la fin <strong>de</strong> l'assemblée générale pour être publié: il a atterri<br />

sur les boîtes mails vers 10h30. Net zéro carbone, ça veut dire quoi?<br />

C'est un plan très ambitieux <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s émissions, directes et<br />

indirectes, <strong>de</strong> la Champagne dans son ensemble. À la différence <strong>de</strong> la<br />

seule «neutralité carbone», l'ambition «net zéro carbone» implique <strong>de</strong><br />

calculer et <strong>de</strong> prévoir la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s émissions sur l'ensemble <strong>de</strong> la<br />

chaîne <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> valeur.<br />

1,5ºC, un objectif menacé<br />

Il faudra donc inclure le transport en amont, comme en aval, par<br />

exemple. Et, une fois la neutralité atteinte au niveau <strong>de</strong> l'appellation,<br />

toute compensation ne peut plus se faire que par séquestration<br />

<strong>de</strong> carbone. C'est donc un objectif difficile qui a été fixé par<br />

David Châtillon et Maxime Toubart. D'autant plus difficile que la<br />

trajectoire sur laquelle il se base, celle <strong>de</strong> 1,5ºC préconisée par le<br />

GIEC, est menacée par une l'évolution constante <strong>de</strong>s émissions. Une<br />

menace d'ailleurs mise en relief par Jean-Marc Jancovici lors <strong>de</strong> son<br />

intervention. Le conférencier accompli, accueilli comme une rock<br />

star, n'a pourtant pas forcé son talent. Il a déroulé sa présentation<br />

en une cinquantaine <strong>de</strong> minutes, blagues comprises. Sa conclusion,<br />

cependant, a sans doute trouvé peu d'oreilles attentives dans la salle<br />

remplie <strong>de</strong> Champenois. Pour lui, la meilleure et, sans doute, la seule<br />

façon <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire drastiquement les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre<br />

<strong>de</strong> l'appellation est <strong>de</strong> vendre moins <strong>de</strong> champagne. Pas sûr que la<br />

trajectoire actuelle <strong>de</strong> la Champagne répon<strong>de</strong> à cet objectif-là.<br />

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Télévision<br />

● FRANCEINFO: (<strong>12</strong>/<strong>12</strong>/<strong>22</strong> à 16:37 | 00:<strong>12</strong>:02)<br />

« Le fil info 16h » Lucie Chaumette<br />

La filière Champagne vise le zéro carbone pour 2050.<br />

Itw <strong>de</strong> Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat<br />

Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> la Champagne. Il parle<br />

entre autres <strong>du</strong> plan "Net 0 Carbone", qu'il vient <strong>de</strong><br />

lancer.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001A<br />

H80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/notification/6<br />

0000000<strong>22</strong>0336634?key=b<strong>13</strong>4ba45c0db049405dc02<br />

356f4e582b&size=<strong>22</strong>0&origine=3


Télévision<br />

• ● FRANCE 3 GRAND EST - CHAMPAGNE-<br />

ARDENNE (<strong>12</strong>/<strong>12</strong>/<strong>22</strong> à 19:01 | 00:03:05)<br />

« JT 19/20 Champagne-Ar<strong>de</strong>nne » Charles-Henry<br />

Bou<strong>de</strong>t, Perrine K, Baptiste GALMICHE<br />

Une centaine <strong>de</strong> professionnels <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> viticole ont signé, mercredi <strong>de</strong>rnier,<br />

une tribune dans le journal Le Mon<strong>de</strong>, pour dénoncer surtout un<br />

désengagement <strong>de</strong> l'interprofession. Itw <strong>de</strong> Charlotte De Sousa, viticultrice à<br />

Avize. Aujourd'hui, la Champagne est quand même une <strong>de</strong>s appellations les<br />

plus reconnues au mon<strong>de</strong>. Maxime Toubart a dit la semaine <strong>de</strong>rnière qu'il<br />

était heureux.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/003570000<br />

2FdLDZAA3/notification/60000000<strong>22</strong>0336758?key=bb3a264877380ac458c26<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>13</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.25<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 363000<br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 154<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

LES AUTRESPOINTS<br />

“Lutter contre l’indivi<strong>du</strong>alisme,<br />

le corporatisme et l’égoïsme”<br />

« Nous ne sommes pas fermés, bien au contraire, à franchir <strong>de</strong><br />

nouveaux pas sur la question <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s dans le cahier <strong>de</strong>s<br />

charges sans arriver à court terme à leur interdiction totale par<br />

tout et dans toutes les circonstances. »<br />

L'association viticole champenoise (AVC) fut l'occasion pour<br />

Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, <strong>de</strong> répondre à la tribune<br />

portée par le collectif contre les herbici<strong>de</strong>s, signée par <strong>12</strong>5 pro<br />

<strong>du</strong>cteurs champenois, et parue sur le site <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> mercredi<br />

<strong>de</strong>mier. « Notre appellation revêt une très gran<strong>de</strong> diversité d'ex<br />

ploitations.<br />

Cela ne permet pas toujours, en considérant les contraintes tech<br />

niques, humaines et financières, <strong>de</strong> se passer totalement <strong>de</strong>s<br />

herbici<strong>de</strong>s aussi vite qu'on le souhaiterait », a déclaré Maxime<br />

Toubart. Et d'ajouter : « Notre complémentarité est notre force.<br />

Merci à vous <strong>de</strong> nous ai<strong>de</strong>r à lutter contre Pindivi<strong>du</strong>alisme, le<br />

corporatisme et l'égoïsme. »<br />

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La Champagne viticole vise la neutralité<br />

carbone<br />

Réunie le 8 décembre à Épernay (Marne), l’interprofession<br />

champenoise a présenté la feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong> la filière pour<br />

les années à venir, avec notamment la volonté <strong>de</strong> parvenir<br />

à une forme <strong>de</strong> neutralité carbone.<br />

Publié le 9 décembre 20<strong>22</strong> - Par Yannick Champenois https://www.reussir.fr/vigne/lachampagne-vise-le-net-zero-carbone<br />

Les coprési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité Champagne, David Chatillon (maisons) et Maxime Toubart<br />

(vignerons) ont annoncé la nouvelle feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong> l’interprofession champenoise,<br />

comportant un volet important sur la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’empreinte carbone.<br />

Maxime Toubart et David Chatillon, coprési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité Champagne ont annoncé<br />

jeudi 8 décembre un nouveau plan <strong>de</strong> développement <strong>du</strong>rable <strong>de</strong> la filière, comportant un<br />

objectif majeur : <strong>de</strong>venir la première filière à atteindre le « net zéro carbone », et ce d’ici<br />

2050, afin <strong>de</strong> participer à la limitation <strong>de</strong>s effets <strong>du</strong> changement climatique.<br />

L'objectif <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s émissions est <strong>de</strong> 75 % d'ici<br />

2050<br />

Le « net zéro carbone » (ou « zéro émission nette ») est un référentiel permettant aux<br />

entreprises <strong>de</strong> contribuer à l’objectif global <strong>de</strong> neutralité carbone.<br />

Pour participer à cet effort mondial, la filière champagne doit ainsi ré<strong>du</strong>ire ses émissions <strong>de</strong><br />

75 % d’ici 2050, en prenant comme point <strong>de</strong> départ les 800 000 tonnes équivalent CO 2<br />

d’émissions relevées en 2003. Le point intermédiaire, « en passe d’être atteint », se situe à -<br />

25 % en 2025, 21 ans après le premier plan carbone <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Les efforts <strong>de</strong> limitation <strong>de</strong>s émissions carbone concernent<br />

six thématiques<br />

À ce jour, six thématiques sont concernées par ce projet révisé en 20<strong>22</strong>, <strong>de</strong> la viticulture à<br />

l’œnologie en passant par les bâtiments et la gouvernance.<br />

Le poids <strong>de</strong> la bouteille (déjà ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> 20 % en quinze ans et objet <strong>de</strong> travaux en cours<br />

supplémentaires chez certains opérateurs) et <strong>de</strong> ses emballages, mais aussi par le transport <strong>de</strong><br />

personnes et <strong>de</strong> marchandises, pénalisent le bilan carbone <strong>de</strong>s exploitations champenoises.


Des projets <strong>de</strong> compensation pour atteindre le « net zéro<br />

carbone »<br />

Pour parvenir au « net zéro carbone », s’il n’est pas possible d’éviter <strong>de</strong>s émissions, il s’agira<br />

alors <strong>de</strong> séquestrer le carbone, voire <strong>de</strong> financer <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> compensation, idéalement en<br />

lien avec l’aire d’appellation champagne. Mais <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> ses pratiques traditionnelles, la<br />

Champagne compte déjà <strong>de</strong>s sols champenois « riches en matière organique », où le stock <strong>de</strong><br />

carbone a « plutôt tendance à décroître ». Toutefois, la plantation <strong>de</strong> haies et d’arbres en<br />

pourtour <strong>de</strong> parcelles permettrait à la Champagne, dans une hypothèse qualifiée <strong>de</strong> « très<br />

optimiste », <strong>de</strong> stocker l’équivalent <strong>de</strong> 7 % <strong>de</strong> ses émissions <strong>de</strong> CO2.


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>13</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.<strong>13</strong><br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 102000<br />

Journalistes : Y. T.<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 245<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

La question <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s s'invite au déjeuner <strong>de</strong> l'AVC<br />

0aKb252K-POxIlsrN7TJY_n9s3RlgAi3piqNcgURwTkwFZPSkXUo7_1RJbRK0FpAmMWNh<br />

On ne s'attendait pas à ce que la tribune pour la suppression <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s en Champagne, initiée par l'Association <strong>de</strong>s champagnes<br />

biologiques et publiée dans Le Mon<strong>de</strong> à la veille <strong>de</strong> l'assemblée générale <strong>de</strong> l'Association viticole champenoise, se retrouve au<br />

premier plan <strong>de</strong> la grand-messe <strong>de</strong> l'appellation. Les services techniques <strong>de</strong> l'interprofession ont tout <strong>de</strong> même montré en quelques<br />

minutes que la Champagne avait ré<strong>du</strong>it les herbici<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 80%, même si on peut discuter <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul (qui semble préférer<br />

les fréquences <strong>de</strong> traitement aux surfaces traitées). Maxime Toubart, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons, s'est chargé<br />

d'abor<strong>de</strong>r le sujet en marge <strong>du</strong> déjeuner qui a suivi l'assemblée. Contestant tout «recul» sur l'arrêt <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s en Champagne, qui<br />

avait été posé en 2018 comme un objectif pour 2025, celui qui est prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Organisme <strong>de</strong> défense et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l'appellation<br />

(et qui a, d'ailleurs, dit «niet» à une gestion commune avec le négoce) a expliqué: «Nous ne pouvons pas laisser <strong>de</strong> vignerons sur le<br />

bord <strong>de</strong> la route». Selon ses termes, la «très gran<strong>de</strong> diversité d'exploitations» ne permet pas toujours «en considérant les contraintes<br />

techniques, humaines et financières <strong>de</strong> se passer totalement <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s aussi vite qu'on le souhaiterait». Pour lui, la question qui<br />

se pose est <strong>de</strong> savoir s'il faut convaincre ou contraindre. Il préfère la première solution: il n'y aura donc pas d'inscription dans le<br />

cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l'appellation.Y.T.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>13</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.2<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 3<strong>12</strong>000<br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 440<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Lutter contre l'indivi<strong>du</strong>alisme, le corporatisme et l'égoïsme<br />

0eIDM3KcjfNhp8f0tDGs4_IxWD3TtPTLZacdVzkCxPQKQ2wfBC5BOCgk_FTPi-HZvZGM3<br />

Lutter contre l'indivi<strong>du</strong>alisme, le corporatisme et l'égoïsme «Nous ne<br />

sommes pas fermés, bien au contraire, à franchir <strong>de</strong> nouveaux pas sur la<br />

question <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s dans le cahier <strong>de</strong>s charges sans arriver à court<br />

terme à leur interdiction totale partout et dans toutes les circonstances.»<br />

L'association viticole champenoise (AVC) fut l'occasion pour Maxime<br />

Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, <strong>de</strong> répondre à la tribune portée par le<br />

collectif contre les herbici<strong>de</strong>s, signée par <strong>12</strong>5 pro<strong>du</strong>cteurs champenois,<br />

et parue sur le site <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> mercredi <strong>de</strong>rnier. «Notre appellation revêt<br />

une très gran<strong>de</strong> diversité d'exploitations. Cela ne permet pas toujours,<br />

en considérant les contraintes techniques, humaines et financières, <strong>de</strong><br />

se passer totalement <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s aussi vite qu'on le souhaiterait»,<br />

a déclaré Maxime Toubart. Et d'ajouter: «Notre complémentarité est<br />

notre force. Merci à vous <strong>de</strong> nous ai<strong>de</strong>r à lutter contre l'indivi<strong>du</strong>alisme,<br />

le corporatisme et l'égoïsme.» Partage <strong>de</strong> l'organisme <strong>de</strong> défense et <strong>de</strong><br />

gestion: c'est niet Autre réponse, apportée par Maxime Toubart, cette<br />

fois à David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne<br />

(UMC). Ce <strong>de</strong>rnier a profité <strong>de</strong> l'AVC pour renouveler la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

partage <strong>de</strong> l'ODG, actuellement entre les mains <strong>du</strong> SGV, avec le mon<strong>de</strong><br />

<strong>du</strong> négoce. Pour information, l'ODG est en charge <strong>de</strong> la gestion et <strong>de</strong><br />

la modification <strong>du</strong> cahier <strong>de</strong>s charges champenois, ainsi que <strong>du</strong> niveau<br />

<strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment tirable fixé à chaque vendange. «Il me semble contraire<br />

à l'esprit <strong>de</strong> la Champagne que les missions <strong>de</strong> l'ODG ne soient pas<br />

toutes confiées au Comité Champagne» regrette David Chatillon. Un<br />

partage qui n'interviendra pas après la réponse <strong>de</strong> Maxime Toubart:<br />

«Mon cher David, merci pour ta proposition, mais c'est niet. Nous<br />

n'y sommes pas favorables et nous tenons, comme c'est le cas dans<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s autres appellations viticoles, à ce que ce soient les<br />

vignerons qui prennent les décisions qui engagent leur avenir.» Double<br />

pots <strong>de</strong> départ au cours <strong>de</strong> l'assemblée générale Après 36 années passées<br />

au Comité Champagne, Arnaud Descôtes, directeur <strong>du</strong> pôle qualité et<br />

développement <strong>du</strong>rable, cè<strong>de</strong> la place à la fin <strong>de</strong> l'année. Entré comme<br />

stagiaire, Arnaud Descôtes aura effectué l'ensemble <strong>de</strong> sa carrière au<br />

sein <strong>du</strong> Comité Champagne. Il sera remplacé en janvier par Sébastien<br />

Debuisson, jusqu'alors responsable <strong>du</strong> service Vigne. Cette assemblée<br />

générale fut également la <strong>de</strong>rnière pour François Pierson, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l'association viticole champenoise (AVC). Celui-ci se retire après un<br />

mandat <strong>de</strong> quatre années. Il a profité <strong>de</strong> ce moment pour remercier<br />

l'ensemble <strong>du</strong> réseau AVC, dont les correspondants dans les différentes<br />

communes viticoles permettent <strong>de</strong> maintenir le lien entre les vignerons<br />

et l'interprofession. Représentant <strong>du</strong> vignoble, François Pierson sera<br />

remplacé par un membre <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> négoce.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>13</strong> <strong>de</strong>cembre 20<strong>22</strong><br />

(Quotidiens régionaux)<br />

P.25<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 363000<br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 171<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Partage <strong>de</strong> l’organisme <strong>de</strong> défense<br />

et <strong>de</strong> gestion : “c’est niet”<br />

Autre réponse, apportée par Maxime Toubart, cette fois à David<br />

Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne<br />

(UMC). Ce <strong>de</strong>mier a profité <strong>de</strong> l'AVC pour renouveler la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> partage <strong>de</strong> l'ODG, actuellement entre les mains <strong>du</strong> SGV, avec<br />

le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> négoce. Pour information, l'ODG est en charge <strong>de</strong> la<br />

gestion et <strong>de</strong> la modification <strong>du</strong> cahier <strong>de</strong>s charges champenois,<br />

ainsi que <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment tirable fixé à chaque ven<br />

dange.<br />

« II me semble contraire à l'esprit <strong>de</strong> la Champagne que les mis<br />

sions <strong>de</strong> l'ODG ne soient pas toutes confiées au Comité Cham<br />

pagne » regrette David Chatillon. Un partage qui n'interviendra<br />

pas après la réponse <strong>de</strong> Maxime Toubart : « Mon cher David,<br />

merci pour ta proposition, mais c'est niet. Nous n'y sommes pas<br />

favorables et nous tenons, comme c'est le cas dans l'ensemble<br />

<strong>de</strong>s autres appellations viticoles, à ce que ce soient les vignerons<br />

qui prennent les décisions qui engagent leur avenir. »<br />

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Emballages<br />

Bruxelles édicte <strong>de</strong> nouvelles règles pour<br />

lutter contre les déchets d’emballage<br />

8 décembre 20<strong>22</strong> - Justine Bessaudou / Rayon BOISSONS<br />

La commission européenne a publié un projet <strong>de</strong><br />

règlement visant à renforcer la lutte contre les déchets<br />

d’emballage. Les nouvelles mesures ren<strong>de</strong>nt notamment<br />

obligatoires les systèmes <strong>de</strong> consigne <strong>de</strong>s bouteilles en<br />

plastique et canettes à horizon 2029. Revue <strong>de</strong> détails.<br />

Mercredi 30 novembre, la commission européenne a présenté une révision <strong>de</strong> la législation<br />

relative aux emballages et déchets d’emballage. Bruxelles estime, en effet, que l’actuelle<br />

directive n’a pas permis <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les inci<strong>de</strong>nces négatives <strong>de</strong>s emballages sur<br />

l’environnement et qu’en l’absence <strong>de</strong> nouvelles mesures, le volume <strong>de</strong>s déchets plastique<br />

pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong>vrait augmenter <strong>de</strong> + 46 % d’ici 2030 et <strong>de</strong> + 61 % d’ici 2040 par rapport aux<br />

volumes <strong>de</strong> 2018. Avec la nouvelle réglementation, la commission ambitionne <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire<br />

les déchets d’emballage <strong>de</strong> - 15 % par État membre d’ici 2040.<br />

Concrètement, dans l’univers <strong>de</strong>s boissons, certaines solutions <strong>de</strong> conditionnement seront<br />

interdites, à l’instar <strong>de</strong> l’emballage secondaire <strong>de</strong>s canettes <strong>de</strong> boisson ou <strong>de</strong>s emballages à<br />

usage unique pour les aliments et les boissons lorsqu’ils sont consommés dans les restaurants<br />

et cafés.


La commission européenne souhaite aussi favoriser le recyclage. Objectif : rendre tous<br />

les emballages recyclables « d’une manière économiquement viable » d’ici 2030. Les<br />

conditionnements <strong>de</strong>vront ainsi répondre à différents impératifs <strong>de</strong> conception. En<br />

parallèle <strong>de</strong> ces nouvelles normes, le projet prévoit la mise en place <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong><br />

consigne obligatoires pour les bouteilles en plastique et les canettes en aluminium au 1er<br />

janvier 2029. Deux exceptions à cette directive : si le taux <strong>de</strong> collecte séparée <strong>de</strong> ces<br />

emballages est supérieur à 90 % en poids en 2026 et 2027 ou si l’État membre met en œuvre<br />

un plan garantissant l’atteinte <strong>de</strong> ce taux au 1er janvier 2029. Bruxelles vise un niveau <strong>de</strong><br />

recyclage global <strong>de</strong>s emballages <strong>de</strong> 73 % en 2030, contre 66,5 % en 2018.<br />

Dernier volet émis par la commission : accroître l’utilisation <strong>de</strong>s plastiques recyclés. En<br />

2030, le taux <strong>de</strong>vra être <strong>de</strong> 30 % pour les bouteilles en plastique à usage unique pour les<br />

boissons et atteindre 65 % en 2040. Une démarche qui doit s’accompagner d’une meilleure<br />

lisibilité <strong>de</strong> l’étiquetage afin <strong>de</strong> faciliter le tri sélectif. Les mêmes symboles seront utilisés<br />

partout dans l’union européenne et les conteneurs seront standardisés.


Tentons le contrepied<br />

Et si la biodynamie était une viticulture<br />

pratique et non ésotérique ?<br />

Vous pensez que biodynamie rime avec hippie, homéopathie et anthroposophie ? Alors vous<br />

vous fourvoyez selon ce vigneron et ce consultant bor<strong>de</strong>lais tout sauf perchés, mais défendant<br />

une forme d’empirisme ayant fait ses preuves et ne <strong>de</strong>mandant qu’à inspirer <strong>de</strong> nouvelles<br />

pratiques et approches vitivinicoles. Alors, on s’y penche ?<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>13</strong> décembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

La biodynamie ? Ce n’est pas sorcier pour Nicolas Jamin et Benjamin Sichel ce 7 décembre à<br />

Margaux : « c’est très pratique » estime le premier. « C’est un outil » ajoute le <strong>de</strong>uxième. -<br />

crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

Ce n’est pas peu dire que la biodynamie fait débat dans le vignoble. En témoigne la tribune<br />

« pour en finir » avec cette viticulture alternative signée par le vigneron Frédéric Mugnier,<br />

reprise dans le Point. « Ceux qui parlent le plus <strong>de</strong> [Rudolf] Steiner [le fondateur <strong>de</strong> la<br />

biodynamie et <strong>de</strong> l’anthroposophie NDLR] sont ceux qui ne font pas <strong>de</strong> biodynamie. Dans le<br />

discours technique avec les vignerons, on ne parle que d’agriculture » pose le consultant<br />

Nicolas Jamin, suivant une douzaine <strong>de</strong> propriétés dans le Bor<strong>de</strong>lais, notant que dans le<br />

mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin en biodynamie, « on en a tous un peu marre que la biodynamie soit toujours<br />

limitée à l’anthroposophie et Steiner. Le lien existe et il est transparent. Il est ré<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> s’y<br />

arrêter. » Cherchant à donner une image plus représentative <strong>de</strong> la pratique <strong>de</strong> la biodynamie,<br />

l’œnologue regrette notamment une représentativité biaisée <strong>de</strong>s personnes portant<br />

publiquement les principes <strong>de</strong> cette viticulture atypique : « en réalité, il y a très peu <strong>de</strong><br />

vignerons en biodynamie qui parlent <strong>de</strong> farfa<strong>de</strong>ts. Ce sont souvent les plus médiatiques qui le<br />

font, mais sur le terrain on fait <strong>de</strong> la viticulture. »<br />

Entre les racines <strong>de</strong> Rudolf Steiner et les pratiques semblant rapi<strong>de</strong>ment folkloriques (prise en<br />

compte <strong>du</strong> calendrier lunaire notamment), pour ne pas dire ésotériques (préparations à base <strong>de</strong>


décoctions <strong>de</strong> bouses dans <strong>de</strong>s cornes <strong>de</strong> vaches), l’image <strong>de</strong> la biodynamie suscite au mieux<br />

<strong>de</strong>s réticences amusées, au pire un rejet total dans le vignoble conventionnel. Nicolas Jamin<br />

en a fait frais lorsqu’il a démarché <strong>de</strong>s châteaux <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux pour se lancer dans le conseil.<br />

S’il se souvient que « c’était très <strong>du</strong>r dans le Médoc », il se remémore sa rencontre en 2017<br />

avec Benjamin Sichel, à la tête <strong>du</strong> château Anglu<strong>de</strong>t (30 hectares en appellation Margaux),<br />

« l’un <strong>de</strong>s seuls qui m’ait reçu » pointe l’œnologue.<br />

Parcours d’ouverture<br />

L’ouverture <strong>de</strong> Benjamin Sichel à cette approche iconoclaste vient <strong>de</strong> son parcours vigneron.<br />

Depuis qu’il a rejoint la propriété familiale en 1989, il souhaite que son vignoble soit<br />

équilibré : et la fin justifie les moyens. D’abord par la gestion <strong>de</strong> la vigueur (avec<br />

l’enherbement dans les années 1990), puis par le contrôle la concurrence (avec les engrais<br />

verts dans les années 2000), ensuite <strong>de</strong>s essais en bio (à partir <strong>de</strong> 20<strong>13</strong>). Présente <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s<br />

années, l’idée <strong>de</strong> tester la biodynamie se heurtait à la crainte d’un système complexe,<br />

notamment figé par les enjeux <strong>de</strong> respect <strong>du</strong> calendrier lunaire (chaque jour ayant <strong>de</strong>s qualités<br />

différentes selon les astres, <strong>du</strong> jour fruit au nœud lunaire). Levant les craintes, Nicolas Jamin<br />

propose une biodynamie avançant par étapes pour s’améliorer. Et où les choses ne sont pas à<br />

faire pile poil sur un temps donné résume Benjamin Sichel. Le château Anglu<strong>de</strong>t a amorcé sa<br />

conversion à la bio et à la biodynamie en 2019.<br />

« Il était plus rassurant pour moi d’intégrer directement les outils supplémentaires <strong>de</strong> la<br />

biodynamie sans se limiter à ceux <strong>de</strong> la bio » explique Benjamin Sichel, pour qui l’approche<br />

bio tient encore d’une logique conventionnelle. Pour lui, « il faut tenir compte <strong>de</strong> tout<br />

l’environnement, pas seulement <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> NPK dans le sol. On peut comprendre<br />

qu’il y a une influence <strong>du</strong> soleil, <strong>de</strong> la lune et <strong>de</strong>s planètes sur les organismes. Ce sont <strong>de</strong>s<br />

impacts que l’on ne maîtrise pas. » Contrairement aux conseils répétés dans les formations à<br />

la biodynamie, le domaine n’a pas maintenu <strong>de</strong> témoin conventionnel ou bio pour le<br />

comparer à la biodynamie : « je suis convaincu, je n’ai pas besoin <strong>de</strong> me rassurer » affirme<br />

Benjamin Sichel.<br />

Validations scientifiques ou validations pratiques<br />

En matière d’efficacité <strong>de</strong> la biodynamie, ses opposants ne laissent pas voix au chapitre, ses<br />

racines et pratiques la disqualifiant d’emblée pour eux. Mais pour Nicolas Jamin, <strong>de</strong> premiers<br />

résultats <strong>de</strong> recherche doivent lever ses blocages. Et <strong>de</strong> citer les conclusions positives pour la<br />

biodynamie <strong>de</strong> l’INRA <strong>de</strong> Dijon sur les qualités physico-chimiques et microbiologiques <strong>de</strong>s<br />

sols, l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’INRA <strong>de</strong> Colmar sur la stimulation <strong>de</strong>s défenses naturelles <strong>de</strong> la vigne<br />

publiée en 2018 par Nature, ou l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Kedge sur la qualité <strong>de</strong>s vins publiée en 2021 par<br />

Ecological Economics. En l’état, « il y a <strong>de</strong>s choses qui marchent, que l’on décortique par la<br />

recherche et que l’on peut commencer à comprendre » rapporte Nicolas Jamin, qui reconnaît<br />

qu’« il y en a d’autres qui sont validées par la pratique, on peut trouver <strong>de</strong>s explications<br />

physiques pour certaines*, mais il y en a dont on ne comprend pas le fonctionnement. » S’il<br />

n’y a pas d’explications ou <strong>de</strong> raisons données à toutes les pratiques proposées par la<br />

biodynamie, il ne s’agit pas <strong>de</strong> croyances martèle l’œnologue. Qui rejette l’idée que la<br />

biodynamie fonctionnerait pour ceux qui y croient, grâce à une présence importante et à un<br />

suivi constant <strong>du</strong> vignoble, permettant plus <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> prophylaxie qu’en<br />

conventionnel.


« Personne n’est croyant en biodynamie. On le fait parce qu’il y a <strong>de</strong>s résultats. Nous sommes<br />

tous agronomes, et en plus nous sommes français, donc cartésiens. Nous pensons que ça<br />

marche : nous n’y croyons pas. Ce n’est pas <strong>de</strong> la foi. Je fais <strong>de</strong> la science et <strong>de</strong> l’agriculture,<br />

ce n’est pas incompatible avec <strong>de</strong> la biodynamie » explique Nicolas Jamin, appelant à mener<br />

<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s d’ampleur pour faire la lumière sur les effets <strong>de</strong> la biodynamie. Qu’il ne voit pas<br />

comme dogmatique, mais pratique. Le consultant en veut pour exemple l’abandon <strong>de</strong><br />

certaines propositions <strong>de</strong> Rudolf Steiner, comme l’utilisation <strong>de</strong> cendres <strong>de</strong> nuisibles<br />

(animaux et végétaux). « Comme tous les penseurs, Steiner a dit <strong>de</strong>s bêtises » évacue Nicolas<br />

Jamin, pour qui ça ne pose pas <strong>de</strong> problème, il faut faire le tri.<br />

La biodynamie ne fait pas tout<br />

Parmi les autres arguments utilisés pour décrédibiliser la biodynamie, on trouve le parallèle<br />

entre les doses <strong>de</strong>s préparations et l’homéopathie. « Ce n’est pas vrai, avec 100 g <strong>de</strong> bouse <strong>de</strong><br />

vache dans 40 litres d’eau pour traiter un hectare, je mets quiconque au défi <strong>de</strong> boire l’eau<br />

dynamisée ! Elle est marron… » réagit Nicolas Jamin, pour qui l’on peut parler <strong>de</strong> doses<br />

faibles en biodynamie, mais pas <strong>de</strong> doses homéopathiques. « Ce sont <strong>de</strong>s doses qui permettent<br />

d’activer et stimuler les voies métaboliques <strong>de</strong> la plante » rapporte l’œnologue. Qui pointe<br />

que les changements <strong>de</strong> pratiques ne se limitant pas à la biodynamie sur les domaines, leurs<br />

résultats vitivinicoles sont multifactoriels et pas seulement liés aux préparations ou au<br />

calendrier lunaire. « La biodynamie ne fait pas tout » résume Benjamin Sichel, pour qui « la<br />

biodynamie est un outil ».<br />

Le château Anglu<strong>de</strong>t teste ainsi plusieurs nouvelles pratiques viticoles : l’implantation<br />

d’arbres dans les parcelles, les sarments laissés non-broyés dans l’interrang après la taille, la<br />

ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s travaux <strong>du</strong> sol en saison pour se limiter à coucher les adventices et créer un<br />

paillage, ne pas rogner pour préserver la pousse et éviter l’entassement <strong>de</strong> la végétation**…<br />

Dans les chais, la progression se fait également vers une alliance progressive <strong>de</strong> l’œnologie et<br />

<strong>de</strong> la biodynamie.<br />

Que le consommateur en ait la chair <strong>de</strong> poule<br />

« Le but final est que tout le travail à la vigne se ressente et se retrouve dans les vins » pose<br />

Benjamin Sichel, qui « cherche plus d’expression et d’émotion. Je veux que les vins donnent<br />

le frisson, je veux que le consommateur en ait la chair <strong>de</strong> poule. » De l’interdiction <strong>du</strong><br />

levurage à celle <strong>de</strong> l’enzymage, le virage <strong>de</strong> la biodynamie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’y aller<br />

progressivement en cave souligne Nicolas Jamin, favorable à titre personnel à l’autorisation<br />

en biodynamie <strong>de</strong> l’osmose inverse et <strong>du</strong> charbon œnologique pour lutter contre les déviations<br />

(Brettanomyces/éthylphénols). Si le risque est conséquent, le jeu en vaut la chan<strong>de</strong>lle pour le<br />

consultant, qui généralise « en bio, le dégustateur ressent plus d’acidité, <strong>de</strong> fruité et<br />

d’équilibre [par rapport au conventionnel]. En biodynamie, l’intensité aromatique est plus<br />

forte, la sensation est plus aci<strong>du</strong>lée et il y a <strong>de</strong> la salinité (ex-minéralité). »


Si la valorisation <strong>de</strong>s vins en biodynamie est reconnue par tous, la question <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments<br />

reste posée pour assurer la rentabilité <strong>du</strong> domaine. « Ce n’est pas parce que je fais <strong>de</strong> la<br />

biodynamie que je suis condamné à <strong>de</strong> petits ren<strong>de</strong>ments » rétorque Benjamin Sichel, pour qui<br />

les petites pro<strong>du</strong>ctions récentes sont <strong>du</strong>es aux aléas climatiques (gelées en 2020 et 2021,<br />

sécheresse en 20<strong>22</strong>). Le vigneron souligne aller dans le bon sens avec la biodynamie :<br />

« j’aurais beaucoup <strong>de</strong> mal à revenir en arrière. Si j’avais <strong>de</strong> gros soucis, je ne suis pas<br />

certain que la biodynamie y serait pour grand-chose. Revenir en arrière serait casser<br />

l’équilibre que l’on essaie <strong>de</strong> créer. » Sur l’enjeu <strong>de</strong>s maladies cryptogamiques, Benjamin<br />

Sichel est serein : la biodynamie tient au final <strong>du</strong> travail et <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> risque inhérents au<br />

métier vigneron. Ce qui « <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> personnel, <strong>de</strong> la flexibilité, <strong>de</strong> l’expertise, <strong>du</strong><br />

matériel… Quand il n’y a pas d’impasse, ça tient, on privilégie la fréquence à la dose (avec<br />

cuivre, mais aussi tisanes, mouillants…). »<br />

Dîner <strong>de</strong> famille vigneronne<br />

Finalement, « la biodynamie est quelque chose <strong>de</strong> subtil : c’est en filigrane. Il n’y a pas<br />

d’opposition avec la science : j’utilise aussi les connaissances traditionnelles. La biodynamie<br />

fonctionne pour la vie <strong>du</strong> sol, la santé <strong>de</strong> la plante et la qualité <strong>du</strong> vin » note Nicolas Jamin,<br />

pour qui « les passions qui se déchaînent autour <strong>de</strong> la biodynamie sont très humaines ».<br />

Jusqu’à présent, on pouvait imaginer un débat vigneron sur la question comme une reprise <strong>du</strong><br />

Dîner <strong>de</strong> famille <strong>de</strong>ssiné par Caran d’Ache : un moment où « surtout ! Ne parlons pas <strong>de</strong><br />

biodynamie » et où la bataille s’engage et enrage dès qu’il en est question. Espérons que<br />

désormais l’écoute technique et l’argumentation pratique puissent primer sur l’invective facile<br />

et le rejet d’emblée, <strong>de</strong> part et d’autre.<br />

* : « En faisant abstraction <strong>de</strong> la sémantique <strong>de</strong> Steiner, les explications [théoriques] <strong>de</strong> la<br />

biodynamie peuvent sembler spirituelles et immatérielles, mais on peut trouver <strong>de</strong>s<br />

explications plus physiques » indique Nicolas Jamin, qui présente ainsi la dynamisation <strong>de</strong>s<br />

préparations comme une façon <strong>de</strong> favoriser la multiplication cellulaire (avec l’oxygénation et<br />

l’utilisation d’eau tiè<strong>de</strong>), ou les traitements comme la pulvérisation <strong>de</strong> ferments pour stimuler<br />

la vie <strong>du</strong> sol (et entraîner une réaction <strong>de</strong> la vigne à un moment donné).<br />

** : « De plus en plus, je prends le rognage comme une mutilation <strong>de</strong> la plante, qui donne un<br />

coup à la vigne comme après <strong>de</strong> la grêle. Et souvent après le premier rognage, je vois<br />

apparaître <strong>du</strong> mildiou » rapporte Benjamin Sichel. Agronomiquement, « respecter l’intégrité<br />

<strong>de</strong> plante permet aussi <strong>de</strong> maintenir le bourgeon apical en évitant le développement d’entrecœurs<br />

et l’entassement <strong>de</strong> la végétation » indique Nicolas Jamin.<br />

"La vision <strong>de</strong> la biodynamie"<br />

Plus philosophiquement, « la vision <strong>de</strong> la biodynamie n’est pas si compliquée : un être vivant<br />

a <strong>de</strong>s interactions avec son environnement, <strong>de</strong>s échanges physico-chimiques et énergétiques.<br />

La biodynamie permet <strong>de</strong> stimuler la vie <strong>de</strong>s sols et <strong>de</strong>s plantes » résume Nicolas Jamin.


Certification<br />

Des viticulteurs prêts à jeter l'éponge face<br />

aux nouvelles exigences <strong>de</strong> la HVE<br />

Avec <strong>de</strong>s exigences revues à la hausse, le nouveau référentiel <strong>de</strong> la certification HVE suscite<br />

rejet, incompréhension et inquiétu<strong>de</strong>.<br />

Par Colette Goinère Le <strong>12</strong> décembre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

David Vigouroux, propriétaire <strong>du</strong> Château Baudare, 55 ha en AOC Fronton, est certifié HVE<br />

<strong>de</strong>puis le millésime 2017."Cette nouvelle certification se rapproche gran<strong>de</strong>ment <strong>du</strong> bio, ce qui<br />

n’est pas l’esprit premier <strong>de</strong> la HVE." - crédit photo : Câateau Baudare<br />

James Samson, viticulteur, s’emporte. « Je n’ai pas bien compris les nouvelles règles <strong>de</strong><br />

certification HVE. Si c’est trop compliqué, s’il y a trop <strong>de</strong> contraintes, trop <strong>de</strong> paperasse,<br />

j’abandonnerai. » À la tête <strong>de</strong> <strong>12</strong>0 ha à Visan, dans le Vaucluse, il est certifié <strong>de</strong>puis trois ans.<br />

En novembre 2021, il a acquis à Taulignan une propriété <strong>de</strong> 15,5 ha qu’il projette <strong>de</strong> faire<br />

certifier, elle aussi, cette année. Il a eu la bonne idée – pensait-il – d’y installer 150 brebis, qui<br />

ont brouté l’herbe en janvier et en février <strong>de</strong>rniers. Les calculs réalisés par Isabelle Mejean,<br />

conseillère viticole, référente HVE à la chambre d’agriculture <strong>de</strong> la Drôme, viennent <strong>de</strong><br />

refroidir son enthousiasme.<br />

« Chaque brebis a amené 11 kilos d’azote avec ses déjections, calcule-t-elle. Au final, on<br />

arrive à un apport <strong>de</strong> 23 unités d’azote compte tenu <strong>de</strong>s autres apports. Avec les exportations,<br />

le bilan s‘équilibre à 19 unités. Avec l’ancien référentiel, M. Sanson aurait obtenu 10 points<br />

et validé sa gestion <strong>de</strong> la fertilisation. Avec le nouveau, il n’a que 8 points. On se rend compte<br />

que même avec <strong>de</strong>s pratiques vertueuses comme l’écopaturage, il faut adopter <strong>de</strong>s pratiques


complémentaires – ne pas fertiliser <strong>de</strong>s surfaces, par exemple – pour arriver au seuil <strong>de</strong> 10<br />

points. »<br />

James Samson (crédit photo Chastel-Samson)<br />

Avant <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r quoi que ce soit concertant la certification <strong>de</strong> sa nouvelle propriété, James<br />

Samson <strong>de</strong>vra tenir compte d’une autre donnée. « Ce sont les importateurs qui me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

la HVE, dit-il. Or, je vends 10000 cols à l’export et 40 000 en France. »<br />

Des calculs supplémentaires<br />

Côté stratégie phyto, l’indicateur <strong>de</strong> fréquence <strong>de</strong> traitement (IFT), notamment pour la partie<br />

herbici<strong>de</strong>, pose aussi problème. « Je crains <strong>de</strong>s difficultés, lâche Marine Pithon, chargée <strong>de</strong><br />

mission agroécologie à la chambre d’agriculture <strong>de</strong> l’Hérault, et référente HVE pour les<br />

chambres d’Occitanie. Auparavant, on obtenait <strong>de</strong>s points en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 1,09 IFT herbici<strong>de</strong>.<br />

Désormais, ce sera en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 0,7, soit un peu plus d’une <strong>de</strong>mi-dose par an et par hectare.<br />

Ce n’est pas possible. Il faudra aller chercher <strong>de</strong>s points avec d’autres pratiques comme la<br />

mise en place <strong>de</strong> couverts végétaux, l’utilisation <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s alternatives ou d’outils <strong>de</strong><br />

prévision <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> maladie. Ce qui veut dire <strong>de</strong>s calculs et <strong>de</strong>s accompagnements par un<br />

technicien supplémentaires. »<br />

Les infrastructures agroécologiques moins valorisées<br />

Marine Pithon pointe aussi <strong>du</strong> doigt les nouveaux critères pour la biodiversité. Certes, le<br />

nouveau référentiel valorise toujours les infrastructures agroécologiques (IAE : haies, talus,<br />

fossés, jachères…), mais moins qu’avant. « Les IAE sont calculées avec <strong>de</strong>s coefficients plus<br />

faibles, explique-t-elle. Auparavant, 100 mètres <strong>de</strong> haies équivalaient à 1 ha d’IAE. Avec le<br />

nouveau référentiel, les 100 mètres ne représentent plus que 2000 m2. Auparavant, la<br />

biodiversité était également plus facile à calculer. Désormais, il y a plus d’indicateurs. Il<br />

faudra se munir <strong>de</strong> cartes pour comptabiliser toutes les ban<strong>de</strong>s tampons, les bor<strong>du</strong>res <strong>de</strong><br />

bois... Les audits vont être plus longs. Cela va <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r beaucoup plus <strong>de</strong> travail. »<br />

À Labasti<strong>de</strong>-Saint-Pierre, dans le Tarn-et-Garonne, David Vigouroux, propriétaire <strong>du</strong> Château<br />

Baudare, 55 ha en AOC Fronton, est certifié HVE <strong>de</strong>puis le millésime 2017. Il dit ne pas être<br />

tranquillisé. « Ce qui m’inquiète surtout, c’est qu’on ne va plus pouvoir utiliser <strong>de</strong> CMR. Il ne<br />

va pas rester grand-chose en pro<strong>du</strong>its pénétrants si on enlève les CMR2. Cette nouvelle<br />

certification se rapproche gran<strong>de</strong>ment <strong>du</strong> bio, ce qui n’est pas l’esprit premier <strong>de</strong> la HVE. »<br />

Trop d'incohérences


À Bor<strong>de</strong>aux aussi, la nouvelle mouture <strong>de</strong> la certification en refroidit plus d’un. Stéphane<br />

Gabard, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ODG <strong>de</strong>s Bor<strong>de</strong>aux et Bor<strong>de</strong>aux supérieur, en est convaincu. « Elle ne<br />

va pas encourager les viticulteurs à passer en HVE car il y a trop d’incohérences, estime-t-il.<br />

Un exemple : on prend moins en considération la biodiversité. Les lisières <strong>de</strong> bois, les haies<br />

sont moins valorisées. C’est incompréhensible. » Pour lui, seul l’abandon <strong>de</strong> la voie B, qui<br />

était très critiquée pour son approche comptable, est une bonne nouvelle.<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Pellegrin, membre <strong>du</strong> bureau <strong>de</strong> la Confédération nationale <strong>de</strong>s vins IGP, et<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission viticole <strong>de</strong> la chambre d’agriculture <strong>de</strong>s Bouches-<strong>du</strong>-Rhône,<br />

espère que la partie n’est pas jouée. « Nous allons monter au créneau pour que la copie puisse<br />

être revue, assène-t-il. La partie azote pose problème : comment voulez-vous que ceux qui<br />

sont en polyculture, qui ne font pas que <strong>de</strong> la vigne, puissent répondre aux exigences <strong>du</strong><br />

nouveau référentiel ? Celui qui fait aussi <strong>de</strong>s céréales utilise nécessairement plus d’azote. Il<br />

va y avoir <strong>de</strong> grosses difficultés. Nous <strong>de</strong>mandons <strong>de</strong> revenir en arrière. On ne peut pas se<br />

permettre <strong>de</strong> perdre <strong>de</strong>s vignerons en HVE. »<br />

Un besoin d'accompagnement considérable<br />

En attendant, il faudra bien se former à ces nouvelles règles. « Le besoin d’accompagnement<br />

va être considérable car la HVE est une condition d’accès aux marchés », estime Marine<br />

Pithon. La chambre d’agriculture <strong>de</strong> l’Hérault est dans les starting-blocks. Elle a programmé<br />

<strong>de</strong>s journées <strong>de</strong> formation pour le début <strong>de</strong> 2023 : un jour et <strong>de</strong>mi pour les vignerons déjà<br />

certifiés, et <strong>de</strong>ux jours pour les aspirants.<br />

« Les grilles <strong>de</strong> calcul pour obtenir <strong>de</strong>s points sont plus complexes avec ce nouveau<br />

référentiel, indique Anne Buchet, responsable <strong>de</strong> la certification HVE à la chambre<br />

d’agriculture <strong>du</strong> Loir-et-Cher. Nous allons lancer <strong>de</strong>s formations dès janvier prochain, avec<br />

<strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> diagnostics et <strong>de</strong> pré-audits. » En Giron<strong>de</strong> aussi, on se tient prêt. « Passer<br />

<strong>de</strong> l’ancien au nouveau référentiel va être lourd, car il faudra faire plus <strong>de</strong> visites dans les<br />

propriétés, plus <strong>de</strong> diagnostics », indique Yann Montmartin, directeur <strong>du</strong> pôle bio et transition<br />

agricole <strong>de</strong> la chambre d’agriculture. Donc <strong>de</strong>s coûts supplémentaires. Seront-ils<br />

supportables ? Bien malin qui saurait le dire.<br />

Marche arrière dans les Côtes <strong>de</strong> Bourg<br />

Le scenario tombe à l’eau : l’ODG <strong>de</strong>s Côtes <strong>de</strong> Bourg prévoyait d’intégrer la certification<br />

HVE dans le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> son appellation en 2025. Face au nouveau référentiel<br />

publié mi-novembre, il n’en est plus question. « Ce référentiel est très contraignant. Il nous<br />

paraît impossible <strong>de</strong> le rendre obligatoire pour nos viticulteurs », assure Jean-Samuel Eynard,<br />

vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ODG. Et <strong>de</strong> citer l’IFT herbici<strong>de</strong> : « Avec 0,6, soit à peine plus d’une<br />

<strong>de</strong>mi-dose par an et par hectare, on ne tient pas un désherbage. On ne valorise pas ceux qui<br />

ré<strong>du</strong>isent fortement le désherbage chimique pour passer au mécanique. » Autre difficulté : la<br />

fertilisation. « Comment feront ceux qui ne peuvent pas se payer <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>ments<br />

organiques ? Interroge-t-il. Des vignerons vont sortir <strong>de</strong> la HVE alors qu’ils avaient<br />

enclenché une démarche vertueuse. »


Presse écrite<br />

VIVRE PARIS<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés<br />

grand public<br />

Périodicité : Trimestrielle<br />

Audience : 363394<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Lifestyle<br />

Edition : Hiver 20<strong>22</strong> - 2023 P.50-55<br />

Journalistes : Florence<br />

Valencourt<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : <strong>12</strong>40<br />

p. 1/6<br />

OL'abus<br />

d'alcool est dangereux pour la santé,<br />

à consommer avec modération<br />

Texte<br />

Florence Valencourt<br />

Photos<br />

Voir mentions<br />

ÇA<br />

PÉTILLE<br />

À PARIS !<br />

Déguster un merveilleux champagne<br />

dans la Ville Lumière : ça peut<br />

ressembler à la définition d’un rêve,<br />

non ? Afin que la magie opère,<br />

mieux vaut bien choisir sa maison <strong>de</strong><br />

champagne et le lieu où le déguster...<br />

Vivre Paris vous livre ses coups <strong>de</strong> cœur !<br />

232569 VIGNERONS - CISION 1718<strong>22</strong>4600508<br />

Tous droits <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> représentation réservés au titulaire <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> propriété intellectuelle<br />

L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés.


VIVRE PARIS<br />

ÇA PÉTILLE À PARIS !<br />

Edition : Hiver 20<strong>22</strong> - 2023 P.50-55<br />

p. 2/6<br />

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VIVRE PARIS<br />

ÇA PÉTILLE À PARIS !<br />

Edition : Hiver 20<strong>22</strong> - 2023 P.50-55<br />

p. 3/6<br />

Donovan, le barman en chef<br />

<strong>de</strong> Bonnie, surnommé « la machine<br />

Bonnie, le nouveau bar le plus<br />

branché <strong>de</strong> la Capitale et sa vue<br />

époustouflante<br />

MOËT & CHANDON<br />

EN POP-UP<br />

Moët 5 Chandon s'installe au<br />

Hoxton pour l'ouverture <strong>de</strong><br />

Clau<strong>de</strong>, le premier restaurant<br />

éphémère <strong>de</strong>s lieux. La <strong>de</strong>signer<br />

d'intérieur Livia Marica a<br />

imaginé une maison <strong>de</strong> verre<br />

pouvant accueillir jusqu'à<br />

40 couverts. Des chefs talentueux<br />

comme Thomas Coupeau,<br />

Louise Bourrat ou Daniel<br />

Morgan se succé<strong>de</strong>ront jusqu'à<br />

janvier 2023 pour proposer une<br />

expérience culinaire <strong>de</strong> street<br />

food gastronomique, en accord<br />

avec la cuvée emblématique<br />

<strong>de</strong> la maison, Moët & Chandon<br />

Impérial Brut.<br />

Restaurant éphémère Moët<br />

à Chandon au Hoxton Paris,<br />

expérience sur réservation<br />

uniquement.<br />

En mettre plein la vue<br />

Siroter une coupe avec Paris à ses<br />

pieds ? Dans ces <strong>de</strong>ux lieux, c’est<br />

vraiment le cas. Le premier s’appelle<br />

Bonnie et c’est sans conteste<br />

le bar le plus branché <strong>du</strong> moment<br />

<strong>de</strong>puis qu’il a ouvert à la rentrée.<br />

II est ouvert au sein <strong>de</strong> l’hôtel<br />

SO/ Paris et il faut faire preuve <strong>de</strong><br />

patience pour y monter. On vous<br />

le dit, le jeu en vaut la chan<strong>de</strong>lle :<br />

vous y dégusterez le « mirabelle »,<br />

un excellent cocktail à base <strong>de</strong><br />

champagne avec une vue à couper<br />

le soufïle sur la Capitale. Donovan,<br />

le barman en chef- surnommé<br />

« la machine » par ses collègues<br />

pour sa <strong>de</strong>xtérité et sa régularité<br />

l’a créé spécialement pour ce<br />

nouveau lieu. «Le champagne est<br />

compliqué à travaïller. À cause <strong>de</strong><br />

son acidité, il se marie avec peu <strong>de</strong><br />

choses et surtout il représente un coût<br />

important sur une carte, car une<br />

houteille ouverte nepeutpas dépasser<br />

vingt-quatre heures, même dans <strong>de</strong><br />

bonnes conditions <strong>de</strong> conservation.<br />

Pour autant, dans un lieu comme<br />

Bonnie, cela a tout son sens, etpuis<br />

c’est Paris ! révèle-t-il. Pour le<br />

mirabelle, j ’ai travaillé dans Vesprit<br />

d’un mimosa ou d’un bellini, mais<br />

avec un mélange maison, à base <strong>de</strong><br />

confiture <strong>de</strong> mirabelle et d’eau-<strong>de</strong>-vie<br />

<strong>de</strong> mirabelle. Cela donne plus <strong>de</strong><br />

corps et <strong>de</strong> gourmandise au cocktail<br />

et cela fonctionne bien avec le brut. »<br />

(Cocktail mirabelle chez Bonnie, 18 €)<br />

Version monumentale<br />

Autre must à faire au moins une<br />

fois dans sa vie : le combo tour<br />

EifFel + champagne. On vous donne<br />

un conseil d’initié : délaissez la<br />

microscopique guérite <strong>du</strong> 3e étage<br />

pour vous poser confortablement<br />

et siroter vos bulles dans le nouveau<br />

Madame Brasserie, au 1er. Maxime<br />

Bouré, le directeur <strong>de</strong> salle, nous<br />

expose son ambition : rendre la<br />

tour EifFel aux Parisiens. Quatre<br />

barmen, tous formés par Romain<br />

Gallego, l’ambassa<strong>de</strong>ur spiritueux<br />

<strong>de</strong> la maison Richard, se relaient<br />

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VIVRE PARIS<br />

ÇA PÉTILLE À PARIS !<br />

Edition : Hiver 20<strong>22</strong> - 2023 P.50-55<br />

p. 4/6<br />

“Impossible <strong>de</strong> ne pas avoir <strong>du</strong> champagne à la carte à Paris !”<br />

pour offrir le meilleur <strong>de</strong>s vins et<br />

spiritueux exclusivement français,<br />

en version brut ou cocktail, selon<br />

l’humeur, <strong>de</strong> 10 h à 23 h en continu.<br />

Comment se dégustent les bulles<br />

ici ? Brutes bien sûr : Devaux à la<br />

coupe, Krug, Dom Pérignon ou<br />

Moët & Chandon en bouteille... et<br />

un cocktail signature, La vie en rose<br />

(vodka française Fair, liqueur <strong>de</strong><br />

Chambord, champagne Devaux, jus<br />

<strong>de</strong> canneberge, framboises).<br />

(Coupe Devaux « Gran<strong>de</strong> Réserve »,<br />

16 € / Cocktail La vie en rose, 20 €)<br />

Un peu d'histoire ?<br />

Les bulles pétillent-elles mieux dans<br />

un monument historique ? En tout<br />

cas, chez Canard & Champagne, situé<br />

dans l’adorable passage<strong>de</strong>s<br />

<strong>Panorama</strong>s, premier passage<br />

couvert <strong>de</strong> Paris, édifié en 1799,<br />

elles sont sélectionnées chez <strong>de</strong>s<br />

petits vignerons (Sélèque, Savart,<br />

Moussé) ou <strong>de</strong>s maisons familiales<br />

d’excellencecomme Billecart-<br />

Salmon, tous respectueux <strong>de</strong> la<br />

nature ! La carte propose même<br />

certaines raretés qui raviront les<br />

connaisseurs. Un repas <strong>de</strong>s plus<br />

gourmands (foie gras, magret,<br />

confit, etc.) et très français avec <strong>du</strong><br />

champagne tout <strong>du</strong> long (car oui, le<br />

champagne peut seboire tout au long<br />

d’un repas) pour une addition qui ne<br />

décolle pas ? C’est oui ! (Menu dîner<br />

pairing avec 3 coupes : 66 €)<br />

Les puristes <strong>de</strong> la bulle<br />

Si la vue vous importe peu, mais<br />

que vous désirez <strong>de</strong> la bulle<br />

d’exception, rare ou singulière,<br />

direction Pétillance ! C’est en<br />

quelque sorte l’ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

champagnes <strong>de</strong> vignerons à Paris.<br />

Ici, il n’y a que <strong>de</strong>s pépites, <strong>de</strong>s<br />

vins d’artisans, et non pas <strong>de</strong>s<br />

bulles standardisées. Mais que les<br />

néophytes se rassurent : Emmanuel<br />

et Hugo adorent initier tous les<br />

Madame Brasserie, le restaurant<br />

<strong>de</strong> la tour Eiffel, avec Thierry Marx<br />

aux manettes<br />

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VIVRE PARIS<br />

ÇA PÉTILLE À PARIS !<br />

Edition : Hiver 20<strong>22</strong> - 2023 P.50-55<br />

p. 5/6<br />

“Les vrais pros ne servent pas le champagne<br />

en flûte, mais dans <strong>de</strong>s verres à vin ”<br />

palais. D’ailleurs, ils proposent une<br />

formule dégustation, qui change tous<br />

les mois, avec trois à cinq cuvées à<br />

la coupe : 100 % pinot noir, 100 %<br />

pinot meunier, blanc <strong>de</strong> blancs,<br />

rosé et un coup <strong>de</strong> cœur (parcellaire<br />

ou millésime avant 2016). Leurs<br />

<strong>de</strong>rniers coups <strong>de</strong> cœur ? La cuvée<br />

<strong>de</strong>s Jean <strong>de</strong> Jean-Félix Josselin pour<br />

le pinot noir, Histoire <strong>de</strong> famille <strong>de</strong><br />

Denis Salomon, pour le meunier ; ou<br />

encore Rémy Massin pour le rosé.<br />

Cet hiver, ils lancent <strong>de</strong>s soirées<br />

dégustation et musicales dans le local<br />

attenant qu’ils viennent d’acquérir.<br />

Pétillance, la cave dédiée aux vins<br />

à bulles dans le 9e<br />

Ici, ils se prêtent au jeu<br />

<strong>du</strong> cocktail, tout en restant au plus<br />

près <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it. «Nous ne sommespas<br />

<strong>de</strong>s mixologues. On n’a ni laformation<br />

ni le matériel, mais on trouvait<br />

cela intéressant <strong>de</strong> se challenger »,<br />

sourient-ils. Pari réussi avec le spark,<br />

un cocktail champagne, citron,<br />

expresso et ratafia... «Surtout, on le<br />

sert dans un verre Zalto Universal.<br />

Ce sont <strong>de</strong>s verres d’une gran<strong>de</strong> finesse<br />

et cela change l’expérience <strong>du</strong> tout au<br />

tout. » On confirme ! Car vous l’aurez<br />

remarqué, les vrais pros ne servent<br />

pas le champagne en flûte, mais<br />

dans <strong>de</strong>s verres à vin normaux (pas<br />

géants). Le champagne va pouvoir s’y<br />

exprimer, vous pourrez le sentir... et<br />

mieux l’apprécier. À siroter dans la<br />

gran<strong>de</strong> salle, <strong>de</strong>vant le piano, entre<br />

décembre et février - pour l’instant.<br />

(Cocktail spark, 15 €)<br />

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Edition : Hiver 20<strong>22</strong> - 2023 P.50-55<br />

p. 6/6<br />

LE CHAMPAGNE<br />

« COUP DE CŒUR »<br />

Olivier Machado, le<br />

chef sommelier <strong>du</strong><br />

restaurant Mor<strong>du</strong>,<br />

ex <strong>du</strong> Ô Château,<br />

un bar à vins avec<br />

l'une <strong>de</strong>s plus belles<br />

cartes <strong>de</strong> Paris,<br />

nous révèle son<br />

champagne coup<br />

<strong>de</strong> cceur ! « Mon<br />

meilleur ami habite<br />

une maison dans<br />

l'Aube, au sud <strong>de</strong><br />

Troyes, très proche<br />

<strong>de</strong> la Bourgogne.<br />

J'y ai découvert<br />

<strong>de</strong>s vignerons<br />

que j'ai à cœur <strong>de</strong><br />

défendre car ils sont<br />

un peu oubliés, un<br />

peu écrasés par<br />

la proximité <strong>de</strong><br />

Reims et d'Epernay<br />

alors qu'ils font<br />

<strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

incroyables. Ef mon<br />

Champenois préféré<br />

est définitivement<br />

Olivier Horiot, que<br />

j'ai surnommé<br />

le Elvis Presley<br />

<strong>de</strong>s Riceys, son<br />

village !Avec lui,<br />

j'ai découvert que<br />

le champagne<br />

pouvait contenir<br />

sept cépages,<br />

pas seulement<br />

<strong>du</strong> chardonnay,<br />

pinot noir et pinot<br />

meunier... Mais aussi<br />

le pinot blanc, le<br />

pinot gris et <strong>de</strong>ux<br />

cépages oubliés,<br />

l'arbane et le petit<br />

meslier. Sa cuvée<br />

Solera est faite avec<br />

ses sept cépages.<br />

C'est un brut nature,<br />

c'est-à-dire qu'il<br />

n’y ajoute pas <strong>de</strong><br />

sucre. II a vraiment<br />

le goût <strong>du</strong> raisin.<br />

C'est un champagne<br />

exceptionnel,<br />

aromatique, qui<br />

allie l'oxydatif avec<br />

un côté pâtissier.<br />

Tout simplement<br />

exceptionnel ! » ES<br />

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