AUTOINSIDE Édition 7/8 – Juillet/Août 2023

ÉDITION 7/8 – JUILLET–AOÛT 2023
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé de la branche automobile
suisse
Filtre à particules diesel
Cette pièce place les garagistes
face à bien des défis
Pages 8 à 11
Focus : service & technique
Rinçage automatique,
refroidissement sans eau
et technologie d’allumage
Pages 12 à 23
Focus : occasions
Un domaine plein d’opportunités,
tel un grand
puzzle à assembler
Pages 24 à 30
Association & sections
Assemblée des délégués de
l’UPSA, l’ACS fête ses 125 ans :
les événements en images
Pages 66 à 74

Les meilleurs
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disponibles
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Juillet-août 2023
AUTOINSIDE | Édition 7/8
Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
Politique & droit
48 Protection des données :
réponses aux questions urgentes
50 L’extension des autoroutes résout
plusieurs problèmes
Focus : service & technique
8 Filtre à particules diesel :
les garages s’associent
12 Dix questions de clients sur l’huile
14 Appareil de rinçage automatique
16 Technologie d’allumage
19 Les garagistes aiment le conseil
face à face
20 Refroidissement durable sans eau
22 Réussir sans marque
Formation
52 Visite au champion du monde
54 Booster sa carrière à moitié prix
56 Le changement impose une révision
partielle
57 84 heures utiles
58 Trouver le bon apprenti grâce aux
factures
59 Une voiture pour la formation
60 Identifier les besoins des clients
Focus : occasions
24 La batterie : faux problème
26 Les renards rusés utilisent Autofox
62 Avoir une vue d’ensemble
63 Business Academy
64 Manifestations régionales
28 Préparer un véhicule à la revente
30 Affaires en plus grâce à l’assurance
Technique & environnement
32 Pour que la lumière soit
Commerce & service après-vente
34 Plus qu’une simple exposition
36 E-voitures et flottes : ça vaut la peine
38 Adaptation du système de franchise
40 Trois associations qui se regroupent
42 Simplification de la coopération
44 Temps forts de la « Continentalp »
Association & sections
66 Des normes uniformes grâce au code
d’honneur
68 Assemblée des délégués de l’UPSA au
Tessin : grande rétrospective
72 L’ACS fête ses 125 ans : le rallye
74 Les sections nous informent
76 Garages
78 Répertoire des fournisseurs
82 Aperçu et mentions légales
La bonne pièce
pour chaque
véhicule
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023

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et de la plus grande base de données de véhicules d‘Europe. C‘est le point de
départ de notre large gamme de produits qui facilite le travail quotidien de nos
clients. Et c‘est ce qui a fait de nous le leader du marché suisse.
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AVANT-PROPOS
Tout le monde a droit à la mobilité
« Les autoroutes ne représentent certes
que près de 3 % du réseau routier,
mais elles absorbent 41 % du trafic total.
Ainsi, l’extension prévue de cinq
tronçons autoroutiers est plus que nécessaire
: elle n’a que trop tardé. »
Chère lectrice, cher lecteur,
La Suisse est en situation de croissance. Cette année, la population
a franchi le seuil des 9 millions d’habitants. Toutes ces personnes ont
droit à la mobilité, et il est donc logique que la demande en la matière
augmente. C’est pourquoi le Conseil national prévoit d’éliminer
les goulets d’étranglement là où il est urgent de le faire : sur les autoroutes.
Celles-ci ne représentent certes que près de 3 % du réseau
routier, mais elles absorbent 41 % du trafic total. Parallèlement, ce
dernier a augmenté de 130 % au cours des 20 dernières années.
Ainsi, l’extension prévue de cinq tronçons autoroutiers au total (qui
coûtera 5,3 milliards de francs) est plus que nécessaire : elle n’a
que trop tardé. En plus de réduire les heures d’embouteillage, elle
contribuera à résoudre de nombreux autres problèmes : dans la
mesure où le trafic serait appelé, sans cette extension, à se déplacer
progressivement vers les routes cantonales et communales, elle
déchargera des villes et des communes ; elle fera du bien à l’économie,
car les poids lourds transportant des produits de consommation
arrivent souvent en retard à destination (74 % du transport routier
de marchandises s’effectue par les routes nationales) ; enfin, elle
accroîtra la sécurité, car la majeure partie des fonds (8,8 milliards de
francs) sera investie dans l’entretien des routes et dans le renforcement
de l’application des normes de sécurité les plus récentes. Les
personnes qui veulent mener des guerres de tranchées idéologiques
trouveront toujours un argument pour s’opposer à l’extension du
réseau des routes nationales. Or, c’est un fait : si les voitures de tourisme
neuves émettaient encore près de 200 grammes de dioxyde
de carbone par kilomètre en 1990, elles en émettent moins de
100 grammes aujourd’hui. Et l’époque à laquelle on opposait le rail
et la route devrait être révolue depuis longtemps. La Suisse a autant
besoin de voitures que de trains, puisque 84 % des voyageurs-kilomètres
parcourus dans notre pays le sont sur la route. Faire preuve
de réalisme en politique s’est toujours avéré plus efficace qu’agir de
manière dogmatique.
Meilleures salutations,
Thomas Hurter, président central
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EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Peter Goetschi. Photo : TCS
Peter Goetschi, président
de routesuisse
Lors de l’assemblée générale
de routesuisse à Berne, Peter
Goetschi a été élu président de la
fédération faîtière de la circulation
routière privée. Peter Goetschi,
président central du TCS, a été
élu président de routesuisse pour
l’année 2023/2024, succédant
ainsi à Gian-Luca Lardi, président
central de la Société suisse des
Entrepreneurs (SSE). Pierre Daniel
Senn (vice-président de l’UPSA) et
Daniel Hofer (président d’Avenergy
Suisse) le secondent en qualité
de 1 er et 2 e vice-présidents.
Alpine attire Klingler
Alpine Cars Suisse nomme Petra Klingler ambassadrice de la marque. La
grimpeuse sportive suisse la plus performante et la plus polyvalente a remporté
de grands succès dans de nombreuses disciplines. Citons par exemple
son titre de championne du monde de bloc 2016, de vice-championne
d’Europe d’escalade combinée 2017 ou de championne du monde d’escalade
sur glace 2022. Markus Altenburger, du City Garage de Saint-Gall, lui a
remis l’Alpine A110 S à l’occasion du démarrage officiel de la coopération.
Petra Klingler et son Alpine. Photo : Alpine
Nouveau responsable
marketing et communication
Depuis le 1 er juin 2023, Charles
Fuster est Head of Marketing &
Communication au siège de Lancia,
à Turin. Au cours de sa carrière
de près de 15 ans dans l’industrie
automobile, Charles Fuster a travaillé
chez Fiat Chrysler Automobiles
(FCA) et au sein du groupe
Stellantis, qui a succédé à FCA. Il
a occupé différentes fonctions au
sein des deux sociétés, notamment
au niveau de l’organisation du
marketing et de la distribution.
« Je suis honoré d’assumer cette
responsabilité chez Lancia et de
contribuer à la renaissance d’une
marque italienne emblématique de
l’histoire de l’industrie automobile »,
déclare Charles Fuster.
Charles Fuster. Photo : Stellantis
Entrée des véhicules. Photo : Calag
Nombre de pièces d’exposition record à la 9 e réunion Calag
Calag Carrosserie Langenthal AG a organisé pour la 9 e fois sa réunion pour
voitures rétro et plus récentes de toutes marques. Les premiers exposants
sont arrivés avant 9 heures le dimanche 11 juin 2023 du fait de la chaleur.
Toute la gamme de véhicules classiques comprenant des bicyclettes, des
mobylettes, des scooters, des voitures de tourisme, des fourgonnettes,
des véhicules militaires, des tracteurs, des bus, des camions et des
véhicules de pompiers était représentée. Avec près de 750 voitures rétro
et plus récentes, c’est un record.
Lancement de la lettre
d’information sur la mobilité
Andreas Häuptli, directeur de TCS
Zurich, a lancé une lettre d’information
quotidienne sur v85.ch,
qui propose des actualités, des
infos de fond, des communiqués
émanant du monde politique, de
l’administration, de la science
et des entreprises, des posts
des réseaux sociaux, etc. « Avec
cette offre, nous voulons toucher
aussi bien des particuliers que des
politiciens, garagistes, amateurs
de voitures rétro ou responsables
de l’aménagement du territoire et
de la circulation », dit M. Häuptli.
Le lutteur fait de la pub
pour Würth
Avec Adrian Odermatt, une
nouvelle star est née lors de la
Fête fédérale de lutte et des
jeux alpestres 2022 à Pratteln
(BL). Le Bâlois a décroché une
sensationnelle troisième place. Le
Liesbergeois de 22 ans disputera
la saison 2023 avec un nouveau
sponsor principal. En effet, Würth
AG et le lutteur ont signé un partenariat
de trois ans jusqu’à la Fête
fédérale de Mollis (GL).
Le lutteur Adrian Odermatt. Photo :
Würth
PIÈCES DE RECHANGE ET D‘USURE
DE VOTRE ESA.

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Un Suisse doit faire
progresser le moteur F1 Audi
Audi passe à l’étape suivante du
développement de l’unité de propulsion
du projet de Formule 1 et
engage un pilote sur simulateur. Le
pilote suisse Neel Jani soutiendra
le développement du moteur Audi
grâce à son expérience acquise
sur divers programmes de sport
motorisé. La première unité de
propulsion hybride, composée d’un
moteur à combustion, d’un moteur
électrique, d’une batterie et d’un
système de commande électronique,
doit être testée sur un banc
d’essai cette année et former la
base du futur concept de véhicule.
Grâce à une concurrence ouverte,
la Formule 1 favorise les progrès
technologiques à la fois pour
l’électromobilité et les carburants
synthétiques durables. En 2026,
Audi fera ses débuts dans la
catégorie reine du sport motorisé
chez Sauber.
René Tschamper était ému lors de la remise de son cadeau d’adieu. Photo : André
Koch
Retraite méritée après 35 ans de fidélité
René Tschamper a fait sa carrière chez André Koch AG à Urdorf (ZH). Le
Bâlois y a travaillé pendant 35 ans. « Les technologies de peinture ont
radicalement changé. Autrefois, il y avait surtout des systèmes monocomposants,
qui étaient difficiles à appliquer à cause de leur teneur élevée en
solvants, de la très faible part de matières solides et des longues périodes
de séchage. Puis sont apparus les systèmes à bicomposants, beaucoup plus
performants. Ils durcissaient bien mieux par exemple. Dans l’exécution, il faut
aller toujours plus vite aujourd’hui. Ce n’était pas comme ça il y a trente ans »,
se souvient M. Tschamper.
Nouveaux membres
En mai, l’UPSA a accueilli dix
nouveaux membres, soit un total
de 29 collaborateurs. Nous leur
souhaitons la bienvenue.
Section Argovie
▪ Garage Guetg AG, Niederlenz
▪ Büchli Automobile, Lupfig
Section Zurich
▪ ABS-Autoservice AG, Zurich
▪ S & RS-Werkstatt AG, Illnau
▪ Auto Limmat AG, Dietikon
▪ Vass Werk GmbH, Wetzikon
▪ Feldbach Garage GmbH,
Feldbach
▪ Auto Limmat AG, Regensdorf
▪ Garage Dige GmbH, Kloten
De g. à dr. : Lisa Stoll, Remo Käser et Stefan Gass, directeur de Suzuki. Photo :
Suzuki
Section Saint-Gall, Appenzell,
Liechtenstein
▪ Ritschel AG, Niederbüren
Neel Jani. Photo : Audi
Nouveaux ambassadeurs Suzuki
Terre à terre, engagés et modernes : la soliste du cor des Alpes Lisa Stoll
et le lutteur de haut niveau Remo Käser misent sur Suzuki. Les deux
célébrités suisses ont reçu une S-Cross Full Hybrid 4×4.
Nouveau président, nouvelle tentative
Lors de l’assemblée du Conseil de fondation et du Comité, l’organe
chargé de l’organisation du Salon de l’automobile de Genève (GIMS) a
élu à l’unanimité le Genevois Alexandre de Senarclens comme président
de la fondation. Alexandre de Senarclens succède à Maurice Turrettini le
1 er juillet 2023, celui-ci étant arrivé au terme de son mandat de douze ans.
Après le premier GIMS Qatar en octobre, du lundi 26 février au dimanche
3 mars 2024, le GIMS fêtera son retour et ses 100 ans en tant que manifestation
internationale de renom.
Sandro Mesquita, directeur général (à g.), et Alexandre de Senarclens, nouveau
président (à dr.). Photos : GIMS/Guillaume Megevand
Je veux tout.

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Essai de filtre à particules diesel
Aucune trace d’égoïsme
concurrentiel
Le contrôle plus rigoureux des émissions de particules diesel pose
plusieurs problèmes aux garagistes. Le garage Hediger SA de Sion les
résout, tout en évitant de ne penser qu’à ses propres intérêts. Il permet
en effet à d’autres garagistes d’utiliser son appareil mesurant le nombre
de particules. Mike Gadient
« Il y a assez de place
pour tout le monde dans
la branche automobile.
Nous encourageons la
coopération. »
Charles-Albert Hediger,
membre du comité central de l’UPSA et
président de la section Valais
Steve Guidi n’est pas le seul chef d’atelier
à Sion (VS) à utiliser le nouvel appareil de
mesure des particules diesel. Depuis sa livraison
au terme de quatre mois (voir l’encadré),
les autres garagistes peuvent en effet s’inscrire
par téléphone auprès du garage Hediger SA
pour se servir de l’appareil facile à utiliser pour
leur clientèle. Avant toute utilisation, il faut
toutefois prévoir une phase de préchauffage et
d’étalonnage. « En permettant à nos confrères
d’utiliser notre appareil, nous facilitons leur
travail et amortissons notre investissement »,
explique Charles-Albert Hediger, président de
la section Valais et membre du comité central
de l’UPSA. Le garage Hediger facture un forfait
équitable.
Depuis le 1 er janvier 2023, le CVM applique la
méthode de mesure plus stricte pour vérifier
les émissions de particules diesel. Ce n’est pas
un hasard si le garage Hediger SA a réagi rapidement
à cette évolution et commandé un
nouveau compteur de particules. La branche
automobile est habituée à relever de nouveaux
défis, déclare Charles-Albert Hediger. Deuxièmement,
il importe que le garagiste soit bien
informé. Les changements ne surprendront
alors personne. M. Hediger attire l’attention
sur les différents canaux d’information et sur
les formations continues que l’UPSA met à la
disposition de ses membres.
Partage des appareils d’essai
Fondé en 1919, le garage Hediger SA s’est
adapté au fil des ans. Charles-Albert Hediger
emmène l’entreprise de son grand-père vers
l’avenir et peut compter sur le soutien de ses
sœurs Fabienne Hediger et Carine Udrisard
Hediger. Ce n’est pas la première fois que la
concession Mercedes-Benz et Smart met ses
appareils à la disposition d’autres garagistes.
Par exemple, tous les garages de la région
ne disposent pas d’ordinateurs de contrôle
d’essieux sophistiqués. « Nous sommes ouverts
à tous nos collègues valaisans », déclare
Charles-Albert Hediger, et d’ajouter : « En
tant que président de la section valaisanne
et membre du comité central, il est de mon
devoir d’entretenir des relations cordiales
avec nos membres et de promouvoir la coopération
chaque fois que cela est possible. »
Hediger SA n’est pas le seul garage à proposer
son appareil de contrôle à d’autres.
Markus Peter, responsable Technique & Environnement
à l’UPSA, a connaissance d’autres
exemples dans toute la Suisse. « C’est aussi intéressant
pour acquérir de l’expérience sans
investir 8000 à 11 000 francs. Tout dépend
bien sûr du nombre de véhicules équipés d’un
filtre à particules diesel qui passent », explique
M. Peter. Ceux qui doivent effectuer plusieurs
mesures par jour à l’extérieur songeront sans
doute bientôt à acheter leur propre appareil.
Jusqu’à 20 % ne sont pas conformes
D’après les retours que Markus Peter a enregistrés
ces derniers mois, 10 à 20 % des filtres
à particules diesel ne sont plus conformes.
Charles-Albert Hediger le confirme : « Un véhicule
sur cinq que nous préparons pour le
CVM a des problèmes. » Dans son atelier de
Sion, toutes les voitures reprises des clients
qui achètent une voiture neuve sont également
contrôlées. « Pour déterminer la valeur
de reprise, nous devons savoir si le véhi-
8
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Steve Guidi, chef d’atelier, tient la sonde de
l’appareil de mesure. D’autres garagistes de
la région peuvent également se servir de ce
dernier. Photos : médias de l’UPSA
Retards de livraison
Les appareils mesurant le nombre de particules
diesel auxquels s’intéressent les garagistes et
qui sont homologués pour les mesures officielles
en Suisse peuvent subir des retards de livraison.
Charles-Albert Hediger rapporte qu’il a attendu
quatre mois, car les fabricants doivent d’abord
envoyer chaque appareil à l’Institut fédéral de
métrologie (Metas), qui les étalonne. Le Metas a
déjà réagi en augmentant ses capacités, ce qui
s’avère également important pour le réétalonnage.
Dans l’état actuel des choses, celui-ci,
qui doit être réalisé une fois par an, a lieu au
Metas. Les directives correspondantes sont
toutefois en cours de révision. Il est donc possible
que la situation change d’ici à l’échéance
du premier réétalonnage.
Il en va autrement pour les filtres à particules
diesel de rechange. Sur la base de
l’expérience acquise dans des pays tels que la
Belgique ou les Pays-Bas, où la nouvelle méthode
de mesure a été déployée dès l’été 2022,
les constructeurs automobiles et les fabricants
de filtres constatent que les filtres sont plus
fréquemment défectueux sur certains modèles.
Les fabricants étoffent donc leur production.
« Il est bon de savoir que le garagiste peut
également opter pour des produits alternatifs
», explique Markus Peter. Il n’est pas
nécessaire d’installer un filtre d’origine sur un
modèle donné. Les fournisseurs de l’industrie
automobile commercialisent également sous
leur propre marque des filtres homologués
pour le type de véhicule. « Le garagiste
bénéficie alors de plus d’options, comme pour
les silencieux d’échappement, qui ne doivent
pas obligatoirement être achetés auprès du
constructeur automobile », souligne-t-il. En
Valais, le garage Hediger SA doit lui aussi
patienter un à trois mois pour obtenir de
nouveaux filtres. M. Hediger rappelle toutefois
que « Les clients peuvent continuer à
conduire leur voiture pendant cette période. »
Le service cantonal des automobiles accorde
un délai dès que le garage prouve qu’il a
commandé le filtre de rechange.
Le garage Hediger SA est une
concession Mercedes-Benz depuis
1963.
cule est conforme aux prescriptions », explique-t-il.
Le jeu en vaut la chandelle pour
Hediger SA, car le service des automobiles
du canton du Valais contrôle systématiquement
les émissions de particules diesel.
Dans d’autres cantons, les contrôles sont
aléatoires. M. Hediger résume la situation
en ces termes : « Des véhicules qui ne pourraient
plus être immatriculés dans un canton
risqueraient de passer le CVM dans un autre
canton. » La clientèle ne comprend naturellement
pas cette différence de traitement. En
outre, le témoin de contrôle du véhicule n’indique
généralement pas l’augmentation des
émissions.
Markus Peter cite un exemple bernois. Un garage
a également contrôlé le filtre à particules
diesel dans le cadre d’une préparation au CVM.
Le garagiste a alors informé le client des valeurs
mesurées et des émissions de particules
nettement trop élevées et lui a proposé de remplacer
le filtre. Le client a refusé pour des raisons
financières, voulant d’abord attendre le
résultat du CVM. Le remplacement du filtre à
particules est surprenant et coûteux pour la
clientèle. Il coûte généralement entre 3000 et
5000 francs », explique M. Peter. La voiture a
finalement passé le CVM, mais la relation de
confiance entre le garagiste et son client aurait
pu en souffrir. « Dans cet exemple, il était
essentiel que le garagiste communique correctement
et ne remplace pas le filtre lui-même
sans l’accord du client », ajoute M. Peter. De
telles situations se reproduiront tant que les
services des automobiles peuvent travailler
différemment d’un canton à l’autre. C’est pourquoi
l’UPSA a préparé une intervention politique
(voir l’article ci-dessous). Jusqu’à ce que la
clarté règne, M. Peter souligne les avantages du
système actuel : « Le garagiste garantit que les
véhicules circulent aussi proprement que possible.
De nombreux garagistes l’ont compris et
appliquent régulièrement le nouveau principe
Suite en page 10
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 9

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
de mesure, que ce soit avec leur propre appareil
ou avec celui d’un autre garagiste. »
Le client veut être informé
Il importe aussi à Charles-Albert Hediger de
communiquer correctement. Il faut expliquer
aux clients que la procédure de contrôle a
changé. Le remplacement d’un filtre relève de
la maintenance d’une vieille voiture ou d’une
voiture dont le kilométrage est élevé. « En fin
de compte, il s’agit de la qualité de l’air que
nous respirons », déclare le membre du comité
central de l’UPSA. Afin d’informer suffisamment
la clientèle, l’UPSA fournit un modèle de
lettre d’information aux garagistes. En outre,
un tableau Excel simple permet de calculer le
coût ou le prix d’une mesure du nombre de
particules. Ces deux outils ont été proposés
par les membres de l’UPSA eux-mêmes lors
d’entretiens avec les cinq conseillers à la clientèle
de l’association et au sein de la commission
de l’UPSA chargée du service, de la technique
et de l’environnement. « Nos conseillers
à la clientèle me font maintenant également
part de retours positifs. Le tableau Excel et le
modèle de lettre d’information sont utiles »,
poursuit Markus Peter.
Une conseillère nationale des Verts interpelle le gouvernement sur le contrôle des filtres à particules diesel
Un soutien inattendu
Le traitement que réservent les services des automobiles au contrôle des émissions de particules diesel varie d’un canton à l’autre. La conseillère
nationale Marionna Schlatter (Les Verts) appelle de ses vœux une harmonisation et a déposé une proposition en ce sens, ce qui est dans l’intérêt de
l’UPSA et de ses membres. Mike Gadient
Marionna Schlatter,
conseillère nationale, Les Verts
En ce qui concerne les freins, la situation est
claire : le service des automobiles de chaque
canton contrôle chaque véhicule sur banc
d’essai de freinage dans le cadre du CVM. Il
en va autrement pour la mesure des particules
diesel, dont le nombre ne doit pas dépasser la
limite de 250 000 par centimètre cube. Tous les
cantons ne procèdent pas à des contrôles aussi
stricts en raison du manque d’appareils et de personnel.
Dans certains cas, les mesures ne sont
effectuées qu’aléatoirement. « En tant qu’UPSA,
nous demandons l’égalité de traitement de tous
les contrôles de véhicules », déclare Markus
Peter, responsable Technique & Environnement
à l’UPSA. À l’occasion du CVM, les émissions de
particules doivent être mesurées de manière cohérente
sur tous les véhicules équipés d’un filtre
à particules diesel obligatoire. « Cette approche
renforce la sécurité de planification pour les
clients et les garagistes », explique-t-il.
Une intervention politique correspondante a été
élaborée en collaboration avec Thomas Hurter,
président de l’UPSA et conseiller national UDC,
mais elle n’a pas encore été déposée. Pourquoi
? Marionna Schlatter, conseillère nationale
zurichoise des Verts, a interpelé le gouvernement
au Conseil national sur le même sujet. Or, son
libellé est similaire à celui de l’UPSA. Soutenue par
quatre collègues de son groupe, elle demande que
les filtres à particules des véhicules diesel soient
contrôlés régulièrement : « Le Conseil fédéral
estime-t-il que des contrôles aléatoires suffisent
pour résoudre le problème des filtres à particules
diesel défectueux ? Si tel n’est pas le cas,
envisage-t-il de prendre des mesures contre cette
pratique laxiste des services des automobiles ? »
Markus Peter,
responsable Technique & Environnement à l’UPSA
Échange régulier de l’UPSA et de l’ASA
L’UPSA se félicite de cette intervention, affirme
M. Peter, d’autant plus qu’elle émane d’un
camp politique avec lequel les garagistes
n’ont pas tant de points communs. « D’après
moi, l’interpellation du gouvernement sans notre
collaboration est un avantage. La problématique
gagne en crédibilité si ce sont les Verts
qui abordent la santé et la protection de
l’environnement », a déclaré M. Peter. L’UPSA
défend quant à elle les intérêts économiques
des garagistes en plus des deux arguments
environnementaux.
Avant même l’intervention des Verts, l’UPSA
échangeait régulièrement avec l’ASA, l’association
des services des automobiles. Au niveau
cantonal, les sections de l’UPSA discutent aussi
avec ces derniers pour trouver des solutions
constructives visant à remédier aux problèmes
que connaissent les appareils et au manque
de personnel. En outre, il convient de tenir
compte de la disponibilité, parfois insuffisante, de
filtres à particules diesel de rechange et d’assouplir
les règles. Markus Peter fait l’éloge de la collaboration
avec l’ASA, mais ajoute que : « L’ASA
peut formuler des recommandations d’action à
l’intention des différents services des automobiles
ou publier un aide-mémoire. Une réponse
appropriée du Conseil fédéral à l’interpellation de
Marionna Schlatter aura certainement plus de
poids d’un point de vue politique. »
Le gouvernement répond généralement par écrit
aux interpellations avant la session suivante. Il
n’a cependant pas répondu à l’intervention de
Marionna Schlatter, déposée le 4 mai, à la date de
clôture de la rédaction du présent numéro. « Si le
Conseil fédéral limite la marge de manœuvre
actuellement trop généreuse des cantons en
formulant des directives claires pour une mesure
systématique, nous serons satisfaits. Toutefois,
si le Conseil fédéral estime qu’il est inutile
d’agir, le détour par une motion sera plus ardu et
surtout plus long », explique Markus Peter. Une
motion présentée au Parlement et adoptée par
celui-ci permet d’ordonner au Conseil fédéral de
modifier une loi ou une ordonnance. Le Conseil
fédéral ne peut s’y soustraire. En outre, le Parlement
doit approuver la proposition du Conseil
fédéral. Ce débat au sein des deux conseils
peut s’éterniser et il est possible que la motion
soit annulée sans décision au bout de deux ans.
Point positif, en fonction de la réponse du Conseil
fédéral, l’UPSA a déjà préparé sa propre intervention
politique.
Faire bouger les milieux
politiques : mesures renforcées des
gaz d’échappement et thématique des
filtres à particules. Photo : BMW
10
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Cliquez ici pour consulter le
modèle de lettre de l’UPSA
Depuis 2023, une méthode de mesure plus stricte est appliquée pour contrôler les émissions de particules diesel.
Charles-Albert Hediger se félicite de la manière
dont la branche automobile gère la situation.
Il est particulièrement ravi que plusieurs
garages dans différentes régions du
pays mettent leur appareil de mesure à la disposition
de confrères et qu’ils s’abstiennent
de pratiquer la politique du chacun pour soi.
« C’est une attitude que l’UPSA veut et doit
continuer à promouvoir », déclare-t-il. De son
point de vue, le monde de l’automobile dispose
de suffisamment de place pour tous les
professionnels, « du petit garage sans marque
aux grandes concessions. » •
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOCUS
Entretien avec un expert
Questions de clients concernant l’huile
Les garagistes utilisent quotidiennement de l’huile moteur. Cependant, les clients posent parfois des questions
simples dont la réponse est moins évidente qu’il n’y paraît. Nous en avons soumis dix concernant l’huile moteur
à un expert du fabricant de lubrifiants Laemmle Chemicals (marque d’huile : Roxor). Timothy Pfannkuchen
On a parfois besoin d’un connaisseur. On a
une question précise et on finit par trouver
cette encyclopédie de chair et de sang qui
connaît la réponse. Martin Ruch connaît très
bien l’huile moteur. À 49 ans, il a déjà passé
30 ans chez Laemmle Chemicals, anciennement
Panolin, où il est responsable de l’assistance
technique et membre de la direction.
« Nos clients formulent souvent les demandes
les plus intéressantes », explique-t-il. Une huile
moteur inodore pour un bateau à vapeur ? De
l’huile qui ressemble à du chocolat ? C’est possible,
grâce à l’équipe d’assistance de douze personnes
de cette PME familiale de Madetswil,
dans l’Oberland zurichois. Pour nous, M. Ruch
répond aux questions que les clients posent
parfois aux garagistes ou à lui-même.
M. Ruch, puis-je utiliser une huile
moteur qui a 10 ans ?
Martin Ruch : Oui et non. Si elle est stockée
au sec et à température stable, elle est généralement
encore utilisable au bout de dix ans. Il
ne faut néanmoins jamais exclure le vieillissement.
Si un récipient n’est plus fermé d’origine,
personne ne sait ce que l’huile a vécu.
Nous avons rencontré un cas dans lequel des
moteurs diesel fonctionnaient avec de l’huile
hydraulique usagée parce qu’elle avait été entreposée
dans un fût d’huile moteur mal étiqueté.
Si le récipient n’est pas fermé d’origine
ou que la voiture est beaucoup plus récente
que la période de stockage, il est préférable
d’acheter de l’huile fraîche.
Est-ce que l’essai traditionnel à la couleur
et au doigt avec une goutte d’huile a un
sens ?
(Rires) Non. Ça a l’air impressionnant, mais ça
ne révèle rien sur les compétences de celui qui
le fait. La couleur ne donne aucune indication
sur l’âge ou l’état de l’huile. Certaines huiles
s’assombrissent même sous l’effet des UV. La
couleur foncée de l’huile moteur indique simplement
qu’elle joue son rôle. Si vous la frottez
et sentez quelque chose, c’est en fait trop tard,
car l’usure a déjà causé de l’abrasion.
Sur Internet, on lit qu’il faut filtrer l’huile
usagée plutôt que d’en acheter.
C’est inutile. Ça permet de filtrer les particules
solides, mais l’huile doit aussi s’acquitter
de fonctions chimiques. Par exemple, le
processus de combustion produit des acides
que nous neutralisons dans l’huile par des
bases. Or celles-ci sont utilisées et consommées
comme les autres adjuvants et finissent
par disparaître. La vidange est indispensable.
Travail au laboratoire : au spectromètre infrarouge permettant d’analyser les lubrifiants, le co-CEO Silvan
Lämmle (à g.) et Martin Ruch, responsable de l’assistance technique, discutent de deux huiles moteur
fraîchement développées de la marque Roxor.
Faut-il prendre au sérieux les
spécifications des huiles
des constructeurs automobiles ?
Oui, absolument. Les constructeurs ne spécifient
pas leurs huiles sans raison. Ils tentent
d’obtenir des propriétés précises. Lorsqu’il s’agit
de chercher une alternative, il est impossible
de se passer de connaissances spécialisées, de
formules et d’un laboratoire. Or nous disposons
de tout cela. Nous connaissons la composition.
Nous pouvons l’évaluer et identifier l’alternative
qui convient. Il est toutefois impératif de respecter
les spécifications, au moins pendant la
garantie. S’il n’y a pas d’autre solution, il vaut
mieux choisir la mauvaise huile de même viscosité
plutôt que pas d’huile du tout.
Et si on ne trouve pas d’huile de même
viscosité sur son lieu de vacances, par
exemple ?
En règle générale, si les températures extérieures
sont élevées, il faut veiller à ce que le
dernier chiffre, c’est-à-dire le 30 dans 5 W-30
par exemple, soit identique. S’il fait froid, c’est
le premier chiffre qui doit l’être, soit le 5, car
le W définit le comportement de viscosité à
froid (W de winter). Après les vacances, rendez-vous
au garage pour une vidange d’huile.
La notion d’huile synthétique est souvent
floue. On pense à de l’huile artificielle…
… ce qui n’est pas le cas. Seul le processus de
production diffère. L’huile minérale classique
est « seulement » raffinée, mais une huile synthétique
est synthétisée pour obtenir les propriétés
souhaitées. L’huile synthétique offre
de nombreux avantages : plus grande plage de
viscosité en fonction de la température, meilleure
stabilité au vieillissement, à l’oxydation
et à la chaleur, et bien plus encore. Elle est juste
meilleure dans son domaine d’application spécifique,
mais pas dans l’absolu. Autrement dit,
utiliser une huile synthétique sur des véhicules
anciens n’a pas de sens, alors qu’une huile monoplage
classique n’a rien à faire dans un moteur
moderne hautes performances.
12
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Pourquoi l’huile moteur est-elle si chère
aujourd’hui dans les garages ?
Tout d’abord, le problème est ailleurs. Aujourd’hui,
les périodicités d’entretien sont
beaucoup plus longues grâce à de bien meilleures
huiles. Il y a 20 ans, nous en étions à un
an ou 10 000 kilomètres. Actuellement, c’est
trois ans ou 50 000 kilomètres. C’est donc souvent
moins cher. Ensuite, il est légitime que les
garagistes gagnent un pourcentage plus élevé
que les fabricants d’huile. Le garagiste veille
à ce que l’huile moteur conforme aux spécifications
soit disponible en quantité correcte
au moment de l’entretien. Il achète, stocke et
manipule l’huile moteur pour chaque véhicule
client et délivre ce service à chaque client.
Des experts, pas seulement
pour l’huile Roxor maison :
chez Laemmle Chemicals, à
Madetswil (ZH), douze collaborateurs
– ici Martin Ruch
– venant du développement,
du SAV et de l’assistance
technique répondent à
des questions concernant
l’huile moteur ou d’autres
lubrifiants. Photos : médias
de l’UPSA
À l’heure des contrôles numériques du
niveau d’huile, faut-il encore vérifier
manuellement ce dernier ?
Bien sûr ! Même le meilleur capteur peut se
révéler défectueux et un niveau d’huile trop
proche du minimum sollicite thermiquement
le volume restant. Moins d’huile doit travailler
plus. Un contrôle régulier du niveau d’huile au
moins avant de longs trajets et un litre d’huile
d’appoint permettent de parcourir de longues
distances en toute décontraction sans subir
de retards désagréables.
Les garages commettent-ils parfois des
erreurs en utilisant de l’huile ?
Rarement. Les garagistes apprennent à manipuler
l’huile à partir de zéro. Une séparation
propre des masses liquides pour l’huile, l’antigel
et le liquide lave-glace ainsi que l’utilisation
de récipients correctement étiquetés refermables
constituent généralement la norme
dans les garages. Il va de soi que l’entreprise ne
doit pas négliger le contrôle et le nettoyage périodiques
de son bar à huile, par exemple pour
éliminer la saleté issue de l’environnement.
Y a-t-il quelque chose de différent chez
Laemmle Chemicals et la marque
d’huile Roxor par rapport à Panolin
auparavant ?
Non. Nous restons une entreprise familiale qui
développe et fabrique des produits de qualité en
Suisse. Nous devons garantir la meilleure qualité,
car c’est notre seul moyen de tenir notre
rang parmi les grands, compte tenu de notre
taille. Notre proximité avec le client nous distingue.
Le garagiste qui achète 50 litres d’huile
est aussi important que l’acheteur qui conduit
un camion-citerne de 50 tonnes. Nous leur
prodiguons les mêmes conseils. •
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 13

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Weiersmüller GmbH utilise un appareil de rinçage
entièrement automatique
Un rinçage,
s’il vous
plaît
Christian Weiersmüller s’est
procuré l’appareil de rinçage
Motorex Dynco, car il convient aux
boîtes automatiques et aux boîtes
à double embrayage de toutes
les marques de véhicules. Il s’agit
de la solution idéale pour le garage
indépendant installé à Henggart
(ZH), qui peut ainsi se distinguer
par la qualité et l’information.
Mike Gadient
Christian Weiersmüller dirige
le garage fondé en 1961 par son
grand-père Karl Weiersmüller.
Photos : médias de l’UPSA
La colère due à une mauvaise qualité dure
plus longtemps que l’attrait d’un petit
prix. » Christian Weiersmüller a fait de cette
citation du journaliste autrichien Hans Böck la
devise de son quotidien professionnel. Membre
de la troisième génération, il dirige l’entreprise
familiale depuis 2014. « Je constate souvent que
les gens sont à la recherche d’un prix avantageux,
mais n’obtiennent pas ce qu’ils veulent »,
déclare M. Weiersmüller. Son père lui a appris
à ne jamais viser uniquement un meilleur
chiffre d’affaires. Les prestations doivent donc
toujours dégager une valeur ajoutée pour la
clientèle du garage Weiersmüller GmbH. « Nos
clients apprécient que nous ne leur vendions
que ce dont ils ont besoin », ajoute-t-il.
Le garagiste de l’UPSA originaire d’Henggart
doit identifier les besoins des clients dans des
situations très diverses, y compris lors de l’entretien
des transmissions, qu’il effectue avec
l’appareil de rinçage Dynco de Motorex. Le
fait que seuls certains constructeurs automobiles
recommandent une vidange d’huile en
fonction du kilométrage complique la tâche du
garagiste lorsqu’il s’entretient avec son client.
M. Weiersmüller aborde activement les automobilistes
et leur explique que la durée de vie
de la voiture s’allonge et qu’il est plus facile de
changer les rapports après une révision de la
boîte de vitesses. « J’ai ficelé l’argumentation de
telle sorte que la boîte de vitesses soit révisée
en moyenne une fois sur la durée de vie de la
voiture. La majorité des clients l’apprécient »,
poursuit-il. Certains conducteurs qui sillonnent
beaucoup les routes en sont déjà à leur deuxième
visite.
Calculs d’amortissement comme
aide à la décision
Christian Weiersmüller a découvert l’appareil
de rinçage par la publicité. Le garage étant
client de Motorex depuis des décennies, il
suffisait au patron de contacter le collaborateur
du service externe du fabricant de lubrifiants.
« Comme j’envisageais d’acquérir un tel
appareil depuis longtemps, je l’ai acheté immédiatement
», affirme le garagiste de l’UPSA.
Il aurait également pu tester un appareil de
démonstration pendant une semaine ou s’informer
au cours d’un séminaire. Motorex propose
en outre des calculs d’amortissement
précis pour aider les prospects à prendre leur
décision.
Mais la décision était évidente pour Christian
Weiersmüller. Comme le Dynco convient aux
boîtes automatiques et aux boîtes à double
embrayage de toutes les marques de véhicules,
il peut s’en servir régulièrement pour sa
clientèle. Et d’ajouter : « Le groupe VW, avec
les marques VW, Audi, Seat et Skoda, impose
désormais la périodicité de révision de
la transmission. Sans le Dynco, mes possibilités
auraient fondu comme neige au soleil. »
L’appareil de rinçage remplace automatiquement
le volume total d’huile de transmission
usagée par de l’huile fraîche à l’aide d’adaptateurs.
Un jeu de base d’adaptateurs est fourni
avec l’appareil. Il n’a dû acheter en plus que
les adaptateurs spécifiques aux boîtes à double
embrayage. Les ATF Motorex recommandés
14
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
pour le type de transmission spécifique sont
préprogrammés dans l’appareil de rinçage et
leur courbe de viscosité y est consignée. Bien
que l’huile usagée et l’huile fraîche s’écoulent à
des vitesses différentes, le système maintient
automatiquement le niveau d’huile correct
pendant la vidange, ce qui permet d’éviter les
ratés de commande de la boîte de vitesses. En
L’appareil de rinçage Dynco de Motorex s’utilise
facilement sans aide extérieure.
outre, l’appareil émet un signal sonore si une
autre opération doit être effectuée. Malgré les
progrès techniques, M. Weiersmüller tient à
rester à proximité de la voiture lors des rinçages.
Grâce à l’automatisation, il peut cependant
se consacrer à une autre tâche pendant
ce temps.
De l’importance de la formation
continue et de la persévérance
Dans son garage, M. Weiersmüller est pour
ainsi dire le chef d’orchestre. Son épouse
Yvonne et une collaboratrice, toutes deux polyvalentes,
l’assistent à l’administration et à la
comptabilité à un taux d’occupation de 50 %.
Christian Weiersmüller commence à travailler
dans l’entreprise paternelle en 1996 après un
apprentissage professionnel et un premier emploi
dans un autre grand garage. Trois ans plus
tard, il termine sa formation continue de diagnosticien
d’automobiles et décroche le brevet
fédéral d’employé de commerce technique en
2004. « Quiconque dirige sa propre entreprise
a besoin de vastes connaissances. » Il explique
pourquoi la formation continue compte à ses
yeux. Il suit l’un des premiers cours haute tension
de l’UPSA il y a six ans. « Je ne lâche pas
le morceau, car les véhicules électriques viendront
aussi bientôt chez les garages indépendants.
»
Le jeu de base d’adaptateurs destinés au
Dynco fourni se range dans un coffret.
Christian Weiersmüller explique qu’il doit passer
chaque jour les solutions disponibles en
revue. Les clients attendent de lui qu’il prouve
numériquement au constructeur qu’il a révisé
la transmission du véhicule. Ils exigent également
qu’il sache quand et comment l’huile doit
être remplacée dans une boîte à double embrayage.
Les garagistes qui se tiennent au courant
comme Christian Weiersmüller offrent un
service de qualité que les clients sont prêts à
payer. •
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 15

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOKUS
Système et bougies d’allumage – état de la technique
La technologie d’allumage
Les systèmes d’allumage sont des boîtes noires pour de nombreux collaborateurs d’atelier. Ils fonctionnent
généralement bien, seules les bougies devant être remplacées régulièrement. Voici pourquoi nous ne
nous préoccupons plus du fonctionnement de l’allumage et des technologies qui lui permettent de résister
aux défaillances. Andreas Senger
rares sur les moteurs modernes. De nombreux
dysfonctionnements ou évaluations de capteurs
peuvent être consultés directement avec
le testeur de diagnostic grâce au diagnostic embarqué
OBD.
Les systèmes d’allumage de véhicules historiques nécessitent beaucoup d’entretien. Il faut contrôler l’instant d’allumage,
régler l’angle de fermeture et vérifier la performance de la bobine d’allumage. Ce qui nécessitait beaucoup de
savoir-faire par le passé est devenu depuis longtemps plus facile grâce aux technologies modernes. Photo : Robert
Bosch GmbH, Archives de l’entreprise
Sur la photo principale, le professionnel de
l’atelier devait se creuser la tête. L’allumage
de la vieille Coccinelle VW devait être entretenu
et réglé. L’interrupteur antiusure qui réglait
la durée du flux primaire dans la bobine
d’allumage en fonction du temps ou de l’angle
de fermeture et qui définissait l’instant d’allumage
à l’ouverture devait être remplacé régulièrement.
Il suffisait à l’époque de régler statiquement
l’interrupteur du temps d’ouverture
et donc de la distance des contacts à la position
la plus élevée de la came du répartiteur d’allumage
avec la jauge d’épaisseur. Le répartiteur
d’allumage avec l’instant d’allumage avant le
point mort supérieur (OT) était réglé statiquement
à l’aide d’une lampe de contrôle.
L’appareil de contrôle illustré permettait de mesurer
dynamiquement l’instant d’allumage, de
contrôler l’isolation des câbles haute tension,
l’étincelle côté secondaire et le condensateur
branché en parallèle sur l’interrupteur. Ces travaux
sont devenus caducs au fil du temps. Des
appareils de contrôle de plus en plus modernes
permettaient aux techniciens de régler et de
contrôler plus rapidement le système d’allumage,
qu’il s’agisse de mesures dynamiques
d’angle de fermeture ou encore de l’introduction
d’oscilloscopes analogiques dans les testeurs
de moteurs pour mesurer et interpréter
simultanément les aiguilles de tension d’allumage
de tous les cylindres, ou de vérifier le
réglage de la force centrifuge ou de la dépression.
Les systèmes d’allumage sont aussi devenus
de plus en plus sophistiqués et de plus en
plus faciles à poser chez les constructeurs. De
nombreuses innovations ont été développées,
du répartiteur d’allumage rotatif à la répartition
statique haute tension en passant par le
déclenchement d’allumage sélectif du cylindre
défini par l’unité de commande du moteur. Les
défaillances du système d’allumage sont très
Dans la formation professionnelle initiale des
techniciens, les plans et les programmes de
formation actuels n’abordent plus le système
d’allumage que sous l’angle de son principe
de base. Pourquoi ? Il n’y a plus de pièces mobiles
(pas d’usure) et les rares composants permettent
de détecter rapidement des erreurs
lors de l’entretien et du diagnostic. Les systèmes
d’allumage modernes ne sont plus dotés
plus que d’un câble haute tension court. Sur
les systèmes d’allumage par impulsion simple,
l’énergie du champ magnétique de la bobine
primaire est convertie en énergie électrique
par induction et transformation dans la bobine
secondaire directement depuis la bobine
d’allumage au-dessus de la bougie. Sur les systèmes
d’allumage à double bobine, qui sont de
plus en plus rares, les câbles haute tension des
bougies reliées par paires sont souvent bien
protégées contre les morsures de martres et
aussi courts. L’appareil de commande règle
également l’instant d’allumage.
Les jeunes professionnels de l’atelier n’ont plus
besoin de connaître la notion d’angle de fermeture,
car là aussi, l’appareil de commande
prend en charge le réglage de celui-ci et la
désactivation du courant de repos lorsque le
moteur à combustion est éteint. Il s’agit de
désactiver le courant primaire pour protéger
la bobine d’allumage simple ou double contre
la surchauffe. Le système d’allumage est une
boîte noire pour de nombreux individus. Des
ratés d’allumage ou des défaillances de cylindres
peuvent toutefois causer des pannes.
Dans la bobine d’allumage, il peut arriver que
les spires de cuivre isolées les unes des autres
par un vernis provoquent un court-circuit de
l’enroulement parce que la chaleur fragilise le
16
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOKUS FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
vernis, qui se détache du métal à cause des
vibrations. La résistance interne de la bobine
primaire ou secondaire diminue et le flux de
courant augmente jusqu’à un court-circuit. C’est
pourquoi il est aussi possible de vérifier si la
résistance à l’enroulement est correcte sur les
bobines les plus modernes. L’humidité dans
les connecteurs ou un boîtier de bobine d’allumage
simple mal monté directement sur la
bougie occasionnent également des pannes.
Sur les systèmes d’allumage à double bobine,
les câbles haute tension sont posés dans le
compartiment moteur et peuvent se percer à
cause de l’humidité ou de fissures.
1
Raccord haute tension (fixe, vissé ou serti)
Isolateur en céramique à barrière de courant de fuite (anneaux
colorés) en oxyde d’aluminium, matériau très fragile, ne pas laisser
tomber les bougies et ne plus les poser afin d’éviter le desserrage de
la partie filetée pendant le fonctionnement.
Joint spécial cuivre-verre pour l’étanchéité à l’air, la durabilité et la
conductivité thermique (isolateur thermique qui conduit l’électricité).
Bague d’étanchéité intérieure entre la céramique et le métal
Boîtier métallique à une forte teneur en nickel pour réduire la
corrosion
Bague de dilatation thermique
Doigté requis lors du remplacement
Les techniciens ne s’occupent en principe que
du remplacement des bougies à l’atelier. L’usure
des électrodes provoquée par le saut du courant
à l’allumage érode le matériau. Le remplacement
exige du doigté. Lors du démontage, la
bougie peut se casser à cause de l’inclinaison
ou de rotations saccadées, surtout si le filetage
s’est corrodé au contact d’eau et si la bougie
est grippée. Le technicien doit faire preuve de
minutie et de doigté. Si la bougie se casse, la
tige filetée fixe peut être extraite à l’aide de
l’outil approprié. Les fragments et les copeaux
doivent être retirés de la chambre de combustion
pour ne pas endommager le système de
post-traitement des gaz d’échappement. Il faut
souvent démonter la culasse, une opération
très chronophage. Une fois le filetage desserré,
il vaut la peine de nettoyer l’alésage de la bougie
à l’aide d’air comprimé pour éliminer les
impuretés afin qu’elles ne tombent pas dans
la chambre de combustion.
2
Résistance d’antiparasitage (environ 5 kΩ)
Patte de retenue pour assembler mécaniquement une pièce en céramique
et une pièce métallique
L’électrode centrale à noyau de cuivre conduit le courant au passage
d’électrode et absorbe une grande partie de la chaleur. Elle peut être
fabriquée à partir d’autres métaux.
Électrode centrale, dotée de matériaux de surface spéciaux, variante
très mince (diamètre de 0,4 mm max.). Fabriquée à base d’alliages de
nickel, de manganèse, de chrome ou d’argent, mais à base de platine
sur les pointes des électrodes.
Électrode de masse de forme spéciale pour optimiser l’étincelle et
produire une étincelle aussi large que possible afin d’allumer au
mieux le mélange.
Distance entre les électrodes : plus elle est grande, plus l’étincelle
est intense et plus l’énergie d’allumage nécessaire dans la bobine
est élevée. Le mélange risque de ne pas s’enflammer si elle est trop
faible. Doit être contrôlée avant l’installation.
3
Plage d’allumage à
incandescence
Forte usure
Plage de travail
Limite de brûlage libre
Il faut également travailler soigneusement lors
du montage. Une inclinaison due à l’écrou de
la bougie peut rompre la partie supérieure de
l’isolateur. Les différents matériaux, tels que la
pièce isolante en céramique et l’assemblage de
métaux, sont délicats et doivent être vissés délicatement.
Le serrage de la vis est également
essentiel pour le technicien. Si le couple de serrage
du filetage de la bougie est trop faible, la
bague d’étanchéité de la culasse est insuffisamment
comprimée et étanche. S’il est trop élevé,
la pièce isolante du filetage peut se détacher
ultérieurement et la chambre de combustion
peut fuir, y compris lorsque le véhicule circule.
Tous les fabricants rappellent que les bougies
d’allumage tombées à terre ne doivent plus
être posées. Certains d’entre eux stipulent un
couple prédéfini et un angle de serrage complémentaire.
Le bon fonctionnement du système
nécessite de la minutie et de la concentration.
La valeur thermique détermine dans quelle
mesure la bougie transmet la chaleur à la
culasse tout en permettant un brûlage libre des
électrodes avec suffisamment de chaleur. Les
pourcentages indiquent la quantité approximative
de chaleur que chaque composant délivre.
Fissure
1 Les bougies sont en principe constituées de deux
matériaux principaux dont les propriétés ne sont pas
compatibles. L’isolateur en céramique et les pièces
métalliques se caractérisent par des coefficients
de dilatation thermique différents. L’assemblage et
l’étanchéité vis-à-vis de la chambre de combustion
sont problématiques. Lors du vissage de la bougie, il
importe de n’appliquer que le couple prévu et d’éviter
toute inclinaison de l’outil.
2 Comme la conception des bougies diffère fortement, il
faut veiller à utiliser les bonnes pièces de rechange lors
du remplacement.
3 L’électrode se couvre de suie s’il fait trop froid et il
peut se produire une ignition par incandescence s’il fait
trop chaud. La valeur thermique correcte permet d’évacuer
la chaleur de manière contrôlée grâce à la conception
de la bougie. Photos : Denso (en h.), Beru (à g.).
Suite en page 18
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 17

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE FOKUS
Quatre exigences principales
Les bougies doivent répondre à quatre exigences
principales : Outre les exigences électriques
(transmission haute tension sûre, isolation
thermique vers le haut), il convient de maîtriser
les contraintes mécaniques (étanchéité
aux gaz malgré une dilatation thermique inégale
entre la céramique et le métal), thermiques
(valeur thermique) et électrochimiques (électroérosion,
prévention des dépôts sur l’isolateur).
Ces dernières années, les équipementiers
ont accompli d’immenses progrès, surtout en ce
qui concerne la longévité, et ont considérablement
allongé les périodicités de maintenance.
Il importe néanmoins d’analyser le « tableau »
lors du démontage de la bougie. La couleur du
pied de l’isolateur en dit long sur les conditions
de fonctionnement du moteur. Si elle est brunfauve,
le moteur est en bonne santé, il ne brûle
ni huile ni liquide de refroidissement et la nouvelle
bougie peut être posée. Si la bougie est
huileuse, blanche (liquide de refroidissement)
ou rougeâtre/brune (adjuvants de carburant)
ou carbonisée, il faut d’abord en identifier la
cause avant de poser une pièce neuve. Il vaut
également la peine d’examiner la couleur de
toutes les bougies remplacées pour s’assurer
que chaque cylindre est en bonne santé. Le
technicien doit aussi contrôler la pièce en céramique.
Si des traces de rouille apparaissent
sur la pièce isolante blanche, il doit vérifier la
fiche de la bougie ou le raccord haute tension
Il faut faire preuve de doigté et de précision pour
desserrer la bougie d’allumage. Si l’outil s’incline ou
si le couple est trop élevé, la bougie se casse et une
réparation laborieuse s’impose. Photo : Beru
Les systèmes d’allumage modernes sont simples : l’appareil de commande (1) règle le courant primaire (rouge) et
induit la haute tension (jaune) dans la bobine d’allumage simple pour que l’étincelle saute sur la bougie (2). Photo :
Hella Internet
de la bobine d’allumage simple. Lors de l’installation,
il convient également de vérifier que
la valeur thermique est correcte pour que la
bougie puisse brûler librement tout en dégageant
suffisamment de chaleur. La plupart des
constructeurs disposent de listes d’installation
indiquant la bougie d’allumage ayant la meilleure
valeur thermique pour chaque moteur.
Les moteurs à essence modernes à injection
directe nécessitent une meilleure étanchéité de
la bougie du fait du downsizing et des pressions
plus élevées qui en résultent dans la
chambre de combustion. Ils doivent en outre
S’il y a de l’humidité dans le conduit de la bougie, la
barrière haute tension peut subir une défaillance et
provoquer des ratés d’allumage, mais aussi corroder
le filetage de la bougie. De l’antirouille s’avère utile.
Photos : Hella
être plus petits, exigent souvent un positionnement
précis de l’électrode de masse, une résistance
mécanique et une étanchéité optimisées
à cause des pressions plus élevées. Les moteurs
modernes se caractérisent par des pics de tension
d’allumage élevés, qui conduisent à des
exigences supplémentaires pour l’isolation des
bougies souvent étroites.
Dans le quotidien de l’atelier, il faut alors
contrôler l’espacement entre les électrodes au
moins visuellement ou même avec la jauge
d’épaisseur. Seule la distance exacte garantit
une ignition sûre du mélange essence/air et
donc une combustion optimale. Une distance
trop faible peut occasionner des ratés de combustion
et une distance trop grande peut,
dans certaines conditions de fonctionnement,
empêcher l’ionisation entre les électrodes et
produire des ratés d’allumage. La prudence
s’impose également à l’égard de pièces de rechange
contrefaites. Il vaut la peine d’acheter
des bougies uniquement auprès de fournisseurs
de confiance. Conclusion : le système
d’allumage de véhicules récents nécessite moins
de main-d’œuvre qu’auparavant, mais les bougies
doivent être manipulées avec professionnalisme.
•
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FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Würth avec un paquet sans souci pour les garagistes
Ils apprécient les conseils personnalisés
La société Würth AG et ses spécialistes de l’artisanat soutiennent les garagistes à bien des égards.
Le système de gestion des stocks Orsy et le concept de garage permettant de préparer des véhicules en sont
deux exemples. Dans cette interview, Luc Romann, chef de la division Auto/cargo, et Massimo Folda, chef de
produit, évoquent l’importance des échanges personnels sur place. Mike Gadient
Massimo Folda, chef de produit (à g.) et Luc Romann, chef de la division Auto/cargo,
traitent les demandes des garagistes chez Würth. Photo : médias de l’UPSA
La boutique en ligne de Würth est accessible 24 h sur 24. Alors
pourquoi trouve-t-on encore 300 vendeurs en Suisse, dont 90 dans
la division Auto/cargo ?
Luc Romann, chef de la division Auto/cargo : C’est précisément
dans les domaines techniques complexes qu’un conseil personnalisé
est nécessaire, notamment pour les différents matériaux de l’habitacle.
Les garagistes se demandent par exemple quel produit de nettoyage
choisir pour le tableau de bord. C’est pourquoi nous entretenons
et favorisons cette relation sur le terrain.
Massimo Folda, chef de produit : Tant nos collaborateurs du service
externe que nos clients cherchent à échanger dans le cadre d’applications
de produits ou d’un projet. Nos techniciens d’application sont là
à cette fin. Ils forment gratuitement les garagistes dans leurs locaux et
leur montrent comment utiliser au mieux le produit.
Luc Romann : Cette combinaison de conseils chez le client, de boutiques
physiques pour artisans, de la boutique en ligne, de l’application
et de l’assistance téléphonique est nécessaire. Nous restons fidèles à
cette stratégie omnicanal. Nous ne croyons en effet pas aux prédictions
selon lesquelles les produits ne seront plus commandés que sur
Internet.
Il n’est pas encore possible de communiquer de manière détaillée
avec le chatbot d’une boutique en ligne…
Massimo Folda : Nous associons les méthodes modernes aux options
classiques, ce qui nous différencie. C’est comme chez le garagiste
en somme : le contact personnel permet de mieux expliquer les
avantages. Nos clients apprécient cette qualité de communication et
passent donc commande chez nous. Nos collaborateurs du service
externe les conseillent de plus en plus. Nous les appelons aussi des
solutionneurs de problèmes. (Rires) Il y a toujours une solution parmi
les 150 000 produits que nous proposons.
Depuis plus de deux ans, Würth AG propose aux garagistes le
concept de garage Professional Car Care leur permettant de
préparer leurs véhicules. Quels sont les retours que reçoit votre
service externe à ce sujet ?
Luc Romann : Ce sont surtout les petits garages qui profitent de notre
concept de préparation de véhicules prêt à l’emploi, qu’ils peuvent
proposer à leurs clients en guise de prestation complémentaire. Ils
manquent souvent d’un spécialiste en marketing dans leur équipe.
Nous mettons à leur disposition des dépliants imprimés ainsi qu’une
application délivrant des contenus tels que des forfaits de nettoyage
ou des calculs de coûts et de prix.
Massimo Folda : Si le garagiste devait faire développer lui-même une
telle application, cela lui coûterait entre 10 000 et 50 000 francs. Professional
Car Care ne se limite pas au nettoyage de surfaces et à l’aspiration
dans le cadre d’un service conventionnel. L’offre comprend la préparation
de la carrosserie, le nettoyage et la désinfection de l’habitacle,
le nettoyage de la carrosserie et du compartiment moteur ainsi que le
traitement du soubassement. Nous élaborons à cet effet un concept
d’atelier pour le garagiste afin qu’il puisse travailler efficacement et
couvrir ses frais. Nous offrons des formations gratuites dans tous ces
domaines.
Luc Romann : Nous aidons le garagiste à générer davantage de chiffre
d’affaires grâce à la préparation de véhicules. De plus en plus de garagistes
doivent s’attendre à une baisse de leur chiffre d’affaires en raison
du progrès technique et de l’allongement des intervalles de service.
Pourquoi Würth connaît-elle aussi bien les besoins et
les défis des garagistes ?
Massimo Folda : Nos 90 vendeurs de la division Auto/cargo sont quotidiennement
en contact avec environ 900 clients. Ils vivent tous le
quotidien des garagistes de près. C’est un avantage par rapport à la boutique
en ligne, où l’échange personnel fait défaut. En outre, nos Key Account
Managers et nos collaborateurs du service externe tiennent également
compte des besoins et développent nos offres en conséquence.
Luc Romann : Nous vendons par exemple aussi des outils isolés pour
la réparation des véhicules électriques, car nous tirons le meilleur parti
de notre offre dans les métiers de l’électricité et de l’électronique. Notre
gamme est large, y compris grâce à notre filiale WOW, qui s’occupe du
diagnostic et des données du véhicule, de la révision de la climatisation
et du contrôle des gaz d’échappement. Les garages indépendants
d’une marque profitent notamment des solutions que nous développons
nous-mêmes.
•
Vous pouvez lire l’interview complète en ligne :
agvs-upsa.ch/fr/news-fr/les-garagistesapprecient-le-conseil-personnalise
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 19

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Une innovation pour les véhicules
anciens et modernes
Refroidir
durablement –
mais sans eau !
Selon Stefan Mäder de British Inter Cars, les liquides jouent un
rôle crucial dans la conservation des véhicules anciens. Pour les
systèmes de refroidissement moteur, il a trouvé une solution
fiable : les liquides sans eau d’Evans. Photos : British Inter Cars
British Inter Cars à Täuffelen, près de Bienne restaure principalement des véhicules anciens anglais. Mais
l’entreprise familiale de Stefan Mäder a également acquis une certaine notoriété dans le secteur du
refroidissement moteur – grâce au liquide de refroidissement sans eau d’Evans. Mais en réalité, les deux
vont de pair. Martin Schatzmann
Les voitures anglaises jouent un rôle central
dans la famille de Stefan Mäder (53
ans). Autrefois, le garage British Inter Cars AG
à Täuffelen (BE) était le City Garage, avec une
concession British Leyland, et en 1974, il a été
repris par Anton Mäder, le père de Stefan. En
1990, après son apprentissage de mécanicien
d’automobiles, ce dernier a rejoint l’entreprise
familiale, qui s’est rapidement concentrée sur
les véhicules anciens puis il l’a reprise en 2014.
Depuis lors, elle porte le nom « British Inter
Cars AG ».
L’entreprise propose tous les services d’un atelier
de voitures anciennes : entretien, restauration,
rénovation intérieure, diagnostic électrique
et révision du groupe motopropulseur.
À cela s’ajoute un impressionnant stock de
plus de 20 000 pièces de rechange, que Stefan
Mäder a constitué depuis le début des
années 1990 au cours de différents voyages
en Grande-Bretagne jusqu’à en faire une véritable
mine d’or. À présent, sept employé-e-s
qualifié-e-s, dont un apprenti, travaillent à la
Hauptstrasse, à Täuffelen. Joël et Dominic,
les fils de Stefan Mäder, ont eux aussi l’automobile
dans la peau et ont rejoint l’entreprise
familiale. Et puisque son fondateur ne pense
pas encore à la retraite, la société réunit les
trois générations de Mäder.
L’expérience clé du liquide de
refroidissement
Le but premier du garage est la préservation
de l’automobile en tant que patrimoine culturel
roulant. Au fil des ans, la qualité de ses
services s’est fait savoir dans le milieu, et la
valeur des véhicules confiés aux Mäder a progressivement
augmenté. En 2010, ils ont reçu
une Bentley S2 de 1962 équipée d’un moteur
V8 Rolls Royce pour la restaurer et la remettre
en état de rouler après un long arrêt. Un projet
intéressant – et l’expérience clé en matière de
fluide de refroidissement : lors du démontage,
Stefan Mäder constata des dommages tellement
importants dans le moteur qu’il n’était
tout simplement plus possible d’envisager une
révision. Le propriétaire enterra le projet.
« Les liquides tels que les huiles et l’eau de
refroidissement jouent un rôle central dans
toutes les voitures », explique Stefan Mäder.
La régularité des entretiens détermine si une
voiture vieillira bien ou mal. « Quand on ne
change pas une eau de refroidissement ordinaire
tous les deux ou trois ans, on affaiblit
la valeur intrinsèque du patrimoine culturel
roulant, tout comme celle des véhicules modernes.
» Les systèmes de refroidissement qui
sont mal entretenus, voire pas du tout, causent
20
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

chaque année des dégâts qui se chiffrent en
milliards. Pourquoi ? Un liquide de refroidissement
ordinaire se compose d’éthylène glycol,
d’eau et d’anticorrosif, trois composantes qui
ont des limites physiques et chimiques. Cela
entraîne la formation de vase et de tartre et,
à long terme, une véritable désintégration des
tuyaux et des pièces. Ces dommages sont dus
au vieillissement acide, à l’évaporation du liquide,
à la surchauffe, à la haute pression et
à la corrosion.
Pas d’eau, pas d’oxydation
La mort du projet Bentley a incité Stefan
Mäder, qui est devenu un conservateur passionné
de la technologie ancienne, à rechercher
activement des solutions. Il est tombé
sur un liquide de refroidissement synthétique
et sans eau développé aux États-Unis
par Jack Evans entre 1989 et 1993. Sa composition
chimique évite les effets négatifs
des liquides traditionnels, car sans eau, il ne
provoque ni oxydation, ni corrosion, ni surpression,
ni formation de bulles de vapeur,
ni vase, ni tartre. Le liquide Evans est non
toxique. Il est chimiquement neutre pendant
au moins 20 ans et peut donc rester dans le
véhicule pendant toute cette durée. En outre,
sa performance de refroidissement empêche
la formation de « hot spots » lors de l’arrêt du
moteur chaud.
Il y a dix ans, après des tests approfondis, Stefan
Mäder a déployé beaucoup d’efforts pour la
distribution en Suisse – et il a obtenu le marché.
La gamme de produits s’adresse à différents
types de véhicules, car leur composition
chimique est adaptée aux matériaux utilisés
dans le moteur. Pour les véhicules anciens
datant d’après 1945, la composition doit tenir
compte du fait qu’ils utilisent la technique du
graphite sphérique ; pour ceux d’avant 1940,
elle doit être adaptée aux anciennes techniques
de moulage et à la haute protection du bronze ;
et pour les voitures de course modernes, la
forte proportion de métal léger, entre autres,
est un facteur déterminant pour le mélange.
Evans propose également des liquides de refroidissement
pour les bateaux à moteur, les
avions, les engins de chantier et les camions.
Après plus de 1200 utilisations sans aucune
réclamation de la clientèle, Stefan Mäder ne
regrette qu’une chose : « Dommage que je n’aie
pas découvert Evans plus tôt. »
Du temps pour l’activité principale
En fait, chaque client Evans est un nouveau
client, car ce liquide de refroidissement ne présente
qu’une évaporation minime. En Suisse,
outre les particuliers, de nombreux spécialistes
des véhicules anciens et écuries de course utilisent
le produit. En 2020, Stefan Mäder a regroupé
ses activités concernant les liquides
(Evans, Millers Oils) au sein d’une société distincte,
Products Solutions GmbH. Depuis 2021,
il collabore avec l’ESA, ce qui réduit considérablement
les tâches logistiques liées aux commandes
et aux expéditions pour Mäder et
son équipe. Ainsi, le garage de Täuffelen peut
consacrer plus de temps à son activité principale,
la révision et l’entretien des véhicules anciens
anglais. •
Plus d’infos sur :
britishintercars.ch
productsolutions.ch
LA NOUVELLE SÉRIE KONFORT TOUCH
Simple like a smartphone,
high-performing like a KONFORT
R134a et R1234yf
Adapté aux véhicules dans un seul appareil
électriques et hybrides
Comme le nom de
l’entreprise l’indique :
à Täuffelen, on prend
exclusivement soin
des voitures anglaises.
Système d´exploitation
intégré Android®
Écran couleur de 10“ avec la
technologie Glove-Touch®
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023
www.texadeutschland.com

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
Concepts d’atelier : une alternative ou un complément à la représentation de marque
Succès garanti, même sans marque
Les concepts d’atelier sont une option permettant d’élargir sa clientèle de manière ciblée. De plus, ces
concepts ne concurrencent pas la représentation d’une marque car les voitures neuves, que les garages
suivent et réparent par la suite, doivent toujours être mises sur le marché. Hostettler Autotechnik AG
propose au total quatre concepts d’atelier : « Autofit », « eGarage », « autopro » et « FleetPoint ». Jürg A. Stettler
Même sans passer par la représentation
d’une marque, un garagiste peut effectuer
de manière compétente les réparations et
la maintenance de toutes les marques de voitures.
Cela va sans dire. Cependant, de nombreux
garagistes sont encore peu conscients
des options et avantages que peuvent offrir
les différents concepts au quotidien. Le partenariat
avec un fournisseur de concept pourrait
même ne plus faire redouter le risque de
perdre la marque. Hostettler Autotechnik propose
désormais quatre concepts.
M. Stocker, pourquoi quatre concepts ?
Marcel Stocker, directeur Automotive : Les
exigences et les besoins des garages sont très
variés. Ils sont fonction de l’environnement
commercial, de la taille de l’entreprise, de
l’attachement à la marque, mais aussi de la
situation économique de l’entreprise. Notre
ambition est de fournir l’outil adapté à chaque
partenaire d’un concept, mais aussi de soutenir
au maximum l’entreprise, sans toutefois
générer de charges inutiles.
Madame Schlatterer, qu’est-ce qu’un
concept d’atelier offre à un garagiste ?
Claudia Schlatterer, responsable des
concepts d’atelier : En un mot : un vrai
contenu, qui va au-delà de la fourniture d’un
panneau et de quelques brochures. Pour qu’un
concept d’atelier apporte une réelle valeur
ajoutée, tant pour le garage que pour le client
final, il faut qu’il soit clairement positionné.
Ceci doit aller de pair avec des prestations allant
en profondeur.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Schlatterer : Deux exemples : notre concept
« eGarage » propose une douzaine de formations
différentes, qui vont bien au-delà de la
certification haute tension habituelle. Cette expertise
technique nous a ouvert les portes de
l’après-vente de la marque automobile chinoise
JAC et du testeur de batteries Aviloo. De plus,
Le cœur de l’équipe est constitué de Sascha Vogel, Key Account Manager, Claudia Schlatterer, responsable
des concepts de garage, Berkay Altas, coordinateur des concepts, et Christian Amacher. Le Key Account
Manager s’occupe des besoins des partenaires du concept chez Hostettler Autotechnik AG (de g. à dr.).
le concept « Autofit » est notre « forfait tout
compris » : il est synonyme de service multimarque
au niveau des fabricants. Tous les domaines
doivent être couverts : données techniques,
diagnostic, formation, marketing et
gestion d’entreprise, mais aussi certains détails
comme la saisie dans le carnet de service électronique.
De nombreux garages de l’univers de
la marque auxquels nous avons présenté « Autofit
» s’étonnent de l’étendue du concept.
En quoi les prestations des concepts
d’atelier se distinguent-elles les unes des
autres ?
Stocker : « Autofit » est un concept global qui
couvre tous les domaines du garage : de la technique
au marketing, en passant par l’économie
d’entreprise. Globalement, « autopro » réunit
une gamme de prestations similaire, mais avec
une structure modulaire. Cela signifie que le
garage peut choisir parmi les modules Technique,
Gestion d’entreprise et Marketing, et les
combiner à volonté. « eGarage » s’adresse aux
garagistes qui s’intéressent de manière proactive
à l’e-mobilité et souhaitent avoir une longueur
d’avance sur le plan des connaissances.
Avec « FleetPoint », nous regroupons les compétences
des différents garages au sein d’un
réseau national pour l’entretien de véhicules
de toutes les marques, ce qui nous permet d’acquérir
activement des clients de flotte.
Quels sont les principaux avantages
offerts par la collaboration avec un
fournisseur de concept pour un garage ?
Schlatterer : En optant pour un concept d’atelier,
vous avez à vos côtés un partenaire solide
qui couvre tous les thèmes importants d’un
seul tenant. C’est particulièrement utile pour
les PME, car cela permet de dégager plus de
temps et de ressources pour les activités quotidiennes,
tout en améliorant le professionnalisme.
Dans notre cas, s’y ajoute le contact
étroit et axé sur le partenariat entre l’équipe
Hostettler et les partenaires du concept. Mais
même au sein de la famille des concepts, on se
connaît et on s’aide mutuellement.
Comment un garagiste peut-il trouver le
concept qui lui convient ?
Schlatterer : La plupart du temps, les nouveaux
clients ont déjà une idée de la nature
et de l’étendue du concept. Lors d’un entretien
personnalisé, nous déterminons quel
concept correspond le mieux à cette idée, et
nous fournissons souvent d’autres pistes de
22
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : SERVICE & TECHNIQUE
réflexion. Nous attachons de l’importance à
la dimension personnelle, y compris pour
tous les critères liés au contenu et à la rationalité.
Nous aspirons à une collaboration
à long terme et à un rapport de partenariat
avec nos partenaires de concepts. C’est pourquoi
nous attachons une grande importance
à l’aspect humain.
Y-a-t-il des critères d’admission du côté
de Hostettler ?
Stocker : Les critères dépendent du concept.
Outre les critères techniques et liés aux infrastructures,
il est important pour nous que
le garage soit prêt à utiliser activement les
contenus du concept et à en défendre les valeurs
en étant crédible.
Tous les garages ont-ils intérêt à adhérer
à un concept ou bien est-ce surtout utile
pour les petites entreprises ou encore à
partir d’un certain flux de trésorerie ?
Stocker : Le concept peut apporter une valeur
ajoutée à presque tous les garages. La taille de
l’entreprise et son orientation déterminent le
type de concept.
Outre une aide au quotidien,
qu’offrez-vous aux partenaires ?
Schlatterer : Une véritable famille de garages-concepts
s’est déjà développée, en particulier
pour « Autofit » et « eGarage ». On se
rencontre lors des formations et des événements.
Il en résulte de nombreuses relations
d’amitié et d’affaires. Ce qui nous réjouit tout
particulièrement, c’est que les partenaires
s’entraident, par exemple en cas de problèmes
techniques, mais aussi qu’ils vendent des voitures.
Nous encourageons cette cohésion familiale
à travers des plate-formes telles que le
forum « eGarage », qui s’est tenu récemment.
À cette occasion, nous avons transmis des
connaissances et, par ailleurs, nous avons
collaboré avec nos partenaires dans le cadre
d’ateliers afin de faire évoluer le concept et
d’encourager l’échange d’expériences. De plus,
nous avons lancé une nouvelle série de vidéos
intitulée « Le garagiste dans l’entreprise ». À
travers des exemples concrets, nous y montrons
comment les garagistes peuvent se positionner
de manière autonome, gérer leur entreprise
avec succès et, au final, s’en trouver
satisfaits.
Pourquoi le concept représente-t-il aussi
une option pour un concessionnaire ?
Stocker : D’une part, nos concepts peuvent
offrir des plus-values supplémentaires, par
exemple une assistance pour la gestion d’entreprise,
l’e-mobilité ou la flotte. D’autre part,
tout concessionnaire de marque proposant
une marque tierce devient automatiquement
un garage indépendant. Dans ce domaine, le
concept apporte le savoir-faire, les données
et les pièces détachées nécessaires. Ceux qui
souhaitent construire activement un autre pilier
multimarque reçoivent aussi les moyens
marketing correspondants.
Comment assurez-vous le suivi de tous les
garages partenaires chez Hostettler ?
Stocker : Notre équipe dédiée aux concepts,
qui se compose actuellement de quatre personnes
sous la houlette de Claudia Schlatterer,
s’occupe du suivi des partenaires concernant
les thèmes spécifiques du concept. L’équipe
conseille également les nouveaux partenaires
et fait évoluer les concepts en permanence.
Toute l’équipe de Hostettler, y compris l’assistance
technique, est bien entendu à la disposition
de nos partenaires de concept. •
quz.swiss
L’hydrogène
dans la mobilité
À découvrir maintenant
au Musée Suisse des
Transports

FOCUS : OCCASIONS
Voitures électriques d’occasion
Le problème de la batterie
est imaginaire
Chez Rothacher AG à Oberrieden (ZH), les
petites voitures d’occasion sont particulièrement
recherchées. Photo : Rothacher SA
Les voitures électriques conquièrent également le marché de l’occasion. Les clients s’interrogent sur l’état
de la batterie. Les médias de l’UPSA ont demandé à des garagistes comment répondre à cette question et
comment vendre avec succès des voitures électriques d’occasion. Sascha Rhyner
Selon Wolfgang Schinagl, CEO d’autolina.ch,
la demande est forte, mais on remarque
aussi une incertitude sur le marché. Les clients
se demandent si la batterie fonctionnera encore
au bout de quelques années d’utilisation.
Ces craintes sont sans doute exacerbées,
et sans doute fausses. « Nous avions estimé
que la batterie d’une Renault Zoé aurait encore
environ 70 % de sa capacité initiale après
dix ans », explique Tashi Wolf, vendeur chez
Rothacher AG à Oberrieden (ZH). Le State of
Health (SoH), c’est-à-dire l’état de santé de la
batterie, présente cependant un tableau beaucoup
plus réjouissant : « Une Zoé de neuf ans
affiche un SoH de 90 à 95 %.» Simon Bühler, garagiste
à Sempach (LU), fait le même constat :
« Je teste la batterie de chaque voiture d’occasion
avec l’appareil Aviloo et je téléverse le
résultat sur Autoscout avec les photos et la
liste des équipements. » Ces informations rassurent
les acheteurs potentiels. Il ajoute que
jusqu’ici, il n’a constaté qu’une perte de capacité
minime sur les batteries.
Chez Renault, la batterie est vérifiée automatiquement
à chaque révision, explique Tashi
Wolf. La marque française loue la batterie aux
clients dans le cadre d’un forfait. Cette assurance
semble convaincre ces derniers. « Nous
vendons le véhicule d’occasion entre 13 000
et 14 000 francs et proposons aux clients de
louer la batterie ou de l’acheter pour 3500
francs de plus, précise Tashi Wolf. La plupart
veulent continuer à la louer. » Ce système a
permis de stabiliser les prix parfois volatils
au cours des dernières années, complète-t-il.
Savoir-faire requis
Un test de batterie tranquillise les acheteurs
potentiels, mais Simon Bühler pense qu’il dégage
aussi une valeur ajoutée à l’achat. « Je fais
en sorte que le client supporte lui-même le
coût du test si nous ne parvenons pas à un
accord, alors que je le prends en charge moimême
si je rachète le véhicule », explique-t-il.
Les vendeurs de voitures électriques, neuves
ou d’occasion, doivent savoir qu’ils ont généralement
affaire à une clientèle très bien
informée. « Il y a dix ans, c’était encore plus
extrême, relate Tashi Wolf. À l’époque, les
24
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : OCCASIONS
acheteurs de voitures électriques étaient surtout
des ingénieurs qui s’y connaissaient très
bien. Aujourd’hui, ces véhicules sont devenus
des produits grand public, mais il n’en reste
pas moins que les acquéreurs s’informent généralement
à l’avance. » Sur les véhicules électriques
à batterie, les compétences demandées
en matière de conseil dépassent celles
concernant les performances, le confort de
conduite ou l’équipement. « Les clients nous
posent des questions sur l’infrastructure de
recharge ou la durabilité en général, souligne
Tashi Wolf. Beaucoup s’imaginent des choses
fausses, par exemple en matière de recharge
en courant continu. Nous les ramenons rapidement
sur terre. »
Pour Tashi Wolf, qui vend des véhicules électriques
depuis plus de dix ans, il faut que le garagiste
soit convaincant et qu’il prenne le client
au sérieux. « Le pire, c’est quand un client veut
acheter une voiture électrique, mais que le garagiste
veut lui vendre une voiture à essence
ou diesel », déclare-t-il. Le garagiste perd alors
ce client pour toujours. « Il fut un temps où
de nombreux clients débarquaient chez nous
pour cette raison. » C’est pourquoi Rothacher
AG possède actuellement une clientèle sur tout
le pourtour du lac de Zurich. Tashi Wolf est
persuadé que les garagistes ne doivent donc
plus avoir de position dogmatique aujourd’hui.
Les petites voitures ont la cote
Une chose est sûre : le marché des voitures
électriques est en pleine évolution. Du côté
des occasions, la tendance est « aux petites
voitures avec une autonomie comprise entre
250 et 300 km ». Tashi Wolf constate lui aussi
que les petites voitures sont très demandées.
« Les Renault Zoé de cinq ans affichant 30 000
à 40 000 km au compteur et dont l’autonomie
La durée du test avec l’appareil Aviloo dépend de l’emplacement de la prise OBD. Photo : Aviloo / médias de l’UPSA
WLTP atteint 300 km sont très prisées. Nombreux
sont les clients qui les choisissent pour
faire leurs premiers pas dans l’électromobilité
», ajoute-t-il. Il constate aussi une hausse
de la demande dans les flottes : « Le service
des soins à domicile est venu nous voir à propos
de la Renault Twingo. » Il note également
que la demande est plus forte dans l’agglomération
de Zurich qu’à la campagne.
Tashi Wolf ne note plus de grandes différences
de prix entre les voitures électriques et les véhicules
à combustion d’occasion. Simon Bühler
indique lui aussi que c’est plutôt l’équipement
qui détermine le prix : « Comme une pompe à
chaleur est importante en hiver en Suisse, par
exemple, le prix de marché d’une voiture électrique
qui en est équipée peut être plus élevé
que celui qu’indique Eurotax. » Et comme le
commerce des occasions est financièrement
intéressant pour les garagistes, ils devraient
s’intéresser aussi aux voitures électriques d’occasion.
La seule chose que Tashi Wolf évite,
c’est de vendre des marques tierces : « Les prix
peuvent s’avérer élevés à cause des pièces de
rechange. C’est pourquoi nous ne vendons que
des véhicules que nous représentons nousmêmes.
» •
Vidéo
L’UPSA a réalisé une vidéo contenant des
conseils précieux à ce sujet.
Visionnez-la ici
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FOCUS : OCCASIONS
Outils pratiques
Les renards rusés utilisent
Autofox et autolina.ch
On n’a qu’une opportunité pour laisser une bonne première impression. Pour présenter sa voiture sur Internet,
il faut se faire remarquer et non se fondre dans la masse. La place de marché en ligne autolina.ch propose pour
cela l’application parfaite avec Autofox. Sascha Rhyner
Dans sa nouvelle « L’habit fait l’homme »,
parue dans les années 1870, Gottfried
Keller raconte comment un compagnon tailleur
est pris pour un comte polonais en raison
de ses vêtements raffinés et trouve l’amour de
sa vie, qui lui reste fidèle même après avoir
découvert la vérité. Mais l’histoire ne dit pas
si la flèche de Cupidon aurait tout de même
touché sa cible sans les beaux habits. Ce n’est
un secret pour personne, cependant, qu’une
voiture joliment présentée sur Internet et
sur place attire plus de regards. Étant donné
que la plupart des garagistes ne sont ni des
spécialistes du marketing reconnus, ni des
photographes ou des graphistes expérimentés,
autolina.ch ag, désormais partenaire de
l’UPSA, propose l’application idéale pour les
aider. Grâce à cet outil logiciel, les voitures
sont présentées dans un showroom virtuel
parfaitement adapté, qui peut être défini et
configuré à l’avance. L’application indique au
concessionnaire de voitures d’occasion sous
quel angle le véhicule doit être pris en photo
afin qu’il soit au final parfaitement présenté.
La bonne distance et le bon
angle font la bonne image.
Photo : capture d’écran
Autofox
L’application vous indique
comment prendre de bonnes
photos et vous donne de précieuses
aides. Photo : capture
d’écran Autofox
« La priorité pour nous est l’amélioration de la
qualité des images », explique José Paz, directeur
marketing de Liga (Lindengut-Garage AG
à Wil, SG). « Grâce à l’application, nous obtenons
des photos homogènes et de qualité des
véhicules, aisément reconnaissables. » Claudio
Santoro, chef des ventes Occasion chez Merbag,
met également l’accent sur l’homogénéité
visuelle : « Grâce à l’application Autofox, nous
avons pu uniformiser notre image dans toutes
les succursales. » De plus, les meilleures annonces
ont généré plus de demandes.
Furrer Auto, à Lachen (SZ), mise également sur
Autolina et Autofox. « La photographie est devenue
beaucoup plus facile », explique Hans
Furrer junior, directeur des ventes. « Cela nous
permet de prendre des photos beaucoup plus
rapidement et nous aide au quotidien. » L’application
permet de réallouer des ressources
en personnel : « Autofox améliore notre stratégie
marketing, car elle nous permet d’inclure
l’identité visuelle de notre entreprise dans
les photos, ce qui les rend mieux reconnaissables.
»
26
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : OCCASIONS
Offres ciblées grâce à l’IA
Le prestataire autolina.ch promet, grâce à
« des photos parfaites, une réduction du délai
de vente et un prix de vente jusqu’à 20 %
plus élevé. » Wolfgang Schinagl, CEO d’Autolina,
souligne que l’application Autofox est une
exclusivité de l’entreprise. D’autant plus que
l’intelligence artificielle permet de créer une
vidéo à partir des photos. Mais Autofox n’est
pas une simple application photo, comme le
souligne Wolfgang Schinagl : « L’intelligence
artificielle révolutionne également la façon de
rechercher des véhicules. » Des recommandations
personnalisées sont proposées en fonction
des préférences et des besoins. « Avec des
algorithmes de pointe et l’apprentissage automatique,
Autofox analyse les préférences, le
comportement de conduite et le budget pour
présenter aux utilisateurs les meilleurs choix
de véhicules. »
L’intérieur est au moins aussi important que l’extérieur. Photo : capture d’écran Autofox
Grâce à ces outils innovants, autolina.ch est
également très performant en version mobile.
Les fonctions de filtre permettent un tri par
entreprises de l’UPSA. Wolfgang Schinagl est
convaincu que les garagistes qui coopèrent
avec Autolina optimiseront leurs ventes de
véhicules d’occasion et neufs. Exactement
comme dans la célèbre nouvelle de l’écrivain
suisse Gottfried Keller, où le couple d’amants,
de retour à Seldwyla, confectionne de beaux
vêtements et les vend. •
Plus d’infos sur :
autolina.ch
Analyseur de particules
robuste, rapide, mobile
divers
Exécutions
Peut être utilisé sans ordinateur externe
rapidement prêt à l‘emploi
Bruneggerstrasse 45 | 5103 Möriken | T 062 893 24 24 | www.luginbuehl-ag.ch

FOCUS : OCCASIONS
Compétences professionnelles et
discussions entre collègues : les
formations Riwax sont appréciées.
Photo : Riwax
Préparation des véhicules à la revente
Préparer un véhicule
à la revente,
ça s’apprend !
Bien préparer les voitures d’occasion à la revente, c’est en tirer un
prix plus élevé. Les experts de Riwax-Chemie AG en sont convaincus
et proposent des formations dans ce domaine aux garagistes et aux
carrossiers. Sascha Rhyner
Avoir un bel espace d’exposition, une
bonne application et un bon photographe
aide certainement à mettre en valeur
les véhicules d’occasion sur une plate-forme
en ligne. Mais si le client se déplace au garage,
il voudra également s’assurer de près du bon
état de la voiture. C’est pourquoi une remise
en état des éléments visuels de celle-ci en vaut
la peine. Lorsque la carrosserie et l’habitacle
sont soigneusement nettoyés et polis, la valeur
du véhicule augmente et il reprend une allure
neuve. Fehmi Maksutaj, responsable régional
chez Riwax-Chemie AG, recommande donc de
bien préparer chaque véhicule d’occasion pour
la revente : « Il est important que le client soit
satisfait, car seul un client satisfait est un client
heureux. Après tout, l’achat d’une voiture doit
être associé à un sentiment de bonheur. »
Occasion plus jolie = meilleur prix
Une plus grande valeur signifie aussi un prix
de vente plus élevé. « La plus-value est toujours
difficile à estimer », explique Fehmi Maksutaj.
« Elle dépend à la fois du véhicule et des prix
actuels des occasions. » Mais l’expert de Riwax
est convaincu qu’on peut ainsi atteindre « un
prix de vente bien plus élevé ». En outre, la préparation
d’un véhicule peut contribuer à pré-
28
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FOCUS : OCCASIONS
server son état et à le protéger contre d’autres
dommages. Un nettoyage minutieux élimine
la saleté, la poussière et les dépôts qui peuvent
attaquer le matériau à long terme et causer de
la corrosion ou d’autres dégâts. De plus, un
traitement professionnel permet de réduire
ou même d’éliminer les rayures et autres dommages
sur la carrosserie. Enfin, un nettoyage
minutieux de l’habitacle élimine les odeurs
désagréables.
Dates des prochains cours
Préparation professionnelle à la revente
En allemand :
Mardi 5 septembre 2023
Mardi 3 octobre 2023
Mardi 7 novembre 2023
Mardi 21 novembre 2023
Mardi 12 décembre 2023
En français :
Mardi 19 septembre 2023
Cours intensif pour la carrosserie
En allemand :
Mardi 26 septembre 2023
Mardi 31 octobre 2023
Mardi 14 novembre 2023
Mardi 5 décembre 2023
En français :
Mardi 10 octobre 2023
Bien utiliser les bons produits
Afin d’aider les garagistes et les carrossiers,
Riwax-Chemie AG propose une formation spéciale
pour la préparation des véhicules à la revente.
« Cette formation aborde tous les aspects
de la préparation, à l’intérieur comme à l’extérieur
du véhicule », explique Fehmi Maksutaj.
Autant la formule paraît lapidaire, autant les
détails sont importants. « Il faut utiliser correctement
les produits de nettoyage pour obtenir
un beau fini, et tout doit être bien lustré
et poli pour un résultat optimal. » Fehmi Maksutaj
connaît également les erreurs les plus
fréquemment commises lors de la préparation
des véhicules. « Les produits sont mal utilisés
ou mal mélangés », révèle-t-il. « Il arrive aussi
qu’on utilise des produits lustrants trop grossiers,
alors qu’un polissage fin permet d’éliminer
les petits défauts dans la carrosserie. »
Les discussions entre collègues
ont leur importance
Le point probablement le plus important n’est
pas spécifique à la préparation des véhicules.
« Malheureusement, les préparateurs de véhicules
se voient parfois accorder trop peu
de temps, ce qui peut conduire à des erreurs
d’inattention », explique Fehmi Maksutaj. C’est
pourquoi il est important de prendre le temps
d’effectuer une bonne formation, qui aborde la
grande variété des produits et leur vaste champ
d’application. « Nous fournissons beaucoup de
conseils et astuces, promet Fehmi Maksutaj, et
nous faisons aussi de la place aux discussions
entre collègues. » •
Plus d’infos sur :
riwax.ch
20230619_AUTOINSIDE_AdPage_2023_FR_MitAnschnittmarke.pdf 1 19.06.2023 09:53:25
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FOCUS : OCCASIONS
Garanties pour véhicules du marché secondaire
Des garanties même sans
changement de mains
Affaires complémentaires pour les garagistes
et fidélisation de la clientèle : les voitures
peuvent être assurées chez Quality1 non
seulement en cas de vente, mais aussi hors
changement de mains. Photo : iStock
Generoso Braem,
directeur des ventes et du marketing chez Quality1
Les fournisseurs de garantie automobile sont peu nombreux et plus
rares encore sur le marché secondaire : Quality1 AG offre la possibilité
d’assurer un véhicule hors de toute transaction de vente. Pour les
garagistes, il s’agit d’une activité complémentaire intéressante et d’une
offre à proposer à leur clientèle. Nous nous sommes renseignés auprès
de Quality1. Timothy Pfannkuchen
Une pièce qui couine ? Tout automobiliste
connaît le désarroi qui l’envahit quand,
après l’expiration de la garantie d’usine, sa voiture
montre de premiers signes de faiblesse.
Cette absence de sécurité est l’une des raisons
du succès des extensions de garantie et
des garanties pour véhicules d’occasion. Les
assurances de garantie sur le marché secondaire
ont récemment pris de l’ampleur, qu’elles
soient liées ou non à l’achat d’un véhicule. Le
nombre de fournisseurs est certes restreint,
mais l’un d’eux est le plus grand de Suisse : en
21 ans, Quality1 AG s’est imposé comme le
leader du marché.
Pourquoi le marché secondaire a-t-il pris tant
d’importance dans le secteur des garanties
automobiles pour la PME de Bubikon (ZH)
employant une cinquantaine de personnes ?
Generoso Braem, directeur des ventes et
du marketing chez Quality1, mentionne un
« changement de potentiel ». Les chaînes d’approvisionnement
mondiales, qui traversent
encore des turbulences, freinent les ventes
de voitures neuves et raréfient les occasions
disponibles. Lorsque le nombre de véhicules
vendus diminue, les durées de détention augmentent,
tout comme la demande de garanties
non liées à des reventes.
Affaires complémentaires et
fidélisation de la clientèle
Un sentiment de sécurité séduisant pour les
clients finaux et une opportunité pour les garagistes
de faire des affaires supplémentaires
grâce à la fidélisation de la clientèle. « Le garagiste
peut offrir une garantie même sans avoir
vendu le véhicule », note Generoso Braem.
« D’après notre expérience, en cas de sinistre,
les clients retournent ensuite de préférence
dans le garage où la garantie a été conclue. »
Et cela bien qu’ils puissent théoriquement
s’adresser à n’importe quel partenaire Quality1
(il y en a plus de 3000 en Suisse à ce
jour). En outre, selon Generoso Braem, deux
autres aspects favorisent la fidélité de la clientèle
: « La rapidité et le conseil. » Lorsqu’une
voiture endommagée est amenée au garage,
les clients ont hâte de savoir si le dégât sera
couvert par l’assurance. « Dans un tel cas,
nous pouvons donner notre feu vert en 15 minutes
grâce à notre personnel qualifié. Cela ne
bloque pas le processus de travail au garage et
le client final est satisfait. C’est pourquoi nous
avons huit personnes engagées au service externe
: nous conseillons le garagiste et évitons
ainsi à son client de s’énerver par la suite. »
Pas de concurrence entre les produits
Quality1 propose aussi des assurances de garantie
directement aux clients finaux. Ces garanties
B2C, qui concernent près d’un tiers des
ventes d’occasions de particulier à particulier,
ne concurrencent-elles pas les offres des garagistes
? « Non, souligne Generoso Braem, et
nous voulons offrir aux clients finaux la possibilité
de souscrire une garantie en ligne, ce
qui représente un gain de clientèle pour le
réseau de concessionnaires de Quality1. Le
tarif des concessionnaires est plus bas, car
le risque est moindre quand un professionnel
examine le véhicule avant de l’assurer. »
Une question demeure : l’inflation fait grimper
tous les prix. Y compris chez Quality1 ?
« Non, car nos systèmes de produits sont entièrement
modulaires. Les éventuelles adaptations
peuvent être appliquées de manière
ciblée. Il n’y a donc actuellement aucune
hausse tarifaire globale. »
•
Plus d’infos sur :
quality1.ch
30
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

Votre entreprise
est-elle assez
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TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Interdiction des lampes fluorescentes
Pour éviter une panne de lumière
dans le garage
À partir du 1 er septembre 2023, la vente des tubes fluorescents T5 et T8, très répandus,
sera interdite en Suisse, au motif que les faibles quantités de mercure contenues
dans ces ampoules posent un danger. Ce que cela signifie pour les garages et ateliers. Sascha Rhyner
Une pression sur l’interrupteur et les plafonniers
vacillent avant allumage : tout
le monde connaît, que ce soit à l’école, dans
sa propre cuisine ou même au garage ou à
l’atelier. Les néons sont installés dans de très
nombreux endroits. Pourtant, à partir de fin
août, plus aucun tube fluorescent ne sera produit
pour l’UE et la Suisse. Seuls les stocks
restants pourront encore être vendus. Cette
interdiction ne s’explique pas par une efficacité
énergétique très médiocre, comme pour
les ampoules à incandescence, mais parce que
le mercure doit disparaître des ampoules. Et
comme les tubes brûlent du gaz de mercure,
cette technologie doit être abandonnée. Quoi
qu’il en soit : les lampes LED permettent de
réaliser des économies par rapport aux tubes
fluorescents, mais pas dans la même mesure
que les lampes halogènes ou les ampoules à
incandescence, qui consomment dix fois plus
d’électricité. Les lampes LED ont d’autres
avantages : elles ne clignotent pas, leur durée
de vie est très longue (jusqu’à 25 ans) et leur
élimination en fin de vie ne pose aucun problème.
Il existe trois options pour remplacer
les tubes fluorescents.
Variante 1 : remplacer l’ampoule
Les lampes LED en rétrofit utilisent les ballasts
déjà présents dans les luminaires existants.
Certaines ampoules LED peuvent également
fonctionner directement sur 230 V. Cette solution
est particulièrement judicieuse pour le
secteur privé. Mais il y a un « mais » : un ballast
est nécessaire pour le fonctionnement
d’un tube fluorescent. Et il en existe différents
types. Certains contrôlent le tube électroniquement,
d’autres à l’aide d’une bobine. Il n’existe
pas toujours d’ampoules de rechange appropriées,
et il peut alors être nécessaire de faire
appel à un électricien pour modifier l’électrotechnique
ou de remplacer le luminaire.
Variante 2 : remplacer le luminaire
complet
La seconde option consiste à remplacer non
seulement l’ampoule, mais aussi le luminaire
complet. Un remplacement à l’identique du
luminaire par des professionnels entraîne naturellement
des coûts plus élevés. Cependant,
il est souvent possible d’utiliser les points de
montage existants, les ouvertures de montage
et les sorties de câbles de l’éclairage précédent.
Le remplacement des luminaires est
généralement effectué en quelques heures.
Des programmes de subvention pour les entreprises
qui prévoient des mesures de remplacement
importantes sont disponibles sur
francsenergie.ch.
Variante 3 : planification complète
de l’éclairage
La troisième option implique un investissement
initial élevé : une rénovation complète de
l’éclairage avec planification et conseil préalables,
puis contrôle supplémentaire de l’éclairage
pour encore plus d’économies d’énergie
et de coûts. De plus, une variation d’intensité
simple ou une combinaison avec une commande
intelligente offrent encore plus de possibilités
d’économies, par exemple grâce à un
capteur de présence, à des commandes dépendantes
de la lumière du jour ou à une minuterie.
Une telle installation permet de réduire
jusqu’à 70 % la consommation d’électricité.
•
Plus d’infos sur :
francsenergie.ch
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Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

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Bornes de recharge Zaptec – le choix
idéal pour les véhicules électriques
Que vous souhaitiez charger votre voiture électrique à la maison, dans un
immeuble ou dans une entreprise, Zaptec propose différents produits
qui répondent à toutes les exigences et pour une satisfaction à long terme.
La plupart des propriétaires de voitures électriques
préfèrent les charger à la maison.
Zaptec Go est conçue pour un usage en zone
résidentielle. Compatible avec tous les réseaux
et véhicules électriques, elle permet
une recharge efficace avec une puissance allant
jusqu’à 22 kW. Zaptec Pro est la solution
idéale pour les immeubles et les entreprises.
Cette borne de recharge intelligente détecte
la consommation électrique du bâtiment
et adapte sa puissance de charge en conséquence.
Vous pouvez suivre la consommation
d’énergie et administrer les accès d’utilisateurs
sur un portail gratuit.
La sécurité est notre priorité. Les bornes de
recharge Zaptec sont donc conformes aux
normes de sécurité les plus strictes, ce que
confirment des tests réalisés par de tierces parties
de renom. Elles réduisent ainsi les risques
potentiels lors du chargement de voitures électriques.
Elles sont également faciles à installer
et peuvent être complétées par des bornes
supplémentaires si nécessaire. Les frais d’entretien
sont minimes car nos boîtiers muraux
ne nécessitent pas de maintenance régulière.
Les mises à jour du logiciel et les éventuelles
corrections d’erreurs peuvent être effectuées à
distance, et nous assurons cinq ans de garantie.
Découvrez les avantages des bornes de recharge
Zaptec et rendez le chargement de votre
véhicule électrique aussi simple et confortable
que possible.
Florian Kienzle, Directeur général de Zaptec
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Les démonstrations en direct suscitent toujours un
vif intérêt. Photo : médias de l’UPSA
Swiss Automotive Show
Bien plus qu’une
simple exposition
Si vous vous rendez au Swiss Automotive Show à Fribourg les 1 er et 2 septembre, vous pourrez rencontrer
120 exposants qui vous donneront des informations sur leurs produits et assister à des exposés techniques et à
des démonstrations en direct, qui rendent l’événement encore plus captivant. Sascha Rhyner
Au cœur du parc des expositions, les démonstrations en direct et
les exposés spécialisés occupent le devant de la scène au Swiss
Automotive Show (SAS). Il s’agit de permettre au plus grand nombre
possible de garagistes et de carrossiers de profiter de ces informations.
Les organisateurs se sont efforcés de trouver des intervenants compétents
pour s’exprimer sur des sujets brûlants.
Carnet de service électronique
De plus en plus de marques remplacent le carnet de service imprimé
par une version numérique. L’avantage ? La base de données peut être
consultée à tout moment et affiche l’historique de maintenance du véhicule.
L’idée vient des États-Unis. Le but était de rassembler les données
des voitures en un endroit central pour détecter les éventuelles
falsifications du kilométrage des voitures d’occasion.
L’amélioration de l’accessibilité, la facilité de mise à jour des informations
et la réalisation d’une documentation plus complète et plus
précise figurent parmi les avantages du carnet de service numérique.
Ces derniers peuvent également être associés à d’autres systèmes numériques
pour garantir une transmission harmonieuse des données
et une planification efficace de la maintenance. Les données peuvent
souvent aussi être consultées sur l’ordinateur ou le smartphone à l’aide
d’identifiants.
Télédiagnostic
Swiss-Remote démontre l’intérêt du télédiagnostic. Pour les garages
qui réparent de nombreuses marques de véhicules, former le personnel
à tous les portails des constructeurs concernés est très chronophage.
Swiss-Remote constitue la solution la plus efficace, la plus rapide et
la plus économique. Grâce à Swiss-Remote, les garages atteignent le
niveau de service et de diagnostic de la première monte sans investir
dans des appareils coûteux et sans payer des frais de licence élevés.
Grâce à l’outil de diagnostic, il est possible de programmer et de coder
facilement les systèmes électroniques des véhicules.
34
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Compteur de particules
La mesure des filtres à particules, qui doit être effectuée au moins
aléatoirement depuis le 1 er janvier 2023 lors du CVM pour les véhicules
diesel, est actuellement l’un des sujets les plus brûlants pour les garagistes
suisses. La société hollandaise TEN organise une démonstration
sur place de son compteur de particules afin d’éviter à la clientèle de
mauvaises surprises au service des automobiles.
Réparations de faisceaux de câbles
Des connexions de câbles ou des fiches défectueuses, oxydées ou réparées
provisoirement peuvent entraîner de graves pannes de système.
Le fournisseur Gedore présente un kit de réparation qui permet aux
professionnels de réparer rapidement et correctement la quasi-totalité
des branchements courants de câbles et de connecteurs sur le véhicule.
Exposés spécialisés passionnants
Pour avoir un aperçu de ce que sera l’atelier de demain, il est conseillé
d’assister aux exposés spécialisés intitulés « L’industrie automobile
en mutation – tendances et prévisions » et « De quels équipements
les garages auront-ils besoin à l’avenir ? ». L’électrification, la conduite
autonome, la connectivité, l’économie de partage et le respect de l’environnement
en seront les moteurs. Les représentants de Bosch et de
Valeo s’expriment sur les domaines qui connaîtront, selon eux, les
principaux changements et qui auront des conséquences sur l’aprèsvente.
Avec la part croissante de voitures électriques sur les routes, un
atelier a besoin d’outils spécialisés et de formations. Les représentants
de Hella Gutmann présentent brièvement l’équipement qu’ils jugent
nécessaire à l’avenir et expliquent quand faire ces investissements.
Aspects économiques
Des sujets qui dépassent le cadre du travail au garage complètent le
programme spécialisé. La succession peut représenter un défi pour de
nombreuses entreprises, en particulier pour les entreprises familiales
et les petites entreprises. Dans cet exposé, les visiteurs bénéficient de
conseils pour réussir leur succession. Dans un autre, des fiduciaires
connaissant bien la branche automobile dévoilent des chiffres clés
passionnants.
En Suisse, de très nombreux garages sont des entreprises familiales.
Cela sera-t-il encore possible à l’avenir ? L’avantage de l’entreprise familiale
réside dans le lien étroit entre la famille et l’entreprise, qui conduit
souvent à une orientation à long terme. Des experts de Derendinger
révèlent à ce forum comment les entreprises familiales doivent s’organiser
et s’aligner pour réussir.
•
Plus d’infos sur :
swissautomotiveshow.ch
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 35

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Une offre Bosch Car
Service idéalement
située dans le centreville
de Zurich : Fadel
Bouhouch (à droite),
propriétaire de Züri
Garage AG, avec son
épouse et stratège de
l’entreprise, Theres
Affolter Bouhouch.
Photos : médias de
l’UPSA
Züri Garage du Bosch Car Service
Pourquoi l’électrique
et les flottes en valent
la peine
Les choses bougent chez Bosch Car Service : le concept de garage
prépare ses partenaires à la gestion de flotte et à la mobilité électrique.
Lors de la visite du Züri Garage de Fadel Bouhouch, nous
découvrons comment un garagiste indépendant a pu pratiquement
doubler le nombre de ses clients en cinq ans. Timothy Pfannkuchen
On a dû se perdre : impossible qu’il y ait
un garage ici, sur le Zürichberg, au-dessus
de l’hôpital universitaire de Zurich, dans ce
beau quartier résidentiel verdoyant. Ou peutêtre
que si ? Au coin de la rue se dresse soudain
le garage qui, à sa construction en 1940,
avait eu l’honneur d’un article dans le « NZZ ».
Il a l’air petit, le Züri Garage, mais plein de
potentiel. De fait, derrière la façade s’ouvrent
un showroom, des bureaux, un étage d’atelier
avec station de lavage et deux niveaux de parking.
Incroyable ! « J’ai eu la même réaction à
l’époque », répond en riant Fadel Bouhouch,
propriétaire de Züri Garage AG. Garagiste à
Zurich depuis 2008, il s’est installé ici en 2018
et est partenaire de Bosch Car Service depuis
cinq ans. « Notre situation en plein centre-ville
n’est pas toujours facile, mais nous sommes
l’un des rares garages ici. Les clients apprécient
cette proximité. »
Et ça marche : deux chiffres montrent combien
les clients aiment venir ici : à son lancement
sur ce nouveau site, Fadel Bouhouch
avait 2500 noms dans son fichier clients.
« Aujourd’hui, nous en comptons exactement
4780 », déclare ce patron de neuf collaborateurs.
Que dit Google ? 4,5 étoiles sur 5, chapeau
! En tant que garagiste indépendant, Fadel
Bouhouch mise sur l’innovation et sur le
concept de garage du premier équipementier
automobile du monde. « Nous avons un partenariat
solide avec Bosch Car Service », explique
M. Bouhouch. « Ils pensent à l’avenir
de manière innovante. »
Progresser encore en e-mobilité
Actuellement, Bosch Car Service met les bouchées
doubles dans deux domaines : la mobilité
électrique et la possibilité pour les garages
partenaires de se lancer facilement dans
l’activité florissante des flottes. À une époque
où un cinquième des voitures neuves sont
des véhicules électriques et un quart même
rechargeables, le nouveau module de mobilité
électrique est dans les starting-blocks. Il
comprend divers éléments : des normes encore
plus strictes pour la formation continue
en matière de haute tension, le diagnostic,
les équipements, les pièces, une hotline et le
marketing nécessaire, y compris la publicité
en ligne. « Il y a beaucoup de prestataires,
mais il ne suffit pas d’installer des bornes de
recharge », affirme Fadel Bouhouch, qui ne tarit
pas d’éloges : « Chez Bosch, tout est bien
pensé, connecté et surtout, très important,
c’est réalisé en intégrant les possibilités d’évolution
ultérieure car Bosch, en tant que détenteur
du savoir-faire, développe aussi dans ce
domaine. » Les perspectives sont attrayantes
également pour les jeunes : « Mes collaborateurs
acquièrent ainsi une grande polyva-
36
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
lence. » L’une des conditions pour l’utilisation
du nouveau module de mobilité électrique
est l’installation d’une borne de recharge. Le
Züri Garage dispose déjà de la deuxième génération
: 50 kW au lieu de 22 kW. La nouvelle
borne a été réalisée avec le fournisseur d’énergie
EWZ et sera inaugurée officiellement le
13 juillet. Lors de notre visite, deux Tesla
Model 3 sont présentes, une Honda e et une
Microlino, puis arrive une Mercedes hybride
rechargeable. Le business de l’électrique est-il
rentable ? « La borne de recharge est un canal
de clientèle supplémentaire », souligne Fadel
Bouhouch, « cela permet aux gens de nous
trouver. » M. Bouhouch croit-il en la mobilité
électrique ? « Ce n’est peut-être pas la seule
solution, mais nous ne le saurons que dans
20 ans. Ce qui est sûr, c’est que les garagistes
qui la refusent aujourd’hui n’ont pas d’avenir.
Dans les années 2010, la numérisation était à
l’ordre du jour. Certains n’en voulaient pas, ils
ont disparu. Il faut pouvoir assurer la mobilité
électrique. Un seul exemple : nous avons
beaucoup de clients qui conduisent un véhicule
électrique et un véhicule à moteur thermique.
Ils apprécient que nous soyons professionnels
dans les deux domaines. »
déjà. Rien d’étonnant : la gestion de flotte est
un marché en plein essor. Un nombre croissant
de flottes nouvelles et anciennes exigent
un leasing full-service auprès d’un seul prestataire
: « Nous avons cinq clients de flotte, qui
ont naturellement la priorité », déclare Fadel
Bouhouch. « Nous en profitons aussi : un client,
mais plusieurs véhicules. » Une approche innovante,
en particulier pour les petites entreprises
indépendantes qui, jusqu’à présent,
n’avaient souvent pas accès à la gestion de
flotte. Le sympathique et dynamique patron
du Züri-Garage apprécie « que Bosch pousse
des projets innovants en collaboration avec les
garages », car Fadel Bouhouch a un faible pour
la nouveauté et pour les idées qui fidélisent
la clientèle, particulièrement importantes en
période de baisse du chiffre d’affaires. Deux
exemples : dans le petit showroom se trouvent
des scooters de Pineapple Bikes ; le Züri Garage
est le seul showroom physique de la start-up
zurichoise, qui ne vend normalement qu’en
ligne. Il y a aussi l’application d’autopartage drivemycar.ch
: une spin-off du Züri Garage. Quel
est votre prochain projet, M. Bouhouch ? Lors
de la visite, nous accédons à la grande terrasse
sur le toit du garage, une rareté à cet endroit de
la ville. En ce moment, les collaborateurs s’en
servent pour manger. Mais un nouveau mobilier
est déjà arrivé et un horticulteur mandaté :
M. Bouhouch donne tout pour la clientèle :
bientôt, la terrasse invitera à boire un verre en
toute décontraction après le travail. •
Plus d’infos sur :
zuerigarage.ch
bosch-service.ch
Préparer les garages aux flottes
Le professionnalisme est également le maître
mot dans le domaine des flottes. La collaboration
de Bosch Car Service avec la filiale suisse
de Leaseplan, premier gestionnaire mondial
de flottes automobiles, ouvre le marché des
clients de flotte, raison pour laquelle la plupart
des 90 partenaires suisses y participent
Mobilité électrique : en tant que partenaire de Bosch Car Service, le Züri Garage a les compétences pour accueillir les
voitures électriques. Simon Bouhouch, un cousin du patron, diagnostique un véhicule à l’aide de l’équipement Bosch.
Bosch Car Service –
une marque forte, un concept fort
Plus de 15‘000 garages dans le monde entier profitent déjà
des avantages de Bosch en tant que partenaire conceptuel fort.
Vous aussi, profitez de la notoriété mondiale de la marque.
En plus de notre compétence technique, nous représentons
l‘électromobilité, la numérisation et un marketing fort.
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Les membres de l’UPSA s’associent
Un nettoyage de voiture qui
justifie un prix
Andrea Portapia s’est spécialisé dans le nettoyage de voitures et fait participer les garagistes de l’UPSA à son
modèle commercial via un système de franchise. L’entreprise Altenburg-Garage AG à Untersiggenthal (AG)
souhaite profiter des connaissances de l’expert en nettoyage et augmenter son chiffre d’affaires. Mike Gadient
Avec le progrès technologique et l’électromobilité,
la charge de travail dans les
garages diminue. Chez Altenburg-Garage AG,
le temps de travail facturable pour un service
est déjà inférieur à une heure pour certaines
voitures. En revanche, le nettoyage reste nécessaire,
même pour les voitures électriques.
« Nous avons donc réfléchi à notre futur positionnement
», explique Stefan Hiltmann, directeur
et propriétaire. Résultat : les activités du
garage dans le domaine des roues et des pneus
sont en cours d’expansion. De plus, le membre
de l’UPSA investit dans l’offre de nettoyage.
Il n’y a actuellement aucune station de lavage
sur son site, situé à la Schiffmühlestrasse à Untersiggenthal.
Altenburg-Garage AG prévoit de
construire un centre de lavage moderne dans
un bâtiment séparé. Un projet de construction
complexe, car rien que le traitement de l’eau est
déjà ardu sur le plan technique. « Nous créons
une installation haut de gamme. Le nettoyage
intérieur sera également fait dans des locaux
supplémentaires », nous confie M. Hiltmann.
La station de lavage sera accessible au public,
mais nos clientes et clients ne pourront pas
Altenburg-Garage AG, dont
le propriétaire est Stefan
Hiltmann (à droite), a adhéré
au système de franchise
d’Andrea Portapia. Photo : pd
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Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
effectuer eux-mêmes le nettoyage de l’intérieur.
Cette prestation leur sera fournie par
les spécialistes du garage. « Nous amorçons
ainsi un changement, car jusqu’à présent, rien
n’était facturé pour le nettoyage lors d’un service.
Comme nous partons du principe qu’il y
aura toujours de la demande pour des voitures
propres, nous faisons en sorte de pouvoir facturer
ce nettoyage professionnel à l’avenir »,
déclare M. Hiltmann.
Pour que cette prestation soit appréciée et
que la clientèle reconnaisse sa valeur ajoutée,
Altenburg-Garage AG adhère au système
de franchise de M. Portapia. Ce dernier s’est
déjà fait une réputation auprès des garagistes
depuis la création de son entreprise spécialisée
dans le nettoyage de véhicules « Professionelle
Autoreinigungen ». Il fait briller les
voitures neuves et d’occasion pour la clientèle
des garages. Pendant la période mouvementée
des changements de roues, Altenburg-Garage
AG a eu recours aux services de M. Portapia.
« Nous n’avions pas de disponibilités à
La propreté est sa carte de visite : Andrea Portapia fait briller les voitures neuves et d’occasion.
l’époque et nous ne voulions pas que les occasions
soient préparées plus tard », relate M.
Hiltmann. Il a été séduit par la rapidité et l’ingéniosité
dont M. Portapia a fait preuve pour
s’acquitter de sa mission. Aujourd’hui, tous
deux veulent faire connaître le label « Professionelle
Autoreinigungen » et attirer plus de
clientèle pour le nettoyage professionnel de
voitures. Ils souhaitent également augmenter
le nombre de franchisés dans le secteur des
garages.
Le fait que la clientèle a été trop longtemps
choyée avec un nettoyage gratuit n’inquiète
pas Stefan Hiltmann. Il est convaincu que les
nouveaux locaux et l’inscription du label reflèteront
l’image d’une excellente prise en charge.
« En outre, avec le label de nettoyage, notre
personnel dispose d’un outil qui permet une
large gamme de prestations. Il est essentiel de
communiquer ce message à la clientèle », explique
M. Hiltmann. Dans les garages, on est
habitué depuis des dizaines d’années à prendre
en charge les clientes et clients et à répondre
à leurs attentes. Lorsque des plaquettes de
frein doivent être remplacées, on prend le téléphone
pour discuter en toute transparence
de la marche à suivre et des coûts occasionnés.
« Il doit en être de même lorsque nous voyons
une tache sur un siège. Nous sommes des professionnels
du nettoyage et savons comment
enlever la tache efficacement », déclare le directeur
du centre de service Mitsubishi, Suzuki,
Seat, Cupra et VW.
Au début, Andrea Portapia vient deux fois par
mois pour donner une formation au garage.
Sur la base de la feuille de route qu’il a établie,
il forme le futur spécialiste interne et identifie
les connaissances qui doivent être approfondies.
« Aujourd’hui, on n’a plus besoin de tant
de produits. Je montre comment utiliser les
détergents de manière efficace et durable »,
explique M. Portapia. Selon lui, l’entretien des
véhicules a changé. Il est par exemple plus
délicat de nettoyer les écrans LCD modernes.
Chez Altenburg-Garage AG, cinq membres du
personnel sont actuellement spécialisés dans
le nettoyage. « Jusqu’à présent, nous les avons
trop peu soutenus par rapport aux mécaniciens.
Maintenant, nous allons faire avancer
ce business. La formation ‹ on the Job › est
précieuse à cet égard », déclare M. Hiltmann.
Il affirme qu’Andrea Portapia a l’art de captiver,
qu’il peut enthousiasmer les professionnels
du nettoyage et leur transmettre des astuces
et des compétences. Il forme également
le personnel du service à la clientèle afin qu’il
puisse promouvoir et vendre la nouvelle offre
de nettoyage.
M. Portapia lui-même apprécie l’ordre dans sa
vie – ce qui n’est pas surprenant – et il aime voir
immédiatement le résultat de son travail. La
propreté est sa carte de visite. Une voiture doit
laisser une impression impeccable non seulement
de l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. M.
Portapia est déjà en négociation avec de futurs
franchisés. Il veille à ce que les sites soient suffisamment
éloignés les uns des autres. Il ne
veut pas qu’ils se fassent concurrence. « Je suis
ouvert à des partenariats dans toute la Suisse.
Et pourquoi pas à une prochaine expansion
à l’étranger », affirme M. Portapia, lui-même
membre de l’UPSA. Le besoin d’avoir une voiture
propre semble intarissable, en particulier
pendant la saison chaude, lorsque le vilain soleil
expose la poussière dans l’habitacle à la
lumière du jour. •
Plus d’infos sur :
fahrzeug-reinigungen.ch
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 39

COMMERCE & HANDEL SERVICE & APRÈS-VENTE
AFTERSALES
Le conseiller national PVL Jürg Grossen, le conseiller
national UDC Benjamin Giezendanner, l’animateur Reto
Brennwald, la patronne de Renault Claudia Meyer et le
CEO de CKW Martin Schwab (de g. à dr.) ont vivement
débattu. Photos : médias de l’UPSA
Conférence suisse sur l’électromobilité 2023
Trois associations font des
étincelles ensemble
Lors de la première conférence suisse sur l’électromobilité, auto-suisse, Swiss eMobility et l’AES ont indiqué
où le périple électrique devait mener. Les intérêts communs sont nombreux, mais reste à savoir qui doit payer
pour cette mutation. Jürg A. Stettler
La Conférence suisse sur l’électromobilité doit devenir un rendez-vous
national de la branche dans ce domaine. Andreas
Burgener, directeur d’auto-suisse, Krispin Romang, directeur de Swiss
eMobility, et Michael Frank, directeur de l’AES, l’ont expliqué sans ambages
dès le début de la première édition : l’électromobilité doit être envisagée
de manière collective, intersectorielle et globale. « Le matériel,
c’est-à-dire les voitures électriques, est là et la gamme est en constante
expansion. Mais il y a encore des obstacles à l’utilisation. Comment
activer une recharge ? Combien coûte-t-elle ? La station de recharge souhaitée
est-elle vraiment gratuite ?», a déclaré M. Burgener. Il faut trouver
des solutions à tous ces problèmes. La première conférence conjointe des
trois principaux acteurs signale aussi la volonté des associations d’aller
de l’avant ensemble.
Les voitures électriques offrent plus de flexibilité
Michael Auer, responsable Smart Grid Solutions chez l’énergéticien zurichois
EWZ, affirme : « Avec une gestion de la charge pour l’électromobilité,
le développement du réseau s’avère nettement moins onéreux,
car les tarifs de l’électricité et les incitations nous permettent de décaler
les pics. » Les utilisateurs de voitures électriques doivent toutefois être
sensibilisés à cette question, car une gestion active de la flexibilité par
le gestionnaire du réseau de distribution, par exemple à l’aide de la
recharge bidirectionnelle, n’est pas encore à l’ordre du jour. Le projet
pilote SunnYparc à Yverdon-les-Bains (VD) illustre bien le fonctionne-
Thomas Marti, responsable Réseaux et formation professionnelle à
l’AES et chef de projet Avenir énergétique 2050, souligne pour commencer
à quel point l’intégration au marché européen de l’électricité
est cruciale pour la Suisse en matière d’électromobilité, mais aussi et
surtout en matière de transition énergétique et de sécurité d’approvisionnement.
Selon lui, il est possible d’atteindre la sécurité d’approvisionnement
et les objectifs de zéro émission nette d’ici à 2050
selon les scénarios établis, mais la question du coût et de la flexibilité
reste en suspens. Il faudrait aussi augmenter la production d’énergie
nouvelle et renouvelable de 34 TWh. De plus, des applications de
CSC (captage et stockage de carbone), c’est-à-dire d’extraction de CO 2
de l’atmosphère, coûtant environ 3 à 3,5 milliards de francs par an,
seraient nécessaires.
40
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
ment de cette approche dans un petit format (microgrid), où l’interconnexion
d’une installation photovoltaïque, de stations de recharge
pour 250 voitures électriques, de bornes de recharge et de véhicules
vehicle-to-grid et d’un stockage tampon local est déjà mise en œuvre
chez Leclanché, un fabricant de batteries.
Le professeur Andrea Vezzini, du Centre pour le stockage d’énergie de
la BFH à Bienne, explique pourquoi personne, pas même le garagiste,
ne doit s’attendre à une « batterie miracle ». « La batterie lithium-ion
continuera de marquer la prochaine décennie », assure-t-il. « Il convient
d’augmenter la durée de vie des batteries, par exemple en les chargeant
seulement à 80 %, ce qui augmente la durée de vie de 20 % », a déclaré
M. Vezzini, « mais aussi de développer des modèles circulaires permettant
de réutiliser des batteries issues de l’électromobilité. »
L’électromobilité du point de vue du garagiste
Peter Schmid, qui dirige depuis 2021 le centre de compétence et de conseil
« The Square » pour les nouvelles mobilités et l’électromobilité d’Amag,
explique que l’électromobilité n’est pas encore une évidence. « Les choses
sérieuses commencent maintenant que les ‹ innovators › et ‹​early adopters
› sont passés à la voiture électrique », a déclaré M. Schmid, qui estime
que la forte proportion de locataires qui ne peuvent pas se rendre
facilement à une station pour recharger leur voiture électrique constitue
un obstacle. « Nous avons besoin d’un droit de recharge en Suisse. En
outre, l’introduction d’une taxe à l’importation de 4 % sur les voitures
électriques tombe au mauvais moment. Le signal du Conseil fédéral selon
lequel il faudrait immobiliser les voitures électriques en cas de pénurie
d’électricité a été fatal. » Il appelle de ses vœux une infrastructure de
recharge plus fiable et la simplification des tarifs de recharge et souhaite
que la branche automobile comprenne que l’électromobilité doit devenir
prioritaire pour obtenir plus de succès. Des formations et des séminaires
de perfectionnement réguliers sont tout aussi déterminants que l’offre de
véhicules de démonstration et de substitution pour que le garage puisse
proposer à l’avenir tout ce qu’il faut d’un seul tenant et fournir avec professionnalisme
des informations concernant l’infrastructure de recharge.
Claudia Meyer, de Renault Suisse, discute avec Christoph Schreyer, responsable de la
section Efficacité énergétique des transports de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).
Discussion houleuse sur les coûts
Dans le cadre d’un panel, Jürg Grossen, conseiller national PVL, Claudia
Meyer, Managing Director de Renault Suisse, Benjamin Giezendanner,
conseiller national UDC, et Martin Schwab, CEO de CKW, ont discuté
de la politique d’électromobilité actuelle et des conditions-cadres permettant
de rendre la production d’énergie plus durable. Leurs avis divergent
surtout en ce qui concerne le coût de la transition. Mme Meyer
explique : « Les objectifs sont clairs. L’industrie automobile a les solutions
techniques, mais elle doit reprendre des volumes en tant qu’importatrice
pour éviter des pénalités de CO 2 , ce qui finit par toucher
le garagiste. » Elle plaide pour plus d’ouverture technologique, tout
comme M. Giezendanner : « En tant que transporteur, ce sera difficile,
car un camion électrique coûte trois à quatre fois plus cher qu’un diesel.
En outre, l’infrastructure de recharge fait défaut. Nous ne devons
pas seulement miser sur l’électricité, mais aussi donner une chance à
l’hydrogène et aux carburants synthétiques. » Le conseiller national
PVL sait pertinemment que les voitures électriques devront également
contribuer à l’utilisation de l’infrastructure routière à l’avenir.
Il y aura donc là aussi des surcoûts, un scénario désagréable pour les
clients finaux, les acheteurs d’énergie et les garagistes.
•
La caisse de pensions pour
le secteur de la mobilité en Suisse
Dans le
cadre de la
conférence, le
canton de Zoug,
représenté par
René Hutter,
a décroché la
« Prise d’or »
pour sa part
de marché de
voitures électriques
la plus
élevée : Krispin
Romang, René
Hutter, Michael
Frank, Andreas
Burgener et
Reto Brennwald
(de g. à dr.).
AFIN DE PROFITER PLEINEMENT
DE VOTRE RETRAITE
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AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 41

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Non plus quatre, mais un
« Travailler avec nous devient plus facile »
En 2009, Technomag (avec l’entreprise de commerce de gros Wälchli Bollier) et Derendinger ont fusionné
au sein de Swiss Automotive Group ; E. Klaus AG (2011), Matik (2012) et Normauto (2015) les ont rejoints
ultérieurement. Ce regroupement prendra fin le 1 er septembre 2023. En Suisse, à l’exception de Wälchli Bollier,
tous se présenteront dorénavant sous le nom de Derendinger. Les médias de l’UPSA ont interrogé Karl Heusi,
CEO de SAG, au sujet du déroulement du processus et des réactions qu’il a suscitées. Sascha Rhyner
Karl Heusi, CEO de SAG, fait
avancer le regroupement sous
une seule marque. Photo : SAG
M. Heusi, où est votre tête en ce moment ?
Karl Heusi, CEO de SAG : Sur mes épaules (rires). Je vais bien, car il
est très agréable de travailler avec l’équipe SAG et de faire avancer le
changement.
L’information selon laquelle Swiss Automotive Group ne se
présenterait plus, à partir de septembre, qu’avec une marque,
Derendinger, et non plus Technomag, Matik, etc., a fait beaucoup
de bruit dans la branche. Quelles ont été les réactions ?
Très positives. La plupart des retours signalent que cette étape est venue
tardivement et qu’il était grand temps de se présenter sous une marque
commune. La rivalité entre Derendinger et Technomag a cessé au bout
de 14 ans sous la même ombrelle, surtout dans le cadre du rapprochement
progressif des deux organisations. Même les clients qui ont un lien
très fort avec l’une ou l’autre marque comprennent la démarche.
Quelles ont été les réactions en interne ?
Là encore, les réactions positives l’emportent, car les choses deviennent
beaucoup plus faciles pour nos collaborateurs. Jusqu’à présent, toutes
les marques figuraient sur les vêtements de travail, les véhicules d’entreprise
et les magasins. Pour le marketing, passer à une seule marque
est bénéfique : auparavant, il fallait s’occuper de quatre marques en trois
langues. C’était incroyablement compliqué. Et enfin, nous n’avons plus
besoin d’expliquer le nom de SAG en tant qu’employeur. Tout le monde
connaît Derendinger.
Où en est le processus ?
Nous sommes en train de planifier la mise en œuvre, c’est un grand
travail. L’image globale est renouvelée partout où nous avons des points
de contact avec les clients : vêtements de travail, voitures, site Internet,
produits imprimés, etc.
42
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Fin juin, vous avez révélé les premiers détails aux collaborateurs.
Pouvez-vous nous dire ce que vous leur avez dit ou montré ?
Il nous importe de traiter les collaborateurs de manière privilégiée et de
les tenir informés sur ce sujet important pour nous tous. C’est pourquoi
nous avons fait cette présentation juste en interne. Mais nous n’avons
montré que les premières ébauches, notamment concernant l’univers
chromatique et certains éléments du logo. Voilà ce que je peux vous
dire : ce sera une couleur issue de la gamme chromatique précédente
de Derendinger (rires).
Ce ne sont pas seulement quatre marques qui fusionnent en une,
ce sont aussi différentes cultures qui, à l’avenir, se présenteront
sous une seule marque. Technomag et Derendinger ont des
philosophies différentes en matière de commandes et de facturation.
Cela changera-t-il ou sera-t-il uniformisé ?
Tout ce que nous faisons doit avoir un impact positif sur le client. Actuellement,
nous avons encore quatre boutiques en ligne différentes,
mais qui fonctionnent en arrière-plan avec le même système. Je suis
sûr qu’il y a là un défi à relever. Toutefois, nous ne sommes pas soumis
à des contraintes de temps pour ces activités en arrière-plan. Seule l’interface
Internet avec laquelle le client est en contact devra être prête
pour le 1 er septembre. Les différences en matière de commandes et de
facturation ont été gommées depuis un certain temps déjà.
Quels sont, d’une manière générale, les plus grands défis de ce
projet « One Brand » ?
Le plus grand défi est certainement lié aux boutiques en ligne. Les
clients de Matik recherchent des spécialités dans le domaine des camions
et des remorques qui n’intéressent pas nos clients automobiles.
Nous devons les regrouper de manière à que les clients du segment des
véhicules utilitaires puissent toujours s’y retrouver, tout en évitant la
confusion pour les clients automobiles. Mais nous nous donnons le
temps nécessaire pour ce faire. Le fait d’avoir un look unique vis-à-vis
de l’extérieur n’est pas un problème.
Avez-vous rencontré des problèmes que vous n’aviez pas prévus ?
En toute sincérité ? Nous nous attendions à des réactions plus nombreuses
et plus marquées, tant en interne qu’à l’extérieur.
Partagez un peu avec nous le processus qui a conduit à ce
rebranding. Pourquoi cette démarche ?
Lorsque j’ai pris la fonction de CEO, c’était un objectif déclaré. Au sein
du conseil d’administration, j’ai enfoncé des portes ouvertes avec ce
souhait. Mais il appartenait bien entendu au conseil d’administration
de trancher sur la marque sous laquelle nous souhaitions nous présenter
à l’avenir. Le choix du nouveau nom a également fait l’objet
d’une étude de marché. Nous avons constaté que le nom SAG était
désormais bien ancré en interne, mais que nos clients ne parlaient que
des marques Derendinger, Technomag, Normauto et Matik, et n’utilisaient
pas SAG. C’est pourquoi cette variante a été écartée très tôt
dans le cadre de l’évaluation.
Quelles ont été les considérations qui ont amené à opter pour
Derendinger ? A-t-on aussi envisagé de créer un nouveau nom ?
Autonet aurait été une option possible ; avec cette marque, nous
avons une forte présence en Roumanie et en Hongrie. D’une certaine
manière, elle renvoie aussi à la numérisation. Mais il allait de soi
qu’il fallait choisir une marque bien établie dans ce pays. La marque
Derendinger a presque 100 ans. Notre actionnaire principal, Sandro
Piffaretti, est le petit-fils du fondateur de l’entreprise.
Outre le rebranding, d’autres innovations sont-elles envisagées ?
Le Swiss Automotive Show de Fribourg des 1 er et 2 septembre 2023,
qui réunit plus de 1050 exposants, est notre campagne de marketing
la plus importante et la plus forte, que nous accompagnons de promotions
et d’actions. Autour du salon, nous proposons toute une série
d’informations et d’activités : si vous ne venez pas à Fribourg, vous
ratez quelque chose ! De plus, en novembre, nous serons également
présents au salon Aftermarket.ch / Transport.ch.
Quelles sont les conséquences pour les garagistes qui étaient
jusqu’à présent partenaires Technomag, par exemple, et comment
les assistez-vous dans leur adaptation, rebranding, etc. ?
Les concepts de garage actuels restent inchangés. Grâce à nos concepts,
le garagiste bénéficie d’une valeur ajoutée et de meilleures prestations.
Dans un monde idéal, nous aurions probablement une présence plus
forte avec ces concepts en ayant une seule marque. Nos partenaires et
nous-mêmes sommes à l’aise avec les concepts actuels, et nous souhaitons
les conserver. Pour les clients de longue date de Technomag et de
Matik, les changements sont donc minimes. Leurs interlocuteurs, tant
au sein du service externe qu’interne, restent les mêmes. Ils ont accès
à la même gamme de produits et bénéficient des mêmes prestations
qu’auparavant. En fin de compte, il leur suffira de se familiariser avec
un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle ; la collaboration sera
plus facile. Mais je suis sûr qu’ils apprécieront notre nouvelle identité
visuelle. •
Plus d’infos dans le supplément SAS ou sur :
swissautomotiveshow.ch
Un partenariat
aussi fiable que nos colles
depuis 1957
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www.gyso.ch
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 43

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Points forts de la « Kermesse Continentalp » 2023
Le pneu de série le plus durable
Plus de 150 partenaires, clients, collaborateurs et invités de Continental Suisse SA ont célébré la
« Kermesse Continentalp ». Outre diverses attractions, le directeur général Daniel Freund a présenté
le pneu de série le plus durable et un partenariat passionnant. Jürg A. Stettler
Daniel Freund, CEO et responsable de la
sous-région Alpes Suisse/Autriche chez
le spécialiste du pneu Continental Suisse SA,
a imaginé avec son équipe un évènement très
spécial pour le traditionnel « Conti Dinner ».
Dans la ferme de la famille Bächli, à Jona (SG), il
a accueilli plus de 150 partenaires, clients, collaborateurs
et invités à la grande « Kermesse
Continentalp ». Comme à toute kermesse qui
se respecte, le programme prévoyait un grand
nombre d’attractions. En guise d’accueil, le son
du cor des Alpes a retenti, et chacun a eu la
possibilité de lancer le drapeau, de souffler
dans le cor ou de traire des vaches.
Pendant l’apéritif, Toni Flückiger, de Grünenmatt
(BE), s’est emparé d’une puissante tronçonneuse
pour découper en quelques minutes
dans le bois la forme d’un cheval cabré identique
à celui qui orne le logo du fabricant de
pneus de Hanovre (Allemagne). De plus, deux
« gros durs » de l’association de lutte de Rapperswil
et région ont montré comment s’empoigner
correctement dans la sciure. Les plus
audacieux se sont offert une prise sur la plus
grande machine à priser du monde.
« Lorsque nous avons commencé à planifier
cette manifestation, il était encore question de
pénuries d’énergie », a déclaré Daniel Freund,
hôte et responsable chez Conti. « À l’époque,
nous ne voulions pas chauffer un local pour
l’occasion, et nous avons donc reporté la kermesse
à l’été. Chez Continental, il y a longtemps
que nous attachons de l’importance au
développement durable, raison pour laquelle il
n’y a que des produits alimentaires régionaux
à Continentalp. » Puis il a ajouté en souriant :
« À l’exception du vin rouge, qui vient d’Espagne,
mais c’est très bien ainsi. »
Ferdinand Hoyos, directeur de l’activité remplacement
des pneus chez Continental pour
la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, a
déclaré : « Chez Continental, sécurité, performance
et développement durable vont de pair.
Depuis 2011, nous travaillons sur des pneus
en caoutchouc naturel fabriqués à partir de racines
de pissenlit. D’ici à 2030, nous voulons
être le fabricant de pneus le plus prometteur
en matière de développement durable. » Les
Allemands ont actuellement le vent en poupe
car Ferdinand Hoyos a également apporté à la
kermesse le premier UltraContact NXT. Contenant
jusqu’à 65 % de matériaux renouvelables
et recyclés, c’est actuellement le pneu de série
le plus durable. À partir de juillet, il sera
vendu dans le commerce de détail. Les 19 dimensions
ont obtenu la meilleure note, « A »,
du label européen des pneumatiques en matière
de résistance au roulement, de freinage
sur chaussée mouillée et de bruit extérieur.
Un autre temps fort a été illustré par le CEO
Daniel Freund revêtu du maillot de l’équipe
nationale de hockey sur glace : Continental est
devenu l’« Official Referee Partner » de Swiss
Ice Hockey. À partir de la saison 2023/24 et
pour trois saisons, Continental sera présent
sur les manches des 1400 maillots des arbitres
de tous les matchs et de toutes les ligues.
Après un buffet varié déclinant spécialités
locales, grillades et même de la raclette, le
musicien Enrico Lenzin a surpris l’assistance
en proposant un mélange sympa de tradition
et de musique moderne. Puis, Daniel Freund a
dévoilé l’artiste qui sommeille en lui : accompagné
d’un trio local, il a interprété le célèbre
tube « Dr Schacher Seppli ». Ce fut un autre
temps fort de cette « Kermesse Continentalp »
parfaitement réussie. •
44
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
D’autres
photos sur
Jürgen Marth, Head of Central Key Account Channel & Pneus de remplacement pour la région Europe
du Nord et centrale (EMEA) chez Continental, Marco Baumann, Director Marketing & Sponsoring
chez Swiss Ice Hockey, Daniel Freund, CEO et directeur de la sous-région Alpes Suisse/Autriche chez
Continental Suisse SA, et Ferdinand Hoyos, directeur des activités pneus de remplacement pour la
région Europe, Moyen-Orient et Afrique, avec le pneu de série le plus durable du monde, le Continental
UltraContact NXT (de gauche à droite).
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 45

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Maurice Acker,
Directeur Clients
d’affaires
AutoScout24
Des plateformes comme
AutoScout24 s’intéressent déjà
aux tendances d’avenir comme le
modèle d’agence, l’électromobilité
ou les transactions en ligne C2B
sécurisées. Photo : SMG
Dans le commerce automobile
numérique, l’indépendance vaut de l’or
Développer avec succès le commerce de détail physique grâce aux canaux numériques - cette évolution et les
transformations y relatives occupent le commerce automobile suisse depuis des années. Les nouvelles technologies
arrivent et obligent constamment les garagistes et les concessionnaires à apporter de nouveaux ajustements à
leurs modèles de vente numériques. Dans ces circonstances, des partenariats fiables permettent d’optimiser la
commercialisation des véhicules neufs et d’occasion. Il est crucial que ces partenariats continuent d’offrir aux
entreprises une planification indépendante ainsi qu’une sécurité de décision.
La commercialisation de voitures neuves et d’occasion est actuellement
soumise à des facteurs d’influence géopolitiques et conjoncturels.
En plus des professionnels de la vente et du marketing, l’entrepreneur
est plus que jamais sollicité et doit donner stratégiquement le bon cap à
son entreprise. La roue des innovations et des applications numériques
qui en découlent tourne de plus en plus vite. Les attentes des clients
sont justement de puissants accélérateurs de changement. Les concessionnaires
doivent y faire face tous les jours lorsqu’il s’agit d’atteindre
des clients avertis en matière de numérique. Ce qui compte désormais,
ce sont d’une part des coopérations qui garantissent l’indépendance
durable des entreprises et d’autre part des promesses de prestations
et de performances fiables auxquelles les garagistes et les concessionnaires
automobiles peuvent faire confiance et qui leur assurent un
avantage décisif sur le marché.
« C’est aller un peu vite en besogne que de penser que les PME du commerce
automobile suisse ont seulement besoin d’une prestation sous
forme de leads ou de portée. En tant qu’entreprise, elles veulent fidéliser
le client. De nombreux concessionnaires se soucient de pouvoir
établir et entretenir eux-mêmes la relation avec le client à l’avenir »,
constate Maurice Acker, directeur Business Customers d’AutoScout24,
qui souligne : « Dans la concurrence pour les données clients dans
le commerce en ligne, ce ne sont pas seulement les importateurs ou
les constructeurs qui se battent, mais aussi, à l’avenir, les entreprises
d’énergie et les fournisseurs de logiciels, qui ne sont pas encore perçus
comme des concurrents. Les concessionnaires suisses misent sur nous
parce que le client leur appartient. Et cela restera ainsi à l’avenir. »
46
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
sur la plate-forme et en un temps record les données importantes du
marché. Il en résulte par exemple des avantages tels qu’une vente plus
rapide avec une fixation optimale des prix et une gestion intelligente
de la visibilité des annonces. Chez AutoScout24, il s’agit d’instruments
éprouvés comme TopListing ou TopCar.
Comme les constructeurs souhaitent transmettre à leurs clients les valeurs
et les écosystèmes de leur univers de marque, les garages et les concessionnaires
automobiles locaux n’auront pas seulement besoin d’un canal en
ligne efficace dans le marketing mix, c’est-à-dire qui permette de générer
des vues de véhicules, des demandes de clients ou des recommandations.
Mais le grand défi de la présence numérique sera de faire passer un client
de son canapé sur son smartphone directement dans la salle d’exposition
du concessionnaire automobile, c’est-à-dire dans son propre univers de
marque, et de l’y garder le plus longtemps possible.
Les opportunités du marché actuel et le potentiel
du bon choix de la plateforme
Le marché semble se stabiliser à nouveau et les temps d’immobilisation
pourraient à nouveau augmenter fortement. Il s’agit d’harmoniser
les stratégies de distribution avec un portefeuille de prestations
efficace. « Nous constatons que les concessionnaires qui réussissent
utilisent pleinement notre plateforme, consultent chaque semaine les
outils d’analyse des prix, suivent le taux de clics et la visibilité des
véhicules via le tableau de bord et apportent des améliorations lorsque
le taux de clics diminue », explique Maurice Acker, qui ne cite que
quelques exemples : « Renouveler les photos, réserver le TopListing,
adapter le prix aux conditions du marché de manière dynamique et
régulière. À la fin de la journée, la gestion active est décisive ».
Les plateformes doivent concilier les besoins
des partenaires et des consommateurs
Parmi les acteurs suisses du marché des voitures neuves et d’occasion,
AutoScout24 s’est imposé comme une place de marché en ligne
indépendante qui met en relation avec succès acheteurs et vendeurs.
Depuis 25 ans, le showroom numérique populaire rend le marché automobile
accessible en ligne aux vendeurs des trois régions linguistiques.
Ainsi, les clients professionnels peuvent analyser directement
Le professionnalisme avec lequel les concessionnaires automobiles
occupent les canaux numériques a fortement augmenté ces dernières
années. Mais il faut toujours intégrer les nouvelles innovations
dans sa propre stratégie commerciale. Des plateformes comme AutoScout24
s’intéressent déjà aux tendances d’avenir comme le modèle
d’agence, l’électromobilité ou les transactions en ligne C2B sécurisées,
afin de soutenir avec succès les concessionnaires. Ici aussi, l’indépendance
est stimulante, car elle maintient tous les partenaires motivés et
engagés afin de maintenir la qualité du partenariat à un niveau élevé et
de soutenir au mieux les besoins des concessionnaires et des entrepreneurs
dans l’environnement de marché du futur.
•
Plus d’infos sur :
swissmarketplace.group/fr/
L’entrepreneur doit poser les bons jalons stratégiques pour son entreprise.
Photo : SMG
Le grand défi de la présence numérique sera d’amener un client de son canapé sur son
smartphone directement dans la salle d’exposition du concessionnaire automobile.
Photo : SMG
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 47

POLITIQUE & DROIT
Loi sur la protection des données
Puis-je encore faire
quelque chose ?
L’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la protection des données approche. Il n’est pas trop tard pour se
préparer pour le 1 er septembre 2023. Les experts de l’UPSA répondent aux principales questions. Sascha Rhyner
Puis-je encore faire quelque chose ?
Oui, maintenant et même après le 1 er septembre,
vous devrez vérifier en permanence
que votre organisation et vos processus sont
conformes aux directives de protection des
données. Il n’est jamais trop tard pour respecter
les lois. Vous devez également former régulièrement
vos collaboratrices et collaborateurs
actuels et futurs, contrôler le respect de
la protection des données par les nouveaux
prestataires de services et les y contraindre
contractuellement, et vérifier et documenter
constamment la sécurité des données.
À quoi dois-je faire attention lors de
l’expédition de newsletters ?
À rien ! En effet, contrairement à de nombreuses
informations, la loi sur la protection
des données révisée ne modifie en rien
les prescriptions relatives à l’expédition de
newsletters, car l’art. 3, al. 1, let. o LCD les
régit déjà. La nouvelle LPD n’y changera rien.
Comme jusqu’à présent, vous pouvez envoyer
à votre clientèle et aux personnes intéressées
de la publicité commerciale pour des produits
et des prestations similaires, dès lors que la
cliente ou le client vous a communiqué son
adresse e-mail et que vous lui permettez de
se désabonner dans l’e-mail. Néanmoins,
certains importateurs exigent la preuve d’un
consentement écrit du client au mailing.
Nous estimons cependant que la marque/l’importateur
entretient aussi une relation avec
le client, si ce n’est la relation principale. Résumé
: il est inutile de solliciter le consentement
de la clientèle ou des personnes intéressées.
Un message concernant le mode de
traitement des données relatives à l’expédition
de la newsletter est communiqué à l’aide
d’un lien dans l’e-mail menant au site Internet
ou à la déclaration de protection des données
(attention : toute omission est répréhensible).
Que faire en matière de sécurité des
données ?
Une violation de la sécurité des données est
également répréhensible si vous n’avez pas pris
de mesures ou si celles que vous avez prises
sont insuffisantes (art. 8 LPD). Cela peut être
le cas lorsque des données personnelles sont
perdues, effacées, détruites ou modifiées involontairement
ou illégalement, ou lorsqu’elles
sont divulguées ou mises à la disposition de
tiers non autorisés, en vertu de la définition de
l’art. 5 let. h LPDrév. Il est donc nécessaire de
prendre des mesures techniques et organisationnelles
appropriées pour assurer la sécurité
des données, pour autant que celles-ci soient
financièrement viables. Ces mesures visent
surtout à empêcher des tiers non autorisés
d’accéder aux données, de les consulter ou de
les influencer.
La protection des données s’appliquet-elle
également au personnel de mon
entreprise ? Faut-il les former ?
Les principes de la protection des données
des collaborateurs du CO, et ceux de la LPD
à titre complémentaire, s’appliquent au personnel.
Le patron qui veut protéger son entreprise
et se prémunir lui-même doit former
son personnel. Les collaboratrices et collaborateurs
ordinaires ne peuvent rarement être
tenus responsables d’une violation de la protection
des données, à moins que l’entreprise
ne leur ait communiqué des directives lors de
formations exhaustives.
Puis-je encore envoyer des invitations,
des cartes de vœux et des cartes de Noël
à mes clientes et clients ?
Le bon vieux courrier postal n’est soumis à
aucune restriction publicitaire s’il est adressé
personnellement.
Quel rôle joue le responsable de la
protection des données ?
Le responsable est celui qui « décide » du traitement
des données, c’est-à-dire le garagiste
dans la plupart des cas. Il est tenu de mettre
en œuvre les prescriptions de la loi dans son
entreprise. En cas de leasing, c’est la société
de leasing qui est responsable, puisqu’elle
règle le financement conformément aux prescriptions
légales.
•
Volker Dohr, CEO d’Impunix, spécialiste de la
protection des données, a rédigé en complément
un document résumant les dix points
principaux. Il s’agit d’une information abrégée
sur la nouvelle loi sur la protection des
données qui ne couvre que le minimum et qui
n’évoque pas les succursales, d’autres secteurs
d’activité, etc. Il ne s’agit pas de conseils juridiques.
Le document A4 est disponible sur le
site Internet de l’UPSA.
Notice sur la protection des
données
1. Liste des traitements de données
2. Déclaration de confidentialité – DDC
3. Contrat de sous-traitant – CST
4. Sécurité des données – TOM & DSFA
5. Transmission à l’étranger
6. Droits des personnes concernées
7. Principes de protection des données
8. Confidentialité par défaut
9. Petit secret professionnel
10. Formation du personnel
Cliquez ici pour accéder à la
notice
Plus d’infos sur :
agvs-upsa.ch/fr/news-fr/
puis-je-encore-faire-quelque-chose
48
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

Le spécialiste de
vitres automobiles au
service des garagistes
simple, rapide, professionnel
Remplacement | Réparation |
Vitres teintées | Service à domicile
Calibrage des systèmes
d’assistance à la conduite
Grâce à ses équipements de diagnostic et de calibrage ultra
modernes et à son personnel bien formé, bénéficiant d’une
formation continue, DESA AUTOGLASS SA est en mesure
d’effectuer les calibrages conformément aux prescriptions des
constructeurs afin de pouvoir garantir un bon fonctionnement
des systèmes de sécurité correspondants.
desa-autoglass.ch

POLITIQUE & DROIT
Photo : Istock.
La majorité du Conseill national dit oui
L’extension des autoroutes
résout plusieurs problèmes
Cinq tronçons autoroutiers doivent être agrandis en Suisse pour 5,3 milliards de francs, les routes nationales
existantes doivent être entretenues et améliorées pour 8,8 milliards de francs supplémentaires. Une excellente
chose, déclare Thomas Hurter, président central de l’UPSA. Tahir Pardhan et Yves Schott
Le premier jour de la session d’été, fin mai, le
Conseil national a débattu de l’extension,
de l’entretien et de l’adaptation des routes nationales.
La majorité du Conseil – 122 voix contre
67 – a estimé qu’il était impératif d’agrandir
les routes pour lutter contre les embouteillages
sur les autoroutes, étant donné que les limites
de capacité des routes principales, également
qualifiées « d’épine dorsale du trafic routier
suisse », sont progressivement atteintes. Le
communiqué de presse de l’Office fédéral des
routes (OFROU) du même jour confirme l’importance
de nos autoroutes. Bien qu’elles représentent
moins de 3 % de l’ensemble du réseau
routier suisse, elles absorbent environ 41 % du
trafic total.
Les plans n’ont néanmoins pas fait l’unanimité.
L’argument selon lequel plus de routes
provoquent plus de trafic est revenu plusieurs
fois au cours du débat. Selon cette rhétorique,
l’extension des routes nationales entraînerait
une augmentation du trafic et rendrait ainsi
impossible la réalisation des objectifs climatiques
de la Confédération. Cet argument ne
semble toutefois plus prévaloir, surtout à une
époque où l’industrie automobile évolue vers
des solutions plus durables et plus respectueuses
de l’environnement. Ainsi, le conseiller
fédéral Albert Rösti, qui représentait le
Conseil fédéral dans cette affaire, a déclaré au
cours du débat : « Puisque les constructeurs
européens ont tous affirmé qu’ils n’investiraient
plus que dans les voitures électriques à
partir de 2035, voire plus tôt, nous sommes en
droit de penser que ces routes pourront alors
être exploitées de manière écologique. »
Thomas Hurter, président de l’UPSA, s’est
montré satisfait du résultat : « Notre réseau
de routes nationales a été conçu dans les années
1960. Il faut enfin l’achever et améliorer
la fluidité du trafic là où les cantons constatent
des goulets d’étranglement. Notre réseau de
routes nationales soulage le réseau secondaire.
S’il y a des embouteillages, le flux de trafic retourne
vers les villes et les communes. » Le
réseau des routes nationales est « l’axe principal
» du transport routier de marchandises
en Suisse. Environ 74 % de l’ensemble du trafic
intérieur passe par ce réseau. Au cours des 20
dernières années, le trafic sur les routes nationales
a augmenté de 130 %. En l’absence de
réaction, le nombre d’heures de congestion
(près de 40 000 en 2022, soit 4,5 ans) continuerait
d’augmenter, tout comme les coûts
économiques. « Enfin, il s’agit d’améliorer la
sécurité sur notre réseau. La majeure partie du
financement des routes nationales est consacrée
à l’entretien, à l’exploitation et, surtout,
au renforcement des normes de sécurité. Une
infime partie est destinée à d’autres travaux
d’extension », a déclaré M. Hurter.
Le président de l’UPSA et conseiller national
UDC souligne en outre que 84 % des personnes-kilomètres
parcourus en Suisse se
font par la route et 14 % seulement en transports
publics. « Si nous prenons les dépenses
d’infrastructure des trois niveaux de l’État,
nous dépensons un milliard de francs de
plus chaque année pour ces 14 %. La mobilité
est liée à la croissance démographique et
économique. Ce n’est qu’ensemble que nous
pourrons répondre aux besoins de mobilité
de la population. L’époque de l’opposition
entre la route et le rail devrait enfin être révolue.
»
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Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

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FORMATION
Une journée dans la vie de Florent Lacilla, champion du monde des métiers
« Cette expérience permet de
repousser ses limites »
Florent Lacilla, médaillé d’or des Worldskills 2022 et double vainqueur des SwissSkills, est mécatronicien
d’automobiles dans le garage familial de Matran (FR). Nous l’avons rencontré sur son lieu de travail. Denis Robert
Florent Lacilla, champion du monde des
métiers, s’occupe également d’importants
travaux de mécanique au quotidien.
De l’or pour la Suisse ! À la fin de l’année
dernière, Florent Lacilla, mécatronicien
d’automobiles fribourgeois de 24 ans, a remporté
une médaille d’or aux championnats du
monde des métiers, les WorldSkills, à Dresde,
en Allemagne, à égalité avec trois compétiteurs
venus de Taïwan, d’Italie et d’Allemagne.
Nous le rencontrons sur son lieu de travail,
dans l’entreprise familiale Lacilla SA à Matran
(FR), à deux pas de l’A12.
Ce jeune et brillant Fribourgeois ne participait
pas pour la première fois aux championnats
des métiers. En 2018 et 2022, il avait
déjà remporté les SwissSkills nationaux, ce
qui lui avait également valu une qualification
au grand championnat du monde. Vous êtes
donc un compétiteur né ? « Ce sont mon professeur
et mes parents qui m’ont encouragé à
me lancer », explique avec modestie le jeune
mécatronicien. « J’ai pris goût à la compétition
une fois qualifié ! » Je trouve les conditions de
participation assez simples : « Il faut être titulaire
d’un CFC ou sur le point d’en décrocher
un et avoir moins de 23 ans. »
Toutes les facettes de son métier
La question de la langue joue naturellement
aussi un rôle : « La compétition portant sur la
technologie automobile se déroule pendant
les WorldSkills en anglais », explique M. Lacilla.
Tous les aspects du métier sont couverts :
« Nous avons été évalués pendant trois jours
à cinq postes, à savoir l’assistance au dépannage
d’un moteur, la mécanique d’un moteur,
les freins et les remorques, la communication
entre le réseau et le véhicule (mot clé : bus
CAN) et la haute tension. Chaque poste a été
évalué selon plusieurs critères : la technologie,
la rapidité (il s’agit d’aller le plus loin possible
sur la tâche qui nous est attribuée) et bien sûr,
la sécurité au travail. »
À Matran, le garage Lacilla SA lui offre un environnement
de travail de catégorie mondiale,
car il est moderne et agréable. L’entreprise familiale
est actuellement dirigée par les parents
du jeune fribourgeois, mais la prochaine génération
– Florent Lacilla a un frère de 27 ans –
assurera une succession en douceur le moment
venu. Quel est l’horizon de cette transition ?
« Nous n’avons pas fixé de date, peut-être dans
trois à cinq ans. »
52
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Avenir planifié avec soin
Florent Lacilla se prépare à une carrière passionnante
: « Je passerai mes examens sanctionnés
par le brevet fédéral de diagnosticien
d’automobiles à l’automne 2023 », explique le
champion du monde 2022, qui se prépare par
ailleurs pour le diplôme de gestionnaire d’entreprise
dans la branche automobile (anciennement
maître). Entretemps, il occupe le poste
de chef d’atelier dans l’entreprise familiale, qui
emploie 23 personnes, dont cinq à l’atelier.
Le travail est passionnant et particulièrement
varié. Le garage est en effet une entreprise
multimarque, un concessionnaire Nissan et
un partenaire de service Infiniti, un concessionnaire
Dodge Ram, un partenaire de réparation
Corvette et Camaro et, pour couronner
le tout, un partenaire de service Mazda. « Nous
avons récemment rejoint la marque coréenne
Ssangyong et les marques chinoises Maxus et
Aiways, importées par Astara »,
ajoute Florent Lacilla. Le garage
familial s’est d’ailleurs spécialisé
dans la réparation de batteries
haute tension, par exemple dans
des véhicules tels que la Nissan
Leaf.
Un domaine intéressant
de plus
Qu’est-ce que l’électrification des
véhicules change ? « Elle change le
métier », confirme Florent Lacilla,
« mais un domaine intéressant
s’ajoute à la liste, car toute la mécanique
reste en place malgré la propulsion
électrique. » Pour lui, cette
évolution du métier est positive,
même s’il est personnellement favorable à
des « approches adaptées aux besoins », c’està-dire
à l’utilisation de différentes sources
d’énergie et donc à des formes de propulsion
variées. Florent Lacilla s’intéresse particulièrement
aux batteries haute tension et au dépannage
: « J’aime aussi réaliser d’importants
travaux de mécanique, mais ma fonction de
chef d’atelier ne me laisse plus beaucoup de
temps. Et nous en faisons de moins en moins
de toute façon. »
en effet souvent chez le client au quotidien,
mais pas chez nous lors de la recherche, ce qui
complique la réparation. »
La mécanique n’est jamais loin
Quelle importance attachez-vous à votre temps
libre en tant que jeune professionnel aussi motivé
? « C’est un peu idiot de dire ça, mais c’est la
mécanique qui m’intéresse le plus. Je suis propriétaire
d’une Mazda MX-5 datant de 1990 que
j’ai équipée d’un turbo qui développe 312 ch »,
poursuit-il. Mais Florent Lacilla apprécie aussi
de partir en vacances en 4×4 avec une tente sur
le toit, au volant d’un Nissan Patrol de 1995,
La médaille d’or
aux WorldSkills
2022 (à gauche) et
le mécatronicien
fribourgeois comme
lorsqu’il cherchait
des erreurs sur le
véhicule d’un client
pendant la compétition
à Dresde (à
droite).
un véhicule « né » avant lui. « J’aime aussi me
livrer à des excursions entre amis le week-end,
pratiquer l’escalade et profiter d’un lac en été. »
Avant de nous quitter, Florent Lacilla tient
à adresser un message personnel aux jeunes
lectrices et lecteurs : « Participer à des compétitions
est une expérience très enrichissante
qui permet de renforcer la confiance en soi
et de repousser ses propres limites. » Bonne
chance !
•
Quoi qu’il en soit, le dépannage demeure l’activité
principale du mécatronicien. Quelles sont
les pannes les plus fréquentes ? « Celles qui
frappent les composants du système de dépollution
des gaz d’échappement », répond-il sans
hésiter. « Et les défaillances sporadiques les
plus difficiles à corriger. Celles-ci apparaissent
La famille du champion du monde des métiers
dirige une entreprise multimarque qui emploie
23 personnes à Matran (FR).
Photos : médias de l’UPSA
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 53

FORMATION
Formations confirmées
Booster sa carrière à moitié
prix avec le diplôme fédéral
En route vers l’avenir professionnel : l’UPSA est ravie d’annoncer que des offres de formation continue intéressantes
et non techniques sont à nouveau à la disposition des personnes ambitieuses dans différents cantons grâce
à la confirmation d’un grand nombre de formations. Généreusement subventionnées par la Confédération, toutes
les formations permettent aux diplômés de booster leur carrière. Ne manquez pas cette opportunité la formation
continue des gestionnaires diplomé(e)s d’entreprise chez 7act Benson à Lausanne ! Cynthia Mira
Investir dans l’avenir professionnel :
découvrez les offres passionnantes de
formation continue qui débutent cet été.
L
’UPSA a de bonnes nouvelles concernant
la formation. Toutes les offres de formation
continue non technique sanctionnées
par un diplôme fédéral reconnu seront lancées
à Berne à partir d’août 2023. À Zurich
et à Winterthour, la formation de deux ans
de coordinateur d’atelier permet en outre aux
participants d’investir dans un avenir professionnel
sûr. Ce cursus passionnant vaut le détour,
car son contenu dégage une énorme valeur
ajoutée pour le quotidien professionnel.
Il couvre notamment les processus d’atelier,
la gestion du personnel, les responsabilités
juridiques ainsi que les contacts avec la clientèle
et l’administration. De plus, la formation
de gestionnaire d’entreprise diplômé débute
à Winterthour. Elle est très prisée du fait que
les diplômés sont ensuite en mesure de reprendre
une entreprise et de la diriger dans
sa globalité. Cette discipline reine parmi les
métiers de l’automobile démarre aussi à Lausanne
pour les Romands intéressés.
Tous les participants titulaires d’un diplôme
fédéral reconnu ou d’un brevet fédéral à l’issue
des parcours de formation continue auront de
quoi se réjouir. Et chaque formation est disponible
à moitié prix ! La Confédération subventionne
les frais de formation à hauteur de
50 %. Profitez vous aussi de l’opportunité de
suivre l’une de ces formations modernes ou
recommandez-les à vos collaborateurs. Les
inscriptions sont acceptées jusqu’au démarrage
du cursus. Vous trouverez ici la liste des
formations confirmées. Vous trouverez de
plus amples informations sur les réunions
d’information à venir ainsi que sur les modalités
d’inscription en cliquant sur le lien correspondant.
•
Plus d’infos sur :
autoberufe.ch
54
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
VOUS TROUVEREZ ICI LA LISTE DES FORMATIONS CONFIRMÉES.
La Confédération subventionne en outre tous les frais de formation à hauteur de 50 % !
CETTE FORMATION EST
DISPENSÉE À LAUSANNE
GESTIONNAIRE D’ENTREPRISE DIPLÔMÉ(E)
DANS LA BRANCHE AUTOMOBILE – DF
Début de la formation : 29 août 2023
Jour de cours : mardis soir de 17 h 30 à 20 h 45
(horaire adaptable à 18h15 – 21 h 30 si besoin)
samedis matin de 8h15 à 12 h 15
(parfois 11 h 30 et parfois 13 h 15)
Durée du cours : 6 semestres
Prestataire de cours : 7 act Benson Lausanne
CES FORMATIONS SONT
DISPENSÉES À BERNE
CONSEILLER/E DE SERVICE AUTOMOBILE
AVEC BREVET FÉDÉRAL
Début de la formation : 17 août 2023
Jours de cours : jeudi et parfois le samedi
Durée du cursus : deux semestres
Prestataire de cours : gibb Berne
CONSEILLER/ÈRE DE VENTE AUTOMOBILE
AVEC BREVET FÉDÉRAL
Début de la formation : 31 août 2023
Jours de cours : jeudi
Durée du cursus : 2,5 semestres
Prestataire de cours : UPSA
COORDINATEUR/TRICE D’ATELIER AVEC
UN BREVET FÉDÉRAL
Début de la formation : 17 août 2023
Jours de cours : jeudi
Durée du cursus : 4 semestres
Prestataire de cours : gibb Berne
GESTIONNAIRE D’ENTREPRISE DIPLÔMÉ/E
DANS LA BRANCHE AUTOMOBILE – EPS
Début de la formation : 18 août 2023
Jours de cours : vendredi et parfois le samedi
Durée du cursus : 4 semestres
Prestataire de cours : gibb Berne
CES FORMATIONS
SONT DISPENSÉES À
WINTERTHOUR
COORDINATEUR/TRICE D’ATELIER AVEC
UN BREVET FÉDÉRAL
Début de la formation : 6 septembre 2023
Jours de cours : mercredi
Durée du cursus : 4 semestres
Prestataire de cours : STFW Winterthour
GESTIONNAIRE D’ENTREPRISE DIPLÔMÉ
DANS LA BRANCHE AUTOMOBILE – EPS
Début de la formation : 26 août 2023
Jours de cours : mercredi
Durée du cursus : 4 semestres
Prestataire de cours : STFW Winterthour
CETTE FORMATION EST
DISPENSÉE À ZURICH
COORDINATEUR/TRICE D’ATELIER AVEC
UN BREVET FÉDÉRAL
Début de la formation : 22 août 2023
Jours de cours : cours du soir mardi/jeudi
Durée du cursus : 4 semestres
Prestataire de cours : École professionnelle
technique de Zurich

FORMATION
Formations initiales techniques
Le changement impose une
révision partielle
Dans le cadre de l’examen quinquennal des formations initiales techniques, l’UPSA a demandé à quelque
4500 entreprises de participer à une enquête. Le taux de réponse du début de l’année a été réjouissant.
En dépit de cette grande satisfaction, il y a lieu d’agir. Arnold Schöpfer et Cynthia Mira
Tous les cinq ans, l’UPSA effectue un contrôle qualité des formations
initiales techniques. 1923 personnes ont participé à l’enquête
en ligne, qui a été envoyée à quelque 4500 entreprises. Ceci correspond
à un taux de réponse d’environ 43 %. Seuls les garages qui forment actuellement
des personnes aux métiers d’assistant(e) en maintenance
d’automobiles, de mécanicien(ne) en maintenance d’automobiles et de
mécatronicien(ne) d’automobiles ont été sollicités. L’enquête s’est déroulée
du 13 janvier au 3 février 2023. La responsabilité et la mise en
œuvre incombaient au bureau de conseil en formation B-Werk à Berne.
Satisfaction très élevée
L’analyse des résultats montre que plus de 75 % des entreprises
sont « très satisfaites » ou « satisfaites » de la qualité
des formations initiales techniques. Néanmoins,
face à l’augmentation des parts de marché détenues
par les véhicules électriques, il est nécessaire
d’intégrer des compétences supplémentaires
en haute tension dans les programmes
de formation. C’est ce qu’indique également
le rapport final de la commission professionnelle
et assurance qualité sur la
révision quinquennale. Les responsables
estiment qu’il est nécessaire
d’agir. L’un des défis consistera
notamment à déterminer quelles
compétences devront être retirées
des plans de formation en vue de l’intégration,
afin de ne pas les surcharger.
La commission formation professionnelle et
assurance qualité a donc décidé de demander à
la commission de la formation professionnelle une
révision partielle, étant donné que les plans de formation
et les ordonnances seront eux aussi concernés par ces
modifications majeures.
Nous remercions ici l’ensemble des entreprises
et formateurs professionnels qui
ont pris le temps de répondre à l’enquête.
Le nombre élevé de retours témoigne
également de l’intérêt pour les
métiers techniques. Ceci est important
car, compte tenu de la situation
actuelle en matière de main-d’œuvre
qualifiée, les garagistes suisses ont besoin
de travailleurs jeunes et bien formés.
•
75 % des personnes
interrogées dans les
garages sont actuellement
satisfaites ou
très satisfaites des
formations initiales
techniques. Photo :
médias de l’UPSA
Plus
d’infos sur
56
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

viva.ch
LES MéTIERS
DE L’AUTO-
MOBILE ONT
DE L’AVENIR
Bienvenue dans le monde fascinant de l’automobile ! La branche automobile recherche des talents amateurs de technique
ultramoderne. Tous les jours, tu trouveras dans un garage des activités stimulantes et d’une grande diversité ainsi que des
collègues partageant ta passion pour les voitures. Une formation professionnelle initiale dans l’une des six professions automobiles
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FORMATION
Un bon marketing des places d’apprentissage
permet d’augmenter les chances de trouver le
candidat idéal. Photo : médias de l’UPSA
Places d’apprentissage vacantes
Trouver l’apprenti parfait
grâce aux factures
Les garagistes devraient trouver de nouveaux moyens efficaces de communiquer au sujet des places
d’apprentissage dans leur entreprise. Mais lesquels ? Découvrez-le dans le module didactique d’une journée
« Sélection d’apprentis » de la Business Academy de l’UPSA. Cynthia Mira
Madeleine Bernard, conseillère et coach
De nombreuses entreprises ont du mal à
trouver de nouveaux apprentis avec les
méthodes traditionnelles. C’est pourquoi l’association
leur conseille de suivre le cours « Sélection
d’apprentis » de la Business Academy.
Madeleine Bernard, l’intervenante, tient à partager
ses propres exemples pratiques pour que
les participants puissent profiter au mieux de
ce cours d’une journée. La petite taille des
groupes, comptant 8 à 15 personnes, permet
d’élaborer des mesures individuelles pour
chaque entreprise. L’experte connaît bien son
sujet, car elle exerce des mandats très variés
dans la formation continue et la formation
des enseignants. Elle travaille également pour
l’école professionnelle spécialisée de Berne
(gibb) et accompagne les jeunes depuis des
années dans le monde professionnel passionnant.
Elle connaît donc d’autant mieux les
changements survenus dans le marketing des
places d’apprentissage ces dernières années.
« Beaucoup d’entreprises des secteurs les plus
divers essaient de trouver des apprentis selon
leurs propres modèles, mais c’est difficile. Il
faut réfléchir autrement », dit-elle. Elle encourage
également la coopération avec les écoles.
Ce sont précisément ces dernières qui recèlent
de jeunes talents désireux d’être informés sur
le monde du travail. Pour pourvoir une place
d’apprentissage avec succès aujourd’hui, il faut
garantir sa visibilité. Il s’agit de diffuser le plus
largement possible les informations sur un
poste vacant. Une telle opération ne coûte pas
nécessairement cher. « Pourquoi ne pas simplement
indiquer sur chaque facture qu’une
place d’apprentissage est vacante dans l’entreprise
? », conseille-t-elle par exemple. Même de
tels investissements modestes peuvent porter
leurs fruits.
Bien sûr, la publicité sur les réseaux sociaux
occupe une importance grandissante. Au
cours du dernier cours, un jeune participant
58
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
Bijou blanc
Cette voiture ne brille
pas seulement par son
apparence
C’est un vrai modèle d’avant-garde. Une Volvo XC40 trône depuis peu
au siège de l’UPSA à Berne. Comment est-elle arrivée là et pourquoi
constitue-t-elle un investissement important pour l’avenir ? Yves Schott
S’inscrire et en savoir plus
Profitez de cette opportunité et du
savoir-faire de l’experte. Voici la
prochaine date du module didactique
de l’UPSA « Utiliser avec compétence
les instruments des nouvelles
ordonnances de formation » :
Lundi 18 septembre 2023, de 8 h 30 à
17 h 30, à Genève
Cliquez ici pour
vous inscrire
Remise de la voiture en présence d’Arnold Schöpfer (formation de base et formation professionnelle supérieure à
l’UPSA), de Hansruedi Ruchti (technique automobile et examens à l’UPSA), de Mike Sigrist (Head Used Car & Remarketing
Volvo Car Switzerland), d’Olivier Maeder (direction de l’UPSA, formation) et de Werner Bieli (commission d’assurance
qualité diagnosticien d’automobiles et coordinateur d’atelier automobile à l’UPSA) avec la nouvelle Volvo XC40
dotée d’une propulsion hybride rechargeable (de g. à dr.). Photo : médias de l’UPSA
a souligné qu’il valait mieux confier cette
mission aux jeunes de l’entreprise. Madeleine
Bernard le confirme : « Les réseaux
sociaux fonctionnent mieux si la publication
du garage à l’intention de la jeune
génération est publiée et partagée par des
personnes du même âge. » Dans le cours,
elle explique aussi brièvement qui est le
jeune d’aujourd’hui et ce qui le distingue
de ceux des générations précédentes. Elle
fournit aussi de l’aide pour bien interpréter
un certificat. En effet, de nombreuses
informations s’y dissimulent. Un tel document
contient bien plus de données
que les notes. •
Elle se tient encore innocemment à l’atelier
d’examen. Bientôt, les futurs diagnosticiens
et diagnosticiennes d’automobiles devront
l’étudier. Depuis fin mai, l’UPSA est en
possession d’une Volvo XC40 Recharge plug-in
hybride blanche 2022.
Volvo Car Switzerland s’est acquittée d’une
grande partie des coûts d’acquisition et a assuré
l’assistance technique. « Il s’agit d’un investissement
important pour l’avenir, et plus
précisément pour notre personnel qualifié »,
déclare Mike Sigrist, Head Used Car & Remarketing
chez Volvo Car Switzerland SA. Concrètement,
l’UPSA permet aux apprentis de passer
leurs examens sur un véhicule moderne.
Dans le même temps, Volvo cherche à « susciter
l’enthousiasme des jeunes pour la marque
Volvo », ajoute Mike Sigrist.
Arnold Schöpfer, responsable de la formation
de base et de la formation professionnelle supérieure
à l’UPSA, explique que l’association
applique dans la mesure du possible la règle
des 80 % lorsqu’elle achète des véhicules :
« Nous recherchons des voitures qui sont présentes
à environ 80 % sur le marché. »
C’est une tactique très sensée. Les futurs diagnosticiens
et diagnosticiennes d’automobiles
rencontreront ces nouveaux systèmes de propulsion
au cours de leur carrière, en plus des
moteurs à essence et diesel conventionnels.
La XC40 Recharge plug-in hybride brille non
seulement par son apparence, mais représente
également un investissement important dans
la formation, et donc dans l’avenir. •
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 59

FORMATION
Compétence en matière de conseil pour véhicules électriques et leur infrastructure de recharge
Identifier les besoins de la clientèle
De plus en plus de garagistes et de professionnels de la branche automobile ont recours à l’offre sur mesure de
la Business Academy de l’UPSA pour perfectionner leurs connaissances de l’électromobilité dans le cadre
du cours « Compétence de vente et de conseil pour véhicules électriques et leur infrastructure de recharge ».
Roger Lanz, qui l’a suivi, relate son expérience. Mike Gadient
Roger Lanz estime que son directeur de
cours, Beat Geissbühler, responsable Technique
automobile à la STFW et enseignant
spécialisé dans la formation de diagnosticien
d’automobiles, est passé maître dans l’art d’expliquer
simplement des situations complexes.
Le séminaire d’une journée organisé dans les
locaux de « The Valley » à Kemptthal (ZH) en
a valu la peine. Il a désormais des réponses à
ses questions concernant l’infrastructure de recharge
des véhicules électriques. « Beat a mené
le cours de manière informative et divertissante.
Il a passé beaucoup de temps à répondre
à nos questions », explique M. Lanz. Il a partagé
des exemples pratiques et des calculs de coûts.
Les garagistes doivent identifier
les besoins
En fait, le cours « Compétence de vente et de
conseil pour véhicules électriques et leur infrastructure
de recharge » s’adresse particulièrement
aux conseillers en vente automobile
et aux conseillers de service automobile. Les
concessionnaires et les garagistes doivent savoir
quelle infrastructure de recharge répond
à tel ou tel besoin. M. Lanz n’exerce ni l’une
ni l’autre de ces professions. Il est dépanneur
Beat Geissbühler a aussi présenté les différentes
solutions de recharge et évoqué les
cycles de charge ainsi que les capacités des
batteries des véhicules électriques. « En fin
de compte, j’ai le plus appris concernant l’infrastructure
de recharge. Il faut s’assurer que la
voiture peut être chargée à domicile ou au travail
», explique Roger Lanz. La Suisse compte
environ 15 000 bornes de recharge. L’autonomie
des véhicules électriques actuels est comprise
entre 300 et 500 kilomètres, alors que le
Suisse moyen ne parcourt que 32 kilomètres
par jour d’après les statistiques.
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FORMATION
au TCS. Comme le nombre de véhicules électriques
sillonnant les routes ne cesse d’augmenter,
il a souhaité approfondir ses connaissances
sur la diversité de leurs systèmes. Il a
assisté au cours de la Business Academy de
l’UPSA parce qu’il a besoin de conseils dans
son quotidien professionnel.
Détermination précise des
besoins de la clientèle
Le cours cherche notamment à renforcer les
compétences en conseil. Beat Geissbühler met
l’accent sur une identification précise des besoins
des clients, auxquels il faut présenter
des options réalistes. Les véhicules purement
électriques ne sont pas toujours la solution
idéale. Roger Lanz a apprécié la discussion approfondie
portant sur les avantages et les inconvénients
des différentes propulsions pendant
le cours. La balle est maintenant dans
son camp. Le conseil repose essentiellement
sur la connaissance et l’identification des tendances
du marché. Roger Lanz se félicite des
informations et des documents publiés sur le
site Internet de l’UPSA concernant les propulsions
alternatives, sachant que la technologie
progresse rapidement et que la majorité des
voitures seront propulsées par une batterie à
l’avenir.
•
Prêt pour l’électromobilité
Beat Jenny présentera son webinaire
« La mobilité électrique dans la vente » le 29
septembre 2023 et le 6 octobre 2023. Pendant
les deux fois 90 minutes, le formateur de
Trepos AG informera entre autres sur la
situation actuelle du marché, les défis techniques
et les infrastructures de recharge. Le
cours aura lieu une nouvelle fois en ligne les
1 er et 8 décembre 2023.
Le cours de l’UPSA Business Academy est
proposé à un prix avantageux grâce au soutien
d’Energie Suisse. Fidèle à son mandat
légal, le programme de la Confédération
encourage les connaissances et les compétences
en matière d’énergie. Le webinaire
« La mobilité électrique dans la vente » ne
coûte désormais que 120 francs plus TVA
au lieu de 159 francs pour les membres de
l’UPSA. Les non-membres payaient jusqu’à
présent 209 francs.
Beat Geissbühler,
responsable Technique
automobile à la
STFW et enseignant
spécialisé dans la
formation de diagnosticien
d’automobiles.
Photo : STFW
S’inscrire
En allemand, le cours « Verkauf- und
Beratungskompetenz von E-Fahrzeugen
und deren Ladeinfrastruktur » aura lieu le
27 septembre 2023 et le 7 décembre 2023
à Kemptthal ZH. Le coût est désormais de
200 francs, TVA en sus, déjeuner compris.
Avant l’engagement d’Energie Suisse, les
membres de l’UPSA payaient 380 francs et
les non-membres 535 francs.
S’inscrire
Plus d’infos sur :
suisseenergie.ch
P - EAL - FALKEN - FIAT - FIAT PROFESSIONAL - FORD - GEV - GOODYEAR - JAGUAR - JEEP - KIA - KLEINMETALL - LAND ROVER - LAMPA - LANCIA
À commander ici:
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FORMATION
Employé(e)s de commerce CFC 2023
Vue d’ensemble
L’UPSA attend avec impatience le lancement de la nouvelle formation commerciale de base. À partir de cet
été, les entreprises formeront de nouveaux professionnels qui brilleront par leurs connaissances étendues
et axées sur la pratique. Ils joueront ainsi un rôle important dans le succès de la branche automobile. Cynthia Mira
Ce sera une formation avec moins de théorie et plus de savoir-faire
pratique : voici ce qu’avait déclaré Hans Pfister, président de la
Commission de la formation commerciale de base de l’UPSA, il y a
environ deux ans à AUTOINSIDE. À l’époque, la révision de la formation
commerciale de base « employé(e)s de commerce CFC » battait son
plein. Nous y sommes enfin : au mois d’août, de
nombreux jeunes talents entameront dans
différents garages la nouvelle formation
de base, qui sera déterminante pour
le succès de la branche automobile.
« Nous avons besoin d’une main-d’œuvre bien formée et en mesure de
faire évoluer notre métier avec succès lors des prochaines années », déclare
Hans Pfister aujourd’hui. Il est tout à fait convaincu que la branche
n’y parviendra pas seulement grâce aux universitaires. Selon lui, ces
derniers possèdent certes des diplômes, mais ils n’ont aucune formation
approfondie sur le métier. « Un atout majeur est que les employés de
commerce bien formés peuvent être employés de manière polyvalente
dans le secteur automobile et qu’ils ont une vision d’ensemble. » En
outre, l’accent est mis de manière systématique sur les compétences
opérationnelles. « Les personnes en formation découvrent de près
les méthodes de travail de l’entreprise et apprennent à connaître
et réaliser toutes les tâches d’une concession. » Elles peuvent être
employées à l’accueil pour le contact direct avec la clientèle, au
service à la clientèle pour le traitement des commandes, ou au
service du personnel pour la déclaration d’accidents ou les démarches
liées à la TVA. Selon Hans Pfister, d’autres tâches
voient le jour dans les entrepôts de pièces détachées, la
gestion, l’inventaire ou l’évaluation des stocks.
À juste titre sous
les projecteurs : les
employé(e)s de commerce,
impliqué(e)s
dans tous les processus
de la concession
automobile, sont
un atout pour toute
la branche. Photo :
médias de l’UPSA
Pour la mise en œuvre dans les entreprises, l’UPSA a proposé
ces derniers mois de nombreuses formations destinées
aux formatrices et formateurs professionnels. Il
faut également se familiariser avec les innovations de
la plate-forme d’apprentissage Time2learn. Les offres
de formation seront aussi disponibles pour les prochains
semestres 2023 et 2024, selon les besoins.
Les entreprises peuvent s’adresser à tout moment
à l’UPSA en cas de question. En effet, seule une
mise en œuvre correcte permettra à la branche
de pouvoir compter sur des professionnels qui,
grâce à leurs vastes connaissances, disposent
d’une vision d’ensemble.
•
Plus d’infos sur :
metiersauto.ch et csbfc.ch
62
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

FORMATION
UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
UPSA MODULE DIDACTIQUE
« UTILISER AVEC COMPÉTENCE LES
INSTRUMENTS DES NOUVELLES
ORDONNANCES DE FORMATION »
18 septembre 2023, Genève
JUILLET
LA NOUVELLE LOI SUISSE SUR LA PROTEC-
TION DES DONNÉES : CE QUE VOUS DEVEZ
MAINTENANT SAVOIR !
Les participants acquièrent une vue d’ensemble
de la nouvelle loi suisse sur la protection des
données (LPD), qui entrera en vigueur le 1 er septembre
2023.
25 juillet 2023, en ligne
23 août 2023, en ligne
AOÛT
DIALOG – DAS NEUE
MITARBEITERGESPRÄCH
Nach dem Kurs sind Sie in der Lage auch heikle
Mitarbeitergespräche für beide Seiten erfolgreich
zum Abschluss zu bringen
16. August 2023, wbz Lenzburg
LEHRGANG DAB+
In Zusammenarbeit mit der Schweizer Radiobranche,
DAB+-Experten der SRG sowie DAB+-
Fahrzeug-Spezialisten wurde ein DAB+ Lehrgang
mit AGVS Kompetenzausweis entwickelt.
29. August 2023, Lenzburg
GOOGLE BASICS TRAINING
29./30. August 2023, online
07./08. November 2023, online
SEPTEMBRE
FORMATIONS POUR LES FORMATEURS
PROFESSIONNELS DES EMPLOYÉS DE COM-
MERCE DANS LA BRANCHE AUTOMOBILE
La nouvelle formation commerciale de base
« Employés de commerce CFC » entrera en vigueur
à l’été 2023. Elle prépare les personnes en formation
à relever les défis de demain.
14 séptembre 2023, Yverdon
21 séptembre 2023, Yverdon
WEBINAIRE DE 2 × 90 MINUTES –
L’ÉLECTROMOBILITÉ DANS LA VENTE
Dans cette formation, nous traitons les exigences
des clients dans le domaine de l’électromobilité.
Que pouvons-nous mettre en œuvre sur notre
marché régional ? Que devons-nous apprendre
concernant la mobilité alternative ? Quels partenaires
peuvent nous assister en la matière ?
29 septembre 2023, en ligne
06 octobre 2023, en ligne
01/08 décembre 2023, en ligne
VERTIEFUNGSMODUL CNG INSTRUKTION
UND SYSTEMKENNTNISSE FÜR
DEN SICHEREN UMGANG MIT CNG
Die Teilnehmer sind in der Lage, Arbeiten an
gasführenden Komponenten von CNG-Fahrzeugen
unter sicheren Voraussetzungen durchzuführen.
26. September 2023, The Valley Kemptthal
02. Dezember 2023, wbz Lenzburg
VERKAUF- UND BERATUNGSKOMPETENZ
VON E-FAHRZEUGEN UND DEREN
LADEINFRASTRUKTUR
Die Elektromobilität erobert Marktanteile.
Es ist aber nicht nur das Wissen über die
Fahrzeug systeme nötig, sondern auch die
Beratungskompetenz zur Ladeinfrastruktur.
27. September 2023, The Valley Kemptthal
07. Dezember 2023, The Valley Kemptthal
Weitere Daten werden laufend online ergänzt.
OCTOBRE
INSTRUCTION ET CONNAISSANCES DE
BASE SUR LES SYSTÈMES HAUT VOLTAGE
EN TECHNIQUE AUTOMOBILE
Les participants sont en mesure de créer des
conditions sûres pour le travail sur des systèmes
haut voltage en technique automobile. Ils
connaissent le fonctionnement de base des composants
haut voltage. Ils peuvent effectuer des
travaux simples et des contrôles sur l’alimentation
réseau mobile.
05/06 octobre 2023, Cornaux
MWST GRUNDKURS
Der Kurs richtet sich an Personen, die sich neu
mit der Mehrwertsteuer im Automobilgewerbe
beschäftigen müssen oder im Alltag einige
Unsicherheiten mit der Anwendung haben.
04. Oktober 2023, STFW Winterthur
32. AGVS-FRAUENSEMINAR
Themen des AGVS-Frauenseminars 2023 :
Fachkräftemangel, Notfall am Arbeitsplatz,
Generationen Babyboomer bis Z, Nachfolgeregelung,
revidiertes Erbrecht und Digital Detox.
23. – 25. Oktober 2023, Wildhaus SG
NOVEMBRE
MEINE WIRKUNG ALS FÜHRUNGS-
VERANTWORTLICHE/-R
Führungspersonen setzen sich mit ihren aktuellen
Situationen und Rollen konkret auseinander und
erarbeiten zielführende Lösungen.
30. November 2023, wbz Lenzburg
JANVIER
FORMATION TURBO DE VENDEUR AUTO
Cette formation a pour but d’agir sur les performances
des commerciaux comme un turbo
« booste » les performances d’un moteur ! Il s’agit
d’une formation moderne et vivante, animée par
des intervenants qui sont tous professionnels de
leur branche.
29 janvier – 09 février 2024, Puidoux
D’autres données sont régulièrement mises en
ligne.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 63

FORMATION
Événements régionaux à venir
FRIBOURG
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
GENÈVE
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
Centre de formation UPSA Genève
formation-upsa-ge.ch/web/formations-4-2
LAUSANNE
COORDINATEUR-TRICE D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: W1 à W4 Automne 2023
Localité: EPSIC
Les personnes intéressées peuvent s’adresser
à arnold.schoepfer@agvs-upsa.ch ou 031 307 15 32
PAUDEX
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
fahrzeugrestaurator.ch/fr
SION
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3 Automne 2023
COORDINATEUR D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité: EPTM, Sion
formationcontinuevalais.ch
YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, début en 2023
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4,
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation-upsa-vd.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Informationsabend:
17. August 2023, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: Mittwoch, 06. September 2023
Ort : Weiterbildungszentrum Lenzburg
wbzlenzburg.ch
SPEZIALIST/-IN FÜR ALTERNATIVE FAHR-
ZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Informationsabend:
17. August 2023, 18.00 Uhr
BASEL
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Ort: Allgemeine Gewerbeschule Basel, BBZBL
Liestal (Theorie) und AGVS-Bildungszentrum
Sissach (Praktika)
agsbs.ch/hohere-berufsbildung/berufs-und-hoherefachprufungen
BERN
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN
Start Lehrgang: 31. August 2023
agvs-upsa.ch
FAHRZEUGRESTAURATOR/-IN
Informationsabend:
23. August 2023
Ort: AGVS Ausbildungscenter Sektion Solothurn
GerolagCenter Olten
Start Lehrgang: Oktober 2023
fahrzeugrestaurator.ch
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOGEWERBE HFP
Nächster Studienbeginn: Freitag, 18. August 2023
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN BP
Nächster Studienbeginn: 17. August 2023
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Nächster Studienbeginn: 17. August 2023
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Nächster Studienbeginn: 17. August 2023 (BP)
Nächster Studienbeginn: 18. August 2023
(Zertifikat)
Ort: gibb Berufsschule Bern
gibb.ch
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: 23. August 2024
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AU-
TOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Start Vorbereitungslehrgang: August 2023
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
30. August 2023 und 31. August 2023
Hochvolt-Instruktion EV
05. September 2023
Grundlagen Energie- & Batteriespeicher
30. Oktober 2023 und 31. Oktober 2023
Hochvolt-Instruktion EV
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: August 2023
Ort: AGVS Ausbildungszentrum St. Gallen
Neu mit Einführungstagen
agvs-abz.ch
THURGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgangs: 15. August 2023
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden
gbw.ch
64
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

WINTERTHUR
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER/-IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. August 2024
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
automobil-serviceberaterin-mit-eidg-fachausweis
BETRIEBSWIRT/-IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 26. August 2023
Ort: STF Winterthur
stfw.ch/abwa
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN UND AU-
TOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
Start Lehrgang: 04. September 2023
Fachrichtung Nutzfahrzeuge / Personenwagen
und Automobil-Werkstattkoordinator
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
für Automobil-Mechatroniker/-in
stfw.ch/de/angebot/kurse/fahrzeugtechnik/
alternative-antriebssysteme-kompetenzbereich-z4
Start Intensivkurs: 28. Oktober 2023
Informationsabende für die Weiterbildungen:
07. November 2023, 19.00 bis 20.30 Uhr, Online
Ort: Alle Lehrgänge finden an der Schweizerische
Technische Fachschule Winterthur STFW statt.
stfw.ch
ZÜRICH
BETRIEBSWIRT/-IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE
Start Lehrgang: 19. August 2024
tbz.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR/-IN
MIT ODER OHNE ZERTIFIKAT AGVS
Abendkurs: Start 22. August 2023, jeweils
Dienstag und Donnerstag, 18.15 Uhr bis 21.20 Uhr
Tageskurs: Start 21. August 2023,
jeweils montags, 8.15 Uhr bis 17.35 Uhr
tbz.ch/weiterbildung-tbz/
automobilwerkstattkoordinator
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations :
metiersauto.ch
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER/-IN
Start Lehrgang: Oktober 2023
kurse-gibz-lqc.ch/ad
Der Lehrgang findet im Bildungszentrum Zug statt.
VOS FORMATIONS DE PERCO
SONT-ELLES À JOUR ?
En tant que PERCO (personne de contact pour la sécurité au travail), vous êtes soumis(e) à une formation continue.
Après le cours de base obligatoire, vous devez suivre une formation continue tous les deux ans au minimum. Nous offrons
aux membres de la SAD une formation efficace et adaptée aux besoins, sous la forme d’une séance ERFA (échanges
d’expériences). Nous leur proposons aussi ce qui suit :
Cours de base sur la sécurité au travail et la protection de la santé
Séance ERFA abordant les thèmes :
• Organisation en cas d’urgence / premiers secours (matin)
• SICHEM – Manipulation sûre des produits chimiques (après-midi)
Formation en ligne « asa-control »
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Vous trouverez dès à présent le programme actuel de la solution par branche sur www.safetyweb.ch, rubrique « Cours ».
Les coûts sont inclus dans la cotisation annuelle de la SAD.
Inscrivez-vous dès aujourd’hui. Nous nous réjouissons de votre participation.
Solution par branche pour la sécurité au travail et la protection de
la santé de la branche automobile et des deux-roues (SAD)
Secrétariat, Wölflistrasse 5, 3006 Berne
Numéro gratuit 0800 229 229
E-mail info@safetyweb.ch, www.safetyweb.ch
be safe!
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 65

ASSOCIATION & SECTIONS
Nouveau code d’honneur
Des normes uniformes
sur l’ensemble
du territoire suisse
L’UPSA établit une norme nationale en vue d’appréhender
les critères de qualité de manière uniforme. Ces valeurs
sont résumées dans le nouveau code d’honneur. Parallèlement,
le label de qualité « garagiste UPSA » sera ainsi renforcé
vis-à-vis de l’extérieur. Sascha Rhyner
Critères minimum d’admission pour tout futur membre de l’UPSA
Lors de la présentation de sa demande, le
demandeur (l’entreprise) doit satisfaire au
moins aux exigences suivantes :
▪ posséder une adresse e-mail
▪ disposer d’une inscription au registre du
commerce mentionnant explicitement un
secteur d’activité dans la branche automobile
▪ avoir une image soignée en interne et à
l’extérieur
▪ disposer d’un numéro de garage (n° U)
▪ disposer d’un équipement professionnel
▪ répondre aux exigences cantonales en
matière d’environnement
▪ le titulaire ou au moins un collaborateur doit
avoir suivi une formation technique dans la
branche automobile (diplôme CFC)
▪ garantir la saisie du temps
▪ respecter les directives CFST
▪ disposer d’un numéro de TVA
▪ le garage doit être exploité à titre principal
▪ disposer d’un extrait actualisé du registre des
poursuites
D’autres exigences peuvent être définies par les
sections.
Le nouveau code d’honneur a été présenté
publiquement pour la première fois lors
de l’assemblée des délégués de l’UPSA, le
21 juin à Locarno. Ce code tient compte de
l’évolution des exigences de la société en matière
d’éthique et de gestion durable. Les entreprises
sont davantage surveillées concernant
leur comportement vis-à-vis de la société
et de la clientèle. À travers la refonte du
code d’honneur, l’UPSA entend véhiculer sa
crédibilité vers l’extérieur, ainsi que le label
de qualité « membre de l’UPSA ». La clientèle
doit voir que les membres de l’UPSA s’engagent
en faveur d’une performance impeccable,
d’un comportement irréprochable, et
ils se tiennent constamment à jour grâce à
des formations continues. Cela signifie qu’un
membre de l’UPSA doit satisfaire à des critères
d’admission identiques sur l’ensemble
du territoire national (voir encadré).
Cependant, le code d’honneur doit agir non
seulement vis-à-vis de l’extérieur, mais aussi
avoir un effet contraignant pour la communication
interne. Pour pouvoir embaucher du
personnel de qualité, un employeur doit être
attractif et offrir des conditions de travail modernes
et sûres, notamment des possibilités
de formation et de perfectionnement pour
les collaborateurs. En fin de compte, ils sont
la vitrine de l’entreprise, et ils doivent exprimer
la satisfaction. Un point important du
code d’honneur est l’environnement. Certains
considèrent l’automobile et la mobilité individuelle
motorisée comme l’une des principales
sources de pollution de l’environnement. C’est
66
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
TROIS QUESTIONS À ANDRI ZISLER
Le panonceau de membre de
l’UPSA vise à garantir une certaine
norme de qualité. Photo : médias
de l’UPSA.
Andri Zisler, comité central de l’UPSA
M. Zisler, qu’est-ce qu’un code d’honneur ?
Andri Zisler, comité central de l’UPSA : Un
code d’honneur est un ensemble de règles de
conduite définissant le comportement et les
normes morales de ses membres. Il fait généralement
référence à des règles de conduite
telles que l’honnêteté, l’intégrité, le sens des
responsabilités et l’équité. Le code n’est pas
une loi, mais un engagement volontaire des
membres à respecter des normes éthiques.
À travers le code d’honneur, l’UPSA met en
place des critères d’admission minimum
au niveau national. Pour quelles raisons
avez-vous engagé cette démarche ?
Il nous importe que les garagistes de l’UPSA
répondent à certaines normes de qualité. Nous
souhaitons le garantir à travers ces critères d’admission
minimum. De plus, ceci doit être visible
et perceptible pour l’extérieur, c’est-à-dire pour
les clients finaux. Le fait que le
panonceau soit également signé
par le garagiste doit l’engager à
respecter le code d’honneur.
pourquoi il est important pour leur réputation
que les membres de l’UPSA gèrent les
ressources avec parcimonie et s’engagent
en faveur du développement durable.
Les valeurs du code d’honneur sont affichées
sur un panonceau A3 résistant aux intempéries
et pouvant être accroché facilement
n’importe où. Chaque membre de l’UPSA
est libre de l’installer dans le showroom,
le garage ou son propre bureau. Les valeurs
visent à donner davantage d’impact à
chaque membre grâce au label « garagiste
UPSA. » C’est pourquoi le panonceau porte
la signature conjointe du président central
Thomas Hurter, du président de section et
du membre de l’UPSA. Le label de qualité
doit permettre à chaque membre de l’UPSA
de se différencier. •
Plus d’infos sur :
agvs-upsa.ch
Nos valeurs
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
En tant que membre de l’UPSA, nous nous engageons
vis-à-vis de nos clients
… à acquérir les compétences professionnelles nécessaires grâce à une formation continue permanente.
… à agir en tant que partenaire de confiance avec équité et honnêteté vis-à-vis de tiers.
… à tenir nos promesses de qualité.
… à œuvrer pour la mobilité individuelle en notre qualité de prestataire de mobilité.
… à faire appel aux organes de conciliation créés par l’UPSA et les clubs automobiles ACS et TCS en cas
de divergences d’opinion.
vis-à-vis de nos collaborateurs
... à être un employeur attrayant et à offrir des conditions d’emploi modernes et sûres ainsi que des
conditions de travail valorisantes.
… à mettre en œuvre activement la sécurité au travail et la protection de la santé.
… à veiller à la formation et à la formation continue permanentes des collaborateurs.
… à informer de manière transparente et à communiquer ouvertement.
… à être valorisant et à garantir le respect mutuel.
vis-à-vis de l’environnement
… à nous engager pour la protection de l’environnement et la gestion parcimonieuse des ressources.
… à inciter les clients et les collaborateurs à adopter une mobilité et des méthodes de travail
respectueuses de l’environnement.
… à éliminer en bonne et due forme ce qui ne peut pas être recyclé.
… à assurer la sécurité de fonctionnement et la conformité environnementale de nos véhicules.
vis-à-vis de la branche
… à nous comporter de manière équitable et loyale envers nos concurrents.
… à faire avancer positivement la réputation de la branche.
… à entretenir activement des relations dans la branche.
… à participer activement à la vie de l’association.
Thomas Hurter
Président central Président de la section ... Membre
Quels sont les avantages
du code d’honneur pour
l’entreprise ?
La clientèle constate tout d’abord
que les membres de l’UPSA s’engagent
en faveur d’une performance
impeccable, d’un comportement
irréprochable, et qu’ils
se tiennent constamment à jour
grâce à des formations continues.
Deuxième point important : pour
pouvoir embaucher du personnel
de qualité, un employeur doit être
attractif et offrir des conditions de
travail modernes et sûres, notamment
des possibilités de formation
et de perfectionnement pour les
collaborateurs. En troisième lieu,
il est important pour leur réputation
que les membres de l’UPSA
gèrent les ressources avec parcimonie
et s’engagent en faveur du
développement durable.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 67

ASSOCIATION & SECTIONS
Assemblée des délégués UPSA 2023
Du tout grand cinéma au Tessin
Lors de l’assemblée des délégués de l’UPSA, le président central Thomas Hurter a tenu des propos clairs :
la branche automobile est injustement marginalisée, alors qu’elle est indispensable. La 46 e assemblée des
délégués, qui cette année s’est tenue au Tessin, fut du tout grand cinéma pour ce motif et d’autres.
Timothy Pfannkuchen et Jürg A. Stettler
Enfin autre chose que ces salles de gymnastique
», se réjouit le président central Thomas
Hurter en saluant les délégués de l’UPSA
– en les accueillant en italien. L’assemblée annuelle
des délégués (AD) se tient enfin dans
un cinéma tessinois. Et pas dans n’importe
lequel : au PalaCinema, là où les stars d’Hollywood
se rencontrent lors du festival international
du film de Locarno. En plus des 123
délégués, la liste des invités de l’assemblée des
délégués compte d’illustres noms. Parmi une
centaine d’autres invités, évoquons le conseiller
aux États Marco Chiesa, le conseiller national
Fabio Regazzi, le président d’honneur
de l’UPSA Urs Wernli, Damian Donnellan, le
chef de Jaguar Land Rover Suisse, Peter Grünenfelder,
le président d’Auto-Suisse, Gustav
Oberwalder, le comité de Cecra, le président
de l’asa, Andreas Vetsch, le président de l’ESA,
Hubert Waeber, et Felix Wyss, président central
de Carrosserie Suisse.
« Le Tessin est une région magnifique », déclare
Hurter au début de l’AD, « mais les médias
l’oublient parfois. Le Tessin est en effet irremplaçable
: sans lui, la Suisse ne serait pas ce
qu’elle est. » Mais depuis quelques années, il
lui semble que la branche automobile connaît
le même sort que le Tessin. « Chaque foyer
possède un véhicule, la voiture est synonyme
de mobilité et de liberté économique et personnelle.
Mais quand je consulte les médias,
nous sommes un peu mis à l’écart, alors que
nous sommes une branche innovante. Dans
les médias, ceux qui voient la voiture d’un œil
critique ont plus d’écho. Mais nous ne le voulons,
pouvons et permettrons pas ! »
Des mots forts sur une industrie forte
« Pandémie, pénurie de main-d’œuvre qualifiée,
électromobilité - les défis sont nombreux
», observe Hurter. Mais là où il y a du
noir, il y a du blanc. Bien que ces années aient
été difficiles pour la branche, les prévisions
sont encourageantes : selon les perspectives
économiques de BAK Economics, les nouvelles
immatriculations devraient augmenter
de près de 14 % en 2023. Les voitures neuves
étant gardées plus longtemps en raison de
problèmes de livraison, cela impacte les prestations
de service ; ici, le pronostic est majoré
de 3 %. « Vous voyez, nous ne nous ennuierons
certainement pas ». La politique reste
également passionnante. Hurter évoque à cet
égard les projets du Conseil fédéral d’introduire
une taxe d’importation de quatre pour
cent également sur les véhicules électriques.
L’extension du réseau des routes nationales
d’ici 2030 est positive : « Les routes nationales
représentent trois pour cent du réseau,
mais elles ont dû faire face à une croissance
du trafic de 130 pour cent au cours des dernières
années. La route contre le rail n’est
plus un sujet : il ne s’agit pas d’opposer les
uns aux autres ; ce n’est qu’ensemble que l’on
peut y faire face. Mais nous devons mieux
utiliser nos infrastructures et réfléchir à la
manière de les financer à l’avenir.
Après la puissante déclaration de Hurter, Marco
Chiesa, conseiller aux États, s’exprime lui aussi
clairement dans son message de bienvenue :
« On peut faire plus et mieux pour notre pays
que de se coller sur le bitume. » S’adressant aux
délégués, Chiesa souligne : « Je vous suis reconnaissant
de tout ce que vous faites pour notre
pays ! » Les travaux de l’AD commencent ensuite
par les votes, alternant avec des exposés
- et par une table ronde sur le rapport annuel
2022 avec les membres du comité central (CC) de
l’UPSA : Enrico Camenisch (fonds de formation
professionnelle) et Markus Hesse (commerce),
Charles-Albert Hediger (formation professionnelle)
et Dominique Kolly (véhicules utilitaires)
ainsi que Pierre Daniel Senn (vice-président).
M. Hediger souligne que la formation initiale
et continue constitue la principale tâche de l’association.
Son conseil : « Nous manquons de
main-d’œuvre qualifiée partout. Nous
devons d’abord nous former nousmêmes,
puis former afin d’avoir
suffisamment de collaborateurs à
l’avenir. » M. Senn renvoie à la loi
sur la protection des données qui entrera
en vigueur le 1 er septembre : « Cela
demande du travail, mais nous devons la
mettre en œuvre maintenant. Mais c’est aussi
l’occasion de prendre conscience de la valeur
de nos données. » Hesse parle du commerce :
« Le modèle d’agence serait le mot à la mode
2022. Sur la base de l’expertise que nous avons
donnée en mandat, nous passons d’une attitude
très critique à une attitude objectivement
critique. Si l’on obtient un contrat d’agence, il
faut l’étudier de manière critique, mais rester
ouvert : un véritable modèle d’agence peut
aussi être une chance ! » Kolly aborde les défis
à relever en matière de véhicules utilitaires et
promeut le salon transport-CH (du 8 au 11 novembre
2023). « Ce qui était autrefois la halle 7
à Genève se déroule aujourd’hui à Berne. Et je
suis aussi confiant que nous nous retrouverons
au Salon de Genève en 2024. »
La formation reste au cœur de l’UPSA
« Succès = volonté × capacité × possibilités »
s’affiche ensuite sur l’écran du cinéma : Barbara
Germann, membre du CC (Formation), résume
habilement les facteurs de succès. « Notre relève
est le moteur et le carburant ; aujourd’hui,
plus précisément l’énergie pour l’avenir de
notre branche », souligne Germann. Puis elle
renvoie à l’exemple de Florent Lacilla, médaillé
d’or aux championnats du monde des
métiers WorldSkills 2022. Également important
et juste : en 2022, le nombre de nouveaux
contrats d’apprentissage était supérieur de 3 %
à celui de 2021, et la proportion de femmes
a continué d’augmenter. En outre, le marketing
numérique, par exemple sur TikTok, avec
plus d’un demi-million de vues, est aujourd’hui
un facteur important pour enthousiasmer les
68
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
jeunes pour la branche. Germann
termine son exposé poignant : « Le
succès nous donne raison. »
Illustration : Shutterstock.
« Avec nous, vous roulez bien », peut-on
lire ensuite : Andri Zisler (CC, Commission
RP) explique la nouvelle revendication
de l’UPSA et présente le code d’honneur
remanié, qui contient désormais des
exigences minimales pour les garagistes de
l’UPSA pour toutes les sections. « Nous voulons
renforcer le label ‹ garagiste UPSA › »,
explique Zisler. Nicolas Leuba (institutions
sociales) s’exprime également sur la caisse de
pensions MOBIL : « C’est un sujet aride, mais il
vaut la peine de s’y pencher. » Et comme intermezzo
divertissant, René Degen (prestations/
aftersales), déguisé en « Walter, le mécanicien
d’automobiles d’Arlesheim » et tout en rimes
comme dans une satire de carnaval, énonce ce
qui a occupé la commission Service, technique
et environnement en 2022. Ensuite, le vice-président
Manfred Wellauer présente les comptes.
Les délégués approuvent entre autres le rapport
annuel et les comptes 2022. Sous la direction
de Roberto Bonfanti, président de la section
Suite en page 70
Honorés et honorants unis : Peter Linder, Fréderic Bassin,
Philippe Monnard, Pierre Daniel Senn, Jean-Pierre Trachsel,
Jean-Luc Pirlot, Nicolas Leuba, Charles-Albert Hediger et
Thomas Hurter (de gauche à droite). Photos : médias de l’UPSA
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 69

ASSOCIATION & SECTIONS
UPSA Tessin, « le canton le plus méridional est
aussi l’un des plus densément peuplés. » – Décharge
est donnée avant que le budget 2023 et
les cotisations (inchangées) des membres 2024
ne soient approuvés lors de l’AD - comme toujours
en présentant les bulletins de vote. Résultat
: une unanimité impressionnante.
Les prochains rendez-vous de la
branche attendent déjà
Sont honorés les membres méritants de
l’UPSA : Fréderic Bassin, Peter Linder, Philippe
Monnard, César Pessotto, Jean-Luc Pirlot
et Jean-Pierre Trachsel. Et avant le déjeuner
commun avec beaucoup de réseautage et
des conversations intéressantes, le président
central Thomas Hurter invite à noter quelques
rendez-vous de la branche particulièrement
importants. « Voici encore quelques sujets qui
me tiennent personnellement à cœur », déclare
M. Hurter, et ajoute « je me réjouis de cet évènement
! » Lequel ? La Journée des garagistes
suisses, du 16 janvier 2024, avec cette fois pour
thème : « L’innovation rencontre le garage. »
Hurter mentionne également transport-CH (et
aussi aftermarket-CH et carrosserie-CH), que
la branche automobile cherche son champion
suisse et ainsi qui pourra participer aux WorldSkills
en 2024. « Incitez les jeunes à se montrer
performants, c’est important pour notre
image auprès de la jeunesse. Et allez voter à
l’automne : il nous faut à Berne des gens qui ne
voient pas la mobilité comme un mal. Car la
médiocrité, c’est l’arrêt. » •
Quelle devise et quelles stratégies les délégués et visiteurs de l’AD de l’UPSA ont-ils
pour vos entreprises afin de relever les défis à venir ? Nous avons fait un sondage.
Christian Müller, propriétaire de
F. + Ch. Müller AG et président de la
section de l’UPSA Zurich
« Rester ouverts à la technologie !
Cela implique naturellement aussi
une formation polyvalente pour
disposer dans l’entreprise de toutes
les compétences pour les différentes
technologies. En outre, les
changements doivent être considérés
comme des opportunités, qu’il
s’agisse de l’électromobilité ou du
modèle de l’agence. Le modèle de
l’agence, par exemple, peut également
offrir des allégements. Il suffit
à présent d’examiner attentivement
ce que contiennent les contrats qui
nous sont présentés. »
Helen Stahel, direction/
ordonnancement du
Garage Stahel AG
« Rester ouverts – telle est notre devise.
Actuellement, nous participons
nous-mêmes beaucoup à des ateliers
et discutons, pour nos différents sites
comptant environ 45 collaborateurs,
de la manière dont nous pouvons
nous soutenir plus largement et de ce
qui se passerait si le modèle d’agence
proprement dit venait à restreindre
notre liberté entrepreneuriale. Ici
aussi, il s’agit de rester ouvert, de développer
de nouveaux domaines d’activité
et d’ouvrir de nouvelles filiales.
Offrir des abonnements de voiture ou
des étiquetages sont des options qu’il
faut examiner au cas par cas. »
Damian Donnellan, Managing
Director chez Jaguar Land Rover
Suisse
« En fait, rien n’est nouveau, car
sous Henry Ford, le modèle T venait
autrefois d’un seul fournisseur - en
principe un modèle d’agence. Ce
n’est qu’ensuite qu’est apparu le
modèle du commerce de gros et
du franchisage. Rien n’a changé à
la base, nos clients recherchent et
exigent de la mobilité. Pour nous,
en tant qu’importateur, il est clair :
nous faisons de notre mieux, qu’il
s’agisse d’un modèle d’agence
ou non. Tout va bien se passer :
l’exigence de mobilité de base des
clients reste en tout état de cause
présente. »
70
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Roberto Bonfanti, propriétaire du garage Bonfanti SA et
président de la section de l’UPSA au Tessin
« Il faut croire en la voiture et en son avenir. Nombreux sont ceux
qui dressent un tableau d’horreur en ce qui concerne la mobilité. Il
est donc particulièrement important de maintenir l’enthousiasme
pour l’automobile et la branche automobile. La voiture est et reste
importante et a de l’avenir. Nous devons maintenant nous concentrer
sur le changement et ne pas nous opposer au passage à l’e-mobilité.
En outre, il est nécessaire de faire progresser la numérisation,
de dispenser des formations et de soutenir ainsi la branche. »
Barbara Germann (ci-dessus) et René
Degen alias « Walter » rendent compte
à l’AD de leurs domaines respectifs.
Jeannine Blunier Bigler,
propriétaire et directrice
de Werner Blunier SA
« Il n’y a qu’une solution, qu’il
s’agisse de l’électromobilité ou du
modèle d’agence : il faut qu’on voie
comment exploiter le garage de la
manière la plus efficace possible.
Pour ce faire, nous devons veiller à
amortir le déclin des activités d’atelier
en raison de l’augmentation de
l’e-mobilité et à développer d’autres
options, comme la spécialisation
dans les véhicules anciens ou un
concept d’atelier comme Le Garage.
À tous ces défis s’ajoutera à partir
de septembre la nouvelle réglementation
en matière de protection des
données. »
Dominique Kolly, directeur de
G. Kolly SA et membre du comité
central de l’UPSA
« Formation : cette devise est très
courte, mais elle en vient au fait. Tous
les défis que nous devons relever
exigent une bonne formation, c’est la
condition sine qua non ! Pour ce faire,
il nous faut des professionnels qui
s’y connaissent avec les batteries,
l’hydrogène ou, comme chez nous
pour les véhicules utilitaires avec une
gamme de propulsion encore plus
large, avec le GNC et le GNL. C’est
pourquoi une formation solide a pour
moi la priorité numéro 1. Nous devons
en outre essayer de nous simplifier
la vie, beaucoup de choses sont trop
compliquées. »
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 71

ASSOCIATION & SECTIONS
Jaguar Mark VII.
Jaguar XK 150.
Austin Healy 3000 MK III.
Alvis TD 21.
Anniversaire de l’ACS
125 objets
précieux pour
les 125 ans
L’Automobile Club de Suisse fête cette année son
125 e anniversaire. Les 24 et 25 juin a eu lieu la
grande manifestation du jubilé avec un voyage en
étoile au Musée suisse des transports à Lucerne
et un Class Drive alpin à Andermatt. Il y avait beaucoup
de beaux vétérans à admirer. Sascha Rhyner
Vers 15h30, le Musée Suisse des Transports de Lucerne a commencé
à s’agiter. Les premières voitures anciennes ont bifurqué de la
Lidostrasse et traversé le hall d’entrée devant des visiteurs interloqués.
De plus en plus de véhicules anciens et magnifiquement pommelés de
toutes les régions du pays sont arrivés au Musée des transports - et ont
pu cette fois-ci se garer au milieu de l’enceinte du musée. L’organisateur
Christoph Bleile rayonnait de bonheur car, avec le soleil, les voitures
semblaient toutes plus belles les unes que les autres. Et les visiteurs du
Musée des Transports ont également profité de l’occasion pour prendre
des photos.
•
Plus d’infos sur :
acs.ch
72
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Ferrari Testarossa.
Bentley S1.
Rolls Royce Corniche.
Mercedes-Benz 170 Sa Cabriolet.
AUTOINSIDE | Juillet–Août 2023 73

ASSOCIATION & SECTIONS
Le comité actuel est réélu pour deux ans
À la direction de la section UPSA Argovie, la continuité est assurée par la réélection de tous les membres du comité
Le comité (de g. à dr.) : Oliver Kalt, Toni Mancino, André Hoffmann, Marco Emmenegger, André Tinner, Martin Sollberger (président), Heinz Frei et Thomas Kaiser (secrétaire).
Photo : Chris Regez
crc. Lors de l’assemblée générale de la section UPSA Argovie au restaurant
Seerose à Meisterschwanden, le président Martin Sollberger
aurait aimé tirer un bilan annuel plus fructueux pour le secteur automobile.
Mais en 2022, les chiffres de vente étaient toujours nettement
inférieurs à la moyenne : « Malheureusement, seules 225 934 voitures
neuves ont été vendues. » Les livraisons ont été retardées en raison de
la pénurie des matières premières et des composants. Le secteur a également
été mis à l’épreuve par l’explosion des prix du pétrole, la crise
de l’électricité et l’inflation. Des signes positifs encourageants ont tout
de même été enregistrés, surtout vers la fin de l’année.
« Les chiffres de vente ont alors repris de la vigueur, et la tendance s’est
poursuivie jusqu’à aujourd’hui », a indiqué Martin Sollberger. En outre,
après les années de pandémie, des expositions ont été réorganisées
pour la première fois sur le terrain en 2022, notamment sur les sites
d’Aarau-West, Stein, Wohlen et Wettingen.
André Hoffmann, responsable de la formation, a ensuite attiré l’attention
sur la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Il a souligné que le
nombre de personnes en formation était toujours assez stable. Mais il a
ajouté : « Nous devons accroître l’attrait des métiers de l’automobile en
améliorant les conditions de travail. » L’assemblée a ensuite approuvé
à l’unanimité les comptes annuels 2022 et le budget 2023, présentés
par le secrétaire Thomas Kaiser. Puis de nombreux hommages ont été
décernés à des membres de longue date de l’association. Les membres
actuels du comité s’étant déclarés partants pour un nouveau mandat
de deux ans, la continuité est assurée. L’assemblée l’a confirmé à l’unanimité
par de grands applaudissements.
•
Un chiffre rond fêté sur le Rigi
La section UPSA Zoug fête ses 80 ans
dwi. Dans le cadre des célébrations liées à ses 80 ans d’activité associative,
le comité de la section UPSA Zoug a choisi la « reine des montagnes
», à savoir le Rigi, pour organiser son assemblée générale statutaire,
car ce sommet est à portée de vue de nombreuses entreprises.
La foule d’invités a été emmenée sur le Rigi au moyen de l’ancienne
locomotive à vapeur n° 17. Comme il s’agit là du secteur d’activité de
la section UPSA Schwytz, une délégation du comité schwytzois a été
invitée, qui a offert l’apéritif lors de l’ascension. Durant l’assemblée générale,
un ordre du jour réjouissant a été abordé : grâce à une gestion
prudente des coûts, les finances de l’association sont saines et la situation
en matière de relève est excellente. Pour l’année scolaire à venir,
38 contrats d’apprentissage ont déjà été signés dans les trois professions
de mécatronicien d’automobiles, de mécanicien en maintenance
d’automobiles et d’assistant en maintenance d’automobiles. Trois professions
commerciales sont même représentées parmi les apprentis.
Sachant que 30 places d’apprentissage sont offertes dans l’ensemble
de la Suisse, cela représente, au niveau national, un taux de 10 % pour
le petit canton. Au cours de l’excellent souper de gala, un film datant
de 1937 a été présenté aux convives, montrant la première montée sur
le Rigi des deux fondateurs de la section Zoug, Iten et Kaiser, à bord
d’une Opel Olympia de seulement 6,5 ch.
•
74
Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

GARAGES
Zaptec
zaptec.com/ch-fr/
Starke+Reichert Schweiz AG
starke-dms.ch
Zaptec présente de nouvelles solutions
pd. Le chargement sûr et efficace des véhicules électriques est au
cœur du modèle commercial de Zaptec. Avec ses solutions, l’entreprise
norvégienne s’est hissée au rang de leader du marché et
propose une technologie conviviale à la pointe du progrès. C’est
précisément ce qu’elle visait lors de sa première apparition au
Power2Drive de Munich.
La présentation de son approche comprenait de nouvelles solutions
: la station de recharge Zaptec Pro est conçue pour la
recharge dans des immeubles collectifs ou sur les parkings d’entreprises.
La solution de recharge offre une puissance allant jusqu’à
22 kW et permet de recharger en une heure assez d’énergie pour
parcourir jusqu’à 110 kilomètres. Une nouvelle version de Zaptec
Pro avec compteur homologué MID va être lancée sur le marché
et devrait être disponible en Suisse au quatrième trimestre 2023.
Zaptec annonce aussi qu’elle mettra plus l’accent sur le chargement
solaire à domicile, avec de futures collaborations et
une commutation de phase pour Zaptec Go. Ainsi, le produit est
encore mieux adapté à la connexion avec une installation solaire
privée, car la commutation de phase passe automatiquement
du monophasé au triphasé selon la puissance de l’installation
photovoltaïque. Cela permet de maximiser l’utilisation propre du
courant photovoltaïque autoproduit, surtout lorsque la puissance
photovoltaïque est moindre en raison de la météo.
Florian Kienzle, CEO de Zaptec Suisse et Regional Director DACH,
a abordé l’approvisionnement énergétique par le chargement
solaire dans les ménages privés dans son exposé « Recharge
bidirectionnelle : pourquoi Vehicle2Home gagne en importance » :
« Des solutions de recharge intelligentes sont indispensables
pour développer l’électromobilité. Vient ensuite le bidirectionnel.
Les voitures électriques au fonctionnement bidirectionnel ne font
pas seulement partie de la transition dans les transports. En tant
que « batteries sur roues », elles contribueront activement à la
mise en œuvre de la transition énergétique. »
•
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Juillet–Août 2023 | AUTOINSIDE

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APERÇU & IMPRESSUM
CE QUE VOUS LIREZ DANS LE PROCHAIN NUMÉRO
Le prochain numéro paraîtra le 28 août 2023 et sera consacré aux thèmes principaux suivants :
Roues et pneus
Quelles nouveautés avant la
saison d’hiver 2023/24 ? Nous
inaugurons la saison des
changements de pneus avec
des produits intéressants et
des conseils d’experts pour que
les garages puissent faire des
affaires complémentaires avec
les pneus et les roues.
Photo : 123rf
Photo : UPSA
Casse-tête
En septembre, notre Focus
Technique se penchera
sur le recyclage des batteries
haute tension et sur
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les garagistes en matière
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La sécurité au travail est
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Équipe éditoriale
Andy Maschek (ama, rédacteur Mobilité),
Cynthia Mira (cym, rédactrice Mobilité),
Timothy Pfannkuchen (tpf, rédacteur en chef
Newsdesk), Sascha Rhyner (srh, rédacteur
Mobilité), Andreas Senger (se, spécialité
Technique), Jürg A. Stettler (jas, rédacteur en
chef Mobilité) et Raoul Studer (rst, spécialité
Politique).
Autres collaborateurs
Mike Gadient, Anja Linder, Tahir Pardhan,
Chris Regez, Denis Robert, Martin Schatzmann,
Arnold Schöpfer, Yves Schott et Daniel
Widmer.
Conception
Robert Knopf (responsable design/production),
Phutsadee Phoojaphon (polygraphe) et
Corinna Vogt (directrice artistique).
Commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Contact : Giuseppina Spadola,
Key Account Managerin
Téléphone : + 41 (0) 43 499 19 83
Portable : + 41 (0) 79 256 29 23
vermarktung@agvs-upsa.ch
Responsabilité générale
Rédaction et commercialisation
Supports médiatiques de l’UPSA
Georg Gasser
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Téléphone : + 41 (0)43 499 19 99
ggasser@agvs-upsa.ch
Crédits photos
En couverture : médias de l’UPSA.
Impression / envoi
Galledia Print AG
Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil
galledia.ch
Contact : Michael Rottmeier
Téléphone : + 41 (0)58 344 97 44
michael.rottmeier@galledia.ch
Réimpression ou reproduction d’articles,
même partielle, uniquement avec l’accord des
médias de l’UPSA. Nous déclinons toute responsabilité
pour les manuscrits et les photos
envoyés spontanément. L’administrateur des
pages auxquelles renvoient les liens est seul
responsable de leur contenu.
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