AUTOINSIDE Édition 5 – Mai 2024

ÉDITION 5 – MAI 2024
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)
Magazine spécialisé de la branche automobile
suisse
Focus : carrosserie
En quoi la technologie moderne
est la recette du succès
Pages 8 à 23
Focus : sécurité
Votre garage est-il suffisamment
protégé contre
une cyber-attaque ?
Pages 28 à 37
Annexe : miroir de la branche
L’entretien avec toutes les
explications sur le miroir de
la branche de Figas
Pages 44 à 47
Formation
Sandro Zurbrügg est un
mécanicien automobile et
un skieur de compétition
Pages 78 à 81

Power pour ton atelier
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Mai 2024
AUTOINSIDE | Édition 5
Sommaire
5 Avant-propos
6 En bref
56 Le mécanicien auto le plus
rapide de Suisse
60 Swiss Automotive Show 2024
61 Garagen Marketing Camp 2024
Focus : carrosserie
8 Devenu un Centre de compétence
12 Application de gestion des sinistres
14 Haute tension et SAC dans le processus
de peinture
16 Derendinger mise sur la carrosserie
18 Smart-Repair et plus de durabilité
23 Nouveau label chez Amag
Focus technique
24 Ajustement des capteurs pour les
systèmes d’assistance à la conduite
Focus : sécurité
28 La cybersécurité dans la branche
30 Cyberassurances
34 Modèles de travail flexibles
Technique & environnement
38 L’e-mobilité du point de vue des
utilisateurs
40 Congrès suisse de l’hydrogène 2024
Commerce & service après-vente
44 Le miroir de la branche de Figas
48 Protection contre les fouines
50 Les sous-traitants automobiles suisses
52 Entretien avec le CEO de l’ESA
Politique & droit
62 L’histoire du réseau autoroutier suisse
66 Guide juridique sur la garantie
Formation
68 La puissance des femmes
70 35 ans d’engagement pour la formation
72 Une promotion habile de la relève
74 La mobilité électrique dans la vente
76 Métiers de l’automobile sur TikTok
78 Skieur de compétition et spécialiste
de l’automobile
82 Académie des affaires
83 Recommandations relatives aux
formations de base raccourcies
84 Événements régionaux
Association & sections
87 Enquête auprès des lecteurs/
utilisateurs
88 AG de la section UPSA Zurich
90 11 e Trophée de golf de l’UPSA
91 Nouvelles de Vaud et du Jura
92 Garages
94 Produits & prestations
98 Aperçu & impressum
La bonne pièce
pour chaque
véhicule
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AUTOINSIDE | Mai 2024

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Saisie simplifi ée
des sinistres
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d’assurance tous les jours. Ces derniers exigent de plus en plus de photos
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véhicule à l’aide de la plaque d’immatriculation. Une simple pression sur
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ou e-Service*.
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de meilleure qualité, ce qui réduit considérablement les demandes de
précisions des assurances.
En savoir plus :
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• INTUITIVE : l’enregistrement guidé et intuitif des photos permet de
documenter aisément le sinistre.
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AVANT-PROPOS
Une étude révolutionnaire
« Les e-carburants sont
capables de contribuer
de manière significative à
la réduction des émissions
de CO 2 , en dépit des
mauvaises nouvelles en
provenance de l’UE. »
Chère lectrice, cher lecteur,
Malheureusement, l’écho médiatique de l’étude a été plutôt
faible, bien qu’elle livre des conclusions qui font autorité. Pendant
plus d’un an, l’Empa, Amag et Motorex ont testé des carburants
synthétiques, appelés e-fuels, sur des véhicules anciens. Résultat :
même les voitures les plus anciennes, dont un modèle de 1971,
peuvent l’utiliser sans problème. Si les carburants sont produits à
l’aide d’électricité issue d’énergies renouvelables, ils sont même,
dans le meilleur des cas, neutres pour le climat. Les e-fuels sont
capables de contribuer de manière significative à la réduction des
émissions de CO 2 , en dépit des mauvaises nouvelles en provenance
de l’UE. C’est d’autant plus important à savoir que, selon
les estimations, environ deux millions de véhicules à combustion
devraient encore circuler sur les routes suisses en 2040.
d’incorporation de Sustainable Aviation Fuel (SAF). Ce carburant
durable devra à l’avenir obligatoirement être mélangé au kérosène.
Contrairement au trafic au sol, il n’existe pas vraiment d’alternative
au moteur à combustion dans l’aviation. L’aviation devra donc
continuer à promouvoir ce carburant alternatif. L’automobile en
profitera aussi massivement.
Il est grand temps de parler des opportunités offertes par les
e-fuels.
Meilleures salutations
L’aviation pourrait d’ailleurs donner un coup de pouce supplémentaire
à cette nouvelle technologie. La nouvelle loi sur le CO 2
récemment adoptée au Parlement exige de l’aviation un quota
Thomas Hurter
Président central
L’app ultime
pour les garages
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AUTOINSIDE | Mai 2024 5

EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Nouvelle au secrétariat de l’UPSA :
Manuela Schmalstieg. Photo : médias
de l’UPSA
Manuela Schmalstieg
renforce l’équipe
Depuis le 25 mars 2024, Manuela
Schmalstieg soutient le secteur
Business Academy en tant que collaboratrice
de la formation professionnelle.
L’UPSA lui souhaite beaucoup
de succès et de plaisir dans son
nouveau domaine d’activité.
Aston Martin nomme Adrian
Hallmark au poste de CEO
Adrian Hallmark, un cadre expérimenté
dans le domaine de l’industrie
automobile ultra-luxueuse,
devient le nouveau Chief
Executive Officer (CEO) d’Aston
Martin. L’ancien président et CEO
de Bentley Motors succède à
Amedeo Felisa, qui quitte son poste
de CEO d’Aston Martin. A. Hallmark
prendra ses fonctions de Executive
Director et Chief Executive Officer
au plus tard le 1 er octobre 2024.
Adrian Hallmark (61 ans) devient le
nouveau CEO d’Aston Martin. Photo :
Aston Martin
L’abonnement auto le plus
durable de Suisse
Depuis fin mars 2024, Clyde, filiale
d’Amag, propose son abonnement
E-Auto non seulement en ligne,
mais aussi via le réseau Amag
Retail. Le premier abonnement
de voiture entièrement électrique
de Suisse est une alternative
attrayante à l’achat ou au leasing,
tant pour les particuliers que pour
les entreprises, et facilite ainsi le
Clyde propose en outre l’abonnement
E-Auto via le réseau Amag Retail.
Photo : Clyde/Amag
passage à l’électromobilité. « Nous
avons des véhicules fantastiques
pour notre clientèle, mais il faut
parfois un peu de temps pour
les convaincre de l’intérêt de la
mobilité électrique. C’est pourquoi
l’offre d’une voiture électrique
en abonnement est une occasion
exceptionnelle de simplifier l’accès
à la mobilité renouvelable »,
déclare Mathias Gabler, Managing
Director Amag Retail. Grâce à la
distribution sur plusieurs canaux,
Clyde peut atteindre un groupe
cible plus large de particuliers et
d’entreprises.
Mewa Service AG sur son nouveau site d’Oftringen. Photo : Mewa
Mewa Service AG sur un nouveau site à Oftringen
Le prestataire de services textiles Mewa Service AG est désormais
installé à la Wiggermatte 4 à Oftringen. La filiale suisse fait partie du
groupe d’entreprises Mewa, dont le siège est à Wiesbaden, et donc du
premier fournisseur de textiles d’entreprise offrant un service complet en
Europe. L’accent est mis sur les chiffons de nettoyage ainsi que sur les
vêtements professionnels et de protection pour l’industrie, l’artisanat,
la gastronomie et le secteur de la santé.
Coup d’envoi de la course
La Suzuki Swiss Racing Cup, la
première coupe suisse de marque
à propulsion hybride, passe à
la vitesse supérieure. Le coup
d’envoi de la saison a été donné
le 27 avril 2024 dans le cadre des
Auto-Renntage Frauenfeld. Les
14 pilotes passionnés de Suzuki
s’affrontent sur un parcours de
slalom avec leur Swift Sport 1.4
Turbo Hybrid.
La Suzuki Swiss Racing Cup se déroule
en ce moment et jusqu’à fin juin
2024. Photo : Suzuki
Le siège de BMW Group Switzerland
à Dielsdorf ZH. Photo : BMW
BMW Group Switzerland
augmente sa part de marché
à 10,4%
À la fin du premier trimestre
de l’année 2024, BMW Group
Switzerland occupe toujours la
première place dans le segment
premium suisse. Plus d’une nouvelle
immatriculation sur dix en
Suisse concerne un modèle des
marques BMW et Mini. La part de
marché des modèles électrifiés est
également supérieure à 10%.
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JA
EN BREF
Actualités quotidiennes :
agvs-upsa.ch
Electra prévoit d’installer plus de
100 hubs de recharge rapide dans
des zones urbaines, chacun d’une
puissance allant jusqu’à 400 kW.
Photo : Electra
Changement au sein du département auto de Honda Suisse
Après plus de 40 ans dans le secteur automobile et plus de 16 ans chez
Honda Suisse, Lionel Zimmer a passé le flambeau des relations publiques
à Dominik Erne en avril 2024. Dominik Erne, spécialiste diplômé
en Communication et RP, rejoint Honda Suisse avec plus de 20 ans
d’expérience dans le marketing et les relations publiques. Il est responsable
des relations publiques et de la communication d’entreprise
de la division automobile de Honda en Suisse. Lionel Zimmer a pris sa
retraite à la fin du mois d’avril 2024.
McLaren Automotive nomme
Jochen Schnez au poste de
Chief Quality Officer
Jochen Schnez est le nouveau
Chief Quality Officer de McLaren
Automotive. J. Schnez a plus
de 20 ans d’expérience dans
le domaine de la qualité dans
la production automobile chez
Mercedes-Benz. Depuis son siège
au McLaren Technology Centre
à Woking, Surrey (GB), Jochen
Schnez dirigera les initiatives de
qualité de l’entreprise. J. Schnez
rejoint McLaren après Mercedes-Benz,
où il a dirigé l’usine
Electra fait installer plus
de 100 nouvelles bornes de
recharge rapide
Electra, l’un des principaux
réseaux européens de recharge
rapide pour véhicules électriques,
et Helion et Clyde,
entreprises du secteur Energy
& Mobility du groupe Amag,
misent sur une étroite collaboration
dans le domaine de
l’e-mobilité. « Notre partenariat
avec Amag arrive à point nommé »,
souligne Alessandro Inderbitzin,
directeur général d’Electra Suisse
et Autriche. Electra veut organiser
et élargir l’accès aux stations de
recharge publiques dans toute la
Suisse et fait installer à cet effet
de nouvelles stations de recharge
rapide sur plus de 100 sites.
L’étroite collaboration entre les
entreprises concernées repose
sur la vision commune d’« électrifier
» la Suisse mobile et de
faciliter ainsi le passage à la
e-propulsion.
Après plus de 16 ans chez Honda Suisse, Lionel Zimmer (à gauche) passe le flambeau
des relations publiques à Dominik Erne. Photo : Honda
Ouverture du Stars@Mercedes-Benz Store à Zurich Seefeld
Depuis fin mars 2024, Mercedes-Benz Automobil AG présente des
modèles haut de gamme de la marque à l’étoile dans une ambiance
exclusive. Selon Mercedes-Benz, la filiale de Seefeld (ZH) offre un emplacement
idéal en centre-ville pour le deuxième Stars@Mercedes-Benz
Store au monde. Cinq véhicules trouvent place dans les nouveaux locaux.
Le concept prévoit que l’on puisse également venir chercher directement
la voiture de ses rêves dans le nouveau magasin. L’ancien showroom
Mercedes-Benz et l’atelier de la succursale de la Färberstrasse resteront
en place comme d’habitude.
Petit showroom de Stars@Mercedes-Benz à Seefeld (ZH).
Photo : Mercedes-Benz
ANS
ANNI
JAHRE
Jochen Schnez est le nouveau Chief
Quality Officer chez McLaren.
Photo : McLaren
de Brême et géré une équipe de
plus de 300 employés répartis
dans deux sites de production,
une usine de fabrication, une
presse et un atelier de peinture.
L’expert en qualité Jochen Schnez
rapportera directement à Michael
Leiters, Chief Executive Officer de
McLaren Automotive.
ANS
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25
JAHRE
ANS
JAHRE
ANNI
JA

FOCUS : CARROSSERIE
Le CarCenter Eugster de Thal (SG), un modèle pour la branche
Bien plus qu’un secret local
En l’espace de quelques années, le CarCenter Eugster s’est fait un nom dans la région de Saint-Gall, de la
vallée du Rhin et de Heiden en tant qu’interlocuteur pour tous les travaux liés à l’automobile et aux gros
véhicules. « Nous sommes devenus un prestataire de mobilité », explique le directeur Fabian Eugster. Lorsque
le membre de l’UPSA invite à une journée portes ouvertes pour que l’on puisse visiter son nouveau bâtiment
moderne à Thal (SG), les visiteurs affluent en nombre. Mike Gadient
Pendant des mois, Fabian Eugster, propriétaire
et directeur de l’Eugster CarCenter, a
imaginé dans sa tête la manière dont il présenterait
le nouveau bâtiment au grand public.
Le moment est arrivé avant Pâques, et ses attentes
ont été dépassées. Les clients fidèles
et les personnes intéressées de la région sont
venus voir sur place comment les spécialistes
de la peinture, les carrossiers et les mécaniciens
automobiles travaillent ensemble sous
un même toit, répartis sur trois étages.
Au cours de leur visite, les visiteurs ont pu
débosseler, réparer des vitres et changer des
pneus eux-mêmes. Le scanner de grêle a fait
écarquiller les yeux de tout le monde, car le
processus de comptage automatisé et la quantité
de bosses surprenaient à chaque fois tout
le monde. « Nous voulions permettre une visite
de notre établissement, sur laquelle notre
offre et toutes les compétences de nos collaborateurs
seraient visibles », explique Fabian
Eugster. Un concours avec des questions à
huit postes incitait à s’intéresser à toutes les
prestations du membre de l’UPSA et de Carrosserie
Suisse. « Les réactions ont été positives
dans tous les domaines. Beaucoup sont
venus parce qu’ils étaient curieux et voulaient
découvrir notre nouveau bâtiment. La plupart
d’entre eux ont été très surpris de l’étendue
des services que nous proposons ici », se réjouit
Eugster.
Le travail d’équipe est primordial : pour
Eugster CarCenter, les collaborateurs
sont l’atout décisif face à la concurrence.
Photos : Eugster CarCenter
8
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
« Quand on fait quelque chose,
on le fait bien »
Cette curiosité dans l’environnement s’est renforcée
au fur et à mesure de la construction.
En janvier 2022, la construction a débuté à un
endroit bien en vue de l’ancien « Arena-Areal »
de Thal, où l’on dansait autrefois dans une discothèque.
Le déménagement dans le garage du
futur a eu lieu en mars 2023. Le fait que le
grand public n’ait été invité qu’un an plus tard
en dit long sur les valeurs vécues au CarCenter
Eugster. Fabian Eugster explique : « Nous voulions
nous donner plus de temps afin de pouvoir
traiter les chantiers en cours et mettre en
place les processus ainsi que les procédures »,
car « quand nous faisons quelque chose, nous
le faisons bien ». C’était déjà le deuxième déménagement
de la jeune entreprise. Après le
lancement en 2010, l’entreprise avait déménagé
en 2015 dans une halle plus grande en
face de son emplacement actuel. L’espace disponible
est rapidement devenu trop petit, car
les prestations proposées à la clientèle se sont
multipliées : service d’atelier, travaux de peinture,
stockage des roues, marquage et aménagement
des véhicules, etc. De plus, le CarCenter
Eugster s’est forgé une bonne réputation
dans le domaine des réparations dues à la
grêle et au pressurage.
Dans l’atelier de ferblanterie au premier étage,
on s’occupe de toutes les remises en état suite
à un accident, des réparations de vitres et des
dommages causés par la grêle.
Expertise de préférence en interne
Pour le propriétaire, il est important que le savoir-faire
et les prestations se trouvent – dans
la mesure du possible – dans l’entreprise ellemême.
Il dit : « Nous ne sommes pas seulement
un garage, nous sommes un prestataire
de mobilité. En tant qu’entreprise de réparation,
son équipe doit maîtriser tout ce qui est
nécessaire à l’entretien, des réparations mécaniques
aux travaux de carrosserie.
Suite en page 10
Le CarCenter Eugster a pris
possession de son nouveau
domicile sur le site de l’Arena
à Thal SG.
AUTOINSIDE | Mai 2024 9

FOCUS : CARROSSERIE
La durabilité est également une priorité, raison
pour laquelle on répare toujours au lieu de
remplacer. Fabian Eugster explique : « Nous
avons un taux de réparation très élevé, en
particulier pour les bris de glace. Les cabines
de laquage sont chauffées à une température
ambiante de 23 degrés avec de l’eau chaude
produite par des pompes à chaleur ou par le
chauffage urbain. L’eau de l’installation de
lavage est également traitée biologiquement
et réutilisée plusieurs fois dans le circuit.
Pas de one-man-show
Aujourd’hui, le CarCenter Eugster compte 26
employés, y compris des personnes en formation.
Les collaborateurs sont considérés
comme un atout décisif face à la concurrence.
C’est ce que dit la charte, c’est ce que nous
vivons. Un premier indice important est l’espace
d’accueil ouvert. Les clients peuvent immédiatement
établir un contact visuel avec
leurs interlocuteurs et jeter un coup d’œil sur
l’atelier bien rangé à travers la large baie vitrée.
Concernant l’importance de son équipe,
L’attraction par excellence de la journée
portes ouvertes : les visiteurs ont pu enfiler
les lunettes de réalité virtuelle prêtées
par André Koch AG/Axalta et peindre une
portière de voiture.
Fabian Eugster déclare : « Je ne suis pas un
one-man-show. Seul, je ne pourrais pas atteindre
nos objectifs. Je suis très fier d’avoir
désormais une super équipe autour de moi ».
Il pratique un style de direction collégial
qui exige de ses collaborateurs qu’ils fassent
preuve de responsabilité personnelle et d’esprit
d’entreprise. De plus, Eugster a des idées très
claires sur la qualité, selon lesquelles les collaborateurs
travaillent. L’infrastructure mise à
disposition dans le nouveau bâtiment, y compris
les outils, a un effet motivant sur le personnel.
« Nous investissons beaucoup dans de
nouveaux outils et avons donc pratiquement
tout ce qu’il faut pour réparer les véhicules modernes.
S’il manque quelque chose, nous l’achetons
le plus rapidement possible afin d’être
prêts pour d’autres réparations », explique le
membre de l’UPSA.
D’autre part, les collaborateurs sont incités à se
former en permanence. Ils sont soutenus soit
financièrement, soit en temps. Fabian Eugster
a lui-même suivi une formation de carrossier-tôlier
avec brevet fédéral et déclare : « Les
Les nombreux visiteurs
de la journée portes
ouvertes ont pu se restaurer
dans l’atelier.
10
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
progrès techniques actuels, qui connaissent
une croissance fulgurante, mettent les collaborateurs
sous forte pression. C’est pourquoi
la formation continue est plus importante que
jamais. Chaque cours fournit un nouveau point
de vue ».
Transparent, assidu et innovant
Fabian Eugster sait que tout ne peut pas toujours
fonctionner parfaitement dans les différents
services. « La création d’une telle entreprise
est un processus d’apprentissage et
d’amélioration permanents », dit-il. Il est précieux
d’entretenir un contact très ouvert avec
les partenaires, les clients et les assurances.
« Pour ce faire, nous nous efforçons de toujours
trouver un moyen de réparation le plus
judicieux et le plus économique possible », explique
Eugster. Cette transparence renforce la
confiance mutuelle et conduit à des partenariats
de longue durée.
Le développement fulgurant du CarCenter Eugster en accéléré
Le CarCenter Eugster, maintenant situé à
l’entrée de la vallée du Rhin saint-galloise, a
14 ans. Fabian Eugster a compris très tôt que
le travail acharné associé à la qualité mène
au succès. Après son apprentissage, ce
carrossier-tôlier et peintre en automobiles
de formation a rejoint une petite entreprise
de garage qui possédait son propre atelier
de carrosserie et de peinture. Il y a travaillé
de manière indépendante en tant que centre
de profit, ce qui lui a permis non seulement
d’acquérir un très grand savoir-faire, mais aussi
de se constituer une clientèle.
Mais la reprise de l’entreprise a ensuite échoué,
ce qui l’a poussé à se mettre définitivement à
son compte en 2010. C’est le début de l’activité
de tôlerie-carrosserie. À l’époque, les travaux
de peinture étaient encore confiés à l’extérieur.
Les choses ont changé en 2015, lorsque le
déménagement dans une halle plus grande,
située en face du nouveau bâtiment actuel,
s’est imposé. L’offre s’est étendue à un atelier
de peinture pour voitures de tourisme et
camions ainsi qu’à un garage (avec commerce
de pneus, hôtel de pneus, etc.). Fabian Eugster
avait alors embauché trois nouveaux collaborateurs,
un mécanicien, un peintre et un ferblantier.
Au cours des cinq années précédentes, il a
exécuté la plupart des missions en régie propre.
en 2016, de nouveaux domaines d’activité sont
venus s’ajouter, avec le commerce de véhicules
et les inscriptions sur véhicules. Le personnel
a été porté à dix personnes. Il y a quatre ans,
l’offre s’est à nouveau développée autour des
aménagements de véhicules Bott et des réparations
de jantes avec la machine CNC.
En 2019, Fabian Eugster a commencé à
planifier le nouveau bâtiment, car l’espace
disponible se faisait plus rare. En mars 2023, le
nouveau bâtiment moderne, y compris un hôtel
de pneus pour 2800 roues, a pu être fait. La fête
d’ouverture fin mars 2024 a pu être célébrée
avec 26 collaborateurs.
Si les exigences continuent d’évoluer dans les
années à venir, le CarCenter Eugster sera prêt
grâce à son infrastructure et à son état d’esprit
orienté vers l’avenir. Fabian Eugster considère
comme un avantage de ne pas avoir vécu
l’époque lucrative que les ateliers ont connue
dans les années quatre-vingt et quatre-vingtdix.
« A l’époque, on gagnait sa vie avec des
moyens simples. Tout ce que je sais, c’est que
tu dois être très travailleur et innovant », dit-il.
Ce n’est que lorsque les processus de travail
sont conçus de manière optimale qu’il en résulte
un bénéfice. •
INVITATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
MERCREDI, 15 MAI 2024 | CASINO KURSAAL INTERLAKEN
I Programme du jour
Dès 13 h 30 Arrivée des copropriétaires et des hôtes
dans la salle de congrès, cafè et friandises
I Partie statutaire
15 h précises Début de l’Assemblée générale dans la salle
de congrès selon l’ordre du jour
I Programme complet de divertissement
Env. 16 h 15 Présentation de Francine Jordi
Dès 17 h 30 Apéro riche
18 h 30 Début du dîner
21 h 30 Fin de l’événement
I Ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ESA
1. Ouverture de l’Assemblée générale par le président
2. Hommage aux copropriétaires décédés
3. Procès-verbal de l’Assemblée générale du 24 mai 2023
4. Présentation et approbation du rapport annuel, des comptes annuels statutaires, des
comptes consolidés ainsi que des rapports de l’organe de révision (Réviseurs coopératifs
et Réviseur professionnel FIGAS)
5. Affectation du résultat de l’exercice
6. Décharge aux organes responsables
7. Mutations
7.1. Démissions
7.2. Élections au Comité de l’ESA
7.3. Élection de l’organe de révision pour l’exercice 2024
8. Résolution sur les propositions individuelles, selon l’art. 15 des statuts de l’ESA
9. Divers
esa.ch
AUTOINSIDE | Mai 2024 11

FOCUS : CARROSSERIE
Règlement des sinistres par FotoApp
Une vision parfaite
de chaque dommage
Fini les incertitudes lors de
l’établissement des photos de
sinistres : l’application photo
d’Auto-i-Dat apporte aux assurances
comme aux carrosseries
et aux garages de bonnes photos
et donc un gain d’efficacité.
Photos : Auto-i-Dat
Dans le cadre de la numérisation, les assurances automobiles exigent de plus en plus des images de
sinistres uniformes et de haute qualité. La nouvelle appli « SilverDat Fotoapp » d’Auto-i-Dat est une solution :
elle simplifie la prise de photos et assure un traitement plus rapide des sinistres. Timothy Pfannkuchen
Generali présuppose que le nom de fichier
des photos de cartes grises est correctement
inscrit. Axa a récemment fait savoir qu’à
partir de l’été 2024, des photos seront obligatoires
dès la déclaration de sinistre, en plus
d’un devis : de plus en plus d’assurances exigent
des photos standardisées et de qualité.
Un outil qui les fournit est la nouvelle appli
SilverDat Fotoapp d’Auto-i-Dat AG, le principal
fournisseur suisse de données sur les véhicules.
L’application photo est censée rendre
la photographie aussi simple que son nom l’indique.
« L’idée est née d’une discussion avec
des assureurs automobiles », nous explique
Philipp Zimmermann, CEO d’Auto-i-Dat à Zurich.
« L’application a été développée par notre
partenaire DAT. Les besoins des utilisateurs
suisses ont été pris en compte de manière
déterminante dans la spécification. Cela impliquait
une intégration complète dans tous
les autres systèmes que nos clients utilisent
habituellement de notre part, ainsi que l’intégration
dans Carrosserie-DMS. Après un essai
pilote accompagné par la commission de réparation
de Carrosserie Suisse, nous venons de
lancer avec succès SilverDat Fotoapp »
Plus de confusion dans les photos
Les premiers retours de la pratique sont positifs.
Car en effet, l’application photo est astucieuse.
Cela commence par l’identification du
véhicule grâce à sa plaque d’immatriculation.
Les images des dommages sont alors déjà
correctement étiquetées et disponibles dans
la solution de calcul des dommages de Dat
SilverDat 3. Là, il suffit d’un clic pour les attribuer
au cas et continuer à les traiter. « Pour
les assurances, il s’agit d’obstacles à un traitement
rapide et donc à un déroulement rapide
dans le garage, et d’inconvénients pour la
clientèle qui attend un retour rapide.
Un concept de garages …
12
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
L’application prend des photos
(presque) toute seule
Sur la base de la plaque de contrôle, l’application
web met à disposition des cadres adaptés
au type de véhicule, dans lesquels la silhouette
du véhicule doit être insérée, et guide
le processus étape par étape : après la carte
grise et la photo du compteur, huit photos du
véhicule dans son ensemble, puis trois photos
détaillées du dommage, et d’autres photos
sur demande. C’est aussi une bonne solution
pour les garages qui travaillent avec des carrossiers
: la carrosserie envoie un code QR, le
garage prend des photos – et la carrosserie et
l’assurance ont des photos, même si la voiture
est encore chez le garagiste. D’ailleurs, l’appli
est gratuite pour les clients de SilverDat 3 (qui
peut d’ailleurs être testée gratuitement pendant
trois mois actuellement).
Des commandes grâce à la
numérisation
Les images structurées sont également importantes
pour les compagnies d’assurance, car de
plus en plus de règles automatiques sont utilisées
pour traiter les déclarations de sinistre, ce
qui réduit les temps de réponse. « Pour cela, il
est indispensable de disposer d’images structurées.
SilverDat Fotoapp permet de gagner
encore plus de temps », explique Mitteregger.
Déjà parce que la prise de photos doit rarement
être répétée et que l’assurance est moins
exigeante. Selon Auto-i-Dat, la combinaison
avec e-Service en tant que plate-forme de traitement
des sinistres avec toutes les assurances
de renom serait idéale pour les carrosseries.
D’une part, parce que les photos prises via
l’application sont également disponibles dans
e-Service, prêtes à être traitées. D’autre part,
parce que les assurances passent des ordres
de réparation via e-Service. Mitteregger : « Fin
2023, nous avions déjà plus de 166 000 attributions
de commandes via e-Service au commerce
par an. » Un bel exemple de la manière
dont la numérisation stimule les affaires, en
nous faisant faire ce que nous avons de toute
façon l’habitude de faire aujourd’hui : prendre
tout simplement quelques photos avec un téléphone
portable. •
Plus d’infos sur :
fotoapp.ch
Procédure simple : avec des silhouettes et des instructions claires, l’application aide à réaliser les photos des dommages.
… adapté à chaque garage.
autotechnik.ch/
concepts-de-garage
AUTOINSIDE | Mai 2024 13

FOCUS : CARROSSERIE
Haute tension et systèmes d’assistance à la conduite dans le
processus de peinture
La peinture, c’est bien
plus qu’une protection
contre la rouille
Les garagistes ne sont pas les seuls à devoir respecter certaines règles
lorsqu’ils travaillent avec des véhicules électrifiés : les carrossiers aussi.
Deux experts du fournisseur et producteur de peinture PPG révèlent ce
qui est possible et ce à quoi il faut faire attention en matière de haute
tension et de systèmes d’assistance à la conduite. Jürg A. Stettler
Les modes de propulsion ne sont pas les
seuls à évoluer rapidement, la peinture
évolue elle aussi à un rythme effréné. Depuis
longtemps, elle est bien plus qu’une simple
protection contre la rouille. Les défis en matière
de réparation augmentent, ce qui offre
aux entreprises professionnelles la possibilité
de se démarquer de la concurrence grâce à
leurs compétences. Les voitures actuelles sont
bourrées de systèmes d’assistance qui communiquent
non seulement avec leur propre électronique
de bord, mais aussi avec les autres
véhicules et l’environnement. « Des signaux
sont émis et captés en permanence », explique
Sven Neumann, chef de produit DACH de PPG
Allemagne. « Le fonctionnement de tous ces
assistants, du régulateur de vitesse adaptatif
à l’assistant de stationnement en passant par
Perte de la mission radar
Vernis transparent
Vernis de base
Apprêt
l’avertisseur de changement de voie, peut,
mais ne doit pas être influencé par la peinture
! » L’expert PPG, dont les peintures sont
importées en Suisse par Belfa AG à Glattbrugg
ZH, respectivement par la filiale du
groupe PPG Switzerland GmbH à Volketswil
ZH (responsable de la distribution de Nexa
Autocolor ainsi que de Max Meyer), est clair :
« Aujourd’hui, les peintures sont également
importantes pour la sécurité ! »
Éviter les erreurs d’interprétation
dues aux paillettes d’aluminium
Les travaux sur les capteurs radar constituent
également un bon exemple. « Il est essentiel
de respecter les instructions du fabricant,
qu’il s’agisse de l’épaisseur des couches ou
des endroits où l’on peut ou non appliquer un
Capteur
radar
Trop de fausses couches d'aluminium dans une couche de peinture de base peuvent perturber le signal, en particulier
pour les peintures métalliques. Photo : PPG
enduit », explique S. Neumann. En effet, les
ondes électromagnétiques doivent traverser
le composant et le revêtement complet, puis
rencontrer quelque part un autre véhicule
ou un obstacle et doivent ensuite traverser
à nouveau la structure complète de la peinture
pour revenir au capteur. Il suffit d’une
perte de transmission du signal radar dans
la couche de peinture de base pour avoir des
conséquences considérables : comme l’intensité
totale du signal n’atteint plus le capteur
et que celui-ci agit sur la base du signal, des
erreurs d’interprétation se produisent.
« L’une des raisons des pertes de transmission
sont de simples paillettes d’aluminium utilisées
pour les peintures métallisées, et actuellement,
près d’un tiers des voitures nouvellement
immatriculées sont de couleur argent/
gris métallisé. C’est pourquoi, chez PPG, nous
avons mis au point des teintes spécialement
adaptées aux radars », ajoute-t-il. Dans leur
formule, les pigments d’aluminium ont été
clairement réduits et même en partie remplacés
par des pigments perlés, de sorte que
même après une réparation, un signal radar
sans interférence est garanti. Aujourd’hui, la
gamme PPG compte plus de 230 teintes formulées
de cette manière, et la tendance est
à la hausse. Outre la nature de la peinture
de base, la couche de vernis peut également
avoir une influence sur le fonctionnement des
capteurs. Si elle possède des propriétés hydrophobes
(elle n’a donc pas littéralement peur
des araignées, mais de l’eau) elle empêche
l'accumulation d'eau et donc de saleté. « Tout
14
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
Les systèmes d’assistance à
la conduite et leurs capteurs
influencent également le
processus de peinture et,
aujourd’hui, en partie le choix
de la peinture.
Photo : Shutterstock
cela contribue à ce que les signaux arrivent
correctement. Un point auquel nous veillons
chez PPG tout comme, nous l'espérons, les experts
des ateliers de carrosserie. »
Doublement des nuances
Son collègue Thomas Leuchten, Business Development
CAR EMEA Automotive Refinish
chez PPG Allemagne, ajoute : « Aujourd’hui, la
peinture n’est pas seulement importante pour
la sécurité à l’extérieur, elle joue un rôle de
plus en plus important dans les composants
de la batterie, surtout sur les véhicules électriques
». L’expert de PPG parle alors de peintures
ignifuges qui aident à réduire le développement
de chaleur à l’intérieur d’une batterie
de traction ou qui, en cas d’incendie, peuvent
peut-être empêcher, ou du moins retarder, la
propagation à d’autres cellules par expansion.
Il faudra peut-être encore attendre un certain
temps avant que ces concepts de revêtement
n’arrivent chez le carrossier. Mais les voitures
électriques et les hybrides font depuis longtemps
partie du quotidien des carrossiers.
Nous ne voulons pas seulement fournir de la
peinture à la chaîne de production, mais aussi
savoir comment et quelle technologie de peinture
est utilisée sur le marché des pièces détachées
». Enfin, tout cela a des répercussions
sur les formules et les travaux de réparation
pour les ateliers. « Pour nous, au laboratoire,
les nouveaux modèles chinois signifient un
doublement des nouvelles teintes », calcule
T. Leuchten.
Les voitures électriques n’aiment pas
la chaleur
Les défis liés aux travaux sur des véhicules
électriques ne se limitent pas àa sécurité du
travail avec la haute tension. Ils commencent
par des choses aussi simples que la logistique,
explique-t-il. « Les véhicules électriques, mis
hors tension pour des raisons de sécurité, ne
roulent plus. Ils doivent être poussés dans
la cabine. Une VW Golf VII pèse environ
1200 kilos, une VW ID.4 pèse déjà plus de
2,1 tonnes ! » La chaleur constitue également
un point important pour tous les véhicules
électriques. Celle-ci est produite lors du processus
de séchage ou même lors de l’utilisation
du radiateur infrarouge. « Afin d’éviter
d’endommager la batterie de traction, la température
dans la cabine ne doit pas dépasser
60°C selon le fabricant. Il est donc essentiel
de respecter systématiquement les consignes
du fabricant lors de la réparation », fait remarquer
T. Leuchten.
L’expert PPG recommande donc de travailler
avec des vernis à faible séchage ou de passer
au séchage à l’air. En outre, le thème de la
formation gagne en importance lors des travaux
sur les véhicules électriques. C'est ce que
propose en Suisse le nouveau réseau de carrossiers
PPG Certified First Switzerland, afin que
les carrossiers de notre pays soient parfaitement
équipés pour effectuer des réparations
plus exigeantes et plus complexes sur les voitures
électriques. En outre, selon l’assurance
Axa, les conducteurs et conductrices de voitures
électriques provoquent 50% de collisions
de plus que ceux de voitures à combustion traditionnelles,
ce qui signifie que les carrossiers
en reçoivent davantage. •
AUTOINSIDE | Mai 2024 15

FOCUS : CARROSSERIE FOCUS
Derendinger développe le secteur de la carrosserie
Une alternative supplémentaire
et passionnante
Derendinger veut devenir un acteur important dans le domaine de la carrosserie. Le directeur marketing
de Derendinger, Sébastien Moix, explique les raisons de cette évolution et comment les garagistes suisses en
profitent. Jürg A. Stettler
Monsieur Moix, Derendinger renforce
ses activités dans le domaine de la
carrosserie, quelles sont les réflexions
qui sous-tendent cette démarche ?
Sébastien Moix, directeur marketing de
Derendinger : En principe, nous voulons servir
et soutenir tous les prestataires de services
de réparation et d’entretien de la branche automobile
avec des produits et des prestations.
Cela ne se limite bien sûr pas aux garages,
mais englobe aussi, entre autres, les carrosseries.
Depuis des années déjà, nous proposons
de nombreux groupes de produits et des prestations
très intéressantes pour les tôliers et les
peintres automobiles. Je pense par exemple à
notre vaste programme de pièces d’origine pour
19 marques de voitures ou à notre gamme dans
le domaine du diagnostic et du calibrage des
systèmes d’assistance à la conduite. Nous devons
maintenant consolider l’ensemble, combler
quelques lacunes dans notre assortiment,
adapter certains processus et faire nos preuves
auprès des carrossiers.
Êtes-vous satisfait de ce que vous avez
accompli jusqu’à présent ?
Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits des
résultats obtenus dans ce domaine au cours
des 15 derniers mois. Même s’il est encore
un peu tôt pour tirer un bilan. Les résultats
obtenus nous montrent toutefois que nous
sommes sur la bonne voie et que Derendinger
est également très bien accepté par les carrossiers.
Nous sommes toutefois conscients qu’il
reste encore un long chemin à parcourir.
Derendinger travaille en outre plus
étroitement avec Axalta depuis début
2023, quels en sont les avantages pour
les clients de Derendinger ?
Le partenariat stratégique avec Axalta Refinish
Suisse nous a tout d’abord permis, avec
la distribution du système de peinture Syrox,
d’entrer dans le secteur de la peinture automobile,
un domaine que nous ne couvrions pas
jusqu’alors. Ce partenariat nous permet également
d’élargir considérablement notre gamme
de produits dans le domaine non-paint avec
les produits des marques Audurra, U-Pol et
Raptor. Le partenariat avec Axalta offre plusieurs
avantages à nos clients : ils bénéficient
d’un plus grand assortiment de produits d’un
excellent rapport qualité-prix, qui sont disponibles
très rapidement grâce à notre service de
livraison. En outre, ils bénéficient de la longue
expérience et des compétences inégalées de
notre partenaire Axalta.
Derendinger est un partenaire fiable pour les exploitants de carrosseries suisses dans le domaine de la peinture et du
non-paint et élargit désormais constamment son assortiment. Photos : médias de l’UPSA
Parmi les différentes marques de l’offre
variée d’Axalta, pourquoi avoir choisi
de distribuer la marque Syrox ? Et l’offre
sera-t-elle éventuellement complétée ?
Avant d’opter pour le système de peinture Syrox,
nous avions mené des discussions avec
plusieurs fabricants et distributeurs de peinture.
Dans ce contexte, nous avons rapidement
été convaincus que le package « Axalta-Syrox »
représentait la meilleure solution pour nous et
nos clients. Avec Syrox, nous disposons d’un
système de peinture compact et complet.
Les produits Syrox développés et fabriqués en
Europe sont formulés à l’aide de la technologie
européenne moderne et fiable développée par
Axalta Coating Systems, l’un des plus grands
fournisseurs mondiaux de peintures pour automobiles.
Les utilisateurs de Syrox ont un accès
rapide en ligne à la base de données mondiale
d’Axalta, qui contient plus de 70 000 formules
de teintes. Et avec le spectrophotomètre Syrox,
16
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
dont la technologie spectrophotométrique est
également utilisée sur d’autres outils de coloration
d’Axalta, les carrosiers sont assurés d’obtenir
une précision de teinte remarquable. Et tout
cela à un prix très compétitif.
Qu’en est-il des consommables, des
produits de ponçage et de masquage ou
encore des équipements de protection,
peut-on désormais se les procurer via
Derendinger ?
En fait, nous proposons une gamme de produits
non-paint depuis plusieurs années déjà.
Jusqu’au début de l’année dernière, celle-ci se limitait
aux produits courants des marques 3 M
et Sia Abrasives. Au premier trimestre 2023,
nous avons lancé les gammes de la marque Audurra,
avec des abrasifs, des produits de masquage,
des équipements de protection et bien
plus encore, la marque U-Pol pour les mastics et
les sprays techniques et la marque Raptor pour
les revêtements de protection. En été 2023,
nous avons également introduit les gammes de
marques Mirka, avec des ponceuses, des abrasifs
et d’autres produits, et Onyx, avec son système
de godets. Ces derniers mois, nous avons
en outre introduit les gammes de produits des
marques Rupes pour les ponceuses et les polisseuses,
et Novol pour les vernis. Parallèlement,
notre Category Manager a créé un catalogue
électronique intégré à notre boutique en ligne
et présentant l’ensemble de notre assortiment
dans le domaine non-paint. En quelques clics,
les clients peuvent sélectionner et commander
les produits dont ils ont besoin.
Quel est le feed-back des carrosseries
et des garages avec département de
carrosserie ?
En général, les retours sont très positifs. Presque
tous les ateliers de carrosserie sont très intéressés
par notre très large gamme de pièces de
carrosserie d’origine. Nous couvrons déjà 19
marques et prévoyons d’élargir encore notre
offre dans ce domaine. La plupart des exploitants
de carrosseries sont également surpris par
l’étendue de notre gamme dans les domaines du
diagnostic multimarque et du calibrage ADAS
– avec les produits et solutions des marques
HGS, Bosch et Texa, le diagnostic et le codage
à distance via Swiss-Remote et les données
techniques avec WorkshopData de HaynesPro
et Alldata Repair. Les clients sont en outre très
surpris de l’élargissement de notre offre dans
les domaines de la peinture et du non-paint et
sont heureux de disposer d’une alternative supplémentaire
dans ce domaine.
•
Sébastien Moix,
directeur marketing de
Derendinger, explique
pourquoi le secteur de
la carrosserie gagne
en importance pour
Derendinger.
AUTOINSIDE | Mai 2024 17

FOCUS : CARROSSERIE
La Carrosserie Kiener mise depuis des années sur le Smart-Repair
Les réparations durables de
plus en plus demandées
En tant que partenaire Repanet fort et innovant, l’entreprise familiale
Carrosserie Kiener AG de Schönbühl (BE), fondée en 1958, est parfaitement
équipée pour l’avenir. Smart-Repair, la numérisation et la durabilité ne sont
pas ici des slogans vides de sens, mais sont depuis longtemps appliqués et
mis en œuvre consciemment au quotidien. Jürg A. Stettler
Deux Tesla endommagées et visiblement
en mauvais état attendent, en clignotant,
de s’insérer brièvement dans le trafic et
de se frayer un chemin vers l’autre côté de la
Hindelbankstrasse à Urtenen-Schönbühl (BE).
C’est ici que se trouvent les pièces construites
en 2018 pour le service de dépannage et autrefois
pour les gros véhicules de l’entreprise
familiale bernoise. Pour Peter Kiener, rien d’extraordinaire
: « Nous nous sommes spécialisés
très tôt dans les travaux sur les modèles Tesla,
à un moment où il n’était pas encore clair si les
chiffres de vente allaient crever le plafond. À
l’époque, nous avons investi beaucoup et avons
même envoyé deux de nos collaborateurs spécialement
pour suivre des stages Tesla en Angleterre
et aux Pays-Bas. Nous en profitons aujourd’hui.
Nous sommes un Tesla Body Shop
officiel et là, de l’autre côté de la rue, nous
avons les postes de travail Tesla officiellement
installés. »
Fondée en 1958, l’entreprise familiale
Carrosserie Kiener AG de Schönbühl (BE) est
parfaitement équipée pour affronter l’avenir.
Photo : médias de l’UPSA
18
Mai 2024 | AUTOINSIDE

Pour les peintures, le partenaire de Repanet-Suisse
mise sur Standox d’André Koch.
La flotte du géant jaune devient elle
aussi plus verte
Les collaborateurs de la Carrosserie Kiener
AG sont non seulement parfaitement équipés
pour les travaux à haute tension, mais
ils ont également acquis une grande expérience
dans la lecture des défauts des Tesla.
« Pour cela, il faut étonnamment peu d’outils
spéciaux ; un ordinateur portable suffit », explique
Kiener. Une fois le véhicule mis hors
tension, les travaux sont de toute façon très
comparables à ceux effectués sur un véhicule
à combustion. En tant qu’entreprise spécialisée
de Carrosserie Suisse avec label Eurogarant,
les Bernois sont de toute façon soumis
à des prescriptions de sécurité et de qualité
strictes et accordent même une garantie à vie
sur les travaux effectués. « Les expériences
que nous avons pu faire ici avec des véhicules
électriques ont été très précieuses pour nos
plombiers, car la flotte jaune de Post Company
Cars, par exemple, devient elle aussi
de plus en plus verte », ajoute le membre de
la direction. Comme pour le prouver, nous
passons devant une camionnette de la Poste
en panne dans la partie fraîchement rénovée
du bâtiment de l’entreprise, qui comprend
même une cabine de laquage jumbo pour les
camions et les bus. L’un des 60 collaborateurs
de la Carrosserie Kiener AG s’en occupera
prochainement.
La camionnette jaune est l’un des 25 000 véhicules
dont s’occupe Post Company Cars SA.
En tant que plus grand gestionnaire de flotte
indépendant des marques en Suisse, l’entreprise
s’occupe non seulement de la Poste, mais
aussi d’autres clients commerciaux et de PME.
Elle veille à ce que les véhicules soient à nouveau
utilisés le plus rapidement possible. Il
faut donc des partenaires solides, comme Repanet-Suisse,
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AUTOINSIDE | Mai 2024
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FOCUS : CARROSSERIE
Koch SA, qui compte plus de 230 exploitants
certifiés, et bien sûr des procédures bien rodées.
La Carrosserie Kiener AG, qui n’a cessé
de croître depuis sa création en 1958, fait également
partie du réseau Repanet-Suisse grâce
à ses exigences de qualité élevées.
Un traitement des sinistres
nettement simplifié
Pour maîtriser les exigences croissantes du travail
quotidien, les carrossiers suisses misent
naturellement aussi sur la numérisation. Dans
le cadre de la collaboration avec Post Company
Cars SA, c’est la plate-forme numérique
de gestion des prestations et des commandes
de Yarowa qui est utilisée. Elle simplifie considérablement
le traitement des sinistres pour
toutes les parties concernées. « En collaborant
avec Yarowa, nous offrons à nos clients une
véritable valeur ajoutée, que ce soit par la simplicité
d’utilisation ou par la gestion efficace
et efficiente des travaux durables », explique
Bruno Fankhauser, responsable des opérations
et Membre de la direction de Post Company
Cars. C’est ce que confirme Peter Kiener, comptable
de formation, qui s’occupe de tous les intérêts
administratifs et de l’optimisation des
processus dans l’entreprise : « Nous acceptons
la charge des dommages, prenons rendez-vous,
examinons la voiture et prenons des photos ou
recevons même déjà des photos pour le lead.
Nous donnons nos estimations. Certes, pratiquement
toutes les assurances et tous les preneurs
de leasing ont leur propre portail, mais
chez Yarowa, le traitement des sinistres se
fait avec un minimum de coordination grâce
à l’automatisation des processus commerciaux
et même dans notre propre système via une
interface ERP. » Son frère Daniel Kiener, carrossier-tôlier
de formation, garde un œil sur
les processus techniques et le service clientèle.
La cabine de laquage Jumbo permet également
d’effectuer des travaux de peinture sur
des camions et des bus.
Des thèmes tels que les méthodes de réparation
durables et économiques et la réduction
des émissions sont profondément ancrés dans
l’ADN de Post Company Cars. C’est pourquoi
l’entreprise salue vivement l’orientation prise
par Repanet Suisse et les carrosseries participantes.
Mais ce n’est pas seulement dans le
cadre de la collaboration avec Repanet Suisse
que les frères Kiener ont mis l’accent sur la
réparation plutôt que sur le remplacement, et
donc sur une plus grande durabilité et sur l’utilisation
de Smart-Repair. « Nous avons commencé
à faire des travaux de réparation intelligente
il y a plus de quinze ans. À l’époque, nous
avons essayé de fixer tous les rendez-vous le
lundi », se souvient-il. Cela a changé depuis
longtemps et il y a même un poste de travail
dédié, dans l’entreprise familiale.
Le plus souvent possible, seule la zone autour
du dommage réel est traitée au lieu de l’élément
de carrosserie entier.
« La plupart des travaux se font sur les parechocs.
Il est tout simplement beaucoup plus
judicieux, aux endroits où la peinture peut facilement
s’écouler, de ne traiter que la zone
autour du dommage réel plutôt que l’ensemble
des éléments de la carrosserie », explique Kiener.
Si le point de réparation est petit, il faut
moins de temps pour le réparer et l’utilisation
20
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
des ressources est également nettement plus
faible. Deux facteurs importants pour la rentabilité
de sa propre entreprise et, bien sûr,
pour les assureurs qui calculent eux aussi avec
un crayon de plus en plus pointu. « Pour une
rayure au milieu de la porte ou sur le capot,
nous avons bien sûr aussi des limites, il faut
alors traiter toute la surface », ajoute l’homme
de 37 ans. « Finalement, le travail de qualité
est notre objectif principal. Grâce à nos collaborateurs
bien formés et à des techniques
de travail modernes, nous réparons toujours
autant que possible, mais aussi peu que nécessaire.
»
Peter Kiener.
Des copeaux de bois et une
installation PV
La durabilité des réparations est tout aussi
importante pour l’entreprise familiale que de
bons postes de travail aménagés de manière
ergonomique. « Tous nos postes de travail de
peinture multifonctionnels ont une fenêtre
donnant sur l’extérieur. On ne doit pas avoir
l’impression de travailler dans une cage à lapins
», ajoute Peter Kiener en montrant la vue
sur la verdure et la forêt toute proche. C’est
aussi de là que l’entreprise fait venir son énergie,
locale et durable. « Il aurait certainement
été plus facile de travailler à nouveau avec des
combustibles fossiles, et l’espace aurait certainement
pu être utilisé autrement, mais nous
avons opté pour la solution plus durable d’un
grand chauffage à copeaux de bois », explique
le jeune homme de 37 ans. L’eau est désormais
chauffée dans six énormes réservoirs,
ce qui permet d’obtenir une température ambiante
parfaite et la chaleur nécessaire au processus
pour les cabines. « Le nouveau système
énergétique est certes très écologique et intelligent,
mais il réagit avec une certaine inertie
Le processus, et pas seulement les produits, doit devenir plus durable
Quels sont les avantages d’intégrer les normes
« Green Car Repair » dans le processus de
certification de Repanet Suisse ?
Dominic Schenker, Business Development
Manager chez André Koch SA : Après le développement
commun avec le partenaire accrédité
de Repanet-Suisse « Swiss Safety Center » et les
auditeurs renommés du XpertCenter, nous avons
entièrement remanié le questionnaire de certification
Repanet-Suisse. Nous avons notamment
mis l’accent sur des stages de techniques
de réparation durables et écologiques.
Nos entreprises partenaires sont certifiées
simultanément avec les normes « green car
repair » dans le cadre de la certification ou de
la recertification Repanet-Suisse. Cela permet
de limiter les dépenses pour toutes les parties
concernées.
d’environ quatre à cinq heures. Nous sommes
toujours en train d’affiner les réglages pour
ne pas trop ou trop peu chauffer. De plus,
malgré la valeur historique et architecturale
de la coupole Isler, le nouveau bâtiment a été
Comment Axalta et André Koch SA soutiennent-ils
encore les exploitants sur la
voie d’une plus grande durabilité ?
En collaboration avec Axalta, nous disposons
d’un vaste portefeuille de produits, d’outils
et de ressources écologiques et durables.
Mais il s’agit de l’ensemble du processus
et pas seulement des produits, afin que les
exploitations puissent travailler de manière
plus durable et plus efficace. Le système
de peinture Fast-Cure-Low-Energy d’Axalta
réduit considérablement les émissions et
la consommation d’énergie : électricité
jusqu’à 49 %, gaz jusqu’à 57 %, ainsi que la
consommation de matériaux jusqu’à 25 %.
En complément des produits de peinture
de haute qualité, nos clients bénéficient de
nombreuses prestations utiles et d’outils
innovants, tels que des systèmes de mélange
de peinture modernes, entièrement automatisés
et précis, comme l’Axalta Irus Mix ou
la Daisy Wheel, des offres complètes de formation
et de perfectionnement ainsi que des
séminaires et des formations individuelles
pour l’optimisation des processus dans notre
centre de formation et des conseils continus
en gestion d’entreprise.
Les méthodes de réparation durables et économiques
ainsi que les réductions d’émissions
sont importantes pour Post Company Cars SA.
équipé d’une installation photovoltaïque afin
de réduire les besoins en électricité. Là aussi,
la Carrosserie Kiener AG innove. •
Plus d’infos sur : kiener.ch
repanetsuisse.ch
Je suis fabrique н Argovie.
Midland – Swiss Quality Oil
AUTOINSIDE | Mai 2024 21

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5 mesures de sécurité informatique
cruciales pour le secteur automobile
Un système informatique fiable et fonctionnel est essentiel au bon fonctionnement de l’entreprise. Ces cinq
mesures garantissent une protection de base efficace et constituent la base d’une sécurité informatique qui
fonctionne. Andreas Heer, Swisscom
Dans le monde numérisé d’aujourd’hui, l’informatique
constitue un élément central des activités
commerciales de l’industrie automobile.
Les défaillances dues à des cyberattaques ou à
des problèmes techniques affectent considérablement
ces activités. La sécurité informatique
est d’autant plus importante pour le travail quotidien,
mais aussi pour la confiance des clients.
Ces cinq mesures de sécurité sont essentielles
pour assurer une protection de base efficace :
1. Formation et sensibilisation des
collaborateurs : formez régulièrement
vos collaborateurs pour leur apprendre à
reconnaître les attaques par hameçonnage
et à manipuler les mots de passe et
les données clients de manière
sécurisée. Une équipe bien formée et
sensibilisée est une première ligne de
défense efficace.
2. Maintenir à jour les systèmes et les
logiciels : la plupart des cyberattaques
passent par des failles de sécurité
connues – et souvent corrigées. C’est
pourquoi il est essentiel d’installer
régulièrement des mises à jour pour les
systèmes d’exploitation et les applications
telles qu’Office et le navigateur, de
préférence peu après leur publication.
Vous raccourcissez ainsi le créneau
pendant lequel les assaillants peuvent
exploiter une faille.
3. Stratégies de backup : mettez en place
un solide système de sauvegarde des
données pour permettre une restauration
rapide des données et maintenir
l’activité de l’entreprise en cas de perte
de données ou de panne informatique. Il
est important de tester la récupération
au préalable afin de pouvoir restaurer
rapidement les données en cas de panne
et de raccourcir la durée de celle-ci.
4. Mises à jour et tests de sécurité :
installez les mises à jour régulièrement
et rapidement et effectuez des tests de
sécurité pour identifier et corriger les
points faibles. Vous évitez ainsi que les
cybercriminels exploitent les failles de
sécurité connues de votre entreprise.
5. Plan d’urgence : créez un plan de Disaster
Recovery en cas de cyberattaque ou
de panne du système. Il devrait
comporter des instructions claires pour
pouvoir réagir rapidement et limiter les
dégâts en cas d’urgence.
Ces mesures ne sont pas seulement des nécessités
techniques ; elles sensibilisent les collaborateurs
aux risques cybernétiques et favorisent
une culture d’entreprise qui fait de la
sécurité une priorité. Une attention constante
et l’adaptation aux nouvelles menaces sont essentielles
pour protéger votre entreprise de
manière durable.
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22
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : CARROSSERIE
Kopfzeile
Titel 45 Punkt
Par exemple, en cas de
Lead. Autor und Autor
dommages de parking,
Amag propose son réseau
K+L Totalrepair comme
point de contact. Photo :
Shutterstock
Lauftext Lauftext Lauftext Lauftext Lauftext
Lauftext Lauftext Lauftext Lauftext
Lauftext Lauftext
Lauftext Lauftext Lauftext Lauftext Lauftext
Lauftext
Zwischentitel Raleigh Bold:
▪ Aufzählung Réparation totale par Amag
▪ Aufzählung
Lauftext Lauftext Lauftext
Un nouveau label
Zwischentitel Univers Bold:
1. Nummerierung
pour des réparations
2. Nummerierung
Lauftext Lauftext Lauftext.
•
parfaites
Bildlegende. Foto:
Weitere Infos unter:
XXXXXX.XXXX
Avec le nouveau label K+L Totalrepair, Amag a remplacé le réseau
de spécialistes des accidents au milieu de l’année dernière. Selon
Amag, les réparations doivent être effectuées rapidement, de
manière professionnelle et durable – et le garage est également le
point de contact avec l’assurance et le partenaire Totalglass. Ilir Pinto
ressources et accordons jusqu’à 16 ans de garantie
supplémentaire sur le travail de carrosserie
», explique Oliver Stegmann, Director of
Group Aftersales d’Amag.
Qu’il s’agisse d’une rayure ou d’une bosselure,
d’un dégât de peinture ou de parking
: Amag propose le réseau de services de
carrosserie et de peinture Totalrepair comme
point de contact pour le traitement des travaux
de dommages de carrosserie et de peinture
(K+L). Le partenaire certifié de la marque
Totalrepair ne se contente pas de réparer, il
prend également contact avec l’assurance correspondante
et règle le sinistre avec elle – il
est ainsi le premier interlocuteur des clients
pour tout, ce qui contribue naturellement à la
fidélisation du client.
Le traitement des sinistres est toujours transparent
et documenté numériquement, précise-t-on
chez Amag – que ce soit pour l’assurance
ou pour les clients. Chez Amag et ses
marques du groupe Volkswagen, une condition
préalable est que la réparation soit effectuée
selon les prescriptions du constructeur
avec des pièces de rechange d’origine.
Totalrepair sans quitter Totalglass
Avec le label Totalrepair lancé à l’été 2023,
Amag a remplacé le réseau de spécialistes
des accidents. Le réseau actuel de Totalrepair
compte environ 130 entreprises en Suisse,
dont des garages appartenant à Amag et également
d’autres représentants de marques
(Audi, Cupra, Seat, Skoda, VW et VW véhicules
utilitaires). Ils sont tous également
partenaires de Totalglass pour tous les dommages
aux vitres des véhicules. « Nous proposons
à nos clientes et clients des solutions de
réparation qualitatives et respectueuses des
Une grande importance est
accordée à la durabilité
Selon Amag, des horaires de décarbonisation
sont actuellement élaborés pour des entreprises
pilotes afin de réduire leurs propres
émissions de gaz à effet de serre. Cela se fait
en collaboration avec l’Agence Act Cleantech
Suisse et l’Office fédéral de l’énergie (OFEN),
qui soutient le projet par le biais de son programme
Energie Suisse. Des normes environnementales
axées sur les émissions, l’énergie,
l’eau et les déchets doivent être respectées
par les entreprises partenaires à partir
de 2025. « En utilisant des matériaux et des
procédés durables, les entreprises Total repair
contribuent également à la réduction de l’empreinte
carbone et de la consommation de
ressources », explique-t-on chez Amag. Pour
que les réparations soient propres à tous points
de vue.
•
AUTOINSIDE | Mai 2024 23

FOCUS TECHNIQUE
Ajustement des capteurs pour les systèmes d’assistance à la conduite (SAC)
Précision de l’étalonnage
Le nombre de systèmes d’assistance à la conduite (SAC) ne cesse d’augmenter et la qualité de régulation
des assistants numériques s’améliore. Les exigences posées aux professionnels de l’atelier pour ajuster les
capteurs au véhicule augmentent donc également. Ce n’est que lorsque les capteurs SAC sont alignés
sur l’axe géométrique de déplacement que les systèmes peuvent remplir leur fonction comme souhaité.
Mais quelle est la précision de l’étalonnage ? Un aperçu. Andreas Senger
Les systèmes d’assistance à la conduite
SAC sont devenus incontournables dans
la technique automobile. Le nombre de dispositifs
électroniques d’aide à la conduite ne
cesse d’augmenter sur les nouveaux véhicules
et la pénétration du marché est importante en
raison de l’équipement minimum imposé par
la loi. En conséquence, il est de plus en plus
intéressant pour les petits garages de se procurer
un outil de calibrage afin de recalibrer
les systèmes en cas de changement de capteur
ou de calculateur, d’abaissement ou de
rehaussement d’un véhicule par modification
du châssis, de remplacement du pare-brise ou
de réparation après un accident.
Lors de l’étalonnage, on fait en principe la distinction
entre le type statique et le type dynamique.
L’étalonnage dynamique présente
l’avantage qu’un capteur remplacé lors d’un
tour d’essai s’adapte automatiquement aux paramètres
environnementaux. Au moyen d’un
testeur de diagnostic, différentes manœuvres
de conduite sont en principe demandées et le
logiciel corrige l’alignement géométrique de
manière autonome lors du trajet d’étalonnage
qui peut atteindre 30 km. Cet auto-ajustement
n’est toutefois possible que dans les limites du
système logiciel. Si, par exemple, l’image radar
a été déformée par un accident mineur, le
capteur ne peut plus se calibrer lui-même en
raison du déréglage. En outre, les courses de
calibrage dynamiques dépendent toujours des
conditions météorologiques et ne sont donc
pas toujours réalisables.
Les systèmes peuvent également procéder à
l’étalonnage dynamique en continu et s’autocontrôler
en cours de route grâce à la redondance.
Par exemple, les images de la caméra
frontale et les objets détectés par le radar/lidar
frontal sont superposés dans la fusion des
données des capteurs et leur plausibilité est
contrôlée. Le système peut ainsi exclure ou du
moins minimiser une mesure erronée et donc
un comportement erroné des SAC.
Cependant, de nombreux fournisseurs automobiles,
et donc les constructeurs de véhicules,
exigent un calibrage statique pour une
De plus en plus de
systèmes d’assistance
à la conduite SAC sont
intégrés dans les véhicules
modernes pour les assister
ou sont mis en œuvre par le
biais de nouveaux matériels
et logiciels. Photo : Bosch
24
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS TECHNIQUE
3
4
L’étalonnage statique des capteurs radar s’effectue soit, comme pour de nombreux modèles de véhicules de
constructeurs automobiles japonais ou sud-coréens, au moyen d’un réflecteur radar ou de simples cibles. La base
est toujours l’alignement précis des outils de mesure sur l’axe géométrique de déplacement, afin de procéder à
l’ajustement conformément au fabricant.
1
2
1 Même pour les véhicules utilitaires, le calibrage statique des capteurs SAC est coûteux. Mais l’étendue du travail est en principe identique à celle des voitures de tourisme.
2 L’alignement des cibles sur l’axe de conduite géométrique peut également être réalisé au moyen d’adaptateurs de géométrie de direction bon marché. 3 L’étalonnage des
systèmes de caméras d’environnement nécessite la mise en place de tapis cibles autour du véhicule, qui doivent être mesurés avec précision. 4 Pour l’étalonnage de la caméra
frontale, des cibles peintes sont appropriées, car elles aident la caméra à ajuster son Aspect aux circonstances à l’aide d’un logiciel. L’inconvénient : il existe des cibles spécifiques
pour presque chaque marque. Il est plus élégant et fait gagner du temps d’afficher les cibles soit avec un grand téléviseur/écran, soit, comme sur l’image, avec un écran de
vidéoprojecteur pour afficher les différentes cibles. Photos : Bosch (2), Hella Gutmann, Würth.
régulation précise, et donc un alignement sur
la direction réelle de déplacement du véhicule
(axe de déplacement géométrique) et sur la position
de montage dans le véhicule. Les capteurs
sont ajustés en usine sur les véhicules
neufs. Mais des bousculades ou des accidents
peuvent déformer les tôles de réception et
ainsi modifier la «direction de vision » des
capteurs. Les professionnels de l’atelier parlent
alors d’angle d’élévation et d’angle d’azimut. Un
réglage d’un capteur radar ou lidar autour de
l’axe y (axe transversal du véhicule) modifie le
champ de détection en hauteur et est appelé
angle d’élévation. Le déplacement d’un capteur
autour de l’axe z (axe vertical du véhicule) est
appelé angle d’azimut. Cela permet de modifier
la déviation latérale de la détection. Si l’élévation
d’un capteur radar n’est pas correcte, il ne
peut par exemple détecter que tardivement un
véhicule qui le précède lentement et la décélération
peut donc être déclenchée avec retard.
La décélération initiée est plus violente, la
conduite ACC plus brutale. Si l’angle d’azimut
n’est pas correct, l’affectation des véhicules sur
plusieurs voies n’est plus donnée sans erreur et
la propre voie de circulation (tuyau de circulation
virtuel) peut également être mal acceptée
par le système. Il en résulte un mauvais comportement
du système ACC, des manœuvres
de freinage inutiles ou une réaction trop tardive
lorsque des véhicules s’engagent dans sa
propre voie. Comme les radars longue portée
détectent en outre à une distance de plus de
200 m devant leur propre véhicule, un écart
angulaire minime en élévation et en azimut
est dévastateur. Sur une distance de mesure
de 100 m, on obtient un écart latéral d’environ
1,75 m lorsque l’angle est décalé de 1°. La précision
de l’alignement sur l’axe géométrique de
déplacement est en principe fixée à 0,1°. Dans
l’atelier, cela signifie qu’en particulier après une
réparation suite à un accident ou une modification
du châssis, les capteurs radar à l’avant et
à l’arrière doivent à nouveau être alignés avec
précision sur l’axe géométrique du véhicule. En
particulier en cas de modification du châssis,
les conseillers de service à la clientèle doivent
être en mesure d’expliquer techniquement à la
clientèle le surcoût lié au calibrage en raison
de la modification de la hauteur du véhicule.
De même, les systèmes de caméras doivent
être calibrés avec précision. Les caméras frontales
assurent aujourd’hui la détection à l’avant
du véhicule pour divers SAC. La plupart des
systèmes de caméras permettent une tolérance
angulaire d’environ ± 2,8° lors du montage.
En cas d’écarts importants, le logiciel ne
peut pas recalculer l’image en fonction de l’environnement
réel.
Les professionnels des ateliers savent que la
caméra frontale est installée de manière fixe.
Cependant, lors du changement du pare-brise,
la réfraction optique de la lumière incidente
peut changer et les objets ne peuvent pas être
saisis par la caméra là où ils se trouvent réellement.
Un étalonnage est indispensable pour
garantir le bon fonctionnement des SAC.
Suite en page 26
AUTOINSIDE | Mai 2024 25

FOCUS TECHNIQUE
Pour un étalonnage réussi, il doit se faire dans un endroit suffisamment grand (10 m sur 5)
et plat. Photo : Ravaglioli
Malheureusement, certains ateliers renoncent
à calibrer la caméra frontale après le remplacement
du pare-brise, car aucun message d’erreur
n’a été visible lors du tour d’essai. Ceci est
trompeur : en raison du phénomène physique
décrit ci-dessus, la caméra ne peut pas reconnaître
géométriquement les objets à l’endroit
correct. Les dysfonctionnements des systèmes
d’assistance au freinage d’urgence ou
d’autres SAC en sont la conséquence. De nombreuses
compagnies d’assurance ont réagi et
demandent aux installateurs de pare-brise de
leur fournir le protocole de calibrage afin de
s’assurer que les prestations payées ont été
mises en œuvre.
Mais les caméras d’environnement («Bird-
View ») assurent également la sécurité lors
des manœuvres de stationnement sur les carrosseries
actuelles, souvent peu visibles. Les
quatre caméras grand angle de chaque côté du
véhicule couvrent plus de 180° de l’environnement
de chaque côté du véhicule grâce à une
optique fisheye. Ces images sont fortement
déformées et doivent d’abord être calculées
dans un logiciel pour obtenir une vue naturelle.
Si une caméra est remplacée, son lieu
de montage est fixe. En raison des objectifs
qui varient toutefois légèrement dans leur fabrication
(dispersion des séries), les quatre caméras
doivent être calibrées. Il s’agit ici de définir
les arêtes de coupe/transitions afin que
le logiciel puisse ensuite calculer une image
globale harmonieuse. Pour ce faire, des tapis
de calibrage doivent être posés tout autour du
véhicule, à une certaine distance de celui-ci.
Plus la conception des tapis de calibrage est
précise, meilleure est l’image calculée, qu’elle
soit vue d’en haut ou d’une perspective quelconque
(sans distorsions ni images doubles).
Le poste de travail pour les travaux de calibrage
nécessite un sol plat et une surface de
travail d’environ 10 mètres sur 5. Si le poste de
travail est également utilisé pour l’analyse du
châssis, il est judicieux de prévoir un élévateur
à quatre colonnes bien équilibré. La mesure de
la géométrie de direction permet à la fois de
vérifier les angles du train d’atterrissage, d’effectuer
des réglages sur l’ascenseur si nécessaire
et, en même temps, d’orienter les différentes
cibles de calibrage. Il faut toutefois toujours
comprendre la hauteur de l’ascenseur et
surélever en conséquence les cibles ainsi que
les tapis des caméras d’environnement et arrière
ou introduire une correction de hauteur
dans le système. D’ailleurs, même des appareils
de mesure de la géométrie de direction
simples et bon marché, comme ceux de Koch,
peuvent être utilisés de manière ciblée pour
ces deux tâches, sans que le budget d’investissement
ne soit surchargé.
Un ascenseur escamotable au niveau du sol
permet de réduire les dépenses initiales. La
combinaison de l’étalonnage SAC et des règlephares
avec système de caméra pour les technologies
de projecteurs modernes permet de
réduire l’encombrement. Pour cela, il faut également
planifier de manière plus optimale le
déroulement de l’atelier afin d’éviter les temps
morts ou les surcharges de travail.
En une seule étape, le radar, mais aussi la caméra
frontale, peuvent être réajustés une fois que la cible est
géométriquement correcte. Photo : Bosch
En conclusion, on peut affirmer aujourd’hui
qu’un système modulaire d’étalonnage de
SAC convient également aux petits garages.
Les testeurs de diagnostic avec le logiciel correspondant
sont déjà disponibles, la mesure
de la géométrie de direction peut être achetée
à un prix avantageux et, grâce à sa flexibilité,
être utilisée avec succès à l’avenir. Le nombre
de SAC ne va pas diminuer, mais plutôt augmenter,
et des applications de niveau 3 sont
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Mai 2024 | AUTOINSIDE

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FOCUS : SÉCURITÉ
La cybersécurité dans la branche automobile
Aucun garage n’est
trop petit pour être
une cible pour les
pirates informatiques
La numérisation et la mise en
réseau sont l’une des grandes
tendances du monde automobile.
Mais cela augmente aussi le
risque de cyberattaques. Une
étude du CAM en collaboration
avec Cisco Systems montre que ce
sont justement les attaques contre
les petits et moyens garages qui
augmentent de manière alarmante.
Ilir Pinto
Cela ne concerne que les grandes entreprises
? Pas du tout : on pense souvent
à tort que la cybersécurité est l’apanage des
entreprises disposant d’une vaste infrastructure
informatique. En réalité, les petites et
moyennes entreprises ont récemment été particulièrement
touchées par les cyberattaques,
car elles ne disposent pas des ressources ou
de l’expertise des grandes entreprises pour
mettre en place des mesures de sécurité adéquates.
Cela vaut également pour les garages.
« Avec la méta-analyse que nous avons réalisée,
il est clairement apparu que les attaques
de pirates informatiques visent surtout les petits
exploitants », explique Stefan Bratzel, directeur
du Center of Automotive Management
(CAM) en Allemagne. Et de poursuivre : « Il est
également clair que dans les années à venir,
l’automobile sera de plus en plus un point d’attaque
pour les pirates informatiques ». L’étude
identifie douze points d’entrée potentiels rien
que pour la voiture connectée. Il s’agit par
exemple des unités de commande de l’engrenage
et du moteur, des systèmes d’assistance
à la conduite, de la commande du châssis ou
des systèmes multimédias.
Les appareils de diagnostic comme
facteur de risque
L’étude CAM montre que la surface d’attaque ne
cesse de croître en raison de la numérisation, de
la mise en réseau et de l’automatisation croissantes,
y compris dans la chaîne d’approvisionnement
du secteur automobile. Les garagistes
jouent aujourd’hui un rôle important dans cette
chaîne d’approvisionnement : ils ne sont pas
seulement responsables de l’entretien et de la
réparation des véhicules, mais aussi de la réalisation
des mises à jour et de la garantie de
la sécurité des données. S. Bratzel ajoute : « Les
garagistes sont également responsables de la
mise à jour de leurs propres systèmes et processus
en matière de cybersécurité ». De ce fait,
un outil de diagnostic peut même devenir un
risque informatique. Si un appareil de diagnostic
automobile connecté au réseau interne d’un
garage est infecté par un virus, il est possible
que ce virus se propage à d’autres systèmes
ou véhicules. Comme les voitures modernes
sont de plus en plus connectées et qu’elles
contiennent de nombreux logiciels, les logiciels
malveillants peuvent causer de nombreux
dégâts. Par exemple, un appareil de diagnostic
infecté pourrait lire les données d’un véhicule
ou apporter des modifications non autorisées
au véhicule. Il est donc important que les garagistes
garantissent la cybersécurité de leurs
appareils de diagnostic et de service. Il faut être
conscient du fait que l’on ne gère pas seulement
des données relatives aux véhicules, mais aussi
des données personnelles des clients. Il s’agit
par exemple d’informations sur les travaux de
réparation et d’entretien effectués, de données
de contact avec les clients, de l’historique du
véhicule ou de données de diagnostic.
28
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FOCUS : SÉCURITÉ
Les cybercriminels frappent
souvent du jour au lendemain.
Photo : iStock
Pour évaluer la cybersécurité dans un établissement,
les auteurs de l’étude proposent le
modèle dit des 4C. Il souligne l’importance
des compétences, de la coopération, de la
culture d’entreprise et de la cyberstratégie.
« Cela ne sert à rien si seuls quelques spécialistes
les connaissent et pas l'ensemble du
personnel. Cela doit être consigné, et des processus
doivent être mis en place », explique
S. Bratzel.
Les conséquences d’une cyberattaque peuvent
être considérables : il y a quelques années, par
exemple, des cybercriminels ont frappé du
jour au lendemain la société Aarauer Carrosserie
Werke AG (AUTOINSIDE 09/2022). Le
propriétaire Felix Wyss a tout de même réussi
à négocier la demande initiale de 480 000 à
50 000 dollars.
Nouvelles normes de cybersécurité
pour le secteur automobile
Des stratégies de cybersécurité complètes
sont aujourd’hui indispensables pour garantir
la sécurité de l’ensemble du secteur automobile.
Toutefois, la qualité de la mise en œuvre
des stratégies de cybersécurité varie fortement
d’un acteur à l’autre. Il est urgent d’accroître la
prise de conscience des dangers et des risques
et d’introduire des mesures de protection à
tous les niveaux. Cela est également indispensable
pour les garages. C’est la seule façon
de garantir la confiance des clients dans la sécurité
de leurs véhicules et des prestations du
garage.
Une meilleure protection contre les
cyberattaques
Les garages peuvent prendre des mesures
pour protéger leurs systèmes et leurs données
contre les cyberattaques. « Il existe des
sociétés d’audit qui s’assurent que le système
de cybersécurité est vraiment conforme aux
exigences », explique S. Bratzel. De telles entreprises
vérifient le respect des normes, des
directives et des processus dans les entreprises
et apportent leur soutien lors de la mise
en œuvre de mesures.
L’UPSA conseille vivement à ses membres
de vérifier leur sécurité informatique et de
l’améliorer en permanence, et propose à cet
effet une offre de services en coopération avec
Swisscom.
Pour faire face à la menace croissante des cyberattaques,
il existe depuis juillet 2022 la
directive R155 de l’ONU. Cette directive est
obligatoire pour tous les nouveaux types de
véhicules dans l’UE et s’appliquera également
à partir de juillet 2024 aux nouvelles immatriculations
de véhicules déjà existants. Elle
pose des exigences en matière de cybersécurité
des véhicules. La Suisse est également tenue
de mettre en œuvre ces normes. •
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AUTOINSIDE | Mai 2024 29

FOCUS : SÉCURITÉ FOCUS
Voici ce que vous devriez faire contre les menaces du réseau
La cyberassurance et le
rôle important des professionnels
On espère ne jamais en avoir besoin, mais elles sont aujourd’hui éminemment importantes, surtout pour les
entreprises : les cyberassurances. Walter Büeler, directeur de succursale chez Neutrass, courtier en assurances
indépendant dont le siège est à Rotkreuz (ZG), révèle les points auxquels il faut faire attention et pourquoi il
vaut la peine de faire appel à des spécialistes. Andy Maschek
Walter Büeler, dans le cadre de la
numérisation, les cyberassurances
deviennent un sujet de plus en plus
important. Cette thèse est-elle correcte ?
Walter Büeler : Assurément ! En raison
de la numérisation croissante et de l’interconnexion
des processus commerciaux, qui
rendent les entreprises plus vulnérables aux
cyberattaques et aux fuites de données, la
cyberassurance est de plus en plus demandée.
Ainsi, les cyberattaques contre les organisations
suisses ont augmenté de 61 % en
2022 par rapport à l’année précédente. Des
chiffres plus récents pour l’année 2023 n’ont
pas encore été publiés.
Quelle est l’importance d’une
cyberassurance pour les particuliers ?
Celle-ci est particulièrement utile au vu de
l’augmentation de la cybercriminalité. L’assurance
offre une protection contre un grand
nombre de risques, notamment le vol d’identité,
la perte de données, le cyberharcèlement
et les pertes financières dues à la fraude sur
30
Mai 2024 | AUTOINSIDE

Courtier en assurances
Walter Büeler. Photo :
Neutrass
Internet. Dans les achats en ligne, il peut toujours
arriver quelque chose et c’est dans le domaine
privé que le risque est le plus grand.
C’est pourquoi il existe des solutions d’assurance
spécifiques, par exemple pour les abus
de cartes de crédit. Les cartes de crédit disposent
certes d’une « pseudo-couverture d’assurance
», mais ce n’est en fin de compte pas
la solution idéale.
Pour les entreprises comme les garages,
une telle assurance est-elle indispensable
?
Les garages et autres entreprises du secteur
automobile ont besoin d’une cyberassurance,
notamment en raison, d’une part, des commandes
et des diagnostics et, d’autre part,
des données clients et des informations de
paiement. Ainsi, les véhicules et les systèmes
d’atelier modernes sont fortement numérisés
et mis en réseau. Les outils de diagnostic et
les logiciels d’entretien des véhicules sont de
plus en plus souvent en ligne et pourraient
être la cible de cyberattaques. La compromission
de ces systèmes pourrait non seulement
porter atteinte au fonctionnement du garage,
mais aussi compromettre la sécurité et la vie
privée des clients.
En quoi consistent les données des clients
et les informations de paiement ?
Les garages stockent des données sensibles
telles que les contacts des clients, les informations
sur les véhicules et les détails des
paiements. Une fuite de données ou une cyberattaque
compromettant ces informations
pourrait entraîner d’importantes violations
de la protection des données et des pertes financières.
Que couvre une cyberassurance ?
Une cyberassurance offre une protection
contre une multitude de risques et de charges
financières pouvant résulter de cyberattaques
et de violations de données. La couverture
exacte peut varier considérablement d’un assureur
à l’autre. Les couvertures les plus courantes
offertes par une cyberassurance sont généralement
les frais de récupération, les pertes
d’exploitation, les dommages en responsabilité
civile et l’extorsion par ransomware.
Pouvez-vous expliquer cela plus en
détail ?
Elle couvre les coûts de restauration des données,
des systèmes et des réseaux après une
cyberattaque. L’interruption d’activité consiste
à compenser les pertes de revenus dues à l’arrêt
temporaire de l’activité en raison d’une cyberattaque.
Les dommages en responsabilité
civile font venir de la couverture des réclamations
de tiers résultant d’une atteinte à la
vie privée, de la perte ou du vol de données
et d’autres cyberincidents. Et l’extorsion par
ransomware consiste à se protéger contre les
demandes de rançon des cybercriminels qui
menacent de chiffrer, d’effacer ou de divulguer
des données. Et ainsi de suite.
Suite en page 32
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AUTOINSIDE | Mai 2024 Union professionnelle 31 suisse de
l’automobile

FOCUS : SÉCURITÉ
Les cyberattaques
sont également une
menace pour les
garages, mais une
assurance seule ne
suffit pas. Photo :
Istock.
La société Neutrass ne propose pas
seulement une cyberassurance, mais
un concept exclusif et compact de
cyberassurance. En quoi consiste
ce concept et de quels avantages le
client bénéficie-t-il ?
Notre objectif n’est pas de vendre en premier
lieu une cyberassurance, mais de faire de la
prévention active afin de réduire massivement
la probabilité d’une cyberattaque réussie.
En amont de la cyberassurance, il est donc
prévu de procéder à un cyberassessment, aux
frais duquel notre entreprise et la compagnie
d’assurance participent. Outre une couverture
d’assurance fortement améliorée, les clients
bénéficient de délais de carence plus courts en
cas d’interruption de l’activité, de conditions
plus attrayantes et d’un outil de formation des
collaborateurs gratuit.
Le rapport de cyber-assessment peut
contenir des domaines que le client doit
mettre en ordre dans son environnement
informatique. Le client ne bénéficie-t-il
d’une couverture d’assurance complète
qu’à partir de ce moment-là ?
Non. Le client bénéficie d’une meilleure couverture
d’assurance immédiatement après
avoir souscrit les cyberassurances. Il doit
toutefois remédier aux défauts contestés, qui
sont graves, dans un délai de six mois. Par
expérience, les coûts de ces mises en œuvre
restent dans un cadre tout à fait acceptable
pour le client et réduisent massivement les
éventuelles cyberattaques.
Que signifie la suppression des
obligations proposées par votre
entreprise ?
Dans tout contrat d’assurance, il y a des obligations
que l’on doit remplir en tant que client.
Si elles ne sont pas respectées, le client a une
couverture réduite ou pas de couverture du
tout. Avec le concept Neutrass et l’évaluation
en amont, ces obligations disparaissent et le
client a la certitude de bénéficier d’une couverture
d’assurance complète en cas de sinistre.
Les rapports d’expérience et les comparaisons
sur Internet ne suffisent probablement
pas pour choisir une cyberassurance.
Pourquoi est-il recommandé de
faire appel à un courtier ?
Internet est une source d’information et d’aide
pour les comparaisons, il sert à avoir une vue
d’ensemble. Mais ne croire que ce qui est écrit
sur Internet est dangereux. En tant que professionnels
et experts indépendants, nous
sommes sollicités pour avoir une vision en
profondeur. Pour montrer au client les détails
qui lui permettront d’obtenir la meilleure couverture
possible. La condition préalable à ces
conseils en profondeur est toutefois la volonté
de s’asseoir avec un expert qui connaît aussi
parfaitement le domaine spécifique du cyber.
« Notre objectif n’est pas de
vendre en premier lieu une
cyberassurance, mais de
faire de la prévention active
afin de réduire massivement
la probabilité d’une
cyberattaque réussie. »
Walter Büeler,
directeur d’agence
Si je veux assurer ma voiture en tant que
particulier, deux ou trois offres suffisent
comme base de comparaison. Ici, cette
voie rapide n’est apparemment pas recommandée.
Les assurances auto sont souvent des produits
standardisés. La cyberassurance ou d’autres
produits pour les entreprises sont beaucoup
plus complexes – et c’est là qu’il faut faire appel
à des professionnels, demander leur avis.
Les professionnels sérieux doivent répondre
à des exigences, par exemple de la Finma, et
sont surveillés presque comme des banques.
Tous ne surmontent pas ces obstacles, il arrive
que le bon grain se sépare de l’ivraie. Il
est également recommandé de choisir un partenaire
ayant de l’expérience et une certaine
notoriété. Aujourd’hui, près de 70 % des opérations
d’assurance des entreprises passent
déjà par des courtiers en assurance. En règle
générale, comme toujours dans la vie, il vaut
mieux prévenir que guérir en matière de cyberassurance.
Que voulez-vous dire dans ce cas ?
Je conseille à toute entreprise qui s’occupe de
cybercriminalité de faire appel à un professionnel.
Lors d’un assessment, il ne s’agit par
exemple pas de vérifier ou d’évincer le partenaire
informatique existant, mais d’examiner
à la loupe la sécurité dans le domaine cybernétique
et d’éliminer les faiblesses.
•
Plus d’infos sur :
neutrass.ch
32
Mai 2024 | AUTOINSIDE

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▪ Développement et mise en œuvre de
stratégies de croissance dans l’industrie
automobile
•
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AUTOINSIDE | Mai 2024 autotechnik.ch 33

FOCUS : SÉCURITÉ
Des modèles de temps de travail flexibles comme recette du succès
Valeur ajoutée pour les
exploitants et le personnel
En tant que CEO de Thomann Nutzfahrzeuge AG, Andrea Niggli est responsable du destin de quelque
200 collaboratrices et collaborateurs répartis sur cinq sites. La particularité : ils ne travaillent pas de manière
uniforme « nine-to-five », mais utilisent plus de 40 modèles de temps de travail. Jürg A. Stettler
Travailler non pas moins, mais différemment
: le personnel de Thomann Nutzfahrzeuge
AG utilise les modèles de temps de
travail les plus divers. Cela s’avère payant tant
pour le personnel que pour les exploitants. Au
siège de Schmerikon (SG), malgré plus de 40
modèles de temps de travail, ce n’est pas un
va-et-vient effréné. En revanche, deux choses
attirent immédiatement l’attention : l’amabilité
et la présentation uniforme, même au bureau.
Même le chef porte une chemise avec
marque. « Une présentation soignée est essentielle,
tout comme l’amabilité. Et cela renforce
la cohésion lorsque l’atelier n’est pas le seul
à pouvoir enfiler des vêtements professionnels
», révèle le CEO Andrea Niggli, 43 ans,
en guise de bienvenue.
Les nouveaux modèles de temps de
travail utiles à tous
Pour Thomann Nutzfahrzeuge AG, membre
de l’UPSA, les différents modèles de temps
de travail n’ont rien de particulier : ils se sont
simplement imposés. « Nous travaillons avec
cela depuis presque vingt ans. Le fondateur
de l’entreprise, Luzi Thomann, avait un jour
trouvé la personne idéale lors de la recherche
d’un remplaçant, mais celui-ci habitait loin et
voulait effectuer son travail sur quatre jours.
C’est ainsi qu’est né le modèle de temps de travail
numéro 1 », explique l’actuel CEO et mécanicien
poids lourds de formation A. Niggli.
« Au début, c’était presque un engouement de
travailler à 100 % en quatre jours. Aujourd’hui,
nous avons les variantes les plus diverses ;
cela ne concerne évidemment pas l’ensemble
du personnel, mais peut-être 40 % »
À un moment donné, des pères de famille qui
souhaitaient avoir congé le mercredi aprèsmidi
se sont manifestés et c’est ainsi que l’on a
introduit l'emploi à environ 100 % sur 4,5 jours.
L’approche consistant à alterner les phases
contraignantes et les phases de repos, comme
sur un chantier, aurait également déjà été utilisée.
« À un moment donné, nous avons accepté
tous les modèles de temps de travail, tant
que le travail était fourni », explique A. Niggli.
Le plus grand défi a été l’acceptation par les
cadres, qui ont dû accorder tous les modèles
lors de la planification, ce qui est clairement
plus facile dans un bureau que dans un ate-
34
Mai 2024 | AUTOINSIDE

Le CEO Andrea Niggli, mécanicien poids
lourds de formation, s’y connaît aussi
parfaitement en travaux d’atelier et donne
ici un conseil de montage à Adrian Canolli.
Photo : médias de l’UPSA
travailler plus en échange d’un salaire plus
élevé ou de vacances. Chaque collaboratrice
ou collaborateur qui remplit certains critères
de performance à bas seuil obtient en outre
six semaines de vacances dès la première année.
« En 2022, nous avons reçu le prix de l’innovation
pour un monde du travail moderne
lors des Swiss Arbeitgeber Awards pour nos
modèles de temps de travail et de vacances,
ce qui a permis à nos efforts d’être reconnus
et récompensés en externe », ajoute le Grison.
FOCUS : SÉCURITÉ
également disponible en
STAND ALONE
lier. Mais dans le contexte actuel de pénurie
de personnel qualifié et de main-d’œuvre, il
est toujours préférable d’avoir un mécanicien à
temps partiel que de ne pas en avoir du tout.
« Même si j’ai un agriculteur qui s’occupe à 60 %
de la ferme et qui peut travailler à 40 % comme
mécanicien, cela fait quand même deux jours
ou quatre demi-journées chez nous », fait-il remarquer.
Avec des règles claires
Ce qui est décisif pour le CEO : les différents
modèles doivent être clairement régis par un
règlement. « Il doit y avoir une valeur ajoutée
pour l’exploitant, le personnel et les équipes.
Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas de droit à ce
modèle de temps de travail », explique A. Niggli.
Cela signifie logiquement que dans une
équipe de mécaniciens où tout le monde aimerait
avoir congé le vendredi, personne n’a
congé le vendredi. Il y a environ cinq ans,
Thomann Nutzfahrzeuge AG a également mis
en place le système Pay-Away, qui permet de
Le temps passé sur la route est
important
Toutes ces variantes semblent certes bonnes.
Mais ce calcul est-il économiquement viable ?
« Notre objectif principal en tant que spécialiste
des véhicules utilitaires est d’augmenter
le temps passé sur la route pour les véhicules
de nos clients. Dès qu’un camion est à l’arrêt,
il ne gagne pas d’argent. Les modèles de temps
de travail nous aident à être plus flexibles visà-vis
des clients et à être plus disponibles pour
eux pendant les heures creuses ou le weekend.
C’est apprécié », rétorque Andrea Niggli.
« Cette couverture des heures creuses et une
plus grande flexibilité vis-à-vis des clients finaux
est une situation absolument gagnant-gagnant.
Le plus grand inconvénient pour l’entreprise
est la gestion de tous les modèles, car
malgré toute l’automatisation, elle nécessite
environ trois heures de travail par jour au bureau
». Cela s'avère payant en termes d'image.
Les modèles de travail sont un outil important
pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre,
mais ils ne sont pas suffisants. « Il faut aussi
faire des efforts pour donner du sens et de la
valeur », révèle A. Niggli. Le spécialiste des véhicules
utilitaires innove également en matière
de formation continue. « Il est clair que les formations
techniques continues sont très importantes
et qu’elles nous sont également imposées
par les marques que nous représentons.
Notre personnel est par exemple spécialement
formé pour travailler avec des véhicules électriques
et dispose du savoir-faire nécessaire
pour les entretenir et les réparer de manière
optimale », explique A. Niggli. « Lors de travaux
à haute tension, nous appliquons les mesures
de sécurité les plus strictes afin de garantir
la sécurité de notre clientèle et de notre
personnel. Qu’il s’agisse de travaux d’entretien,
de réparations ou de diagnostics, une équipe
formée spécifiquement à la marque et des outils
spéciaux ultramodernes garantissent la sécurité.
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FOCUS : SÉCURITÉ
« L’estime, le respect
des valeurs et une
direction claire sont
également des aspects
importants à mettre en
œuvre aujourd’hui, et à
montrer en exemple ! »
Andrea Niggli,
CEO de Thomann Nutzfahrzeuge AG
Les compétences sociales
Mais chez Thomann, il y a aussi des formations
continues pour la culture. Oui, vous
avez bien lu ! « Oui, la culture. En effet, nous
sommes devenus en peu de temps une entreprise
comptant 200 collaboratrices et collaborateurs
répartis sur cinq sites. Il ne suffit
pas d’accrocher une affiche avec les valeurs
et la culture de l’entreprise », affirme le CEO.
On participe également à des stages plus ou
moins importants dans lesquels on voit une
valeur ajoutée pour l’entreprise. « Un cours
sur la gestion du personnel ou sur les compétences
sociales pour les formateurs peut
apporter beaucoup à une entreprise et à son
personnel », explique A. Niggli. À Coire, nous
avons par exemple engagé pour la formation
des apprentis un ancien pédagogue social qui
avait autrefois appris le métier de mécanicien
en machines agricoles. « Les compétences sociales
sont infiniment importantes et quand
je vois l’augmentation générale des problèmes
psychologiques aujourd’hui, je suis très heureux
de cette décision. Nous avons beaucoup
de collaborateurs compétents pour les aspects
techniques, mais les compétences sociales
dans le daily business sont plus difficiles aujourd’hui
», explique le patron du groupe de garages,
qui emploie 40 personnes en formation.
« Pour nous, 40 personnes en formation, ce
n’est pas beaucoup. En comparaison avec
d’autres exploitations, nous n’en avons pas
beaucoup, mais les autres en ont tout à coup
peu », explique Andrea Niggli. « Les personnes
en formation sont la main-d’œuvre qui nous
aide le mieux à assurer la relève ! » En ce qui
les concerne, les choses ont certes changé : il
y a dix ans, les apprentis passaient encore un
jour à l’école des métiers et quatre jours dans
l’entreprise. « Aujourd’hui, ils n’ont déjà qu’un
jour et demi d’école, puis il y a encore des CI,
puis il y a encore quelque chose ici et là. Le
temps passé dans l’entreprise diminue donc
Chez Thomann Nutzfahrzeuge AG, membre
de l’UPSA, le CEO Andrea Niggli place les
collaboratrices et collaborateurs au centre de
ses préoccupations. Photos : médias de l’UPSA
rapidement ». Depuis cinq ans, le membre de
l’UPSA porte le label « TOP entreprise formatrice
». Pour ce faire, on s’est éloigné du schéma
d’apprentissage « montrer, imiter, participer »
pour s’orienter vers l’apprentissage par la découverte.
Cela semble complexe, mais c’est logique.
« Si je donne à une personne en formation
l’ordre d’équiper le camion qui se trouve
dehors de pneus d’été et qu’elle doit déjà réfléchir
à la manière dont elle va s’y prendre et
mettre en œuvre ce changement, l’effet d’apprentissage
sera certainement plus important
que si je me contente de tout montrer et de
tout expliquer », fait remarquer Andrea Niggli.
Parallèlement, l’apprentissage par la découverte
encourage la responsabilité personnelle
et la conscience de la qualité. Les erreurs sont
permises. Elles devraient simplement être détectées
et corrigées lors du contrôle final que
le mécanicien effectue avec la personne en
formation.
Environ 200 collaborateurs (ici le siège principal à
Schmerikon SG) travaillent parfaitement main dans
la main sur cinq sites, malgré 40 modèles de temps
de travail.
Attitude de base « Pourquoi pas ? »
Andrea Niggli recommande à tous les exploitants,
quelle que soit leur taille, d’aborder les
défis avec l’attitude « pourquoi pas ? ». « Ne pas
refuser tout de suite, mais commencer par
chercher ensemble des solutions. Il faut aussi
aller chercher les gens sur le terrain et les intégrer
dans la solution. Cela permet d’élaborer
des solutions qui sont finalement acceptées.
Et chaque chef devrait savoir de qui il a besoin
pour cela », ajoute A. Niggli. Un « oui, mais… »
ne mène jamais à rien. Pour conclure, il fait
remarquer que chez Thomann Nutzfahrzeuge
AG, les modèles de temps de travail ont été introduits
« parce qu’ils nous permettaient d’offrir
une plus-value à notre personnel et à notre
entreprise. Tant que l’on ne met pas le personnel
au centre en tant qu’entreprise, les meilleurs
modèles de temps de travail ne servent
à rien ». Andrea Niggli souligne en complément
: « L’estime, le respect des valeurs et une
direction claire sont également des aspects
importants à mettre en œuvre aujourd’hui, et
à montrer en exemple ! » •
AUTOINSIDE | Mai 2024 37

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Après l’exécution du raccordement
électrique par une entreprise d’installation
électrique, le TCS monte
et entretient des Wallbox pour une
recharge confortable à domicile.
Photo : TCS
L’électromobilité du point de vue des utilisateurs
Gestion des pannes, infrastructure de
recharge et perspectives
Ces dernières années, face à l’augmentation du nombre de véhicules électriques sur les routes suisses, le Touring
Club Suisse (TCS) a élargi son offre. Il s’agit notamment du montage et de l’entretien des stations de recharge,
d’une offre de recharge propre pour les déplacements ainsi que du service de dépannage pour les véhicules
électriques et l’infrastructure de recharge. La célèbre organisation pour la mobilité et la sécurité routière entend
ainsi répondre aux besoins et aux défis croissants dans le domaine de la mobilité électrique. Ilir Pinto
Les pannes de voiture sont ennuyeuses et
peuvent considérablement perturber le
déroulement de notre journée. Un exemple
classique de panne est un réservoir vide. Le
fait qu’une voiture électrique n’ait pas à lutter
contre ce problème ne signifie pas qu’elle
tombe moins souvent en panne. « La fréquence
des pannes pour 1000 voitures est la même
pour les voitures à combustion et les voitures
électriques », explique Martin Bolliger, expert
senior en électromobilité et énergie au TCS.
En ce qui concerne les pannes, la grande différence
entre les voitures électriques et leurs
homologues à propulsion conventionnelle réside,
selon les statistiques du TCS, dans les
causes : alors que les problèmes de batterie
12 volts sont la cause la plus fréquente des
pannes des voitures à combustion, ils sont la
deuxième cause la plus fréquente des pannes
des voitures électriques. À l’inverse, la première
cause de panne des voitures électriques
est un pneu crevé, la deuxième pour les moteurs
à combustion.
38
Mai 2024 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
« La plupart des véhicules
peuvent encore rouler
plus de dix kilomètres
après l’affichage du vide »
Martin Bolliger,
Expert senior en électromobilité et énergie au TCS
Il identifie également un goulot d’étranglement
dans les immeubles collectifs : si les
propriétaires ou copropriétaires d’immeubles
ne sont pas d’accord, on ne peut pas charger
sa voiture. Cela freine l’e-mobilité chez les
locataires. Comme solution, Martin Bolliger
demande qu’au moins l’infrastructure de base
soit soutenue par la Confédération.
Que se passe-t-il si ce n’est pas la batterie 12
volts qui est vide, mais le gros accumulateur
haute tension d’une voiture électrique ? M. Bolliger
explique que le TCS amène ses membres
à la prochaine possibilité de chargement, exactement
de la même manière que pour un réservoir
vide. Il est toutefois extrêmement rare
que des voitures électriques tombent en panne
avec une batterie vide. « La plupart des véhicules
peuvent encore rouler plus de dix kilomètres
après l’affichage du vide », sait l’expert
en e-mobilité. « Et vous trouverez certainement
une possibilité de chargement avant d’avoir parcouru
dix kilomètres ».
Il arrive plus fréquemment qu’un membre du
TCS ne puisse pas démarrer le processus de
recharge, a-t-il ajouté. « Beaucoup de gens ont
ce problème lorsqu’ils chargent hors de chez
eux pour la première fois », explique Bolliger.
Ou le processus de charge ne peut pas être
terminé ; le câble de charge ne peut pas être
débranché parce que le véhicule est verrouillé.
« Il faut alors éteindre et rallumer la voiture »,
explique Bolliger.
Comportement des utilisateurs
Les problèmes de ce type surviennent généralement
parce que le conducteur es novice
en voiture électrique. Quand il s’est fait avoir
une fois, il fait attention ensuite. De manière
générale, Martin Bolliger constate que « les
gens utilisent plus naturellement l’infrastructure
de recharge en cours de route »
En réponse à la perception d’un manque de
transparence des prix aux points de recharge
publics (voir AUTOINSIDE 04/2024 ; deuxième
partie de la série), Bolliger répond : « Avec l’application
de son fournisseur de recharge, on
peut consulter les tarifs en vigueur à chaque
borne de recharge – même chez d’autres fournisseurs
– et voir les coûts effectifs, y compris
les frais de stationnement ». Comme les frais
d’itinérance, qui s’appliquent à un processus
de recharge chez un fournisseur étranger, varient
d’un endroit à l’autre, il est important de
jeter un œil à l’application.
Selon Bolliger, on trouve suffisamment de stations
de recharge rapide sur les autoroutes en
Suisse, tout comme dans les pays voisins. En
juillet 2023, le Parlement européen a décidé
que d’ici 2026, une borne de recharge rapide
pour voitures électriques devra être disponible
tous les 60 kilomètres le long des principaux
axes autoroutiers de l’Union européenne.
L’ordonnance semble déjà porter ses fruits :
Martin Bolliger constate un « saut quantique »
pour 2023 en France ainsi qu’en Italie ; il n’y
aurait pratiquement plus de files d’attente aux
bornes de recharge, tout au plus pendant les
périodes de vacances. Ceux qui roulent en voiture
électrique n’ont donc aucun problème de
charge presque partout en Europe.
Selon Martin Bolliger, il faut davantage de
possibilités de recharge pour les utilisateurs
de véhicules électriques dans les destinations,
c’est-à-dire au camping, dans les stations de ski
ou dans les hôtels – cela vaut pour la Suisse
comme pour les autres pays.
100 % de voitures électriques
Martin Bolliger envisage l’avenir de la mobilité
électrique avec optimisme. En Norvège,
près de 90 % des voitures neuves immatriculées
en 2023 étaient entièrement électriques.
« Ils en étaient là il y a sept ans, là où nous
en sommes aujourd’hui en Suisse », explique
l’expert en électromobilité. « Tous les deux
ans, le nombre de voitures électriques sur les
routes suisses double », ajoute-t-il.
« En ce moment, il y a une bataille du prix,
ce qui est en fait une bonne chose pour les
acheteurs ; les voitures électriques deviennent
moins chères et meilleures », poursuit Martin
Bolliger. En gardant ces facteurs à l’esprit, il
fait le pronostic suivant : entre 2030 et 2035,
nous serons à près de 100 pour cent de voitures
électriques parmi les voitures neuves.
Mais « la dernière voiture à combustion achetée
en 2035 sera sur la route d’ici 2050 ». Il
faudra donc attendre longtemps avant que
l’on puisse vraiment charger partout et que
l’alimentation électrique soit garantie.
Dans le contexte de l’électromobilité, Martin
Bolliger recommande aux garagistes de suivre
les formations techniques proposées par
l’UPSA. « Et si possible, avoir aussi des voitures
électriques dans l’entreprise ; on ne peut pas
bien vendre et réparer quelque chose qu’on ne
connaît pas bien soi-même », dit-il. Son conseil :
essayer sans modération ! •
Série Mobilité électrique dans
le garage (3/5)
Les médias de l’UPSA abordent le sujet
avec une série d’articles sur différents
aspects de l’infrastructure de recharge.
Dans la dernière Édition, les fournisseurs
d’énergie et les prestataires de services ont
approfondi le tableau. Et dans les prochaines
Éditions, des experts complèteront le
tableau du point de vue des autorités et des
garages.
AUTOINSIDE | Mai 2024 39

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Congrès suisse de l’hydrogène 2024
L’hydrogène à lui
seul ne suffit pas
L’économie suisse serait prête à se lancer dans le domaine de l’hydrogène.
C’est surtout dans le domaine de la mobilité que quelques projets passionnants
existent, mais en l’absence de stratégie et souvent de réglementation,
les choses n’avancent que lentement, comme l’a montré le Congrès suisse
de l’hydrogène 2024. Jürg A. Stettler
L
’intérêt de l’économie, y compris dans le
domaine de la mobilité, est grand pour obtenir
des réponses en ce qui concerne l’utilisation
de l’hydrogène (H 2 ) et son rôle sur la voie
vers la neutralité climatique d’ici 2050. En effet,
la politique et la société souhaitent que l’approvisionnement
énergétique devienne « plus
vert » le plus rapidement possible. Près de 200
spécialistes de la science, de l’économie et de
la politique ont discuté des solutions possibles
lors du Congrès suisse de l’hydrogène 2024, et
ce malgré le fait que Laurent Scacchi, directeur
romand d’Aeesuisse, ait été clair dès le début :
« L’hydrogène n’est pas une solution magique,
mais il occupe une place importante sur la voie
de la neutralité climatique. »
Les débats devraient être ouverts à la technologie,
car la science ne considère pas le H 2
comme le moyen idéal et éprouvé pour toutes
les solutions. Pour un approvisionnement
énergétique sûr, il faudrait également modifier
Laurent Scacchi, directeur pour la Suisse
romande d’Aeesuisse, a pu enregistrer un succès
avec le Congrès suisse de l’hydrogène 2024.
le réseau d’approvisionnement, le stockage et
le transport de l’énergie. « Dans ce domaine,
les cantons attendent presque avec impatience
la première stratégie hydrogène de la Confédération
», explique Vassilis Venizelos, conseiller
d’État du canton de Vaud : « Un tel changement
doit être coordonné et réfléchi. La construction
du réseau H 2 en Europe a commencé depuis
longtemps, et il est important que nous
en fassions également partie. Pour cela, il faut
définir le rôle de l’hydrogène dans le futur système
énergétique de la Suisse, et il faut une sécurité
de planification et des réglementations
qui ne changent pas systématiquement après
quelques semaines ou mois. »
Connexion à l’Hydrogen Backbone
obligatoire
Daniela Decurtins, directrice de l’Association
Suisse de l’Industrie Gazière (ASIG), a ensuite
souligné que la prise de conscience s’était lentement
installée dans la politique et qu’il ne
fallait pas seulement la neutralité climatique,
mais aussi la sécurité d’approvisionnement et
la rentabilité du système. « Nous avons besoin
de toutes les énergies renouvelables et
nous devons considérer l’hydrogène comme
un élément d’un système énergétique global.
Nous aurons besoin d’infrastructures et de
stockage à court terme, mais aussi saisonnière
», a-t-elle expliqué. Entre-temps, environ
40 pays disposent d’une stratégie H 2 , parfois
même une stratégie révisée, mais la Suisse
est une tache blanche en Europe en ce qui
concerne l’hydrogène.
« Après tout, nous travaillons sur une stratégie.
Elle devrait arriver fin 2024 et sera importante
pour définir le cadre du développement
futur », a ajouté D. Decurtins. Même si l’avenir
de l’hydrogène se joue en dehors de l’Europe,
le raccordement au réseau de transit, le fameux
Hydrogen Backbone est nécessaire. « Nous devons
avoir un accès aux voies d’importation en
H 2 », a expliqué Daniela Decurtins. Mais il faut
aussi une stratégie pour l’hydrogène, « pas une
stratégie séparée, mais une stratégie intégrée à
l’ensemble du système énergétique ! »
Outre Hyundai, Iveco et Scania
bientôt équipés de la transmission H 2
Nicolas Crettenand, entre autres, a ensuite
révélé à quel point les possibilités d’application
de l’hydrogène sont déjà nombreuses aujourd’hui.
Le directeur d’Hydrospider a donné
un aperçu de l’écosystème H 2 qui fonctionne
parfaitement depuis trois ans et demi déjà et
pour lequel son entreprise de Niedergösgen
produit du H 2 vert avec un électrolyseur PEM.
Il le transporte ensuite dans des conteneurs
vers les stations-services d’hydrogène, qui
sont désormais au nombre de 17 dans toute la
Suisse. « 48 camions Hyundai circulent ainsi
en Suisse sans impact sur le climat. Quatre
Iveco à hydrogène viendront s’y ajouter, et
quelques camions du sud de l’Allemagne viendront
faire le plein chez nous. » Bientôt, les
quatre premiers camions Scania à pile à combustible
rouleront en Suisse. Depuis le début
de la production en 2020, Hydrospider a déjà
produit 850 tonnes de H 2 vert. Les camions
à hydrogène ont ainsi parcouru plus de neuf
40
Mai 2024 | AUTOINSIDE

TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT
Près de 200 spécialistes de la science,
de l’économie et de la politique étaient
présents au Congrès suisse de l’hydrogène
2024.
Daniela Decurtins, directrice de l’Association
suisse de l’industrie gazière, a montré l’importance
des gaz renouvelables comme le biogaz et
l’hydrogène vert. Photos : médias de l’UPSA
Nicolas Crettenand, directeur d’Hydrospider, a
également évoqué les défis liés à l’utilisation de
H 2 pour la mobilité.
millions de kilomètres dans toute la Suisse et
ont économisé 7200 tonnes de CO 2 par rapport
aux camions diesel.
Déjà en cours de réalisation
En attendant la stratégie H 2 de la Confédération,
d’autres entreprises ne veulent pas non
plus attendre. Patrick Sudan, de Gruyère Hydrogène
Power SA, a par exemple montré que
les solutions de cluster, où l’hydrogène n’est
pas transporté sur de longues distances mais
trouve ses clients à proximité, pourraient être
tout à fait intéressantes. En collaboration avec
Liebherr, le spécialiste des engins de chantier
basé à Bulle, on produira bientôt du H 2 dans
la centrale de chauffage à distance GESA, qui
a été équipée d’autres installations photovoltaïques
et complétée par une installation H 2 .
Liebherr est en effet convaincu que le moteur
à combustion restera une solution de propulsion
très importante dans le domaine des
poids lourds et des véhicules hors route, car
ceux-ci doivent souvent être utilisés dans des
régions parfois très hostiles aux batteries. Et
avec du H 2 vert, ces lourds engins de chantier
pourraient eux aussi travailler de manière nettement
plus respectueuse du climat.
Quand le bois devient aussi de
l’hydrogène
Ensuite, Benjamin Corbat de H 2 Bois a montré
comment, dans le Jura, des sous-produits de
la production de pellets et du bois usagé sont
Table ronde avec la présentatrice Nathalie Randin, Yorick Ligen (GreenGT), Jérémie Brillet (Romande Energie),
Pierre-Alain Keutschy (Gaziers Romands) et Aline Clerc (directrice de l’énergie du canton de Vaud) (de gauche
à droite).
utilisés pour produire de l’hydrogène vert grâce
à un processus de thermolyse/pyrolyse. « Environ
1,4 million de mètres cubes de bois ne
sont pas encore exploités aujourd’hui », a déclaré
B. Corbat. « Nous produisons du CO 2 et H 2
à partir de la biomasse, mais aussi du charbon
végétal. On peut également y fixer une grande
quantité de CO 2 », explique le jeune entrepreneur.
« Nous avons déjà deux utilisateurs de
cet H 2 à proximité immédiate de Glovelier,
où un cluster H 2 en deux zones devrait voir le
jour », ajoute-t-il.
Recherche avec l’installation
Power-to-Gas
Chez GreenGT, à Collombey-Muraz (VS), on
ne développe pas seulement des solutions de
piles à combustible, déjà utilisées par exemple
par la Migros dans un camion de 40 tonnes,
mais aussi, depuis des années, des propulsions
à hydrogène pour le sport motorisé. En
Suisse romande, les choses bougent en termes
de projets concrets, mais aussi de recherche :
le fournisseur d’énergie Gaznat et l’EPF de
Lausanne se sont par exemple associés. Dans
un complexe multi-énergies à Aigle (VD), une
installation power-to-gas produit du méthane
synthétique via un électrolyseur, qui a été officiellement
injecté dans le réseau en avril.
Dans le domaine de l’hydrogène, les choses
bougent déjà sans stratégie, c’est pourquoi il
faut garder ur le thème de la mobilité H 2 sur
le radar. •
AUTOINSIDE | Mai 2024 41

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AutoScout24 ».
Les processus de recherche et de
sélection peuvent être mieux adaptés
aux attentes individuelles
Les attentes des clients digitaux se développent
continuellement, car l’achat en ligne
influence désormais tous les aspects de la vie.
Lors de la refonte de l’application, les experts
d’AutoScout24 ont principalement concentré
leurs efforts sur la création d’une expérience
utilisateur transparente et intuitive, s’adaptant
aux processus de recherche et de sélection individuels.
Le design moderne de l’application,
illustré par son interface utilisateur attrayante,
en est la preuve. « Alberto Sanz de Lama explique
: «Notre engagement constant envers
les besoins des utilisateurs se traduit par une
augmentation mesurable des leads pour nos
partenaires.» Par exemple, les fonctionnalités
qui soutiennent la recherche et la prise de décision
sont essentielles. De nouveaux filtres et
options de tri facilitent la recherche de véhicules,
rendant le processus plus rapide et plus
simple que jamais. Le nouveau filtre par type
de véhicule permet un accès direct aux offres
personnalisées prioritaires. Parallèlement, les
options de filtrage élargies incitent également
à explorer les offres pour des types de véhicules
alternatifs.
La fonctionnalité optimisée peut également
servir de point d’ancrage efficace pour inciter
les utilisateurs à s’engager plus fréquemment
et plus intensément avec l’application Auto­
Scout24. La possibilité de reprendre ultérieurement
les processus de recherche interrompus
en fait partie. C’est pourquoi des options
pratiques telles que « Dernière recherche », « Favoris
» ou encore « Recherches enregistrées »
ont été améliorées. Ainsi, les utilisateurs
peuvent reprendre exactement là où ils se
sont arrêtés lorsqu’ils rouvrent l’application,
ce qui permet de gagner du temps et garantit
une expérience d’utilisation transparente.
Le nouvel affichage des résultats offre aux
utilisateurs encore plus de chances de trouver
leur véhicule de leurs rêves. Il permet de voir
immédiatement quels nouveaux véhicules ont
été ajoutés aux recherches enregistrées – avec
ou sans notification, selon les préférences personnelles.
De plus, la nouvelle option de tri
permet de mettre en évidence rapidement les
nouvelles offres : les annonces les plus récentes
sont immédiatement remarquées car elles apparaissent
en haut de la liste.
•
AUTOINSIDE | Mai 2024 43

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Photo : iStock
Miroir de la branche de Figas
« De nombreux garagistes devront se
poser cette question à l’avenir »
Le reflet économique de la branche publié chaque année par Figas s’est imposé comme un instrument
de gestion important pour la branche automobile. L’édition actuelle est jointe à ce numéro d’AUTOINSIDE
et nous avons demandé à Andreas Kohli, responsable département fiduciaire chez Figas, comment interpréter
les chiffres et ce qui l’a particulièrement surpris. Sascha Rhyner
Andreas Kohli, quel est, selon vous,
le principal enseignement du reflet
économique de la branche 2024 ?
Andreas Kohli : Les chiffres clés se situent
pour la plupart à nouveau au niveau des années
précédentes. Il était prévisible que les
très bonnes valeurs de 2022 ne seraient pas
durables.
Un indicateur fondamentalement important
est le cash-flow, qui a de nouveau baissé
l’année dernière après avoir explosé en
2022. Quelles peuvent en être les raisons
et où se situe le seuil critique pour les
garages en Suisse ?
En premier lieu, la baisse est due aux marges
brutes du commerce automobile. On pouvait
supposer que la marge d’occasion élevée de
2022 ne pourrait pas être maintenue et qu’il
y aurait une correction. Et dans le commerce
des voitures neuves, la tendance à la baisse
des marges s’est malheureusement fortement
accentuée. Le seuil critique est en principe
dépassé lorsque les ressources générées ne
suffisent plus à réaliser les investissements
nécessaires à l’exploitation et à assurer le service
de la dette comme le remboursement des
emprunts.
Le recul attendu du bénéfice brut dans le
commerce de voitures neuves et d’occasion
s’est confirmé, notamment parce que les
marges se réduisent de plus en plus. Dans
quelle mesure cette activité est-elle encore
lucrative pour les commerçants de marque
ou existe-t-il, selon vous, un seuil critique ?
Le commerce de véhicules neufs n’est guère
rentable, en particulier pour les petits exploitants,
si l’on applique un calcul des coûts complets
; il doit plutôt être considéré comme une
contribution publicitaire à l’atelier. La question
est toutefois de savoir quel peut être le
montant de cette contribution. À l’avenir, de
nombreux garagistes devront vraiment se demander
s’ils doivent effectuer les investissements
prescrits pour poursuivre le contrat de
concession et s’ils veulent encore se permettre
le stock de véhicules neufs exigé. En principe,
plus le nombre d’unités est faible, plus
le garagiste doit s’inquiéter de la poursuite du
contrat. Le développement du commerce d’occasion
pourrait être une alternative. Dans le
cas d’un exploitant professionnel, il est tout
à fait possible de gagner de l’argent. Mais le
problème principal est généralement le capital
très élevé nécessaire pour financer le stock
d’occasion.
44
Mai 2024 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Andreas Kohli, responsable du département fiduciaire
chez Figas
Figas
Figas a été fondée en 1952 en tant que
coopérative indépendante et autonome.
Les membres fondateurs étaient l’UPSA
et six sections cantonales ainsi que sept
entreprises de la branche automobile. Parmi
ses clients, on trouve des garagistes, des entreprises
proches de la branche, mais aussi
des sociétés d’importation qui apprécient
un partenaire neutre, compétent et attaché
à la discrétion. Chaque année en mai, Figas
publie le reflet économique de la branche,
joint à AUTOINSIDE, qui présente les chiffres
clés de la branche automobile suisse.
Le facteur SAF est un paramètre important.
Deux questions à ce sujet : pouvez-vous
les expliquer un peu plus en détail et que
montre l’évolution ?
Le facteur SAF indique dans quelle mesure le
résultat de l’après-vente peut couvrir l’ensemble
des coûts d’exploitation. Un facteur SAF élevé
est très important, car la marge bénéficiaire du
commerce de véhicules a tendance à diminuer.
Même si le facteur SAF 2023 est inférieur à
celui de l’année précédente, il reste heureusement
supérieur à la valeur des années précédentes.
Si les exploitants parviennent à maîtriser
leurs coûts, le niveau actuel devrait au
moins pouvoir être maintenu.
élevés pèsent sur le rendement des fonds
propres et une substance élevée est également
désavantageuse dans l’optique de la succession.
La politique de dividendes revêt donc une importance
non négligeable. Il ne faut toutefois
pas accorder trop d’importance au net recul
BB occasions en % du produit net
du taux d’autofinancement au cours de l’année
sous revue, car cette valeur est liée à la date de
référence. Si les stocks de voitures neuves, parfois
très élevés, peuvent à nouveau être réduits,
cette valeur s’améliorera automatiquement.
Suite en page 46
Le degré d’autofinancement diminue parce
que, par exemple, les stocks augmentent.
Est-ce une bonne ou une mauvaise chose
pour les exploitants ?
Cette question doit être examinée au cas par
cas. En principe, une exploitation avec un taux
de fonds propres élevé est naturellement plus
solide et aussi moins dépendante de bailleurs
de fonds tels que les banques ou les importateurs.
D’un autre côté, des fonds propres très
Occasions
Le recul du bénéfice brut dans le commerce d’occasions était attendu. Graphique : Figas
AUTOINSIDE | Mai 2024 45

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Les liquidités à court terme se sont fortement
détériorées. Comment faut-il juger
cela et y a-t-il peut-être aussi un lien avec
le remboursement des crédits Covid ?
De nombreux garagistes ont reçu d’importantes
livraisons de voitures neuves au printemps/été.
Les véhicules qui n’ont pas encore
été vendus sortent généralement du financement
gratuit au bout de quelques mois. Comme
le financement des stocks est généralement
très coûteux, les concessionnaires ont payé
Chiffre d’affaires de l’atelier en milliers
ces véhicules dans la mesure du possible, ce
qui explique que les liquidités aient diminué
en conséquence. Pour les exploitants confrontés
à des problèmes de trésorerie persistants,
l’obtention de crédits Covid 2020 a été un soulagement
très apprécié. En revanche, le remboursement
est à nouveau douloureux et doit
souvent être refinancé par des moyens beaucoup
plus coûteux.
Une bonne nouvelle est certainement
que le tarif horaire a augmenté de 5,4%.
Est-ce vraiment une bonne nouvelle ou
les apparences sont-elles trompeuses et
le tarif horaire est-il encore trop bas pour
une bonne rentabilité ?
Dans l’ensemble, l’augmentation du tarif horaire
a été acceptée sans problème par la clientèle,
ce qui est certainement un point positif.
Dans l’ensemble, je considère que le niveau
actuel du tarif horaire est approprié et qu’il
aide le garagiste à couvrir les frais d’exploitation,
qui ont également augmenté, et à obtenir
un rendement raisonnable. Cependant, de
nombreux garagistes ne peuvent pas toujours
respecter les délais parfois très sportifs imposés
par les importateurs pour les travaux
de service et de garantie. De plus, les tarifs
horaires des importateurs sont parfois nettement
inférieurs à l’approche client, ce qui a
des répercussions négatives lorsque la part de
Free Services augmente.
Atelier
Le chiffre d’affaires des ateliers est en hausse depuis 2020. Graphique : Figas
Tarif horaire en CHF
L’année dernière, vous avez attesté que
les garages suisses étaient en bonne
santé, mais que la situation était moins
rose à moyen et long terme. Ce pronostic
s’est-il plutôt aggravé au cours des douze
derniers mois ou s’est-il peut-être un peu
détendu ?
Cette affirmation n’a pas fondamentalement
changé. La baisse du résultat à court terme
était prévisible et les défis à venir n’ont pas diminué.
Le recrutement du personnel, en particulier,
est un casse-tête pour de nombreux
garagistes. Et à cet égard, aucune amélioration
n’est malheureusement en vue dans les
années à venir. Je vois un grand risque dans
les valeurs résiduelles de leasing des véhicules
électriques. Dans les années à venir, un
nombre énorme de ces véhicules d’occasion
arrivera sur le marché. Mais qui va acheter ces
véhicules ? Je serais très agréablement surpris
si le marché pouvait absorber ces véhicules
sans pertes notables.
Le tarif horaire a augmenté de 5,4 %. Graphique : Figas
dans l’atelier
Que peut-on dire de l’évolution du service
après-vente, c’est-à-dire de l’atelier et des
pièces de rechange ?
Pour les représentants de marques, je vois une
évolution plutôt positive. Certes, le chiffre d’affaires
par véhicule aura tendance à baisser.
Comme le nombre de représentants va probablement
diminuer sensiblement, le chiffre
d’affaires total par distributeur devrait tout de
même augmenter, pour autant que le personnel
disponible puisse faire face à la charge de
travail.
46
Mai 2024 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Pouvez-vous prédire, sur la base des
chiffres actuels de la branche, dans quels
domaines d’activité les garages gagneront
le plus d’argent à l’avenir ?
Dans le commerce de voitures neuves, seuls les
établissements disposant d’un nombre d’unités
relativement élevé pourront gagner de l’argent,
raison pour laquelle cette activité se déplace de
plus en plus vers les grands concessionnaires.
Pour la plupart des exploitants, l’après-vente
restera jusqu’à nouvel ordre la principale source
de revenus, complétée par le commerce d’occasion.
D’autres domaines d’activité s’ouvriront
certainement à l’avenir, dont nous n’avons pas
encore conscience aujourd’hui. Mais tant que
le secteur restera innovant, il pourra continuer
à prospérer. •
Ventes de voitures neuves par vendeur en milliers
GaragenTalk – le podcast de
l’UPSA (en allemand)
Dans le premier épisode de la nouvelle édition
du podcast de l’UPSA, vous entendrez
Andreas Kohli, responsable du département
fiduciaire chez Figas, s’entretenir avec Yves
Schott, responsable de la communication et
des médias à l’UPSA, au sujet du miroir de
la branche. Il existe également une vidéo du
making-of. Apprenez-en plus sur Garagen-
Talk – le podcast de l’UPSA (en allemand) et
allez directement au podcast et à la vidéo :
par vendeur
Les ventes de voitures neuves par vendeur sont en constante augmentation. Graphique : Figas
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AUTOINSIDE | Mai 2024 47

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Des outils pour éviter les morsures coûteuses
La lutte contre les rongeurs
Lorsque la fouine frappe, il est rare qu’elle se contente d’une seule attaque. Une fois qu’un animal a laissé
sa marque olfactive, le prochain n’est généralement pas loin pour l’imiter. Mais il existe des outils pour lutter
contre les rongeurs. Andy Maschek
Il y a environ un an, le groupe d’assurance
Axa rendait public le fait qu’environ 15500
dommages causés par des martres lui avaient
été annoncés en Suisse l’année précédente et
que le montant total des dommages s’était
élevé à environ 40 millions de francs. En mai
et juin notamment, lorsque leur comportement
en matière de territoire est particulièrement
marqué, les fouines rongent les câbles
et les tuyaux ou se mettent à l’aise dans le
compartiment moteur des véhicules. Dans ce
cas, la facture peut vite devenir salée.
Les brosses haute tension multi-contact parcourent le pelage
de la martre comme un peigne et touchent directement la peau
de l’animal. Photos : K&K
En conséquence, les propriétaires de véhicules
ont besoin de mesures de protection
préventives contre les rongeurs. Les garages
fermés offrent bien entendu la meilleure protection.
Seulement voilà : tous les automobilistes
n’ont pas la possibilité de renoncer à se
garer en plein air.
Les garagistes peuvent également aider leur
clientèle à prévenir ces coûteux dommages,
par exemple avec des produits d’entreprises
spécialisées dans la lutte contre les dommages
causés par les martres. La société allemande
K&K Marderabwehr, par exemple, s’appuie
sur 35 ans d’expérience et sur des technologies
uniques qui lui ont permis de se faire un
nom auprès des garagistes et des fabricants.
C’est également le cas actuellement avec les
appareils M4700B et M9700, ce dernier disposant
d’une alimentation électrique autonome
et convenant donc également aux véhicules à
moteur électrique, aux véhicules anciens ou
encore aux caravanes.
Les brosses haute tension à contacts multiples
constituent un atout important et une
caractéristique unique. Ceux-ci parcourent
le pelage de la martre comme un peigne,
touchant directement la peau de l’animal,
de sorte que le rongeur reçoit une décharge
électrique formatrice mais inoffensive. En revanche,
avec les installations traditionnelles,
cela ne fonctionne que sur les parties exposées
du corps, comme le museau ou la patte.
Les brosses haute tension combinent le pôle
positif et le pôle négatif en un seul composant,
ce qui les rend en outre indépendantes
de leur environnement.
La technologie à ultrasons utilisée en complément
est également à la pointe du progrès.
K&K utilise ici un haut-parleur entièrement
fermé qui évite presque totalement les ombres
acoustiques. De plus, il fonctionne avec des
ultrasons sinusoïdaux pulsés qui ressemblent
aux cris d’alerte de ses congénères et ne provoquent
pas d’effet d’accoutumance. Grâce à
son étanchéité, qui dépasse la norme IP65
(protection contre la poussière en quantité
nocive, protection totale contre les contacts ;
protection contre les jets d’eau sous n’importe
quel angle), le haut-parleur peut être installé
tout en bas de la zone d’éclaboussures, comme
tous les composants du produit, et repousse
les fouines avant même qu’elles ne pénètrent
dans le compartiment moteur. Si bien que demain,
elles n'infligeront plus leurs puissantes
morsures.
•
QUAND LES IDÉES COLLENT,
LA CRÉATIVITÉ S‘ENVOLE
DEPUIS 1994
48
Mai 2024 | AUTOINSIDE

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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Nouvelle étude sur les sous-traitants automobiles suisses
« Le changement
n’est pas facile,
mais il est réalisable »
Une experte du secteur : le
professeur Anja Schulze
lors de la présentation de
la nouvelle étude. Photo :
médias de l’UPSA
Il y a un peu de Suisse dans presque chaque voiture : les sous-traitants automobiles locaux sont souvent
ignorés du public, mais ils sont d’autant plus forts sur le plan économique. Anja Schulze, professeur à
l’université de Zurich, a présenté une nouvelle étude. Conclusion : la pression augmente, mais le secteur est
stable. Timothy Pfannkuchen
Lors de la 18 e Journée des garages suisses,
en janvier, la professeure Anja Schulze
de l’Université de Zurich (UHZ) avait déjà suscité
l’étonnement : les industries horlogère et
pharmaceutique suisses captent toute l’attention,
mais pas l’industrie automobile suisse.
Pourquoi le secteur est-il négligé ? Schulze,
professeure de mobilité et de gestion numérique
de l’innovation et directrice du Swiss
Center of Automotive Research (SwissCar),
justifie lors de la présentation de la nouvelle
étude : « Il n’est justement pas écrit par
exemple ‹ Autoneum inside › sur les voitures,
et la plupart des entreprises sont également
actives dans d’autres domaines ».
Pourtant, tout comme la branche automobile
(qui n’est pas incluse dans l’étude), les
constructeurs de véhicules, les fabricants de
pièces et de composants et les constructeurs
d’installations mériteraient plus que de l’attention
: ils représentent tout de même environ
la moitié du chiffre d’affaires de l’industrie
horlogère. Ou à l’aide d’un exemple :
« Ems-Chemie réalise la moitié de son chiffre
d’affaires dans le secteur automobile », explique
M. Schulze. Avec son équipe, Schulze
a recueilli pour la quatrième fois des chiffres
et des opinions lors du SwissCar, en collaboration
avec SwissMem et Business-Monitor,
après 2008, 2013 et 2018 : 578 entreprises de
l’industrie de la sous-traitance comptaient
32 000 collaborateurs en 2022 (moins 2000
par rapport à 2018) et réalisaient en Suisse
Les fournisseurs suisses – ici Autoneum
– sont justement très demandés par les
marques allemandes de luxe. Photo :
Autoneum
50
Mai 2024 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
(donc sans les usines à l’étranger) un chiffre
d’affaires de 13 milliards de francs (0,7 de
plus qu’en 2018).
Le plus grand marché est l’Allemagne
La pression sur les coûts et l’efficacité augmente,
selon Schulze. Certes, le secteur est
« fondamentalement stable ». Les coûts des
matériaux, de l’énergie et des salaires ainsi
que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée sont
toutefois des défis à relever. « Tout comme la
force du franc suisse ». Enfin, le secteur est
orienté vers l’exportation : l’Allemagne devant
l’Europe de l’Est, la Chine et l’Amérique du
Nord sont les principaux marchés. L’éventail
des fournisseurs va des constructeurs automobiles
comme la Carrosserie Hess de Bellach
(SO) aux constructeurs de machines comme
Reishauer de Wallisellen ZH (rectifieuses d’engrenages)
en passant par les fournisseurs de
pièces comme Autoneum à Winterthur (ZH)
(leader mondial de la gestion thermique et
acoustique) ou les spécialistes comme Sika
(Baar ZG, colles). Et 69 % des entreprises sont
des PME.
Les constructeurs automobiles locaux,
comme la Carrosserie Hess, jouissent
d’une renommée mondiale. Photo :
Carrosserie Hess
La haute technologie est demandée. Schulze
cite à titre de comparaison une étude sur le
secteur italien de la sous-traitance. Elle est arrivée
à dix pour cent de collaborateurs dans
la recherche et le développement, contre vingt
pour cent en Suisse. Mais la Suisse a aussi du
retard à rattraper : en matière de numérisation
et d’automatisation. Le changement de transmission
ne semble pas être un souci, bien que
les transmissions soient la grande force de la
Suisse. Près de quatre cinquièmes des entreprises
concernées fournissent des composants
pour les moteurs à combustion, mais déjà plus
de la moitié pour les transmissions électriques.
Du point de vue des fournisseurs, « l’e-mobilité
ne remplace pas les véhicules à combustion,
mais arrive en parallèle ». De plus, tout
arrive plus lentement que prévu. « Je ne vois
personne faire la queue pour des voitures électriques
en ce moment ».
Selon l’étude, si 30 % des entreprises interrogées
prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires,
70 % s’attendent à ce qu’il reste stable ou
augmente. « Il ne semble donc pas que les gens
vont bientôt se retrouver à la rue », résume
Anja Schulze. « Le changement n’est pas facile,
mais il est réalisable ! » Qu’est-ce qui a surpris
Anja Schulze ? « Qu’il y ait encore beaucoup de
potentiel d’efficacité dans la numérisation et
comment la structure de la clientèle se modifie
avec l’e-mobilité », car la Suisse fournit jusqu’à
présent surtout des marques allemandes de
luxe. Si l’on considère les marques automobiles
dans lesquelles se trouvent des pièces suisses,
VW, Audi, BMW, Volvo et Porsche occupent
les rangs deux à six. Mais Tesla arrive à la
17 e place, le géant chinois de l’électronique BYD
à la 24 e , et les groupes automobiles SAIC, FAW,
Dongfeng et BAIC progressent également. Toutefois,
aucune marque de voiture n’est aussi
suisse que la plus ancienne de toutes. Le numéro
1 du hit-parade des sous-traitants s’appelle
Mercedes-Benz ; plus de la moitié des entreprises
de la région livrent quelque chose aux
Souabes. •
Recherche d’entreprises avec
des projets de numérisation
Pour le cours « Innovathon : la numérisation
de la mobilité », l’Université de Zurich (UHZ)
recherche des entreprises qui souhaitent
faire résoudre un problème de numérisation
par des étudiants en septembre et octobre
2024. Ikea et le TCS, par exemple, ont déjà
participé à la quatrième édition du cours.
L’idée : en échange d’une contribution de
sponsor, les étudiants de l’UHZ traitent une
question issue de la pratique d’une entreprise
– une idée innovante de collaboration
qui sert aussi bien aux étudiants qu’aux entreprises
et qui peut par exemple être une
clé pour recruter de futurs collaborateurs.
Plus d’infos et de liens
(en anglais)
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Entretien avec le CEO de l’ESA
« Les garages sont l’épine dorsale du
transport individuel »
Depuis 2017, Giorgio Feitknecht est le CEO de l’ESA. À l’approche de l’Assemblée générale de l’ESA le 15 mai,
cet économiste d’entreprise diplômé et chef de logistique diplômé jette un regard rétrospectif et prospectif
dans une interview – et révèle pourquoi le contact intensif avec la base est une nécessité. Timothy Pfannkuchen
Giorgio Feitknecht, vous êtes chez ESA depuis 2011, d’abord
comme responsable des canaux de distribution et depuis plus de
sept ans comme CEO. Rétrospectivement, qu’est-ce qui a particulièrement
changé dans la branche automobile ?
Giorgio Feitknecht : Au cours de ces plus de dix années, le thème de
l’environnement a été fortement mis en avant, tant sur le plan social
que politique, avec des répercussions fondamentales sur la branche automobile.
C’est, à mon avis, le changement le plus important. Pour moi,
le fait que les premières Tesla Model S aient été
importées en 2013 est représentatif de cette situation
– et aujourd’hui déjà, pratiquement tous les
constructeurs proposent également des véhicules
électriques et hybrides. Sur environ 4,7 millions
de voitures de tourisme immatriculées, 3,3 % sont
déjà des véhicules purement électriques ; en 2023,
la part des ventes de voitures neuves était de 21 %.
Avec cette évolution, des thèmes importants tels
que la politique énergétique et les investissements
dans les infrastructures sont apparus de
manière accrue et ont des conséquences directes pour le métier de garagiste.
Elles nécessitent un savoir-faire plus large, tant à l’atelier que
dans la vente, ce qui ne facilite pas les choses en ces temps de pénurie
de travail et de main-d’œuvre qualifiée. La manière dont le thème
de la Comauto a été promu au niveau politique a été très positive. La
transformation de l’actuelle Comauto de la COMCO en une ordonnance
contraignante au 1 er janvier 2024 a été une étape importante pour la
branche automobile. En résumé, ces années ont été très mouvementées
et intéressantes, elles ont posé de grands défis à l’ensemble de la
branche et continueront de nous marquer à l’avenir.
Comment jugez-vous les thèmes des ventes de voitures
neuves et des modèles d’agence ?
Les ventes de voitures neuves pendant les années de coronavirus ont
constitué un changement majeur. Les chiffres se sont un peu redressés
en 2023, mais ne sont toujours pas au niveau d’avant la crise sanitaire.
Une reprise complète n’aura probablement pas encore lieu en 2024. Et
les nouveaux modèles de distribution sont un sujet qui revient régulièrement
sur le tapis. Il semble qu’il y ait encore beaucoup de questions
en suspens.
« Pour les garagistes,
les concepts de
garage sont un très
bon instrument »
Giorgio Feitknecht, CEO de l’ESA
Quelles sont, selon vous, les plus grandes opportunités et les
plus grands défis actuels pour les garages suisses ?
Les garages et les carrosseries sont la colonne vertébrale du trafic individuel
motorisé en Suisse ! Sans eux, il n’y a pas de mobilité individuelle.
Compte tenu du fait que le parc automobile suisse va encore
augmenter, cela signifie que le métier de garagiste est et restera nécessaire
et indispensable. Les exploitants qui disposent de collaborateurs
qualifiés, qui sont ouverts à la technologie, qui actualisent ou développent
en permanence leur savoir-faire et qui
entretiennent de bonnes relations durables avec
leurs clients, continueront d’avoir une bonne exploitation
de leurs capacités à l’avenir. Les défis à
relever sont donc clairs : la formation et le recrutement
de main-d’œuvre et de spécialistes, l’acquisition
d’un savoir-faire spécifique par la formation
continue, de bonnes relations avec les clients et
une collaboration équitable et partenariale avec
les constructeurs automobiles.
L’ESA elle-même a énormément investi dans la numérisation.
Êtes-vous satisfait des résultats ?
La numérisation est absolument cruciale pour une entreprise de commerce
de gros comme l’ESA. C’est pour cette raison que nous avons
beaucoup investi par le passé et que nous continuerons à le faire à l’avenir.
Dans l’interface avec nos clientes et clients, nous avons constamment
développé l’ESA-eShop sur le plan technique et des fonctionnalités.
Celui-ci fonctionne de manière stable depuis des années, il est
apprécié par les clientes et les clients et est très utilisé : 80 % des commandes
de biens de consommation passent par l’e-shop. En interne
également, par exemple pour la gestion des processus logistiques, nous
sommes tributaires d’une infrastructure informatique qui fonctionne
bien. Nous investissons également en permanence dans ce domaine
afin de gagner encore en efficacité et de disposer de systèmes modernes,
stables et sûrs.
L’ESA a enregistré un chiffre d’affaires record en 2022. Comment était
2023 et comment se présente l’avenir du marché de l’après-vente ?
Lors de la prochaine assemblée générale de l’ESA, nous aurons le plaisir
de présenter un résultat positif pour 2023, légèrement inférieur
en termes de chiffre d’affaires à l’année record 2022. Nous le devons
Suite en page 54
52
Mai 2024 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Giorgio Feitknecht est
entré à l’ESA en 2011
et en est le CEO depuis
2017. Photo : ESA
AUTOINSIDE | Mai 2024 53

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
tout particulièrement au grand attachement de nos clients et à l’engagement
de nos collaborateurs. En ce qui concerne votre question
sur l’avenir du marché de l’après-vente, le parc automobile suisse en
pleine croissance doit être entretenu, comme nous l’avons déjà mentionné.
Ainsi, les garagistes et les carrossiers continuent de jouer un
rôle important dans les travaux de réparation et d’entretien, ce qui a
également des répercussions positives sur le marché de l’après-vente.
L’ESA propose des concepts d’atelier comme « Le Garage ».
Est-ce un marché en croissance et pourquoi ?
L’ESA dispose de trois concepts de garages propres : Le Garage, Sympacar
et Checkbox. Pour tous les trois, le nombre de partenaires conceptuels
n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années. Pour les
garagistes, les concepts de garages sont un très bon instrument pour
faire connaître de manière ciblée leurs compétences multimarques à
l’extérieur. Cela permet d’augmenter l’utilisation de l’atelier et d’élargir
le portefeuille de clients, ce qui profite également aux ventes. Nous
nous attendons donc à ce que cette évolution positive se poursuive.
Les nouvelles technologies et les nouveaux constructeurs
automobiles transforment votre secteur. Y a-t-il de nouvelles
priorités dans l’élargissement de l’assortiment, par exemple en
raison de l’e-mobilité ou des marques de voitures chinoises ?
L’élargissement de l’assortiment est un processus continu, absolument
nécessaire pour répondre aux besoins croissants des clients. La diversité
des véhicules, des modèles et des technologies ne cesse de croître.
Nous devons pouvoir continuer à fournir des véhicules plus anciens
tout en ajoutant de nouveaux articles au catalogue.
À propos de changement : l’ESA, fondée en 1930 par 24 garagistes,
est une coopérative. Cette forme juridique traditionnelle et très
suisse est-elle encore adaptée à notre époque où tout va très vite ?
Rapidité et coopérative : ce n’est absolument pas un problème pour
l’ESA. Je n’ai jamais vu que la forme juridique de la coopérative ait été
un obstacle réel. La réglementation claire des responsabilités et des
compétences ainsi que la grande flexibilité des autorités de l’ESA nous
ont toujours permis jusqu’à présent de réaliser les affaires à la vitesse
que nous avions prévue. Je suis convaincu que la coopérative a toujours
été et sera à l’avenir une forme juridique très appropriée et bonne pour
l’ESA. Elle permet aux quelque 7000 copropriétaires de regrouper leurs
intérêts individuels, de participer démocratiquement aux décisions et
de conserver leur liberté d’entreprendre.
Comment maintenir le contact avec la « base » lorsqu’on est PDG
et que l’on compte 7000 copropriétaires ?
Je considère que le contact avec les copropriétaires et les clients de
l’ESA est très important, car il me permet d’apprendre et d’être au
courant de beaucoup de choses. J’entretiens en principe ce contact
par deux voies : d’une part, je visite personnellement chaque année
un grand nombre d’exploitants de toutes tailles et de tous types dans
toute la Suisse. D’autre part, j’essaie d’être présent lors des événements
de la branche, où je rencontre toujours des entrepreneurs intéressants
du secteur des garages et des carrosseries. Et puis il y a bien sûr les
événements de l’ESA, comme la prochaine assemblée générale, qui
sont très bons pour le réseautage. Le contact permanent et intensif,
très important, est également entretenu par de nombreux autres collaborateurs
de l’ESA, par exemple par les directeurs régionaux et les
directeurs.
Avant l’AG, pouvez-vous nous dévoiler quelques nouveautés de
l’ESA pour l’année en cours ou l’année prochaine ?
La plus grande nouveauté de 2024 sera l’ouverture de l’hôtel à pneus,
à Saint-Gall. La construction avance bien et nous commencerons en
octobre à stocker les pneus des clients qui nous confient leurs garages.
L’hôtel à pneus, situé sur une réserve de terrain à bâtir juste à côté du
nouveau bureau, aura une capacité d’environ 40 000 pneus. Et l’ESA va
certainement mettre en service d’autres centres de ce type.
•
Plus d’infos sur :
esa.ch
Le magasin de vente au siège de l’ESA
à Burgdorf BE. Photo : ESA
54
Mai 2024 | AUTOINSIDE

SPONSORED CONTENT
La simplicité du numérique
Il est temps que les garages et les carrosseries profitent eux aussi des avantages de la numérisation. Avec la
nouvelle solution « Atelier numérique » de GCS, tous les établissements peuvent bénéficier de processus de
travail simplifiés et de solutions d’IA. Le logiciel se charge des tâches qui doivent être effectuées à plusieurs
reprises, ce qui rend l’exploitation plus efficace. Reto Dellenbach, CEO de GCS Suisse SA
Reto Dellenbach, CEO de GCS Suisse SA
Atelier numérique
L’atelier numérique est arrivé
et n’est plus une simple vision
d’avenir. Toutes les informations,
quel que soit le terminal, sont déjà utilisées
aujourd’hui avec le DMS/BMS du GCS,
ce qui constitue un grand avantage, et ce, pas
seulement pour les grandes entreprises.
Atelier numérique : de nouveaux modules simples avec des prix clairs.
Le nouveau catalogue d’atelier,
un saut quantique
Imaginez qu’il vous faille un clic de souris pour
trouver les pièces de rechange et les points de
fonctionnement pour le remplacement d’un
pare-brise, des freins, de l’échappement ou le
service complet avec toutes les pièces, etc. Avec
le nouveau catalogue d’atelier GCS powered by
gt motive, c’est exactement ce que vous pouvez
faire. Après votre sélection, les pièces appartenant
au véhicule, y compris les pièces supplémentaires
nécessaires à la réparation comme
les agrafes ou les kits de montage et les points
de fonctionnement (AW/heures) définis par le
constructeur, sont directement transférées
dans la commande en quelques secondes via la
demande de numéro de châssis (VIN).
Commander des pièces de rechange
n’a jamais été aussi simple
Une année d’analyse et de nombreuses discussions
avec nos clients ont permis de mettre en
évidence les défis à relever dans le domaine
de l’approvisionnement en pièces détachées.
Il existe de nombreux systèmes de catalogue
et de calcul et tous fournissent des numéros
de pièces détachées OEM, qui sont parfois
corrects, mais pas toujours. Avec notre catalogue
d’atelier GCS, vous obtenez des numéros
corrects, ou avec le Q-Check, si les pièces
proviennent d’un autre système, nous vous
signalons quels numéros ne correspondent
pas au véhicule avant que vous ne passiez la
commande. Vous passez ensuite votre commande
auprès du fournisseur de votre choix
d’un simple clic de souris. Pour les fournisseurs
connectés en ligne comme Emil Frey (FIBAG),
vous consultez immédiatement la disponibilité,
les prix de vente et les prix de vente. Les
fournisseurs qui n’ont pas encore de connexion
en ligne reçoivent un e-mail avec le numéro de
châssis et un lien vers le dossier de commande
et les photos déjà saisies dans le DMS.
Scanner de permis de circulation
basé sur l’IA
Avec le nouveau scanner de
permis de circulation basé sur
l’IA, nous offrons pour la première
fois dans le DMS la possibilité
de prendre des photos
des permis de circulation et en quelques secondes,
vous obtenez l’adresse du client ainsi
que les données du véhicule, complétées
par les données de la banque de données de
Sélection en un clic pour les pièces et le travail.
l’OFROU. Les données de base sont en outre
saisies immédiatement (avec le code QR, regardez
la vidéo du produit, dans laquelle les
fonctions sont présentées en 90 secondes).
Cela permet de gagner beaucoup de temps
et d’améliorer la qualité des données. Avec
les solutions de GCS, vous avez toujours une
longueur d’avance, vous numérisez vos activités
et vous disposez d’un partenaire qui vous
comprend. Des solutions pour le secteur avec
de la puissance à long terme !
•
Plus d’infos sur :
atelier-digital.gcsag.ch
AUTOINSIDE | Mai 2024 55

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Au volant de sa Tatuus F4 T014 Turbo,
Joel Burgermeister a remporté victoire
sur victoire dans sa catégorie l’année
dernière. Photo : Joel Burgermeister/zvg
Le mécatronicien de voitures le plus rapide de Suisse
Une danse sur le
fil du rasoir
Dans sa profession, Joel Burgermeister s’occupe des voitures des clients en tant que « mécanicien » d’un
garage UPSA. Pendant son temps libre, il est à son bolide de Formule 4, avec lequel il a enchaîné les victoires
en course de côte l’année dernière. Il a également des objectifs élevés pour cette saison. Jürg A. Stettler
C
’est exceptionnellement plat ici, non loin
du lac de Constance. Des pommiers en
fleurs bordent le chemin en Thurgovie. Pourtant,
c’est ici que vivrait le pilote qui gravit
les montagnes le plus rapidement ? Nous nous
laissons surprendre – et rencontrons Joel Burgermeister
chez lui, à Holz près d’Egnach (TG).
Ce jeune homme de 33 ans vient de quitter
son travail au Garage Bressan, à Arbon (TG),
membre de l’UPSA. En effet, bien que Burgermeister
soit un coureur automobile pur-sang,
il travaille à 100 % comme mécanicien d’automobiles
au Garage Bressan. « Parfois, c’est
un vrai fardeau », avoue-t-il, et pourtant les
yeux de Burgermeister brillent. « J’ai fait une
pause une fois en 2018, mais j’ai tout de suite
remarqué qu’il me manquait quelque chose. Je
ne peux pas être sans sport motorisé », nous
dit-il presque en s’excusant.
Le sport motorisé dans le sang
depuis l’enfance
La passion du sport motorisé du Thurgovien
a débuté à l’âge de six ans, mais sur deux
roues. De la petite moto de cross, il est passé
au karting à l’âge de onze ans et a montré
très tôt son grand talent. Il a rapidement fait
partie des habitués de la piste de karting de
Sulgen et a également participé à des compétitions
nationales et internationales à partir
de 2007. En 2009, il s’est même qualifié pour
les championnats du monde de karting en
Égypte, où il a pu constater à quel point la
compétition internationale est rude. « J’ai toujours
mis du cœur à l’ouvrage, mais je voulais
aussi comprendre le contexte technique et ne
pas simplement m’asseoir dans la voiture et
démarrer », se souvient ce spécialiste de l’automobile
de formation.
En tant que Suisse, pour qui le circuit le plus
proche se trouve toujours à l’étranger, même
pour de simples entraînements ou des tests
de réglages, en raison de l’interdiction des circuits,
le sport motorisé est un défi financier.
« Je me suis fixé comme objectif de financer
moi-même mon hobby, qui est, il est vrai,
coûteux, par mes propres moyens et bien sûr
aussi par des sponsors », révèle Burgermeister.
C’est la raison pour laquelle il participe à
des courses de côte, qui sont financièrement
accessibles même aux particuliers. « C’est un
domaine où l’on peut faire la différence avec
un budget raisonnable », explique-t-il. Pour
2024, il n’a pas encore décidé définitivement
avec quel Aspect sa Tatuus F4 T014 Turbo
s’attaquera à la première course de côte de la
saison. « J’ai une proposition de design pour
l’habillage, mais je suis encore en négocia-
56
Mai 2024 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
tions avec des sponsors », explique le multiple
vainqueur de la catégorie. Il se charge
également lui-même de la recherche de sponsors
; dans cette situation économique, ce n’est
pas une mince affaire.
La question des pneus n’est pas
encore réglée
Ce sont les pneus qui donnent du fil à retordre
à Burgermeister, plus que le film de sa
Formule Racing. Sa marque actuelle ne peut
actuellement pas fournir les dimensions adéquates.
« J’ai encore des restes de la saison
dernière, mais ce n’est pas suffisant pour une
saison complète en montagne. C’est pourquoi
je prévois 2024 comme une saison de transition
et je veux repartir à fond en 2025 avec de
nouveaux pneus ». Et ses yeux brillent à nouveau.
L’an dernier, Joel Burgermeister a remporté
victoire sur victoire dans la catégorie
des deux litres, gagnant les six courses auxquelles
il a participé, dont cinq en un temps
record. « Pendant le trajet, j’occulte le danger.
Je dois être au maximum de mes capacités
pendant les deux à quatre bonnes minutes de
En plus de son emploi de mécanicien d’automobiles à 100 % chez un membre de l’UPSA, le jeune homme
continue ensuite de bricoler son bolide dans son garage à Holz près d’Egnach (TG). Photo : médias de l’UPSA
trajet. Les points de freinage et de braquage
doivent être corrects, car on aborde de nombreux
virages à l’aveugle – ce qui exige une
concentration totale. C’est une danse sur le fil
du rasoir, car il n’y a pas de zone de dégagement
dans les courses de côte », explique Burgermeister
très sobrement. Il n’en reste pas
moins qu’il faut prendre des risques dosés,
même s’ils restent dans une fourchette très
étroite. Finalement, le crack de la course ne
veut pas se crasher, mais s’améliorer – et gagner.
« Lors de la 52 e course de côte du Gurnigel,
après avoir réalisé le meilleur temps de la
première course, j’ai voulu en faire trop et j’ai
touché les barrières de sécurité dans la deuxième.
Heureusement, il n’y a pas eu trop de
dégâts », conclut-il en regardant son bolide en
pièces détachées devant lui et la monocoque
Suite en page 58
AUTOINSIDE | Mai 2024 57

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
en carbone très résistante qui le sécurise en
cas de crash. Il est encore en train de réviser
le bolide et ses composants. Ceux-ci sont rangés
dans le garage familial à côté d’une Ford
Escort Cosworth à la patine poussiéreuse :
pour Burgermeister aussi, la journée n’a que
24 heures. C’est pourquoi le Cosworth est actuellement
un peu négligé au profit du bolide
de formule.
« Entièrement démonté, il me faut une journée
pour que mon Tatuus soit à nouveau sur
ses roues », réfléchit-il en resserrant une vis
sur l’une des accroches. « J’ai déjà monté de
nouvelles pièces aérodynamiques et j’ai dû
constater, lors des réglages pour la course,
que c’était un pas en arrière », ajoute Burgermeister.
« Une tâche qu’il accomplit lui-même
en tant qu’équipe d’un seul homme les weekends
de course. « Je suis quelqu’un de plutôt
méfiant, alors je préfère faire beaucoup de
choses tout de suite, tout seul. En course de
côte, malgré la concurrence, on se déplace de
manière très collégiale et on s’entraide : une
communauté soudée qui s’apprécie.
Plus de puissance pour le bolide
Une pièce non négligeable manque encore au
joyeux puzzle des composants dans le garage
de Joel Burgermeister à Egnach : le moteur. « Il
est actuellement en Italie avec les spécialistes
de LRM Motors. Même en tant que mécanicien
d’automobiles, je devrais payer beaucoup
de frais d’apprentissage si j’y travaillais trop
moi-même », avoue-t-il. Pour cette saison,
De la remorque, dans laquelle Joel Burgermeister a également aménagé une couchette et une douche, il sort
l’avant de son bolide. Photos : médias de l’UPSA
quelques chevaux supplémentaires devraient
être tirés de l’ancien groupe Abarth 500.
« Jusqu’à présent, 320 ch ont été tirés de la
cylindrée initiale de 1,4 litre. L’idéal serait
de passer d’une cylindrée actuelle de 1,1 litre
à quelques-uns de plus », et ce bien que les
320 ch (cheval fiscal) de ce bolide de course
monoplace ne pèsent que 500 kilos. « Ma Tatuus,
basée sur la Formule 4, a déjà subi de
nombreuses modifications, elle a notamment
des roues plus larges », explique Joel Burgermeister.
Il est également équipé d’un engrenage
séquentiel à six vitesses avec paddleshift
au volant et d’une lubrification à carter
sec au lieu d’un carter d’huile normal.
Début juin, le projet devrait démarrer
« Les collecteurs d’échappement, les turbocompresseurs
et d’autres composants sont
également – appelons-les ainsi – légèrement
adaptés », déclare le rapide Thurgovien en
souriant et en jetant un rapide coup d’œil à
son compte de messagerie. « En fait, je devrais
avoir des nouvelles du moteur en provenance
d’Italie, mais elles ne sont pas encore arrivées.
Il met simplement le pied à l’étrier. Objectif actuel
: prendre le départ de l’une des courses de
côte les plus connues d’Europe, l’Ecce Homo à
Sternberk, en République tchèque, début juin.
Depuis 1905, les téméraires s’élancent sur ce
parcours sinueux d’environ 7,8 kilomètres,
qui fait régulièrement partie du championnat
européen de la montagne depuis 1981. « Je
connais bien le circuit pour y avoir remporté
mes dernières victoires en 2022 et 2023, je
suis donc confiant pour le début de la saison,
même si cela devrait prendre du temps avec le
moteur », révèle le « mech », qui se sert également
de ses vidéos embarquées ou en parcourant
et inlassablement le circuit pour mémoriser
les points importants sur son chemin
vers le sommet. « En plus des marques de terrain
existantes, nous posons également nos
propres marques. Cela aide à être rapide. »
Et il y a de bonnes chances que Joel Burgermeister
le soit aussi en 2024. •
Actuellement, le mécanicien d’automobiles thurgovien est encore occupé par la révision de sa Formule 4 de course.
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Mai 2024 | AUTOINSIDE

AkzoNobel lance une gamme complète
de gamme de teintes transparentes
au radar des formules de mélange
de teintes avec l’homologation sur le
marché des équipements
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COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Swiss Automotive Show 2024
Une expertise de première main
Les 30 et 31 août, le septième Swiss Automotive Show se tiendra pour la première fois à Berne.
Un rendez-vous à noter dans vos agendas : au SAS, vous trouverez des connaissances spécialisées,
des nouveautés en matière de produits et de prestations pour les garages, les carrosseries,
les ateliers de peinture et toutes les personnes intéressées. Jürg A. Stettler
Plus de 130 exposants font du Swiss Automotive
Show (SAS) à Berne le rendez-vous
par excellence de la branche automobile.
« Nous couvrons toute la gamme de produits
Derendinger. Le salon est également une occasion
unique d’entrer en contact direct avec les
fabricants et les fournisseurs et d’obtenir ainsi
des informations et une aide de première main
pour la vie quotidienne », explique Sébastien
Moix, directeur marketing de Derendinger. Et
Karl Heusi, CEO de Derendinger, d’ajouter : « Il
ne faut pas non plus manquer notre ‹ Spécial
Carrosserie ›. Car les garages et les carrossiers
se rapprochent de plus en plus au quotidien,
et nous en tiendrons également compte lors
du SAS 2024. »
En outre, deux expositions spéciales attendent
encore les visiteurs les 30 et 31 août à Berne.
D’une part, sur l’ADAS et la conduite autonome,
car entre-temps, même les professionnels
expérimentés peuvent atteindre leurs limites
avec tous les ADAS (Advanced Driver
Assistance Systems, c’est-à-dire les systèmes
d’aide à la conduite) et les tâches de calibrage, si
l’on n’est pas à la pointe de la technologie. Des
opportunités d’affaires supplémentaires lucratives
se présentent alors. D’autre part, l’autre
exposition spéciale met en lumière le thème
« Systèmes de transmission alternatifs & e-mobilité
» et présente les tendances actuelles qui
devraient bientôt déterminer le quotidien des
ateliers.
Par ailleurs, le SAS 2024 présente à nouveau
une multitude de nouveautés en matière de
produits et de prestations, puisque sept des dix
plus grands fabricants européens de pièces détachées
seront présents à Berne fin août. Différentes
démonstrations en direct fournissent
des aperçus approfondis : un grand avantage
d’un tel salon, où l’on peut voir des machines,
des outils et des instruments utiles en action
en direct et obtenir ainsi des connaissances de
base importantes.
Le Swiss Automotive Show ne saurait manquer
le temps fort musical du vendredi. Et ici,
en 2024, c’est vraiment rock’n’roll. Le groupe
tessinois CoreLeoni, avec le guitariste de Gotthard
Leo Leoni, qui a réinterprété les premières
œuvres de Gotthard et a connu le succès
dès le début, aime monter en puissance.
Elle devrait permettre de clore en fanfare la
première journée du salon SAS.
Tous ces temps forts SAS sont à ne pas manquer
! Vous trouverez plus d’infos sur le Swiss
Automotive Show 2024, entre autres, dans
l’encart de 24 pages joint à cet AUTOINSIDE
ou bien sûr sur swiss-automotive-show.ch.
•
Photos : médias de l’UPSA/CoreLeoni
60
Mai 2024 | AUTOINSIDE

COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE
Garagen Marketing Camp 2024
S’assurer le drive
numérique nécessaire
Inscrivez-vous dès aujourd’hui au Garagen Marketing Camp
et profitez de l’événement de la branche le 13 juin 2024 dans
le nouveau site du Golf Sempach. Photo: Garagen Marketing
Camp
La transformation numérique est plus qu’un simple slogan, elle a
des répercussions profondes sur la vie de tous les jours, y compris
celle des garages. Le 5 e «Garagen Marketing Camp», qui aura lieu le
13 juin 2024, montrera comment percevoir cette situation comme une
chance et non comme un danger. Réservez impérativement la date.
À une époque marquée par la transformation numérique et l’émergence
de technologies disruptives, et pas seulement dans le domaine des technologies
de propulsion, le Garagen Marketing Camp de cette année se
concentre sur les thèmes essentiels du secteur de la mobilité. Sous le slogan
«Drive Digital», quelque 150 participants de la branche automobile se
rencontreront et échangeront pour la cinquième fois déjà le 13 juin 2024
sur le golf de Sempach. De la dernière mise à jour de Google, qui peut
avoir une influence sur la propre présence commerciale Google du garage,
en passant par les tendances des médias sociaux jusqu’à l’utilisation de
l’intelligence artificielle dans le garage: cet événement fournit des inputs
passionnants et surtout concrets pour le quotidien. Les co-fondateurs
Christian Panzeri et Beat Jenny ont également invité des experts sur
les thèmes du marketing d’influence, de la marque employeur, ce qui
devient de plus en plus important à l’heure de la pénurie de travail et
de main-d’œuvre qualifiée, et d’autres aspects du marketing numérique.
Outre des conférences de premier ordre, le Garagen Marketing Camp
offrira bien entendu d’excellentes possibilités de réseautage, et pas seulement
lors des ateliers interactifs. Les hôtes de l’atelier partagent leurs
vastes connaissances et présentent en outre des applications utiles et
des bonnes pratiques que l’on peut facilement mettre en œuvre dans
son propre établissement. Et lors des CEO-Talks, Christoph Erni de Juice
Technology, par exemple, qui est passé du statut de «petrolhead» à la tête
d’un des principaux fabricants de stations de recharge, livre des aperçus
exclusifs. Autres avantages de l’événement: en tant que participant(e),
on peut composer individuellement le programme de sa journée et ainsi
l’adapter parfaitement à ses propres besoins.
•
Inscription et autres détails sous:
marketing-camp.ch
BELEAFBELEAF
© 2023 Axalta Coating Systems. All rights reserved.
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Au cœur de notre activité se trouve la conviction que le développement durable n’est pas seulement un objectif, c’est une
responsabilité. Avec Axalta comme partenaire, nous fournissons des produits éco-conscients de haute performance, des
outils innovants et des ressources optimales pour aider à minimiser votre empreinte environnementale tout en contribuant
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AUTOINSIDE | Mai 2024 61

POLITIQUE & DROIT
Histoire des autoroutes suisses
Autrefois, les routes étaient un
« enrichissement du paysage »
En automne, la Suisse votera sur le projet d’extension des autoroutes. Mais les voies rapides n’ont pas toujours
été une pierre d’achoppement dans ce pays. Autrefois, elles étaient même acclamées. Même par la gauche.
Yves Schott
Nous sommes en 1955. Winston Churchill
démissionne de son poste de Premier
ministre britannique. La République fédérale
d’Allemagne de l’Ouest devient un État souverain.
L’Union soviétique et sept pays d’Europe
de l’Est signent le Pacte de Varsovie. Et en
Suisse, la première autoroute, ou du moins un
tronçon, est ouverte. L’inauguration aura lieu le
11 juin au sud de Lucerne, à peu près à l’endroit
où se trouve aujourd’hui la brasserie Eichhof.
Il y a donc une atmosphère de renouveau
dans le pays. Les autoroutes sont considérées
comme un moteur économique, un signe
de progrès et de développement technique.
Une dégradation de la nature ? Au contraire.
En 1955, la « Vaterland » se réjouit du « tracé
harmonieux » de la nouvelle voie rapide, qui a
« carrément enrichi le paysage ». Aujourd’hui,
ce tronçon fait d’ailleurs partie du réseau européen
entre Amsterdam et Rome sous le nom
de E35. Quelques années plus tard, le même
son de cloche se fait entendre. « L’autoroute
s’intègre parfaitement dans le magnifique
paysage bernois », déclare l’ancien conseiller
Longue d’environ quatre kilomètres, elle s’étend
entre Lucerne et Ennethorw. Dans le supplément
spécial du journal catholique conservateur
« Vaterland », on pouvait lire à l’époque :
« Cet acte révolutionnaire marque un tournant
dans la construction routière suisse ». On pouvait
également lire que ce jour correspondait à
« l’ouverture de la première ligne de chemin de
fer Zurich-Baden ». Le tronçon d’autoroute ne
dispose d’ailleurs ni de glissières de sécurité ni
de bandes d’arrêt d’urgence, et il n’y a pas non
plus de limitation de vitesse ! En revanche, il y
a de la place pour les passages piétons, les voitures
à cheval et pour les vélos, comme l’écrit
Alexander Rechsteiner dans son blog pour le
Musée national. D’ailleurs, la Confédération
n’a pas encore de compétences en matière de
construction routière, mais elle soutient tout
de même ce projet de huit millions de francs
à hauteur de 60 %.
Construction de l’autoroute Lucerne-Ennethorw
près de la Grisigenstrasse vers 1954.
Photo : archives d’Etat de Lucerne
La « Marche bernoise » retentit au
Grauholz
D’une manière générale, la construction d’autoroutes
en Suisse démarre relativement tard.
En 1950, on compte à peine 147 000 voitures
au total. Puis, après la fin de la Seconde Guerre
mondiale, ce nombre augmente de manière
significative en raison de la prospérité croissante
et se multiplie par trois et demi en l’espace
de dix ans.
62
Mai 2024 | AUTOINSIDE

POLITIQUE & DROIT
fédéral Hans Peter Tschudi (†) en 1962 sur le
Grauholz bernois. La « Marche bernoise » retentit,
peu après la route nationale 1, l’actuelle
A1, est ouverte à la circulation. C’est ainsi que
la « NZZ » décrit la scène. H.P. Tschudi, un socialiste,
est convaincu que « l’œuvre de nous
autres humains ne porte pas atteinte à l’image
de la patrie. »
« Kölliken remercie l’autoroute »
Bien entendu, des voix critiques s’élèvent déjà
à cette époque. Dans l’ensemble, c’est toutefois
un état d’esprit positif qui prédomine en
ce qui concerne la construction de routes. Sur
les ponts, on peut lire des phrases comme
« Kölliken remercie pour l’autoroute ». Les appartements
avec vue sur les routes nationales
peuvent même être loués à des prix particulièrement
lucratifs. C’est ce qu’a découvert le satiriste
Mike Müller, qui a thématisé l’A1 dans
un projet scénique en 2015.
Depuis 1960, l’État fédéral assume la responsabilité
de la construction des autoroutes. Elle
est précédée en 1956 d’une initiative populaire,
déposée par l’ACS et le TCS, dont l’objectif
est d’améliorer le réseau routier. Au moins
la moitié de toutes les recettes provenant de
l’impôt sur les huiles minérales sur les carburants
doit être utilisée pour la construction de
routes pour voitures. En 1958, un contre-projet
de la Confédération est accepté par 85 %
des voix.
Dans les années qui suivent, les investissements
sont importants : de nouveaux tronçons
sont constamment ajoutés et, juste à
temps pour l’exposition nationale Expo 64,
la Suisse romande obtient sa première autoroute
avec le tronçon entre Genève et Lausanne.
La majeure partie des autoroutes est
construite entre 1965 et 1975. En 1980, plus
de 80 % du réseau est à quatre voies. Les
étapes importantes de cette phase sont l’ouverture
du tunnel du San Bernardino à la fin
de l’année 1967 et, bien sûr, le tunnel routier
du Gothard, qui est achevé le 5 septembre
1980 après dix ans de travaux.
Limite de vitesse ? Manque à gagner
Cependant, le nombre de morts sur les routes
augmente avec le trafic. 1700 personnes
meurent sur les routes en 1970. La raison en
est principalement l’absence de glissières de
sécurité centrales et de limitations de vitesse.
Au début des années 60, le Conseil fédéral
ne veut pas encore entendre parler de limitations
de vitesse sur les autoroutes. La limite
supérieure de 120 km/h n’est en vigueur que
depuis 1985, alors qu’auparavant, on pouvait
parfois rouler jusqu’à 130 km/h sur l’asphalte.
Toujours est-il que le nombre de morts sur les
routes n’a cessé de diminuer depuis le triste
Suite en page 64
Pour une Suisse
qui avance.
OUI routes nationales
Assurer le futur des
Dépliant du comité pro sur le référendum sur
les routes nationales.
AUTOINSIDE | Mai 2024 63

POLITIQUE & DROIT
pic de 1970. Selon l’Office fédéral de la statistique,
il n’est plus que de 236 personnes en
2023. Aujourd’hui, la longueur du réseau des
routes nationales est de 2254 kilomètres. Il
connaît diverses augmentations de capacité au
cours des dernières années en raison de goulets
d’étranglement : les plus importantes sont
par exemple le troisième tube du tunnel du
Baregg (2004), l’élargissement à six voies du
tronçon de l’A1 entre Härkingen et Wiggertal
(2015) ou la mise en service du troisième tube
du Gubrist (2023). Le contournement ouest
avec le tunnel de l’Uetliberg (2009) est particulièrement
important pour la région de Zurich.
Le réseau autoroutier au bord de
l’effondrement
Aussi importantes que soient les autoroutes
pour le transport de marchandises et de personnes,
elles sont aujourd’hui très controversées,
comme le montre le référendum contre
le projet d’extension des autoroutes (voir encadré).
Le fait est que depuis 2010, le « nombre
d’heures d’embouteillage recensées sur les
routes nationales a plus que doublé, avec en
premier lieu une augmentation des bouchons
dus à une surcharge de trafic », comme l’indique
l’Office fédéral de la statistique sur son
site Internet. Concrètement, les Suisses ont
passé près de 40 000 heures dans les bouchons
en 2022, selon les données les plus récentes
de la Confédération. Par rapport à 2021,
cela représente une augmentation de 23 %. Les
raisons sont claires : ces dernières années, la
Suisse a encore gagné en attractivité en tant
que lieu de vie et d’activité économique, et la
population augmente. Depuis fin juin 2023,
plus de neuf millions de personnes y vivent,
alors qu’elles n’étaient que sept millions en
1995. Le réseau autoroutier ne peut pas suivre
cette croissance démographique. À titre de
comparaison, elle n’a augmenté que de 25 %
depuis 1990, alors que le volume du trafic a
augmenté de 130 % dans le même temps. Aller
de Berne à Zurich un lundi soir sans se retrouver
ne serait-ce qu’une seule fois dans le
cortège de tôles ? Impossible.
Carte de la planification des routes nationales de 1958. Photo : archives fédérales suisses
La première autoroute de
Suisse. La ligne Lucerne-
Ennethorw vers 1955.
Photo : archives d’Etat de
Lucerne
Et c’est ainsi que l’histoire du réseau autoroutier
suisse est aussi celle d’un début euphorique,
qui a longtemps permis à la Suisse
C’est l’enjeu du projet d’extension de l’autoroute
de tenir bon sur le plan économique – mais
qui est devenu entre-temps une pomme de Afin de maintenir la fonctionnalité du réseau du Rosenberg à Saint-Gall ou le tunnel du Rhin à
des routes nationales, la Confédération entend Bâle. Le Conseil national et le Conseil des Etats
discorde hautement émotionnelle sur le plan investir d’ici 2030 quelque 11,5 milliards de francs ont approuvé les projets, mais plusieurs associations
ont maintenant lancé un référendum contre
politique. Pourtant, le débat actuel ne porte dans l’exploitation, l’entretien et les extensions
pas sur la prolongation du réseau autoroutier. ponctuelles des autoroutes suisses. Il est notamment
prévu d’élargir l’A1 à six voies entre le soumis au peuple en novembre.
ces projets. Le projet sera vraisemblablement
Il s’agit tout simplement de le sauver de l’effondrement
total.
Wankdorf et le Kirchberg et de financer le tunnel
•
64
Mai 2024 | AUTOINSIDE

Formation secouriste routière/routier
avec brevet fédéral
Avec la formation de secouriste routière/routier,
vous avez la possibilité de réaliser une formation
d’une durée d’un an et d’obtenir un brevet fédéral
reconnu par l’État Suisse. Vous pouvez réaliser
la formation en vous spécialisant en assistance
dépannage ou assistance accident.
Le programme de la formation est disponible sur
notre site Internet www.roadranger.ch, sur
lequel vous pouvez vous inscrire dès aujourd’hui.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter
notre secrétariat par e-mail ou téléphone.
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POLITIQUE & DROIT
CE QUE DISENT LES EXPERTS
Guide juridique
§
Garantie et garantie légale
Lors de l’achat d’un véhicule, la question se pose régulièrement de savoir combien de temps les garagistes
peuvent être tenus pour responsables des défauts qui apparaissent. Il est surtout important de
distinguer s’il existe des droits de garantie ou de garantie légale. Noemi Wyss et Tahir Pardhan
Noemi Wyss, collaboratrice juridique du service juridique.
Tahir Pardhan, responsable du service juridique et politique.
Bien que ces termes soient souvent utilisés comme synonymes
dans la vie quotidienne, ils présentent en réalité quelques différences
fondamentales. L’un est un droit légal, l’autre est un accord
contractuel volontaire.
Il convient tout d’abord de définir ce que l’on entend par défaut.
D’une part, il y a défaut lorsqu’une qualité garantie par le contrat fait
défaut, par exemple lorsque le véhicule ne présente pas l’équipement
intérieur convenu. En d’autres termes, un défaut est une différence
entre l’état réel et l’état souhaité, qui existait déjà au moment de la
conclusion du contrat. Dans ce cas, les clients ont différentes possibilités
de recours, selon le contrat de vente.
En l’absence de dispositions contractuelles, les clients peuvent
faire valoir la garantie matérielle. Pour ce faire, le véhicule doit
être dûment contrôlé dès sa réception et tout défaut apparent doit
être immédiatement signalé. En règle générale, le Tribunal fédéral
considère qu’un délai de quelques jours ouvrables est suffisant
pour procéder à l’examen et à la réclamation. Même un vice caché
qui n’était pas encore visible lors de la remise de la chose doit être
signalé à temps après sa découverte. Ce n’est que dans ce cas que
les clients ont le choix entre la rédhibition (restitution du véhicule)
ou la réduction (remboursement de la moins-value de la voiture par
rapport à un véhicule sans défaut) (art. 205 al. 1 CO), sinon la chose
est considérée comme acceptée. En cas de résiliation, l’acheteur
doit payer une indemnité pour l’utilisation sortante du véhicule,
calculée le plus souvent en centimes par kilomètre. Parallèlement,
le vendeur doit restituer le prix de vente payé, y compris les intérêts
(art. 208 CO). De par la loi, il n’existe pas de droit à une réparation
ou à une amélioration gratuite en cas de défaut du véhicule, bien
que cela soit souvent supposé. La garantie se prescrit par deux ans
à compter de la livraison du véhicule (art. 210, al. 1, CO). Ce délai
s’applique également aux vices cachés qui, dans certaines circonstances,
ne se révèlent que plus tard.
La garantie légale peut être entièrement exclue ou modifiée par
contrat. Une exclusion n’est d’ailleurs inadmissible que si elle
se réfère à des qualités garanties par le contrat ou si le vendeur
connaissait déjà le défaut au moment de la remise de la voiture,
mais qu’il l’a intentionnellement dissimulé au client (art. 203 CO).
En revanche, une garantie ne peut jamais exister de par la loi et
repose toujours sur une assurance volontaire et contractuelle du
vendeur/fabricant. Elle constitue généralement une modification
des droits légaux et ne représente pas nécessairement une amélioration
de la situation de l’acheteur. Ainsi, une certaine prestation
est souvent promise dans un délai défini ou pour un certain nombre
de kilomètres parcourus (souvent une réparation gratuite). Notez
que la garantie légale peut également coexister avec la garantie
contractuelle si elle n’a pas été expressément exclue et remplacée
par la garantie. La garantie en soi n’est toutefois pas soumise aux
règles légales de la garantie et peut être réglée librement en dehors
de ces limites légales.
Bien qu’un contrat d’achat puisse être conclu oralement, nous vous
recommandons vivement de régler les contrats d’achat et donc les
dispositions de garantie et de garantie par écrit. En principe, les
dispositions spécifiques peuvent également être placées dans les
conditions générales. Toutefois, comme il se peut que, dans certains
cas, les conditions générales ne fassent pas partie intégrante du
contrat, il est préférable d’inclure les dispositions dans le contrat
proprement dit. De cette manière, les difficultés de preuve peuvent
être contournées.
•
Vous trouverez ici des modèles de contrats de vente utiles pour
l’acquisition :
agvs-upsa.ch/fr/shop/electric-forms/-0
66
Mai 2024 | AUTOINSIDE

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JobCloud Blog
Sur le blog de JobCloud, vous trouverez
des conseils et astuces passionnants
sur la création d’annonces d’emploi, le
recrutement et la conduite d’entretiens.
Comment améliorer ou
acquérir des compétences pro
Posséder certaines compétences peut faire toute la différence aux yeux des recruteurs. Découvrez comment
améliorer vos compétences et vos soft skills.
Développement de compétences :
pourquoi et comment ?
Une compétence est une expertise, du point
de vue technique et humain, véhiculant de
la valeur ajoutée au sein d’un environnement
professionnel. En effet, acquérir de nouvelles
compétences ou les améliorer n’est pas un
choix désintéressé, puisque cela permet d’accéder
à une promotion ou à une reconversion.
Mais comment procéder ?
Identifiez les compétences les plus
recherchées
Commencez par rechercher les compétences
ayant une forte demande sur votre marché,
car une formation sans utilité est vouée à
l’échec. Les aptitudes liées au numérique,
par exemple, sont très prisées dans presque
tous les secteurs et dans le domaine de la
gestion des projets.
Obtenez un diplôme ou des
certifications
Vous pouvez suivre une formation en présentiel
ou en ligne, si vous en avez la possibilité.
De nombreuses plateformes proposent des
cours, éventuellement accompagnés de certifications,
afin de vous aider à développer vos
acquis.
Rejoignez des communautés
Les communautés en ligne et groupes locaux
sont d’excellentes sources de soutien et d’apprentissage.
Participer à des hackathons, événements
ou webinaires, peut vous permettre
de densifier votre réseau et d’apprendre des
autres.
Pratiquez, pratiquez, pratiquez !
Si vous vous limitez aux enseignements théoriques
obtenus durant votre formation, vous
passerez à côté d’un apprentissage complet.
La pratique sur le terrain vous permet d’acquérir
de l’expérience et de détecter les insuffisances
afin de les corriger.
Ne négligez pas les soft skills
Les compétences techniques sont indispensables
dans tous les processus métier de l’entreprise.
Toutefois, elles ne suffisent pas et
doivent être complétées par des soft skills,
comme la flexibilité, la communication, l’autonomie
et l’intelligence émotionnelle. Ces
qualités sont essentielles pour s’adapter au
monde de l’emploi.
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•
AUTOINSIDE | Mai 2024 67

FORMATION
Série sur l’éducation : stratégies contre la pénurie de main-d’œuvre
Quand le pouvoir des femmes
bouscule l’enseignement
C’est un tableau réjouissant qui se dessine actuellement au centre de formation continue wbz de Lenzbourg
(AG). Trois femmes sont assises dans la même classe et suivent la voie de la diagnosticienne d’automobiles
avec brevet fédéral. Lors de l’entretien, il apparaît rapidement qu’elles brillent dans la branche automobile avec des
atouts bien à elles. Cynthia Mira
C
’est un fait : les femmes sont des professionnelles souhaitées et encore
trop peu vues dans la branche automobile. Il suffit de jeter
un coup d’œil aux statistiques annuelles des jeunes ayant terminé leur
apprentissage pour s’en rendre compte : rares sont les diplômées qui se
lancent dans l’un des passionnants métiers de l’automobile. Mais heureusement,
elles sont de plus en plus nombreuses. C’est ainsi que les trois
talents d’aujourd’hui, Eliana Züger, Mirjam Meier et Livia Dolder, âgées
de 20 ans, ont choisi un jour le monde de l’automobile. Tous ont effectué
divers stages d’orientation pendant leur scolarité. Très vite, une évidence
s’est imposée : ce serait la formation de mécatronicienne d’automobiles.
Une image trop rare, mais réjouissante
: Eliana Züger, Mirjam Meier
et Livia Dolder sont les diagnosticiennes
d’automobiles de demain.
Photos : médias de l’UPSA
68
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
« Je trouve toujours très touchant de voir des femmes plus âgées que
moi se réjouir à ce point de pouvoir faire cela dans notre entreprise »,
déclare Eliana Züger. Elle trouve ce contact avec la clientèle particulièrement
agréable. « Les femmes de cette génération ne peuvent même
pas s’imaginer qu’il est tout à fait normal que nous travaillions dans la
branche automobile. » Alors qu’elle, elle n’y voit pas d’obstacles.
Possibilité de formation continue : un critère important
La constitution physique présente également des avantages certains,
comme le montrent des exemples amusants tirés du quotidien professionnel
de l’équipe de la puissance des femmes. « Mon chef dit parfois
que j’ai simplement trois phalanges de plus que lui », poursuit la jeune
femme originaire de Suisse orientale en riant. Livia peut le confirmer
: « On m’a déjà demandé plusieurs fois à l’atelier si je pouvais résoudre
brièvement quelque chose parce que j’ai les mains plus fines. En
principe, elles font certaines choses différemment de leurs collègues
masculins. Eliana Züger ajoute : « Et quand il s’agit de la force, nous
travaillons plus avec les jambes qu’avec les bras ». On a même déjà
demandé plusieurs fois au cours de sa carrière à Mirjam Meier si elle
savait porter un pneu.
Myriam a toujours voulu faire un apprentissage en sachant que des
formations continues lui seraient également ouvertes, ce qui a été
un critère important lors de la sélection. Pour Eliana aussi, il a été rapidement
clair qu’elle continuerait après son apprentissage. Mais : « La
formation de diagnostiqueur est déjà plus exigeante. Nous allons plus
loin dans les thèmes. Le niveau est plus élevé. Mais elle n’hésiterait pas
à reprendre cette voie.
Plus consciencieuses en classe
Si tout se passe comme prévu, les trois seront déjà prêtes à l’automne
2025. Avant cela, des examens modulaires attendent les étudiantes.
Pendant les cours eux-mêmes – qui ont toujours lieu une fois par semaine
– des bilans montrent si elles ont pu suivre les contenus. Il n’y
a pas de pression pour l’instant. Les chances de réussite sont bonnes.
C’est ce que confirme Hermann Gallati, professeur au wbz en technique
automobile, qui enseigne depuis plus de 20 ans. « Les exigences
sont plus élevées qu’auparavant. Mais on remarque en classe que les
femmes sont souvent plus conscientes de leur devoir », dit-il. Eliana
Züger trouve une justification à cela : « C’est peut-être une différence :
quand on est une femme et qu’on choisit une telle branche professionnelle,
on veut vraiment avoir les connaissances ».
Tous trois sont conscients que les changements dans le secteur continuent
à exiger un apprentissage permanent. C’est une diversité qu’ils
apprécient. « Actuellement, nous nous occupons davantage des moteurs
à combustion, mais il va de soi que la bonne utilisation des voitures électriques
nécessite des cours de haute tension », explique Mirjam Meier. En
fait, c’est tout à fait normal ; dans la branche automobile, il y a toujours
eu des changements et de nouveaux systèmes et idées sont apparus.
« Ne vous laissez pas dissuader »
Les échanges avec les collaborateurs plus âgés montrent à quel point
c’est le cas. « Quand on faisait la formation de diagnostiqueur il y a 20
ans, on travaillait avec des systèmes plus anciens, que nous ne connaissons
plus du tout sous cette forme. Inversement, nous apprenons aujourd’hui
des choses que l’ancienne génération n’a pas acquises en théorie,
mais dans la pratique, selon la devise learning by doing », confirme
Eliana Züger. Mais, selon elle, cela constitue souvent un bon complément
dans l’exploitation. Pour Livia Dolder, « souvent, c’est justement
le savoir-faire des systèmes antérieurs qui aide. Les collaborateurs plus
âgés ont des connaissances de base qu’ils peuvent nous transmettre.
Et c’est ainsi qu’en regardant des systèmes plus anciens, on peut en
déduire certaines choses et mieux les comprendre. Les nouveaux systèmes,
avec beaucoup d’électrique, ne sont pas plus simples », mais cela
reste passionnant.
Diagnosticien(ne)
d’automobiles avec
brevet fédéral
Vous trouverez ici toutes les
informations sur la formation
continue
Elles ont également un message
aux jeunes femmes qui suivent
leurs traces. « Ne vous laissez
pas décourager si la technique
vous plaît déjà pendant le stage
d’orientation. La formation en
vaut la peine » ! •
AUTOINSIDE | Mai 2024 69

FORMATION
Brigitte Hostettler a marqué
de son empreinte le monde
des métiers de l’automobile
pendant de nombreuses
années. Elle déclare : « Ces
éléments constitutifs qui
existent aujourd’hui
pour les jeunes professionnels
dans le domaine
de la formation
sont formidables ».
35 ans d’engagement pour la formation professionnelle
Merci, Brigitte Hostettler !
En fait, Brigitte Hostettler voulait rester exactement un an à l’UPSA. Très jeune, elle s’est reconvertie et a
cherché un travail d’appoint pour gagner un peu d’argent. En avril dernier, l’UPSA lui a offert des fleurs pour
ses 35 ans des bons et loyaux services. Aujourd’hui encore, sa motivation est intacte. Pour soutenir le premier
examen qui aura lieu chez les employés de commerce en 2026 sous la nouvelle ordonnance de formation,
elle repousse même son départ à la retraite. Cynthia Mira
Il n’est donc pas étonnant que Brigitte Hostettler
soit souvent la première personne à
qui l’on s’adresse lorsque l’on a des questions
sur les différents métiers de la branche automobile.
Personne ne devrait connaître aussi
bien qu’elle l’évolution historique qui a fait des
programmes d’apprentissage ce qu’ils sont aujourd’hui.
Elle connaît les voies de décision.
Plus encore, elle a contribué à les façonner
de manière déterminante. « Parfois, le fait de
savoir que je laisse certaines empreintes me
rend un peu fière », dit-elle. Elle a été impliquée
dans de nombreux projets. La formation
professionnelle est un domaine passionnant,
même si elle représente un défi. Elle a toujours
aimé le faire.
Pour beaucoup, il est peut-être inimaginable
de voir Brigitte, au début de sa carrière à
l’UPSA, assise devant une énorme machine à
écrire IBM, en train de rédiger des rapports
pour le petit journal de garage de l’époque.
Plus tard, elle a collaboré à l’introduction de la
formation continue de diagnosticiens et diagnosticiennes
et a marqué de son empreinte
les formations de base dans le commerce de
détail et chez les employés de commerce. À
l’origine, il n’existait dans la branche automobile
que les apprentissages de mécanicien
d’automobiles et de réparateur d’automobiles
70
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
et l’examen de maîtrise. Cette dernière est aujourd’hui
la formation diplômante de gestionnaire
d’entreprise.
La combattante solitaire a refusé
plusieurs offres d’emploi
B. Hostettler se souvient et dit avec un sourire
: « Le ton était encore différent à l’époque,
je savais par exemple que je devais rester en
dehors de la technique. Cela faisait partie du
champ d’action des collègues masculins, il fallait
être prudente en tant que femme ». Elle se
réjouit de voir que les choses ont changé.
La combattante solitaire, comme elle se décrit
elle-même en ce qui concerne le travail,
a parfois permis le passage des règlements à
la pratique. Elle a en outre contribué à toutes
les étapes de la numérisation, à la création
de bases de données et, plus tard, à l’introduction
des championnats des métiers. Puis
est venue la création du séminaire féminin
de l’UPSA. « Le champ d’action s’est progressivement
élargi, tout comme l’équipe », explique-t-elle.
À l’époque, ils étaient dix à la
Mittelstrasse à Berne, un tout autre monde.
Aujourd’hui, environ 40 personnes travaillent
à Mobilcity.
Durant sa carrière à l’UPSA, elle aurait également
décliné diverses offres qui lui avaient été
faites à l’époque et serait restée fidèle à Mobilcity.
« On m’a accordé une grande confiance
dès le début, je travaillais de manière indépendante,
c’était un privilège » dit-elle.
En comparaison avec d’autres secteurs, elle
peut vraiment dire que l’UPSA est très bien
placée en matière de formation. « La formation
professionnelle a un fondement », explique-t-elle.
Elle est également satisfaite
de l’évolution. Il est indispensable de développer
le contenu de la branche automobile.
« Dans le garage, nous avons besoin de personnes
capables de vendre des prestations.
Il ne s’agit plus depuis longtemps de pièces
de rechange ou de logistique. La nouvelle
Olivier Maeder
remercie Brigitte
Hostettler pour son
engagement en lui
offrant des fleurs.
Photos : médias de
l’UPSA
formation de base dans le commerce de détail,
le parcours revu dans l’After-Sales ainsi
que la nouvelle formation commerciale de
base apportent ici d’immenses chances pour
l’avenir ». On peut être impatient, et elle l’est
aussi. •
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contre les virus, les bactéries, les moisissures,
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FORMATION
Il y règne ici sain
esprit d’équipe.
Auto Birrer AG invite
régulièrement son
équipe à boire une
bière après le travail
et à participer à différents
événements.
Grâce à sa stratégie,
le directeur Andreas
Birrer ne peut pas se
plaindre d’un manque
de personnel qualifié.
Série sur l’éducation : stratégies contre la pénurie de main-d’œuvre
Où l’équipe décide qui
obtient le poste
Auto Birrer AG à Sursee (LU) peut encore miser sur un marketing de l’emploi tout à fait normal. Il n’est
pas question ici de pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Le personnel mise notamment sur les multiples
formations continues au sein de la branche automobile. Cynthia Mira
En entrant dans le garage Auto Birrer à
Sursee (LU) ou en inspectant le site Internet
du spécialiste Hyundai, on remarque
tout de suite que les jeunes professionnels y
trouvent leur compte. L’entreprise offre des
opportunités. Actuellement, sept personnes
en formation sont employées à différents
postes. « L’offre de places d’apprentissage
fait tout simplement partie de l’ADN de l’entreprise
», déclare sereinement le propriétaire
Andreas Birrer. « Nous avons toujours
formé des gens. Je considère que c’est aussi
le devoir de chaque garage ». Chaque entreprise
qui peut le faire devrait encourager la
relève. « Peu après, l’actuel vice-champion
d’Europe Fabio Bossart entre lui aussi dans
le showroom pour un entretien. Pour rappel,
il a décroché la deuxième place lors des EuroSkills
2023 en Pologne. Son visage est toujours
affiché sur la vitre de A. Birrer. « Nous
avons profité de son succès, bien sûr, mais
la gloire passe aussi très vite », déclare-t-il à
ce sujet. Néanmoins, ils ont bénéficié de son
image en termes de relations publique et sont
toujours fiers de lui.
Un diagnostic plus rapide
F. Bossart étant déjà trop âgé à 22 ans pour
participer à un autre championnat des métiers,
c’est son collègue Nevio Bernet qui suit
actuellement ses traces. Le champion suisse
de Lucerne se présentera avec la Bernoise Sophie
Schumacher aux WorldSkills de Lyon FR
à l’automne 2024. F. Bossart s’en réjouit. Pour
lui, cela signifie des temps un peu plus calmes,
comme il le dit. Quoique : il est en plein milieu
de sa formation continue de diagnosticien
d’automobiles. Les examens finaux auront lieu
cet automne. La formation lui permet de poser
encore plus rapidement les bons diagnostics
et de corriger les erreurs. « Il va beaucoup plus
loin dans la matière et m’aide ainsi dans mon
travail quotidien à l’atelier. »
Son collègue de travail Janik Wallimann a
choisi une voie complètement différente au
sein de la branche automobile. Pendant sa scolarité,
il a lui aussi été fasciné par la technique
et la voiture. L’Obwaldien est particulièrement
attiré par la Formule 1. Après son apprentissage
de mécatronicien d’automobiles, il a d’abord
suivi un apprentissage de commerce avant de
se perfectionner en tant que conseiller de vente
automobile. Un bagage passionnant dont profite
Auto Birrer AG. « Je me sens accompli professionnellement,
j’aime le contact avec les gens
et le fait que je puisse créer une expérience particulière
pour chaque client », explique le jeune
homme de 27 ans. Il referait néanmoins son
apprentissage dans l’atelier. « Ce savoir-faire me
profite à tous points de vue. De plus, grâce aux
formations continues, j’en sais beaucoup plus
sur les contrats et autres. »
Préférer un spécialiste avec peu
d’expérience
Le jeune homme est arrivé chez Auto Birrer
AG par des voies traditionnelles, c’est-à-dire
qu’il avait postulé avec son dossier à un poste
normalement mis au concours. Pas de médias
sociaux, pas de vitamine B. Aujourd’hui encore,
Andreas Birrer et son équipe peuvent compter
sur un marketing de l’emploi normal. Les candidatures
affluent. La pénurie de main-d’œuvre
qualifiée n’est pas vraiment perceptible dans
cet établissement. En ce qui concerne les places
72
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
S’informer maintenant
Vous trouverez ici tous les détails sur les
formations continues
Conseiller de vente automobile
avec brevet fédéral
Séance d’information en ligne
le 13 juin
Dans la branche automobile,
de nombreux chemins mènent
à Rome. Le meilleur exemple :
les différentes positions des
collaborateurs et personnes en
formation chez Auto Birrer AG
à Sursee (LU).
Diagnosticien(ne) d’automobiles
avec brevet fédéral
Vous trouverez toutes les manifestations
d’information et les formations à venir aux
pages 84 – 85.
d’apprentissage et les stages de découverte, ils
collaborent en outre avec les écoles. De plus,
les collaborateurs qui recrutent quelqu’un sont
également récompensés. Ce à quoi A. Birrer
est moins réceptif qu’auparavant : lorsque des
clients lui proposent des apprentis. « Cela crée
un certain passif qui n’est pas toujours bon »,
dit-il. Mais il peut aussi dire qu’il a déjà pu
compter de cette manière sur de bons spécialistes.
« Pour nous, Janik est actuellement un
coup de chance. De manière générale, je préfère
que quelqu’un démarre de zéro et n’ait pas déjà
de nombreuses années d’expérience. C’est particulièrement
vrai pour un poste de vendeur »,
dit-il. Sinon, on aura vite fait de dire que l’on a
toujours fait ceci ou cela. « La flexibilité est importante,
aujourd’hui plus que jamais ». L’expérience
est alors importante en tant que responsable
des ventes. Selon lui, introduire quelqu’un
et l’accompagner est tout un processus. « Bien
sûr, il faut investir du temps, mais cela en vaut
la peine ». Pour le garagiste, il est en outre clair
qu’il n’est pas seul à décider de l’arrivée de nouveaux
professionnels dans l’entreprise. « A la
fin, c’est l’équipe qui a le dernier mot. Dans l’atelier
en particulier, c’est le personnel qui décide
de qui obtient le poste au final » •
COMPRESSEURS
CLIGNOTANTS
FEUX DE ROUTE
RADIATEURS
CONDENSATEURS
BUSES D’EAU DE LAVAGE
PHARES ANTIBROUILLARDS
BARRES D’ACCOUPLEMENT
TOUT EST DISPONIBLE DANS VOTRE ESA
Pour être plus forts
AUTOINSIDE | Mai 2024 73

FORMATION
La mobilité électrique dans la vente
Équipé pour l’avenir du
commerce automobile
La branche automobile connaît un changement révolutionnaire vers l’e-mobilité et les formes de propulsion
alternatives. Mais comment les garages peuvent-ils tirer profit de cette évolution pour leur activité ?
Un webinaire passionnant de deux fois 90 minutes fournit des réponses à ces questions. Ilir Pinto
L’électromobilité devient une
composante de plus en plus
importante du trafic routier.
Photo : Shutterstock
L
’électromobilité et d’autres formes de
propulsion alternatives ne deviennent pas
seulement une composante de plus en plus
importante du trafic routier, elles sont également
déterminantes pour les exigences et les
besoins des clients. Pour les garages, cela signifie
qu’une adaptation rapide aux nouvelles
technologies et aux nouveaux modèles commerciaux
est nécessaire. Afin de préparer les
propriétaires, les directeurs, les chefs de vente
et les vendeurs à cet avenir, l’UPSA a mis en
place le webinaire « Mobilité électrique dans
la vente ». En deux fois 90 minutes, nous aborderons
ensemble les questions qui détermineront
le commerce automobile de demain.
L’électromobilité, une chance pour la
branche automobile
Dirigée par Beat Jenny, un professionnel de
la vente et formateur de Trepos AG, elle permettra
non seulement d’explorer la situation
actuelle du marché et les nouvelles offres de
mobilité sur le marché automobile suisse,
mais aussi de jeter un regard sur les changements
à venir qui marqueront la branche automobile.
Toutes les technologies importantes
sont abordées, de l’hybride léger au véhicule
entièrement électrique. Des thèmes tels que
les possibilités de chargement, l’infrastructure
et les coûts sont également mis en lumière.
L’objectif est non seulement de donner aux
garages de l’assurance dans l’utilisation de ce
thème, mais aussi de montrer de nouvelles
opportunités pour les affaires. Et comment
comprendre les objections des clients et les
traiter de manière positive.
74
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
Le Renault
Scenic E-Tech
Electric entièrement
électrique,
l’actuelle « Car of
the Year », qui a
fait sa première
suisse au Salon
de l’auto de
Genève.
Webinar
Webinaire de 2 × 90 minutes
« L’électromobilité dans la vente »
Veuillez vous inscrire sur notre liste
d’attente.
Inscrivez-vous maintenant !
Soutenu par Energie Suisse
Pour le webinaire, les participants (membres
ou non de l’UPSA) ne paient – grâce au soutien
de SuisseEnergie – que 120 francs plus TVA
(au lieu de 159 francs pour les membres de
l’UPSA ou 209 francs pour les non membres).
Pourquoi SuisseEnergie s’engage-t-elle dans ce
domaine ? Conformément à son mandat légal,
le programme de la Confédération encourage
les connaissances et les compétences en matière
d’énergie et offre, selon ses propres indications,
un cadre pour tester des idées innovantes
sur le marché. Grâce à l’information,
au conseil, à la formation initiale et continue
des professionnels et aux mesures d’assurance
qualité, le programme renforce l’effet des systèmes
d’orientation et d’incitation inscrits dans
la loi. •
Plus d’infos sur :
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AUTOINSIDE | Mai 2024 75
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EN SAVOIR PLUS:

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FORMATION
Des métiers de l’automobile passionnants
Les vidéos TikTok de l’UPSA
La branche automobile a besoin de jeunes talents. Pour attirer l’attention sur les métiers de l’automobile,
l’UPSA a lancé plusieurs campagnes sur les médias sociaux. Les vidéos TikTok, créatives et tendance,
s’adressent à de nombreux jeunes et suscitent un grand intérêt pour les métiers de l’automobile, qui sont
passionnants. Ilir Pinto
L
’idée derrière la campagne pour les métiers
de l’automobile est simple et efficace
: TikTok, la plate-forme de médias sociaux
préférée des jeunes, est utilisée pour
aller les chercher là où ils se trouvent en
ligne (l’étude « James », de Swisscom et de la
ZHAW sur l’utilisation des médias par la génération
Z, montre qu’environ deux tiers des
12 à 19 ans se connectent régulièrement sur
TikTok). C’est pourquoi les responsables de la
formation de l’UPSA ont lancé plusieurs campagnes
sur les médias sociaux depuis 2022,
afin d’atteindre encore mieux la jeune génération,
notamment via TikTok, et d’attirer l’attention
sur les nombreuses possibilités de formation
dans la branche automobile. Avec la
plate-forme de places d’apprentissage Yousty,
un partenaire de longue date de l’UPSA, des
vidéos sont produites, qui s’orientent sur les
tendances actuelles de TikTok. Qu’il s’agisse
de vidéos POV (« Point of View ») ou de clips
humoristiques, les vidéos sont variées, divertissantes
et montrent la diversité des métiers
de l’automobile.
exemple, du nouveau matériel pour la série actuelle
a été tourné dans le garage A. Reinhard
Véhicules utilitaires SA à Kallnach (BE). Les
personnes en formation des apprentissages
mécatronicien(ne) d’automobiles CFC orientation
« utilitaires » et mécanicien(ne) en maintenance
d’automobiles CFC, orientation « véhicules
utilitaires », sont représentées dans la
nouvelle série.
Reprendre les tendances actuelles
Les nouvelles vidéos reprennent une fois de
plus les tendances et les adaptent habilement
aux métiers de l’automobile. Avec une musique
populaire et des scènes amusantes, les
vidéos deviennent des accroches qui attirent
l’attention du jeune groupe cible. À la mi-avril,
trois vidéos sur quatre avaient été publiées.
Dans la première, on voit les deux personnes
en formation, Loris Wenger, mécatronicien de
véhicules utilitaires en troisième année, et Fabio
Marti, spécialiste en véhicules utilitaires
en troisième année, qui pointent l’index vers
le bas dans la vidéo. Pendant la vidéo, des
affirmations s’affichent sur un rythme hiphop,
comme par exemple : « Index vers le bas
si tu peux déjà conduire une voiture pendant
ton apprentissage ». Si l’affir-
Plus d’un million de vues
La campagne TikTok de l’UPSA a d’emblée
remporté un franc succès : les vidéos ont atteint
plus d’un million de vues en 2023 et généré
environ 3500 likes – un signe clair que
l’intérêt pour les métiers de l’automobile a
été éveillé chez de nombreux jeunes. La campagne
se poursuivra en 2024 : en février, par
Lale Coban, responsable du marketing numérique,
chez Yousty, filme Loris Wenger, mécatronicien de
véhicules utilitaires en troisième année d’apprentissage
au garage A. Reinhard Nutzfahrzeuge AG à
Kallnach (BE). Photos : médias de l’UPSA
AEROLIFT - ABARTH - ALFA ROMEO - BANNER - BRIDGESTONE - CASTROL - CFC - CHRYSLER - CONTINENTAL - DAIHATSU - DFSK - DODGE - DUNLO
76
LEXUS - LLUMAR - MG - MICHELIN - MOBIL - MODULA - MOTOREX - MONT BLANC - NOKIAN - NORDRIVE - OSRAM - PACKLINE - PETEX - 4PETS - PIR
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
enthousiasment la génération Z
Photo : TikTok / Illustration : Shutterstock
mation est correcte, les personnes en formation
pointent l’index vers le bas – conformément
à une tendance actuelle sur TikTok. La
vidéo se termine par une invitation directe :
« Postulez aussi dans la branche automobile ! »
Dans la deuxième vidéo, une personne en
formation, Amélie Bapst, mécatronicienne de
véhicules utilitaires en troisième année d’apprentissage,
se promène dans l’entreprise et
pointe du doigt les métiers de la branche automobile
tels qu’employé(e) de commerce, gestionnaire
du commerce de détail, mécatronicien(ne)
d’automobiles et bien d’autres encore.
La vidéo est sonorisée de manière amusante
– avec une femme qui répète : « Look at this
one, look at that one ! » (« Regarde celui-ci, regarde
celui-là ! ») TikTok fonctionne avec des
sons qui sont populaires et qui créent des tendances,
et ces audios créatifs sont habilement
combinés avec des scènes passionnantes de
la vie quotidienne des professionnels de l’automobile.
Dans la troisième vidéo, l’une des
personnes en formation change la roue d’un
camion et montre que c’est différent d’une
voiture. Et dans les commentaires, ce sont
surtout des questions sur l’activité qui sont
posées.
Au 12 avril 2024, les trois premières des
quatre vidéos de la nouvelle série ont
généré un total de 322 276 vues rien
que sur TikTok, ce qui est à nouveau
un grand succès. La troisième vidéo
en particulier a également
pris son envol sur Instagram :
avec plus de 16 000 vues à la
clôture de la rédaction à
la mi-avril. La campagne
TikTok de l’UPSA montre comment
les médias sociaux peuvent être utilisés pour
enthousiasmer la relève pour la branche. Les
vidéos sont disponibles en allemand et en
français afin de s’adresser autant que possible
à toute la Suisse. Cela permet de s’assurer que
le message est bien transmis dans toutes les
régions du pays. •
(de g. à d.) Lale Coban, responsable du marketing numérique
chez Yousty, Fabio Marti, spécialiste en véhicules
utilitaires en troisième année d’apprentissage, et Loris
Wenger, mécatronicien de véhicules utilitaires en
troisième année d’apprentissage au garage A. Reinhard
Nutzfahrzeuge AG à Kallnach (BE).
Vous êtes impatient de
voir les vidéos ?
Voici le lien vers la chaîne TikTok très
suivie de metiersauto.ch.
Voir les vidéos
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AUTOINSIDE | Mai 2024 77
@

Sandro Zurbrügg, skieur de compétition et mécanicien automobile CFC
Succès sur les pistes
et dans le garage
Le skieur Sandro Zurbrügg a fait sensation cet hiver, remportant ses premiers points en Coupe du monde –
et reniflant désormais l’élite mondiale. Auparavant, ce jeune homme de 21 ans originaire de l’Oberland bernois
s’était déjà illustré dans sa formation de mécanicien en maintenance d’automobiles CFC. Andy Maschek
Sandro Zurbrügg profite encore de quelques
heures de libre à Frutigen (BE), son domicile,
à la mi-avril, avant de partir en vacances
pour une semaine. Il vient de passer plusieurs
mois, ou plutôt plusieurs années, à fond. Sur
les pistes de ski, dans son apprentissage professionnel
et pour la Suisse, car l’été dernier,
entre les dernières courses de la saison et le
début de l’entraînement sur neige, il devait encore
effectuer son école de recrues, et veiller à
des transitions en douceur.
Sandro Zurbrügg sait depuis des années qu’il
veut prendre son envol en tant que skieur de
compétition. De même, il était clair pour lui
qu’après neuf années d’école, il avait besoin
de changer d’air et de ne plus se contenter de
rester sur les bancs de l’école. L’école secondaire
de sport d’Engelberg, fréquentée par de
nombreux talents du ski, ou un apprentissage
d’employé de commerce n’étaient donc pas à
l’ordre du jour pour lui. Au lieu de cela, il s’est
efforcé d’exercer une activité artisanale. « Mes
parents et moi avons alors commencé à chercher
une place d’apprentissage ; idéalement à
Frutigen, afin de limiter le temps de trajet »,
explique le jeune homme de 21 ans. Un apprentissage
de polymécanicien aurait été possible
dans l’entreprise Wandfluh, qui propose
depuis des années des places de formation
aux futurs sportifs de haut niveau. Mais ce
n’était pas le métier qu’il souhaitait exercer,
car il a toujours été passionné de voitures et
voulait voir sur quoi il travaillait plutôt que
de fabriquer des pièces. « Nous avons alors regardé
avec la famille Schmid du garage Schmid
Waldegg, que nous connaissions par le
biais du club de ski, si un apprentissage de
mécanicien automobile était possible – et finalement,
cela a fonctionné. »
Une gestion du temps difficile
L’apprentissage d’un métier manuel n’est pas
chose courante pour les sportifs de haut niveau.
Et c’était donc aussi une aventure pour l’entreprise
formatrice, comme l’explique Paul Schmid,
le directeur du Garage Schmid Waldegg,
membre de l’UPSA : « C’est très laborieux, car
on ne savait jamais quand Sandro serait exactement
là. J’aurais imaginé que la gestion du
temps serait plus facile. Il était difficile de planifier
avec lui : tout à coup, il y avait à nouveau
une piste d’entraînement et Sandro ne travaillait
pas le mardi, mais le jeudi. Mais pour nous,
c’était bien comme ça. De plus, nous avions un
deuxième apprenti – et Sandro marchait quasiment
à côté. Pour Paul Schmid, il était important
que tout le monde dans l’entreprise
accepte le statut spécial de Zurbrügg : « Je ne
voulais pas entendre quelqu’un se plaindre qu’il
est encore absent. Mais cela a parfaitement
fonctionné ».
Le 9 décembre 2023, Sandro
Zurbrügg s’est classé 17 e lors
de sa première course de Coupe
du monde. Photo de droite : le
dossard 69 de cette course à Val
d’Isère est désormais accroché au
mur de la maison de ses parents à
Frutigen. Photos : GEPA pictures/
médias de l’UPSA
Sandro Zurbrügg parle rétrospectivement
d’une période austère durant laquelle il a combiné
école et formation. Non seulement lorsqu’il
était en route pour des entraînements sur
neige ou des courses, mais aussi en été, lorsque
la salle de musculation ou l’entraînement physique
l’attendaient après le quotidien du garage.
Au moins, l’école lui a été relativement facile,
selon Zurbrügg, et même le rattrapage de la
matière manquée ou le rattrapage des examens
ont bien fonctionné. C’est plutôt la pratique qui
a été difficile, car en hiver, il ne pouvait parfois
travailler que trois jours par mois dans
le garage. Mais que signifie « difficile » ? Il n’a
Suite en page 80
78
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
AUTOINSIDE | Mai 2024 79

FORMATION
même pas eu besoin de recourir à la possibilité
de faire son apprentissage en quatre ans
au lieu de trois. Au lieu de cela, il a obtenu son
diplôme en 2021 au bout de trois ans, comme
les personnes en formation « normales », et ce
avec la brillante note de 5,5 !
Sandro Zurbrügg et son
maître d’apprentissage
Paul Schmid du garage
Schmid Waldegg à
Frutigen (BE).
Le garagiste Paul Schmid ne tarit pas d’éloges
sur son ancienne personne en formation, sur
des qualités telles que la discipline, le mordant
ou la persévérance dans le ski comme dans l’apprentissage.
« Il suffisait de lui dire les choses
une seule fois et il faisait bien. Entre nous, ça a
matché professionnellement et humainement.
Ce qui était également impressionnant, c’était
l’énergie et la détermination dont il faisait
preuve dans son travail. C’est un plaisir pour le
maître d’apprentissage. »
L’estime est réciproque. Zurbrügg est reconnaissant
de la chance qu’il a eue et sait « que
cela ne va pas de soi ». Il garde un excellent
souvenir de ces années d’apprentissage. « Ça
m’a toujours fait du bien d’avoir autre chose à
faire que du ski, de voir d’autres visages, de
bricoler dans le garage ou d’aller à l’école. Il a
également été précieux de suivre les cours interentreprises
dans le groupe qui convenait le
mieux. Et lorsqu’on lui demande quelles ont
été ses plus grandes difficultés, il répond : « Les
pauses et les absences à l’école dues à la course
ont eu tendance à m’obliger à rattraper mon
retard afin d’être prêt pour les examens. » Ce
qu’il a réussi à faire. Avec toutes ces absences
– Paul Schmid parle d’environ une année manquée
par son apprenti – il était en quelque sorte
logique que Zurbrügg n’ait presque jamais acquis
cette image positive de lui-même que les
sportifs de haut niveau appellent communément
« flow » et qui conduit à une immense
confiance en soi. Ou, comme il le dit lui-même :
CE QUE DISENT LES EXPERTS
Olivier Maeder,
directeur de la formation à l’UPSA
Quelles sont les qualités nécessaires pour
que les sportifs de haut niveau puissent suivre
en même temps un apprentissage technique ?
Pourquoi les entreprises formatrices sont-elles
particulièrement sollicitées ? Olivier Maeder,
directeur du secteur Formation de l’UPSA,
répond à quelques questions.
Un sportif de haut niveau en devenir comme
Sandro Zurbrügg, qui termine un apprentissage
professionnel de mécanicien automobile.
Cela semble impressionnant, n’est-ce pas ?
Oui, sans aucun doute. C’est très rare dans les métiers
de l’automobile. Dans le domaine commercial,
c’est plus connu, et c’est aussi plus compatible
avec la formation.
Quelles sont les qualités qui caractérisent de
tels jeunes à vos yeux ?
Ils suivent leur voie de manière cohérente. En plus
du sport de haut niveau, Sandro voulait obtenir un
diplôme professionnel. Et pas n’importe lequel, il
voulait apprendre un métier dans la branche automobile
et l’a fait de manière conséquente et avec
succès. Il faut alors faire preuve de beaucoup de
persévérance et d’ambition.
Dans le cas de la combinaison sport/
professionnalisation, les absences fréquentes
sont normales. Où voyez-vous les plus grandes
difficultés pour un apprenti à cet égard ?
Que malgré ses nombreuses absences, il puisse encore
assimiler la matière scolaire et acquérir suffisamment
d’expérience pratique dans l’entreprise.
Mais l’entreprise formatrice est également mise
à contribution. De quoi faut-il tenir compte en
particulier ? Y a-t-il des exigences particulières ?
Il faut qu’une entreprise soit prête à s’engager
dans une telle « aventure ». Beaucoup de compréhension
et de flexibilité. De plus, l’établissement
doit avoir une certaine taille pour pouvoir faire
face à des absences de courte durée.
Les jeunes sportifs qui réussissent misent généralement
sur le sport après avoir terminé leur
apprentissage et ne reviennent pas au métier
qu’ils ont appris avant dix ou quinze ans. Un
retour à la vie active dans la branche automobile
n’est-il possible que dans le domaine du conseil à
la clientèle ou de la vente ? Ou est-ce également
envisageable dans le domaine technique, malgré
l’évolution rapide de la technique ?
En tant que conseiller de service et dans la vente,
c’est à mon avis tout à fait possible. Dans le domaine
technique, cela dépend de la durée pendant
laquelle la personne n’a pas travaillé dans la
branche, car l’évolution technologique va très vite.
Tout est possible, mais dans le domaine technique,
cela devient plus exigeant pour les deux parties.
L’UPSA propose-t-elle des cours spéciaux
pour les personnes qui reprennent le sport –
et pas seulement pour les sportifs ?
Oui, dans la vente, le séminaire de base de dix
jours sur le métier de conseiller de vente automobile
s’impose. Les deux filières de formation pour
les deux examens professionnels avec brevet fédéral,
conseiller de vente automobile et conseiller
de service automobile, sont également accessibles
aux personnes qui reprennent une activité professionnelle
avec l’expérience correspondante.
De telles personnes pourraient-elles être
précieuses dans la lutte contre la pénurie de
main-d’œuvre qualifiée ?
Bien entendu, chaque travailleur supplémentaire
compte aujourd’hui. D’autant plus que nous avons
depuis des années, en particulier dans la vente
automobile, beaucoup de personnes qui changent
d’orientation professionnelle. Mais il y a aussi
dans le service à la clientèle des personnes qui
ont de l’expérience dans le contact avec la clientèle
et qui, malgré leurs autres connaissances de
la branche, nous sont précieuses.
80
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
« Quand ça ne va pas, c’est extrêmement difficile.
Il en va de même à l’école : si l’on a du
retard dans la matière et que les bonnes notes
font défaut, ce n’est pas facile. « Mais quand ça
marche, tout est plus léger. »
Il aspire désormais à cette dynamique positive
dans le ski de compétition, la saison
dernière ayant été pour lui une étape très
particulière. En décembre 2023, il a pu participer
pour la première fois à une course de
Coupe du monde – et a tout de suite marqué
des points en se classant 17 e au slalom géant
sur la piste sélective de Val d’Isère, en France.
Il a réussi le même exploit plus tard en Autriche,
à Schladming, en terminant 24e. Il a
ainsi prouvé l’énorme potentiel qu’il a en lui et
qui fait de lui un espoir pour l’avenir. Comme
tout sportif de haut niveau en devenir, Sandro
Zurbrügg a des projets, des objectifs et des
rêves. Le collègue de marque de la superstar
Marco Odermatt (qui sert bien sûr de modèle
à Zurbrügg) veut d’abord améliorer sa position
de départ en Coupe d’Europe, afin de pouvoir
tôt ou tard se mêler à la course à la victoire.
Et saisir les opportunités en Coupe du monde,
réaliser à nouveau des résultats dans le top
30 et marquer des points. Ensuite, il s’agira
de s’établir parmi l’élite mondiale ; ceci dans
sa discipline de prédilection actuelle, le slalom
géant, mais aussi dans le super-G. Il s’agit
là d’un défi de taille. À 21 ans, les pensées
sur la vie après le sport sont lointaines, mais
l’apprentissage terminé apporte une sécurité
précieuse et le Bernois de l’Oberland peut en
principe s’imaginer retourner un jour dans la
profession. « Dans ce cas, je suivrais certainement
des formations continues, d’autant
plus que le métier évolue constamment et
qu’il n’est sinon pas possible de se réinsérer
facilement. Surtout aussi à cause du nombre
croissant de véhicules électriques. » Mais c’est
encore loin. Tout d’abord, c’est à nouveau
le quotidien du garage qui attend Sandro
Zurbrügg. Au cours des prochaines semaines,
il travaillera dans son entreprise formatrice
et gagnera ainsi quelques sous. « Les portes
sont toujours ouvertes pour Sandro », dit Paul
Schmid à propos de son ancien apprenti. « Espérons
qu’il réussisse aussi bien dans le sport
que lorsqu’il a terminé son apprentissage ! » •
Cet été, Sandro Zurbrügg mettra à nouveau
temporairement la main à la pâte dans son entreprise
formatrice. Photos : médias de l’UPSA
SÉANCE INFORMATIONSABEND
D'INFORMATION
FAHRZEUG
RESTAURATEUR/-TRICE
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DE VÉHICULES
AVEC BREVET FÉDÉRAL OU CERTIFICAT DE LA
MIT COMMUNAUTÉ EIDG. FACHAUSWEIS D'INTÉRÊTS ODER
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SPÉCIALISATION TECHNIQUE AUTOMOBILE
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16 mai 2024 - CENTRE PATRONAL, PAUDEX
17 juin 2024 - CENTRE PATRONAL, PAUDEX
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PER QR CODE ODER UNTER
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16. MAI 2024
17. JUNI 2024
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ANMELDEN
QUAND
18 h
18:00 UHR
AUTOINSIDE | Mai 2024 81

FORMATION
UPSA Business Academy
Scanner ici pour plus d’informations :
agvs-upsa.ch
UPSA MODULE DIDACTIQUE
Les formateurs professionnels doivent être toujours
à jour ce que prouve la nouvelle ordonnance
de formation récemment entrée en vigueur. La
participation à cette formation continue est obligatoire
pour tous les formateurs professionnels
des formations initiales techniques dans les entreprises
ne disposant pas d’un diplôme tertiaire.
DIRIGER DE JEUNES ADULTES ET
SURMONTER LES CRISES
Prochains cours: Liste d’attente
SÉLECTIONNER LES PERSONNES EN
FORMATION
Prochains cours: Liste d’attente
UTILISER AVEC COMPÉTENCE LES INSTRU-
MENTS DES NOUVELLES ORDONNANCES
DE FORMATION
Prochains cours: Liste d’attente
BLS AED SRC
SECOURISTES D’ENTREPRISE: BLS AED
SRC COMPLET PLUS POUR LA BRANCHE
AUTOMOBILE
Entraînez-vous aux situations d’urgence. Seuls
ceux qui s’entraînent régulièrement peuvent, en
cas d’urgence, prodiguer des premiers secours
efficaces et temporaires en attendant l’arrivée
des professionnels.
Prochains cours: Liste d’attente
JUIN
AGVS FRAUENSEMINAR: WEBINAR
«SOCIAL MEDIA IM AUTOGEWERBE»
Das Frauenseminar gibt’s auch diesen Oktober
wieder. Neu können Frauen schon im Juni
ihr Wissen zum Thema Social Media in einem
eigenen Webinar erweitern.
05. Juni 2024, Online
BERUFSBILDNER:INNEN-SCHULUNGEN
VON DETAILHANDELSFACHLEUTEN SALES
UND AFTER-SALES
Die Reform der BiVo der Detailhandelsberufe
«Verkauf 2022+» bringt Neuerungen für Lernende
und Berufsbildende in den Betrieben. Als wichtigste
Neuerung ist die Einführung des Lernmediums
«Konvink» zu werten, welches als Lehrmittel
sowie als Lerndokumentation eingesetzt wird.
10. Juni 2024, Bern
07. Oktober 2024, STFW Winterthur
INSTRUKTION UND GRUNDLEGENDE
SYSTEMKENNTNISSE ZU HOCHVOLT-
SYSTEMEN IN DER FAHRZEUGTECHNIK
13./14. Juni 2024, AGVS Bern
14./15. Juni 2024, ibW Chur
17./18. Juni 2024, AGVS St. Gallen
19./20. Juni 2024, BBZG Goldau
03./04. Juli 2024, AGVS Horw
30./31. August 2024, wbz Lenzburg
08./09. November 2024, wbz Lenzburg
Weitere Daten online
FORMATION TURBO DE VENDEUR AUTO
Cette formation a pour but d’agir sur les performances
des commerciaux comme un turbo
« booste » les performances d’un moteur ! Il s’agit
d’une formation moderne et vivante, animée par
des intervenants qui sont tous professionnels de
leur branche.
17 au 28 juin 2024, Puidoux
WEBINAR 2 × 90 MINUTEN –
ELEKTROMOBILITÄT IM VERKAUF
Rasant entwickeln sich neue Mobilitätsformen,
alternative Antriebsarten und daraus auch
entsprechende Kundenbedürfnisse. In diesem
Training bearbeiten wir Kundenanforderungen im
Bereich der Elektromobilität. Was können wir in
unserem regionalen Markt umsetzen? Was sollten
wir betreffend Alternativ-Mobilität dazu lernen?
21./28. Juni 2024, Online
MODULE DE BASE GAZ
Le cours enseigne les connaissances de base
nécessaires pour une manipulation correcte et
sûre des véhicules à gaz. Le cours sert de base
à d’autres cours sur les différents carburants
gazeux ainsi qu’à des cours d’approfondissement
spécifiques aux constructeurs.
e-learning par Volt Training
AOÛT
BASISSEMINAR FÜR AUTOMOBIL-
VERKAUFSBERATER:INNEN
Automobil-Verkaufsberater:in zu sein, stellt für
viele Personen einen Traumberuf dar. Der AGVS
und Auto-Schweiz bieten allen Interessenten
die Möglichkeit, sich in einem zehntägigen Kurs
umfassend auf ihre zukünftige berufliche Tätigkeit
im Automobilhandel vorzubereiten.
12. bis 23. August 2024, Bern
SEPTEMBRE
FORMATIONS POUR LES FORMATEURS
PROFESSIONNELS DES EMPLOYÉS DE
COMMERCE DANS LA BRANCHE AUTO-
MOBILE
La nouvelle formation commerciale de base «
Employés de commerce CFC » est entrée en
vigueur à l’été 2023. Elle prépare les personnes
en formation à relever les défis de demain
12 septembre 2024, Yverdon
VERTIEFUNGSMODUL CNG: INSTRUKTION
UND SYSTEMKENNTNISSE FÜR DEN
SICHEREN UMGANG MIT CNG IN DER
FAHRZEUGTECHNIK
Die Teilnehmenden sind in der Lage, Arbeiten an
gasführenden Komponenten von CNG-Fahrzeugen
unter sicheren Voraussetzungen durchzuführen.
11. September 2024, The Valley Kemptthal (STFW)
30. November 2024, wbz Lenzburg
OCTOBRE
INFORMATIONSVERANSTALTUNG GRUND-
BILDUNG DETAILHANDELSFACHMANN/-
FRAU EFZ AUTOMOBIL SALES
Die Infoveranstaltung richtet sich an interessierte
Betriebe mit wenig oder keinem Vorwissen, die
neu Detailhandelsfachleute EFZ in der Branche
Automobil Sales ausbilden möchten.
02. Oktober 2024, Hotel Aarau-West
12. November 2024, Mobilcity Bern
NOVEMBRE
SÉMINAIRE DE GESTION DES OCCASIONS
Comment faire une bonne présentation ? Le
séminaire de gestion des occasions s’adresse
aux vendeurs de voitures, aux directeurs et aux
propriétaires. Profitez de cette activité complémentaire.
6 novembre 2024, Yverdon
82
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
Recommandations importantes
Sur les formations de base
raccourcies
Les formations de base raccourcies d’assistant en maintenance d’automobile à mécanicien en maintenance
d’automobiles et de mécanicienne en maintenance d’automobiles à mécatronicienne d’automobiles constituent
un levier contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Ilir Pinto
Selon ces dernières, les personnes titulaires
d’une attestation fédérale de formation professionnelle
(AFP) ou d’un certificat fédéral de
capacité (CFC) devraient remplir certains aspects
de performance pour pouvoir suivre la
formation de base raccourcie en deux ans. Il
faut notamment que la note d’expérience et
la note finale de la procédure de qualification
(PQ) de la première formation de base soient
toutes deux égales ou supérieures à 4,80. Il est
important de souligner que dans la nouvelle
formation de base, aucune note de la formation
initiale précédente n’est prise en compte pour
le calcul de la note d’expérience. Malgré la possibilité
de suivre la formation sur une période
réduite de deux ans, les personnes en formation
risquent d’échouer à la PQ si les aspects
de performance requis ne sont pas remplis.
Les statistiques de l’UPSA montrent que sur
l’ensemble des personnes en formation ayant
réussi la procédure de qualification et entamant
une formation de base raccourcie, environ 30 %
échouent à la procédure de qualification. Le respect
des recommandations pour les formations
de base raccourcies est important non seulement
pour les personnes en formation, mais
aussi pour l’ensemble de la branche automobile.
L’UPSA considère ces voies de formation
raccourcies comme une filière importante
pour former suffisamment de spécialistes et
répondre ainsi à la demande sans cesse croissante
demain-d’œuvre qualifiée.
•
Outils pratiques
Pour faciliter le choix d’une formation de base
technique dans la branche automobile, l’UPSA
propose gratuitement un journal d’essai. Le
test d’aptitude est également un autre instrument
important pour le choix de la formation.
Journal de découverte :
autoberufe.ch/fr/node/24 568
Test d’aptitude :
autoberufe.ch/fr/node/23623
AUTOINSIDE | Mai 2024 83

FORMATION
Événements régionaux à venir
FRIBOURG
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3
YVERDON
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, janvier 2025
AUFBAUKURS AUTOMOBILTECHNIK
GRUNDLAGEN
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
Localité: UPSA-Section Fribourg
upsafrbrevet.ch
GENÈVE
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: Z1 à Z4 et P1 à P3, janvier 2025
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
fahrzeugrestaurator.ch/fr
Localité: Centre de formation UPSA Genève
LAUSANNE
COORDINATEUR-TRICE D’ATELIER
AUTOMOBILE
Cours: W1 à W4, 21 août 2024
Localité: EPSIC
Les personnes intéressées peuvent s’adresser
à arnold.schoepfer@agvs-upsa.ch ou 031 307 15 32
CONSEILLER DE SERVICE
Localité: 7act Benson, Lausanne
PAUDEX
RESTAURATEUR-TRICE DE VÉHICULES
Séances d’information: 16 mai 2024
17 juin 2024
Localité: Centre Patronal
SION
DIAGNOSTICIEN-NE D’AUTOMOBILES
Cours: P1 à P3, janvier 2025
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 À Z4
Localité: EPTM, Sion
formation-auto-vs.ch
COORDINATEUR D’ATELIER AUTOMOBILE
Cours: Z1 à Z4,
Centre de formation UPSA Vaud/Yverdon-les-Bains
formation.upsa-vaud.ch
AARGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Infoabende: 13. Juni 2024, 18.00 Uhr, online
17. Oktober 2024, 18.00 Uhr
Start Lehrgang: 04. September 2024
Ort: Weiterbildungszentrum Lenzburg
wbzlenzburg.ch
SPEZIALIST:IN FÜR ALTERNATIVE
FAHRZEUGANTRIEBE MIT ZERTIFIKAT WBZ
Infoabend: 13. Juni 2024, 18.00 Uhr, online
Start Lehrgang: 09. September 2024
BASEL
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN BP
Ort: Allgemeine Gewerbeschule Basel, BBZBL
Liestal und AGVS-Bildungszentrum Sissach
agsbs.ch/hohere-berufsbildung/berufs-und-hoherefachprufungen
BERN
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER:IN
Infoabende: 13. Juni 2024, 18.00, online
Start Lehrgang: 28. August 2024
agvs-upsa.ch
FAHRZEUGRESTAURATOR:IN
Start Lehrgang: Herbst 2024
fahrzeugrestaurator.ch
Infoabende: 16. Mai 2024
17. Juni 2024
Ort: AGVS Ausbildungscenter Sektion Solothurn
GerolagCenter Olten
BETRIEBSWIRT:IN IM AUTOGEWERBE HFP
Nächster Studienbeginn: August 2025
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
gibb.ch
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
BP ODER ZERTIFIKAT AGVS
Nächster Studienbeginn:
15. August 2024 (BP)
16. August 2024 (Zertifikat)
Ort: gibb Berufsschule Bern
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER:IN
Nächster Studienbeginn: April 2025
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
CHUR / ZIEGELBRÜCKE
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Start Lehrgang: 16. August 2024
Ort: ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur
ibw.ch/beratung/infoabende
HORW
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
Start Vorbereitungslehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw
agvs-zs.ch/de/ausbildung-luzern
AUS- UND WEITERBILDUNGEN IM
BEREICH ALTERNATIVE ANTRIEBE
Vertiefungsmodul Wasserstoff: 07./08. Mai 2024
Hochvolt-Instruktion EV: 03./04. Juli 2024
Ladeinfrastruktursysteme für Elektrofahrzeuge:
10. Juli 2024
Vertiefungsmodul CNG: 11. September 2024
agvs-zs.ch/de/news/alternative-antriebe
ST. GALLEN
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Infoabende: 16. Mai 2024, 19.00 Uhr
27. Juni 2024, 19.00 Uhr
Start Lehrgang: August 2024
Ort: AGVS Ausbildungszentrum St. Gallen
Neu mit Einführungstagen
agvs-abz.ch
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN BP
Nächster Studienbeginn: 15. August 2024
Ort: gibb Berufsfachschule Bern
84
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMATION
En direct des sections
Scanner ici pour plus d’informations :
metiersauto.ch
THURGAU
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Start Lehrgang: 11. August 2025
Ort: Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden
gbw.ch
WINTERTHUR
AUTOMOBIL-SERVICEBERATER:IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. April 2024
AUTOMOBIL-VERKAUFSBERATER:IN MIT
EIDG. FACHAUSWEIS
Start Lehrgang: 20. August 2024
BETRIEBSWIRT:IN IM
AUTOMOBILGEWERBE
Start Lehrgang: 20. August 2025
INTENSIVKURS Z4 AA
Für den fachtechnischen Abschluss für die Ausbildungsbewilligung
Automobil-Mechatroniker:in.
Nächster Ausbildungsstart: 07. Dezember 2024
AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN UND AUTO-
MOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
Start Lehrgang: September 2024
Ort: Alle Lehrgänge finden an der Schweizerischen
Technischen Fachschule Winterthur STFW statt.
stfw.ch
Infoabende für die Weiterbildungen:
13. Juni 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr, online
12. November 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr, online
14. November 2024, 19.00 bis 20.30 Uhr, online
ZÜRICH
BETRIEBSWIRT:IN IM AUTOMOBIL-
GEWERBE
Start Lehrgang: 19. August 2024
AUTOMOBIL-WERKSTATTKOORDINATOR:IN
MIT ODER OHNE ZERTIFIKAT AGVS
Tageskurs: 19. August 2024
Abendkurs: 20. August 2024
Ort: Alle Lehrgänge finden an der Technischen
Berufsschule Zürich statt.
tbz.ch
Infoabende:
16. Mai 2024, 18.30 bis 20.00 Uhr
03. Juni 2024, 18.30 bis 20.00 Uhr
ZUG
LEHRGANG AUTOMOBILDIAGNOSTIKER:IN
Start Lehrgang: Oktober 2024
kurse-gibz-lqc.ch/ad
Ort: Bildungszentrum Zug
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AUTOINSIDE | Mai 2024 85

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parti de votre entreprise parce que vos
processus ne sont pas exploités de
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86
Mai 2024 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
Photo : Istock.
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Votre voix compte :
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Chères lectrices, chers lecteurs
Votre avis est le feed-back le plus précieux.
Nous souhaitons vous donner un aperçu de
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auprès des lecteurs façonne le visage
de notre magazine et comment nous réagissons
à vos précieux commentaires.
Focus sur vos besoins
AUTOINSIDE est plus qu’un simple magazine
: c’est un outil qui vous aide à avoir encore
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pourquoi vos pensées et vos préférences sont
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avec nous. Ensemble, nous façonnons l’avenir
d’AUTOINSIDE.
Merci beaucoup pour votre soutien et votre
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Salutations amicales
Votre équipe de rédaction UPSA
•
Plus d’infos sur :
agvs-upsa.ch/fr/umfrage2024
AUTOINSIDE | Mai 2024 87

ASSOCIATION & SECTIONS
De nombreux participants
à l’AG de la section UPSA
Zurich de cette année.
AG de la section UPSA Zurich dans l’Autohalle d’Andelfingen (ZH)
Des solutions pour les défis
actuels et futurs
Lors de l’assemblée générale de cette année, les nombreuses personnes présentes ont eu un aperçu
passionnant des différents projets que la section UPSA zurichoise fait avancer. La pénurie de main-d’œuvre
reste un défi permanent. Mirco Baumann
Pour la deuxième fois consécutive, Christian
Müller, président de la section UPSA
de Zurich, a invité les participants à l’AG dans
l’Autohalle d’Andelfingen. Un lieu à la hauteur
avec un concept innovant. Il s’agit là d’un
thème qui correspond aux projets et aux solutions
proposées par l’UPSA Zurich et à l’exposé
final sur la thématique de la « génération
Z », qui appelle également des approches
innovantes. Mais reprenons les choses dans
l’ordre.
Défis et solutions
Le président Christian Müller a ouvert l’assemblée
générale en présentant la rétrospective
ainsi que les perspectives. Il a montré ce
que la section a réalisé l’année dernière et les
défis qui l’attendent, y compris au-delà des
frontières cantonales. Parmi eux : la pénurie
de main-d’œuvre. Ce défi fait l’objet d’une
grande attention au niveau de l’association. La
manière dont la section de Zurich aborde ce
sujet a été présentée en détail après l’exposé
du président. L’un des projets est Skillscity.
ch, une plate-forme basée sur le jeu en ligne
Roblox, particulièrement apprécié des jeunes
de 11 à 14 ans. Les jeunes peuvent s’y informer
de manière ludique sur les métiers de la
branche automobile à l’aide d’un ordinateur,
d’un smartphone et, depuis peu, de lunettes
VR. Une autre mesure est la coopération avec
l’Umweltarena de Spreitenbach (AG), où un
stand de formation professionnelle informera
à l’avenir sur les différents apprentissages.
Chaque année, l’Umweltarena est visitée par
plus de 1000 classes. Si vous souhaitez en savoir
plus sur les divers engagements de la section
UPSA Zurich, inscrivez déjà la prochaine
AG du 3 avril 2025 dans votre agenda.
Jeunes et vieux
La clôture de l’assemblée générale ordinaire a
été suivie d’un exposé sur un thème qui préoccupe
les exploitants de tous les secteurs
depuis des années. Et qui, comme l’a montré
la discussion lors du dîner commun, suscite
aussi des émotions. L’orateur sur le thème de
la « génération Z », Yannick Blättler de Neoviso
AG, avait les réponses appropriées même
aux questions critiques. Son message est clair :
qu’on le veuille ou non, la « génération Z » est
là et il faut donc adapter le monde du travail
en conséquence si l’on veut garder les jeunes
professionnels dans l’entreprise ou même les
inciter à suivre une formation dans la branche
automobile. Dans ses explications, Y. Blättler
n’a pas manqué de donner des conseils pratiques.
Si un exploitant veut s’adapter à la « génération
Z », il doit notamment tenir compte
de trois points : en tant qu’entreprise, il faut
être « instantané », c’est-à-dire rapide, flexible
et clair. Clair, parce que les jeunes d’aujourd’hui
sont submergés de stimuli et veulent
des directives claires, sans avoir à les chercher
ou à les demander longtemps. Flexible,
pour réagir aux besoins changeants et rapide,
parce que le monde tourne toujours plus vite.
Ce qui devrait être valable pour l’ensemble de
la branche automobile et pour toutes les générations.
•
Nouveau membre du comité
directeur : Livio Maspoli
Actuellement directeur d’exploitation chez
Iveco à Kloten, il passe maintenant au
Business Development d’Iveco et sera à
l’avenir responsable du suivi des concessionnaires
en Suisse et en Autriche. Il
apporte ainsi au comité de la section UPSA
de Zurich une expertise importante en ce qui
concerne les véhicules utilitaires.
88
Mai 2024 | AUTOINSIDE

FORMEZ L'AVENIR DE LA
BRANCHE AUTOMOBILE!
Formation pour formateurs
sur l'Orfo 2021 des employés de
commerce CFC dans la branche
automobile à Yverdon
Dates
12.09.2024
à 09.00- 16.45 heures
S'INSCRIRE
MAINTENANT

ASSOCIATION & SECTIONS
11 e Trophée de golf de l’UPSA du 28 juin 2024
En tant que membre de l’UPSA, profitez de l’occasion pour passer une journée de détente sur le magnifique parcours du
Golfclub Interlaken-Unterseen. Vous avez non seulement la possibilité de participer vous-même à ce tournoi, mais aussi
d’inviter vos clients golfeurs, vos amis et vos connaissances à cet événement.
Un cours d’initiation de deux heures est proposé aux non golfeurs. Il aura lieu sous l’instruction d’un professionnel du
golf de 14 h 00 à 16 h 00.
Lieu
Début du tournoi
Golfclub Interlaken-Unterseen, Leading Golf Course
à partir de 10 h 00 environ, selon le nombre de participants
Autorisation de jouer Détenteurs de la carte ASG, ASGI ou Migros-Golfcard avec HC-Limite 54
Forme de jeu
Catégories/prix
Coûts du tournoi
Stableford, valable pour le handicap
Dames : 1 er – 3 e rang net
Hommes : 1 er – 3 e rang net
En outre, il existe divers classements spéciaux
CHF 170 par participant (également valable pour les membres PPG)
CHF 70 pour les membres du Golfclub Interlaken-Unterseen
Sont compris dans ce prix :
▪ Greenfee et frais d’inscription
▪ Nourriture après 9 trous
▪ Apéro & dîner avec proclamation des résultats
Photo : Golfclub Interlaken Unterseen
Coût du cours d’essai
Offre tour préliminaire
CHF 100 y compris apéro & dîner
CHF 90 (110 pour ASG & Migros-Golfcard) pour tour préliminaire
le jeudi, 27.6.2024 à partir d’env. 14h30
Inscriptions au
tournoi, cours d’initiation,
tour préliminaire
jusqu’au 17.6.2024 à : cornelia.aeschlimann@autohaus-thun.ch
Participants au tournoi avec indication du club de golf et du HC
Heures de départ
Vous connaîtrez votre heure de départ à partir du 27 juin 2024 à 12 h sur
www.golfsuisse.ch ou www.interlakengolf.ch
Tenue
Tenue du tournoi :
Stage d’initiation :
Tenue du dîner :
Possibilités
d’hébergement
tenue de golf
sportif, pas de blue-jeans, les shorts sont autorisés, baskets
sportive/élégante
Vestiaires et douches sont disponibles !
Hotel Neuhaus zum See : directement à côté du terrain de golf
Salzano Hotel-Spa : à 3 min. en voiture
Vous avez du diesel
dans le sang?
Pour soutenir notre équipe à Lyss, nous recherchons:
Envoyez
votre
candidature!
• Mécatronicien-ne de poids lourds (100%)
• Responsable d’équipe du garage de l’entreprise (100%)
90
Plus d’informations:
Mai 2024 | AUTOINSIDE

ASSOCIATION & SECTIONS
« Offrir aux garages le soutien nécessaire »
Bilan du premier semestre d’YMECA, interview d’Olivier Rochat, directeur
mde. Depuis six mois, Olivier Rochat, 55 ans, est à la tête du nouveau
Centre de formation YMECA à Yverdon-les-Bains. 540 élèves y suivent
les CI de la formation technique, 230 autres ceux de la formation commerciale.
« Une excellente collaboration s’est développée avec les deux
doyens Josu Bilbao (pédagogie) et Eric Borloz (technique) », dit-il en
tirant un bilan positif. « Je m’attendais à ce que ce soit un peu plus
compliqué ». Non seulement le directeur, mais aussi les apprentis, sont
ravis de toute l’infrastructure et de l’équipement d’YMECA, de la technique
à la cafétéria en passant par des tarifs de parking réduits pour
les apprenants. Et comment M. Rochat voit-il l’avenir proche ? « Nous
avons beaucoup à offrir et nous voulons donner vie à la Maison de la
Mécanique ». L’objectif est une occupation six jours par semaine. C’est
pourquoi des visites de d’YMECA sont désormais proposées aux garages,
pour les groupes de garagistes et pour d’autres organisations. De
nouveaux cours de formation continue (par exemple dans le domaine
du gaz ou de l’électrotechnique) seront développés, qui s’adresseront
également aux professions en dehors de la branche automobile. Des
réunions d’information spéciales sont organisées pour les membres de
l’UPSA et les professionnels ayant un lien direct avec la branche automobile,
dans un format de 17 à 19 heures. « Nous prévoyons d’y aborder
des thèmes tels que : la protection des données, le stress dans les garages,
l’économie circulaire, l’arrêt du gaspillage des voitures – avec l’intervention
de Lucien Willemin – ou la convention collective. En outre,
nous organiserons une journée portes ouvertes à l’automne pour marquer
le 1 er anniversaire du Centre ». Pour le directeur, il reste crucial de
suivre l’évolution rapide des métiers et des technologies, « afin que les
Le président de la Commission de la formation professionnelle de l’UPSA, Alexandre
Oulevey, en compagnie de Nicolas Leuba, président de section de l’UPSA Vaud, et du
directeur de l’YMECA, Olivier Rochat (de g. à d.). Source : UPSA Vaud
formations puissent également suivre, voire anticiper les exigences ».
Dans ce contexte, on fait également sienne la position de l’UPSA Vaud
et on est ouvert à la technologie. « A l’avenir, il faudra une technologie
de propulsion spécifique pour chaque usage et les progrès en matière
d’écologie viendront du mix des énergies utilisées », explique M. Rochat.
Outre la rentabilité du Centre de formation, l’objectif pour les
cinq prochaines années est aussi de trouver un moyen de maintenir
la gratuité des CI malgré l’augmentation des coûts des nouvelles infrastructures.
Pour conclure, il déclare : « Je veux développer notre offre
de formation continue afin d’offrir aux garages le soutien nécessaire au
développement de leurs propres structures et compétences. »
•
L’interview complète sous :
agvs-upsa.ch/de/node/37230
Rétrospective d’une année passionnante
11 e assemblée générale de la section UPSA Jura et Jura bernois
cje. Le 15 mars dernier, à la Fondation Rurale Interjurassienne de Courtemelon
JU, nous avons vécu ensemble un moment inoubliable, car
l’assemblée générale des sections UPSA du Jura et du Jura bernois est
bien plus qu’une simple rétrospective de l’année écoulée. C’est l’occasion
de revenir sur les événements qui ont marqué l’année 2023 pour
notre section. De nombreux temps forts ont jalonné notre parcours :
du salon de la formation à la journée portes ouvertes du Centre jurassien
d’enseignement et de formation CEJEF, des speed-datings pour les
apprentis aux remises de diplômes émouvantes. Tout cela sans oublier
le recrutement de nouveaux formateurs, les cours HV1 et HV2 et bien
d’autres choses encore : le calendrier de notre section UPSA a été riche
en événements variés. Mais ce n’était pas tout, loin de là : nous avons
également exploré l’évolution du marché automobile suisse, décrypté les
influences géopolitiques et parlé des nouvelles demandes qui marquent
et marqueront notre secteur. L’AG a également été une occasion unique
d'obtenir un aperçu des thèmes et tendances actuels par des orateurs de
choix tels que Rosalie Beuret Siess, ministre des finances et présidente
du gouvernement du canton du Jura, Karine Marti, cheffe du service
des automobiles, Pierre Daniel Senn, vice-président de l’UPSA Suisse, et
Alain Piller, directeur du centre romand de l’ESA. Leurs présentations
éclairantes ont élargi nos perspectives et contribué à renforcer encore
notre engagement en faveur de l’excellence dans notre secteur. En outre,
les comptes annuels ont été présentés, le budget 2024 a été adopté et
les élections statutaires ont confirmé notre comité dans sa composition
actuelle. Pour terminer la soirée en beauté, nous avons partagé un délicieux
apéritif dînatoire avec nos membres dans une ambiance très
conviviale et chaleureuse. La section UPSA du Jura et du Jura bernois
se réjouit de cette nouvelle année 2024 aux côtés de ses membres et est
prête à vivre de nouveaux moments d’exception !
•
AUTOINSIDE | Mai 2024 91

GARAGES
Alligator AG
alligator.systems
Carex Autozubehör AG
carex.ch
Plus d’autonomie grâce à des batteries plus petites
pd. Tout comme les énergies fossiles, l’énergie électrique peut être
stockée et utilisée pour être transformée en chaleur ou en énergie
mécanique. Outre un rendement plus élevé et un fonctionnement
sans émissions, l’utilisation de l’énergie électrique présente
l’avantage de pouvoir être produite sur le véhicule par récupération
ou par des panneaux solaires et offre des possibilités simples
de décentralisation de la conversion sous forme mécanique. Avec
l’électrification des véhicules utilitaires, ces engins de travail ne
sont plus alimentés en énergie par un groupe central, mais par un
réseau haute tension (400 – 800V) qui permet de mettre en réseau
une multitude d’accumulateurs, de consommateurs et de producteurs
d’énergie. Aujourd’hui, ces réseaux se limitent principalement
aux batteries et à la transmission et sont donc encore gérables. On
peut toutefois supposer qu’une forte expansion aura lieu grâce à
l’évolution technique. Les possibilités créées par un réseau haute
tension plus développé sont presque illimitées et peuvent résoudre
des problèmes fondamentaux dans le transport lourd électrifié.
Pour un travail flexible : la roue de secours Jack Wheels. Photo : Carex
Une solution à ces problèmes par une mise en réseau renforcée Roue de secours Jack Wheels pour l’atelier
serait par exemple le concept d'une semi-remorque powerbank
pouvant être couplée au réseau haute tension. La startup suisse
Alligator AG travaille actuellement sur un projet pilote pour illustrer
la mise en œuvre d’une telle technologie. Avec la technologie d’exécution
planaire, la startup a développé la base de cette extension du
réseau. Outre cette solution innovante, le projet s’est fait connaître
dans toute la Suisse grâce à un portrait dans l’émission « Start-up
Zünder » (en allemand) sur SAT.1 CH. •
pd. Même aux heures les plus chargées de l’atelier, lorsque tous
les ascenseurs pour véhicules sont occupés et que les locaux sont
bondés, des problèmes inattendus surviennent souvent : les pneus
d’été ont disparu, les travaux de peinture et de tôlerie s’enlisent, et
il faut soudain récupérer un véhicule endommagé. C’est dans ces
moments-là que Jack Wheels intervient. En tant que roue de secours
polyvalente pour les services de dépannage, les garages, les ateliers
de tôlerie, les ateliers de peinture et les réparateurs de jantes, elle
offre une solution fiable pour les défis les plus divers dans le quotidien
des ateliers.
L’utilisation universelle pour tous les entraxes 3, 4 et 5 fait de Jack
Wheels un outil indispensable dans chaque atelier. La fixation au
moyen de vis d’origine garantit une installation sûre, tandis que la
capacité de charge impressionnante de 1000 kg donne la certitude
que même les véhicules lourds peuvent être manipulés en toute
sécurité.
Une semi-remorque banc de puissance pouvant être couplée au réseau haute tension.
Photo : Alligator
Fabriqué dans l’UE et bénéficiant d’une garantie de trois ans, Jack
Wheels est synonyme de qualité et de durabilité. Ses caractéristiques
techniques parlent d’elles-mêmes : avec un diamètre de
540 mm, une bande de roulement de 60 mm et une largeur totale
de 110 mm, il est parfaitement dimensionné pour être utilisé sans
problème dans des environnements d’atelier étroits. La vitesse
maximale de 8 km/h garantit sécurité et efficacité.
Qu’il s’agisse d’un service de dépannage, d’un garage, d’une entreprise
de plomberie, d’un atelier de peinture ou d’une entreprise de
réparation de jantes, cette roue de secours est l’alliée idéale pour
toute situation nécessitant un changement rapide de disposition.
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Mai 2024 | AUTOINSIDE

GARAGES
Niterra EMEA GmbH
ngkntk.com/fr
Säntis Batterie AG
saentisbatterie.ch
NTK Vehicle Electronics élargit sa gamme de soupapes EGR
avec 53 nouvelles références
pd. Le spécialiste de l’allumage et de l’électronique automobile
Niterra a le plaisir d’annoncer l’ajout de 53 nouvelles soupapes de
recirculation des gaz d’échappement de sa marque NTK Vehicle
Electronics. Les nouvelles références couvrent un stock de voitures
supplémentaire d’environ 4,5 millions de véhicules. Avec les
nouveaux produits, le nombre de numéros d’articles actuels est
doublé. En outre, cinq de ces nouvelles vannes EGR sont équipées
d’un refroidisseur.
Le durcissement de la législation sur les émissions dans l’UE et
l’exigence générale de moteurs à combustion plus propres correspondent
à l’objectif de Niterra d’élargir sa gamme de soupapes EGR
et d’offrir plus de références de pièces ainsi qu’une plus grande
couverture dans la région DACH. L’augmentation de la demande des
clients et le besoin croissant de composants efficaces qui réduisent
efficacement les émissions offrent un grand potentiel de croissance
pour ces références.
Série Forster Premium – également disponible en batterie sous siège.
Photo : Batterie Säntis
Une énergie puissante pour une liberté sans limites !
pd. Découvrez les batteries au lithium de la série Premium de Forster :
Les normes de qualité élevées de Niterra stipulent que toutes les des accumulateurs d’énergie puissants, conçus pour le camping, la
soupapes ont été soumises à des tests approfondis dans les conditions
les plus extrêmes afin de répondre aux normes européennes les en déplacement ou compléter votre installation solaire par un accumu-
marine et les applications solaires. Que vous souhaitiez être autonome
plus strictes et d’offrir des performances exceptionnelles en matière lateur fiable, les batteries Premium Forster vous offrent la solution
d’émissions, identiques à celles des équipements de première monte. optimale.
Les soupapes EGR ont été utilisées pour la première fois en Europe Performance et longévité maximales :
dans les années 1990 pour répondre aux normes antipollution Euro ▪ Optimisé pour les charges élevées : 200A de courant continu et
1. Alors qu’elles sont aujourd’hui installées sur tous les véhicules 400A de courant de pointe pour les consommateurs exigeants
diesel, 30 % des véhicules à essence en sont déjà équipés.
▪ Technologie de cellules améliorée : performance et durée de vie
maximales dans le domaine du lithium
Sept de ces articles destinés au marché de l’après-vente ont été lancés
à la mi-janvier 2024 et les 46 articles restants ont été autorisés besoins individuels
▪ Capacité extensible : adaptez la capacité de la batterie à vos
jusqu'à fin mars. Les nouvelles vannes sont livrées avec des accessoires
d’origine tels que des joints et/ou des joints toriques. •
Fiabilité et sécurité :
▪ Big Power Prismatic Cells : moins de cellules, plus de puissance,
une plus grande durée de vie
▪ Adapté aux charges élevées : 200A Power BMS à charge élevée
pour un fonctionnement sûr même à des charges élevées
▪ 100 % de capacité utilisable : décharge complète sans dommage
▪ Classe de protection IP67 : étanche à l’eau et à la poussière
pour une utilisation dans tous les environnements
Nouvelles valves de NTK Vehicle Electronics. Photo : Niterra EMEA
Made in EU : grand assortiment disponible !
Garantie Forster :
▪ 8 ans de garantie : utilisation sans souci grâce à une longue
période de garantie
▪ Surveillance précise de la batterie avec le shunt de mesure
intelligent (en option) :
▪ Affichage le plus précis de l’état de charge en temps réel
▪ Surveillance de plusieurs batteries possible
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découvrez la différence !
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AUTOINSIDE | Mai 2024 93

PRODUITS & PRESTATIONS
Répertoire des fournisseurs
Les sources d’approvisionnement présentent des fournisseurs de premier plan et leurs prestations ainsi que
des produits pour la branche automobile. Cross-média et clairement structuré par catégories de produits – onze
fois par an dans AUTOINSIDE ainsi que, parallèlement, tout au long de l’année sur agvs-upsa.ch. Ici, 4000
membres de l’UPSA, des garages et des ateliers de véhicules internes aux entreprises et 8000 autres garages
en Suisse trouvent beaucoup et rapidement ce dont ils ont besoin pour leur quotidien. Les entreprises suivantes
se recommandent à vous en tant que partenaires forts de la branche automobile suisse et sont à vos
côtés pour vous conseiller et vous aider.
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Mai 2024 | AUTOINSIDE

PRODUITS & PRESTATIONS
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AUTOINSIDE | Mai 2024 95

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Médias UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Tél +41 (0)43 499 19 81 | www.upsa-agvs.ch
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APERÇU & IMPRESSUM
CE QUE VOUS LIREZ DANS LA PROCHAINE ÉDITION
La prochaine édition paraîtra le 5 juin 2024 et portera sur les thèmes suivants :
Affichage tête haute
Dans le Focus Technique, nous
examinons de plus près les
modes de fonctionnement des
affichages, allant des simples
disques en plastique jusqu’aux
représentations AR-HUD complexes,
y compris les indications
pour leur calibrage et les tests
de fonctionnement.
Photo : Porsche
Photo : médias de l’UPSA
Photo : médias de l’UPSA
Focus : occasions
Un expert de CarGarantie
livre dans une interview les
principales tendances du
marché de l’occasion. En outre,
le partenaire de coopération de
l’UPSA, Quality1, présentera une
nouveauté passionnante dans
le domaine des assurances
de garantie pour les véhicules
d’occasion.
Focus : lavage & soins
Mi-mai, elles fêteront leurs premières
au salon phare européen
de la branche des stations-service
et du carwash « UNITI expo 2024 » ;
dans l’édition de juin, nous présenterons
déjà ces nouveautés dans
AUTOINSIDE. Et nous dévoilerons
comment les garagistes suisses
peuvent en profiter.
Le magazine de la branche automobile suisse au plus fort tirage
96 e année. 11 éditions en français et en allemand.
Tirage certifié par la REMP en septembre 2023 : 12 339 exemplaires, dont 9306 en allemand et 3033 en français.
Éditeur
Union professionnelle suisse de
l’automobile (UPSA)
Contact : UPSA-médias | Yves Schott
Wölflistrasse 5, 3006 Berne
Téléphone : + 41 (0)31 307 15 43
yves.schott@agvs-upsa.ch
www.agvs-upsa.ch
Éditions
AUTOINSIDE
Wölflistrasse 5, CH-3006 Berne Téléphone :
+ 41 (0)31 307 15 15 verlag@agvs-upsa.ch,
www.autoinside.ch
Administration et gestion des abonnements
Abonnement annuel
CHF 110.– TVA incluse
Numéro individuel
CHF 11.– TVA incluse
Contact : Yves Schott
Téléphone : + 41 (0)31 307 15 43
yves.schott@agvs-upsa.ch
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Rédaction
Médias de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Téléphone : + 41 (0)43 499 19 81
newsdesk@agvs-upsa.ch
Équipe de rédaction
Andy Maschek (ama, rédacteur mobilité),
Timothy Pfannkuchen (tpf, rédacteur en chef
Newsdesk), Ilir Pinto (ilp, rédacteur mobilité),
Sascha Rhyner (srh, rédacteur mobilité),
Andreas Senger (se, spécialité technique),
Jürg A. Stettler (jas, rédacteur en chef mobilité),
Raoul Studer (rst, spécialité politique).
Autres collaborateurs : Mirco Baumann,
Monique Delarze, Mike Gadient,
Chantal Jeambrun, Cynthia Mira, Tahir
Pardhan, Yves Schott et Noemi Wyss.
Conception
Robert Knopf (responsable Design &
Production), Phutsadee Phoojaphon
(polygraphe).
Crédit photo
Page de couverture : Shutterstock
Commercialisation
Médias de l’UPSA
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich
Contact : Giuseppina Spadola,
Key Account Manager
Téléphone : + 41 (0)43 499 19 83
Mobile : + 41 (0)79 588 92 11
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Impression / Expédition
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Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil
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