Pour - Autosphere
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Coach de votre propre entreprise ?<br />
<strong>Pour</strong> lui, un bon<br />
coach en entreprise<br />
doit d’abord<br />
avant tout être capable<br />
de transmettre ses<br />
connaissances. Il doit<br />
croire fermement à ce<br />
qu’il enseigne pour que<br />
les gens le ressentent<br />
et lui accordent de la<br />
crédibilité. Mais entre<br />
dire et faire, il y a tout<br />
un fossé que bien des<br />
coachs ne franchiront<br />
jamais, car ils ignorent<br />
comment transmettre ces connaissances,<br />
omettant de miser sur l’apprentissage et<br />
la motivation.<br />
Solidifi er les maillons les plus<br />
faibles<br />
Le dicton « une chaîne ne peut être plus<br />
forte que le plus faible de ses maillons »<br />
s’applique on ne peut mieux à une équipe,<br />
qu’elle évolue en sport amateur ou au<br />
sein d’un atelier de réparation automobile.<br />
La jeune recrue qui manifeste des talents<br />
certains n’a pas encore complété sa<br />
progression. « Il est capital que ce jeune<br />
Raynald Bouchard<br />
raynaldbouchardmedia@yahoo.ca<br />
Les propos d’un jeune<br />
entraîneur de hockey<br />
Stéphane Caron, 26 ans, est impliqué depuis huit ans comme<br />
entraîneur au hockey mineur au sein de Jeunes Sportifs Hochelaga.<br />
Fraîchement diplômé en Administration des affaires de l’École des<br />
sciences de la gestion de l’UQAM, il vient d’être embauché comme<br />
Conseiller fi nancier à la Banque Scotia. C’est un vrai « coach », non<br />
pas un improvisateur, qui s’est prêté à comparer son approche auprès<br />
de son équipe à la vie dans une PME comme chez la plupart des<br />
ateliers de réparation automobile.<br />
puisse en arriver à intérioriser les points<br />
d’amélioration sur lesquels il devra se<br />
concentrer. C’est ce travail d’enseignant<br />
qui m’intéresse le plus. Leur laisser poser<br />
des questions et glisser une idée d’amélioration<br />
puis, une fois le concept bien<br />
compris, leur expliquer les règles de<br />
fonctionnement. En d’autres termes, je<br />
fais en sorte que le jeune en arrive à<br />
comprendre par lui-même ce qu’il doit<br />
améliorer dans son jeu et le mettre en<br />
pratique dans son entraînement », dit<br />
Stéphane.<br />
Jeunes Sportifs Hochelaga (JSH) est un organisme<br />
sans but lucratif qui a aidé, depuis près<br />
de 25 ans, des milliers d’enfants de ce quartier<br />
défavorisé de Montréal à sortir de la rue pour<br />
pratiquer des activités sportives de toute nature,<br />
particulièrement le hockey mineur. Des joueurs<br />
professionnels comme Mike Ribeiro et Francis<br />
Bouillon ont pu, grâce à JSH, émerger de leur<br />
modeste condition sociale pour entreprendre une<br />
carrière dans la Ligne nationale de hockey. JSH vit<br />
de campagnes de fi nancement et de la générosité<br />
de ses commanditaires. Incidemment, Francis<br />
Bouillon, récipiendaire 2007 du Trophée Jean<br />
Béliveau récompensant l’athlète du Canadien qui<br />
s’est le plus impliqué dans des causes humanitaires,<br />
vient de céder sa bourse de 25 000 $ à cet<br />
organisme de bienfaisance. On peut joindre JSH<br />
au 514-522-1155. www.jsh.qc.ca<br />
Stéphane Caron, entraîneur chef Bantam BB, Jeunes sportifs Hochelaga<br />
Et la fameuse chimie d’équipe<br />
Scotty Bowman fut l’un sinon le plus grand<br />
entraîneur de hockey au monde. D’accord<br />
il a toujours eu de bonnes équipes sous la<br />
main, mais il gagnait ! <strong>Pour</strong> quelle raison,<br />
s’interroge Stéphane ? « Il a toujours réussi<br />
à créer cette fameuse chimie au sein de<br />
son équipe, celle d’une gagnante en allant<br />
chercher, à sa façon, le maximum de tous<br />
et chacun. En amenant ses joueurs à développer<br />
de bonnes habitudes de travail,<br />
il a su instaurer la loi de la régularité chez<br />
les siens et les pousser à se surpasser en<br />
équipe dans les moments cruciaux. »<br />
Avril 2008 Le Garagiste 51