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Comment vont réagir les clubs de golf en réponse aux nouvelles licences aux coûts dérisoires ?
Le golf privé ne doit pas contrôler le golf public
Ayant l’impression d’être lésée, la principale association publique, l’ASGI, a
demandé l’appui de l’ASG et de ses clubs. Cela a entraîné moult discussions,
parfois houleuses, entre les trois entités concernées. À ce jour, aucune réponse ni
arrangement n’ont encore été trouvés. Pour l’instant, la plupart des clubs ASG
refuse l’accès aux détenteurs de la Golfcard Plus ou alors imposent de fortes
majorations. En effet, les clubs ASG, déjà partiellement empruntés au sujet du
statut de l’ASGI, voient en la Golf card Plus de Migros un immense changement et
du statut de golfeur en Suisse. Le sentiment général est que la Migros ne
contribuera pas au développement du golf avec le même esprit que ne le fait
l’ASGI.
Une motion adressée au Comité central de l’ASG a été signée par 20 clubs
ASG, dont le GCCN, afin de sensibiliser l’association nationale à la position des
clubs au sujet de la Golfcard Plus, que ces clubs n’acceptent pas pour le moment.
Des répercussions désastreuses dans les clubs à long terme
Les nouvelles licences à coûts modérés sont séduisantes pour les golfeurs,
leur permettant ainsi de jouer dans le monde entier sans débourser plus de
quelques centaines de francs pour avoir une licence à l’année. Les prochains
golfeurs seront certainement tentés de s’affilier à ces « ersatz » de licences, ne
contribuant de ce fait plus aux frais d’entretien et de rénovation indispensables
aux clubs et aux terrains. Il faut donc absolument sensibiliser ces joueurs sur le fait
que sans les apports financiers que sont les finances d’entrée et les cotisations des
clubs, les terrains et les infrastructures ne pourront plus être entretenus
convenablement et que la qualité des équipements de golf s’atténuera avec le
temps. Ce sont ces mêmes golfeurs qui, les premiers, montreront leur
mécontentement, sans réaliser qu’ils sont partiellement responsables de la
dégradation des terrains, vu que les recettes découlant des greenfees ne suffiront
pas à couvrir les frais engendrés par un entretien correct. Il sera alors nécessaire
de trouver de nouvelles solutions de financement s’il n’y a plus assez de membres
Mélanie Springenfeld 39/62 Travail de diplôme – EST – Juin 2007