Comment vont réagir les clubs de golf en - tourisme association des ...

Comment vont réagir les clubs de golf en réponse aux nouvelles licences aux coûts dérisoires ?
Conclusion
Le golf ne doit pas se démocratiser dans le mauvais sens du terme. Il doit
préserver son essence même, constituée des règles empiriques de courtoisie et de
respect de l’autre. En tant que membre, un certain respect du jeu et de son club
est de mise et chacun est conscient que la véritable bataille est contre soi-même.
La banalisation des licences va certainement entraîner une vulgarisation des
règles de l’étiquette et ainsi ôter les principes du savoir faire du golfeur, espérons
qu’il restera élégant et respectueux.
C’est pour cela que cette démocratisation doit être encadrée par les
organisations nationales et mondiales pour qu’elle se déroule dans les meilleures
conditions possibles. Il faut comprendre les attentes des jeunes joueurs et
accepter leur point de vue différent. Il ne faut pas interdire mais entreprendre une
discussion, où chaque partie pourra s’exprimer et sera écoutée attentivement par
l’autre. Aujourd’hui, un bras de fer se joue entre le golf privé et public et aucune
discussion n’a encore été prise. L’ASGI constituerait une bonne médiatrice,
puisqu’elle a engagé le dialogue sur le sujet délicat du golf public en Suisse. Ainsi
le golf privé et le golf public devront s’allier et tenir compte des membres présents
depuis longtemps afin de trouver une solution acceptable pour toutes les parties,
celle représentant les golfeurs de « l’ancienne » et ceux de la « nouvelle »
génération.
Ces derniers sont dans une situation tout autre que celle de leurs aînés. Le
monde du travail ne permet plus d’affirmer que l’on restera à vie dans la même
ville, les jeunes sont de plus en plus nombreux à poursuivre de longues études et
n’ont donc pas un travail fixe avant la trentaine. C’est une fois établis, qu’une
grande majorité d’entre eux entreront dans un club. C’est tout au moins ce qu’il
se passait jusqu’à présent, mais le monde change, le golf devra tôt ou tard le
suivre. L’évolution de l’offre du golf public s’étoffera de plus en plus, soutenu par
des personnes ayant dès le début eu le choix entre le statut de membre et
d’indépendant. Le problème est épineux et délicat. L’ASG a le devoir de
préserver ses clubs. Elle a d’ores et déjà fait un grand pas en collaborant avec
Mélanie Springenfeld 58/62 Travail de diplôme – EST – Juin 2007