Revue des musiquesLes classements et le palmarés4 e catégorieRang instr. Société libre choix proposé totalpoints points points1 BB Fanfare L'Espérance Lamboing, Lamboing 152 149 3012 BB Fanfare L'Espérance Nods/Concordia Diesse, Nods 145 151 2963 BB Fanfare Courcelon, Courcelon 143 150 2934 BB Fanfare La Montagnarde Epauvillers, Epauvillers 146 144 2905 BB Fanfare L'Amitié Saulcy, Saulcy 141 142 2836 BB Musique Fanfare Les Pommerats, Pommerats 135 138 2731 H/F Fanfare L'Espérance Courfaivre, Courfaivre 150 148 2982 H/F Fanfare La Lyre Crémines/Fanfare Court, Crémines 140 146 2862 H/F Musique Fanfare Loveresse, Loveresse 139 147 2864 H/F Fanfare Municipale Perrefitte, Perrefitte 136 140 2763 e catégorie1 BB Fanfare de Montsevelier, Montsevelier 166 162 3282 BB Fanfare Fontenais-Villars, Fontenais 160 163 3233 BB Fanfare Harmonie Prêles, Prêles 156 161 3171 H/F Fanfare le Grütli Alle, Alle G 158 165 3232 H/F Fanfare Union Instrumentale Delémont, Delémont 165 156 3213 H/F Fanfare l'Ancienne Alle, Alle A 142 153 2954 H/F Fanfare Union Buix, Buix 134 159 2935 H/F Fanfare Union Démocratique Boncourt, Boncourt 139 149 2886 H/F Fanfare Harmonie Orvin, Orvin 130 141 2712 e catégorie1 BB EC Concordia Mervelier, Mervelier 173 165 3382 BB Brass Band Frenkendorf, Frenkendorf 165 158 3233 BB Fanfare L'Espérance Chevenez, Chevenez 166 151 3174 BB Fanfare La Persévérance Grandval, Grandval 147 160 3071 H/F Fanfare Le Noirmont, Noirmont 164 159 3232 H/F Fanfare, Courtételle, Courtételle 156 163 3193 H/F Fanfare l'Ancienne Courgenay, Courgenay 159 153 3124 H/F Corps de Musique St-Imier, St-Imier 163 147 3105 H/F Stadtmusik, Murten, Morat 160 148 3086 H/F Fanfare Municipale Tavannes, Tavannes 150 156 3067 H/F Fanfares Réunies Courtemaîche, Courtemaîche 148 150 2988 H/F Fanfare Les Breuleux, Breuleux 143 141 2841 ère catégorie1 BB Brass Band Kirchenmusik Flühli, Flühli 171 171 3422 BB EC La Covatte Coeuve, Coeuve 172 166 3383 BB Fanfare La Liberté de Salins, Salins 170 167 337Concours de marcheRang catégorie instr. Société points1 1 ère BB Brass Band Kirchenmusik Flühli 1162 2 e H/F Fanfare Le Noirmont 1153 2 e H/F Fanfare, Courtételle 1134 1 ère BB EC La Covatte Coeuve 1125 2 e BB EC Concordia Mervelier 1116 2 e BB Brass Band Frenkendorf 1087 2 e BB Fanfare L'Espérance Chevenez 1078 2 e H/F Fanfare l'Ancienne Courgenay 1059 2 e H/F Stadtmusik, Murten 1029 2 e H/F Corps de Musique St-Imier 10211 3 e BB Fanfare Fontenais-Villars 10112 3 e H/F Fanfare le Grütli Alle 9913 3 e H/F Fanfare Union Démocratique Boncourt 9513 4 e BB Fanfare La Montagnarde Epauvillers 9515 3 e H/F Fanfare Union Instrumentale Delémont 9415 4 e H/F Fanfare L'Espérance Courfaivre 9417 2 e H/F Fanfares Réunies Courtemaîche 9317 2 e H/F Fanfare Les Breuleux 9319 4 e BB Musique Fanfare Les Pommerats 9220 3 e H/F Fanfare Harmonie Orvin 90ChallengesRang Société libre choix proposé marche totalpoints points points points1 Nobert Girard EC La Covatte Coeuve 172 166 112 4502 Antoine Bernasconi EC Concordia Mervelier 173 165 111 4493 Charles Baertschi Fanfare Le Noirmont 164 159 115 438Prix de CHF 500.–1 ère cat. Brass Band Kirchenmusik Flühli 171 171 3422 e cat. EC Concordia Mervelier 173 165 3383 e cat. Fanfare de Montsevelier 166 162 3284 e cat. Fanfare L'Espérance Lamboing 152 149 301Marche Brass Band Kirchenmusik Flühli 116deux mains pour applaudir les prestations ettenter de se réchauffer dans un climat quin’avait rien d’estival.Pour conclure: un grand spectacleLe samedi soir, le Corps de musique dela ville de Bulle a offert le concert de gala, devantun public de connaisseurs que les organisateursauraient sans doute souhaitéplus nombreux. La principale innovation decette 37 e fête de la FJM a sans auc<strong>und</strong>oute été la réalisation d’un grand spectaclefinal, rompant avec la tradition des morceauxd’ensemble: Des notes en couleurs!Ce spectacle inédit, né d’une idée deBlaise Héritier, construit sur un texte de JoséeCattin et sur la musique de Lee Madfordet Olivier Marquis, a rassemblé l’Ensemblede cuivres jurassien, des enfants, des cavaliersautour de deux acteurs, FrédériqueGasser-Bigler et Thierry Bessire. Il avait desallures de conte philosophique, puisqu’ilraconte la nécessaire rencontre entre deuxmondes opposés et l’indispensable complémentaritédes compétences. En effet,pour rallumer le soleil – ce qui aurait été effectivementnécessaire ce dimanche 20 juin– des oiseaux doivent aller égayer l’astre parleur chant. Si les oiseaux blancs savent voler,ils sont en revanche incapables de chanter.Quant aux oiseaux noirs, leur compétencevocale n’a d’égale que leur incapacité às’élever dans les airs. La solution, chacunl’aura compris, rési<strong>der</strong>a dans la transmissionréciproque des savoir-faire. Mais pourque l’apprentissage puisse se réaliser, ils’agit, pour les uns et les autres, de surmonterles méfiances réciproques et de renoncerà sa fierté en apprenant maladroitement,qui à chanter, qui à voler. De cette rencontre,de ce partage naîtront finalement des oiseauxde toutes les couleurs, la nature préservantégalement les espèces d’origine.Discours intégrés au spectacleAutre aspect intéressant, les discoursdu président du CO, Pierre Paupe, du présidentde la FJM, Gérard Cattin et du présidentdu CO de la précédente fête, AntoineBernasconi, ont été pleinement intégrésdans le spectacle. Les orateurs ont ainsi faitressortir les valeurs de l’engagement auprofit de la musique et du lien social que représententles fanfares, harmonies et brassbands, la nécessité de cultiver la complémentaritéet la diversité dans le respect.Didier FroidevauxPhotos offertes par l’Imprimerie et JournalLe Franc-Montagnard, Saignelégier etL’Impartial32 UNISONO 13/14 • 2004
Bicentenaire de la Landwehr de FribourgA la découverte du «Landwehrland»On attendait beaucoup de ce«Landwehrland», de cette affabulationmusicale qui marque artistiquementles deux cents ans ducorps de musique fribourgeois.On n’a pas été déçu. Même si lesmédias lémaniques sont restésplutôt discrets sur l’événement, lepublic s’est pressé en foule vers lapatinoire de St-Léonard métamorphoséeen temple musical.Revue des musiquesSophie Graf, magnifique en Cléopâtre, dont le nez aura changé laface… de la Landwehr.Photos: ©Noël AebyLe Landwehrologue BenjaminKnobil assure la continuité duspectacle.Gilles Bersier (tenor) et SophieGraf (soprano) dans la félicitédu paradis terrestre.Traversée temporelleLa magie du spectacle fonctionnetrès vite, comme le voilequi recouvre (pudiquement) laLandwehr étagée sur trois rangset les chœurs qui l’accompagnent.Les jeux de lumière zèbrentla scène tandis que l’on découvrequ’Adam (déjà) portait leshako landwehrien. L’argumentfait ainsi traverser les siècles enpassant par le marathonien athénien,par la pyramide de Gizeh etCléopâtre, par la muraille deChine et les réminiscences d’unfameux voyage avec Jean Balissat,par la traversée de l’Atlantique etle souvenir d’un autre périplemémorable aux Etats-Unis.L’évocation du couronnementimpérial de Napolépon, en1804, permet de revenir auxsources de la Landwehr et réunitsur scène l’harmonie des adultes,la Jeune garde landwehrienne etle Contingent des grenadiers fribourgeois.La première partie setermine dans une fusillade finaleaux échos de «1812».Partition enjouéeLa musique de Thierry Besançonsuit agréablement ces pérégrinations.Elle est fraîche et inventive.Voire un rien impertinentelorsqu’elle confie le thèmede la «Marche funèbre» de Chopinà une batterie de cloches devache. Elle multiplie d’ailleurs lesclins d’œil, comme par exempledans ce paso-doble aux relents de«Carmen». En clair, cette musiqueest plaisante. Elle auraitmême pu avoir plus d’ambitionet de virtuosité dans les solos dela jam session jazzy.En revanche, on aura plus decirconspection pour le texted’Eörs Kisfaudy. L’argument estAu paradis terrestre, Gilles Bersier(tenor) et Sophie Graf (soprano)subissent une tentationdémoniaque.parfois un peu décousu et s’essoufflevisiblement dans la secondepartie du spectacle. L’épisodedu nez de Cléopatre qui faitréapparaître Cyrano et Pinocchiodonne un peu une impression depièce rapportée. L’auteur use etabuse de jeux de mots faciles,voire goguenards. Il semble manquerde souffle et d’inventivitéaprès la pause, même si SophieGraf (soprano) et Gilles Bersier(tenor) y affichent une belle prestancedans leurs arias en duo. SophieGraf est d’ailleurs particulièrementen verve dans un final superbe.Débauche de fumigènesLa mise en scène de MichelGrobéty reste efficace d’un bout àl’autre du spectacle. Tout justepourrait-on trouver facile et unpeu abusif l’usage des jets de fumigènepour assurer les transitionsentre les tableaux. C’estsans doute une solution de facilité.Mais, tout compte fait, l’impressiongénérale reste brillanteet sympathique! Elle illustre le niveauremarquable que les formationsde vents actuelles peuventatteindre.Jean-Raphaël FontannazUNISONO 13/14 • 2004 33