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FOCUSPERSONALITYUPDATEKNOWHOWCARTE BLANCHEdes risques voire de frais de gestion ou de mise à dispositionmoins élevés!Pour que les hôpitaux puissent se préparer au financementpar les Swiss-DRG, il est essentiel de savoir au plustôt la valeur de la quote-part de base (prix pour le coûtpondéré 1,0) ainsi que le coût pondéré par DRG. Uneanalyse des données sur les prestations et les coûts del’année 2007 de quelque 20 hôpitaux de soins aigus ayanttraité 195’000 cas montre que pour le traitement de patientsbénéficiant d’une assurance de base LAMal, les coûtglobaux moyens par cas ont été de 8150 francs environ.Si ces coûts sont normalisés en fonction d’une gravité decas moyenne, les coûts résultant pour un coût pondéréde 1,0 s’élèvent à 9443 francs. Les hôpitaux dont les coûtspar coût pondéré 1,0 dépassent nettement les 9400 francs,seront soumis à une pression plus forte pour qu’ils évoluent.Idéalement, ces indications de coûts devraient êtreanalysées en relation avec des critères de qualité des soinset de résultats. Pour l’instant à l’échelon suisse, on ne disposepas de critères indicatifs unifiés pour juger de la qualité.La <strong>fmCh</strong> s’est engagée dès sa création pour que l’ontrouve des solutions dans ce domaine.Pour qu’un système DRG fonctionne, il est essentiel quelors de sa mise en place, on détermine le «bon» coût pondérépar groupe de diagnostic. Un coût pondéré trop basfait peser trop de risques sur le prestataire de soins. S’ilest fixé trop bas, et ne correspond ainsi pas aux ressourceseffectivement utilisées, cela poussera, de manière erronée,l’hôpital à limiter son offre et à baisser ses coûts.Un coût pondéré trop élevé conduira par contre à élargirl’offre ce qui n’est pas souhaitable. Afin que les coûtspondérés soient fixés de manière à correspondre aumieux à la réalité des coûts, les hôpitaux de soins aigussont instamment priés de continuer à recenser de façonpertinente les coût par cas pour préparer l’introductionde Swiss-DRG en 2012. Les données sur les coûts doiventêtre mis à disposition du service Casemix de Swiss-DRGchargé de calculer les coûts pondérés. C’est la seule manièrede déterminer des valeurs correctes de coûts pondéréspour chaque DRG.Pour qu’un hôpital puisse se maintenir à flot dans le systèmeDRG, il faut tout d’abord disposer d’une anamnèseélectronique complète et fonctionnelle qui reflète de manièreciblée le processus médical. Parallèlement, le traitementdoit être résumé à un(!) seul problème (le DRG),sous l’angle de la seule durée du séjour hospitalier, etdans l’intention de réduire ladite durée. Les DRG impliquentune nouvelle structure d’exploitation agencée ensecteurs multidisciplinaires; ceux-ci doivent assurer unecouverture des besoins modulée selon la gravité des caset permettre en outre une allocation commode des ressources.L’objectif doit être d’offrir une médecine d’excellentequalité tout en optimisant les coûts et les processus.Pour arriver à concrétiser cette ambition, des réorganisationsseront nécessaires dans de nombreuxdomaines.Les risques principaux de l’introduction des DRG (modèlesuisse) sont:1. la pertinence des coûts pondérés attribués à chaqueDRG;2. l’incapacité d’un hôpital à se plier aux exigences desDRG;3. le comportement opportuniste du canton bailleur defonds et l’entente cartellaire entre caisses-maladie;4. la volonté de faire valoir des éléments politiques (neutralitédes coûts comme avec TarMed) tout en introduisantun système d’indemnisation basé sur les prix:5. l’impossibilité de mettre en place un système de formationdes prix lorsque des considérations politiquesétrangères au mécanisme, telles qu’équilibre régionalou sécurité sanitaire, interviennent.ConclusionsUne indemnisation entièrement fondée sur les cas selonDRG représente un transfert des risques des assureursaux prestataires de services hospitaliers. Du moins tantque les données statistiques nécessaires pour évaluer lagravité des cas ne sont pas disponibles! La manière dontla concurrence sera induite au niveau des prestations desoins stationnaires demeure en outre peu claire. Actuellement,il n’est pas possible de déterminer quelles sontles règles envisagées. Dès lors, l’introduction sur l’ensembledu territoire du système Swiss-DRG risque de débouchersur une concurrence tarifaire désastreuse pour toutesles catégories de la population, pourtant en droitd’être traitées de manière équitable.24 4/2009

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