<str<strong>on</strong>g>CIM09</str<strong>on</strong>g> 26-29 octobre 2009la forme des harpi<strong>on</strong>s de telle sorte que l’effleurement perdure tout au l<strong>on</strong>g de l’extincti<strong>on</strong> de la vibrati<strong>on</strong>.Par c<strong>on</strong>tre, les harpi<strong>on</strong>s « crochets » s’apparentent plus au s<strong>on</strong> de la bagéna éthiopienne.L’effet obtenu d’après les principes acoustiques du jawari de la tanpura est la prol<strong>on</strong>gati<strong>on</strong>, l’amplificati<strong>on</strong>et la stabilité du s<strong>on</strong>. Des analyses acoustiques c<strong>on</strong>firment ces résultats.Cette réalisati<strong>on</strong> apporte au musicien une soluti<strong>on</strong> tout à fait satisfaisante qui semble en parfaiteadéquati<strong>on</strong> avec le répertoire.RETOMBÉESLa harpe est l’un des rares instruments médiévaux qui puisse descendre jusqu’au Gamma ut. Pouvoirtenir, grâce aux harpi<strong>on</strong>s, des notes l<strong>on</strong>gues avec un s<strong>on</strong> à la fois puissant, régulier et riche en harm<strong>on</strong>iques,est particulièrement intéressant pour l’interprétati<strong>on</strong>. Ce travail pourrait également avoir des retombées surd’autres instruments, notamment le luth [8], et certains instruments à clavier [9].RÉFÉRENCES[1] Mersenne M., Harm<strong>on</strong>ie Universelle, 1636.[2] Trichet P., Traité des instruments de musique, vers 1940.[3] Cook, R. ''The presence and use of brays <strong>on</strong> the gut-strung harp through the 17th century: a survey andc<strong>on</strong>siderati<strong>on</strong> of the evidence”, Historical Harp Society Bulletin, vol. 8 n°4, Seattle, États-Unis, été 1998.[4] Pierre Ab<strong>on</strong>dance, « Protecti<strong>on</strong> de l’objet par l’image, authentificati<strong>on</strong> de l’image par l’objet », ImagoMusica IV, 1987, p.271-282.[5] Valette C., Cuesta C., Besnainou Ch., Castellengo M., “The tanpura bridge as a precursive wavegenerator ”, Acustica 74, 1991.[6] Weisser S., La bagéna éthiopienne, Thèse de doctorat, Bruxelles, 1999.[7] Bertrand D., Les instruments à chevalet plat de l’Inde, éditi<strong>on</strong>s de la Mais<strong>on</strong> des Sciences de l’Homme deParis, 1993.[8] Capirola Vincenzo, Compositi<strong>on</strong>e, c. 1517[9] Neven A., “l’Arpicordo”, Acta Musicologica 42, Internati<strong>on</strong>al Musicological Society, déc. 1970.BIOGRAPHIESCharles BesnainouCharles Besnainou, chercheur au sein de l’équipe LAM pour l’étude des savoir-faire de luthiers, est professeur de laclasse d’acoustique musicale au CNSMDP.charles.besnainou@upmc.frVér<strong>on</strong>ique Muss<strong>on</strong>-G<strong>on</strong>neaudVér<strong>on</strong>ique Muss<strong>on</strong>-G<strong>on</strong>neaud, s’est spécialisée dans la pratique des harpes anciennes après des études de philosophieet musicologie. C<strong>on</strong>certiste, elle dirige l’ensemble Musica Humana. Professeur d’Enseignement Artistique, titulaire duCertificat d’Aptitude, elle enseigne la harpe et la musique ancienne en c<strong>on</strong>servatoire au Centre de Musique Médiévalede Paris.veromuse@gmail.comhttp://www.harpes-anciennes.com32 <str<strong>on</strong>g>CIM09</str<strong>on</strong>g>
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