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(i) Orale 1. Halitose provoquée par un trouble, une<br />

pathologie ou un dysfonctionnement <strong>de</strong>s tissus<br />

oraux.<br />

2. L’halitose provenant <strong>de</strong> l’enduit lingual et<br />

modifiée par une pathologie (par exemple :<br />

parodontopathie, xérostomie) est incluse dans<br />

cette subdivision.<br />

(ii) Extra-orale 1. Mauvaises o<strong>de</strong>urs originaires <strong>de</strong>s régions nasales,<br />

para-nasales ou laryngées.<br />

2. Mauvaises o<strong>de</strong>urs originaires <strong>de</strong>s voies<br />

pulmonaires ou <strong>de</strong>s voies digestives supérieures.<br />

3. Mauvaises o<strong>de</strong>urs provenant <strong>de</strong> désordres<br />

entraînant une diffusion hématogène <strong>de</strong> ces<br />

o<strong>de</strong>urs et une émission par les poumons (par<br />

exemple : diabète sucré, cirrhose hépatique,<br />

urémie, hémorragies internes).<br />

II. Pseudo-halitose 1. Aucune mauvaise o<strong>de</strong>ur notable n’est perçue par<br />

les autres, bien que le patient se plaigne<br />

obstinément <strong>de</strong> sa présence.<br />

2. La maladie est améliorée par <strong>de</strong>s conseils (en<br />

utilisant <strong>de</strong>s supports papiers, la sensibilisation,<br />

<strong>de</strong>s explications <strong>de</strong>s résultats d’examen) et par<br />

<strong>de</strong>s mesures d’hygiène orale simples.<br />

III. Halitophobie 1. Après le traitement d’une halitose vraie ou d’une<br />

pseudo-halitose, le patient persiste à croire qu’il<br />

souffre d’halitose.<br />

2. Aucune preuve physique ou sociale existante ne<br />

suggère que l’halitose est présente.<br />

L’halitose se divise en trois gran<strong>de</strong>s catégories :<br />

- L’halitose vraie : le problème est réel, il peut être mesuré à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> différents outils <strong>de</strong><br />

mesure. Dans cette catégorie nous distinguons tout d’abord l’halitose physiologique, qui est<br />

en général une mauvaise haleine transitoire (souvent le matin au réveil ou après avoir<br />

consommé certains aliments [10]) ; et l’halitose pathologique qui elle, est plutôt<br />

permanente. On divise également cette halitose pathologique en <strong>de</strong>ux sous-groupes selon<br />

l’origine du problème : cause buccale et cause extra-buccale (voies aériennes, molécules<br />

odorantes véhiculées par le sang et expirées dans l’air pulmonaire, tube digestif, troubles<br />

systémiques, etc.… voir chap. II [20]).<br />

- La pseudo-halitose : le problème est inexistant. Le patient croit avoir mauvaise haleine alors<br />

que ce n’est pas le cas [10, 16, 21, 22]. Il s’agit alors d’un trouble psychologique sans<br />

fon<strong>de</strong>ment réel.<br />

- L’halitophobie : lorsque le patient est toujours persuadé d’avoir mauvaise haleine alors que,<br />

soit son halitose a été traitée avec succès, soit il n’en a jamais souffert et on le lui a prouvé<br />

par <strong>de</strong>s mesures objectives, on parle d’halitophobie [10, 21, 22]. Il s’agit d’un problème<br />

psychiatrique qui doit être traité par d’autres spécialistes que le chirurgien <strong>de</strong>ntiste (voir<br />

chap. II 8 et III 4).<br />

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