10.04.2013 Views

Suite - Service Commun de Documentation UHP Nancy I - Accueil

Suite - Service Commun de Documentation UHP Nancy I - Accueil

Suite - Service Commun de Documentation UHP Nancy I - Accueil

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

o D’ouvrir la bouche et d’exhaler doucement à 10 centimètres du nez <strong>de</strong><br />

l’examinateur : cela permet d’explorer les troubles d’origine buccale et <strong>de</strong> la partie<br />

supérieure <strong>de</strong>s bronches.<br />

o D’ouvrir la bouche et <strong>de</strong> réaliser une expiration forcée : cela permet d’explorer les<br />

troubles broncho-pulmonaires.<br />

- On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au patient <strong>de</strong> compter <strong>de</strong> 1 à 20. On enregistre le premier chiffre à partir<br />

duquel l’o<strong>de</strong>ur se manifeste. Cela permet d’explorer les troubles buccaux car la conversation<br />

assèche les muqueuses et permet la libération <strong>de</strong> composés malodorants [9, 33].<br />

- On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au patient d’inspirer ou <strong>de</strong> se mettre en apnée. Si la mauvaise haleine persiste<br />

c’est qu’il s’agit d’un trouble respiratoire [2].<br />

Pour mesurer l’o<strong>de</strong>ur nasale :<br />

On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au patient <strong>de</strong> fermer la bouche pendant 3 minutes puis d’expirer par la narine<br />

gauche (la droite étant obturée par un doigt du patient). Puis on répète la mesure avec la narine<br />

droite [2, 6, 9, 18].<br />

Afin <strong>de</strong> rendre la mesure plus fiable et diminuer les biais, on peut utiliser un dispositif<br />

particulier : il s’agit d’un tube en plastique transparent (2,5 cm <strong>de</strong> diamètre et 10 cm <strong>de</strong> long [16])<br />

que l’on insère dans la bouche ou dans une narine du patient (dans ce cas on utilise une paille en<br />

plastique). Le juge, placé à l’autre extrémité du tube, sent l’air expiré (voir Figure 7). Ceci permet<br />

d’éviter toute dilution <strong>de</strong> l’air nasal ou buccal dans l’air ambiant [16, 18]. Pour cela, on peut aussi<br />

utiliser un échantillonneur spécial : le patient ferme la bouche pendant 30 secon<strong>de</strong>s puis exhale dans<br />

un sac en plastique pendant quelques secon<strong>de</strong>s (voir Figure 25). Puis l’examinateur se place à 10 cm<br />

du sac et sent [47].<br />

Pour éviter que le patient ne se sente gêné par la proximité du juge et par la nature du test,<br />

on peut utiliser un tube plus long et placer un écran protecteur (50 x 70 cm [16]) pour séparer<br />

patient et examinateur (voir Figure 7). En recherche clinique, cela permet même au patient <strong>de</strong> croire<br />

à une mesure électronique et non « humaine ».<br />

Figure 7. Schéma explicatif <strong>de</strong> l'écran protecteur (D'après Baharvand et al. 2008 [48])<br />

31

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!