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Inconvénients : malgré leur côté simple et pratique, les détecteurs semi-conducteurs sont<br />

peu utilisés en pratique courante car peu connus [2] (en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> Halimeter® [52]). De plus,<br />

ils ne peuvent distinguer les différents types <strong>de</strong> CSV et méconnaissent les autres composés<br />

gazeux responsables <strong>de</strong> la mauvaise haleine [65, 67].<br />

Définition et champ d’application<br />

e) Détecteurs enzymatiques<br />

Dans le domaine <strong>de</strong> l’halitose, il existe <strong>de</strong>ux détecteurs enzymatiques principaux :<br />

Le bio-détecteur à base <strong>de</strong> MAO-A (monoamine oxydase <strong>de</strong> type A) [70, 71]<br />

Le bio-détecteur à base <strong>de</strong> FMO (flavin-containing monooxygenase) [72]<br />

Ces détecteurs permettent, grâce à l’activité <strong>de</strong> ces enzymes, <strong>de</strong> mesurer le taux <strong>de</strong> méthyle<br />

mercaptan (l’un <strong>de</strong>s principaux composants <strong>de</strong> la mauvaise haleine), <strong>de</strong> sulfure <strong>de</strong> diméthyle et<br />

d’autres composés azotés tels que l’ammoniaque (NH3) et la triméthylamine [70-72].<br />

La MAO-A et la FMO sont <strong>de</strong>s enzymes xénobiotiques qui n’existent pas naturellement dans<br />

le domaine du vivant et qui se comportent comme <strong>de</strong>s toxiques ou <strong>de</strong>s allergènes vis-à-vis du corps<br />

humain [1, 70-72]. Ces <strong>de</strong>ux enzymes sont capables <strong>de</strong> catalyser l’oxydation <strong>de</strong>s composés sulfurés et<br />

azotés en consommant <strong>de</strong> l’oxygène [70-72].<br />

Principe physique et matériel<br />

Les détecteurs enzymatiques reposent sur le principe d’une réaction enzymatique que l’on<br />

évalue en mesurant la consommation d’oxygène avec un capteur. Cette consommation est<br />

proportionnelle à la quantité <strong>de</strong> composés sulfurés ou azotés présents dans le prélèvement [71, 72].<br />

Substrat + H + + O2<br />

Enzyme<br />

substrat oxydé + H2O<br />

On obtient ainsi une mesure quantitative du substrat enzymatique car plus il y a <strong>de</strong> substrat<br />

présent, plus l’enzyme consomme <strong>de</strong> l’oxygène (O2).<br />

Les détecteurs enzymatiques se composent en général (voir Figure 24) [70-72] :<br />

D’une membrane portant les enzymes.<br />

D’une unité <strong>de</strong> réaction avec un compartiment liqui<strong>de</strong> dans lequel on met une solution<br />

tampon et <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> ascorbique (qui sert à augmenter le signal) et un compartiment gazeux<br />

dans lequel on dissous l’échantillon d’air expiré par le patient. Les <strong>de</strong>ux compartiments sont<br />

séparés par une membrane spéciale.<br />

D’un capteur d’oxygène : ça peut être soit une électro<strong>de</strong> oxygène dissous, soit une fibre<br />

optique sensible à l’oxygène couplée à un spectrophotomètre.<br />

D’un ordinateur.<br />

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