Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

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qualité, plus homogène, n’est pas gênée par le vent et est plus économe en eau. Mr Collardot estime que l’économie d’eau réalisée en utilisant une rampe plutôt qu’un canon pour l’irrigation est de 20%. (un apport de 20 mm est nécessaire avec une rampe d’asperseur quand il faut 25 mm pour une irrigation au canon). - L’oignon est irrigué du 15 mai jusqu’à fin juin, début juillet pour les oignons repiqués, et jusqu’à mis aout pour les oignons semés. Les quantités nécessaires sont de l’ordre de 150 mm par hectares, appliqués en 7 fois, avec une période de plus gros besoin en juin. L’irrigation se fait à 90% au canon, à 10% avec des rampes. - Les Pommes de terres sont irriguées de fin mai début juin à fin aout, parfois après pour l’arrachage. Il faut compter 250 à 300 mm d’eau par hectare par saison pour l’irrigation de la pomme de terre. On retrouve la même proportion canon/rampe que pour les oignons. - Le tournesol n’est que peu irrigué (pour faire lever). Les besoins en eau pour le blé (sur les autres BV) vont de avril jusqu’au 20 mai. A cette date les prélèvements s’arrêtent car il n’y a plus d’autorisation d’arroser la culture. A titre informatifs, les besoins en eau pour de la betterave s’élèvent à 150 à 200 mm (sur sols séchant). Prélèvements Les prélèvements pour l’irrigation se font à 80% dans des puits/forages particuliers à chaque exploitation. Les 20% restants sont prélevés directement en rivière. La localisation des prélèvements en rivières et les forages utilisés varient selon les années en fonction de la rotation des cultures. C’est en juin que sont en général établis les arrêtés prévoyant des restrictions de prélèvement. Une étude avait été lancée du temps où l’activité betteravière rendait plus importants les besoins en eau. Cette étude prévoyait la mise en place de réserves d’eau qui permettraient de sécuriser l’irrigation en période de sécheresse. Ce projet prévoyait des réserves de volume de l’ordre de 100 000 à 120 000 m 3 . Elles seraient remplies en hiver au moment où l’eau est abondante (prélèvement en rivière). En été, le réapprovisionnement de ces retenues ne se ferait plus par de l’eau du milieu naturel mais par les rejets de STEP (ex : celle située à Flagey qui collecte les eaux de Morey Saint Denis, Vosnes Romanée, Vougeot, Chambole Mussigny, Gilly, Saint Bernard…, donc dans l’avenir des rejets qui ne reviennent plus au milieu). Selon Mr Collardot, le principal obstacle à ce projet est l’obtention de financements. Sur le secteur de Brazey, les irrigants se sont regroupés en ASA (l’ASA de la Biètre) et souhaite utiliser les bassins de l’ancienne sucrerie, ainsi qu’un bassin à Fauverney comme réserve d’eau sur la plateforme logistique. 3. TYPE DE SOLS On trouve différents types de sols sur le bassin versant, ils sont très hétérogènes, même à l’échelle de la parcelle. (Argileux, argilo-limoneux, argilo calcaire séchant…). Globalement, sur le bassin versant, Mr Collardot estime qu’on retrouve 20% de sols séchant (davantage filtrant) sur lesquels les besoins en eau sont augmentés. Ces sols se retrouvent principalement sur le val de Saone (Est du BV) 4. CONTEXTE AGRICOLE ET EVOLUTION DES SURFACES CULTIVEES-IRRIGUEES Avant la fermeture de la sucrerie, les surfaces betteravières représentaient 3500 ha dont environ la moitié était irrigués. La fermeture de la sucrerie de Brazey en plaine a été décidée en raison des rendements relativement irréguliers obtenus par les betteraviers du département (seulement la moitié des surfaces irriguées, rendement très faibles, jusqu’à 5 t/ha en 2003 au moment de la sécheresse lorsque l’arrosage n’était plus permis). Depuis la fermeture de la sucrerie, les agriculteurs augmentent les productions légumières (oignons, PdT) et celles de pois et de soja. La production de moutarde a été relancée (on en comptait 500 ha en Cote d’Or il y a 3 ans contre 2500 à 3000 actuellement. C’est principalement de la moutarde d’hiver (95%). L’urbanisation est importante mais ne menace pas trop fortement les espaces agricoles.
L’agriculture est en mutation. On ne constate pas de hausse des prix, alors que le prix des intrants a doublé depuis 2004. En conséquence, les surfaces nécessaires pour permettre la rentabilité d’une exploitation sont de plus en plus importantes (aujourd’hui 120 ha ne suffisent plus, à moins d’avoir une activité autre, ou un conjoint travaillant à l’extérieur). Le nombre d’exploitation a donc tendance à diminuer et les exploitations restantes ont tendance à s’agrandir.
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