Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

2. Usages préleveurs en eau : AEP/assainissement
2.4 BILAN DES PRÉLÈVEMENTS NETS LIÉS À L’AEP ET À
L’ASSAINISSEMENT SUR LE BASSIN VERSANT DE LA VOUGE ET LA
NAPPE DE DIJON SUD
La répartition des prélèvements sur chaque sous bassin a été réalisée en faisant les hypothèses
suivantes
Pour les sources : l’impact est direct et équivaut à un prélèvement de surface. Le prélèvement
est affecté directement au sous bassin où se situe la source captée.
Pour les prélèvements en nappe alluviale :
• les limites des sous bassins hydrographique et hydrogéologique ne sont pas toujours
superposées. On considère que les prélèvements en nappe alluviale impactent le cours
d’eau associé à cette nappe et donc le sous-bassin hydrographique associé.
• la nappe d’accompagnement de la Vouge étant constituée d’un horizon superficiel très
faible, elle est en relation directe avec le cours d’eau. Les pompages dans cette nappe se
ressentent sur le cours d’eau avec une faible inertie. Selon l’expertise hydrogéologique
réalisée dans le cadre de l’étude, on peut considérer que les pompages dans la nappe
d’accompagnement sont équivalents à un pompage direct en rivière
• la situation pour la nappe de la Biètre est plus complexe. L’impact des prélèvement réalisés
dans la nappe sur les cours d’eau superficiels doit faire l’objet d’un approfondissement dans
les phases ultérieures de l’étude.
Dans le cas des sous bassins associés à la Cent-Fonts, on considère que l’ensemble des
prélèvements réalisés dans la nappe de Dijon Sud peuvent avoir une influence sur le cours
d’eau. L’impact quantifié de ces prélèvements sur les débits de surface n’est cependant pas
traité à ce stade de l’étude. Sa détermination demande une étude poussée des interactions
nappe-rivière-prélèvements qui sera réalisée dans les phases ultérieures.
Au sujet des retours au milieu provoqués par les fuites des réseaux :
• Etant donné que les réseaux sont enterrés le plus souvent à des profondeurs supérieures à
1 m, l’eau issue des fuites n’est pas évaporée, on considère donc qu’elle retourne
intégralement vers la nappe.
• On suppose que les retours liés aux fuites se font vers la nappe dont ils sont issus. On
néglige donc les transferts d’eau qui peuvent exister dans les configurations où de l’eau
prélevée dans une nappe est acheminée par un réseau qui dessert des communes n’étant
plus au dessus de cette nappe. En pratique ce phénomène intervient rarement dans le cas
du bassin de la Vouge.
• Dans le cas des réseaux d’assainissement, les transfert (via des fuites) du réseau vers le
milieu sont généralement très limités, (en pratique on assiste au phénomène inverse :
infiltration d’eau parasite dans le réseau). On considère donc que les retours par des fuites
dans le réseau d’assainissement sont négligeables.
Le tableau ci-dessous présente pour chacun des sous bassins versants étudiés les différents termes
permettant d’estimer le prélèvement net issu du bilan entre prélèvement AEP et assainissement.
Le « Volume prélevé ayant un impact sur cours d’eau » correspond à la part du prélèvement qui
influence réellement les cours d’eau en surface. Suivant les cas, il est possible ou non, à ce stade de
l’étude, de caractériser les influences des prélèvements souterrains sur les ressources superficielles.
Ces éléments seront complétés à mesure que la connaissance des ressources en eau du bassin
versant et des interactions nappe-rivière progresseront (en phase 3 notamment).
t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu
Etude de détermination des volumes prélevables sur le bassin versant de la Vouge
Identification et caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud
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